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Le vieillard et
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DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
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la ‘cécité de Be
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Les Lampes à Basse Consommation

Les Lampes à Basse Consommation : Une vaste arnaque de la Senelec ? 
La question mérite d’être posée, si l’on se réfère au calendrier infernal imposé à la Senelec pour sa mise en œuvre. 
Pour commencer, il faut rappeler à l’opinion la lutte que les imams de la banlieue, sous la direction de l’imam Youssou Sarr, ont menée en faveur des populations du Sénégal, pour la baisse sensible du coût de l’électricité. Cette lutte a connu une accalmie il y a moins de quelques mois, avec la promesse des autorités étatiques de se pencher sur la question. Il s’en est suivi la mise en place de commissions thématiques, qui ont conduit dernièrement à la décision de l’Etat de baisser de douze (12) % le coût du kilowatt/heure. Le calcul fait par chacun d’entre nous à la réception de sa facture a montré que cette baisse n’est pas effective, du moins sur le taux annoncé. 
Le 12 novembre 2008, le chef de l’Etat, Maître Abdoulaye Wade, avait lancé l’idée de vulgariser les Lampes à basse consommation (Lbc), auprès de la population sénégalaise. 
Trois mois après, soit le 20 février 2009, la Senelec a lancé ce programme, mais en ciblant la banlieue dakaroise, laissant pour compte les profondeurs du Sénégal, dont les populations sont les plus démunies, avec les différentes politiques catastrophiques qui ont fini de tuer toutes les filières. 
Pourquoi ce choix ? Est-ce parce que la fronde des imams est partie de cette même banlieue ? Ou bien s’agit-il de mettre tous les atouts du côté du pouvoir, pour bénéficier du vote des banlieusards lors des élections prochaines ? 
On serait tenté de pencher pour la deuxième hypothèse, si l’on sait que la banlieue de Dakar est déterminante pour le gain des départements de Dakar, Pikine et Guédiawaye, dont la population représente une bonne partie de l’électorat sénégalais, et qu’en plus, ces départements sont dirigés par l’opposition depuis les élections locales de mars 2009. 
Mais cette opération de charme risque de se transformer en cauchemar pour ses initiateurs, pour des raisons évidentes. 
La première est que changer cinq ampoules de 40 watts par celles de 15 watts dans une maison ne changera pas grand-chose à la facture bimestrielle de cette famille. Pourquoi ? 
Supposons que cette famille allume ces cinq ampoules de 19 heures à 24 heures et de 5 heures à 7 heures, en même temps (ce qui est une hypothèse extrême). A raison de 7 heures de fonctionnement, la consommation journalière des ampoules de 40 watts serait de (7h) x (5 ampoules) x (40w) = 1 400 wattheures, soit 1,4kwh. La consommation bimestrielle sera de (60jours) x (1,4wh) = 84 kWh. 
Le même calcul appliqué aux cinq lampes de 15 watts donne une consommation bimestrielle de 31,5 kWh. Soit une économie potentielle de 52,5 kWh. 
A 112 francs le kilowattheure (1ère tranche), cette famille ferait une économie de (112f /kwh)x (52,5kwh) = 5 880 francs, hors taxes. Sa facture passerait de 9408 francs à 3528 francs, hors taxes. Elle ferait donc une économie de 5 880 francs, soit 62.5%. Un grand rêve. 
Cela serait si beau, si c’était le cas pour toutes les familles de la banlieue, et qui n’auraient chez elles comme équipement consommant de l’électricité que ces cinq lampes. 
La deuxième raison est que si l’on sait que la plupart des familles possèdent un réfrigérateur, au moins un téléviseur, des ventilateurs pour faire face à la chaleur qui sévit sur le pays au moins 8 mois durant, et certainement des postes radio ou magnétophones, que fait la Senelec des consommations d’énergie de ces appareils ? Rien. 
Quand on sait que les réfrigérateurs tournent au moins 16 heures par jour (s’ils ont un système de régulation de température, ce qui n’est pas le cas souvent pour les réfrigérateurs d’occasion qui sont à la portée des populations banlieusardes), et que leur puissance tourne autour de 300 watts, ils conduisent à une consommation bimestrielle de 288 kWh, entraînant une facture hors taxes de (150 x 106) + (100 x 114) + (38 x 117) = 31 746 francs. 
Quant aux ventilateurs, qui sont des appareils produisant du courant réactif, leur consommation normale est majorée par les compteurs de la Senelec, à cause de ce courant réactif. 
Ces consommations ne sont pas prises en compte dans la réduction du montant des factures d’électricité de la majorité des ménages sénégalais, si l’on se réfère uniquement aux lampes. 
Il est facile, dès lors, de conclure que la Senelec jette de la poudre aux yeux des populations, en faisant tout ce tapage autour des Lampes à basse consommation. 
Personnellement, je n’ai que des ampoules à basse consommation de 7 watts chez moi, avec un réfrigérateur, 2 ventilateurs, et ma facture bimestrielle varie entre 50 000 et 70 000 francs.  
En 2006, une consommation de 450 kWh était facturée 39 650 francs, et en 2009, la même consommation coûte 53 400 francs, soit une augmentation de près de 35 %, due à l’augmentation des coûts des tranches. 
La seule solution pour les populations, c’est de persévérer dans la lutte pour la baisse drastique des coûts unitaires concernant les différentes tranches de facturation. C’est là que réside la vraie bataille des Sénégalais, vis-à-vis de la Senelec. 
De plus, pourquoi vouloir imposer coûte que coûte aux Sénégalais des lampes, qu’ils peuvent acquérir dans les magasins de la place, et à moindre coût ? Le prix de 1 500 francs est supérieur aux coûts actuels des Lampes à basse consommation. 
Pour conclure, je demande au Directeur général de la Senelec, monsieur Seydina Issa Kane et au ministre de l’Energie, monsieur Samuel Sar, de trouver des solutions radicales au calvaire des Sénégalais, lié (en partie) à la cherté des factures d’électricité, et non de tenter de détourner l’attention de ces derniers par des mesures non efficaces. 
A bon entendeur.  
 
 
 
Pape SAMBA - Ingénieur en Electricité / Agsamba2003@yahoo.fr  
 
Ipres, tout le monde y gagne sauf les retraités. 
«Tu te tais,tu meurs, Tu parle,tu meurs. parles et meurs» 
Tahar Ben JELLOUN 
 
C’est dommage que tout le monde gagne à l’Ipres sauf les retraités. C’est ce triste constat qui m’amène à donner mon opinion sur la situation difficile des retraités et sur notre Institution. 
Les retraités de l’Ipres vivent un calvaire indescriptible depuis des années avec des pensions dérisoires face au coût exorbitant de la vie. 
Ce sont les retraités qui assurent la dépense quotidienne dans les foyers, paient les factures d’eau, d’électricité et de téléphone et prennent en charge les soins de santé et la scolarité de leur progéniture. 
Tout cela avec de misérables pensions. Ceux d’entre eux qui arrivaient tant bien que mal à sortir la tête de l’eau ont des enfants émigrés ; mais depuis la crise financière et économique de 2007/2008, les émigrés sont les premiers touchés par le chômage avec les fermetures d’entreprises et la déflation massive des travailleurs. Ce qui a réduit drastiquement les transferts d’argent, impactant négativement sur la vie de milliers de retraités et de leur famille. 
Les enfants qui sont restés au pays et qui auraient pu assurer la relève et pendre en charge leurs vieux parents sont au chômage sans autre perspective que de tenter l’aventure de l’émigration clandestine «barsa ou barzakh». Ce qui est un pis-aller. 
Devant ces souffrances inacceptables endurées par les retraités et leur famille, que font les autorités de l’Ipres en particulier son puissant Conseil d’administration qui a des pouvoirs exorbitants ? 
Un beau jour sans explication aucune, l’Ipres décide de transférer le paiement des pensions dans presque toutes les régions à des établissements financiers (Cncas, Ecobank, Post Finance...) à la place des agences régionales de l’Ipres. Ces opérations ne sont pas gratuites que je sache. Pourquoi dessaisir les agents de l’Ipres payés pour faire leur travail et confier la paye à des organismes financiers qui ne sont pas des philanthropes ? Ce qui entraîne des dépenses supplémentaires inutiles. 
Que cache cette décision arbitraire? 
Fin 2008 début 2009, l’Ipres vend 75 000 de ses 150 000 actions de la Sonatel pour, disent-ils, augmenter les pensions des retraités et améliorer leur condition de vie. Quand un établissement vend des actions d’une entreprise florissante comme la Sonatel, c’est qu’il a un problème de trésorerie ; ce qui ne semble pas être le cas de l’Ipres qui se targuait, il y a 4 ou 5, ans d’avoir 103 milliards de francs Cfa de réserve. Cette opération s’est passée dans une totale opacité et il faut ici rendre hommage à monsieur Mansour Cama du Cnes qui est le seul membre du Conseil d’administration à avoir dénoncé publiquement cette rétrocession inqualifiable. 
L’argent récolté dans cette opération et dont le montant varie selon les sources (11 milliards francs Cfa ou plus) devait, disent les autorités de l’Ipres servir en partie à augmenter les pensions. A ce jour, seules les pensions des cadres ont été augmentées en août 2009. Cette augmentation est plutôt une régularisation car les pensionnaires du régime complémentaire n’avaient pas bénéficié du reliquat de 13,75 % de l’augmentation de 5 % pendant dix ans, décidée en accord avec la Banque mondiale. 
3) Après cette opération on ne peut plus obscure, revoilà l’Ipres qui achète l’hôtel Indépendance. A Combien ? Dieu et eux seuls savent. Un hôtel vétuste qui est en train de tomber en ruine et dont le fonds de commerce est en nantissement dans une banque de la place. Nous avons encore en mémoire le combat épique des travailleurs de cet hôtel pour le paiement de leurs droits durant l’année écoulée. Toutes ces opérations ne seraient-elles pas faites dans le dessein inavoué d’arranger des copains et des coquins ? La question est posée. 
4) Après ces actions non transparentes -c’est le moins qu’on puisse dire- La Gazette n° 35 du 19 au 26 novembre 2009, page 10 jette un gros pavé dans la mare, je cite : «(...) La statue de la Renaissance africaine a été financée par les fonds alloués à l’Etat par un promoteur immobilier privé (....). Après avoir reçu de l’Etat, à titre presque gracieux -il a acheté le mètre carré à un peu plus de 4 000 francs Cfa- des terrains d’une superficie de 27 ha, en a aliéné une partie (17ha) à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres). Celle-ci a accepté de payer les terrains sur injonction de l’Etat pour la bagatelle de 25 milliards de francs Cfa. C’est cet argent qui a été rétrocédé à l’Etat pour une valeur de 14 milliards de francs Cfa pour l’édification de la statue (....)» Sans commentaire. 
Les autorités de l’Ipres manquent cruellement d’égards et de considération à l’endroit des retraités qui comptent pour des moins que rien. Devant le renchérissement effréné du coût de la vie et la dégradation continue de nos conditions d’existence, que faire ? Pour faire face à tous ces maux, une seule solution à mon humble avis : la création d’un puissant mouvement pour la défense conséquente des intérêts matériels et moraux des retraités, pour la pérennisation et le renforcement de notre institution, pour une politique énergique de recouvrement des cotisations sociales. Nous devrons aussi nous battre pour être dignement représentés au Conseil d’administration de l’Ipres avec un statut de membre à part entière avec voix délibérative au lieu de l’actuel statut d’observateur. Il faut aussi sensibiliser nos cadets et cadettes, nos enfants travailleurs qui sont avec les employeurs «actionnaires» qui cotisent aujourd’hui étant en activité et qui sont les futurs retraités. Eux aussi doivent se battre pour une meilleure gouvernance de l’Ipres pour pouvoir bénéficier demain de pensions acceptables et pour une institution plus performante. 
Amadou SEYE dit KIM -Retraité de la Saed 35 Rue de France X Aynina Fall Nord Saint-Louis / amadouseye1940@gmail.com  
 
RECONNAISSANCE DES éCOLES CORANIQUES PAR LE GOUVERNEMENT : Il était plus que temps ! 
Le gouvernement de l’Alternance vient de mettre un terme à la plus grande des injustices, que notre pays ait jamais connue. En décidant de rédiger un arrêté général portant reconnaissance de l’ensemble des écoles coraniques du Sénégal, de manière à ce que l’Etat puisse, désormais, les assister dans leur mission d’éducation, le pouvoir issu des élections du 19 mars 2000 a définitivement rompu avec un passé fait d’exclusion et de discrimination, dont la responsabilité, par delà le défunt régime, incombe à toute la Nation sénégalaise. 
Après la bataille implacable que le système colonial a engagée contre les écoles coraniques, depuis Faidherbe, jusqu’à la fin du 19e siècle, aucun des hommes politiques, qui se sont succédé, n’a essayé de renverser cette tendance totalement incompréhensible, qui voulait que, dans un pays à forte majorité musulmane, où le Conseil privé, dès 1832, avait préconisé l’enseignement de la langue arabe dans les structures éducatives, l’école coranique soit considérée comme un lieu de non-éducation ne méritant aucun intérêt de la part des pouvoirs publics. Je ne prendrai qu’un exemple.  
Au moment où j’étais nommé ministre de l’Education nationale, Serigne Mourtada Mbacké (puisse Dieu l’accueillir dans Son Paradis), ne recevait de l’Etat qu’une subvention de 700 000 francs Cfa sur un total de 770 millions de francs Cfa inscrits au budget, alors qu’il disposait d’un réseau de 332 écoles coraniques dans lesquelles, officiaient 500 enseignants, payés par ses soins et 145 autres personnels administratifs et techniques. 
C’était, assurément, une forme inqualifiable d’aliénation qui, apparemment, ne gênait aucun de ceux qui détenaient le pouvoir dans notre pays, depuis, au moins, 1914. Ainsi, l’argent des musulmans servait, majoritairement, à financer toutes les autres écoles, à l’exclusion de celles coraniques, institutions éducatives, qui ont pourtant donné à notre pays, des personnalités-phares comme Khaly Amar Fall, Matar Ndoumbé Diop, El Hadji Oumar Foutiyou Tall, les Kounta de Ndiassane, Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadji Malick Sy, El Hadji Abdoulaye Niasse, Seydina Limamoulaye et des milliers d’autres. Elles n’en n’étaient pas moins traitées par le mépris le plus total. 
L’école coranique, il faut le proclamer avec force, est, partout où sa mission est bien comprise, l’un des foyers d’éducation les plus complets et les plus performants. Tous ceux qui l’ont pratiquée ont été formés au quintuple plan physique, cognitif, social, comportemental et culturel. Ils sont éduqués, moralement, formés, spirituellement, dans leur manière d’être, de vivre, de parler, de s’habiller, de commercer avec leurs semblables. Ils savent ce qu’est l’autorité, la responsabilité, la discipline, le respect dû à l’âge, à la famille, à la parenté, au voisinage, aux pauvres, aux déshérités, aux étrangers et à tout être humain. Ils savent ce que l’acte d’éducation signifie et les conduites sociales et morales qu’il implique.  
Les élèves des écoles coraniques ne connaissent, ni la rébellion, ni la grève, ni la destruction des locaux de leur institution, ni le pillage du matériel, ni les violences exercées contre les maîtres, le personnel administratif ou technique. Voilà pourquoi, chaque fois qu’ils s’insèrent dans la vie professionnelle, économique et sociale, ceux ou celles qui ont fréquenté les daaras, réussissent facilement parce qu’ils ont appris à vivre avec peu, à se déployer sans ostentation, à gérer, avec rigueur et minutie et à faire fructifier tout ce qu’on leur confie, avec succès. 
Le Professeur Malick Ndiaye, avec la compétence qu’on lui reconnaît, a dégagé, avec talent, le profil du modou-modou, dont le Sénégal s’enorgueillit chez lui, aux Etats-Unis, en Espagne, en France, en Italie et partout ailleurs dans le monde. L’exemple de Serigne Mboup de Ccbm est là, pour en porter témoignage. Il s’est fait tout seul, à partir des vertus et des valeurs, dont les daaras l’ont doté. 
En ignorant ces écoles de formation, qui sont pourtant d’authentiques centres d’excellence, et en considérant les arabisants comme des analphabètes, le Sénégal a complètement faussé sa stratégie de développement, depuis des décennies, parce qu’il a mis entre parenthèses près de 50 % de la population, alors que la maîtrise des mécanismes opératoires, de la lecture, de l’écriture et du calcul permet d’augmenter la productivité du travail de 8% en Afrique et, même, de 10 % en Asie, selon une publication de la Banque mondiale, datée de 1990, œuvre de Marlaine Lockheed et Adriaan Vespoor. 
Au vu de ce qui précède, la mesure que le Président Wade vient de prendre est, sans conteste, la mesure la plus révolutionnaire que le Sénégal ait jamais prise, depuis 1960. Il a, enfin, réparé la plus grande des injustices que notre pays ait jamais connues, depuis l’aube de la colonisation. Elle doit être saluée comme telle et marquera, sans nul doute, un tournant décisif dans l’histoire du développement de ce pays, qui a tellement été coupé de ses racines, qu’il en arrive à ne même plus reconnaître ses droits et ses intérêts, en raison de la confusion paradigmatique aliénante dans la-quelle on l’a durablement immergé. 
 
Professeur Iba Der THIAM - grégé de l’Université Docteur d’Etat - Ancien ministre de l’Education nationale Député à l’Assemblée nationale. 
 
Violence politique au Sénégal : se rappeler pour ne plus refaire ! 
 
L’incendie au meeting du PS à Thiès les semaines passées a remis sur la table la question de la violence politique au Sénégal, certains ont même posé le débat sur la violence de façon générale au sein de la société sénégalaise. Cette fois la condamnation de l’auteur des faits est salutaire. En tant que simple journaliste, jeune journaliste d’ailleurs, historien du quotidien, je me rappelle et je vous rappelle ! 
« Les crimes et massacres, c’est pour les autres et non pour un pays béni comme le nôtre ». Ce discours identitaire des sénégalais est à l’origine de toutes les négligences vis-à-vis des signes annonciateurs. Et c’est avec surprise et impuissance qu’on regarde les catastrophes se déroulaient sous nos yeux. Il en était ainsi un certain mercredi 16 Février 1994. Ce jour là l’opposition regroupée au sein de la coordination des forces démocratiques(CFD) organisait un meeting sur les allées du centenaire. 
Une coordination composée essentiellement du PDS, d’AJPADS, du RND, du MSU, du PLP, de la CDP. Jusque là rien d’anormal, ce meeting était même autorisé. Mais selon certains observateurs : « des partisans de Moustapha Sy avaient minutieusement préparé un plan pour profiter de cette occasion pour libérer leur guide ». Le leader des moustarchidines wal moustarchidatis était en prison depuis le mois de janvier 1994. Il est accusé d’avoir tenu des propos déplacés à l’endroit du Président de l’époque Abdou Diouf et condamné pour un an de prison. 
Ainsi ses partisans durant des semaines ont travaillé sur un plan pour libérer leur chef. Ils devaient profiter de cette occasion qu’est le meeting de l’opposition. Ce qui fait dire à des confrères que : « le meeting de la CFD n’est que l’épicentre de ces événements du 16 février 1994 ». Aux environs de 16 heures lorsque le meeting se transforme subitement en une marche en l’espace d’une heure c’est la barbarie au grand jour sur les allées du centenaire. Des hommes et des femmes armés de gourdins, machettes, barres de fer, projectiles ont surpris des policiers qui ne s’attendaient pas à un tel scénario. Le bilan est lourd cinq policiers et deux civils tués, des dizaines de blessés, une cinquantaine de bus de la SOTRAC, des voitures, des stations d’essence incendiés ou saccagés. 
La SONATEL chiffrait ses préjudices matériels à plus de cent cinquante millions avec la casse notamment des cabines téléphoniques. C’était tout simplement l’horreur ! Avant même cette situation macabre sur les allées, les manifestants se sont signalés dans la banlieue à Pikine, Guédiawaye, Thiaroye. La rapidité des actions, la bonne organisation prennent au dépourvu les forces de l’ordre. Le soir dans un discours télévisé, le ministre de l’intérieur de l’époque Djibo Leyti Kâ pointe un doigt accusateur sur le mouvement des moustarchidines. 
Les autorités décident alors d’interdire sur l’ensemble du territoire national les activités du mouvement. Le vendredi 18 février entre vingt heures et vingt une heures, Maître Abdoulaye Wade et Landing Savané sont arrêtés. Il en sera de même avec les arrestations de Babacar Sané du MSU, Pape Malick Sy, frère de Moustapha Sy. Ce dernier avait soutenu en 1988 la candidature d’Abdou Diouf avant de se retrouver derrière Abdoulaye Wade. 
Hier comme aujourd’hui pour plusieurs événements tragiques qui ont jalonné la vie de notre peuple, ne pas faire la lumière reste le principe. Voilà la cause de tous nos maux ! La vie est difficile. Les forces sociales sont en mouvement. Les forces politiques font face dans une autre recomposition. 
Est-ce qu’aujourd’hui vous ne voyez pas des signes annonciateurs ? Peut-être non, mais gouverner c’est prévenir. C’était juste un rappel ! 
• NDIAGA DIOUF. Journaliste. 
• ndiagadiouf2005@yahoo.fr 
 
 
 
Le jardin du Sénégal 
Le problème de certains hommes politiques est de croire qu’ils ont en face d’eux le « laos » et non le « dêmos ». Le premier terme est associé à une foule ou à une masse sans organisation, sans conscience manifeste. Dans le second cas, il s’agit d’un ensemble organisé de citoyens. 
Pour en revenir à Macky Sall, son principal problème est l’absence de machine électorale à sa disposition. L’Apr Yakaar n’a pas encore la capacité de se muer en une machine électorale performante comme celles du Ps et du Pdsl. Sa posture au sein de Bennoo, où deux gros challengers se font une guerre larvée, n’est pas enviable. Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niass ne laisseront jamais Macky Sall devenir le leader et le candidat de Bennoo. Pour contrer Macky Sall, Ousmane Tanor et Moustapha Niass peuvent, chacun en ce qui le concerne, s’appuyer sur un cartel de « partis complémentaires (les Pc) » comme les désignent les observateurs politiques. Pit, Ld, Rnd, And-Jef « Landing », Yoonu Askan Wi, Msu, etc. Il s’agit de partis politiques qui n’ont jamais dépassé le seuil de 2 % des suffrages pour le Pit, le Rnd et le Msu et de 3 à 4 % pour la Ld ou And-Jef « Landing ». C’est là toute la question du leadership au sein de Bennoo. Le risque est grand que cette alliance hétéroclite connaisse un sérieux revers. Il est normal alors que de jeunes requins, analysant froidement la situation, aiguillonnent leur chance : Khalifa Sall, Aïssatou Tall Sall, Madièye Mbodji, Cheikh Bamba Dièye, etc. Le discours électoral de Bennoo est tellement embrouillé que les citoyens demeurent perplexes. 
Jacques Séguéla note dans « La prise de l’Elysée », un livre coécrit avec Thierry Saussez, « qu’on élit un homme, pas un parti, mais jamais on est élu sans parti ». 
Poursuivant, il soutient que « l’engagement d’une grande formation permet de s’appuyer sur une base politique, un noyau dur de l’électorat ». 
Mais là où Bennoo risque d’avoir de sérieux revers se trouve dans sa difficile capacité à élaborer une stratégie de campagne électorale du fait de l’existence d’une armée mexicaine. Une telle formation, armée mexicaine, favorise l’émergence de nombreux enjeux de pouvoir qui l’emportent sur la créativité. La stratégie d’une campagne électorale est toujours définie et suivie par une petite équipe soudée. Le schéma est simple : la dynamique part du candidat et se transmet « par capillarité à son équipe, puis se diffuse par tous les moyens de communication possibles ». La vérité est qu’une campagne électorale ne se joue pas sur la base de propositions vraies ou fausses, bonnes ou mauvaises. Elle prend en compte la texture d’une société donnée. Et dans le cas de la nôtre qui est devenue consumériste, « fluide, mobile » aux attentes contradictoires, aux humeurs changeantes avec des électeurs zappeurs, pour reprendre les mots de Séguéla, l’ami de Diouf, le bon candidat gère les paradoxes de la société pour les « rendre fertiles » et fédérer les attentes pour « ne pas s’enfermer dans les contradictions ». 
Wade ou la grande bataille 
Le candidat Wade a trois atouts de départ. Une petite équipe soudée autour de lui, une formation politique dotée d’une puissante machine électorale et un réseau de partis politiques comme vecteurs de transmission. Me Wade est aussi le champion des campagnes physiques. « Personne ne peut être élue sans payer de sa personne, il faut s’y préparer tôt ». Et Wade s’est très tôt préparé à cette campagne électorale. Il est un virtuose de l’animation de campagne électorale. Il sait que celui qui gagne une campagne « trace sa route et ne se laisse jamais influencer ni décourager par les aléas ». Il sait aussi pouvoir compter sur une bonne partie de l’électorat religieux traditionnel. Le danger, certes, est grand de croire qu’une élection se joue sur un bilan, sur des réalisations. Une élection se joue sur l’espoir suscité. Une campagne électorale est régie par l’impératif de donner envie aux électeurs d’avoir envie de voter pour vous. 
Mais à côté de ses chances subsistent aussi des problèmes liés à la nature de son parti politique. Une formation politique minée par des querelles intestines que tente désormais de contrôler un Farba Senghor, responsable du parti avec la bénédiction et le soutien de son mentor. La déclaration de la candidature de Me Wade a contribué à apaiser le climat délétère qui régnait au sein de son parti et à centrer le débat sur sa réélection. 
Pour le moment au sein du Pdsl, les ambitions se sont tues, mais pour combien de temps encore ? 
Le changement de sigle pour mettre fin à la vieille rengaine « du canal historique et des libéraux de lait ». Néo comme paléo militants ont les mêmes chances et les mêmes droits et dignités. Le critère dominant qui fera la différence entre les militants est la capacité de mobilisation des uns et des autres. Les appels pour la réunification de la grande famille libérale trouvent des échos positifs chez certains, Idrissa Seck, Jean-Paul Dias, Me Doudou Ndoye, Me Massokhna Kane, mais peinent à attirer d’autres comme Macky Sall, Me Alioune Badara Cissé, Moustapha Cissé Lo, Me Djibril War, etc. 
Certes, des problèmes sociaux subsistent. La charge de l’électricité qui pèse sur les épaules des ménages est élevée. Les prix des denrées de première nécessité ont connu une croissance rapide et fulgurante. Et la mouvance présidentielle peine à expliquer aux populations que la cause de tels faits est à rechercher dans les tribulations de l’économie mondiale troublée par les crises nées aux Etats-Unis, en bref, dans le monde occidental. 
D’un autre côté, les rapports heurtés qui existent entre la presse et le pouvoir entraînent et créent une situation de méfiance réciproque. Comme disait l’autre, du fait de leur nature, pouvoir et presse entretiennent des équilibres instables. 
Le chantier de Me Wade en 2010 sera de ramener la paix entre sa mouvance et la presse dans le strict respect des prérogatives dévolues à chaque partie prenante de la société. La presse, cet enfant de la démocratie, trouve son essence dans la Constitution qui garantit à chaque citoyen le droit à l’expression, à la liberté d’association, de presse, de réunion, etc. Pourquoi être aux portes du paradis et griller sous le chaud soleil. Me Wade a largement contribué à l’essor de la presse sénégalaise au cours de son long passé d’opposant. Il lui est facile de trouver la solution idoine pour ramener définitivement une paix durable entre sa mouvance politique et la presse. En opérant de cette sorte, le candidat de la mouvance présidentielle aura largement mérité par antonomase le titre de « Maître ». 
Actualités d’un champ politique. Il nous faut réinventer la politique. Le ciel est vide pour reprendre Jean-Paul Sartre. Il faut inventer à partir de soi, de notre commune histoire, un destin politique à transcrire au tableau du monde. Le Sénégal a connu de grands empires et de royaumes qui ont rayonné sur la face du monde avant le choc maudit de la traite négrière et de la colonisation. 
Il nous faut réfléchir sur les formes d’organisation traditionnelle de ces ensembles au sein desquels régnaient la liberté d’expression, la dévolution démocratique du pouvoir et la notion importante de vertu. Osons dans un sursaut de dignité propulser la vertu au-dessus de nos ambitions subjectives. Le salut ne tient plus aux injures, à la violence et aux anathèmes, il est dans notre capacité à interpréter les signes qui se profilent à l’horizon et qui, par la puissance de l’espoir dont ils sont porteurs, nous mèneront vers l’ataraxie. 
Abdoulaye SEYE 
Journaliste 
Vous tous voleurs ?  
Souleymane Jules Diop Jeudi 4 Fév 2010  
 
 
« Je déteste les victimes quand  
elles respectent les bourreaux »  
Jean Paul SARTRE  
En mars 2000, Abdoulaye Wade, entre les deux tours de la présidentielle, avait convoqué la presse pour lui faire part, disait-il, de rumeurs « préoccupantes ». Il avait appris qu’Abdou Diouf, son ennemi fantasmatique, convoyait vers la France des tableaux offerts au peuple sénégalais, ce que sa morale républicaine n’entendait pas laisser sans suite. « Je ne suis pas sûr, disait notre homme providentiel. Mais s’il l’a fait, il doit les retourner au plus vite, parce que ce sont des biens du peuple sénégalais ». Toute cette histoire était le fruit de son imagination. Mais c’est vous dire qu’en la matière, l’opposant avait élevé la barre au-dessus de la moyenne. Dès-après sa prestation de serment, il annonçait un gouvernement réduit à une vingtaine de membres, des audits financiers et la prison pour tous les coupables de mauvaise gestion. On avait peine à imaginer le même homme, quelques années plus tard, dégoulinant de sueur pour justifier le cadeau de 100 millions de francs offert au représentant du FMI à Dakar. En la matière, Abdoulaye Wade n’en était pas à son premier coup. Il avait déjà fait virer vers Nicosi, dans le compte d’un ami de son fils, 14 millions de dollars de Taïwan qui étaient destinés au peuple sénégalais. C’était en mars 2005. On pensait que l’âge aidant, le vieil homme se montrerait plus économe. Mais c’est mal le connaître. Il vient de racheter l’ancienne maison du défunt président Senghor, pour un montant record de 750 millions de francs. Un coup de force épouvantable, quand on sait que la fondation Senghor, dirigée par le neveu du défunt président, voulait transformer cette ancienne demeure en musée.  
Vous me demanderez de quoi tout ceci procède. C’est que d’un tel homme, on ne peut plus rien espérer. C’est pourquoi tant de sénégalais ont accueilli les audits tardifs de l’Armp avec une moue dédaigneuse. Si cette structure avait étendu son audit de la gestion de l’Anoci aux années précédentes, nous aurions peut-être su davantage sur les extravagances de Karim Wade. Car il ne s’agissait pas de savoir comment les marchés de la Corniche ont été attribués, sur quoi Bara Tall nous avait largement édifiés. Mais sous quel prétexte, l’élargissement d’une route a pu coûter sept milliards de francs le kilomètre. Nous voudrions aussi savoir dans quel pays du Golfe, une campagne de communication a été lancée pour près d’un demi-milliard. Face au fils du président de la République, qui loue un bateau immobilisé pour deux jours à huit milliards de francs, Awa Ndiaye, avec ses casseroles et ses cuillères, passe pour une joueuse de petite catégorie. Et s’il faut auditer, autant commencer par Abdoulaye Wade. Et qu’il nous dise comment les milliards issus de la vente des terrains de l’aéroport à l’Ipres ont fini dans la besace de Mbackiou Faye, le même qui vient de s’emparer d’une partie du terrain cerf-volant. De qui cet homme est-il le prête-nom ? Car tout ce que ces libéraux autoproclamés récupèrent, ils le passent à leur gardien. Pourquoi ne pas évoquer l’achat d’un terrain à New York, pour le prix de 23 milliards de francs Cfa, alors que sa valeur sur le marché était d’un milliard et demi ? L’ordre libertaire du clan Wade n’a que faire des imprécations du petit peuple. Quand le ministre de l’Energie a été interrogé sur l’évocation de son nom dans ce dossier douteux, sa réponse est restée sans appel. Il était un traducteur entre le gouvernement et les vendeurs américains ! Tout le ministère des Affaires étrangères manquait donc d’interprètes à sa hauteur. Mais allez écouter l’anglais de ce natif de Banjul. Vous en perdrez votre latin. Son entrée en matière à lui reste unique dans les annales des finances de ce pays. A sa nomination à la tête de la Senelec, il s’était fait signer une clause qui lui accordait un parachute doré de 450 millions de francs en cas de rupture unilatérale de son contrat.  
L’on doit se demander ce qu’un tel homme a pu faire, pour autant mériter de la Nation. Mais à l’examen, absolument rien. Né en Gambie, il a passé toute sa vie à l’étranger, jusqu’à ce qu’un jour, son chemin croise celui d’Abdoulaye Wade et de Me Babacar Sèye. Son CV, qu’il ne publie que rarement, est une somme d’invraisemblances. Il dit avoir obtenu un baccalauréat au Canada, l’équivalent d’une licence, en totalisant des certificats. Mais nos recherches pour trouver l’université qui lui a accordé ce fameux diplôme ont été vaines. Nous l’oublions souvent, mais depuis que ce monsieur s’occupe d’Energie, la Senelec a englouti près de mille milliards d’investissements. Malgré ce fait unique en son genre, le financier d’Abdoulaye Wade nous promet toujours la fin des délestages pour la semaine d’après. Le limoger n’a jamais traversé l’esprit du président de la République, même quand Madické Niang et Macky Sall n’en ont pas voulu. Détourner ne vous fait pas quitter le gouvernement. C’est un signe d’appartenance. Tous ceux qui sont épinglés par l’Armp en sont si persuadés qu’ils n’ont pas daigné répondre aux interpellations des auditeurs.  
Abdoulaye Wade a décidé de saigner le pays jusqu’à son dernier souffle, et il a ses hommes de main pour réaliser son œuvre. Leur appétit n’a en rien souffert des augmentations de salaires et des indemnités en tout genre. En quadruplant le salaire de ses ministres, le chef de l’Etat prétendait les mettre « à l’abri de la tentation ». Il a fait preuve de la même générosité sélective, pour les directeurs qu’il nomme à la tête de sa trentaine d’agences. Le salaire moyen d’un directeur d’agence est de 5 millions de francs, cent fois le salaire minimum d’un sénégalais. Plus que le statut de l’Apix, c’est le salaire mensuel que touche Aminata Niane qui devrait faire l’objet d’une étude minutieuse. Ces salaires hors du commun sont un autre moyen de légaliser le vol. Elle fait partie, avec Souleymane Ndéné Ndiaye, Samuel Sarr, Madické Niang et Pape Diop, de la longue liste des « intouchables ». Le maire de Dakar sait que les couteaux s’aiguisent dans son dos, mais il jure qu’Abdoulaye Wade n’ira pas plus loin. Entre libéraux, quand on se rencontre en petits comités, on échange des insanités.  
C’est cela la grande révélation de ces audits. La corruption s’est généralisée, au point de tourner au ridicule. Tous les prétextes sont bons pour voler, même l’achat d’un couteau. Cela ne se voyait qu’au Nigeria de Sani Abacha, considéré pendant longtemps comme le pays le plus corrompu du monde. Ils diront bravo, quand ils apprendront qu’au Sénégal, si prompt à se donner en exemple, une ministre a acheté une clé Usb d’un Gigaoctets à 97 000 francs, plus de deux cents dollars américains. Et Abdoulaye Wade ne se laisse pas impressionner par ses propres records. Le génie propre de ce président est de transformer tous ceux qui s’approchent de lui en corrompus. C’est pourquoi ces audits financés par la Banque mondiale n’autorisent pas grand espoir. Au lieu de s’en prendre à ses employés fautifs, le chef de l’Etat s’en prend déjà à Youssoupha Sakho, coupable d’avoir dit à ce grand brigand, le détail de ses crimes. Il est ignoble qu’il veuille couper de force le salaire des Sénégalais, quand ses ministres leur volent le peu qu’ils ont. Et s’il voulait sanctionner, le parrain ne le pourrait plus. Il n’en a plus les ressorts. Il atterrit à Dakar tellement épuisé par les problèmes du monde, les paupières tombantes, la mâchoire affaissée, qu’on se demande toujours s’il se relèverait le lendemain. Mais il faut reconnaître à cet économiste de brasserie un succès et un seul. Il a fabriqué un système de corruption si perfectionné qu’il fonctionne tout seul. Ses employés en arrivent à ne plus voler par nécessité. Ils volent par habitude.  
SJD  
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
Les contrevérités du ministre Madické Niang 
Le ministre Madické Niang a accordé une interview au journal L’AS des 23-24 janvier 2010. Interpellé sur « l’interdiction de la vente de certains livres au (Sénégal) », il répond sans sourcilier ceci : « Vous avez vu une décision d’interdiction ? C’est seulement des gens qui veulent faire la publicité de leurs livres qui disent cela. Je vous donne un exemple. Quand le livre de Latif Coulibaly est sorti, il m’a fallu simplement sortir quelques feuilles de mon livre pour pouvoir le neutraliser. Qu’est-ce qu’on dit après ? Que des libraires étaient menacés, un stock était bloqué à l’aéroport… Moi, j’attends. Car mon livre, le deuxième, a déjà été édité et le titre même, ?le piège de l’acharnement?, a été choisi. » Et le ministre de poursuivre à propos des livres interdits : « Vous savez, ces genres de livres, écrits pour déstabiliser le régime, ne font plus recette. Les Sénégalais ne les lisent plus. Et comme c’est le cas, on invente toutes sortes d’accusations. Ceux qui disent que leurs livres ont été interdits, je leur demande d’en produire la notification. Quand on a une notification, on peut l’attaquer devant les tribunaux … » Se mettant à la place des deux journalistes qui l’interrogent, il leur lance : « Vous avez vu une notification interdisant la vente d’un livre ? » Ces derniers répondant négativement, il poursuit, très à l’aise : « Non ! Vous savez, au Sénégal, le meilleur moyen de vendre son livre, c’est de dire qu’il est interdit. Pour le cas des livres, dès qu’on véhicule une telle thèse, chaque personne qui a un parent en France va lui demander de lui apporter un exemplaire …. » 
Voilà ce que répond, sans sourcilier, le ministre Madické Niang à la question sur l’interdiction de certains livres au Sénégal. L’homme, à l’image de tous nos gouvernants, et à commencer par le premier d’entre eux, se moque de nous, nous prend pour des moins que rien et veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Les deux journalistes qui l’interrogeaient ne suivent peut-être pas de près la question des livres interdits. C’est pourquoi il était à la fête durant l’interview. Abdou Latif Coulibaly, Abdou Aziz Diop, l’auteur de ce texte et de nombreux autres compatriotes de l’intérieur comme de la diaspora qui en sont victimes, savent, eux, que le ministre Madické Niang raconte manifestement des histoires. Pour être plus précis, il ment, il ment sciemment et effrontément. « Vous avez vu une décision d’interdiction » ? « Vous avez vu une notification interdisant la vente d’un livre » ? Ce sont les questions-arguments faciles derrière lesquels s’abrite commodément notre ministre. Les gens qui parlent d’interdiction veulent faire de la publicité de leurs livres qui ne font plus recette et qui ne sont plus lus ! C’est, du moins, ce qu’il prétend. Et il a le toupet d’évoquer le livre d’Abdou Latif Coulibaly, « Sénégal, Affaire Me Seye : un meurtre sur commande » et son projet de livre-réponse « Le piège de l’acharnement ». 
Rappelons qu’Abdou Latif Coulibaly a conclu son livre par cette terrible accusation : « Me Wade et ses proches sont les commanditaires de l’assassinat de Me Seye ». Ce n’était pas la première fois d’ailleurs qu’une telle grave accusation était portée contre les Wade et leur entourage. Profitant du sit-in organisé par les jeunesses du « Front Siggil Senegaal » devant le siège du Parti de l’Indépendance et du Travail (Pit), le leader de l’Alliance Jëf Jêl, Talla Sylla, crache un feu ardent sur Me Wade en ces termes : « Wade doit être arrêté, car c’est un criminel qui a fait assassiner Me Babacar Seye et a tenté de me faire assassiner. »[1] C’était pour lui la énième accusation. Ainsi, il proclame à tout vent que « Me Wade et son épouse sont trempés jusqu’au coup dans l’assassinat de Me Seye ». Un autre contempteur de Me Wade, le leader de la Ligue démocratique, le Pr Abdoulaye Bathily, crache également du venin sur lui chaque fois que l’occasion se présente. C’est ainsi, qu’à l’occasion d’une conférence de presse organisée devant le siège de son Parti le mercredi 14 mai 2 008 ([2]), il martelait : « Hier, il a signé l’assassinat de Me Seye, aujourd’hui, Wade est au summum de la sénilité. »  
A toutes ces accusations gravissimes, Me Wade a toujours opposé un silence assourdissant, imperturbable, silence que mon ami et ancien professeur assimile à un mensonge d’Etat.  
Ayant accédé à la magistrature suprême le 1er avril 2000, le nouveau président ne met pas beaucoup de temps pour conforter ses accusateurs. Il se comporte très tôt comme quelqu’un que l’on accuse publiquement d’anthropophagie et qui se cure les dents avec des jambes de nouveau né, en prenant trois actes suspects, troublants et qui ne laissent plus aucun doute quant à l’identité du ou des commanditaires de l’ignoble assassinat de Me Seye. Contre toute attente, en effet, il gracie les trois assassins du juge et fait voter par ses godillots de l’Assemblée nationale l’inique Loi « Ezzan » qui les blanchit totalement. Auparavant, il a dédommagé en sourdine la famille du défunt juge pour 250 millions de francs Cfa (600 selon Abdou Latif Coulibaly), alors que l’Etat n’était nullement en cause. Pour acheter son silence, avaient avancé certains observateurs ébahis. 
Le ministre Madické Niang a été donc très mal inspiré d’évoquer le livre d’Abdou Latif Coulibaly pour conforter son argumentaire. Il remue ainsi inconsciemment le long couteau doré du ministre Awa Ndiaye dans une plaie encore loin d’être cicatrisée. A la parution du livre du journaliste d’investigation en décembre 2005, un premier lot de 600 exemplaires a échappé à la vigilance de la police et de la douane. Les deux grandes librairies de la place les vendent comme de petits pains en un week-end. C’est alors le désarroi et le branle-bas autour du président de la République. La réaction est immédiate : le douanier en service qui avait laissé passer le colis de livres est immédiatement relevé de ses fonctions. Les sbires de la présidence en firent voir de toutes les couleurs à l’un des deux libraires le plus vulnérable, plus exactement la plus vulnérable, puisqu’il s’agit d’une dame qui a été terrorisée. Les mesures de veille sont fortement renforcées à l’Aéroport Léopold-Sédar-Senghor. C’est alors que le ministre Madické Niang entre en scène, en sa qualité d’avocat de Me Wade dans cette lugubre et ténébreuse affaire, pour brandir son projet de livre-réponse, « Le piège de l’acharnement ». Il raconte dans son interview qu’il lui a fallu en sortir quelques bonnes feuilles pour neutraliser celui de M. Coulibaly. Il n’y a rien de plus faux : ce livre annoncé avec pompe et jamais publié n’a été d’aucun effet sur le brûlot qui les avait tous effarouchés et leur avait ôté le sommeil. Ils l’ont plutôt neutralisé en lui fermant hermétiquement les frontières nationales. Il n’est vendu aujourd’hui dans aucune librairie du pays. 
De nombreux autres titres édités en Europe, en France en particulier, qui sont tant soit peu critiques vis-à-vis de l’immonde gouvernance libérale, connaissent le même sort. Entre autres exemples, nous pouvons citer : 
1) Mamadou Seck, Les scandales politiques sous la présidence d’Abdoulaye Wade, L’harmattan 2005 ;  
2) Mody Niang, Qui est cet homme qui dirige le Sénégal ?, L’Harmattan, 2006 ; 
3) Toumany Mendy, Politique et puissance de l’argent au Sénégal. Les désarrois d’un peuple innocent, L’Harmattan, décembre 2006 ; 
4) Babacar Sall, Le stagiaire. Roman d’un président de la République, L’Harmattan, janvier 2007 ; 
5) Pape Moussa Samba, Le président Wade ou le génie solitaire, Editions Cjfb, janvier 2007 ; 
6) Souleymane Jules Diop, Wade, l’avocat et le diable, L’Harmattan, 2007. 
7) Abdou Aziz Diop, Une succession en démocratie : les Sénégalais face à l’inattendu, L’Harmattan, mars 2009 ; 
8) Momar Mbaye, Sénégal, les dérives du Sopi. Bavures et médias en sursis, Edilivre.com, janvier 2010. 
Il existe de nombreux autres titres qui ne sont vendus dans aucune librairie du pays, en tout cas pas dans les deux plus grandes qui ont la frousse aux fesses, à force d’être terrorisées par les sbires de la République bleue. Pendant ce temps, les livres qui encensent le despote illuminé et couvrent d’injures indécentes les « mal-pensants », font l’objet de toutes les attentions et de traitements manifestement de faveur, notamment de cérémonies de dédicaces tapageuses, largement couvertes par la minable télévision des Wade.  
Je défie le ministre Madické Niang de m’indiquer une seule librairie où on trouve un seul des livres bannis. Le ridicule ne tuant point, il affirme, péremptoire, que « ces genres de livres, écrits pour déstabiliser le régime, ne font plus recette » et que « les Sénégalais ne les lisent plus ». Comment peuvent-ils les lire, puisqu’ils ne les voient point ? Les rares compatriotes qui profitent d’un voyage en France pour en acheter quelques exemplaires, les cachent au fond de leurs bagages comme de la cocaïne. Et s’ils ne font plus recette, pourquoi ne pas leur ouvrir les frontières nationales ? Ce ministre sait donc parfaitement qu’il raconte des histoires. Il reconnaît lui-même implicitement l’interdiction de la vente de nos livres au Sénégal. Le meilleur moyen, selon lui, de vendre son livre au Sénégal, c’est de dire qu’il est interdit. Et il s’enfonce davantage en faisant cet aveu : « Pour le cas des livres, dès qu’on véhicule une telle thèse, chaque personne qui a un parent en France va lui demander de lui apporter un exemplaire. » Pour se procurer donc un exemplaire, on profite du voyage d’un parent en France ! Nous qui sommes moins incohérents que le ministre-paravent de Me Wade, aurions préféré que nos livres fussent vendus sur tout le territoire national, plutôt qu’en France, à des milliers de kilomètres. S’ils ne peuvent être achetés qu’en France, c’est parce qu’ils ne peuvent pas l’être chez nous, où ils sont interdits.  
Pour se donner bonne conscience, notre ministre-cuillère de Me Wade lance le défi qu’on lui présente une notification interdisant la vente d’un livre. Il sait que son collègue de l’Intérieur s’est bien gardé de prendre un arrêté d’interdiction des livres bannis. La sale besogne est confiée à la douane et à la police. Et comme le ministre exige un exemple concret, je m’en vais lui en administrer un parmi de nombreux autres. 
Tous les colis de livres qui arrivent à l’aéroport ou au port de Dakar sont désormais traqués, ouverts et minutieusement vérifiés. Dès qu’un titre porte le nom de Me Wade ou fait allusion à son infecte gouvernance, il est mis de côté, lu et confisqué sans autre forme de procès, si le contenu est tant soi peu critique. Le dernier livre de mon ami Abdoul Aziz Diop cité plus haut, a été victime de cette monstrueuse censure. Il faisait partie d’un colis de cinq autres titres, commandés par la librairie Athéna. Après vérification, la Direction de Surveillance du Territoire (Dst) du Ministère de l’Intérieur a écrit noir sur blanc sur la facture de L’Harmattan destinée à la librairie Athéna ce qui suit : « Ok pour le reste, à l’exception de ?succession en démocratie? », avec « Vue au 2e bureau », plus cachet et signature. Les quatre livres autorisés sont cochés. N’est-ce pas là une notification d’interdiction ? L’information peut bien être vérifiée auprès de la librairie Athéna ou de l’auteur du livre interdit, qui a d’ailleurs porté, sans illusion, l’affaire devant la justice. Tous les livres critiques à l’endroit des Wade et de leur gouvernance meurtrie connaissent le même sort. Parfois, seul le nom de l’auteur du livre suffit pour déclencher le mécanisme digne des pays de l’Est des années 50. Ainsi, le roman d’Abdou Latif Coulibaly, « La ressuscitée », a été confisqué pendant plus d’un mois, pour vérification du contenu. 
Je le répète donc avec force : le ministre Madické Niang raconte donc manifestement des histoires, des contrevérités, des mensonges. Les livres écrits par les « mal-pensants » et édités hors du Sénégal font bien l’objet d’interdiction. Ceux qu’ils éditent au Sénégal, après mille difficultés, sont également traqués et ne sont en vente dans aucune de nos librairies, à l’exception notable d’Athéna[3]. Celle-ci, persévérante, a fait une nouvelle commande, en nombre limité, du livre d’Abdou Aziz Diop. Le colis arrivé à Dakar a été encore confisqué. Voilà la vérité qui crève les yeux, sauf peut-être ceux du ministre Madické Niang. Ne dit-on pas qu’il n’y a pire aveugle que celui qui ne veut rien voir en fermant hermétiquement les yeux ? 
Il est vrai que rien ne nous étonne ni ne nous indigne plus de la part de ce ministre-cuillère de Me Wade qui déclare sans état d’âme, pour justifier une énième fois la modification de la Constitution, que celle-ci « est faite pour être tripatouillée ». Rappelons quand même à notre ministre que le Petit Larousse définit ainsi le verbe tripatouiller : « 1) manipuler, tripoter avec insistance ou maladresse, patouiller ; 2) modifier dans une intention malhonnête, frauduleuse ; falsifier, trafiquer. » Au moment où il faisait cette déclaration, M. Niang était Ministre d’Etat, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice. La Constitution sénégalaise est donc faite pour être tripatouillée et Me Wade la tripatouille à sa convenance depuis son accession à la magistrature suprême. Rappelons aussi que le même Madické Niang, tout nouveau Ministre des Affaires étrangères, s’est encore tristement signalé au moment de la cérémonie solennelle de passation de service avec son remplaçant à la tête du Département de la Justice, le Pr Moustapha Sourang. Au beau milieu de son discours, il n’a pas hésité un seul instant à déclarer devant une assistance ébahie, qu’il se débarrassait un moment de son manteau de ministre de la République, pour revêtir celui de talibé mouride, car il s’adressait à son marabout. Le Pr Sourang est, en effet, descendant de la lignée de Cheikh Ahmadou Bamba.  
Ces deux attitudes antirépublicaines ne surprennent que ceux qui ne suivent pas de près ce ministre. A l’occasion des nombreux déplacements politiciens de Me Wade à Touba, nous le voyons à la télévision se comporter plus en véritable bëkk nèek (chambellan) qu’en ministre de la République. Il est bien en meilleure posture dans la peau du premier que du second. Que cet homme nie donc l’évidence en affirmant qu’aucun livre n’est interdit au Sénégal ne doit plus surprendre personne ! Il s’inscrit dans la logique de tous les courtisans de la République bleue qui sont prêts à justifier toutes les initiatives de celui qui leur distribue gracieusement les prébendes. Ils n’hésiteraient pas un seul instant à rivaliser d’ardeur à lui apporter des milliers de bidons d’essence et de boîtes d’allumettes si jamais, à l’image de Néron, il décidait de mettre le feu à Dakar. Sait-on jamais d’ailleurs ? 
C’est le lieu, après avoir confondu ce ministre d’un genre particulier, de nous arrêter un peu sur les services de la douane et de la police qui acceptent de jouer les rôles peu valorisants dans cette affaire d’interdiction des livres au Sénégal. Le Ministre de l’Intérieur doit prendre ses responsabilités et signer, s’il y a lieu, un arrêté pour interdire carrément un livre. C’est plus honnête et plus républicain que de s’abriter derrière des seconds couteaux. La police et la douane en particulier sont attendues sur un autre terrain, sur d’autres missions bien plus nobles, bien plus républicaines : la lutte contre l’insécurité, la délinquance, le trafic de drogue, le blanchiment de l’argent sale, etc, qui constituent de sérieuses menaces pour notre pays. Certains délinquants de la République bleue (ministres, directeurs de services et d’agences, etc) qui pillent nos maigres ressources en passant des marchés de gré à gré pour des clés Usb d’un giga, des couteaux de cuisine, des cuillères à soupe, des tapis de prière, une cuisinière grand modèle, etc, respectivement pour des prix unitaires hors Tva de 97500, 42000, 37500, 15850 et 2115000 francs Cfa. Non, ce n’est pas un rêve : c’est bien la triste réalité qui prévaut chez nous depuis le 1er avril 2000. Ces prédateurs, les vrais, peuvent bien utiliser le salon d’honneur de l’Aéroport international de Dakar, pour aller planquer les fruits substantiels de leurs forfaits dans les paradis fiscaux. La police et la douane seraient bien plus utiles au pays en traquant sans merci ces délinquants et de nombreux autres, plutôt que de dissoudre leur temps dans la chasse à nos pauvres livres, où nous ne faisons qu’exprimer notre opinion sur la manière dont nous sommes gouvernés. C’est notre droit le plus absolu et personne ne devrait s’employer à nous en priver, tant que nous restons dans les limites fixées par la Loi. 
 
MODY NIANG, e-mail : modyniang@arc.sn 
 
 
 
Scandale au Méridien-Président : Rebondissement dans l’affaire Miss Billie aux allures d’un ping-pong judiciaire 
 
 
Le procès du mercredi 4 février 2010 opposant Miss Billie Mbaye à M. T. va-il faire l’objet d’un énième renvoi ? Ou donnera-t-il simplement raison à Me Mame Adama Guèye, bâtonnier de l’Ordre des avocats qui, à l’occasion de la rentrée solennelle des cours et tribunaux, dénonçait les dysfonctionnements de notre système judiciaire ? En tout cas, le 4 février*, le tribunal correctionnel de Dakar devait départager Miss Billie Mbaye, présidente de Icare International (Réseau international des cadres africains, européens et américains) et M. T. Directeur du Bcl du Méridien Président. Pour rappel, le procureur de la République poursuit M. T. pour délit d’escroquerie et d’abus de confiance, portant sur plus de 10 millions au préjudice de Mme Billie.  
Mais un procès peut en cacher un autre  
En effet, Miss Billie Mbaye, connue pour ses actions dans la promotion des droits humains, en faveur du développement de l’Afrique, de l’enfance, de la jeunesse et des femmes, venue au Sénégal dans le cadre de la mise en place d’un programme ambitieux de huit mille logements pour les populations défavorisées, se bat pour l’application des décisions de justice rendues en sa faveur par les cours et tribunaux de notre pays, depuis… 2005. Et ce, suite à ce qui ressemble, après une minutieuse enquête policière menée par la Dic, à un coup monté, dans le but de la discréditer. Les auteurs et commanditaires ont pu s’introduire dans la suite qu’elle occupe durant ses séjours au Sénégal, au Méridien Président, et subtiliser d’importants objets lui appartenant : des bijoux de grande valeur, d’importantes sommes d’argent (euros, dollars, Cfa), des documents de haute importance et autres effets personnels. Le tribunal correctionnel, les Cours d’appel, la défunte Cour de cassation - toutes chambres réunies - par jugements et arrêts rendus en 2006, 2007, 2008 et 2009 ont toujours débouté le Méridien Président et donné raison à Miss Billie Mbaye. Mais ces décisions font systématiquement l’objet d’un renvoi.  
L’autre grande interrogation est : pourquoi n’arrive-t-on pas à appliquer le droit, et à plus forte raison les décisions de justice prises par les plus hautes autorités judiciaires de notre pays ? D’ailleurs, à l’époque - et aujourd’hui plus que jamais - des organisations des Droits de l’Homme s’étaient saisies du dossier et, au vu des éléments constitutifs, confortées par les décisions judiciaires, avaient conclu que l’acharnement dont Miss Billie était victime, était inacceptable dans notre démocratie, et exigé que cette dernière soit rétablie dans ses droits, sans délai. Le Rapport 2008 de la Raddho qui est loin d’honorer notre pays sur la question des droits humains, interpellait déjà les autorités de l’Etat sur les violations inadmissibles des droits de Miss Billie Mbaye connue par ses œuvres et son engagement en faveur du développement de notre pays.  
En vérité, les va-et-vient incessants du dossier Miss Billie contre le Méridien Président devant les cours et tribunaux font sans doute de cette affaire un interminable ping-pong judiciaire qui refuse de dire son nom. Ce dossier continue de préoccuper nombre de représentants d’organisations nationales et internationales, qui s’intéressent au développement de ce qui ressemble aujourd’hui à une dérive et à un feuilleton de ‘non-droit’.  
Passés cinq années de procédure, l’affaire est aujourd’hui entre les mains de la Cour suprême. Inutile de dire que les magistrats de cette illustre institution ont du pain sur la planche : cette affaire est l’une des toutes premières qu’elle devra trancher. En cela, dans le contexte social ambiant, la Cour a incontestablement un défi important à relever ‘à ce stade expérimental’ de son fonctionnement : faire éclater la vérité dans cette affaire invraisemblable. De ce fait, elle aura démontré sans doute, non pas uniquement de son utilité sociale, mais surtout sa capacité à faire respecter la majesté de la loi, en tout temps et en toute circonstance, par tout citoyen indépendamment de sa position ou de ses responsabilités et fonctions.  
La suite de cette affaire à l’allure d’un polar donnera-t-elle raison au bâtonnier Mame Adama Guèye : ‘inefficacité de la justice, lenteur dans le processus de prise et d’exécution de ses décisions, corruption, concussion, favoritisme…’ ? Ou confortera-t-elle les propos du président de la République, Me Abdoulaye Wade qui a pris le contre-pied de son confrère ? L’histoire immédiate nous édifiera.  
Cheikh Mouhamadou Bassirou SARR Citoyen, Démocrate, Acteur politique Contact : bassirousarr@hotmail.com BP : 6445 – Dakar Etoile  
* L’affaire a été finalement mise en délibéré jusqu’au 18 février prochain.  
 
 
République du scandale 
 
 
Les récents événements qui se sont déroulés à Thiès au cours d’un meeting organisé par le Ps - le feu ayant été mis aux tribunes par des jeunes qui plus tard se révèleront être du Pds -, s’inscrivent dans le cadre d’une déliquescence générale de l’Etat au Sénégal. Nous nous acheminons lentement vers une violence inéluctable et qui sera le fruit de l’incompétence du régime actuel beaucoup plus que de son machiavélisme. Les priorités nationales, à savoir l’éducation, la santé, l’hygiène, l’amélioration de l’habitat urbain et, de façon générale, l’amélioration des conditions d’existence ne sont même plus mentionnées par les officiels. Se maintenir au pouvoir par tous les moyens nécessaires est devenu leur unique préoccupation et, ce faisant, ils gouvernent par le scandale. Aussi les formulations malheureuses, les remaniements ministériels qui amènent des ministres pire que leurs prédécesseurs, le népotisme et les frasques du ‘fils’ sont-ils partie intégrante d’une stratégie de dissuasion qui vise à lasser les foules. A la fin, se dit notre avocat-président, les Sénégalais ne sauront même plus distinguer le vrai du faux et j’aurais réussi à les noyer dans une succession de scandales !  
Dans le long terme, cette stratégie mystificatrice achèvera de corrompre le législatif et le judiciaire, entraînant un effondrement du peu de structures qu’il nous reste. Le cas Massaly est la parfaite illustration de cette stratégie. Nous connaissons les volte-faces du personnage, sa fourberie, sa veulerie et sa lâcheté légendaire, le spectacle fait autour de son arrestation, les faveurs que lui accorde la police - il s’est rendu à la Maison d’arrêt de Thiès dans son véhicule personnel en lieu et place de l’habituel fourgon - son ton moqueur lorsqu’il lance à un journaliste du Quotidien : ‘… Ecris que je vais en mission pour le président !’ ; et malgré cela, l’actualité de ces dernières semaines s’est faite autour de lui. Et remarquez que je le dis sans aucune rancune : comment expliquer l’intelligence chez quelqu’un qui, publiquement, s’est accusé d’avoir attenté à la vie des leaders du Ps ?  
Mais la déclaration de Massaly au Quotidien cache une vérité qui lui échappe, il est de fait en mission pour son maître et cette mission consiste à se donner en spectacle pour divertir la plèbe. Il n’est qu’un clown dans la République des nababs ! Un exemple doit être fait de cet homme ! Une mobilisation générale s’impose afin que le texte d’incrimination soit changé. La définition juridique du flagrant délit dont on l’accuse, laisse entrevoir une condamnation légère pour tentative d’assassinat ! Massaly est coupable ! Ses aveux en sont la preuve suprême. Cet homme doit payer ! Il faut que justice se fasse et, pour cela, il faudra que le juge soit juste.  
Malick Noël SECK Secrétaire général de Convergence socialiste info@convergence-socialiste.com  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 6.02.2010
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