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Xinhuanet : Mercredi 17 Juin 2009
Sénégal : Enquête sur 1 400 enseignants fictifs à la fonction publique
DAKAR, 15 juin (Xinhua) -- Un audit du personnel des ministères sénégalais en charge de l'éducation et de l'enseignement est en cours en vue d'éclairer la situation de 1. 400 enseignants présumés fictifs, a-t-on appris lundi de source officielle.
"Ils seraient 1.400 enseignants qu'on devrait identifier physiquement sur les 66.000 qui émargent à la Fonction publique. Pour parer à un tel dysfonctionnement, l'Etat a entamé durant ce mois un audit du personnel enseignant pour voir de manière nette l'état des lieux du système éducatif en matière de gestion des ressources humaines", précise l'Agence de presse officielle sénéralaise, citant le journal "Le Matin".
Après les régions de l'intérieur du pays, indique la source, les auditeurs ont procédé vendredi dernier à l'audit physique dans les circonscriptions scolaires de Rufisque, Dakar, Pikine et Guédiawaye."Maîtres et professeurs ont répondu présents à l'opération qui s'inscrit dans la mise à jour du fichier national du personnel enseignant".
Auteur: french.news.cn
BILAN DE L’ANOCI : 432 MILLIARDS de F.CFA MOBILISÉS, PLUS DE 6.700 EMPLOIS GÉNÉRÉS… Des chiffres, en attendant un audit externe
par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN , mercredi 17 juin 2009
Les responsables de l’ANOCI sont finalement sortis de leur mutisme. Le Conseil de Surveillance de cette structure qui s’est chargée de la dernière Conférence islamique tenue à Dakar qui s’est réunie hier, a livré des résultats de cette gestion. Une démarche que des observateurs n’accordent pas un grand crédit et affirment attendre un audit externe pour comparaitre les choses.
Le Conseil de Surveillance de l’Agence Nationale de l’Organisation de la Conférence Islamique (A.N.O.C.I) a tenu sa dernière session ordinaire hier, mardi 16 juin à l’hôtel Terrou-Bi, sous la présidence de Monsieur Karim Wade, Président dudit Conseil. Un communiqué qui confirme cette information qu’avait donné la presse du jour Le Conseil a tout d’abord passé en revue le bilan général des activités 2004-2009 présenté par le Directeur Exécutif, M. Abdoulaye Baldé, les Etats financiers du 1er janvier 2008 au 30 avril 2009 et le rapport du contrôle de gestion sur l’exécution des travaux routiers 2004-2009. Selon la même source, les membres du Conseil ont également examiné le rapport du contrôle de gestion sur la passation des marchés 2004-2009 et adopté des opérations minimales relatives à la liquidation de l’Agence.
Après avoir salué les « succès » notés dans l’organisation, le Conseil de Surveillance de l’Anoci, a abordé le chapitre des infrastructures. Selon le communiqué, « les membres du Conseil ont salué la manière remarquable avec laquelle l’A.N.O.C.I a exécuté ses programmes ». Le document nous apprend que « le Conseil est largement revenu sur le programme immobilier et hôtelier dont le financement a été exclusivement réalisé par le secteur privé national et international ».
A cet égard, note le communiqué, « il a été agréablement surpris de constater que l’hôtel Terrou-Bi de catégorie 4 étoiles et l’hôtel luxe Radisson de catégorie 5 étoiles, entièrement réalisés par le secteur privé sénégalais, sont déjà fonctionnels ». Toutefois, poursuit la même source, « le Conseil a regretté les retards enregistrés dans l’exécution des projets hôteliers par rapport à la date du Sommet ». A ce propos, a précisé le communiqué, « le Directeur Exécutif a expliqué que les projets hôteliers étant entièrement portés par des investisseurs privés, l’apport de l’A.N.O.C.I s’est limité à l’accompagnement des promoteurs dans le domaine de la facilitation administrative et douanière ». Et ajoute que : « L’Agence n’a donc pas géré les fonds relatifs à la construction des hôtels qui ont été entièrement réalisés par le secteur privé ».
Dans le secteur des infrastructures routières, souligne le communiqué, « le Conseil de Surveillance a constaté avec satisfaction que le programme routier de l’A.N.O.C.I a été exécuté dans de bonnes conditions ». Ainsi, estime le Conseil, « la conduite de ces travaux a permis d’élargir la Corniche Ouest, du Bloc des Madeleines à la Pharmacie des Mamelles en 2X2 voies, dotée d’un lot important d’ouvrages de dernière génération. Il en est de même de la Voie de Dégagement Nord (VDN) dont la chaussée a été élargie en 2X3 voies avec trois échangeurs à lunettes permettant de lever considérablement les contraintes de mobilité urbaine accélérant ainsi les flux et reflux des véhicules ». Le Conseil de surveillance de l’Anoci pense qu’il convient d’ailleurs de préciser que l’ensemble de ces infrastructures a été l’œuvre d’entreprises sénégalaises (C.D.E, C.S.E, EIFFAGE-Sénégal et Général d’Entreprises).
Au-delà des programmes réguliers, ajoute la même source, « les infrastructures routières, immobilières et hôtelières ont contribué à l’exécution de la stratégie de croissance accélérée (SCA) à travers des investissements massifs qui ont généré plus 6.700 emplois et relevé le niveau de la formation dans le secteur hôtelier ». A l’en croire, « l’action de l’Anoci a permis de mobiliser au total 432 milliards de F.CFA dont 72 ,980 milliards ont permis de réaliser les projets exécutés (Corniche I et II et VDN), 28 milliards sont prévus pour la route de Ouakam et la route de l’Aéroport non encore exécutées. 104,5 milliards sont prévus pour financer la mise à niveau de la route nationale allant de la place Millénaire à l’Aéroport de Diass (subdivisée en trois tronçons). 32 milliards ont été mobilisés au titre de subventions et enfin 194,5 milliards au titre de l’investissement privé pour les hôtels ».
Un audit externe réclamé
Evoquant le fonctionnement et la gestion de l’A.N.O.C.I, indique le communiqué, « les membres du Conseil ont relevé le souci constant de l’Agence de se faire contrôler régulièrement par le Conseil de Surveillance qui comprend, outre des membres du gouvernement, des parlementaires, des ambassadeurs, des organes de contrôle de l’Etat, des organisations de la Société Civile comme la RADDHO, le Forum Civil et le SYNPICS ». C’est là que des voix se sont soulevées pour remettre en cause ces présents résultats. Des sources généralement bien informées ont révélé que : « le Sympics n’était pas présent à cette rencontre et que Diattou Cissé Badiane, son secrétaire général, serait à l’étranger ». La même source révèle que : « quand Alioune Tine de la Raddho a demandé qu’il ait un audit externe, il a été violement pris à parti ». Notre interlocuteur d’ajouter : « Seule Aminta Niane de l’Apix est allée dans le même sens que M. Tine de la Raddho ».
Pour poursuivre sur de la gestion des ressources, le Conseil de surveillance de l’Onoci, à travers son communiqué, à tenu à préciser que « l’Agence n’a géré directement que son budget de fonctionnement conformément aux règles de la comptabilité publique nationale et de la comptabilité SYSCOA. Elle a également fait l’objet d’un contrôle de gestion et d’audit permanent, assuré par un cabinet d’audit recruté par appel d’offres international, à savoir le C.I.C.E Sénégal ». Sur ce point, des remarques ont été fait par des observateurs. L’un d’eux, ayant requis l’anonymat informe que : « le cabinet CICE qui a commis l’audit interne était à la fois chargé de la comptabilité de l’Anoci. Par conséquent, il est simplement habilité à présenter un bilan comptable parce que concerné et non un quelconque contrôle ».
Le Conseil de surveillance estime que « l’A.N.O.C.I étant seulement comptable de son budget de fonctionnement, elle n’a donc pas géré le budget d’investissement relatif aux infrastructures ». Elle fait savoir que « c’est ainsi que les conventions de financement ont été signées par le Ministère de l’Economie et des Finances qui les a inscrites dans le Budget de l’Etat ». Et précise que « Les entreprises en charge des travaux routiers ont été directement payées par les bailleurs de fonds sans que les financements ne transitent par l’A.N.O.C.I, après un audit réalisé par ceux-ci ». Dans le même registre, poursuit le conseil, « les projets routiers ont systématiquement fait l’objet d’un appel d’offres international, au cours duquel, toutes les étapes ont été validées par les bailleurs de fonds et les différentes structures concernées de l’Etat ».
WALF FADJRI :
Me Souleymane Ndéné Ndiaye, un Premier ministre de plus
Non, la situation de Sénégal n'est pas mauvaise, elle est catastrophique. Tel est le constat que le Premier ministre doit dresser pour son grand discours de politique générale. Une déclaration de plus que les Sénégalais suivront avec autant de dédain que de mépris, car étant habitués à ce show qui ne les sortira pas de la mélancolie et de l'inquiétude dont se languit le pays. A moins de surprendre le peuple par un discours qui va séduire par un style nouveau et qui parviendra à nous arracher de la sinistrose ambiante et de l'anxiété face à l'avenir du Sénégal.
Mais l'exercice de réalisme et de transparence devra se doubler d'un message d'espoir afin de ne pas amplifier la crise de confiance qui alimente actuellement le plongeon de l'électorat libéral. Autre difficulté : arriver à concilier la mise en œuvre des innombrables promesses qui n'engagent que ceux qui y croient et la gestion serrée des finances publiques, tout en parvenant à prouver que les sommes colossales englouties dans le train de vie de l'Etat, des grands projets, du plan ‘Jaxaay’, des nombreuses agences, etc., n'ont pas servi simplement à alimenter le tonneau des Danaïdes.
On le voit, il y a des exercices plus faciles pour un nouveau nommé qui, aussi étonnante qu'ait été sa nomination, doit maintenant se colleter un héritage désastreux à un point tel qu'il risque d'y laisser rapidement sa popularité. Donc c'est le moment de sortir de l'ombre et de trouver cette place qui reste à inventer dans cette alternance. Avec un chef nommé Wade, brasseur de foule, qui ferraille au 1er degré, rédige les feuilles de route et se répand avec jubilation, son second, fût-il appelé Premier ministre, est relégué en spectateur et en récupérateur de pots cassés. Une impression ambivalente qui est à la mesure de chaque chef de gouvernement de Wade : volontariste, prenant les problèmes à travers le corps, mais promettant plus qu'il ne tient, l'étroitesse de ses marges le condamnant au verbe et à la gesticulation plutôt qu'à la concrétisation des promesses électorales. Sera-t-il tel que ses prédécesseurs ? Un Wade petit style ? Un châtelin de bytty camouflé sous les oripeaux de Chateaubriand ? Un moteur de 2cv dans une carcasse d'un airbus A380 ?
Si ce n'est trop tard, il doit se requinquer et se donner un appétit nécessaire pour avaler le sandwich ‘King Size’, suivi d'un super ‘Big-Mac’ servis par le président Wade pour l'aider à honorer son contrat avec le peuple qui le mènera à 2012. Mais avec un Sénégal anémié, miné et au trente-sizième dessous, il a la malchance d'être attendu au tournant comme tous les nouveaux venus du trône de Saint-Pierre. Pour terminer le raisonnement est le suivant : Puisque la crise est là dans un pays qui va mal, dirigé par un parti qui va mal, que le Premier ministre fasse recours aux lumières de la raison pour établir devant les députés l'état des lieux du pays dans sa pure vérité et par conséquence, obliger les ministres à prendre leurs responsabilités. Mais de grâce, que tous soient pénétrés de sens collectif et rompus aux exigences du dialogue social et économique. C'est un minimum de méthode qui doit prévaloir dans un pays qui traverse des turbulences. La valeur d'un individu n'est pas déterminée par ce qu'il pense de lui-même, mais de la façon dont les autres l'évaluent. Alors, attendons de voir.
Mamadou Oumar WANE Consultant Cabinet Audits Qualité Réseaux Télécoms-France Conseiller communication editocontribution@yahoo.fr
Ressources humaines dans les hôpitaux : Plus de 80 % du personnel de santé n’est pas qualifié
Dans les hôpitaux, qui est personnel qualifié et qui ne l’est pas ? En tout cas, plus de 80 % du personnel dans les hôpitaux n’est pas qualifié, dit-on. Ainsi, se pose une problématique au centre des débats dans la gestion de quotidienne de l’hôpital. Ouvertes hier à Dakar, les IXes rencontres hospitalières du Réseau des hôpitaux d’Afrique de l’Océan indien et des Caraïbes (Reshaoc) dont le thème portait sur la ‘Gestion des ressources humaines en milieu hospitalier’, ne pouvaient ignorer cette question.
La gestion des effectifs dans les hôpitaux constitue une équation difficile à résoudre. Elle est même une tumeur, car étant souvent source d’agitation permanente du front social. Doit-on rationaliser en ne recrutant que du personnel qualifié dans les hôpitaux ou le fonctionnement de l’hôpital appelle-t-il la contribution de toutes les compétences ? ‘Quand on parle de ressources humaines non qualifiées, cela dépend du travail que fait l’agent. Si c’est le manœuvre qui effectue le travail d’un médecin, il n’est pas qualifié. Mais si un manœuvre fait un travail de manœuvre, il est qualifié dans cette tâche. On peut discuter de ce débat’, invite le Colonel Massamba Diop, président du Reshaoc, par ailleurs directeur de l’hôpital El Hadji Ibrahima Niass de Kaolack.
Dans les hôpitaux, il est important de faire la différence entre le personnel dit qualifié et celui non qualifié. Les qualifiés sont composés de médecins, infirmiers, sages-femmes et aides infirmiers. Les brancardiers et le personnel technique et de soutien se situent dans le lot des dits non qualifiés. Ces derniers sont plus nombreux et représentent plus de la moitié des effectifs dans les hôpitaux. ‘Quand on est peu qualifié ou pas qualifié, on se limite à la tâche indiquée. Un brancardier ne doit pas faire le travail d’un médecin. Si chacun s’arrête à la limite de sa compétence, on ne pourra plus parler de non qualification’, tonne le président du Reshaoc. Selon le Colonel Massamba Diop, ‘un agent n’a pas besoin d’une science infuse pour prendre un cadavre et l’amener à la morgue. Ni besoin d’être disciple d’Hippocrate pour prendre des analyses et les déposer au laboratoire, ou de pousser le malade de son lit d’hôpital vers la radio’. Ainsi, conclut-il, chacun a sa place dans l’hôpital. Encore, ‘faudrait-il que les gens soient employés de manière efficiente. Les emplois doivent être proportionnels et répondre aux besoins de l’hôpital’.
Même si un syndicaliste du secteur de la santé n’est pas toujours du même avis qu’un directeur d’hôpital, Mballo Dia Thiam, secrétaire général du Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (Sutsas), abonde dans le même sens. ‘L’hôpital est comme une armée. L’élite doit être supérieure aux hommes de troupe. Le personnel de soutien doit au moins constituer les trois quarts des effectifs’, indique le syndicaliste, proposant même de relativiser le terme de qualifié. Le secrétaire général du Sutsas estime que chaque hôpital constitue un cas, une entité particulière qu’on devrait évaluer, non sans poser la question du statut de ce personnel dans les établissements publics de santé (Eps). Les textes de la réforme hospitalière de 1998 indiquent même que ce personnel doit disposer d’un statut spécial. Or, déplore Mballo Dia Thiam, dans les hôpitaux, les ressources humaines n’existent que de nom. ‘On se résume à faire de la gestion administrative du personnel, alors qu’on devrait aller vers la mobilisation des ressources humaines pour des objectifs pertinents. Par exemple, dire aux hôpitaux d’appliquer le ratio des 40 %. Si un hôpital dépasse ce taux dans le paiement des salaires, qu’il soit pénalisé sur sa subvention’. Le secrétaire général du Sutsas s’insurge également contre le non financement des projets d’établissement dans les hôpitaux.
Issa NIANG
Comptes de l'Anoci : Circulez, y a rien à voir !
La dernière session ordinaire du Conseil de surveillance de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique (Anoci) s’est tenu hier, sous la présidence de son président, le ministre Karim Wade. Le bilan général des activités de l’Agence semble agréer le Conseil qui lui a exprimé ‘ sa satisfaction’. L’Anoci, dans le communiqué qui a suivi la session ordinaire, fait black out sur la gestion de son budget de fonctionnement.
L’audit de l’Agence nationale de l’Organisation de la conférence islamique tant réclamé par l’opinion n’aura pas lieu. L’Anoci a, en effet, présenté son bilan et s’apprête à s’effacer de la liste des agences du Sénégal. ‘Régulièrement auditée’ par le Cabinet d’audit international Cice, selon le compte-rendu du Conseil, l’Agence présidée par le leader de la Génération du concret laissera-t-elle, une autre entité, quelle qu’elle soit, regarder en profondeur et juger son travail ? La question mérite d’être posée, vu que le Conseil de surveillance présidé par le ministre d’Etat Karim Wade estime que ‘tout est bien fait à l’Anoci’. Le Conseil, déclare, en effet, que ‘les travaux se sont déroulés dans des conditions optimales de sécurité et de confort conformément aux règles protocolaires et au strict respect du cahier de charges imposé par l’Oci’. L’Agence a, également, contribué à l’exécution de la stratégie de croissance accélérée (Sca) à travers des ‘investissements massifs’ qui ont généré plus 6.700 emplois, selon le communiqué.
Le budget d’investissement, initialement fixé à 376 milliards de francs, s’est retrouvé à 432 milliards de francs. Dans le communiqué, l’Anoci indique que 72,980 milliards de francs ont servi à la réalisation de travaux sur la Corniche I et II et sur la Voie de dégagement nord (Vdn) ; 28 milliards sont prévus pour la route de Ouakam et la route de l’Aéroport non encore exécutées. 104,5 milliards vont financer la mise à niveau de la route nationale allant de la place du Millénaire à l’Aéroport de Diass (subdivisée en trois tronçons). 32 milliards ont été mobilisés au titre de subventions et enfin 194,5 milliards au titre de l’investissement privé pour les hôtels. Le communiqué issu de la session ne donne pas de détails sur l’évolution du budget (de 376 milliards à 432 milliards).
Sur la gestion des ressources, l’Anoci déclare qu’elle n’était comptable que de son budget de fonctionnement qu’il a géré ‘conformément aux règles de la comptabilité publique nationale et de la comptabilité Syscoa ’ . ‘Les conventions de financement ont été signées par le ministère de l’Economie et des finances qui les a inscrites dans le Budget de l’Etat. Les entreprises en charge des travaux routiers ont été directement payées par les bailleurs de fonds sans que les financements ne transitent par l’Anoci, après un audit réalisé par ceux-ci’, fait savoir le document.
Les membres du Conseil ont, également, examiné le rapport du contrôle de gestion sur la passation des marchés 2004-2009 et estimé que les procédures ont été respectées. Ainsi, le Conseil a ‘adopté des opérations minimales relatives à la liquidation de l’Agence’. Les projets routiers ont ‘systématiquement fait l’objet d’un appel d’offres international, au cours duquel, toutes les étapes ont été validées par les bailleurs de fonds et les différentes structures concernées de l’Etat’, relève le communiqué.
Le Conseil a, cependant, regretté les retards enregistrés dans l’exécution des projets hôteliers par rapport à la date du Sommet. Le Directeur exécutif, Abdoulaye Baldé a expliqué que les projets hôteliers étaient entièrement portés par des investisseurs privés, l’Anoci n’ayant joué qu’un rôle d’accompagnateur des promoteurs pour la facilitation administrative et douanière. Les hôtels Terrou bi et Radisson ont été financés par le privé national et international pour, respectivement, réfection et construction. Les travaux de l’Anoci ont porté sur l’élargissement de la Corniche Ouest, du Bloc des Madeleines à la Pharmacie des Mamelles en 2X2 voies. La chaussée de la Voie de dégagement nord (Vdn) a été élargie en 2X3 voies avec trois échangeurs. Les infrastructures ont été réalisées par les entreprises sénégalaises que sont Cde, Cse, Eiffage-Sénégal et Général d’Entreprises. Le Conseil de surveillance de l’Anoci est composé de membres du gouvernement, parlementaires, ambassadeurs, organes de contrôle de l’Etat, de la Raddho, du Forum Civil et du Synpics.
Khady BAKHOUM