scolaire ?
RENTREE DU CORPS ENSEIGNANT CE LUNDI
L’année scolaire suspendue au respect des accords signés
lundi 1er octobre 2007, par Nettali /
NETTALI. La rentrée des classes, c’est ce 1er octobre pour le personnel enseignant et le 8 pour les élèves. Une rentrée du personnel qui a lieu sur fond de revendications. A Pikine, l’Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois) avertit, l’année académique sera mouvementée si l’Etat n’applique pas les accords signés avec l’Intersyndicale, rapporte Sud Fm.
L’année scolaire 2007-2008 s’annonce difficile pour les élèves de l’élémentaire. En effet, l’Organisation des instituteurs du Sénégal avertit que les conditions d’une bonne rentrée scolaire ne sont pas réunies. La rentrée risque d’être une simple formalité administrative. « Une ouverture des classes se prépare, ne serait-ce qu’au plan administratif. Mais nous ne voyons pas aujourd’hui sur quoi et avec quoi il faudra démarrer. Concrètement, le personnel évidemment sera là, mais la question que nous nous posons est de savoir sur quoi et avec quoi effectivement va-t-on démarrer », se demande Youssou Touré, directeur de l’école Pikine 3A. Au plan syndical, le Secrétaire général de l’Ois charge le ministre de l’Education. Youssou Touré indique que c’est la politique du diviser pour mieux régner qui est encore là, ce qui peut envenimer la situation. « Contrairement à ce que croit le ministre de l’Education, une ouverture des classes ne se décrète pas, elle se prépare, avec l’ensemble des acteurs qui gravitent justement autour du système éducatif. De ce point de vue-là, je crois qu’il y a un préalable que nous avions clairement signifié au gouvernement au sortir de notre audience du 30 mai. Nous avions suspendu notre mot d’ordre de grève, parce que le président de la République était allé dans le sens que nous avions tenu, à savoir la généralisation de l’indemnité de recherche au profit de tous les enseignants, plus particulièrement des instituteurs, volontaires et maîtres contractuels. Au moment où nous parlons, l’Etat n’a pas encore respecté ses engagements », clame Youssou Touré. D’où cette épée de Damoclès suspendue sur le bon déroulement de l’année scolaire 2007-2008, surtout dans l’élémentaire. A rappeler que l’année scolaire 2006-2007 a été sauvée in extremis grâce à cet accord obtenu le 30 mai 2007 au palais de la République.