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LE GOUVERNEMENT ENCORE RETOUCHÉ.

LA BAIE DE HANN: la porte de l'enfer vers l'Europe. 
28-05-2009  
xamle.net  
La baie de Hann était connue pour son abondance en poisson et comme étant un endroit paisible pour des promenades en famille. Mais, aujourd’hui, cette vieille réputation semble être très loin derrière nous.  
Au moment où les ressources se raréfient, la baie de Hann est devenue un lieu d’embarcation pour des immigrés en partance pour l’Espagne, espérant des lendemains meilleurs. La baie ne répond plus aux espoirs de ces centaines de jeunes, qui avaient décidé de faire de la pêche leur principale activité. La surexploitation de la ressource, et les bateaux industriels ont tué l’espoir de ces jeunes qui pensent que, leurs dernières chances de s’en sortir est de traverser l’Atlantique, pour un voyage périlleux vers l’Espagne.  
18 H30 minutes, le soleil commence à décliner sur la plage de Hann. Les enfants jouent au football et leurs grands-frères discutent autour d’une grillade de sardinelles sur le dernier combat de lutte. Au loin, les femmes exposent à même le sol quantité de poissons de différentes espèces et la plage semble bénéficier d’un coup de jeunesse car, elle est propre. La sensibilisation sur la nécessité de garder la berge propre, commence à porter ses fruits sur les populations. Tout ce monde n’attend qu’une chose : l’arrivée des pêcheurs. Partis depuis l’aube, tout le monde espère que la prise sera meilleure que les jours précédents car, la ressource est de plus en plus rare, et les conditions de travail plus difficiles.  
La seule explication possible selon les pêcheurs, c’est l’exploitation abusive des ressources de la mer aussi bien par les pêcheurs que les bateaux industriels. À 19H, les enfants, grâce à leurs cris, attirent l’attention sur l’arrivée des premières pirogues qui pointent à l’horizon. Quelques minutes plus tard, c’est l’effervescence des retrouvailles. Les enfants sont heureux de retrouver leurs pères et les femmes leurs maris. Les empoignades sont si tendres qu’on aurait pensé qu’ils étaient partis depuis plusieurs jours. C’est juste une sorte de délivrance d’une angoisse de la femme ou de l’enfant de retrouver son mari ou son père, après plusieurs heures d’attente. Il faut aider les pêcheurs à ramener la pirogue à terre, et ensuite c’est le débarquement des prises.  
À l’expression des visages, on peut aisément deviner que la pêche n’a pas été bonne car, la mer a donné tout ce qu’elle avait. Moussa à 27 ans, est le capitaine de son embarcation. «On est parti à 5 H du matin, mais la pêche n’est pas bonne aujourd’hui. Il y avait trop de vent en haute mer. Mais de toute façon, le poisson se raréfie de plus en plus. Il faut chaque jour aller un peu plus loin, pour espérer revenir avec une bonne prise». Cet aveu de Moussa est révélateur de la destruction des ressources halieutiques de notre pays. Moussa se rappelle du temps où, deux heures en mer suffisait pour remplir sa pirogue. Pour Moussa, «la raréfaction du poisson est due essentiellement aux bateaux de pêche industriels. Ils détruisent nos mers sans que personne ne dise rien. Ils ne font pas de différence entre petits ou grands poissons. On nous interdit d’utiliser nos filets filaments, alors les machines utilisées par ces bateaux industriels font pires».  
Pour son compagnon Abdou, il ne faut pas s’étonner que les jeunes prennent les bateaux pour aller en Espagne car, la mer ne leur offre plus rien. Abdou refoulé à deux reprises, estime que, «sa seule chance de s’en sortir c’est de partir. Ils ont tué la mer et aujourd’hui, pour nous, il n’y a qu’une possibilité : partir». N’a-t -il pas peur ainsi d’affronter la mort en tentant de voyager par la mer ? Une question qui fait presque sourire Abdou. «Je suis lébou, et je connais la mer. Ce n’est pas une semaine en mer qui va me faire peur. Si je ne peux rien tirer de la mer, alors je tenterai une fois encore le voyage». Une position qui traduit le désespoir de ce jeune, convaincu que sa seule voie de salut reste l’Espagne. Et pourtant, la baie de Hann était réputée être une zone très poissonneuse.  
Mis à part les bateaux industriels, Mousa pense que les différentes usines qui déversent leurs déchets dans la mer sont aussi pour beaucoup dans la raréfaction constatée de la ressource, même si la surexploitation de la ressource demeure certaine. La baie de Hann, connue jadis pour son poisson frais et en abondance, est aujourd’hui en passe de devenir un point d’embarcation pour l’eldorado espagnol. Cette baie qui s’étend sur plusieurs kilomètres, n’offre plus à ses fils le pain qui était la seule raison pour ces derniers, d’espérer des lendemains meilleurs en affrontant quotidiennement les vagues qui se déversent sur la berge, et que les femmes impatientes attendent, sourire aux lèvres le retour de leurs maris sous le crépuscule du soleil déclinant.  
Samba SY pour 24HCHRONO  
 
ELECTION 2012: qui veut devenir Président? 
2012 frappe à la porte. La course à la présidentielle est déjà lancée. Parmi les potentiels candidats, il y a les figures traditionnelles de l’opposition, les «fils » de Wade, ainsi que les jeunes loups de la société civile aux dents longues.  
 
Les fils de Wade  
Karim Wade  
Il n’est plus un mystère que Karim Wade ambitionne d’être président de la République. Aujourd’hui, le fils de Wade a imposé une bonne partie de ses hommes, dans le gouvernement et dans la sphère étatique. On pensait que sa débâcle aux dernières élections locales, allait amoindrir ses ambitions politiques, mais KW comme on l’appelle, est en train de reculer pour mieux sauter. On entend de moins en moins la Génération du concret, et le président Wade a fini de tailler les costumes d’un «futur homme d’Etat» de la dimension de «feu Jean Collin» à son fils qui occupe le plus grand ministère du gouvernement. C’est un boulevard qui est ainsi ouvert à Karim, en attendant son entrée en force dans le comité directeur du PDS et dans les instances du Parti. Parmi les présidentiables de 2012, Karim Wade est le plus médiatisé. Ce qui risque à terme de l’imposer au sein de l’opinion. KW souffre par ailleurs, de son handicap de ne pas parler la langue wolof, et le fait d’être le fils du Président de la République est la faiblesse de sa principale force.  
Idrissa Seck  
Il ambitionne clairement d’être le 4ème président de la République. Le retour de l’enfant banni dans le camp libéral va sans doute créer une nouvelle guéguerre au sein du Pds, ce qui risque de poser un nouveau format à donner à la candidature d’Idrissa Seck en 2012. Cependant, il ne faudrait pas écarter l’idée d’une alliance entre Idy et Karim. Avec l’un comme président et l’autre comme vice-président. Sans ce schéma de partage du pouvoir entre les deux hommes, ils iront vers des candidatures séparées lors de la dite échéance. Idrissa Seck a dit sans ambages et à plusieurs reprises, qu’il n’entend pas s’aligner derrière une autre personnalité au Pds à part Wade. «Après lui, c’est moi », répète inlassablement l’ancien Premier Ministre Sénégalais. Reste à savoir que vaut désormais Idrissa Seck après ses allers retours?  
Macky Sall  
C’est le dernier révolté de la famille Wade. Même s’il a de solides attaches avec Niass, Macky n’est pas encore complètement dans le camp de l’opposition. Il a pourtant écarté toute idée de retrouvailles avec Wade et le Pds dans sa forme actuelle. Il va sans doute faire cavalier seul en 2012, ce qui risque d’amoindrir sa force de frappe. Il a forte représentativité au sein des pulars et a gagné le bastion du Sine qu’il domine de main de maître. Sa bonne percée aux élections locales montre que c’est un candidat à prendre «très aux sérieux» contrairement à ses débuts où les responsables du Pds le traitaient de simple «épiphénomène». C’est ce qui explique qu’un de ses plus proches lieutenants soit promu Ministre porte-parole du Président de la République.  
Sambou Biagui pour 24HCHRONO  
 
Bara Tall, Jacques Diouf et Lamine Diack pointent le bout du nez  
L'appétit vient en mangeant. La quintessence de cette maxime peut résumer les actes posés ces temps-ci, par certaines personnalités sénégalaises que la vie politique nationale laissait complètement indifférentes. Car, depuis quelque temps, ces "leaders" dans leurs différents domaines de prédilection, commencent plus ou moins à prendre goût à la politique. Tendance somme toute paradoxale. D'autant que dans un passé récent, ces derniers étaient complètement désintéressés de la chose politique, occupés qu'ils étaient dans leurs activités et autres business. Mais, depuis l'avènement des assises nationales et l'annonce des ambitions présidentielles de Karim Wade, ces grandes figures commencent à lever un coin du voile sur leurs ambitions politiques. Jusque -là spectateurs privilégiés de la scène politique, ils commencent lentement mais sûrement à se muer en acteurs. Grand patron de l'athlétisme mondial, Lamine Diack s'est distingué ces temps-ci par ses sorties inédites à travers les médias qui en disent long sur son "hostilité" au régime libéral. "J'aurais toujours mon mot à dire sur la gestion de la Nation », dixit M.Diack qui a été au coeur des assises nationales avec les 10 millions de francs qu'il a déboursé en guise de "participation" pour le succès de la manifestation. Toutefois, l’ancien ministre sous Senghor, s'est par la suite empressé de préciser qu'il ne s'agissait pas là, d'une quelconque volonté de sa part de (re)faire de la politique. « J’ai arrêté de faire de la politique depuis 1993. J’ai consacré beaucoup de temps à cet exercice, je ne me préoccupe que du sport ». Lamine Diack cacherait-il son jeu? Wait and see.  
Une autre personnalité accusée à tort ou à raison de vouloir se dresser sur le chemin des Wade, c’est Jacques Diouf. En effet, le Président de la Fao est présenté depuis quelque temps comme une épouvante qui hante le sommeil du Chef de l’Etat. Ce dernier, ne s’en cache pas d’ailleurs. À maintes occasions, le Président de la République qui ne porte visiblement pas Jacques Diouf dans son cœur, a désigné celui-ci comme étant un « ennemi du Sénégal».  
En dehors de Lamine Diack et de Jacques Diouf, c’est sans doute Bara Tall l’exemple qui incarne le mieux cette tendance.  
En effet, depuis quelques temps le jeune homme d'affaires sénégalais s'est taillé des habits "d'opposant" au régime libéral. Pour cause, depuis le début de ses tracasseries avec les libéraux, le célèbre entrepreneur est entré en conflit avec Abdoulaye Wade et ses hommes qui l'ont forcé à l'exil. Pour avoir réussi à asphyxier financièrement les affaires du patron de Jean lefébvre Sénégal, le régime de l'alternance a dressé contre lui un ennemi qui ruminait intérieurement sa vengeance. La confrontation pouvait dés lors commencer. Et la réplique ne se fera pas attendre.  
Profitant de l'avènement des assisses nationales Bara Tall aurait d'après certaines indiscrétions mis un de ses immeubles à la disposition de Amaddou Makhtar Mbow et compagnie pour abriter le sièges des assises. Auparavant, le Président Wade lui-même avait tiré la sonnette d'alarme pour alerter ses collaborateurs quant aux ambitions affichées par Bara Tall qui risque de se dresser sur son chemin. Le Chef de l'Etat avait publiquement déclaré que l'ancien patron de presse s'alliait avec le journaliste Souleymane Jules Diop, pour mettre en place un groupe de presse hostile au gouvernement sénégalais.  
Amadou Lamine MBAYE pour 24HCHRONO  
 
Monsieur le maire, quand même !  
Souleymane Jules Diop Vendredi 29 Mai 2009 
L'éthique, c'est l'esthétique du dedans. 
Pierre REVERDY 
 
La vie, faut-il l’avouer, réserve bien des surprises. Au sujet du nouveau maire de Dakar, j’avais émis quelques réserves, en répondant à ceux qui s’en étonnaient que je préférais être déçu en bien plutôt qu’accablé en mal. J’avais moi-même appelé à voter Khalifa Sall, puisqu’il était inconcevable à mon sens d’ouvrir les portes de la mairie de Dakar à quelqu’un comme Karim Wade. Que Khalifa Sall avait lui aussi acquis la nationalité française par son épouse ne m’était pas inconnu. Qu’il était lui aussi un riche vicaire d’Ousmane Tanor Dieng, je l’ignorais jusqu’ici. Cinq maisons au Sénégal, deux en France, sans compter les nombreux vergers, les terrains, les actions dans les banques, les comptes fournis, ça fait un peu trop pour son âge. La déclaration du nouvel élu du Point-E n’était pas plus glorieuse. « Docteur » Malick Diop possède, après une dizaine d’années d’exercice de son noble métier, plus d’un milliard en biens immobiliers, sans compter ses rutilantes voitures et ses tableaux de grands maîtres non « estimés ». Le jeune maire n’a pas oublié dans sa déclaration assermentée ses nombreux salons de cuir. Il en a trois italiens et deux français, comme pour assurer à ses administrés qu’il ne leur volera Point-E. Au point que j’ai pensé qu’au lieu de demander des comptes à Abdoulaye Wade et à ses ouailles, les populations feraient mieux d’en réclamer à leurs nouveaux élus. Sa pharmacie vaut-elle vraiment 250 millions de francs Cfa ou le jeune homme a-t-il simplement, par orgueil, pré-daté ses objectifs financiers; ou alors, a-t-il pris les biens de son père, l’ancien ambassadeur Babacar Khalifa Diop, pour ses propres biens ? Mais dans ce cas-là, que peut valoir sa déclaration sur l’honneur ? 
La déclaration de patrimoine, quelle bonne idée ! Elle révèle quand même, au-delà du procès du wadisme, l’immensité des dégâts causés par la cupidité des socialistes. Puisque si Khalifa Sall, qui est, toutes proportions gardées, de ceux qui ont le moins trempé la main dans la confiture, a autant de biens, imaginez ce qu’il doit en être de ceux que les différents rapports d’audit ont nommément cité. Ses camarades n’en reviennent pas qu’il se soit livré si gratuitement à son voyeurisme. Ils ne comprennent pas une telle témérité. J’en suis presque meurtri pour celui qui, dans le Parti socialiste, voulait incarner le renouveau et la modernité, la nature ayant un si grand horreur du vide. Mais sa fraîche camaraderie avec Karim Wade, qui ne lui a pas fait que du bien, le rendait déjà suspect aux yeux de nombreux administrés. Depuis son élection au poste de maire, Abdoulaye Wade, qui sait bien reconnaître les siens, ne tarit pas d’éloges : « ah mais les renseignements m’ont dit que vous être très populaire... Ah, Dakar a changé de visage en si peu de temps... Ah mais heureusement que je ne vous ai pas eu comme adversaire à la dernière présidentielle ! » Il y a de quoi inciter une petite grenouille à boire les rivières et les marais. 
Mais pendant qu’on y est, monsieur le nouveau maire, qu’en est-il de l’appartement qui est au 21 rue des épinettes dans le 17éme arrondissement de Paris; celui qui est au 4 place de la Solidarité à Lille ? Au demeurant, quelle est l’activité professionnelle de votre épouse, qui puisse justifier de telles acquisitions ? Et le compte international numéro 30012180411200045010126 logé au 35, avenue Mozart, est-il bien le vôtre ? 
Les déclarations sur la consultance internationale, quoique nécessaires, me paraissent grotesques. Iba Der Thiam a été Consultant de l’Unesco avant vous. Il a une expérience plus longue comme consultant international, dans le cadre de l’Unesco. Il a été député pour une plus longue une durée. Il a été ministre pendant sept années sans interruption, fonction qu’il cumulait avec son titre professeur des universités, titulaire de Chaire. Il n’a pas, à ses 70 ans passés, autant de biens que vous déclarez en posséder. Même Abdoulaye Wade, qui a été un avocat prospère devenu président de la République, qui a presque deux fois votre âge, n’a pas autant de biens que vous. Figurez-vous quand même qu’à vous tout seul, vous en avez plus que le président Abdou Diouf, qui a occupé de hautes fonctions de 1960 à 2000, soit quarante ans à occuper des fonctions qui le dispensaient de payer le loyer, le chauffeur et le sac de riz.  
L’on peut comprendre que dès le lendemain du 22 mars 2009, Ousmane Tanor Dieng, mieux avisé que vous, se soit refusé à toute idée d’auditer la gestion des mairies passées sous le contrôle des socialistes. Vous aviez vous-même eu ces mots surprenants à l’endroit du maire sortant, Pape Diop : « vous pouvez partir la tête haute.» Ben oui monsieur le maire. Si vous avez la tête aussi basse, n’importe qui peut se situer au-dessus de vous. Autant de richesse pour un professeur de secondaire me révulse. L’étaler avec autant d’aisance me répugne. C’est une insulte pour tous ceux qui moisissent sous les tentes de Keur Massar en attendant un toit. Raison pour laquelle, je le répète encore, il nous faudra sortir de nous-mêmes ou sortir de l’histoire. 
Pour autant, ce n’est pas au Parti socialiste qu’il faut en vouloir, c’est à Abdoulaye Wade. Il avait tous les moyens juridiques pour contraindre les apparatchiks de l’ancien régime à s’expliquer sur leurs biens, ce qui était la position de Moustapha Niasse. Il en a fait une gestion partisane et électoraliste. Si Khalifa Sall a pu posséder autant de choses, on peut deviner ce qu’il peut en être de Sada Ndiaye, Adama Sall, Mbaye Diouf et de celui qui les incitait à faire du « social », Ousmane Tanor Dieng !  
Au « Nouveau Parti socialiste », ils en veulent tous au nouveau maire de Dakar de s’être livré à un exercice aussi périlleux sans demander l’avis de « la direction ». Ce que Khalifa Sall vient de faire est un bon rappel à tous ceux qui pensaient que le Parti socialiste avait guéri de son mal et que la défaite de 2000 était à elle seule une punition suffisante. Cette question a traversé les dernières assises, et les socialistes ont refusé jusqu’au bout que le bilan du wadisme fût aussi celui de leur parti. Au lendemain de la présidentielle, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum avait suggéré dans une note au président Diouf, qu’il accordât à ses ministres 35 millions de francs Cfa chacun pour préparer leur retraite, parce qu’ils étaient pauvres. Diouf avait refusé, il faut dire, mais on se rend compte que des pauvres, ils n’en avaient pas un dans le gouvernement. Ce que les socialistes font mieux que les libéraux, c’est la cachoterie scabreuse. Ils savent jouir de leurs richesses discrètement, pendant que Souleymane Ndéné Ndiaye circule en Porsche Carrera. C’est là toute la différence. Je ne pense pas pour autant que tous les socialistes aient été des voleurs. Je pense qu’il y en a parmi eux qui ont été des hommes sincères et honnêtes. Je pense que des hommes comme Abdoulaye Elimane Kane, bien que se réclamant encore de ce parti, sont des hommes au-dessus de tout soupçon. Ils ont le sens de la solidarité et de la camaraderie, ces « socialistes ». Pendant qu’Abdoulaye Vilane trimait par loyauté pour son parti, je ne savais pas que cet homme en avait autant. Comme je reste convaincu qu’il y a d’anciens socialistes qui se sont converti très brillamment dans le monde des affaires. Ce qu’ils viennent de voir les couvre de honte. Pour ma part, je suis plus que jamais convaincu que le meilleur gouvernement n’est pas un gouvernement démocratique. C’est un gouvernement de gens honnêtes. Khalifa Sall s’est battu avec tout le monde, il s’est abattu tout seul. L’argent ne fait pas le bonheur, mais vaut mieux en faire de bonne heure. Oui. Mais, avec honnêteté monsieur le maire. Ce que vous venez de faire n’est pas un rigorisme transparent, c’est un voyeurisme arrogant.  
SJD 
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
APS : Jeudi 28 Mai 2009 
Souleymane Ndéné Ndiaye rassure sur les aides budgétaires et les finances publiques  
Dakar, 28 mai (APS) - Le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, a rassuré les bailleurs de fonds, jeudi à Dakar, sur l’utilisation des aides budgétaires et la gestion des finances publiques. 
Le nouveau chef du gouvernement s’exprimait après une rencontre avec les partenaires au développement.  
En réponse à une interpellation de Gilles Hervio, chef de la déléation de l’Union européenne au Sénégal, M. Ndiaye a indiqué à la presse que des garanties existent pour une gestion transparente de l’aide budgétaire. 
Après avoir rappelé que les inquiétudes exprimées par les partenaires sont relatives à ‘’l’utilisation qui est faite de l’argent’’, Souleymane Ndéné Ndiaye a rappelé que le Sénégal a ‘’mis en place un certain nombre d’organismes et de cadres pour garantir la transparence’’. 
Sous ce rapport, les partenaires au développement n’ont ‘’aucune raison de s’inquiéter’’, a estimé M. Ndiaye. 
‘’ Souvent, a-t-il indiqué, dans le cadre de ces aides budgétaires, l’argent est géré à la fois par le gouvernement mais aussi sous le contrôle des partenaires qui font ces aides-là’’. 
Il a ajouté : ‘’Je pense que de ce point de vue-là, nos partenaires peuvent être rassurés, parce que nous avons mis en place un système tel que la transparence sera garantie’’. 
Parlant des finances publiques, le Premier ministre a rappelé que ‘’le gouvernement a mis en place un système qui garantit la transparence’’. 
‘’Et, justement, ces rencontres périodiques permettent à nos partenaires de contrôler l’utilisation qui est faite de l’argent qui nous vient de l’aide. Donc, je pense qu’il n’y a pas de souci à se faire par rapport à la gestion des finances publiques’’, a-t-il affirmé. 
Auteur: ASG/SAB  
 
LAs : Vendredi 29 Mai 2009 
LE GOUVERNEMENT ENCORE RETOUCHÉ. 
Selon des sources très sûres, le président de la République a retouché le gouvernement depuis le dimanche 24 mai, avant de prendre l’avion pour le Brésil. Une retouche qui profite à l’ancien directeur de cabinet de Aziz Sow nommé dans le même temps, ministre-conseiller chargé de la Solidarité nationale et du Nepad. Jusque-là ministre du Nepad et des relations avec le Parlement, Faustin Diatta devient ministre des Affaires sociales et des Relations avec les Institutions. Quant à Ndèye Khady Diop, qui avait en charge la Solidarité nationale, elle est désormais ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Sécurité Alimentaire, de l’Entreprenariat Féminin, de la Micro Finance et de la Petite Enfance. 
Selon des sources très sûres, par décret numéro 2009-484 en date du 24 mai dernier, le président de la République a procédé à une retouche du gouvernement qui s’est traduit par un « délestage » chez Ndèye Khady Diop. Nommée à la faveur du dernier remaniement ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Solidarité Nationale, de la Sécurité Alimentaire, de l’Entreprenariat Féminin, de la Micro Finance et de la Petite Enfance, cette dernière n’est plus « que » ministre d’Etat, ministre de la Famille, de la Sécurité Alimentaire, de l’Entreprenariat féminin, de la Micro Finance et de la Petite Enfance. Un changement qui profite à l’ancien directeur de cabinet de Aziz Sow au ministère de l’Information. Ce dernier a été nommé ministre conseiller à la Présidence, chargé de la Solidarité nationale et…du Nepad. Jusque-là ministre du Nepad et des relations avec le Parlement, Faustin Diatta devient ministre des Affaires sociales et des Relations avec les Institutions. Pour le moment, on ne connaît pas encore les raisons de ce changement. Toutefois, il n’en demeure pas moins que le retrait de la Solidarité nationale au ministère de la Famille est un coup dur. En effet, ce département était l’un des plus importants, et politiquement des plus stratégiques démembrements du ministère de la Famille. C’est la énième fois que le gouvernement est retouché. Déjà, Me Ousmane Ngom avait été limogé, avant d’être rappelé. Son éphémère successeur au portefeuille des Mines, Ibrahima Cissé, nommé ministre conseiller. Un come-back qu’il faut mettre, entre autres, à l’actif d’un opérateur économique qui a plaidé, arguments à l’appui, le maintien au poste de Me Ngom. À la suite de cela, Aïda Mbodji avait démissionné de son poste de ministre de la Transformation Alimentaire des Produits Agricoles. Dans le décret constatant cette démission, le Président Wade tranchait que les attributions de la mairesse de Bambey revenaient désormais à Maître Ousmane Ngom. 
C.M.G 
Abdoulaye Diop passe la Chine, la Corée, l’Inde, les pays Arabes et les Investissements privés à Karim Wade 
L’As révélait que même s’il a retrouvé son « Economie », le ministre d’Etat, ministre des Finances a été « délesté » de certaines de ses attributions en faveur de Karim Wade. La confirmation par les faits puisqu’une passation de service est prévue aujourd’hui à 16 heures entre les deux ministres. Selon nos informations, d’importants pans de la Coopération internationale, jusque-là sous la tutelle de Abdoulaye Diop, vont désormais revenir à Karim Wade. Ce dernier aura désormais en charge la Coopération avec la Chine, la Corée, l’Inde et les pays Arabes. En plus des investissements privés. L’Apix menacée ? En tout cas, Karim Wade a mis en place une Direction des Financements et des Partenariats Public-Privé. 
C.M.G 
Auteur: Cheikh Mbacke GUISSE  
 
CONTRIBUTION La fin d'un mythe 
 
Article Par Yatma DIEYE, professeur d'anglais, Rufisque,  
 
 
"Ne forçons point notre talent,  
Nous ne ferions rien avec grâce  
Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse  
Ne saurait passer pour galant.  
La Fontaine, L'Ane et Le Petit Chien, 5, IV  
Aviez-vous remarqué les gestes du leader de la Génération du Concret durant la dernière campagne électorale? Un de mes amis se gaussait de la manière dont il levait les bras au ciel: rien de naturel, tout était calculé, on aurait dit un écolier récitant une leçon mal apprise. L'ex-futur maire de Dakar, ce politicien mort-né, aura appris à ses dépens que l'arène politique n'est ni une villégiature ni une randonnée de plaisance en jet privé. Dans un reportage de "Jeune Afrique"n° 2499 du 30 novembre 2008, le journaliste avait cité un conseiller du Chef de l'Etat qui qualifiait la situation dans les quartiers de la périphérie dakaroise de "bombe à retardement"; cette bombe a explosé le 22 mars 2009, emportant avec elle les ambitions illégitimes, la suffisance et les prétentions irraisonnées d'une génération de destructeurs. L'heure est maintenant aux règlements de comptes dans le camp des vaincus qui ont reçu une raclée à la mesure des maux qu'ils ont fait subir à un peuple qui leur a tout donné. Vaincus sans gloire, ils tentent de revenir par la porte du déshonneur en usant de leur arme favorite:la corruption. Mais ces conseillers ciblés doivent savoir que le peuple les regarde et qu'il ne leur pardonnera jamais de les ramener à la case départ. Qu'ils sachent que les imprécations de ce peuple les poursuivront au point que les millions et les parcelles de la corruption ne leur porteront pas bonheur. Rien n'aurait pu empêcher cette victoire; même l'arrêt de la Cour d'Appel et l'arrêté du ministre de tutelle sur les communautés de Ndindy et Ndoulo ont été annihilés par l'arrêt de Dieu et le bras de fer tant attendu entre la CENA et le ministre était devenu sans objet. Il ne reste plus à la coalition Bennoo Siggil Senegaal que de gérer sa victoire dans l'unité et la concorde; Il faudra que ses membres pensent au peuple pour une fois. La désunion et l'éparpillement des forces ne mènent nulle part, la preuve:tous ces partis qui avaient boudé le PS pour voler de leurs propres ailes ont dû dire adieu à leurs illusions. La coalition victorieuse doit faire sienne la morale de la fable des "Deux Coqs":"Défions-nous du sort et prenons garde à nous après le gain d'une bataille."  
Le mythe Wade s'est effondré et le phénomène est irréversible, le peuple ayant déjà atteint les limites de sa patience; tous ceux qui s'approcheront du parti au pouvoir subiront le même sort. Les signes de fin de règne se multiplient, la phobie du rouge et des huées s'est emparée de nos dirigeants, c'est ce qui explique l'interdiction faite à Walf TV de retransmettre en direct le défilé du 4 avril ; ils n'ont pas écarté la possibilité de manifestations hostiles puisqu'ils n'ont pas la conscience tranquille... Quant au prince, il devra s'atteler à d'autres tâches plus concrètes; No, my dear Karim, you can't !  
LE QUOTIDIEN : 
POSITION - A propos de la restitution des Assises nationales. 
28-05-2009  
Le Rsd/Tds demande au Président de s’approprier la charte Par Mamadou Samba GACKO 
 
Le Rassemblement pour le socialisme et la démocratie/ Takku défaraat Sénégal (Rsd/Tds) dans un communiqué rendu public invite le président de la République à s’inspirer des conclusions issues des Assises nationales pour sortir le pays d’une crise socio-économique. «Aujourd’hui, si le président de la République voulait aider le peuple, il renoncerait à son projet de vice-présidence coûteux et inopportun, pour s’approprier la charte des Assises, pour en faire un Vade mecum, afin d’être plus près des Sénégalais.» En effet, pour Robert Sagna et ses camarades, «cette charte n’est rien d’autre que l’espoir et la volonté du peuple sénégalais». Ils estiment que la charte de ces Assises nationales résume de manière consensuelle, les fondamentaux d’une société sénégalaise enracinée dans ses valeurs les plus positives d’éthique, de morale et du don de soi. «Cette charte de très haute facture et d’une limpide clarté interpelle aujourd’hui et interpellera demain et pour toujours, de manière temporelle et impersonnelle, tout régime ou gouvernement qui préside ou présidera aux destinées de notre Nation. C’est un grand défi d’introspection individuelle et collective lancé aux politiques afin qu’ils retrouvent à l’aune de cette charte, la conception et la démarche politiques auxquelles ils n’auraient jamais dû déroger dans l’intérêt de tous», ajoute le Bp de Rsd/Tds. 
Après s’être réjoui de la forme de la cérémonie de restitution qui a réuni un aréopage de femmes et d’hommes de grande valeur très représentatifs de la société sénégalaise, le Rsd/ Tds «décerne une mention spéciale à Amadou Makhtar Mbow, président des Assises, pour sa ténacité, sa persévérance, son engagement sans faille à servir jusqu’au bout son pays, notre pays, le Sénégal».  
Stagiaire  
 
Le président Amadou Makhtar Mbow précise. 
29-05-2009  
Les conclusions des Assises ne sont destinées ni à Wade ni à l’opposition  
Dans le cadre de la vulgarisation de la «Charte de gouvernance démocratique», le bureau des Assises nationales a rencontré hier le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps). L’occasion a été saisie par le président des Assises, Amadou Makhtar Mbow, pour inviter le président de la République à imiter la démarche participative dans la gestion des affaires publiques. 
La «Charte de gouvernance démocratique» proposée par les Assises nationales n’est pas le patrimoine de l’opposition. Telle est la précision de taille de ses initiateurs qui ont déjeuné hier avec le Conseil des diffuseurs et des éditeurs et patrons de presse (Cdeps). Selon le président du bureau des Assises nationales, Amadou Makhtar Mbow, il s’agit plutôt de renverser le processus décisionnel vertical qui a toujours prévalu au Sénégal et qui s’est souvent soldé par un échec des choix de développement. En guise d’exemple, l’ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum s’est référé au Code de l’urbanisme en voie d’être réformé. La démarche consistant à renverser la pyramide des décisions et que proposent les Assises nationale voudrait que ce code soit l’émanation d’une large concertation avec les acteurs évoluant dans le secteur. C’est cette démarche qui doit désormais prévaloir dans toutes les décisions concernant la gestion des affaires publiques. De l’avis de M. Mbow, les autorités doivent cesser d’imposer les priorités socio-économiques aux citoyens et en l’absence de leurs avis. Au contraire, elles gagneraient, d’après lui, à adopter la même démarche de consultations populaires des Assises nationales, lesquelles ont débouché sur des conclusions qui garantissent la liberté d’expression sur toutes ses formes. Ces consultations et les conclusions issues des Assises constituent donc une avancée démocratique à saluer pour le Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse.  
LE DEVOIR DU JOURNALISTE 
C’est dans une ambiance détendue que les patrons de presse membres du Cdeps ont manifesté à Amadou Mokhtar Mbow et à son équipe toute leur disponibilité à relayer les informations relatives aux conclusions des Assises pour accompagner la campagne de vulgarisation lancée par ses initiateurs ; ceci, sans manquer de leur rappeler le devoir du journaliste de recueillir les avis contradictoires émanant des partisans comme ceux des détracteurs des Assises. A ce titre, le président du Cdeps, Madiambal Diagne a fait remarquer à la délégation l’égalité des acteurs politiques quant à l’accès aux médias quelles que soient leurs couleurs politiques, d’autant plus que les animateurs des Assises ont dû procéder, par moment, à la censure durant les consultations citoyennes. Un comportement qui a d’ailleurs entravé le travail de nombreux journalistes. Les membres du bureau ont fait comprendre au Cdeps que les enjeux étaient tels qu’il fallait être un stratège pour sortir vainqueur face à des adversaires qui n’hésitaient pas à exploiter la moindre maladresse pour remettre en cause l’opportunité et la pertinence des Assises nationales.  
Cette phase délicate étant dépassée, le bureau des Assises nationales compte renforcer la collaboration avec les médias. En réalité, les remarques du Cdeps n’ont fait que corroborer le sentiment du président du bureau des Assises nationales Amadou Makhtar Mbow qui a encore réitéré aux éditeurs, le caractère exclusivement citoyen de la «Charte de bonne gouvernance» qui matérialise un travail de bénédictin. Toutefois, les conclusions auraient été plus pertinentes, si la commission spécialisée sur la Casamance boucle ses travaux. Selon le président M. Mbow, les membres de ladite commission ont entamé la dernière ligne droite. Cette démarche participative, qui a accouché d’une alternative de gouvernance pour le Sénégal, n’est guidée que par l’urgence de trouver des solutions aux crises multiformes qui secouent le Sénégal, d’après ses défenseurs. Une fois les remèdes identifiés, le bureau des Assises nationales lance le défi de la vulgarisation dans toutes les langues nationales et en Arabe. Pour ce faire, des mécanismes de suivi sont envisagés pour une diffusion large des recommandations des Assises nationales 
 
Par Birame FAYE 
 
WALF FADJRI : 
La mise en service de bateaux taxis sur Dakar-Rufisque est-elle ajournée ? 
 
 
Les Sénégalais qui fréquentent la nationale 1 à hauteur de l’entrée et de la sortie de la vieille ville de Rufisque, ainsi que sur le passage devant l’hôtel de ville, se souviennent fraîchement de l’existence de majestueuses affiches déclinant un fameux projet de dotation de bateaux taxis pour la desserte maritime Dakar - Rufisque sur fond d’une grande effigie du président de la République. Il était pompeusement indiqué dans ces affiches fièrement exposées sur le boulevard Maurice Guèye, un ponton, des bateaux taxis et une gare maritime, au titre des grands travaux du chef de l’Etat. Ces images virtuelles, assimilables à des panneaux publicitaires, étaient destinées à faire rêver plus d’un Sénégalais sur les capacités managériales et innovantes des libéraux pour la recherche d’une gloire, plutôt que sur la viabilité et l’impact d’un vieux projet sur la mobilité des populations, au vu de l’utilisation à outrance du mode sur communicationnel. Il y a lieu de faire observer que les affiches qui trônaient sur le boulevard, ont subitement disparu du décor, alors que les rotations des bateaux taxis n’ont pas encore débuté. Que s’est-il passé ?  
La propension des libéraux à agir sur le subconscient des populations, par des effets de manche, rappelle au bon souvenir des Sénégalais d’autres affiches du même support communicationnel dans le domaine de l’agriculture avec le projet de la Goana ; ces affiches qui faisaient rêver également les Sénégalais d’un pays où régnerait l’abondance de la nourriture. Nos compatriotes se sont rendu compte, la mort dans l’âme, du désastre qui continue à prévaloir dans le monde rural, deux années après cette campagne d’affichage préélectoral.  
Cependant, le projet de dotation de bateaux taxis a connu un début de réalisation avec la construction d’une gare maritime et d’un ponton d’embarquement et de débarquement de passagers de 80 mètres environ qui s’étire dans l’atlantique sur la plage de Ndeppé, privant d’ailleurs les populations du seul domaine public maritime du littoral où elles pouvaient fréquenter la proximité de la mer. Les populations et pêcheurs de la localité ont vu un changement du décor naturel sur une frange maritime particulièrement érodée et agressée par l’avancée marine, rendant précaires les ouvrages édifiés pour l’exploitation de la liaison maritime sur la seule plage de la bordure océane de la ville de Rufisque. Les rotations des bateaux-taxis, prévues pour le mois de décembre 2008, n’ont jusqu’à nos jours débuté donnant l’impression d’un abandon du projet avec une gare et un ponton qui bravent sans défense l’agression marine, particulièrement destructrice, au regard des dégradations déjà occasionnées par une progression marine plus accentuée à cet endroit.  
Nous écrivions déjà dans Wal Fadjri n° 4818 du 14 avril 2008 afin d’attirer l’attention de nos gouvernants sur la non-viabilité d’un tel projet sous le titre ’des bateaux-taxis pour un marché non porteur’, en ce qu’il répondait plus à du tintamarre communicationnel que de réalisations innovantes et viables ayant un impact appréciable sur la vie des populations… Dans un contexte où il faudrait des embarcations moins exigeantes et moins onéreuses pour la desserte fluviale, de véritables bateaux seront nécessaires entre Dakar et Rufisque pour affronter les mers en eau profonde, demandant des moyens financiers et sécuritaires colossaux. Pour la desserte de villes côtières peu distantes sur une frange maritime, la rentabilité devient illusoire lorsqu’il s’agit de bateaux à faibles capacités d’emport au vu des coûts élevés dans le secteur, de la concurrence des autres moyens de transport terrestre et du niveau faible du revenu des populations. En général, les bateaux taxis sont utilisés dans le monde pour des croisières ou pour des opérations maritimes ponctuelles, mais, pas pour le transport passager régulier, sauf, sur des fleuves ou bras de mers dans lesquels les embarcations sont moins exigeantes en termes de volume d’investissement et de stabilité.  
Nous ne nous trouvons ni en Guadeloupe ou en Martinique, ni aux Antilles, ni dans d’autres endroits insulaires du monde, ni dans des villes côtières au niveau de détroits ; nous nous trouvons, en effet, sur une frange maritime assez large où il est plus efficient de multiplier les voies d’accès terrestres entre Dakar et l’hinterland, en particulier, de réaliser le port minéralier de Bargny qui désengorgerait la capitale de ses camions de transport marchandises et qui pourrait abriter un port de plaisance et un embarcadère sécurisé pour un trafic passagers éventuellement. En dehors de sa non-viabilité et de sa non-rentabilité, le projet présente également des aberrations au plan technique :  
Le choix du site d’implantation de l’embarcadère sur la plage de Ndeppé est manifestement une erreur avec une gare maritime pied dans l’eau dont l’avancée marine n’en fera qu’une bouchée et un ponton d’une distance assez courte (80 mètres) ne permettant pas un accostage des bateaux en douceur du fait qu’il se trouve dans la zone d’inclinaison des vagues où la mer est particulièrement agitée. Il s’y ajoute que ces ouvrages n’ont pas de digue de protection au large, pour une mer particulièrement agitée dans ces endroits, en plus du fait que les petits bateaux accostent horizontalement par rapport à la rive et non verticalement, ce qui accroît d’autant l’instabilité des frêles embarcations. A cet égard, il y a lieu de relever les accidents aussi bien en mer qu’à l’arrimage des bateaux taxis, prouvant ainsi que les essais se sont révélés non concluants et démontrant la non fiabilité technique de l’exploitation.  
Les caractéristiques des bateaux taxis à grande vitesse ne permettent pas d’affronter les mers agitées où existent des houles de fond sur la majeure partie de l’année, avec une grande stabilité, facteur qui sera très contraignant pour le confort des passagers. Le short sea shipping est plus compétitif sur les trajets relativement longs, à la limite entre Dakar et Mbour au moyen de véritables bateaux (catamaran) d’une grande stabilité, de capacité plus importante (300 à 500 personnes), en sus d’une clientèle solvable qui nécessiterait, le cas échéant, des investissements plus lourds, et de la réalisation de véritables ports d’embarquement et de débarquement. Il aurait mieux fallu doter l’île de Carabane, sans aucune autre connexion possible, sauf par la voie fluviale, de ces types d’embarcations pour desservir cette partie du Sénégal aux villes du littoral comme Ziguinchor, Sédhiou ou Goudomp, ou, encore sur le fleuve Sénégal de Saint-Louis à Podor, lesquelles embarcations présenteraient moins de risques et seraient plus viables.  
Manifestement, le projet de dotation de bateaux taxis n’a pas fait l’objet d’études approfondies au terme desquelles les caractéristiques techniques des bateaux et les ouvrages techniques sur le site de l’embarcadère pourraient être améliorés, en plus des nombreux questionnements sur la pertinence dudit projet au plan économique et social.  
Kadialy GASSAMA Economiste Rue Faidherbe X Pierre Verger Rufisque  
Mise en oeuvre des conclusions des assises : Les solutions du Parti socialiste 
 
 
Conjuguer les forces politiques et sociales dans un mouvement populaire et s'engager, à nouveau, dans le combat pour créer les conditions de mise en œuvre des conclusions des Assises nationales. Telle est la solution du Parti socialiste dans le débat sur les possibilités de mise en œuvre des recommandations formulées à l’issue de ces échanges. Pour y arriver, Tanor Dieng et ses camarades estiment que la priorité doit être axée sur une diffusion ‘large’ et une vulgarisation des conclusions des Assises nationales. Cela, ‘en vue de leur appropriation par les populations, de tous âges et de toutes catégories socioprofessionnelles’, font-ils savoir, dans une déclaration publique.  
Aussi, invitent-ils, les parties prenantes des assises, ‘à rester ouvertes aux observations, aux suggestions et aux critiques, d’où qu’elles viennent, pourvu qu’elles servent les intérêts du pays’. Autrement, il s’agit, selon le Ps de poursuivre, avec la ‘même générosité et avec humilité’, le débat participatif pour une appropriation et un approfondissement par les populations des conclusions des Assises nationales. Le seul moyen, selon les opposants, d’assurer un ancrage ‘pérenne’ de ces conclusions ‘consensuelles, efficaces et durables’.Lesquelles conclusions constituent, à leurs yeux, un sillon d’espoir pour des ‘millions de Sénégalais qui aspirent à vivre et à s’épanouir dans un pays stable, prospère et solidaire’.  
Les conclusions des assises nationales annoncent, de l'avis des socialistes, un changement d’ère. Parce ‘qu’elles ouvrent la voie aux ruptures indispensables que notre pays ne peut différer indéfiniment sans risquer de se perdre’. Aussi, poursuivent-ils, ‘elles indiquent des orientations stratégiques à partir desquelles pourraient être impulsées les réformes structurelles nécessaires à la viabilité et à la pérennité de l’Etat, de la démocratie’. L'objectif que se sont fixé les parties prenantes, en lançant les Assises nationales, est de ‘forger, dans le consensus, la force de l’élan nécessaire au redressement de notre pays’, rappelle le Ps. A l'arrivée, il ne fait aucun doute, selon ces opposants, que les conclusions de cette initiative apportent des enrichissements indéniables aux fondamentaux institutionnels, politiques, économiques et sociaux du pays. C'est pourquoi, il importe d’assurer ‘l’adoption de la Charte de gouvernance démocratique qui consacre l’engagement de toutes les forces patriotiques (...) à l’opposé du despotisme actuel qui imprime à notre pays une marche forcée vers la décadence des valeurs républicaines et démocratiques’.  
Y. MASSALY  
 
 
L’Ue prête à débloquer 23 milliards d'appui budgétaire pour 2009 : Le décaissement est assujetti à la réduction de la pauvreté, la gestion des finances publiques…  
23 milliards de nos francs, c’est le montant de l’enveloppe que l'Union européenne compte dégager au titre de l’appui budgétaire au profit du Sénégal en 2009. Mais cette aide est assujettie à des conditions précises, liées notamment à l’utilisation efficiente des derniers publics.  
 
Le chef de la délégation de la commission de l'Union européenne à Dakar a manifesté, hier, la volonté de son organisation d’apporter au gouvernement du Sénégal un appui budgétaire conditionnel de 35 millions d'euros, soit 22 milliards 750 millions de francs Cfa à partir de 2009. ‘...Nous nous engageons à débloquer cette année 35 millions d'euros, si les conditions sont réunies. Celles-ci sont liées à l'engagement du gouvernement sénégalais en faveur de la réduction de la pauvreté, à la stabilité macro-économique et à l'amélioration de la gestion des finances publiques’, déclare Gilles Hervio. Le diplomate européen, qui s'exprimait au cours de la rencontre de prise de contact entre le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye et les partenaires techniques et financiers, de préciser : ‘Avant de décaisser ce montant, la commission de l'Union européenne veut être rassurée d'une bonne utilisation de ses ressources et de l'adaptation du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp) au contexte actuel de la crise financière et économique mondiale qui va tout bouleverser’. En outre, Gilles Hervio relève quelques faiblesses relatives aux avances de trésorerie et à la lenteur dans la mise en œuvre du budget. Il invite également le gouvernement à poursuivre ses efforts de rigueur dans la gestion des affaires publiques, engagées en fin 2008 et début 2009. Il sera rassuré sur ses inquiétudes par le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye. Le nouveau chef du gouvernement, qui se voit ainsi interpellé, indique aux différents acteurs présents à la rencontre que ‘des garanties existent pour une gestion transparente de l’aide budgétaire’.  
‘Le Sénégal a mis en place un certain nombre d’organismes et de cadres pour garantir la transparence. Sous ce rapport, les partenaires au développement n’ont aucune raison de s’inquiéter’, ajoute le Premier ministre. ‘Je pense que de ce point-de-vue-là, nos partenaires peuvent être rassurés, parce que nous avons mis en place un système tel que la transparence sera garantie’, insiste Souleymane Ndéné Ndiaye. Se prononçant sur la question des finances publiques, le Premier ministre rappelle la mise en place, par le gouvernement, d'un système qui garantit la transparence. ‘Ces rencontres périodiques permettront d'ailleurs à nos partenaires au développement de contrôler l’utilisation qui est faite de l’argent qui nous vient de l’aide. Donc, je pense qu’il n’y a pas de souci à se faire par rapport à la gestion des finances publiques’, soutient le chef du gouvernement.  
Ndakhté M. GAYE  
Responsabilité médicale : Les médecins entre le marteau et l’enclume 
L’établissement de faux certificats médicaux, l’exercice illégal de la médecine, l’assistance à un agent qui exerce illégalement la médecine, non-assistance à une personne en péril, le fait de donner des indications mensongères sur l’origine d’une maladie, la violation du secret médical, la corruption des membres du corps médical, les méthodes invasives de diagnostic, sont autant d’actes qui mettent en cause la responsabilité du médecin. Et ils ont été rappelés hier, à l’occasion de la conférence inaugurale des Xes Journées médicales de l’hôpital Principal de Dakar. 
 
Les dispositions du Code de déontologie dans l’exercice de la fonction médicale place le médecin entre le marteau et l’enclume. En effet, l’article 4 du Code de déontologie dit que le médecin ne doit, en aucun cas, exercer des activités de soins si la qualité n’y est pas. Autrement dit, si les conditions ne garantissent pas l’activité des soins. Parallèlement à cette disposition qui leur interdit d’exercer dans des conditions non favorables à leurs activités, l’article 49 du Code de déontologie leur est totalement applicable s’ils s’abstiennent, alors qu’il n’y a aucun danger ni pour eux, ni pour les tiers, de porter assistance à une personne en péril. ‘Une situation apparemment assez compliquée pour les médecins si jamais ils refusent d’exercer’, relève Antoine Diome, substitut du procureur général près la Cour d’appel de Dakar. Le magistrat, venu à la place de Mandiogou Ndiaye, Procureur général de la République, introduisait la conférence inaugurale des Xes Journées médicales de l’hôpital Principal de Dakar ouvertes hier à Dakar. Le thème de cette conférence inaugurale portait sur : ‘La Responsabilité médicale’.  
Seulement, au vu des conditions dans lesquelles le métier de médecin est exercé dans nos hôpitaux, l’on se demande si celui-ci bénéficie de toutes les conditions pour prodiguer des soins, s’interroge, dans un brouhaha, l’assistance composée en majeure partie de praticiens.  
L’établissement de faux certificats médicaux, l’exercice illégal de la médecine, l’assistance à agent qui exerce illégalement la médecine, non-assistance à une personne en péril, le fait de donner des indications mensongères sur l’origine d’une maladie, la violation du secret médical, la corruption des membres du corps médical, les méthodes invasives de diagnostic, sont autant d’actes qui mettent en cause la responsabilité du médecin. Pour le substitut du procureur, la responsabilité médicale est une responsabilité transversale. Car, explique le magistrat, elle met en jeu la responsabilité civile, pénale et professionnelle. ‘Cela dépend de la nature de la faute qui a été retenue pour le médecin. Cette faute ne peut être appréciée qu’à travers les agissements du mis en cause. L’on se demande si on est en face d’une faute civile, pénale ou professionnelle. Quoi qu’il en soit, il peut y avoir une identité de toutes ces fautes’, explique Antoine Diome qui cite des exemples patents de jurisprudence à travers lesquels la responsabilité du médecin est engagée.  
Quand un médecin est déclaré coupable, il est condamné selon la nature de la faute et l’organe devant lequel il comparait. Le Code prévoit des peines d’emprisonnement et d’amende. Cependant, le magistrat tient à faire une précision entre les médecins militaires et les autres médecins si jamais leurs responsabilités sont mises en cause. ‘Les médecins militaires ont une certaine particularité, car leur statut disciplinaire n’est pas le même que celui des autres médecins. Pour les autres, c’est la loi de 1966 sur l’Ordre des médecins qui réglemente la manière par laquelle ils sont jugés. Lorsqu’ils commettent des fautes professionnelles, ils peuvent être traduits devant le Conseil de discipline si les médecins sont de la Section A. Ou bien carrément jugés en cas de déclaration de culpabilité parce qu’ils sont des médecins de la Section B. Les médecins militaires sont des militaires. Leur statut obéit aux lois du tribunal militaire’ indique Antoine Diome.  
‘Les Infections’, c’est le thème principal de ces Xes Journées médicales de l’hôpital Principal. Les pathologies infectieuses qui sont des maladies résultant de la pénétration dans le corps humain d’un micro-organisme (bactérie, virus, parasite), intéressent toutes les spécialités médicales : pédiatrie, gynécologie obstétrique, chirurgie, réanimation, ophtalmologie, médecine,.. Marraine de ces Journées médicales, le Professeur Eva Marie Coll Seck, se prononçant sur le thème, estime qu’il est inadmissible que des personnes ne puissent pas avoir accès aux soins par manque de moyens.  
L’ancienne ministre de la Santé, professeur titulaire de chaire de maladies infectieuses, et actuelle Directrice exécutive du partenariat Roll back malaria a également avancé que le Sénégal sera à l’avant-garde de cette lutte contre le paludisme, une pathologie dans l’agenda de ces Journées médicales.  
Issa NIANG  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 29.05.2009
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