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Sénégal

 
LOUM - SOUMARE Et si l’histoire était en train de se répéter 
 
Article Par Pape Moussa Samba, Sasoum2001@yahoo.fr,  
Paru le Samedi 23 Juin 2007 
 
La nomination du duo Sakho-Loum. On s’en souvient encore : un duo d’enfer pour sortir le Sénégal de l’enfer de la misère et des dépenses inutiles sous Diouf. Cela commence à devenir une habitude. Après le gaspillage, les parents (bailleurs de fonds) rallent et menacent de couper les vivres à leur enfant (Sénégal) si les bêtises persistent. L’enfant se ressaisit et tente de mettre de l’ordre dans sa vie. Notre duo des années 90 en était la solution. Sakho (comme ministre de l’économie et des finances) et Loum (comme ministre du budget) avaient commencé à remettre le Sénégal sur les rails jusqu’à l’approche des élections législatives en 1998. Comme on le sait, quel que soit l’interdit, l’enfant est toujours tenté à chaque fois que l’occasion de passer outre se présente. D’après la vérité ou les mauvaises langues préélectorales, Sakho fut démis de ses fonctions parce qu’il avait osé refuser de céder à la tentation socialiste. Il fut remplacé par Loum qui fut nommé par la suite Premier Ministre en 1998 aux lendemains de la députation. Tout cela s’est passé, il n’y a même pas 10 ans et pourtant on semble assister à une répétition de l’histoire. Loum technocrate pour rassurer les bailleurs : Soumaré technocrate pour rassurer les bailleurs !!!  
Ces deux évènements, sous deux régimes différents, ont une source commune : la malgouvernance ! Ils représentent deux moments cruciaux de notre histoire politique. La crise de l’après dévaluation a vu les prix des produits de première nécessité hausser de façon inquiétante. Cette dévaluation n’étant rien d’autre que le résultat d’une malgouvernance. La deuxième période correspond à une succession de scandales de milliards, de grands travaux et de deux campagnes électorales de milliardaires. Le résultat est là. Il n’y a plus d’argent donc il faut resserrer les coudes. D’autant plus, les chiffres de l’économie sont en chute libre. A chaque fois qu’un technocrate sera placé à la tête d’un gouvernement, les Sénégalais sauront que c’est pour faire les yeux doux aux bailleurs de fonds. Une façon de demander pardon et de montrer qu’on est conscient de sa bêtise et qu’on est prêt à y remédier. Ces deux évènements sont les signes annonciateurs d’une fin de règne. Si ce n’est pas vrai, ils n’ont qu’à démontrer le contraire.  
Deux ans après la nomination de Loum à la Primature, Diouf a perdu les élections et est parti rejoindre Léopold Sédar Senghor en France. Cela n’étonnera personne si Wade nous disait au revoir dans deux ans pour aller rejoindre à son tour, son prédécesseur. Pour le moment, on ne sait pas combien de temps cela va encore durer même si les Saltigués ont prédit son départ exactement dans 2 ans. Mais une chose est sûre, son règne est à bout de souffle. Au lieu de mettre sur pied un véritable plan de redressement national en commençant par la réduction du train de vie de l’Etat en éliminant, par exemple, la moitié des fauteuils ministériels, il se contente d’un geste symbolique. N’est-ce pas là un petit signe de résistance qu’on reconnaît bien chez ceux qui résistent face à l’incontournable ? 
Il est inutile d’entrer dans les supputations selon lesquelles il tracerait le chemin à Karim. L’avenir du Sénégal dépend des Sénégalais et seuls les Sénégalais en décideront. Ceux qui voudront leur forcer la main n’ont qu’à se retenir car ce sera à leurs risques et périls.  
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
Paru le Lundi 25 Juin 2007 
ECHANGE DE POLITESSES AU PALAIS Karim Wade : "Vous êtes un grand seigneur", Macky : "Je suis désolé pour les attaques dont vous êtes victime" 
 
Karim Wade rencontre l’ancien Premier ministre au palais et confie 
«Macky Sall est un grand seigneur» 
Après l’onde de choc consécutive au dernier remaniement ministériel qui a consacré le départ de Macky Sall, l’heure est aux retrouvailles entre ce dernier et le fils du président de la République. Dont on dit qu’il ne serait pas étranger à l’éviction du successeur de Idrissa Seck. Mais, au grand dam de ceux qui supputaient sur une grande brouille entre les deux hommes, Karim Wade a reconnu la grandeur d’âme de Macky Sall. Qui, à son tour, s’est désolé des attaques dont le porte flambeau de la Génération du concret est victime dans la presse. 
L’heure de la paix des braves a-t-elle sonné entre l’ancien Premier ministre et le fils du président de la République ? On serait tenté de répondre par l’affirmative, à la lecture des propos que les deux hommes ont échangés vendredi dernier dans le bureau même du président de la République. En effet, selon des sources basées au palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor, Macky Sall et Karim Wade se sont rencontrés par «pur hasard» dans le bureau de Wade, alors que ce dernier devait recevoir son ancien Premier ministre. Une information confirmée par Cheikh Diallo, conseiller en communication du fils du Président. Relayant les propos du président de l’Anoci, il transmet tout le bien que son mentor pense de l’ancien Premier ministre : «Macky Sall est un grand seigneur», lui a-t-il dit. Quant à Macky Sall, il se serait montré fort désolé face aux attaques dont Karim est victime à travers la presse… A la Présidence de la République, Me Amadou Sall porte-parole du maître de céans, ne s’aventure ni sur la teneur des discussions entre Me Wade et Macky Sall ni sur les échanges de propos entre ce dernier et Karim Wade. «En sa qualité d’ancien Premier ministre et actuel président de l’Assemblée nationale, il est normal que Macky soit reçu par la Président», affirme-t-il. Avant de préciser qu’une telle rencontre, si elle avait eu lieu, serait inscrite dans le cadre des audiences institutionnelles. Du côté des partisans de l’ancien Premier ministre, on refuse également de confirmer ou d’infirmer l’audience qui s’est déroulée dans la nuit vendredi au samedi. Abdourahmane Ndiaye et Seynabou Kor, respectivement conseiller politique et conseiller en communication de Macky Sall, disent ne pas être en mesure de se prononcer sur le sujet. Par ailleurs, des sources basées au palais annoncent des audiences prévues avec des ministres recalés et qui sont déjà catalogués comme des proches de l’ancien Premier ministre. Une façon pour Me Wade d’étouffer la résistance des pro-Macky qui se prépare à l’Assemblée nationale et dans d’autres cercles du pouvoir.  
Majorité désabusée, mensonge avéré : Appel à un sursaut d’orgueil politique de And-Jëf/Pads 
La dernière session du Secrétariat exécutif politique (Sep) de And-Jëf/Pads que la presse et l’opinion publique taxent de réunion d’allégeance, de quémandage et d’aplatissement face au président de la République, Maître Wade, n’a été que la consécration, l’aboutissement et l’occasion d’une grande manœuvre, voire, manipulation politique, des militantes et militants.  
En effet, personne n’a besoin d’être un observateur averti ou un analyste pointu des sociétés, des tendances et des mouvements sociaux pour se rendre compte que 7 années de présence ininterrompue de And-Jëf/Pads dans le gouvernement de l’alternance, l’ont carrément changé et transformé négativement, avec en pire, l’effritement de son crédit et de son hégémonie intellectuel et politique dans le cours social de tous les jours que trace la vie au quotidien des Sénégalaises et Sénégalais. Le terme de ces 7 années de recul, de renoncement, de départ d’avec les préoccupations du peuple dans son immense majorité et dans son infinie misère, a été brusquement signalé par une sanction populaire sans précédent dans la marche de la gauche sénégalaise issue des mouvements de mai 68, de janvier 80, de février 88, de février et de mai 93, de février 94 et surtout du 19 mars 2000. Les résultats de la présidentielle de 2007 tonnent comme un appel de détresse du peuple sénégalais dans son immense majorité.  
Les militantes et militants de And-Jëf, qui ont compris et bien interprété le message, ont comme fait bloc pour s’arc-bouter face à la descente irrémédiable aux enfers que portaient les pratiques et visions aux commandes pour poser la liste autonome de AJ aux législatives : le peuple a commencé à faire scintiller une direction nouvelle en faisant remonter les voix de AJ de près de 20 %, suite à la rupture avec le Président et au refus de se morfondre dans sa liste Pds.  
Et alors, tous les bruits et fausses rumeurs savamment et méticuleusement orchestrés et distillés à doses régulières toujours en ascendance, de circuler fortement pour exploiter les sentiments d’arriération d’un peuple exsangue qui ne saurait se satisfaire de se nourrir de chantiers d’infrastructures fussent-elles les plus modernes tout happant la poussière comme unique substance nutritive en attendant des lendemains très incertains et quasi peu probables de produire les promesses, mais aussi et surtout, de militants pressés de les réaliser au plus vite. Ainsi, l’on entendra que tel a vu Wade qui lui a fait telles ou telle autre promesses dont l’une des plus manipulatrices et «attrape nigaud et niais» est qu’aucun Dg ou Pca ne sera relevé ; et les Pca et Dg d’être relevés. Malgré cela, «l’attrape nigaud» de continuer à marquer ses effets et la niaiserie de poursuivre son chemin, nourrissant des espoirs fous à la limite des désirs de prébendes camouflés derrière des argumentaires des plus sots et des plus abrupts et des plus abjects.  
Et le premier Sep post présidentiel d’être appelé pour entendre, entre autres balivernes manifestement politiciennes, un responsable officiel, membre attitré du Bp et du Sep de And-Jëf/Pads, dire «le camarade Decroix a rencontré le président de la République, Me Wade, qui lui a fait des promesses très intéressantes pour le parti, il en a fait le compte rendu à Landing. Mais je regrette que ni Landing, ni Decroix n’en parlent. Et moi, je ne peux pas en parler à leur place, il serait bon qu’ils en parlent». Aucune autre précision ne sera fournie, mais, «la balle enrobée de sucre» est encore lancée et le «assalo assabombé» de poursuivre son cours désorganisateur, «disloqueur».  
Et le deuxième Sep, cette fois-ci post législatives, qui ne pouvait être convoqué pour faire le bilan de la participation aux élections, mais surtout dégager les nouvelles bases pour un recadrage dans le camp du peuple et une sérieuse préparation des locales, d’être adressé pour signifier pitoyablement et honteusement à Wade «Bilaahi, nous sommes partants et partantes à And-Jëf» après de savantes distillations de bruits et rumeurs de mets copieux sur le nombre de ministres que AJ allait avoir, des Dg et autres Pca à pourvoir avec la marée de conseillers, d’embauchés, d’appuyés furtivement apeurés pour ingratitude avérée.  
Et ce fût l’apothéose d’un délire jamais vécu allant du «daraja» auquel le peuple croit et sans lequel, il ne votera pas pour AJ, aux «malades à soigner et aux cadavres de Toucouleurs et Peuls à ramener dans le lointain Fouta» en oubliant consciemment que c’est sans ce «daraja» que And-Jëf a amélioré son score par rapport à la présidentielle lors des récentes législatives tout en étant complètement et totalement hors du gouvernement et des terroirs de Wade, même si certains de ses responsables se sentent totalement en phase avec Wade et l’ont clamé et montré haut et fort, à sa Majesté, depuis et dès l’aube.  
Et la majorité de «crier bas» (dafay yoot) : «Si Wade ne nous appelle pas, nous n’irons pas, et dans tous les cas, il nous faudra former un groupe parlementaire indépendant à l’Assemblée en nous rassemblant avec les autres députés qui ne sont pas de la majorité.» Il est clair qu’il sera difficile pour une personne, un parti qui répondra illico presso au moindre clin d’œil de Wade, de se maintenir dans un groupe parlementaire dont la vocation est de critiquer et de s’opposer en permanence aux politiques libérales qui maintiennent le peuple dans une paupérisation toujours un peu plus rude comme l’annonce si éloquemment les augmentations tous azimuts des denrées de base, des prix du transport et subséquemment de tous les autres services et besoins de base (logement, santé, accès au patrimoine bâti, accès à une alimentation saine, accès à l’éducation, accès à la formation et surtout accès à l’emploi et accroissement de la production nationale et de la productivité du travail). Autant de manquements caractéristiques de la pauvreté que le Président Wade a très bien campés, dans un pays comme le Sénégal sublime mendiant, paradoxe pour une population jeune à majorité écrasante ; laquelle jeunesse ne se démenant que pour travailler : les agressions et autres «gaal people» mouroirs par désastre de l’Atlantique, ne sont que des cris de détresse d’un peuple en désarroi absolu.  
La formation du premier gouvernement de l’après alternance, pour lequel un Sep a été tenu et a dégagé une majorité forcée, est venue clouer au pilori comme supputations mensongères et stratagèmes de petites gens, tous les bruits, toutes les rumeurs, toutes les déclarations sur l’intérêt de Wade et du Pds pour And-Jëf. Ce serait remuer le couteau dans la plaie que de s’y appesantir outre mesure.  
L’important,c’est aussi et surtout, tous les «gros gens» osent maintenant ouvrir les yeux pour entreprendre le sursaut d’orgueil politique et s’atteler à la redéfinition, la reconstruction et l’édification de And-Jëf/Pads quant à sa vision du futur, ses orientations, ses objectifs et ses résultats attendus, ses modes d’organisation et de déploiement politique, pour faire des prochaines élections communales un temps fort de And-Jëf pour l’assaut de 2012 qui doit marquer l’enclenchement de l’alternative tant attendu par l’immense majorité des sénégalaises et Sénégalais, des peuples africains et des peuples du monde pour le terme dans les temps les plus rapprochés des politiques libérales qui ne portent point de salut pour les peuples.  
Si le peuple est convaincu et se lève pour ce faire, Dieu sera avec nous et nous aidera, et nous triompherons, car notre engagement est certain et notre cause noble, bien que tous les repères posent problème et continueront, pour un temps encore, de poser problème. L’autre ne disait-il pas : «Dieu ne change l’Etat d’un peuple tant que ce peuple n’ait décidé de changer lui-même.»  
Mame JAGA et Yatma DIUUF - Militants And-Jëf / Thiaroye Guej  
 
 
Parjurez, parjurez, il en restera toujours quelque choseMaître avait promis un gouvernement composé de 15 membres. A l’arrivée, il signe un décret de nomination d’une équipe de 37 ministres. Sans qu’on ne lui demande rien, il décide de choses qu’il ne respecte pas. Ou si peu. Avec lui, les choses se passent comme cela. Il nous y a habitués. Mais, une cérémonie de prestation de serment d’un gouvernement, c’est de l’inédit. Une des premières mesures de Maître, juste après la formation du nouveau gouvernement, a été de convoquer ses ministres pour qu’ils prêtent serment et lui jurer fidélité, ce qui a amené beaucoup d’observateurs à parler d’une personnalisation accrue du pouvoir, centrée sur l’allégeance au Chef de l’Etat. 
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DOSSIERS  
Abdoulaye Wade 
Un serment est une « attestation en prenant comme témoin Dieu ou ce que l’on considère comme sacré, de la vérité d’une affirmation, de la sincérité d’une promesse ». 
Pour fidélité, le dictionnaire Robert nous indique : « qui ne manque pas à la foi donnée à quelqu’un, aux engagements pris, dont les affections, les sentiments ne changent pas, c’est-à-dire qui ne trahit pas, qui est conforme à la vérité », avec l’idée de constance, de dévouement, d’allégeance, d’attachement. D’entrée de jeu, ce terme, appliqué au domaine des rapports dans un Etat nous promène sur les sables mouvants de la soumission et de l’autoritarisme. 
Ce qui surprend ensuite, c’est le « Je jure de faire un usage respectueux des deniers de l’Etat dont j’aurai la responsabilité et de servir la Nation avec désintérêt… », (souligné pas nous). Pour ce mot, le dictionnaire universel nous enseigne qu’il signifie : « perte de l’intérêt pour quelque chose ». Qu’on ne vienne surtout pas s’épancher, pour dire que le rédacteur/trice du texte du serment pensait à « désintéressement ». Ce qui a stupéfié réellement, c’est cette désinvolture et cette légèreté intellectuelle qui ont conduit tout un gouvernement à jurer sur un texte de cette nature. Serait-ce un lapsus (révélateur ?) qui confirme le style de gestion de Maître et de ceux dont il a « gratifié de sa confiance et a confié des responsabilités au sein du gouvernement » ? Les conjurés peuvent parjurer allégrement, puisque le texte du serment leur reconnaît explicitement le droit de servir la Nation avec désintérêt. 
En mars 2000, Maître a été décrit comme un porteur d’espoirs. Un mandat et une élection présidentielle plus tard, il est évoqué comme l’homme qui a parcouru une palette de dérives. Cette décision de faire prêter serment n’est pas seulement anecdotique, ni folklorique. Loin de là. Elle aggrave très sérieusement les déséquilibres d’un système que Maître qualifiait déjà de dangereux, avant. Après lui, il le serait tout autant. Sinon plus. 
Ainsi donc, les ministres ont été invités à confier leur destin, à un homme seul, aux pouvoirs exorbitants, dont on attend qu’il résolve tous les problèmes, du chômage aux grèves de la faim, de la sauvegarde de la pêche artisanale au curage des égouts, des inondations à la fixation du prix du pain. Un chef, à qui l’on confie son destin, voilà qui rappelle quelques fâcheux souvenirs. On a même vu des ministres tirer si fort leur bras, qu’il nous est venu à l’idée, un certain salut, hitlérien, celui-là. La graine renferme t-elle les fruits vénéneux ? Fâcheuse cérémonie de prestation de serment des ministres qui ont confondu l’avenir de leur carrière avec celui du Sénégal. 
Tous ces actes posés n’ont rien à voir avec la tradition républicaine et démocratique et bien peu avec la lettre et l’esprit d’une Constitution pourtant très soucieuse de la fonction présidentielle où l’on chercherait en vain une quelconque référence au destin. Il ne nous reste plus qu’à contempler le soir, à la télébidon nationale la belle image du président, la tête bourrée des « grands problèmes du pays », qu’il traitera seul, et trois jours plus tard, avant annoncer la solution aux Sénégalais, incapables majeurs. Chacun sait pourtant que, dans un passé encore récent, dans notre pays, les plus grandes décisions politiques ont été collégiales, et ont été l’aboutissement d’une démarche, longue et complexe, reposant sur des compétences diversifiées et spécialisées qu’aucune personne ne peut maîtriser seule, mettant en rapport des intérêts contradictoires pour aboutir à un compromis négocié collectivement. 
Le second mandat de Maître sera donc une présidence personnalisée à l’extrême. Une personnalisation qui ne s’embarrassera ni d’idéologies, ni d’écoles de pensée. Sauf la sienne, bien entendu. Un pouvoir césarien bâti pour « construire » et qui se veut « éclairé ». Le Sénégal se trouve du jour au lendemain dans la même catégorie que l’empire de Bokassa 1er de Berengo, sacré empereur, avec l’onction de la France giscardienne. Wade 1er, comme hier, Bokassa-de-Berengo ou Mobutu-de-Gbadolite, vassal de Baudoin, Roi des Belges, s’est fait sacrer devant un parterre de gentilshommes et des gentes dames, représentant les têtes couronnées et les Chefs d’Etats de la communauté des bailleurs de fonds. 
Ce serment n’est pas qu’un simple règlement disciplinaire individuel ou de groupe. Ceux qui ont juré se sont dressés eux-mêmes, le carcan de leur liberté de décision, garante théorique de la bonne exécution de leur raison d’être. Alors, quoi de plus rassurant dans les périodes difficiles que de feindre de s’en remettre à un protecteur, pourvu qu’il ait l’âge d’être grand-père, veuille bien faire le don de sa personne au Sénégal pour le redresser, après que son prédécesseur, suivant une antique coutume locale, se sera acharné à la jeter à terre, et lui rendre enfin cette grandeur que le monde entier nous envie ? Personnalisation spectaculaire. 
Pourquoi ce besoin d’allégeance exigé par un homme, qui n’est pas en fin de carrière politique (c’est lui-même qui le dit), mais que l’on soupçonne de porter, des principes et des engagements présentés comme des pratiques monarchico-despotiques. Il ne s’agit pas de mettre KO une opposition déjà dans les cordes, mais bien d’organiser la personnalisation du pouvoir pour les années à venir. L’allégeance à son pouvoir, incarnation à ses yeux de la volonté populaire, est pour lui, le seul acte légitime de ses ministres. Cette allégeance est à la fois collective et individuelle. Et malgré ses prérogatives constitutionnelles, la vocation principale du Premier ministre, placé le jour de la « prestation serment » dans le même rang d’oignons que ses ministres, ne sera pas de gouverner mais bien d’appliquer les principes définis par Maître. Le déséquilibre des pouvoirs provoqué par l’hypertrophie présidentielle ne s’exerce pas seulement au détriment d’un premier ministre chambellan mais aussi sur un gouvernement expéditeur des affaires courantes, qui peuvent être, selon les circonstances, faire-valoir ou fusibles des frasques wadiennes. Par ailleurs, le simple fait de jurer en chœur, devant Maître n’a pas caché la formidable illustration d’une mécanique concurrentielle qui aiguisera les appétits, et provoquera sans doute et dans pas longtemps, les premières aigreurs d’estomacs. La course étant longue, la voie étroite, les concurrents nombreux et les places rares, tous les coups seront permis. Malgré le serment ou plutôt à cause de lui, de sordides trahisons et des haines inexpiables entre « amis de toujours », doublés de disciples pressés tentant de poignarder leurs homologues, feront l’objet d’un feuilleton modernisé des « Rois maudits ». En effet, la loi du silence qu’ils ont juré de ne pas enfreindre peut être le lit de toutes les crasses. Car des facteurs tels l’humeur, les préjugés, la cote d’amour, la sale gueule ou la délation qui peut découler d’une société de l’omertà, peuvent influencer et pré-déterminer une condamnation. Pour se faire absoudre, devront-ils alors réciter l’acte de contrition : « Mon Maître, j’ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que parler vous déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce de ne plus vous offenser et de faire pénitence ». 
Tout a déjà été dit ou presque sur Maître qui intrigue ou inquiète, sur son « charisme » et sa (ses) volonté(s). Mais depuis qu’il est devenu président de la République, la centralisation des pouvoirs et la flagornerie de la galaxie entraînent inévitablement l’aveuglement. Un aveuglement sur la puissance, source de démesure comme le soulignait André Suarès dans « Vues sur l’Europe » en 1939 : « Œdipe s’arrachant les yeux pour échapper à la vue de son infortune est mille fois moins aveugle que (...) (le) despote qui exulte de son propre aveuglement. Quand il est venu là, le monstre d’orgueil est atteint de la maladie inexpiable que les grecs appellent "l’Hybris" : c’est l’excès qui se complaît en lui-même, [...] L’homme atteint d’hybris se fait une règle de n’en avoir plus aucune. (...) Et il se rue toujours plus avant sur la voie de la démesure. ». A défaut de lui suggérer de revenir à une conception plus équilibrée des pouvoirs, il est un conseil à formuler à notre nouveau César, à l’aube de cette présidence singulière : c’est de réunir auprès de lui des hommes libres, capables d’infléchir la pente irréversible de la démesure que l’Histoire a trop souvent savonnée pour les souverains ambitieux et pour le plus grand malheur de leur peuple. 
Le Gouvernement Aguibou Soumare : 
Au crépuscule de sa toute-puissance, Wade prend enfin tout le pouvoir. 
Par DAME BABOU | SUD QUOTIDIEN | lundi 25 juin 2007 | 
 
Wolof day waxne, amna nit ñoo xamne bunu amee danuy ñaanal ñileen xamoon banuy ñakk, nu faatu. (Ils y a des gens qui, une fois riches, souhaitent la mort à tous ceux qui ont été témoins de leur vie de pauvre.) 
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Abdoulaye Wade 
GOUVERNEMENT WADE II 
Depuis sa prise du pouvoir, Abdoulaye Wade s’est méthodiquement employé à écarter tous ceux qui peuvent prétendre avoir contribué, d’une façon ou d’ une autre à son accession au pouvoir. En arrivant à nommer un gouvernement composé d’experts sans prétention ou poids politique et de politiciens qui sont soit des revenants du Pds, des naufragés politiques sauvés par le Président ou des anonymes « anoblis » par lui, il est maintenant à la fois, « la seule constante » et le seul maître à bord. Voyons d’abord qui sont ces experts et quel sera leur rôle dans cet exercice absolu du pouvoir que Wade entend conduire. 
Il y a une différence entre un expert et un chercheur. Le travail du chercheur est d’aider à éclairer une décision à prendre. Alors qu’à l’expert, on demande de fournir des arguments techniques sur des décisions prises en dehors de sa participation. 
L’auteur d’un livre dont le titre est la confession d’un tueur à gage économique (confession of an economic hit man) explique que quand un expert des puissances économiques des pays du Nord est envoyé dans un pays du tiers monde sa lettre de mission n’est autre chose que ce qui doit être la conclusion des « découvertes ». 
Quand les bailleurs de fonds ont commencé à manifester des inquiétudes par rapport à la situation des finances publiques du Sénégal, le Président Wade utilise la technique du judoka qui consiste à utiliser le poids de son vis-à-vis pour le terrasser. Les fonctionnaires des institutions de Breton Wood, qui eux-mêmes ne sont souvent intéressés que par la justification de leurs salaires, veulent que les dépenses publiques au Sénégal soient, à partir de maintenant, conformes aux règles de leurs institutions, comme ils l’avaient exigé de Senghor et Diouf en 1979, Wade leur dit, OK, je vous donne trois inspecteurs du Trésor pour les tranquilliser. 
Mais le Président sait que ces mêmes inspecteurs, Aguibou Soumaré, Abdoulaye Diop et Ibrahima Sarr étaient là quand on avait décidé de contourner les règles et procédures du Trésor publique par le biais des agences autonomes pour vider les caisses de l’Etat, en vue de financer les projets de constructions à connotation fortement politiques pour assurer une réélection qui apparaissait plus qu’hypothétique. 
Si au départ, Abdoulaye Diop une forte tête et Aguibou Soumaré fonctionnaire rigoureux ont, au lieu de résister, cherché à se protéger en prenant leurs distances, cette fois ci, le patron leur assigne le rôle de fournisseurs d’arguments techniques aux décisions politiques pour apaiser les bailleurs. 
Le nouveau Premier ministre a déjà donné des gages par sa déclaration à la sortie de son audience avec le chef de l’Etat au cours de laquelle il lui a été proposé d’occuper ce poste. La réponse de Soumaré était qu’il n’avait pas besoin de réfléchir pour accepter ce poste, parce qu’il est un fonctionnaire qui a le devoir d’accepter toute affection de la part du chef. Il aura non seulement exécuté les ordres qui seront donnés, mais il en aura l’expertise pour leur donner une conformité technique avec les règles requises. Mais le plus important est qu’il ne demandera pas pourquoi de telles décisions sont prises. 
Comparez cette réaction à celle de tous ces hommes et femmes politiques qui crient sur tous les toits qu’ils ne respirent que par les ordres donnés par leur cher leader Wade. Les leaders des trois piliers des soutiens politiques du chef de l’Etats se sont rebellés contre ce dernier. Awa Diop et Aminata Tall, patronnes des femmes au service de Wade ont décliné les offres de leur secrétaire général. Aliou Sow à la tête de la jeunesse de son parti lui dit « je n’accepte pas d’être dégradé. Iba Der Thiam le coordonnateur des souteneurs de la Cap 21, décline la voie à l’étouffement de sa voix de parlementaire qui lui a été proposée. 
Le fonctionnaire ne se préoccupe pas de ce que fait son patron politique, alors que le militant politique se positionne en fonction de sa carrière dans son champ d’action. Malgré la toute puissance (éphémère) de Wade les politiques savent déjà que leur carrière ne dépend plus de celle de Wade (à moins que ce soit Wade-fils). Alors que les fonctionnaires (experts) eux vont exécuter sans état d’âme les ordres quel que soit celui qui les donne. Le Président a enfin l’équipe de simples exécutants qu’il a toujours voulue. Il l’a cherchée dans son propre parti depuis sa création, sans succès. Résultats : tous les numéros deux du Pds, de même que les cadres et autres fortes personnalités ont fini par [s’]étouffer dans l’entourage de Wade. Les uns ont boudé, les autres se sont rebellés et ont été liquidés par le créateur du Parti travailliste, devenu libéral à la demande de Senghor. 
Avec ce gouvernement Soumaré, l’occupant du palais de l’Avenue Roume réalise son rêve de n’être entouré que d’hommes et de femmes qui ne cherchent qu’à exécuter les tâches qui leur sont assignées. Et cela vient avec un bonus pour le Président, pour avoir essentiellement mis sur orbite des techniciens qualifiés mais sans ambitions politiques. 
Quelques exemples : Abdoualaye Diop est déjà reconnu par les bailleurs. Ce qui l’a certainement empêché de devenir Premier ministre à la place de son ami et ancien subordonné est que son allégeance est partagée entre Wade et son guide religieux, Serigne Cheikh Ahmed Tidiane SY. 
Il était difficile de vouloir installer un nouveau gouvernement qui est une équipe de choc composée d’experts tout en maintenant Farba Senghor à la tête du département de l’agriculture ou il présidé à la chute spectaculaire de la contribution du secteur à la production intérieure brute du pays. Solution : on déniche Amath Sall, cadre à la compétence avérée mais surtout déjà détectée par les partenaires à travers ses présentations techniques à l’Apix. Aida Mbodj, donnait des arguments à ceux qui disaient que le gouvernement Wade est, par certains aspects, trop politicien et surtout folklorique. On nous sert Awa Ndiaye, ex épouse de l’ancien ministre d’Abdou Diouf, M. Tidiane Sylla, à sa place. Une coquette, professeur de lettres à l’Université et dont les anciens élèves au lycée se souviennent des hauts talons et du raffinement occidentalisé. 
Le reste de la troupe, à part ceux maintenus pour bons et loyaux services et surtout à cause de l’absence de menace de leur part sur un éventuel successeur désigné est composé de techniciens à l’expertise avérée mais sans ambitions politiques (pour le moment) pouvant devenir un obstacle à une quelconque « Génération ». En tout état de cause, il faut reconnaître que Wade a, encore une fois, transformé une situation délicate en une « win-win situation » à son profit. 
Alors que les autres hommes politiques tels que Macky Sall, Pape Diop, Abdou Fall, Aminata Tall, Modou Diagne Fada etc, comme Idrissa Seck l’avait compris bien avant eux, devront se résoudre à dire que leur avenir n’est plus lié à leurs relations avec Abdoulaye Wade. Le reste ne sera qu’une question de négociation de virages délicats. 
Cependant, le seul hic chez le Pape du Sopi est que toutes ces combinaisons n’ont qu’un seul objectif : préparer la succession politique. Malheureusement il se trouve que, comme tout ce qui est politique, elle ne pourra pas se gérer avec des non politiques. Hélas, pour Wade il apparaît que tous les politiques autour de lui ne semblent plus avoir les mêmes intérêts à moyen et long termes que lui ou son fils. Tout ce beau monde ne se préoccupe plus que de développer un « survival kit », un paquet de techniques de survie politique. 
COMMENTAIRE DU JOUR 
Festival des absurdités 
Par Felix NZALE | SUD QUOTIDIEN 
Les ministres se sont pliés hier, jeudi 21 juin, à l’injonction du président Abdoulaye Wade de prêter serment. Sous le regard sévère de Me, devant des « témoins internationaux », ces ministres ont juré qu’ils ne seraient pas les mouchards qui soulèveraient les couvercles des poubelles de la République. Du sérieux ? Plutôt un festival des absurdités, une foire aux dupes, un grand barnum du bluff. Un ministre qui prête serment devant le président ! Encore une de ces idées désordonnées et disparates d’un chef d’Etat qui fonctionne au feeling et pour qui la responsabilité semble être une abstraction. En vérité, cette valeur a toujours été problématique sous nos cieux ; elle a davantage été dé-anoblie sous le régime libéral. 
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DOSSIERS  
GOUVERNEMENT WADE II 
Sitôt qu’elles se sont installées, nos néo-élites politiques se sont prioritairement employées à organiser leur irresponsabilité et à gommer les conséquences pour eux de leurs actes. Notre président de la République peut gouverner le Sénégal sans résultat probant ; il peut organiser des élections contestées, changer de politique, faire exactement l’inverse de ce qu’il préconisait à l’instant, qu’importe. La banlieue se noie dans les eaux hivernales à cause des politiques laxistes ? Personne n’est responsable. Le Premier ministre, un responsable abstrait, exécute au doigt et à l’œil les idées lumineuses du président avant d’être remercié les jours qui suivent. Sa politique est un échec total ? Il peut se reconvertir à l’Assemblée nationale. Ou au Sénat. Le Sénat ?… Même en France, notre pays de référence par excellence, ce rouage de la politique est pointé comme un anachronisme dont on envisage la suppression. Le marché souterrain se développe et exclut complètement du fonctionnement républicain des pans entiers de la société ? Le chef de l’Etat n’est pas prêt à faire son chemin de Damas. Au contraire… 
Après la publication de la liste des ministres du énième remaniement depuis mars 2000, le sentiment général est que la rupture va ressembler à une belle continuité dans l’absurde. Oui, la prestation de serment hier des ministres de la République est une entreprise populiste. Et puis que vaut le serment de dirigeants qui vivent avec la conscience de la toute puissance et de l’impunité ? Wade lui-même n’a-t-il pas prêté serment devant la Nation et juré de respecter et de faire respecter la Loi Fondamentale et les institutions ? N’a-t-il pas cependant tendance à se comporter en monarque divin ? 
Il est toutefois facile, réducteur et tendancieux de jeter la pierre aux seuls responsables politiques qui, ne l’oublions pas, ne sont pas des êtres désincarnés. Ils sont à l’image de leur peuple et développent des actions et comportements contradictoires avec la « complicité » de ce peuple-là. Un drame comme celui du bateau « Le Joola » aurait, par exemple, été l’occasion de se débarrasser d’un gouvernement laxiste. Car pour moins que cela, dans des pays qui se respectent, des régimes ont été renversés. Nous sommes, nous Sénégalais, un peuple incroyablement passif, plutôt enclin aux rassemblements « festifs » et davantage inaptes à défendre nos droits et nos libertés. Or, il y a urgence à ramener à la raison des responsables qu’un serment ne saurait tirer de l’irresponsabilité. Il y a impératif à ne pas céder à la violence institutionnalisée et à se dresser contre les abus et pour la suppression de tous les petits arrangements entre amis liés à la position de pouvoir. Il y a urgence à refuser l’attitude victimaire, la position de complainte perpétuelle et les propos de circonstance. 
Cela dit, la responsabilité des médias est énorme qui doivent, contre les dérives, assumer pleinement leur rôle et ne pas, comme c’est hélas le cas pour certains, détourner leur regard, faire dans le dénigrement et l’amalgame entre critique citoyenne et critique partisane. 
Un technocrate à la tête d’un Gouvernement de transition 
Par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN | vendredi 22 juin 2007 | 
A l’étonnement général, Le président de la République, Me Abdoulaye Wade a nommé mardi 19 juin dernier, Cheikh Hadjibou Soumaré au poste de Premier ministre du Sénégal, le cinquième en sept ans de magistère renouvelé pour cinq ans encore, en remplacement de Macky Sall .Tout a semblé aller vite. La nomination du natif de Thiès, ministre délégué chargé du budget dans l’équipe sortante, n’avait été prévue par aucun analyste. Tant les spéculations sur la « femme » idéale introuvable, promesse présidentielle maintes fois réitérées, avaient fini de fixer des œillères aux esprits les plus avertis. 
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DOSSIERS  
GOUVERNEMENT WADE II 
Depuis plusieurs semaines en effet, la presse sénégalaise a vécu au rythme de la nomination d’un nouveau Premier ministre et de la formation d’un nouveau gouvernement. Elle a rivalisé d’ardeur et a fait ainsi ses pronostics en se fondant sur des sources "proches du palais" ou sur des confidences des ténors du Parti démocratique Sénégalais (Pds), alors que le président lui-même gardait le silence ou à tout le moins s’abstenait d’en dire plus. A l’arrivée, Maître, tel un prestidigitateur sort de son chapeau, son grand argentier en second. Une surprise ? 
Certainement, pour tous les Sénégalais, observateurs ou non qui s’attendaient à voir une femme à la tête du gouvernement au point que « Sud Quotidien » s’interrogeait la veille de savoir s’il ne s’agissait plutôt de se trouver un Premier ministre « immédiatement efficace » et consommable, quitte à sacrifier la question-genre si chère au président de la République que de chercher coûte que coûte femme Première ministre. Nous ne croyons pas si bien dire. Au regard des interpellations, urgences sociales, des déséquilibres économiques qui bayent et des malentendus qui assombrissent le ciel politique où la majorité libérale fait face à l’opposition dite significative, chacune derrière ses barricades. S’y ajoute la position « expectative », voire agacée des partenaires au développement qui regardaient de loin la situation se dégrader, de guerre lasse, de nous demander de revenir à l’orthodoxie. L’argent se faisant rare, les projets s’essoufflant, le marché des produits de denrées de première nécessité s’affolant, l’énergie s’y mettant en se déglinguant, l’électorat boudant les législatives, le parti de la majorité miné par la querelle de succession, il revenait au chef de l’Etat « encerclé » de se trouver trou d’aération. 
La nomination de Cheikh Hadjibou Soumaré est à apprécier certainement à cette aune. Les pays et institutions « amis », le peuple, le Pds et l’opposition réclamaient chacun un signal de la part du chef de l’Etat. Des deux fonctionnaires de l’Economie et des finances qui ont sauvé jusqu’ici les meubles, il a choisi le « moins récalcitrant » et le moins marqué politiquement par les chantiers de Thiès 2004, même s’il était le plus intéressé administrativement, penseront certainement d’aucuns ; entendu que les deux hommes ont fait preuve de la même compétence, de la même loyauté depuis 2000. S’y ajoute le fait que si Dakar vaut bien une messe, Thiès la rebelle vaut bien une prière. Le chef du Pds et du pays ne peut divorcer avec un des bastions les plus surs de sa formation, Thiès. Et même si, le fils de Thiès qu’il a promu est considéré comme un simple technocrate, sans attache politique, discret, fait de lui un homme sans "ambition présidentielle", un des critères « nécessaires » pour être Pm chez Wade, il n’en demeure pas moins que Thiès ne manquera pas d’en ressentir fierté. Il reste à savoir s’il suffira simplement d’être un « efficace » et effacé technocrate pour dénouer une situation inextricable et répondre comme il l’a laissé entendre à la demande sociale pressante ? Interrogation qui amène certains observateurs à penser que le nouveau gouvernement n’est que transitoire. 
D’autant plus que malgré sa taille relativement réduite cette fois, (37 ministres, moins donc que la presque cinquantaine de ministres du gouvernement sortant), l’attelage nouveau semble atteint d’une tare congénitale. Il ne paraît pas en effet, épouser les contours nationaux ou plutôt en souligne les disparités, suscitant un déséquilibre que les populations n’ont pas manqué à désigner du doigt et à dénoncer. Neuf ministres rien que pour le simple département-commune de Saint-Louis, département qui avait déjà suscité la polémique avec l’opposition qui a finalement boycotté les élections, avec une dotation de sièges de députés, une allocation qui était considérée comme une hérésie pour beaucoup. Pendant ce temps, Dagana, la voisine où le ministre le « plus technique » et un des plus discrets du gouvernement sortant et actuel, Omar Sarr pour ne pas le nommer, le maire de la ville, électoralement le double de Saint-Louis, peine à voir ses cadres émerger. Et devra se contenter du seul ministre. 
Certes la théorie de la distribution géographique ne devrait présider à la formation d’un gouvernement où la compétence est le critère de droit, mais l’équilibre national commande de prendre en charge « justement » les potentialités régionales. Le Baol, Tambacounda, Podor ont rouspété à juste raison,de se voir quasi absents dans le gouvernement de Hadjibou Soumaré. Que dire de l’absence de Bambeye où les deux ministres,-pour contrer le maire,- sont simplement effacés des tablettes ? Les avait-on nommés pour contrer seulement Pape Diouf de Rewmi ? Curieux procédé ! L’allié d’abord et militant ensuite, Iba Der Thiam fait-il également les frais de cette logique ? Aucun ancien membre de la Cdp/Garab gui, son ancienne formation qui s’est dissoute dans le Pds n’a été appelé. Lui-même a dû se contenter d’un poste de 1er vice-président à l’Assemblée nationale. Selon des sources généralement bien informées, le Pr. Iba Der Thiam aurait décliné l’offre d’un poste de ministre d’Etat auprès du président de la République, voir même celui de vice-président que celui-ci, las peut-être d’être partout, envisageait d’introduire dans l’architecture institutionnelle. Aminata Tall, l’égérie du Pds quant à elle, s’est contentée, dit-on du Conseil économique et social, qui va prendre le relais du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes) actuellement présidé par Me Mbaye Jacques Diop. De sources généralement bien informées, elle a accepté la proposition. N’empêche, les « compagnons » de Iba Der Thiam râlent ferme et laissent entendre qu’ils ont été mal payés en retour. Une rouspétance que l’on note également au Pds qui lui, aussi, a été puni. Plusieurs de ses ténors ont été soit, « planqués » à l’Assemblée nationale, soit renvoyés à leurs occupations premières. Le cas du ministre du Plan et de la coopération internationale, responsable aux Parcelles Assainies, administrateur adjoint du parti et chargé des relations internationales du Pds, Lamine Ba est certainement le plus frappant dans ce cadre. Fait-il les frais de la « génération du concret » qui cherche à bousculer tout sur son passage comme les autres ? Une prise du pouvoir à l’interne qui ne dit pas son nom ? D’aucuns le pensent. 
Sur un autre registre, la nouvelle Assemblée nationale installée, le Sénat à dominante bleue s’apprêtant à l’être sous peu, que reste-t-il à l’opposition dite significative comme terrain d’expression ? La rue, répondent plusieurs observateurs. Celle-ci n’a même pas attendu les commentateurs à ce propos, car elle entend maintenir la pression et décrète que la rue est devenue son « Empire ». Dès le week-end prochain, elle avance qu’elle battra le macadam. Alors, Wade peut-il, dans un tel contexte, faire l’économie d’un dialogue politique s’il veut terminer ses chantiers ? Qu’elle cadre d’expression à son opposition qui a fait montre de sa capacité à mobiliser et à le gêner aux entournures ? Tout cela incite à croire que le gouvernement actuel n’est que transitoire. 
COMMENTAIRE  
Le Président n’a pas écarté Karim Wade 
Par DAME BABOU | SUD QUOTIDIEN  
uand au milieu du mois de janvier de cette année, nous écrivions que Abdoulaye Wade allait, après les élections générales du mois de février, éliminer Macky Sall, Abdou Fall, Pape Diop, Aminata Tall, Modou Diagne Fada et tous ceux qui étaient susceptibles de constituer un obstacle à l’ascension de Karim Wade à la présidence la République, presque tout le monde pensait que c’était de la fiction politique. 
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DOSSIERS  
KARIM WADE 
Ce scepticisme était basé sur la logique. Pour ne pas répéter une expression tirée des écrits de Karl Marx, je dirais que la logique ne correspond jamais au réel, car elle s’appuie sur le déjà vécu. Alors que le réel n’est jamais identique au déjà vécu. 
La réaction quasi unanime de la période pré-électorale qui voulait que Abdoulaye Wade ne puisse pas, un seul instant, penser à placer son fils à la tête du pays, était motivée par le fait que tout le monde pensait à cette éventualité sous la forme d’une probable répétition du mécanisme de l’article 35 de la Constitution qui a permis à Abdou Diouf de remplacer Senghor sans passer par la vérité des urnes. 
Et pourtant une lecture relativement attentive de notre argumentaire aurait fait voir que Wade, le père ne pouvait, un seul instant penser qu’il pourrait utiliser un mécanisme (manipulation) constitutionnel pour installer son fils. L’affirmation selon laquelle le Président préparait son fils à sa succession s’appuyait sur le fait que tout était préparé pour que Wade Junior se mette dans une position de contrôle de l’appareil du Pds qui lui permettrait, le moment venu, d’être le candidat de ce parti, avec le soutien actif de son père, pendant que ce dernier a encore les capacités physiques de mener une campagne électorale. Et tant que ce monstre politique qu’est Abdoulaye disposera de ses moyens physiques et intellectuels, aucun des politiciens sur le terrain ne pourra lui faire face avec succès. Ce n’est pas moi qui le dis. Il y a trois ans, un ancien chef d’Etat africain qui disait à un de ses anciens ministres, que Abdoulaye Wade éliminerait, un à un, tous les politiciens qui lui feront face. 
Revenant à ce communiqué signé du porte-parole de la Présidence, il faudra noter qu’il manquait un des quatre mots qualificatifs du concept dauphin que les amis de Karim Wade cherchaient à suggérer à la presse immédiatement après l’élection présidentielle du 25 février : Constitutionnel, Biologique, Politique et Naturel. 
Beaucoup de ceux qui pensent que Wade-père préparait Wade-fils à la succession estiment que le scénario qui était prévu, mais perturbé par le taux de participation faible aux législatives et la situation difficile des finances publiques en ce moment, était d’aider Karim Wade à créer une force de frappe politique, lui permettant de prendre le contrôle du Pds, comme piédestal pour se présenter à une éventuelle élection présidentielle anticipée. Avec comme premier soutien de campagne son père, l’aigle politique Abdoulaye Wade. 
Si on lit bien le communiqué signé du porte-parole de la Présidence, on se rend compte que Abdoulaye Wade a voulu faire comprendre que c’est lui en personne qui parle directement aux Sénégalais. Sinon pourquoi le ministre porte-parole aurait-il eu besoin de déclarer « Le Chef de l’Etat me fait aussi préciser qu’il profite de l’occasion pour dire qu’il n’a pas de dauphin et ne compte pas en avoir. Le moment venu, des élections ouvertes, libres et démocratiques permettront au peuple sénégalais de choisir son successeur » ? 
Cela ne saurait suffire pour apaiser les suspicieux. Bien évidemment, Abdoulaye Wade vient de rassurer qu’il n’a aucune intention d’utiliser un mécanisme (ou manipulation) constitutionnel(le) pour nous imposer un dauphin. Par contre, il ne nous a pas dit que le moment venu, il ne mettrait pas tout son poids et les moyens de l’Etat, comme c’est déjà le cas, au service de son fils « dans le cadre d’ élections ouvertes, libres et démocratiques permettront au peuple sénégalais de choisir son successeur ». Tous comptes faits, le communiqué sur le dauphin aura l’effet de freiner les ardeurs de ceux qui, au Palais, ont choisi comme fonds commerce, leur proximité avec « le futur » président Karim Wade. Pas de l’Anoci, mais plutôt de la République. Il pourrait également avoir l’effet d’endormir ceux qui commencent à se dresser vigoureusement à une ascension politique du jeune Wade. 
Pourtant il y a deux manières, toutes très saines et simples, pour régler la question : Wade Junior peut dire comme Macky Sall et Idrissa Seck l’ont déjà fait, qu’il veut être le 4ème président du Sénégal, c’est son droit, ou lui-même (Karim Wade et pas par intermédiaire) nous dira que son seul objectif est d’accompagner son père dans sa mission réaliser le bonheur des Sénégalais. Pas sa succession. 
Au beau milieu d’un quartier chic de Paris, l’Elysée bénéficie d’un parc de deux hectares, dans lequel se déroule notamment, chaque 14 juillet, la fameuse "garden party", réception donnée en l’honneur de la Fête nationale de la République française. 
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DOSSIERS  
Abdoulaye Wade 
CHRONIQUE DE L’IMPROVISTE 
Le pouvoir en Wadésie 
Par Henriette Niang-Kandé | SUD QUOTIDIEN | mercredi 20 juin 2007 
Au beau milieu d’un quartier chic de Paris, l’Elysée bénéficie d’un parc de deux hectares, dans lequel se déroule notamment, chaque 14 juillet, la fameuse "garden party", réception donnée en l’honneur de la Fête nationale de la République française. 
C’est donc dans cet immense jardin, que Maître, sûrement ébloui par la beauté des lieux, entre une rivière (La Serpentine), des bosquets, des statues, des îlots, des massifs floraux, complètement détaché de la réalité, comme un essuie-glace, a effacé les décomptes de voix sanctionnés par l’imprimatur du Conseil Constitutionnel, seule autorité en matière de validations de scores électoraux, pour « gratifier » l’opposition d’un score de 1,1 ou 1,2%. Après s’être arraché les cheveux (je ne trouve pas d’autre expression), parce que l’opposition, disait-il portait les problèmes internes du Sénégal à l’étranger, c’est Maître lui-même, dans les jardins de l’Elysée, qui en débat, avec de prompts réflexes accompagnés d’une moue dédaigneuse et que n’ont entamés ni le grand âge venu, ni les législatives « gagnées » avec 64% d’abstention. Mais nous commençons par y être habitués. Chaque fois qu’il se retrouve parmi les "grands" et les "puissants" de ce monde (il revenait de la réunion du G8), et après avoir posé pour l’éternité avec les (vrais) décideurs, le président sénégalais (des Sénégalais) perd, par moment le sens des réalités. 
Le choc de la non-participation de 64% des électeurs inscrits sur le fichier, a dû être vertigineux et fait perdre à Maître, de sa superbe. A force de croire que nous sommes encore en mars 2000, Maître, président de la République du Sénégal, Secrétaire général du Pds a fini par prendre le melon. Lorsque la totalité des institutions, ajoutez-y la télévision nationale se mettent en alignement avec sa seule volonté, à son service et celui de sa famille, de ses amis et des siens, alors, la caste, éblouie par les mille reflets complaisants des écrans cathodiques, danse la farandole épanouie de l’ivresse du pouvoir. 
Pour nous expliquer le fort taux de non-participation aux législatives, les trente-six raisons d’Arlequin ont été évoquées. « C’était le jour de la Pentecôte (pour les militaires et para-militaires). Or vous savez que les Sénégalais ont un sens élevé de la religion. Les militaires ont été envoyés en mission à Poponguine » (Mbaye Ndiaye, chargé des élections au Pds). « Les femmes sont allées au marché et après avoir fait la cuisine, elles viendront voter » (Pape Diop- Maire de Dakar). Comme si le 25 février, les marchés étaient fermés ! La bêtise, quand elle est dite par des « responsables », c’est là qu’elle brille ! Mais au Sénégal, le ridicule ne tue pas. Sinon, ils tomberaient comme des mouches 
La présidentielle est dépassée depuis bientôt quatre mois et nous sortons des législatives, et Maître continue d’animer les deux campagnes. Preuve s’il en est, est cette grande affiche de campagne électorale (pour ne pas être « brouillée », elle est gardée le soir par deux policiers,) ayant pour cimaise le mur de la gare ferroviaire de Dakar. Même Dupond et Demba semblent presser le pas, se demandant sûrement pourquoi ils sont dévisagés de cette façon depuis quelques mois. Ruades pour ses concurrents à la présidentielle et boycotteurs des législatives. Roucoulades pour les 13 partis (d’opposition) qui ont compéti aux législatives, et siégeront avec le sien à l’Assemblée nationale. En fait, il a perdu de sa superbe, si superbe il y avait, depuis le 25 février. Il a beau essayer de se la jouer grand seigneur, grand horloger de la scène politique et du monde, il vient seulement de se rendre compte qu’[il] a « perdu trop de temps avec le Nepad ». Temps perdu ou simplement parce qu’il n’en est pas la « vedette » ? En Espagne la semaine dernière, il a demandé « plus d’investissements » pour endiguer le flot continuel des jeunes qui s’embarquent dans les pirogues, malgré le dispositif Frontex. Le plan Reva ne devait-il pas calmer leurs angoisses qui minent cette jeunesse au pied du mur de l’avenir ? 
Lui, président attrape-tout, qui préside, insuffle, explique, inspire. Toujours en première ligne. Il gouverne. Certainement. Il a tellement gouverné que le conte de fée s’est mué en compte de faits. Tout est déglingué. De haut en bas. Un colonel de la Grande Muette discourt et se fait porte-parole de Idrissa Seck, avec, précise t-on, l’autorisation de ce dernier. Et nous qui croyions naïvement, qu’un officier, de surcroît en activité à la Présidence de la République était soumis à une stricte obligation non pas de réserve, mais de silence et devait se tenir hors de la sphère de la politique ! S’il pouvait lui arriver de rompre ce silence, cela ne pourrait être qu’avec l’autorisation expresse de sa hiérarchie, par laquelle, même le président de la République est tenu de passer. Et voilà qu’on apprend qu’il tenait son autorisation de parler de politique politicienne d’un chef de parti proscrit et en rupture de ban. Quel pays ! Confusion des rôles, mélange des genres. Il est vrai, rien n’étonne plus dans la galaxie Wade. 
Au temps de sa très longue carrière pamphlétaire, Maître flagella les abus et violations de toutes sortes, ouverts ou sournois, qu’il imputait à la République de Senghor puis à celle de Diouf. Il leur reprocha sans discontinuer, des abus de pouvoir permis par une Constitution trop souvent tournée ou remodelée au gré des circonstances. Venu au pouvoir, sa lecture des institutions, dès mars 2000, et l’idée même qu’il se fait de sa fonction ont laissé très peu de place à une logique républicaine. En République, par exemple, on ne se choisit pas un successeur. D’abord, à l’évidence, parce que le suffrage universel est le seul arbitre qui légitime un Chef d’Etat. Ensuite parce qu’un président n’a jamais eu le goût d’envisager sa fin politique. Au mieux, il s’y résigne, comme on abdique. 
Mais en Wadésie, on n’abdique pas. On lance un ballon de sonde et on observe. Et on fait des promesses. « Le président fait dire qu’il n’a pas de dauphin et ne compte pas en avoir. Le moment venu, des élections ouvertes, libres et démocratiques permettront au peuple sénégalais de choisir son successeur ». Maître ne nous a-t-il pas habitués à clignoter à droite et tourner à gauche en remontant allègrement tous les sens interdits ? 
Promesses répétées par des précieux ridicules. C’est un luxe dans ce pays que de plus en plus de Sénégalais ne peuvent se payer. Ils souffrent. Ils sont mal-logés ou pas logés. Ils chôment. Ils mangent mal. Ils sont mal soignés et peuvent mourir, la bouche ouverte avec leur ordonnance en guise de bavoir. Leurs enfants n’hériteront que de leur seule fragilité. Encore un tour. Jamais leur tour. D’ici qu’on nous mette une liste paritaire familiale, pour appliquer la politique « genre », si chère à Maître, après Karim « W », Sindjéli ne pourrait-elle pas incarner « la génération dauphine concrète » ? 
WALFADJRI : 
Après les épisodes Tissa MBENGUE et Aminata DIALLO, WADE se trompe de directeur de cabinet :A quoi servent les enquêtes de moralité sous l'alternance ? 
Babacar Gaye n'aura été qu'un éphémère directeur de cabinet technique du chef l'Etat. Celui qui devait hériter du poste de Souleymane Ndéné Ndiaye, n'avait pas le profil de l'emploi. Il a été finalement rétrogradé au poste de directeur politique. De quoi se poser la question : A quoi servent les enquêtes de moralité sous l'ère de l'alternance ? 
 
L'information qui circulait depuis la mise en place du nouveau gouvernement, vient d'être confirmée: Le directeur de cabinet technique du président de la République, Babacar Gaye, a été rétrogradé. Il occupe désormais le poste de directeur de cabinet politique à la place de son ‘frère’ Abdoulaye Faye, par ailleurs administrateur du Pds. Babacar Gaye a été recalé parce qu'il n'a pas le profil de l'emploi. En effet, la fonction de directeur de cabinet technique du chef de l’Etat n'est pas à la portée du premier venu. Elle est régie par décret. Seuls les fonctionnaires de la hiérarchie A (Bac +4) ou les énarques peuvent prétendre au poste. Un critère que l'éphémère directeur de cabinet technique ne remplit pas. Car Babacar Gaye est un sortant du Cfpa (Bac +2), donc un fonctionnaire de la hiérarchie B. Sa nomination à ce poste a été donc une erreur qu'il fallait rapidement corriger.  
Mais la question qu'il faut maintenant se poser, c'est de savoir à quoi servent les enquêtes de moralité commanditées avant la nomination à un poste de responsabilité aussi élevé ? Soit elles sont mal faites, soit elles ne sont qu'une simple formalité sans grande importance pour les décideurs qui, au final, n'en font qu'à la leur tête.  
Le plus inquiétant est que cela n'est pas la première bourde commise sous les cieux de l'alternance. On dira même que le régime de Me Wade se complaît dans ce genre d'erreurs administratives qui ne l'honorent pas du tout. Ainsi le premier gouvernement de l'alternance avait été entachée par une bévue du genre, avec la nomination de Mme Marie Lucienne Tissa Mbengue comme ministre de l'Education nationale. Une institutrice pour qui le portefeuille de l'Education nationale pesait vraiment trop lourd. Et ceux qui connaissaient le parcours de la dame furent les premiers à s'indigner. Puis, 24 heures plus tard, la présidence de la République, se rendant compte de sa bourde, dégomme l'institutrice pour la remplacer par Kansoubaly Ndiaye, un enseignant de la hiérarchie A. 
Puis vint l'épisode du Dr Aminata Diallo, autre éphémère ministre de la Santé sous Macky Sall. Nommée au poste en avril 2004, elle démissionne ‘pour convenances personnelles’ en juillet. Mais, en réalité, la véritable raison de cette démission est que le ministre de la Santé était mêlée dans une affaire pas du tout catholique dans le cadre de ses activités professionnelles. Une ombre de sa vie professionnelle que l'enquête de moralité, si enquête il y avait eu, n'avait pas décelée. 
Pourtant si on en croit une source policière, ‘toutes les enquêtes commanditées par le pouvoir sont toujours menées avec le plus grand sérieux et le plus grand professionnalisme’. Le problème, ajoute-t-elle, ‘c'est au niveau de l'exploitation que l'on fait de notre travail. Je crois que parfois, ces nominations sont faites dans la précipitation. Et avec les hommes politiques, il faut s'attendre à tout. Quand il s'agit de nommer untel à un poste de responsabilité, ils réfléchissent d'abord suivant le parcours politique de l'intéressé. Le reste vient après’. Ce qui ne dédouanne pas la présidence de la République censée agir, dans pareilles circonstances, en conformité avec les règles administratives. Car la République, c'est l'observation stricte de certaines dispositions.  
Georges Nesta DIOP  
Le redoutable serpent de la haine  
 
 
Depuis quelques moments, le grossier épouvantail d'un catapultage de Karim Meissa Wade à la tête de l'Etat est agité par des Républicains sincèrement préoccupés par une telle éventualité. Mais également toute une kyrielle de vieux briscards de la politique, de directeurs de conscience présomptueux, entretient sournoisement cette psychose absurde, pour circonvenir et dresser le Sénégal multiculturel et tolérant, contre un citoyen sénégalais. L'unique tort de ce citoyen désigné à la vindicte publique est d'abord d'être le fils d'Abdoulaye Wade. Il serait également le fils d'une ‘toubab’, il ne serait pas né au Sénégal, il ne serait pas imprégné des traditions et coutumes sénégalaises, il n'aurait pas suffisamment d'expérience politique, enfin il serait trop jeune pour diriger le Sénégal. L'absurdité de tels propos, viscéralement fielleux, éclate dans toute son horreur. Leurs auteurs eux-mêmes savent pertinemment que ce ne sont pas là les critères démocratiques, pour pouvoir briguer la magistrature suprême dans ce pays. C'est là le redoutable serpent de l'intolérance et de l'exclusion qui dresse sa tête hideuse. 
Je voudrais alors inviter tous les honnêtes citoyens de ce pays à un débat serein, dépassionné, échenillé de cette sorte d’éréthisme de vengeance contre Wade, de détestation aveugle et implacable contre son fils. On ne saurait juger le citoyen Karim à travers le prisme déroutant des options politiques à la fois audacieuses et controversées d'A. Wade. Si le pprésident de la République décidait de se faire remplacer par son fils, comme dans une monarchie, ce serait une suprême injure faite à l'intelligence du peuple sénégalais. Cependant, par quelle raison, par quel mépris aux règles républicaines, des directeurs de consciences artificieux et intéressés prétendent-ils décréter l'exhérédation de Karim des potentiels successeurs de son père ?  
Dans une récente interview publiée par le Pop N°2262, un responsable du Msu déclarait ostensiblement : ‘Le Sénégal n'est pas le Togo, Karim Wade ne sera jamais président de la République du Sénégal.’ En discutant l'autre jour avec un intellectuel, il m'a cyniquement avoué qu'il ne voulait pas de Karim comme président, simplement parce qu'il ressemblait davantage à un Toubab qu'à un Sénégalais. A quelles extrémités l'animosité, la haine aveugle ne porte-t-elle pas les esprits les plus éminents ?  
Cette propagande malsaine, assenée à travers journaux et ondes, risque de se banaliser, de s'accréditer et de gagner le cœur de l’homme du commun, peu outillé intellectuellement, pour dépister le mesquin et cynique message de haine d'intolérance et d'exclusion, en filigrane de ce discours honteux. Les effluves de la haine commencent, hélas, à monter dans les esprits les plus faibles. Ainsi le populaire, par une exaltation progressive, en arrive quelques fois, à son insu, à l'accomplissement des actes les plus injustes et les plus féroces. Aujourd'hui beaucoup de Sénégalais persuadés que Karim ‘le toubab’, ‘l’étranger’, veut simplement succéder à son père, comme dans une monarchie. Ils ont tendance à approuver, tout ce qui contredit le monstre qu’on leur a persuadé que Karim était. Il ne se passe pas un jour sans que le nom de ce concitoyen, et celui de ses collaborateurs dans une moindre mesure, ne soit associé à de vulgaires et gratuites imputations calomnieuses qui, après un simple regard investigateur, tombent toutes dans le lac. Nous ne voulons pas verser ici dans le dithyrambe, sans doute demeurions-nous déterminés à dénoncer l'inavouable.  
Il y a manifestement une volonté bien arrêtée de vouer aux gémonies le concitoyen Karim, une obsession outrancière de jeter le bébé Wade avec l'eau du bain. Il est possible de garder un certain sens de la probité intellectuelle même dans l'adversité. Le comble du déshonneur est que des intellectuels qui devaient s'employer à élucider le débat, se portent à de telles machinations et sont carrément à la remorque des idées d'intolérance, d'exclusion et d'animosité aveugle. Pas une seule fois, on a vu ce concitoyen succomber à ces provocations honteuses, à ce lynchage médiatique ignoble. Il y aurait une grande pusillanimité à ne pas s'engager à corriger ce mauvais aiguillage du débat. Je pense avec Albert Einstein que ‘le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais bien par ceux qui regardent agir et refusent d'intervenir’.  
Jusqu'à la preuve du contraire, nous sommes persuadés que A. Wade ne commettra jamais la grossière et monumentale erreur de catapulter Karim à la station présidentielle, comme dans une monarchie. L'histoire ne retiendra alors de l'Ovni politique A. Wade que ce geste d'une folle audace. Par contre, ce serait une injustice inqualifiable, une monstruosité sans pareille, que de vouloir exclure, par des prétextes fallacieux, le concitoyen Karim de la liste des présidentiables de ce pays. Personne ne peut douter que le fils du chef de l’Etat demeure une personnalité importante du dispositif étatique, jouant un rôle de premier plan dans la nouvelle dynamique de développement initiée par son père, jouissant de tous ses droits civiques. Quoi de moins apprêté, de plus spontané pour lui, que de prétendre à continuer l’œuvre de son père ? Des personnalités politiques au casier judiciaire chargé de crimes politiques, de trahisons, de palinodies et même de coups fumants, prétendent succéder au président de la République. Excusez le peu !  
Ces véritables contre-exemples ne doivent leur réhabilitation providentielle qu'à la mansuétude et à la magnanimité controversées d'A. Wade. Leur présence déroutante dans les cercles du pouvoir est une sorte d'ironie brutale et insultante, un véritable pied de nez à tous les honnêtes gens de ce pays, particulièrement la jeunesse en quête de repères et de valeurs constantes. 
Si les hommes d’Etat préfèrent la racaille aux honnêtes gens, pour ainsi paraphraser Maurice Barrés, nous le peuple préférons sans doute les hommes politiques justes, aux combinards sans aveu, dont la parole ne vaut pas plus que celle d’un ivrogne. On est aimé autant qu’on est juste. C’est l’intransigeance sur des principes constants, et non la tortuosité et l’opportunisme visible à l’œil nu, qui doit être le principe de toute politique La virginité du casier judiciaire de Karim, en matière de forfaits politiques, son sens aigu de la responsabilité, la grandeur de son comportement qui l'interdisent de descendre dans les caniveaux pour riposter aux attaques crypto personnelles en dessous de la ceinture, dont il est victime tout les jours, forcent finalement le respect et l'admiration. Ceux qui, dans l'ombre de son père, distillent sournoisement des accusations diffamatoires pour jeter en pâture sa réputation, mènent décidément une véritable politique de gribouille. Au Sénégal, plus qu'ailleurs, l'acharnement cynique, féroce et outrancier contre une personne, est contre-productif. Le régime libéral l'a appris a ses dépens dans son contentieux avec l'ex-Premier ministre. Cette furie haineuse contre le fils du chef de l'Etat ne fait que renforcer l'élan de solidarité des honnêtes gens, particulièrement de la jeunesse, envers lui. Karim a toute la latitude de répondre à ses contempteurs, chaque fois qu'il est interpellé par voie de presse interposée. Il peut effectivement le faire, ne serait-ce qu'en convoquant une conférence de presse en tant que président de l'Anoci. Nous sommes persuadés que la grande réponse qu'il faut faire aux injures et aux vulgarités, c'est l'indifférence, la hauteur et la dignité. 
Cette réaction de dignité du concitoyen Karim, où on ne perçoit ni forfanterie, ni arrogance, nous fait tressaillir de joie !  
Nous ne sommes ni des inconditionnels du Pds, ni membre de cette ribambelle de formations politiques et mouvements de soutien, capables de brûler ce qu'ils ont adoré, et qui prétendent aujourd'hui, cerise sur le gâteau, soutenir A. Wade de manière désintéressée. Nous serions également outrés et scandalisés, si ces attaques étaient dirigées contre l'une quelconque des personnalités de cette nouvelle race d'hommes politiques qui n’ont pas que la politique comme métier. L'éminent juge qui s'en est allé récemment, ne mettait-il pas en garde contre la tentation de faire de la politique un métier ? Cette nouvelle génération d'hommes politiques, ces jeunes loups aux dents longues et dures, résolument engagés à faire les choses autrement, à nous affranchir des schéma de pensées obsolètes, décidés à rompre d'avec ces politiques politiciennes qui créent le désordre inégalitaire, l'injustice sociale et la misère sans nom, sont une menace pour la vieille garde chatouilleuse de ses prérogatives, incapable de s'effacer en faveur du destin. Ils sont à la recherche de solutions concrètes aux problèmes concrets, sans verbalisme politicien ou discours creux et abscons, qui donnent davantage le tournis qu'une claire visibilité de l'action publique.  
Dans ces quartiers difficiles de Dakar, en totale déshérence, oubliés des politiques sociales de la République, les opportunités d'emplois offertes par les chantiers de l'Anoci constituent une bouffée d'oxygène pour beaucoup de familles asphyxiées par le chômage et l'extrême pauvreté, celle-là même qui fait commettre des infamies. Ici aux Hlm Fass, plus d'une dizaine de jeunes ont pu échapper à l'enfer du chômage humiliant, de l'oisiveté honteuse et même de la déviance criminelle. Le concret dans ce Sénégal relativement jeune, ce sont les jeunes. Il faut absolument leur trouver les moyens de s'épanouir dans la dignité. Le job est, sans nul doute, le remède souverain pour désamorcer la bombe à retardement que constitue le chômage des jeunes.  
Ces discours captieux, truffés de promesses fallacieuses, miroir aux alouettes de nos parents, réduits pour toujours à leur fonctionnalité électorale, ne fait plus prendre la mayonnaise. Désormais, nous faisons bien la différence entre les pierres précieuses et la verroterie.  
Karim ne peut pas prétendre au fauteuil de son père simplement parce qu’il porte le nom Wade. Par contre, il a parfaitement le droit de descendre dans l’arène politique, de se construire un network d’amis et de sympathisants, en vue de briguer le suffrage des Sénégalais. Naturellement, des politicards moins vertueux que lui, dont personne ne garantit l’honneur et la probité, tant ils nous ont ébouriffés dans le passé par leur comportement ondoyant, peuvent prétendre aussi au fauteuil d'A. Wade. 
Nous ne saurions cautionner cette espèce de consensus honteux et désespéré à liquider politiquement le fils du chef de l’Etat. La jeunesse de ce pays refuse de servir de manche à ce couteau de la haine. Aujourd’hui, c’est le fils du président ou d’une toubab, peu importe, demain ce sera le tour du fils de Libanais, alors qu’ils sont tous citoyens à part entière aux yeux de la loi. Ensuite, ce sera le tour du Mankagne, du Soninké, du Diola et pourquoi pas du Guéwel ou du Gnégno ? Si on veut plagier le concept honteux de l’ivoirité, on ne s’y prendrait pas autrement !  
Le Sénégal est un énorme melting-pot, c’est une chance et non un handicap ! 
N’est-ce pas l’hétérogénéité qui fait la beauté de ce monde éphémère et ennuyeux ? Nous commettrions une grave erreur que de laisser des apprentis sorciers déclencher si imprudemment, si stupidement une telle haine. Tant d’hostilité nous semblait peu aisé à comprendre. C’est l’unique motif de notre intervention.  
Nous terminons cette contribution avec une réflexion de Koffi Annan. Invité à animer la conférence annuelle de ‘Trinity Institute’ de New York, Nov. 2 May 2004, dont le thème était : ‘Naming Evil’, l’ex-secrétaire général des Nations Unies disait ceci : “Dans ce monde où nous vivons, l’un des plus grands dangers est que des politiques de peur, de haine et d’intolérance, nous précipitent dans un choc artificiel des civilisations où des gens de confessions différentes, de cultures différentes, se considèrent comme des ennemis[….]. Si nous voulons définir la perversité, c’est l’intolérance, c’est l’exclusion.’  
Ass Malick NDOYE Résident des Hlm Fass malickndy@yahoo.com  
Soutien à Karim WADE et Abdoulaye BALDE : La ‘Génération du concret’ étend ses tentacules à Paris 
La ‘Génération du concret’ a pris, depuis ce week-end, ses marques à Paris. En effet, un mouvement de soutien à la ‘Génération du concret’ pilotée par Karim Wade et Abdoulaye Baldé vient de naître dans la capitale française. Il compte soutenir Karim Wade si le fils du président de la République est tenté par la présidence de la République. 
 
(Correspondant permanent à Paris) - Petit à petit, le concept de Karim Wade et d’Abdoulaye Baldé fait son bonhomme de chemin. Après le Sénégal où la ‘Génération du concret’ s’est solidement installée, à Paris elle commence à prendre forme. De jeunes sénégalais nés au pays ou en France ont créé un mouvement de soutien à la ‘Génération du concret’. C’est le premier du genre à Paris. Pour marquer leur avènement, ils ont organisé ce week-end une conférence de presse. Celle-ci a été l’occasion, pour eux, de décliner leur objectif. ‘Le but de notre mouvement est d’apporter un soutien à la ‘Génération du concret’ pilotée par Karim Wade et Abdoulaye Wade, dans leur engagement pour la construction et le développement du Sénégal. Ce soutien peut s’inscrire sur le plan moral, intellectuel et physique, mais sur d’autres aspects qui peuvent être utiles pour notre pays’, annonce Michèle Guèye, secrétaire chargée de l’information. Mais, ajoute Ibrahima Sonko, le coordonnateur chargé des relations extérieures, ce soutien peut être aussi ‘politique’ si le patron de la ‘Génération du concret’, en l’occurrence Karim Wade, décide de briguer la magistrature suprême. ‘Nous sommes prêts à le soutenir parce que c’est un citoyen comme tous les autres qui a, certes, des devoirs, mais aussi des droits comme celui de se présenter à la présidence de la République’. Ce qui expliquerait la création d’un poste chargé de la gestion des questions stratégiques et politiques et dirigé par Moussa Ndiaye. 
D’ailleurs, pour les dirigeants du mouvement de soutien à Karim Wade et Abdoulaye Baldé, ‘la ‘Génération du concret’ est arrivée à son heure, car elle constitue une réponse à la préoccupation des populations sénégalaises à travers sa nouvelle vision politique, son pragmatisme et son réalisme’. Pour Ibrahima Sonko et ses camarades, la ‘Génération du concret’ est une ‘nouvelle pensée en rupture avec la pratique classique de la politique politicienne. 
C’est en effet, l’émergence d’un nouveau courant de pensée destiné à remodeler l’image de la politique en se fondant d’abord sur l’action’. C’est tout cela qui explique leur ‘appui si nécessaire, en tant que jeunes et citoyens sénégalais, à l’ensemble des actions entreprises par ces nouvelles compétences’. 
Puisque le mouvement de soutien compte en son sein de jeunes sénégalais nés en France, les soutiens de Karim Wade et d’Abdouaye Baldé à Paris posent des doléances : ‘Notre souci, c’est aussi de permettre une meilleure intégration de tous ces jeunes issus de l’immigration et faciliter leur implication dans la dynamique de développement de leur pays d’origine, à travers des ouvertures vers les marchés de l’emploi et des projets d’investissement’. D’ailleurs, le mouvement dispose d’un cadre pour réfléchir sur les projets à mettre en œuvre. Un poste dirigé par Hatab Ndiaye qui prévoit de ‘se lancer dans la recherche et l’identification des atouts et des projets des Sénégalais issus de l’immigration qui constituent des ressources capitales au développement du Sénégal’. 
Mais avant tout cela, le mouvement a pour objectif d’abord de ‘tirer le plus haut possible l’image de la ‘Génération du concret’ en France et dans toute l’Europe’. Pour cela, le mouvement servira de ‘cadre de réflexion, de dialogue et d’échange pour constituer une force d’idées et de propositions’.  
Moustapha BARRY  
 

 

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