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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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AU -D E L A
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le 23 décembre 2
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Exigence de transparence

 
Seneweb.com : Lundi 18 Mai 2009 
Le Wolof est bien un facteur bloquant aux ambitions folles prêtées à Karim. 
L’ambiance qui a régné ce vendredi 15 mai à l’hémicycle lors de l’examen en plénière du projet de loi portant création du poste de vice-président au Sénégal peut pousser les sénégalais à se poser la question de savoir comment Karim Wade devra s’y prendre lorsqu’il sera en position de défendre le budget de son ministère majuscule devant la représentation nationale où il ne compte pas que des frotte-manches. Tout porte à croire que les députés de l’opposition prendront un malin plaisir à lui poser leurs questions en wolof pour le soumettre à un supplice qui édifiera définitivement les sénégalais sur cette question. Mis à part le slogan « Fii ñooko moom » dit dans un accent bien de chez De gaulle qu’il a scandé tout au long de la campagne électorale de mars 2009, il n’a jamais glissé le plus petit mot en langue nationale sous la mâchoire pour que ma tante, Mame Maï, restée là-bas aux fins fonds arriérés du Cayor puisse le comprendre. S’il est vrai que Karim ne comprend aucune langue vernaculaire de ce pays, ses flagorneurs devraient se ressaisir et multiplier les prétentions qu’ils lui prêtent par zéro car, quel que soit ce qu’en disent les courtisans qui forment sa cour, la langue restera un système de communication propre à une communauté humaine. Et d’ailleurs, au pays de sa maman, pour acquérir la nationalité française la loi du 26 novembre 2003 relative à la maîtrise de l’immigration, au séjour des étrangers en France et à la nationalité exige bien une connaissance minimale de la langue française. 
C’est dire qu’il faut en finir avec l’hypocrisie consistant à soutenir que la non maîtrise de la langue nationale ou d’une autre langue vernaculaire ne doit pas empêcher Karim d’avoir des ambitions présidentielles ; c’est même une entrave sérieuse à l’exercice de ses hautes fonctions actuelles car, les sénégalais qui sont les bénéficiaires directs des actions des membres du gouvernement ne peuvent pas tout le temps recourir aux services d’un traducteur pour déchiffrer les propos des ministres. Toutes choses qui justifient la diffusion des informations au niveau des radios et télévisions de la place aussi bien en français qu’en d’autres langues parlées à l’intérieur du périmètre national. Le fait que le fils de son père soit le seul et unique membre du gouvernement à s’exprimer exclusivement en français fait de lui un ministre bien spécial et ils sont bien nombreux, les membres de l’actuelle équipe gouvernementale, à en rire à gorge déployée hors antenne. 
Tous ceux qui connaissent le profil des grands hommes qui ont fait l’histoire politique du Sénégal sont dégoûtés d’entendre des courtisans battre campagne, avant l’heure, en faveur d’un enfant gâté qui s’amuse avec l’argent du contribuable comme bon lui semble et s’adresse aux sénégalais soit par sa langue maternelle, soit par le langage des signes. Me Wade est incontestablement du nombre de ces grandes figures qui ont marqué les esprits par leur combativité et leur détermination et nul n’ose lui denier son mérite pour avoir bataillé dur et très longtemps avant d’arriver au pouvoir. Seulement, en prenant soin de mettre son fils aimé à l’abri des brimades qui ont rythmé les années de braise du PDS, il devait aujourd’hui, par rectitude, promouvoir et protéger ceux qui ont combattu hier à ses côtés, partagé avec lui les grenades lacrymogènes, les persécutions ainsi que les durs moments de la prison de Rebeuss et sont aussi compétents voire plus brillants que Karim. 
Libasse Wade 
Cambérène – Dakar libassewade7@yahoo.fr 
 
Auteur: Libasse Wade  
 
Seneweb.com : Dimanche 17 Mai 2009 
« SOS SENEGAL, WALU SUNUREW » LANCE UNE PETITION CONTRE LE PROJET DE LOI ANTICONSTITUTIONNELLE CREANT UNE VICE-PRESIDENCE AU SENEGAL. 
Le Mouvement civil "SOS SENEGAL, WALU SUNUREW" , contre la création d'une Vice-présidence au Sénégal, a vu le jour le jeudi 07 mai 2009 à Bergamo, en Italie. C’est le fruit d’un sursaut républicain face à la situation intolérable de déroute politique total qui sévit dans notre pays. Ce n’est donc rien d’autre qu’un mouvement citoyen de défense des intérêts du peuple sénégalais et, particulièrement, contre l’instauration d’une monarchie constitutionnelle par le biais d’une Vice-présidence motivée essentiellement par les ambitions personnelles de notre Président au détriment de la souveraineté du peuple sénégalais. Pourquoi un mouvement nouveau ? Parce que l’heure n’est plus à la rhétorique, la situation est pressante. Il faut donc agir et vite, jetant les bases concrètes d’une opposition catégorique. Même si le combat s’annonce rude, comme le dit l’adage « qui ne tente rien, n’a rien ». Nous pensons qu'il est temps ou jamais de nous titulariser contre ces dérives pour, ne serait ce que, être quitte avec notre conscience devant le tribunal de l'histoire.  
 
Comme on s'y attendait, sauf miracle, ce vendredi 15 mai, qui entache davantage l’histoire politique de notre pays, l’Assemblée Nationale a eu l’irresponsabilité de plus d’adopter ce projet de loi anticonstitutionnelle. Vu l’immense précipitation et la vitesse exponentielle qui l’accompagne, ce sera sans doute très bientôt le tour au Sénat, s’il ne le fait même pas durant ce week-end. 
Il est évident, qu’à l’image du bon sens qui, jadis, est la chose la mieux partagée au monde, ce projet de loi est aujourd’hui la chose la moins partagée chez les sénégalais.  
 
Donc il devient naturel de se demander : Wade est gardien ou violeur de la Constitution ? Mais s’il ne s’agit que d’une bonne volonté de renforcer les institutions du pays pourquoi cet entêtement de violer la volonté manifeste des sénégalais contre cette Vice-présidence ?  
 
Il ne nous reste qu’à faire référence à la Constitution qui, dans sa préambule, nous exhorte à « l’engagement patriotique ». Dans son Article 3 du Titre premier, la Constitution du Sénégal garantit que « La souveraineté nationale appartient au peuple sénégalais qui l’exerce par ses représentants ou par la voie du référendum. Aucune section du peuple, ni aucun individu, ne peut s’attribuer l’exercice de la souveraineté… ». Donc face à un Président qui, au lieu de la sauvegarder comme de devoir, donne l’impression de violer la loi suprême de la République, face à des représentants du peuple en carence de crédibilité, constituant une majorité pire qu’une machine à contrôle numérique au service du Pape, il nous revient de faire recours sans tarder à notre arme, la plus légitime, le référendum, espérant que cette fois-ci qu’il nous laisse exercer ce principe intangible, fondamental de la Nation et de l’Etat.  
 
Si vous vous sentez concernés du présent et de l’avenir de notre Peuple, adhérez à ce mouvement, joignant votre signature à cette PETITION, nous donnant ainsi les moyens de nous dresser en bouclier contre cette agression de la démocratie. Il suffit juste d’envoyer un e-mail, mentionnant NOM, PRENOMS et PAYS DE RESIDENCE à l’adresse sos.senegal@ymail.com. La liste sera ultérieurement publiée aux besoins de la lutte.  
 
M. DIOBAYE P. Ibrahima 
Initiateur du Mouvement  
SOS Sénégal, WALU SUNUREW 
e-mail : sos.senegal@ymail.com 
seneweb : 
Complicité  
Amadou Gueye NGOM Lundi 18 Mai 2009  
-Nouvelle- 
En ces temps à jamais révolus, la première visite aux futurs beaux parents était une épreuve redoutable. Un prétendant pouvait y perdre dulcinée et honorabilité à jamais, lorsque par mégarde il perdait « sago »- retenue, sens de la mesure. 
Pour sa première visite à Kër Jegaan ou demeurait la belle Dibor, Sémou avait choisi le compagnonnage de Ndiome, son meilleur ami. Par décence et pudeur, la tradition voulait qu’avant mariage, l’on soit lesté d’un témoin. Au Saloum, ce genre d’ami était connu sous le nom de ndiig, celui avec lequel on triomphe ou périt ensemble.  
Le soleil entamait sa course lorsqu’ils arrivèrent à Kër Jegaan. C’était un lundi, jour de relâche, en pays sérère. Personne dans les champs. 
Dibor qui s’en revenait des bois où elle avait mené paître les chèvres de la concession familiale aperçut les voyageurs. Elle courut se réfugier à la maison. Une jeune fille ne devait jamais être vue hors du foyer, en présence d’hommes étrangers. Et Dibor savait qu’en guise d’introduction, ses parents lui demanderont d’apporter à boire. 
Rien qu’à la façon de se faire servir, un prétendant présume s’il est dans les bonnes grâces de ses futurs beaux parents sa dulcinée et conséquemment de celles de sa dulcinée s. 
Sur une natte étalée au milieu de la cour, Sémou présenta ses cadeaux-« sërica »: cinq miches de pain, un paquet de cola et trois sachets de biscuits. 
-Dibor, de l’eau à nos hôtes ! Lança le père.  
La jeune fille arriva presque aussitôt, tenant des deux mains un pot en plastique qu’elle offrit en s’agenouillant; d’abord à Ndiome puis à Sémou. Les deux amis se sourirent à la dérobée. Chacun exprimait dans le regard de l’autre, la promesse d’une conduite sans écart, jusqu’au terme de leur séjour-test. Plutôt mourir que laisser une mauvaise « parole de derrière ». Le maître de maison les fit installer dans une case et s’en alla immoler le cabri de bienvenue. Dibor déposa furtivement un encensoir au milieu de la case et disparut. On était loin du repas de la mi-journée mais il fallait rester digne. Les deux amis, sous l’effet de la faim et des volutes d’encens, somnolaient entre deux propos. 
Dibor revint avec une calebasse de « fonde »-bouillie de mil toute fumante qu’elle offrit à nos conquérants, en attendant le vrai repas. Ndiome et Sémou se levèrent sans hâte comme pour faire accroire le sentiment qu’ils se passeraient bien de ce trompe-la faim.  
La jeune fille leur remit à chacun une cuillère en bois-« koog » puis, selon l’usage, goûta la première avant d’inviter ses convives: 
-Ne vous gênez surtout pas, vous êtes chez vous… 
Semou, y alla, d’abord tout doucement, à petits coups accompagnés, chaque fois, d’un léger bruit de succion pour refroidir la bouillie. Ndiome l’imitait… 
La bouillie se révéla délicieuse; l’estomac se réveilla, Sémou s’enhardit, son esprit se troubla, la cuillère plongea au fond de la calebasse. Plus de « Sago »-retenue… ! Il avala, d’un coup, une pleine cuillerée! La coulée brûlante lui laboura le gosier. Son corps se raidit, une sueur perfide rendit compte du ravage. Si le prétendant retint de justesse le hurlement qui l’eût trahi, il ne put rattraper, hélas, les deux grosses larmes qui dévalaient ses joues. Ndiome les vit. Dibor les vit. Regards étonnés qui vinrent croiser celui fuyant de Sémou, dans une muette interrogation. Sémou, sans désemparer, lâcha après un reniflement : 
-Cette bouillie vient de me rappeler douloureusement Maam Ndéw, grand-mère, morte l’hivernage dernier. C’était son plat préféré…Pardonnes- moi Dibor de n’avoir su retenir mes larmes. 
Ndiig-Ndiome qui jusque là mangeait assez timidement, voulut profiter de la diversion et avaler, à l’insu de tous, un bon coup de « fonde ».... Mal lui en prit. Il hurla proprement de douleur : - Wóy Maam ! Oui, je me rappelle… 
Des êtres aussi sensibles…Dibor pleura de bonheur. 
Auteur: Amadou Gueye Ngom  
 
Nettali : Lundi 18 Mai 2009 
DECLARATION A LA CONVENTION NATIONALE DU FSD/ BJ : « on veut impulser des personnes au sommet, sans qu’elles fournissent d’efforts »  
NETTALI.NET La Convention nationale du Fsd/Bj a honoré ce samedi 16 mai, Cheikh Bamba Dièye pour sa victoire aux élections locales du 22 mars, à Saint-Louis. Le nouveau maire de Saint-Louis a saisi cette occasion pour faire part du « nouvel élan » du Fsd/Bj. Pour Cheikh Bamba, il n’est plus question pour eux d’être confinés au rôle « de spectateurs passifs » face à la situation que traverse notre pays. Il n’est pas, selon lui, question d’impulser des personnes au sommet sans qu’elles ne fournissent d’efforts. 
« Il faut siffler la fin de la récréation. On s’est trop amusés dans ce pays », a martelé Cheikh Bamba Dièye devant ses nombreux militants et invités d’autres formations de l’opposition. Cette opposition, pense le leader du Fsd/Bj, est autant coupable que les libéraux dans la crise qui affecte notre pays. En effet, pour le nouveau maire de Saint-Louis, « si le régime a le courage de mettre à genou ce pays, l’opposition doit avoir le courage de le relever ». 
Dénonçant l’attitude du régime qui tente de leurrer la population sur la crise multisectorielle que traverse le Sénégal, Cheikh Bamba Dièye a déploré le tripatouillage constitutionnel, les problèmes de santé, d’éducation, de transport... « Nous sommes condamnés à développer ce pays qu’on le veuille ou non », tonne-t-il. Et face à ce défi qui attend l’opposition, le Fsd/Bj entend prendre un « nouvel élan ». « Notre nouvel élan est de refuser face à ces maux que traverse notre pays », a-t-il fait savoir avant d’indiquer : « nous refusons d’être confinés au rôle de spectateurs passifs, car il y va de l’avenir des générations futures ». 
Par ailleurs, le leader du Fsd/Bj n’a pas manqué de fustiger la création du poste de vice-président de la République. A son avis, « un précédent dangereux a été déclenché » car, « on veut impulser des personnes au sommet, sans qu’elles fournissent d’efforts ». Allusion faite à Karim Wade. 
Aussi, M. Dièye n’a pas manqué de lancer des piques à l’endroit de Me Wade qu’il accuse de vouloir se faire succéder par son son fils, Karim Wade. « Mon père qui était secrétaire général du Fsd/Bj n’a jamais favorisé ses enfants. Je suis devenu secrétaire général du Fsd/Bj par le biais d’un congrès », a -t-il déclaré. 
Sur un autre front, Cheikh Bamba Dièye à qui les femmes ont donné rendez-vous au Palais en 2012, a laissé entendre qu’il ne vit pas pour être président de la République. « Je ne vis pas pour être président de la République, mais chaque jour, j’essaie d’être en harmonie avec mes propres convictions », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « c’est dans cette dynamique que je suis devenu secrétaire général du Fsd/Bj, puis maire de Saint-Louis ». Toutefois renchérit-il, « c’est dans cette dynamique que je compte continuer pour aller droit devant car nous sommes des compétiteurs ». 
Auteur: ZAHRA  
 
L’OBSERVATEUR : 
UN MILLIARD POUR LES COMMUNES D'ARRONDISSEMENT DE DAKAR KHALIFA SALL ARROSE "SES" MAIRES 
 
Article Par PAPA SOULEYMANE KANDJI ,  
Paru le Lundi 18 Mai 2009 
 
Les maires des dix-neuf (19) communes d’arrondissement de Dakar, contrôlées, à de rares exceptions près, par la coalition Benno Siggil Senegaal de l’opposition, peuvent pousser un ouf de soulagement. Le maire de ville, Khalifa Ababacar Sall, vient de leur allouer la somme d’un milliard de Fcfa pour leur permettre de faire face aux urgences, en attendant les fonds devant provenir du budget de l’Etat et de ses structures.  
Après s’être imprégné, depuis son élection, de la situation des nombreux dossiers qu’il a trouvés à l’hôtel de ville de Dakar, Khalifa Sall est en train de poser, petit à petit, un certain nombre d’actes qui attestent de sa volonté de «ne pas perdre de temps». C’est ainsi que, selon des sources dignes de foi, le successeur de Pape Diop à la tête de la mairie vient de casquer un milliard de FCfa pour les communes d’arrondissement de la capitale. Cette somme permettra aux dix-neuf (19) communes d’arrondissement relevant de sa compétence de démarrer leur travail, en attendant la disponibilité des dotations et autres fonds d’appui.  
Cette avance constitue la première partie d‘un montant global de deux milliards 200 millions de Fcfa prévus pour les mairies d’arrondissement. Le premier magistrat de Dakar ne s’arrête pas là, il a aussi dégagé 291 millions de FCfa pour donner un écho favorable aux nombreuses récriminations des étudiants Sénégalais boursiers installés en France.  
Apurement de dette  
A en croire certaines indiscrétions, Khalifa Sall, qui a trouvé une «situation financière désastreuse» à la mairie de Dakar, entend également mettre à exécution un vaste plan d’apurement de la «colossale dette de dix (10) milliards de FCfa» qu’il a héritée de son prédécesseur. Aussi, il se susurre au niveau de la coalition Benno Siggil Senegaal que «le bon sens, la logique et la prudence voudraient que le budget 2009 serve, d’abord, comme le principe semble être retenu, à payer les nombreux fournisseurs». Autrement dit, les véritables chantiers ne seront engagés qu’à partir de l’exercice 2010. Une option que M. Sall avait d’ailleurs annoncée, récemment, lors de la première réunion du conseil municipal de Dakar. «Nous n’allons pas faire de dépenses sur la base de projections», avait-il martelé.  
Après avoir contribué à désamorcer la «bombe socialo-foncière» de Grand-Médine, rencontré l’Unacois et pris l’engagement ferme de trouver une solution définitive au lancinant problème des marchands ambulants et de l’encombrement des rues du centre-ville, le constat est que le nouveau maire de la capitale imprime sa marque en matière de gestion municipale.  
DEROUTE AUX LOCALES, KARIM WADE ET HORIZON 2012 Les anciens du Pds rouvrent les yeux à Wade 
 
Article Par PAPA SOULEYMANE KANDJI,  
Paru le Samedi 16 Mai 2009 
 
Les anciens collaborateurs de Me Abdoulaye Wade ont trempé leur plume dans du vitriol pour mettre le Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds) en garde contre des «gestionnaires du Parti» qui ont prouvé leurs limites. Et d’avertir leur «frère Secrétaire général national» que 2012, c’est dans…trente-trois mois.  
Hasard ou coïncidence, le Mouvement national des compagnons de Me Wade a choisi le jour du vote de la loi controversée instituant le poste de Vice-président pour inviter le chef de l’Etat à tirer les leçons de «l’affaissement général du Parti démocratique sénégalais (Pds)». Ils estiment que cela est arrivé «à la suite de trahisons répétées d’administrateurs incompétents, arrogants, opportunistes, flagorneurs, usant et abusant de leurs positions pour berner les militants sans jamais oublier d’endormir le Secrétaire général national par des artifices d’une simplicité redoutable». Selon ses anciens compagnons, cette situation de «déliquescence généralisée» a pour point culminant «le 22 Mars 2009 quand, tous ceux et celles qui ont partagé avec Me Wade les combats au cours de la longue marche pour la conquête du pouvoir, ont souffert dans leurs consciences et leur chair». Aussi, Badara Diop, El Hadj Ndiack Dieng, Mame Anta Seck, Alioune Badara Niang, Famara Mané, Baye Ndoumbé Guèye et autres n’ont pas pris de gants pour marteler que «les dernières investitures procèdent de la technique éculée, massivement rejetée partout au Sénégal, mais toujours imposée par la même bande de gestionnaires du Parti, indifférents au sort du peuple éprouvé, des citoyens désemparés, des militants et militantes frustrés». Toujours dans leur volonté de rouvrir les yeux à Me Abdoulaye Wade, ces adeptes du «Sopi originel» sont d’avis que l’heure est plus que jamais de s’ériger en boucliers contre «ceux qui ont attenté aux relations entre Mes Ousmane Ngom et Abdoulaye Wade, avant de chercher à couler Idrissa Seck, puis d’enterrer Macky Sall vivant». Après toutes ces «manœuvres suicidaires que personne dans ce pays ne comprend», les anciens compagnons de Me Wade se désolent aussi du fait que «les gestionnaires du Pds ont eu l’outrecuidance de pousser Karim Wade à se battre pour sauvegarder l’héritage de son père…trahi par tous ceux qu’il avait formés pour la continuation de son œuvre». Pis, «gardant un faux pied au Pds», ils se sont évertués à faire pousser la Génération du Concret, dont ils se démarquent en privé, semant un doute sans fond dans tous les esprits ». «Comment a-t-il été possible que des gens, venus de partout, pour ne pas citer Ptolémée le philosophe, voyageur Grec, aient pu embarquer le Pds dans une aventure aussi coûteuse que vaine», s’interrogent-ils. En somme, les fondateurs de ce mouvement sont convaincus que «le moment est venu de se remobiliser, non pas dans le dessein de restaurer un Pds à jamais dépassé, mais pour le rénover, le moderniser et le rendre plus juste».  
LE QUOTIDIEN : 
VISION - De la gestion politique, sociale, économique et environnementale. 
18-05-2009  
Le visage d’un «Sénégal nouveau»  
Sur un document de 13 pages environ, les participants aux Assises nationales se sont engagés, samedi dernier, à mettre en œuvre et à respecter une charte qui décline une «vision pour le Sénégal». Se reconnaissant dans un ensemble de «valeurs», les participants à cette séance, se sont accordés sur le mode de fonctionnement et de préservation de «nos institutions, la liberté et la citoyenneté», et sur des réflexions et propositions à propos de «la gouvernance politique», «sociale», «économique et environnementale», sur des innovations à faire aboutir concernant la diaspora, sans oublier la «politique extérieure et l’intégration africaine». 
Les parties prenantes aux Assises nationales, pour «un Sénégal nouveau», ont tenu d’abord à marquer leur reconnaissance dans «la dynamique non partisane et constructive qui a fondé et nourri les Assises nationales» dont le rapport «consigne la vision pour le Sénégal, et définit les valeurs et principes qui doivent guider la reconstruction nationale et le renforcement de la République». Elles s’engagent, en tant que citoyens, et cela «de façon libre et solennelle», dans leur «comportement» et leur «action, et dans l’exercice de tout mandat et de toute responsabilité, à respecter et à mettre en œuvre», une charte de gouvernance démocratique.  
Déclinant une «vision pour le Sénégal», la charte en question réaffirme le caractère laïc de la République du Sénégal, un «Etat souverain, uni dans sa diversité dans une Afrique solidaire, intégrée et ouverte sur le monde», mais aussi un «Etat de droit» où «la gouvernance est fondée sur l’éthique, la démocratie participative, la concertation, le respect des institutions et des libertés individuelles et collectives et la défense des intérêts nationaux». Dans la charte de gouvernance démocratique, on a aussi cette vision d’un Sénégal, «pays de justice sociale, d’équité, avec des citoyens égaux, animés d’un haut degré de sens civique, engagés dans un développement durable s’appuyant sur un aménagement harmonieux et équilibré du territoire». 
Par ailleurs, les parties prenantes aux Assises nationales disent se reconnaître dans un ensemble de valeurs et de principes visant à «réconcilier la société avec elle-même, en redonnant «à la famille la stabilité, l’autorité et le pouvoir dans l’éducation de base et l’insertion sociale de l’individu», à «bâtir une éthique du bien commun, une culture civique et une nouvelle citoyenneté», etc.  
«La gouvernance économique et environnementale» n’a pas été laissée en reste par la charte de la gouvernance démocratique. Elle se décline en une «démarche républicaine reposant sur une forte mobilisation du capital humain, intellectuel, culturel et social», sous l’angle d’«une promotion de la responsabilité, la transparence, la participation». C’est pourquoi, précise le document, «il sera érigé en règle de conduite la concertation entre les acteurs économiques, les usagers et l’Etat dans la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques».  
Les Assises nationales soutiennent la restauration de la planification et de la prospective comme «outils de développement endogènes», en même temps qu’elles sont «pour des politiques économiques qui valorisent les acteurs nationaux, favorisent une création de richesses soutenue et une croissance économique mieux partagée, une répartition plus équitable des fruits de la croissance». Elles entendent s’engager dans la promotion de réformes fiscales pour favoriser la production et l’emploi, mais également des réformes foncières notamment par une harmonisation des «statuts» dans ce domaine. De même, des initiatives sont prises pour l’intégration de la diaspora «dans les stratégies de développement économique et social, comme la mise à disposition des compétences expatriées au service» du progrès économique et social du Sénégal, les transferts de fonds, la création d’entreprises et de mécanismes ou services financiers adaptés. 
Par Soro DIOP - sodiop@lequotidien.sn  
 
Vers un Sénégal immergé ? 
16-05-2009  
Il y a assez longtemps, nous écrivions dans ces mêmes colonnes, à propos d’un Sénégal émergent, que les agissements de notre Président et des équipes qui avaient eu à l’entourer et lui prodiguer des conseils, ne pouvaient pas permettre de faire apercevoir, à plus forte raison d’offrir à nos vaillants compatriotes qui, nuit et jour, qu’on le sache ou pas, œuvrent minutieusement et patiemment et quelquefois à leur insu, pour ce but. La suite, tout le monde la voit aujourd’hui et nous ne nous y attarderons pas.  
Il y a assez longtemps, nous écrivions dans ces mêmes colonnes, à propos d’un Sénégal émergent, que les agissements de notre Président et des équipes qui avaient eu à l’entourer et lui prodiguer des conseils, ne pouvaient pas permettre de faire apercevoir, à plus forte raison d’offrir à nos vaillants compatriotes qui, nuit et jour, qu’on le sache ou pas, œuvrent minutieusement et patiemment et quelquefois à leur insu, pour ce but. La suite, tout le monde la voit aujourd’hui et nous ne nous y attarderons pas. 
Ce qui nous pousse aujourd’hui à rependre la plume, c’est donc moins pour, comme le font certains adeptes et disciples du vouloir écrire et parler sans rien dire qui puisse apporter ne serait-ce qu’une simple pierre au solide édifice que devrait constituer notre Nation ; et encore moins pour, comme le font d’autres, contribuer au formatage des consciences de nos braves concitoyens, qu’on veut ouvertement transformer en véritables montons de panurge qui accepteront de se faire rôtir sur n’importe quel four et de se laisser dévorer par n’importe quelle fauve aux visages humains. 
Tout au contraire, nous l’empruntons aujourd’hui et nous l’emprunterons toujours pour, quand tout semble être oublié, quand tout semble échapper aux vrais acteurs, quand les vrais démons de la République croient avoir bien vissé leurs masques, faire entrevoir ou tenter de le faire, les vrais sentiers et avenues qui doivent quasi certainement mener vers le vrai Sénégal qui aura toutes les chances d’être réellement émergent. 
Cet assez long détour visait simplement à faire comprendre à ceux qui pensent avoir déjà construit et balisé leur piste pour amorcer un décollage vers le sommet toujours rêvé, que celui-ci ne peut se faire et ne se fera jamais sans le laborieux et ô combien important travail des aiguilleurs du ciel, qui dans cette trame romanesque aux allures d’une future tragédie, constituent ce vaillant peuple sénégalais considéré largement et à tort comme docile et quasi légendairement capable d’avaler n’importe quelle dépouille ou couleuvre, à condition qu’elle soit maquillée aux couleurs de chapelles qu’il serait franchement inopportun et inutile de nommer ici. Pour la simple et bonne raison qu’ils n’ont jamais eu et n’auront jamais pignon sur rue dans ce beau et accueillant pays qu’est le nôtre et que nous défendrons jusqu’au dernier souffle même privés de tambours et de trompettes. 
Le destin d’un homme et de sa descendance, d’un groupe quels que soient leurs moyens, nous le répéterons toujours et jamais assez, n’ont eu et n’auront jamais raison devant la volonté d’indépendance et de puissance de toute une Nation dont les origines plongent leurs racines dans un passé multiséculaire fortement émaillé par de bels exemples d’héroïques sacrifices au profit de toute la collectivité.  
Il nous semble que notre cher, notre très cher Président, le Président pas d’un seul parti, ni d’une seule famille, encore moins d’un groupe, que tout honnête homme reconnaît comme une mine de courage pas seulement politique, comme également un laboratoire d’audacieuses et révolutionnaires idées bénéfiques pour le Sénégal, l’Afrique et même le monde entier, il nous semble donc que ce Président apparaît quelques fois et franchement comme un homme dont la longue cohabitation avec des Martiens a fini de ne plus faire voir d’évidentes et indiscutables réalités. 
Il est encore une fois largement et totalement indiscutable qu’en mars 2000, rares étaient ceux parmi nous qui ne le portaient pas dans leurs cœurs parce que largement anesthésiés et négativement formatés par un régime socialiste quadragénaire et piloté par des individus (dont certains malheureusement reviennent aux commandes) qui avaient fini de totalement confondre leurs intérêts strictement personnels avec ceux de toute une Nation. 
C’est donc dans ce piteux contexte que, notre cher Président a été, en compagnie de ses désormais ex-compagnons et farouches adversaires, quasiment plébiscité et triomphalement porté au sommet de notre chère République. Et mieux, il a, contrairement à tous ses prédécesseurs, bénéficié d’une confiance quasiment aveugle, qui a émergé de presque toutes les catégories sociales de ce pays, qui dans les places publiques, les véhicules de transport en commun, les arènes, les queues pour payer les factures d’électricité, étaient prêts à en découdre avec tout individu porteur d’un argument qui osait aller dans le sens considéré comme contraire à la volonté d’un peuple tout à fait acquis à la cause de celui qui aujourd’hui est partout accueilli avec des brassards qui expriment un mécontentement et à la limite un profond désespoir. 
C’est cet homme répétons-le, longtemps chéri par des pans entiers de notre peuple, qui aujourd’hui au vu et au su de tout le monde, de tous les honnêtes citoyens du monde, est en train, honteusement et de façon inégalement choquante, pour on ne sait quels motifs, quels mobiles (et contrairement à beaucoup de nos concitoyens, nous espérons toujours qu’il reviendra à la raison), et contre une cinglante alerte à lui adressée héroïquement par son peuple le 22 mars 2009, de vouloir substituer notre célèbre et jadis convoitée République à une scandaleuse monarchie. 
Scandaleuse parce que celui qui semble être le successeur désigné est non seulement par ses origines matrilinéaires (et loin de nous toutes idées xénophobes ou racistes), par son cursus social et scolaire, par ses apparentes préoccupations socio-économiques (aménagement à coup de milliards de moins de 0.1% du territoire), par certaines de ses amitiés tant au niveau local qu’au niveau international, constitue un dauphin gênant, peu convaincant, très peu expérimenté et qui, par-dessus tout, confond les somptueuses allées de la Présidence, le confort d’une certaine rue du point E, saupoudrées de pétrodollars et de dinars, aux vastes allées, avenues, pistes et sentiers de notre pays. 
Qu’ils sachent lui et tous ceux qui comme lui, s’entêtent à considérer que ce récent gouvernement de même que la création de l’inutile poste de vice-président, peuvent être des solutions de délivrance et de rachat, voire de restauration d’une confiance que nous considérons à jamais perdue, que le Sénégal d’aujourd’hui, à défaut d’être celui que prédisait moult chanteurs dans une langue wolof que, comme lui, nous ne maîtrisons que très peu, c’est-à-dire un Sénégal où la prospérité devrait féconder l’abondance et la paix, se refusera surtout d’être un pays singulièrement singulier en Afrique de l’Ouest et en Afrique de manière générale, d’être surtout la risée de tous parce qu’ayant été l’un des premiers à avoir connu un mécanisme stable et pacifique de dévolution du pouvoir et à qui on veut ranger manu militari, dans la nouvelle catégorie de ceux qui se distinguent honteusement par un honteux et inacceptable autre mécanisme qui se propose surtout de consacrer quelqu’un qui, pour paraphraser Fanon et plus précisément pour le reprendre d’une autre manière, a une peau quasiment Blanche et un masque Très peu Noir. 
En tout état de cause et pour sûr, le peuple sénégalais, comme à l’accoutumée, saura, nous en sommes persuadés, le moment venu, faire le clair distinguo, entre ceux qui peuvent et veulent œuvrer pour son intérêt et surtout pour celui de ses dignes jeunes qui pour le sortir des griffes de politiciens véreux, d’arrivistes sans scrupules, de soi-disant hommes d’Etat qui ne se meuvent que pour leurs propres intérêts, préfèrent s’exiler par tous les moyens, et ceux qui, sous prétexte de le servir, sillonnent inutilement de lointaines contrées avec semble-t-il de rutilants jets privés dont la consommation journalière en carburant suffit largement à créer par exemple deux à trois unités de transformation de fruits et légumes dans le Sud, le Nord et l’Ouest du pays. 
Pour terminer, disons le tout haut, le Sénégal de 2009 est et sera tout sauf celui où la plus grande frange de sa population ignorera que la démocratie, son existence et surtout sa pérennité sont le fruit d’un combat de tous les jours, elle ignorera également tout sauf ceux qui tentent d’assombrir son avenir, voire de l’annihiler (sans quelquefois le savoir et au profit de leurs propres intérêts et de celui de leurs descendants), sont avant et après tout, rien d’autre que des hommes au même titre qu’eux. Qui certes bénéficient des privilèges pouvant leur permettre d’exercer une violence symbolique et physique sur n’importe qui ; mais que celle-ci ne peut et ne pourra jamais être éternelle et qu’elle est, par-dessus tout, parfaitement neutralisable et pour la mettre hors d’état de nuire. 
Nous croyons sincèrement que le moment venu (et tout semble indiquer qu’il n’est plus lointain), le peuple sénégalais, à la lumière de l’indépassable enseignement de Annah Arendt saura, sans jamais faillir, combattre les fossoyeurs de ses solides fondements, pour qu’enfin notre très cher pays, comme celui de Georges Washington et de Abraham Lincoln n’accepte plus jamais de laisser rôder autour du pouvoir des individus qui pour leurs propres préoccupations seront tout à fait prêts à lui imprimer, de manière imprescriptible, le piteux destin d’un pays immergé dans les eaux troubles de manœuvres oligarchiques et dictatoriales. 
Joseph BIAYE - Collège El Hadj Malick Sy de Dakar 
Aïda Mbodji et le ministère de la Transformation alimentaire des Produits agricoles. 
18-05-2009  
Une opportunité manquée de jeter les bases de la pré-industrialisation des zones rurales en partant des activités des femmes 
La création d’un ministère de la Transformation Alimentaire des Produits Agricoles a pu peut être obéir d’abord à des préoccupations politiciennes. Pourtant, il aurait pu être une bonne opportunité, de jeter les bases d’une pré- industrialisation des zones rurales.  
Feu Sennen Andriamirado de Jeune Afrique disait de Djbo Kâ : «même si on lui donne des ordures», il peut les transformer en or. Des organisations de femmes et des partenaires au développement qui depuis bien longtemps travaillent sur cette question et qui ont développé des approches expérimentales, auraient pu aider Aïda Mbodji à faire de cette «coquille vide» un merveilleux instrument de développement. 
Ce ministère était une opportunité de prendre en charge les préoccupations des femmes, non pas à partir de leur seule identité de femmes, mais de leurs activités de développement, c’est-à-dire, là où elles ont le plus d’expertise et de marge de manœuvre.  
C’était une opportunité d’élargir les domaines de spécialisation des femmes et de rompre avec une logique de microcrédit contre productive, pour mettre les ressources là où il y aurait de la valeur ajoutée. 
C’était une opportunité d’avoir une approche intégrée du développement rural en articulant les activités de production, de transformation et de commercialisation dans divers secteurs : agriculture, élevage et pêche. Aujourd’hui, les résidus du riz, de la tomate transformés et enrichis permettent de produire de l’aliment de bétail et de pisciculture.  
La mise en œuvre d’une telle approche supposerait le développement de sources d’énergies, adaptées pour l’utilisation de technologies déjà éprouvées, pour rendre disponibles des produits à des coûts abordables dans les moindres recoins des villages et des quartiers, libérant ainsi du temps pour que les femmes s’adonnent à des activités plus productives, et compétitives sur le marché. 
C’est dommage que les autorités politiques ne s’en soient tenues qu’à une logique politicienne. Mais, cela est aussi une opportunité pour nous de revenir sur le mémoire de Maîtrise en Sociologie de Lalla Ancilla Diagne démontrant que les femmes n’ont aucun pouvoir dans leur parti. Quelles que soient leurs capacités, quels que soient les efforts fournis, elles se font toujours avoir par les hommes et Aïda Mbodji en est une parfaite illustration.  
Mais, son cas n’est pas isolé et cela doit marquer le début de la prise de conscience par les femmes que la seule manière de venir à bout des hommes politiques sans éthique, c’est l’organisation pour une convergence du mouvement social féminin capable d’apporter son appui aux autres femmes dans le combat qu’elles mènent, contre l’injustice dont elles sont victimes dans leur parti. 
Je voudrais terminer par saluer le sens du refus dont a montre Aïda Mbodji, car savoir dire non est aussi une vertu. On peut tout prendre aux femmes sauf leur dignité. 
Les femmes sénégalaises peuvent tout donner par amour pour leur pays, y compris jusqu’aux sacrifices ultimes de leur vie comme l’avaient fait les femmes de Nder, mais elles doivent toujours garder le sens de l’honneur. 
Fatou SARR - Sociologue 
SUD QUOTIDIEN : 
MAL GOUVERNANCE AU SENEGAL La gestion à deux vitesses  
par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN , lundi 18 mai 2009  
La mal gouvernance persiste. Elle s’est même accentuée depuis 2000 du fait que deux modes de gestion se disputent l’espace public au Sénégal. L’un formel avec ses instruments et mécanismes de contrôle et d’évaluation qui permettent de détecter relativement tôt les travers, d’en minimiser les effets pervers et qui favorisent par conséquent la transparence, la participation des citoyens, le respect des normes et procédures de gestion des finances publiques qui se soumettent au système de contrôle en vigueur. L’autre complètement « informel » encourage la mal gouvernance, privilégie l’opacité. Une gestion à deux vitesses qui inquiète les partenaires au développement, déconstruit la rationalité de l’Etat. 
La mal-gouvernance persiste. Elle leste les efforts de développement. Parallèlement aux poussées de transparence soutenues par des outils de gestions éprouvés, notés pourtant au niveau de l’Administration, s’est développé en effet, constatent plusieurs observateurs, un cadre informel où s’énoncent principalement les « grands projets ou ce qui s’apparente plutôt à de simples idées de projets » du chef de l’Etat. Il n’en est pas moins le lieu d’énonciation et de formulation des projets présidentiels, grands et petits ainsi que ses outils de gestion, notamment les Agences dites autonomes qui se sont multipliées. 
Le tout au service d’un agenda politique que stigmatise l’opposition. L’antagonisme qui découle de ces deux modes de gouvernance de la chose publique s’est prononcé depuis 2000. Il plombe le développement et semble être le lit de la corruption et la concussion qui gangrènent les mœurs politiques. Il préoccupe bailleurs de fonds et institutions financières mondiales, désole les citoyens de plus en plus informés. 
Ce mode de gouvernance « informel » paraît avoir pour principaux caractéristiques : la faiblesse de la qualité de la formulation des projets et le fait que ceux-ci échappent, le plus souvent, à l’approbation de la représentation parlementaire parce qu’ils ne sont pas soumis à son jugement. C’est le cas notamment du « programme » ou des « réalisations », c’est selon, de l’Agence nationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci). De la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) qui a nécessité pour sa première année selon une révélation du chef de l’Etat en personne, dans son adresse à la nation du 3 avril dernier, 345 milliards de Fcfa, soit près d’un cinquième du budget national. Argent tiré dans quelle caisse de l’Etat avec l’autorisation de qui ? Du plan « Rêva ». 
De l’Agence contre les inondations, du plan « Jaxaay », bref de toutes ces agences spécifiques qui foisonnent depuis 2000. Tonneaux de danaïdes pour les ressources nationales que les générations futures devront rembourser jusqu’au dernier centime pour les emprunts faits en leur nom sans en tirer un quelconque bénéfice ! 
Cette démarche qui n’intègre généralement pas le secteur privé national formel, fait appel le plus souvent à de « faux fonctionnaires », véritables affairistes dont l’objectif au cœur de ces projets semble être plus de créer des richesses « fast-food » qu’autre chose, signale Mahamadou Bodj du Forum civil. Un mode de gouvernance bâti, indique-t-il, sur un double socle : Premièrement, émerveiller les Sénégalais dans le dessein de pérenniser le régime. Deuxièmement, trouver moyen d’un enrichissement rapide et sans cause pour des affidés. 
L’arrivée dans des conditions jugées opaques par plusieurs observateurs d’un opérateur dit économique touche-à-tout, du ciment au sucre, dont on attend encore de voir les unités de production construites au Sénégal, la fameuse cité chinoise « Kawsara » qui se cherche encore espace d’expression et de réalisation, face à la levée de boucliers des populations qu’elles soient du célèbre quartier de Rebeuss. Ou des autres sites ciblés dans la capitale pour accueillir le projet. 
Tout comme le village de l’Organisation de la Conférence islamique (Oci), une requête, dit-on, « suprême » du Royaume d’Arabie Saoudite pour loger ses Cheikhs de mandataires à l’occasion du sommet dakarois, qui n’a pas vu le jour jusqu’ici, mais qui aura permis d’aliéner au prix dérisoire de 7500Fcfa/m2 29 hectares de terre du domaine national aux abords de la mosquée de la Divinité à Ouakam. Le promoteur « désigné », à son corps défendant, n’aurait rien réclamé, clame son architecte qui le dédouane ainsi, mais entre temps, l’Etat aurait selon certaines estimations de Hauts fonctionnaires qui ont requis l’anonymat, fait son deuil de plus de 75 milliards de Fcfa à ce niveau. 
La construction au sommet d’une des mamelles de Ngor du monument géant de la Renaissance africaine au coût estimé de 11 milliards de nos francs dans le pur style de la vénération coréenne du « Grand Leader bien aimé » Kim Il-Sung, le père de Jong-il, « le cher dirigeant ». Un projet qui procéderait d’un troc : des hectares de terres bazardés « à vil prix ? » contre un monument dont les mauvaises langues apparentent à la symbolique maçonnique. Au passage le ou les intermédiaires se sucrant. L’opinion n’a pas, jusqu’à plus amples informés, pris connaissance d’un quelconque appel d’offres pour la construction dudit monument. Encore moins d’une levée de fonds par les canaux classiques d’obtention de crédits. 
Les tours « Karafi » etc. La liste n’est pas exhaustive. Tout cela procède de cette autre manière de gestion des affaires de la cité et se trouve être le lit de la mal gouvernance qui inquiète les partenaires au développement, l’opposition politique, la société civile et une opinion citoyenne plus avisée que jamais. 
Si l’Administration centrale principalement se conforme plus aux règles de la comptabilité publique, aux mécanismes et instruments de gestions approuvées et éprouvées, certaines agences généralement « autonomes » qui ont fait florès depuis 2000, les Grands travaux et l’agenda politique prêté au président de la République échappent à cette ordonnance de la bonne gouvernance. Ces deux modes de gestion des deniers et avoirs publics aux objectifs parfois complètement opposés cheminent et s’opposent au Sénégal. Une situation qui favorise la nébulosité et constitue le lit de la corruption et de la concussion. Bailleurs et Institutions financières inquiets 
Les bailleurs de fonds et les institutions financières internationales parmi lesquelles, le Fonds monétaire international (Fmi), la Banque mondiale et la Commission économique de l’Union européenne pour ne citer que ceux-là, partenaires au développement sont attentifs à la gouvernance sénégalaise, à l’utilisation des deniers mis « pas si, il est vrai, gracieusement que ça » à la disposition du pays. Ils ne sont pas cependant moins inquiets de la gestion à deux vitesses qui a cours au Sénégal et dont l’antagonisme s’est accentué depuis 2000. 
Le dédoublement qui en découle déconstruit la rationalité de l’Etat rend illisibles les politiques gouvernementales. Les partenaires traditionnels au développement sont délaissés ou « joints » à d’autres connus pour être moins regardants sur la transparence et la régularité des marchés publics, des financements, de l’utilisation et de l’emploi des fonds alloués, épinglés par Transparency international récemment comme étant parmi les plus grands corrupteurs du monde. On recrute dans cette catégorie plusieurs des nouveaux amis du Sénégal. 
Depuis l’avènement du pouvoir dit libéral, on assiste à « une informalisation » poussée dans la conduite des affaires publiques et dans la gestion des deniers de l’Etat, notent plusieurs observateurs, notamment d’Organismes non gouvernementaux (ONG) qui s’intéressent aux questions de gouvernance, parmi lesquels, le Forum Civil, la Raddho etc. Ils se désolent, ces observateurs, du fait que ce cadre informel de gestion reste privilégier pour la formulation ainsi que la pilotée des projets présidentiels. 
Cela au détriment du cadre, lui formel, qui fournit à l’Administration centrale, outils de gestion, mécanismes de contrôle et d’évaluation. Des moyens qui minimisent les fautes de gestion même si, on a noté, les contournements possibles parfois empruntés sur « réquisition » dans ce domaine avec notamment ce qu’on a appelé pudiquement : « dépenses hors budget ou dépassement budgétaire » de plus d’une centaine de milliards de Fcfa occasionnant une dette intérieure qui avait défrayé la chronique le dernier trimestre de l’année dernière et que l’on peine jusqu’ici à « régulariser » totalement. 
Le Fmi par le biais de son représentant résident au Sénégal, s’était récemment ému de la situation dans le secteur de l’Energie et s’en était publiquement plaint. A-t-il depuis reçu des assurances dans ce secteur où l’on a considérablement investi ces trois dernières années ? On parle de plus de 500 milliards de Fcfa investis qui demandent à être consolidés et sécurisés. 
Les Sénégal est doté pourtant au plan formel d’instruments gestion et de mécanismes de contrôle. Mieux, la mise en œuvre des politiques de stabilisation depuis la fin des années 1970, suivies des premiers programmes d’ajustement structurel au milieu des années 80, a contribué à améliorer le cadre macro-économique que les revues périodiques corrigent, confortent ou réorientent. 
Même si les performances économiques restent encore en deçà des espérances, Mahamadou Bodj du Forum civil fait observer qu’on a assisté depuis quelques années maintenant« à une centralisation de l’effort national chez l’ordonnateur des dépenses, notamment le ministère de l’Economie et des finances, une formulation des outils de gestion et de transparence, une institutionnalisation de la participation de la société civile comme observateur attentif et critique ». 
Selon le militant de la bonne gouvernance et Droit de « l’hommiste » bien connu, « le Sénégal a initié en 2000, après l’adoption de son document intérimaire, un processus participatif de préparation d’une stratégie de réduction de la pauvreté fondée sur une croissance redistributrice et la satisfaction des besoins de base des populations pauvres ». 
Pour M. Bodj, « le consensus autour de cette stratégie met l’accent sur la nécessité d’une mobilisation des décideurs politiques, des acteurs nationaux et des partenaires au développement pour lutter contre la pauvreté et l’exclusion à travers l’établissement d’un lien étroit entre la réduction de la pauvreté, le progrès économique et le renforcement des capacités. Du fait du processus participatif qui fonde sa légitimité, le DSRP est le cadre de référence de toutes les interventions de tous les acteurs. Il sert de base pour l’élaboration des plans sectoriels de développement et des programmes d’investissement, ouverts à l’information des bailleurs ». 
Et Mahamadou Bodj de rappeler « que c’est l’Etat lui-même qui a édicté en 2000 que la Dsrp était le cadre de référence de toutes ses interventions. C’est le même Etat qui fait preuve de duplicité dans la démarche en formulant un mode de gérance concurrentielle, totalement en dehors de toutes normes et procédures de gestion des finances publiques qui se soumettent au système de contrôle en vigueur ». 
Exigence de transparence 
Les travaux de l’Agence nationale de l’organisation de la Conférence islamique (Anoci), la gestion de la structure et son impact dans les avancées ou déséquilibres institutionnels du pays attendent encore d’être audités un an après le sommet et au moment où on s’apprête à enterrer l’Agence. Pour Alioune Tine de la Rencontre africaine des Droits de l’Homme (Raddho), « les gens doivent rendre compte. C’est une exigence absolue dans le cadre de la nécessaire transparence pour et dans la gestion des affaires publiques. Même s’il existe des audits internes au niveau par exemple de l’Anoci, ce qui est une bonne chose en soi, cela ne doit pas empêcher des audits indépendants. Cela est indispensable ». Pour le responsable de la Raddho, « cette exigence de transparence, on ne peut pas y couper où l’on se trouve aujourd’hui sur la planète. Les crimes économiques comme les crimes de guerre se sont internationalisés aujourd’hui. 
L’impunité est de plus en plus difficile à obtenir ». Il n’en veut pour preuve que « le gel et la culpabilisation de chefs d’Etat, notamment africain en Europe pour crimes économiques au détriment de leurs peuples et de leurs pays ». Des actions qui ont été intentées par Transparency international. S’il se désole du fait que l’on semble, dans ce domaine, assister à une autre forme de colonisation « juridique », il n’en pense pas moins qu’il faille renforcer « l’indépendance et les moyens de nos juridictions pour connaître de ces crimes et les punir, une fois que c’est avéré, comme il se doit ». Sinon, « d’autres le feront à notre place ». 
Selon lui, ce n’est pas pour rien que le président de « Transparency international » soit un ancien de la Banque mondiale, car de plus en plus les organisations internationales et les bailleurs de fonds sont attentifs quant à l’utilisation des fonds qu’ils mettent à la disposition des pays intéressés. Il s’y ajoute qu’avec la crise qui n’épargne personne, les opinions publiques des pays, donateurs ou prêteurs sont de plus en plus sourcilleuses dans ce domaine. Elles exigent une comptabilité rigoureuse des sous que leurs gouvernements utilisent, notamment dans le cadre de la coopération internationale. À entendre le dirigeant « Droit de l’hommiste », on rendra compte un jour ou l’autre. Un homme averti… 
WALF FADJRI : 
 
Ils sont nombreux à avoir trahi le peuple 
 
 
Certes, il serait de l’ordre de l’impossible gageur que de vouloir vous faire la liste exhaustive de ces véreux politiciens ayant délibérément menti au peuple pour servir leur intérêt en se servant de lui, mais je ne saurais passer en sourdine les noms de quelques acteurs dont le seul mérite politique serait de vivre en paria. Il s’agit d’Idy et de Macky, deux pénalités politiques, pour ne pas dire deux personnalités, au regard du poste de Premier ministre qu’ils ont eu à occuper, le véritable symbole de la traîtrise politique au Sénégal, pour avoir, chacun plus que les autres, osé insulter l’intelligence des Sénégalais. Les bêtises au nombre incalculable d’Idy, de l’avènement de l’alternance à aujourd’hui - que Dieu nous en préserve pour demain - sont le masque sous lequel le désordre politique cache son vrai visage : la mal gouvernance érigée en règle de conduite.  
Macky, le ci-devant fervent et coriace manageur de l’attelage gouvernemental de la descente méritée aux enfers de son prédécesseur au lendemain de la présidentielle de 2007, après avoir, en ces temps, défendu et obtenu du peuple, par le biais de ses irresponsables représentants hostiles et allergiques à la démocratie dans toutes ces facettes à la chambre d’enregistrement, la mise en place du Sénat, revient, quelques mois à la suite du vote et de la promulgation de la loi ‘Sida Ndiaye’, loi qu’il aurait défendue contre quelqu’un d’autre s’il était encore dans la grâce du vieux mourant, en marge d’un meeting pour jeter sans vergogne le discrédit sur l’opportunité d’une telle institution qu’il dit être budgétivore pour un pays dont la majorité est paysanne et pis vit des minima sociaux. Qui aurait fait plus qu’eux ?  
L’adulte, Jeans Piaget nous apprend-il, n’est autre que l’enfant qu’il a été. Le présent de nos adultes, si tant est qu’ils sont tels, est le reflet fort éloquent de leur passé. Ils ont brisé et sapé les fondements de la loi, l’un pour avoir volté sans pièces justificatives en 2007 à la présidentielle et l’autre pour s’être enrichi des fonds politiques consubstantiels avec ceux de l’Etat. L’homme est souvent pareil à l’enfant qui casse son jouet et en jette les morceaux par la fenêtre, et quand il ne l’a plus, il s’aperçoit que c’était celui-là, seul, qu’il aimait et qui lui était précieux. N’est-ce pas ce que font nos politiques avec la démocratie ?  
Quand Macky nous dit, comme Idy, à l’époque que le pays souffre de démocratie parce qu’on lui avait confisqué le passeport, comment comprendre ou situer la vérité démocratique. S’ils avaient fait montre de comportements loyaux dans l’exercice de leurs fonctions ministérielles conformément au sens de la gestion saine du patrimoine national, ils auraient pu donner des leçons magistrales à tout Sénégalais épris de justice. Dommage qu’ils aient en partage avec leurs militants la falsification de la vérité : le mensonge intégral du désir bien arrêté de tromper pour assouvir ses intérêts aux dépens de la majorité démocratique.  
Même si le vote portant sur le poste de la vice-présidence orchestré par le président de la République dont on n’aurait jamais souhaité l’élection si l’on avait su écouter le Grand Mawdo, chef de l’Etat dont le succès est tel que ses inconditionnels, ennemis jurés et déclarés du peuple, ne se lassent pas d’en être ravis, ne semble avoir aucun sens pour le développement de notre pays et s’il reste admis que les députés eux-mêmes l’accablent de tous les anathèmes, il n’en demeure pas moins, convenez-vous en, qu’il leur répugne de s’en passer. Parce qu’ils sont députés du président, un choix légitimé par le vote du peuple, lequel ayant bien convenu de son erreur, s’en est racheté lors des locales. Ceux qui ont voté la loi et certains, à l’image Me El Hadji Diouf aux jérémiades pécuniaires, qui la blâment sont le recto et le verso d’une même réalité relatée chacun du côté où il se trouve. A ce que je sache, y a-t-il une différence entre un poste de ministre des Bassins de rétention et celui de la vice-présidence. Si différence il en trouve, c’est parce que cette fois-ci, M. Diouf n’en est pas dépositaire. De grâce !  
Souleymane LO Doctorant de sociologie à l’Ugb Email : julessouleymanelo@yahoo.fr  
Gestion domaniale à Sangalkam : Les nouvelles autorités épinglent la délégation spéciale  
A peine revenue aux affaires, la nouvelle équipe du Conseil rural de Sangalkam s’attaque à la gestion de l’ancienne délégation spéciale. Et des irrégularités sur les délibérations sont déjà brandies pour accabler les responsables de cette commission qui réfutent tout. Cela a fini de créer des litiges entre promoteurs et populations autochtones décidées plus que jamais à conserver un legs ancestral.  
 
Une vive polémique autour du foncier secoue la communauté rurale de Sangalkam. Et ce sont les délibérations de la commission aux affaires domaniales de l’ancienne délégation spéciale qui sont indexées par les nouvelles autorités rurales. En effet, de retour aux affaires, l’équipe d’Omar Guèye vient de révéler des ‘irrégularités’ dans l’attribution de terres à des promoteurs. Le rapporteur de cette commission, Cheikh Wade, confie que la défunte délégation spéciale a pris des décisions qui ne relevaient pas de ces compétences. ‘La délégation n’a pas les compétences d’attribuer des terres. Elle devait juste évacuer les affaires courantes’, précise-t-il. Ainsi, ajoute notre interlocuteur, ‘nous avons trouvé des irrégularités sur des délibérations.  
Rien qu’au niveau du village de Ndiakhirate Digue où nous nous sommes rendus, il y a 389 hectares qui ont été attribuées sans même consulter le chef du village ainsi que le recommande la loi dans ce domaine. Aujourd’hui, des promoteurs attributaires se disent prêts à renoncer à leur terre parce qu’ils savent que le procédé était illégal’. ‘Loin de faire une chasse aux sorcières, nous allons établir un rapport sur la gestion domaniale au niveau de tous les villages que nous soumettrons au Conseil rural afin qu’il décide de la suite à donner à ses irrégularités’, déclare-t-il.  
Pourtant, souligne-t-on, après la révocation du Conseil rural par décret présidentiel, l’ancien président du conseil rural avait refusé de faire une passation de service pour permettre à la délégation spéciale d’avoir un aperçu sur sa gestion. Une chose que les membres de la défunte délégation spéciale ont fini de déplorer. Et même s’il déclare ne pas vouloir entrer dans une polémique avec des politiciens, l’ex-président de la délégation spéciale, Djibril Sambe, balaie ses accusations d’un revers de la main. Il les met sous le compte de l’intoxication. ‘Je suis un fonctionnaire. Je ne verse pas dans la polémique. Tout cela n’est qu’affabulation et intoxication. L’autorité avait confiance en moi pour me confier un travail. Et je l’ai exécuté dans les règles de l’art. Ce sont des gens qui actionnent des journalistes pour m’accuser ; mais vous n’entendrez jamais le responsable, Omar Guèye, m’attaquer. Il sait ce dont je suis capable. Omar est en train de défier l’Etat. Mais on ne peut pas défier un Etat’, confie-t-il.  
Ancienne responsable aux affaires domaniales de la délégation spéciale, Awa Ndiaye Touré embouche la même trompette. ‘Nous sommes quitte avec notre conscience. Nous sommes des fonctionnaires à qui le sous-préfet avait fait confiance pour nous confier un travail et nous nous en sommes bien acquittés. Ces gens, qui nous accusent d’avoir bradé des terres, sont des politiciens qui n’ont aucune profession et qui s’enrichissent avec les ventes de terres. Ils se pavanent avec des voitures et construisent à tout bout de champs. Pire, lorsque la communauté rurale a été révoquée, ils ont refusé de faire une passation de service et ils ont emporté tous les documents administratifs avec eux. Pourquoi n’ont-ils pas voulu nous laisser fouiller dans leur gestion, s’ils n’avaient rien à se reprocher’, clame-t-elle.  
Même si les responsables de la gestion du foncier de Sangalkam se rejettent la responsabilité en ce qui concerne les délibérations, force est de constater que la situation risque, du jour au lendemain, de dégénérer dans cette localité si l’on y prenne garde à cause des nombreux litiges fonciers notés dans cette zone. En effet, seul lieu à encore disposer d’espace de construction dans la région de Dakar à des ‘coûts raisonnables’, Sangalkam constitue un véritable enjeu pour les promoteurs immobiliers et autres hommes d’affaires.Et les populations autochtones, qui exploitent les terres depuis mathusalem, sont déterminées à ne pas se faire délester de ce ‘précieux legs’ de leurs ancêtres.  
Seyni DIOP  
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 18.05.2009
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