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URGENCE
HARO
Les bus de DDD
DIVERS
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le mouvement cit
B O U R D E
DANSOKHO
E N F I N
Et après ?
terrorisme
TRANSMISSION
DERISIONS
POSSIBLE
Doyna sëk
catastrophe
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Pouvoir et Oppos
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L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
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Fichier électora
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Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
délires et de ra
SYNDROME 2007
Fonctionnaires
VOLAILLE CHAUVE
FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
L’humilité
l’argent
Ministre
CARRIERES
L’opposition
2012
MEDITEZ
CIRCULEZ
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Le solaire rural
SOWETO
CALIGULA WADE
Sénégal de 2012
un homme passif
le crépuscule
Présidentielle
SYNDICATS
le lumpenproléta
Dernier rempart
Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
Global Voice
Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
La mouche
père & fils
Tsunami
Que reste-t-il
CORRUPTION
pâle copie
UBUESQUE
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danse du scalp
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3éme mandat ?!
le triste sort
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T R O P
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COTE D'IVOIRE
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immolations
Le 19 Mars 2011
Y ' EN A MARRE !
Le choix de Madi
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Le temps révèle
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statut victimair
HOMME D’ETAT ?
AU MOT
Le prix de la ra
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T I C K E T
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L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
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«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
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A l’attention
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Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
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Me WEDDI
SORTIE
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que faire ?
ce que la rue
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TEST
TRIBUNAL
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Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
pour le REPOS
S E U L S
exigence populai
une génération g
L’élection prési
PSERIGNE DIOP
la postérité
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contentieux cons
Candidature de
candidat consen
Macky
incertitudes
le Sénégal tombe
facebook s'invit
DESENGHORISER
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Réagir ou Périr
Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
candidats déclar
IMPROBABLE
‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
Quelle paix ?
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RESPONSABILITES
Le soleil se lev
S T O P
D E F I A N C E
peuple gibier
WAKH WAHET
De l’art de (mal
SE L E V E R
Le bien public
ADRESSE AUX REPU
conscience citoy
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T E N S I O N S
Qu'avons-nous fa
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A U T O C R A TE
WADE (KARIM)
un DEVOIR
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Un pays inconstitutionnellement exceptionnel

Un pays inconstitutionnellement exceptionnel 
 
 
Le Sénégal est un pays entièrement à part. Sa Constitution, comme celles des pays d’Afrique francophone en général, s’inspire fortement de la Constitution française de 1958 dont elle reprend les grandes lignes. Mais ni dans l’hexagone, ni dans la sous-région ce texte juridique fondamental n’aura été aussi mal traité qu’il ne l’est chez nous. Nous sommes le recordman continental et planétaire en suppression, rajout, réécriture et interprétation. C’est notre sport favori et nous sommes incontestablement les meilleurs, les plus forts. Le gardien de la Constitution peut être félicité. Il a bien travaillé.  
Pourtant la loi constitutionnelle est écrite de façon aérée sur une soixantaine de pages, sans ou avec peu de termes techniques, dans un français compréhensible et accessible pour presque tous. Pour nous forger un point de vue sur la constitutionnalité ou non de la candidature de Maître Wade en 2012, nous avons inséré l’article 104 entre l’alinéa 1 et l’alinéa 2 de l’article 27 pour obtenir l’agencement suivant ‘1°) La durée du mandat du président de la République est de cinq ans, 2°) Le président de la République poursuit son mandat jusqu’à son terme. Toutes autres dispositions lui sont applicables. 3°) Le mandat est renouvelable une seule fois’. Ce qui peut se résumer en une seule phrase : le mandat du président, renouvelable une seule fois, dure cinq ans, excepté celui en cours qui est de sept ans.  
Au total la Constitution a un effet immédiat à partir du 22 janvier 2001, la seule exception porte certes sur le premier mandat mais uniquement dans sa durée. Que s’est-il alors passé entre le 1er mars 2007, jour où le président déclarait dans une conférence de presse que la Constitution lui interdisait de se représenter et aujourd’hui pour que sa candidature soit subitement recevable ? Dans un compte rendu de presse daté du 23/08/2010, Me Abdoulaye Babou nous livre une réponse. Selon lui, Maître Wade a piégé l’opposition en juillet 2008 en ramenant la durée du mandat du président à sept ans. Mais comment la modification de l’article 27 peut-elle introduire l’annulation, écrite nulle part dans la Constitution, du premier mandat ? C’est à y perdre son latin ! Et n’est-il pas moralement malpropre de qualifier une telle mesquinerie de piège ?  
Au-delà de l’aspect juridique, la candidature de Wade n’est pas humainement acceptable. La mort est un sujet tabou, mais ne nous voilons pas la face. Si le président était réélu en 2012, à la fin du mandat il aura 95 ans.  
Statistiquement, la majeure partie des Sénégalais meurt avant d’atteindre cet âge et ceux qui le franchissent jouissent rarement de leurs capacités mentales. La Constitution peut être muette sur la limitation de l’âge mais notre bon sens peut l’admettre. Ceux qui ne sont rien sans lui sont prêts à le prendre en otage le plus longtemps possible avec un arsenal de piqûres, de perfusions, de tuyaux, de masques et de machines pour garder leurs privilèges et leurs conditions matérielles et financières. L’homme se porte comme un charme, nous répètent-ils souvent. Mais la manœuvre est suffisamment grave et les menaces d’instabilité si lourdes pour que le débat se limite uniquement entre juristes et autres constitutionnalistes. C’est un débat citoyen qui doit être élargi aux masses.  
Il n’est nullement obligatoire pour lire et comprendre la Constitution, d’avoir fait ses humanités dans une faculté de droit. La Constitution n’appartient pas à Abdoulaye Wade mais au peuple souverain qui l’a adoptée et qui doit la défendre. La mouvance présidentielle, confiante, invite à s’en remettre au Conseil constitutionnel qui juge la recevabilité des candidatures mais dont les membres sont nommés par le président et les décisions non susceptibles de recours. Mais dans un état de droit proclamé par la Constitution, qui est notre bréviaire, il n’y a de décision juste, reconnue et acceptée que celle qui s’appuie sur la loi fondamentale.  
Certains se sont pris aux rédacteurs de la Constitution dont le manque de clarté et de vigilance aurait ouvert des brèches où se sont engouffrés de confusionnistes politicards, tocards et roublards, changeant de position comme de chemise, leur ventre étant leur seule cause. Mais le problème n’est pas dans les textes de loi mais dans notre volonté ou non à les appliquer, dans notre bonne ou mauvaise foi. Ce que le droit ne nous donne pas, on veut l’arracher par la ruse, ce que la compétence n’ouvre pas, on y accède par la triche et ce que les moyens ne permettent pas on le satisfait par le vol. Les mœurs dégradantes que la vie politique secrète et diffuse, influencent et façonnent les mentalités aussi bien en ville qu’en campagne.  
Dans l’esprit des populations, s’est forgée une représentation stéréotypée de l’homme politique associé à des comportements spécifiques que les nombreux scandales financiers, politiques et sexuels confortent malheureusement. La politique corrompt nos valeurs culturelles et l’éducation morale des parents n’a pas souvent résisté à l’appât du pouvoir et du gain facile. Un jeu d’intérêts opportunistes sous-tend de plus en plus les rapports entre l’homme politique et les masses, mais la situation est suffisamment grave pour baisser les bras. Un cancer se propage dans la République. Lorsqu’il atteindra toutes les parties du corps, il sera trop tard. Si on ne s’occupe pas de la politique, elle s’occupera de nous. Il faut réagir.  
Abdoulaye BADIANE Professeur d’économie au L.S.L.L Abadja2@yahoo.fr  
 
 
 
Soutenir la SONATEL 
La soif inextinguible de richesses du régime de l'alternance s'accentue à mesure qu'il prend conscience de sa chute imminente. La nouvelle trouvaille- la taxation des appels téléphoniques entrants- pour s'enrichir et enrichir une société étrangère (Global Voice) au détriment d'une société nationale suscite déjà de nombreuses récriminations de la part des Sénégalais de l'extérieur et principalement des syndicalistes de la SONATEL, qui craignent pour la survie de leur entreprise qui ne tarderait guère à subir le sort des ICS, de la SONACOS et de la SENELEC. 
Ces derniers jours, la SONATEL a tenu à préciser de manière insistante que" le contrôle des communications entrantes dévolu à Global Voice peut être fait à un coût (investissement et maintenance) inférieur à 2 milliards sur cinq ans, en lieu et place des 150 milliards annoncés". La différence est énorme. Un gouvernement patriotique, soucieux des intérêts de son pays, aurait sursis à l'application de cette mesure tant décriée et mis la SONATEL à l'épreuve ; mais le paradoxe de ce régime est qu'il n'aime pas la transparence et préfère toujours pêcher en eau trouble. La préférence nationale est un vain mot chez les "alternoceurs".Depuis le 1er août 2010, des Sénégalais de la diaspora paient leurs communications vers le Sénégal presque trois fois plus cher du fait des faveurs accordées à Global Voice: aux Etats-Unis, la carte prépayée qui donnait droit à 13 minutes de communication à ses utilisateurs ne leur donne plus que 5 minutes. Quand on pense aux efforts et investissements des émigrés dans notre pays, on trouve injuste de leur faire payer encore plus pour communiquer avec leurs parents restés au pays. On a même dit que certaines communications à partir du Sénégal vers certains pays qui appliquent la réciprocité sont devenues plus chères. Soutenir la SONATEL dans son combat est une exigence nationale, au lieu de faire comme ces consuméristes d'opérette qui ont choisi de mener un combat à rebours et de hurler avec les loups de la mafia. Vous vous souvenez de l'un d'eux, celui-là qui avait détalé comme un lapin au lendemain de l'ouverture des Assises nationales après les premières menaces ; l'autre, politicien voltigeur, est revenu au parti au pouvoir après avoir cherché fortune ailleurs sans succès ; ces gens-là ne peuvent défendre aucun consommateur. Au surplus, il y a fort à craindre que les taxes générées ne serviront qu'à faire le tour du monde et à loger dans des hôtels de rêve au bord du Léman aux frais du contribuable sénégalais. Le syndrome du paradis perdu a donné lieu à une course contre la montre dans l'accumulation des richesses. Ce n'est pas étonnant de la part de gens dont la première réaction dès la prise de service a été d'esquisser des pas de danse dans le secret d'un bureau devant un coffre-fort rempli (à propos de coffre-fort, on raconte qu'il y a pénurie sur le marché) Les travailleurs de la SONATEL ont raison de se battre : dans un pays où les scandales sur les sociétés se succèdent au rythme de la parution de l'hebdomadaire "La Gazette", il est légitime de s'inquiéter.  
Il serait suicidaire pour un pays pauvre très endetté comme le Sénégal de confier un nouveau mandat à des gens qui ont un goût immodéré de l'argent. Ils tiennent coûte que coûte à présenter leur candidat; le chemin est déjà balisé pour la recevabilité de sa candidature mais qu'à cela ne tienne, qu'il se présente et l'humiliation n'en sera que plus grande. Il est révélateur qu'après 26 ans d'existence un parti politique s'accroche désespérément à la candidature d'un nonagénaire comme bouée de sauvetage, à moins qu'on ne veuille tirer les marrons du feu pour un dauphin. 
Yatma DIEYE, professeur d'anglais, Rufisque 
yatmadieye@orange.sn  
Fin de règne 
En remontant très peu le fil de notre courte histoire politique, il faut se  
souvenir,malgré la victoire de Wade, que pas moins de 44% de l’électorat avaient  
déjà montré leur désapprobation à l'endroit du mode de gestion du parti  
démocratique lors des présidentielles de 2007. Et au vu de la détérioration de  
l'état du pays depuis, le pari sur l'accroissement de ce pourcentage s’impose et  
ne serait que la suite logique de l'échec d'un régime dans trois registres  
essentiels : économique, politique et moral.  
 
 
Le registre économique montre la dégradation incontestable des indicateurs  
du bien-être de la majorité des populations, l'augmentation des inégalités et le  
pilotage chaotique de secteurs vitaux dans tout essor économique : l’énergie,  
l’éducation et l’autosuffisance alimentaire.  
 
 
Au niveau politique il y a le constat de délitement d’un parti qui a  
pourtant été pendant plus d’une vingtaine d’années, un exemple d'opposition  
démocratique en Afrique. Tristement célèbre en la matière comme fin stratège et  
voltigeur, le fondateur du Sopi s’est laissé prendre dans un jeu qui, à force de  
ravir au système ses ténors, n'y a laissé que les éléments nuisibles à la santé  
du pays parce que dépourvus d'éthique, de compétences nécessaires à une gestion  
saine et d'une quelconque crédibilité auprès des citoyens.  
 
 
Le registre moral désigne enfin, à notre sens, la confiance accordée par  
l'électeur lambda au gouvernant dans le respect de certains engagements cruciaux  
pour une démocratie : l'amélioration du bien être collectif, l'égalité des  
citoyens devant la loi et la capacité à préserver l'intégrité de nos  
institutions.  
 
Prises comme illustrations parmi tant d’autres, la situation en eaux  
troubles de la Sonatel, les tentatives de rafistolage d'une famille politique  
éclatée et la rediffusion (à point nommé pour calmer les agitations actuelles et  
trancher le débat!!!) de l'aveu par le principal concerné, de l'impossibilité  
d'un troisième mandat symbolisent l’échec incontestable de la politique  
gouvernementale sur ces trois registres et constituent en même temps l'épilogue  
d'une décennie d'amateurisme et de tâtonnements. Pour ces raisons objectives, le  
système en place sait qu’il a définitivement perdu la bataille électorale de  
2012 et surtout la confiance des Sénégalais. La sanction des urnes sera  
inéluctable et il faudra dès lors s’atteler à rassembler à partir de ce champ de  
ruines économique et morale, les forces, les volontés, mais surtout les  
compétences pour rebâtir le Sénégal.  
 
 
Moussa Bassel 
 
mbassel@hotmail.com 
 
Quelques questions à Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des  
Finances du Sénégal 
C’est en sa qualité de gardien de nos finances publiques que le citoyen, le  
contribuable que je suis, a choisi de poser publiquement un certain nombre de  
questions à Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Économie et des Finances.  
Je crois en avoir le droit, si je me réfère à la Constitution du 22 janvier  
2001. 
Je pars de la longue interview qu’il a accordée au quotidien « L’AS » du  
mercredi 17 février 2010 (pp. 6-7), pour lui poser mes questions. 
Répondant à une question faisant état de rumeurs de plus en persistantes et  
selon lesquelles il serait actionnaire de SATTAR, il répond formellement : « Je  
sais que je ne suis pas actionnaire dans la société SATTAR, Dieu également sait  
que je n’en suis pas actionnaire. Allah Soubahanou wa taala est plus important  
que tout pour le croyant que je suis. Je le jure au nom d’Allah et sur son Sacré  
livre le Coran (Ndrl : il prend un exemplaire entier du Coran et jure dessus)  
que je ne suis pas actionnaire dans cette société de mon ami de cinquante ans. »  
Un peu plus loin dans son interview, le Ministre d’État répond aussi  
catégoriquement à une autre question faisant état d’autres rumeurs selon  
lesquelles il détiendrait des dossiers explosifs qui expliqueraient la crainte  
qu’il inspire. Voici la réponse : « C’est une hérésie totale. Le Chef de l’État  
est le garant de l’application des lois et règlements de ce pays. Je n’ai pas  
connaissance d’une transgression de sa part des lois et règlement en vigueur de  
ce pays. » 
Même si je n’ai aucun préjugé sur l’homme, je serai le dernier des Sénégalais à  
le croire ici. C’est pourquoi je lui pose mes premières questions : Peut-il  
jurer, de la même manière qu’il l’a fait pour SATTAR, que cette affirmation est  
la stricte vérité ? Peut-il jurer que le Chef de l’État que nous avons quand  
même appris à connaître, n’a transgressé, à sa connaissance, aucune loi, aucun  
règlement en vigueur, tout au long du processus de la rocambolesque rénovation  
de l’avion de commandement ? Interrogé sur cette même affaire par l’hebdomadaire  
Jeune Afrique / L’intelligent n° 2225 du 31 août au 6 septembre 2003, le Chef de  
l’État répond, quant au montant du coût de l’opération, qu’il s’élevait à 17  
milliards de francs Cfa. Abdou Latif Coulibaly lui, le situait à 31 milliards.  
Le Ministre d’État peut-il nous dire et le jurer sur le Saint Coran, quel est le  
montant réel du coût de cette opération ? Il ne s’agit point de secret d’État  
ici, mais bien de transparence dans la gestion des affaires publiques. 
On raconte que c’est cette fameuse SATTAR, entreprise jumelle de l’alternance,  
qui aurait construit le rutilant siège du Pds, dans les mêmes conditions de  
financement que le monument dit de la Renaissance africaine. Si c’est le cas, le  
Ministre d’État ne devrait pas l’ignorer, puisque ce sont ses services, les  
Domaines et le Cadastre notamment, qui attribuent les parcelles. Je ne lui pose  
pas de questions sur cette affaire, ce texte risquant d’être long. Revenons donc  
à notre hebdomadaire Jeune Afrique / L’Intelligent ! 
Le président Wade y répond à une autre question relative au montant exact des  
compensations financières versées à la famille du juge Seye assassiné en mai  
1993. Combien celle-ci a-t-elle perçu, lui a demandé le journaliste ? 200  
millions, 400 millions, 600 millions de francs Cfa ? Voici la fameuse réponse :  
« Tout est clair. La famille Seye avait demandé 600 millions, ce qui était  
excessif, puis 400 millions, ce qui l’était encore. En définitive, l’État a  
transigé pour 250 millions qui ont été versés à la famille par l’agent  
judiciaire de l’État, contre décharge évidemment. » Et notre président blanc  
comme neige de poursuivre son explication de texte : « Dans ce type d’affaires  
(…), la demande initiale ne correspond jamais au chiffre finalement retenu. Il y  
a toujours négociation, puis transaction. »  
 
Avant de poursuivre mes questions au Ministre d’État, je m’arrête quand même un  
peu sur cette réponse gravement compromettante du président Wade. Tout le monde  
sait que dans ce lâche assassinat de Me Seye, l’État n’était point en cause :  
les assassins ont été arrêtés et condamnés. Pourtant, on sent ici que le  
président Wade est pris à la gorge par la famille qui dicte ses conditions :  
600, puis 400 millions. L’État a finalement transigé pour 250 millions. L’État  
qui transige comme un fraudeur pris la main dans le sac par les douaniers !  
« Dans ce type d’affaires (…), affirme Me Wade, la demande initiale ne  
correspond jamais au chiffre finalement retenu. Il y a toujours négociation,  
puis transaction » ! Pourquoi négociation et transaction ? Nous comprenons mieux  
pourquoi les ignobles assassins de Me Seye ont été rapidement graciés. Nous  
comprenons mieux la précipitation avec laquelle la Loi dite Ezzan a été votée  
par les godillots de l’Assemblée nationale. Fermons cette parenthèse et revenons  
à notre Ministre d’État qui n’est pas directement concerné par cette douloureuse  
et nébuleuse affaire Me Seye ! 
Abdou Latif Coulibaly affirme que la famille Me Seye a perçu 600 millions. Un  
des fils du défunt juge qui parlait au nom de la famille avance 200 millions.  
Pour Me Wade, l’État a transigé pour 250 millions. Le Ministre peut-il nous  
donner le montant exact de la transaction et nous le jurer sur le Saint Coran ?  
L’Agent judiciaire de l’État est-il entré en action dès le début des  
négociations ? A-t-il pris le train en marche ? Est-il intervenu à la fin, quand  
l’affaire a éclaté au grand jour, pour régulariser après coup ? Ces questions  
n’ont rien de tabou et relèvent de la transparence, de la bonne gouvernance.  
Tout citoyen bien fondé à les poser au Ministre d’État. 
Il y a une autre affaire qui comporte de nombreuses zones d’ombre et où le  
président de la République affichait (encore) sa disponibilité à transiger. Il  
s’agit de cette fameuse et rocambolesque affaire dite de Sénégal Pêche, que Sud  
quotidien du 16 mai 2 002 (pp. 1-8) avait révélée au grand jour. De quoi  
s’était-il agi ? 
Dans sa livraison de ce jour, le quotidien faisait état d’un litige  
(redressement fiscal avec amendes et pénalités) de 5 milliards de francs Cfa  
entre le fisc et Sénégal Pêche, 5 milliards qui auraient été purement et  
simplement effacés à partir de la Présidence de la République du fait,  
disait-on, du Ministre d’État, Directeur de cabinet du président de la  
République (Idrissa Seck), du Conseiller fiscal d’alors du Chef de l’État  
(Abdoul Hamid Fall), du Secrétaire général de la Présidence (Abdoulaye Baldé).  
Tout est parti de deux lettres de demande de grâce : l’une adressée par les  
conseils de Sénégal Pêche au Ministre d’État Idrissa Seck le 31 mai 2001,  
l’autre par le Directeur général de l’entreprise au Président de la République,  
le 16 juin 2001. Le traitement de ces deux lettres par la présidence de la  
République a fait couler à l’époque beaucoup d’encre et de salive et comporte  
beaucoup de détails croustillants. Je ne peux malheureusement pas les passer  
tous en revue ici. Je renvoie le lecteur à ma contribution « Quel sacrifice  
l’ex-conseiller fiscal Hamid Fall a-t-il dû faire pour le président de la  
République ? », publiée alors au moins dans deux quotidiens de la place. 
Ce que je retiens en particulier de ce traitement, ce sont les annotations du  
président de la République sur le texte du Conseiller fiscal qui recommandait la  
cessation des poursuites. Il concluait ses annotations en ces termes : « Au  
surplus, j’accepterai une transaction ». Le voilà qui s’engage encore à  
transiger, alors que cette affaire relève de la compétence des services du  
Ministère de l’Économie et des Finances !  
 
En tous les cas, l’affaire sentait carrément le roussi. Dans une interview à  
Nouvel Horizon (n° 498 du 25 au novembre au 01 décembre 2005), le Secrétaire  
général Abdoulaye Balbé confirme cette affaire et reconnaît qu’« elle a été une  
parenthèse douloureuse dans (sa)carrière (…) et (l’a) fait vieillir d’une  
dizaine d’années ». Il y révèle en particulier que « la somme (les 5 milliards)  
a finalement été retrouvée par le trésor public ».  
 
C’est là qu’intervient mon doute. Et si les 5 milliards avaient pris la clé des  
champs, comme les fameux fonds taïwanais ! Je reviens donc au Ministre d’État  
Diop pour lui demander de nous jurer sur le Saint Coran que cet argent a été  
bien retrouvé par le trésor public. 
Avec la gouvernance meurtrie des Wade, je doute de tout, surtout depuis les  
révélations fracassantes du Premier ministre Idrissa Seck devant la Commission  
d’instruction de la Haute Cour de Justice, en ce mémorable 23 décembre 2005. Á  
une question sur l’origine des milliards qu’il affirmait avoir gérés dans le  
cadre des fonds spéciaux, il répondit sans fard qu’ils provenaient « des fonds  
diplomatiques et autres aides budgétaires que Me Wade ramenait de ses nombreux  
voyages ». 
Ce doute me fait penser aux six milliards que le président de la République  
s’était empressé de « donner » au gouvernement sénégalais (communiqué du Conseil  
des Ministres du 5 janvier 2006), dès que le détournement des fonds taïwanais  
était sur la place publique. Six milliards ne peuvent quand même pas entrer dans  
le pays et y être dépensés dans des actions publiques, sans que le Ministre  
d’État et ses services soient au courant ! Notre ministre peut-il donc nous  
jurer que ce fameux « don » du très « généreux » président Wade, a bien franchi  
les frontières nationales ?  
 
Le même doute me fait revenir à l’année 2001. On était à quelques encablures des  
élections législatives anticipées du 29 avril. Á l’époque, six milliards avaient  
migré de la Sonacos – elle n’était pas encore bradée – vers une destination  
jusqu’ici inconnue du contribuable. Interrogé sur le sort de ces six milliards,  
l’ancien Ministre délégué chargé du Budget (Aguibou Soumaré), répondait  
subrepticement que la Sonacos les a bien retrouvés. Le ministre d’État peut-il  
nous jurer sur le Coran que son collègue a raison ? 
Je pouvais continuer de poser de nombreuses autres questions sur d’importantes  
sommes d’argent entrées au pays mais qui n’ont probablement jamais trouvé leur  
place naturelle : le trésor public. Si j’ai choisi d’interpeller le Ministre  
d’État, Ministre de l’Économie et des Finances, c’est que lui et ses services  
gardent imperturbablement le silence, face aux multiples zones d’ombres qui  
caractérisent l’immonde gouvernance des Wade. Je ne leur demande pas de mettre  
sur la place publique des secrets d’État. Ce que j’attends d’eux en tant que  
contribuable, c’est qu’ils nous éclairent sur la manière dont nos maigres  
deniers publics sont gérés. Ce n’est quand même pas trop leur demander !  
MODY NIANG, e-mail : modyniang@arc.sn  
Un Million de citoyens Sénégalais sont sur le point de remodeler leur histoire. 
On se demandait pourquoi il est si difficile de développer un pays de près de 12  
millions d'habitants dont la moitié vit près de la capitale et dont l'autre  
moitié est composée d’agriculteurs. La Chine a une population d'un milliard et  
plus d'habitants, et pourtant elle détient aujourd’hui le rang de la deuxième  
économie mondiale et ne cesse de se développer.  
 
Si vous faites une recherche des mots-clés "Sénégal Problèmes" sur les moteurs  
Google ou Yahoo, vous trouverez près de 29 millions de résultats ayant tous  
attrait aux périodes difficiles auxquelles notre nation est confrontée de nos  
jours.  
Saviez-vous que selon l’indice de développement humain développé par le  
Programme des Nations Unies pour le Développement, le Sénégal est classé 17ème  
pays le plus pauvre du monde.  
 
 
Saviez-vous que nous sommes en dessous de la catégorie « Indice de  
Développement Faible » classé juste après des pays comme l’Erythrée et la  
Zambie. Les pays tels que la Papouasie-Nouvelle-Guinée et la Mauritanie quant à  
eux nous devancent car s’étant placés à un niveau d’indice de développement  
moyen. 
Le misérable itinéraire emprunté pour en arriver là est clair aux yeux de  
tous. Il est incontestable que le Sénégal traverse aujourd’hui une période sans  
précédent de son histoire en tant que nation. Les problèmes restent toujours les  
mêmes : une corruption récurrente à tous les niveaux, des inondations dans  
plusieurs quartiers avec des sinistrés sans espoir malades vivant dans des eaux  
polluées, une construction d’une statue de 27 millions de dollars sans le  
consentement de la nation, des délestages majeurs, un gouvernement qui prend en  
otage, pille sa population et qui ne veut surtout pas lâcher prise etc.… La  
liste est exhaustive. 
La situation est chaotique au Sénégal. Et en apparence notre avenir est  
sombre et n’est pas très prometteur.  
 
Heureusement, il y a quelques patriotes Sénégalais qui quant même se  
battent pour notre futur. Mais la majorité d’entre nous restent amorphes et  
semblent refuser de participer ; on passe notre temps à formuler des critiques  
non-constructives. Plus grave encore nos vies sont permanemment guidées par une  
mentalité d’ « Inch’Allah », mais les Wolofs disent bien « Yallah Yallah beye sa  
tool » (Aide-toi et le Bon Dieu t’aidera.)  
 
Nous avons besoin d'une implication massive de citoyens pour réellement  
changer le cours de notre pays. C’est finit les discours sans actions. Il ya  
même certains d'entre nous qui croient qu’une force étrangère va venir à notre  
secours et nous aider à remettre notre pays sur la bonne voie. C'est vraiment  
une façon dangereuse de raisonner. 
Nous avons été sur le mode veille pendant trop longtemps. Le Sénégal a eu  
la malchance d’avoir été gouverné par trois gouvernements différents mais  
semblables de par leurs politiques sans scrupules depuis l’indépendance. Par  
contre le troisième refuse de céder le pouvoir et planifie de se faire  
remplacer par son fils et ainsi instaurer une monarchie au Sénégal.  
 
Heureusement, il ya une nouvelle génération de sénégalais qui refuse de  
rester amorphe devant ces dérives et qui veut façonner la destinée de leur pays.  
Nous devons nous engager à libérer le pays de certains individus sans scrupules  
qui ne semblent pas avoir d'intérêt pour le bien du peuple sénégalais. 
Nous avons laissé ces soi-disant dirigeants gérer notre pays dans la  
dérive trop longtemps. Ils ont démantelé le peu de stabilité et de fierté qui  
ont été acquises depuis l'indépendance. Leur seul objectif est de continuer à  
s’enrichir illicitement sur le dos de la population Sénégalaise et de l’enterrer  
vivante à ce rythme là. 
Cependant, il faut quand même reconnaître et admettre que nous sommes  
aussi responsables que le gouvernement en place, de l'état chaotique dans lequel  
le Sénégal se trouve actuellement,  
 
Nous sommes à l’image de nos dirigeants. Nous leur avons permis et donné  
les moyens d’être ce qu’ils sont aujourd’hui. Si nous les avions arrêtés et  
tenus pour responsables pour chaque délit commis par eux, ils y auraient  
réfléchi deux fois avant de ruiner et d’humilier le pays. Dieu sait que certains  
d'entre nous ont essayé en vain. 
Nous ne nous sommes pas battus pour les pauvres lorsqu’ils en avaient  
besoin. Nous ne nous sommes pas battus contre l’injustice lorsque de pauvres  
concitoyens se sont faits persécutés à tort. Nous ne nous sommes pas battus lors  
des multiples tripatouillages de la Constitution. Et nous ne nous sommes pas  
battus lorsque la statue de 27 millions de dollars était en train d’être  
construite sans le consentement du peuple. 
Cette fois ci nous avons décidé de nous organiser en un front afin  
d’envoyer un message unique, innovant et fort en premier lieu à nous-mêmes, à  
nos dirigeants, mais aussi aux leaders de ce monde. En ce sens, nous avons créé  
le Mouvement "Un Million De Visions Citoyennes». 
Au sein de cette mouvance chaque Sénégalais a l’opportunité de réaffirmer  
sa loyauté nationale. Chaque citoyen Sénégalais a l’opportunité de faire un  
témoignage sincère et juste. Organisons-nous pour combattre quelque tyran que ce  
soit dans notre gouvernement. Organisons-nous afin de placer enfin le Sénégal  
sur la carte mondiale et devenir dans la réalité un pays émergent. 
Nous vous demandons de produire une brève vidéo qui met en évidence vos  
pensées quant à la situation actuelle du Sénégal. Veuillez décrire quel  
changement vous voulez, ne vous attardez pas seulement aux problèmes actuels,  
veuillez être aussi objectif que possible. 
Veuillez ne pas utiliser de langage profane, injures et insultes.  
Rappelez-vous que ces vidéos reflètent notre état d’esprit. Nous souhaitons  
refléter l’invention d’un Sénégal nouveau, donc nos propos et langages ne  
doivent pas dévier de notre objectif.  
Pour poster votre vidéo allez sur http://www.diasporafrica.tv.  
On vous prie également de signer la pétition à l’adresse suivante :  
http://www.ipetitions.com/petition/unmilliondevisioncitoyenne/ comme un symbole  
de soutenir le mouvement. 
Si vous avez des questions à propos du mouvement n’hésitez pas de nous contacter  
aux adresses suivantes senegalrenaissance@gmail.com ou pianxit@gmail.com.  
Merci de votre attention 
Que Dieu vous garde 
Que Dieu bénisse le Sénégal tout entier. 
l’alternance et l’argent, ces nouveaux riches qui narguent leurs concitoyens  
Dans les semaines passées et dans la presse étrangère le Président se félicitait  
d’avoir fait beaucoup de nouveaux riches. Nous comme d’autres personnes  
s’étaient demandés comment Me avait fait pour créer ses nouveaux millionnaires  
et milliardaires. Question légitime dans un pays où les scandales se suivent et  
se ressemblent sur un point : jamais de décision de justice pour en faire la  
lumière. L’argent entre Idy et le vieux (on dit toujours que leur problème est  
lié à valeurs. 
Le chef de l’Etat, la tête pleine d’idées, parlait encore récemment d’un projet  
de création d’un tribunal économique. Et c’est pour lutter contre ceux qui  
s’adonnent au blanchiment d’argent, à la corruption, à la concussion, à la  
surfacturation, à la fausse facturation, à l’abus de confiance et à des ententes  
contre l’économie nationale. Vous avez là de la matière, des sacs et coffres-  
forts pleins d’argent dans des maisons de vos ministres. Le mal est là et c’est  
depuis le sommet l’argent), la mallette de Ségura, Sudatel, Anoci, le débat  
autour du montant exact du financement du monument de la renaissance… 
Pour toutes ces affaires liées à la République, la lumière pourrait être faite  
un jour. Serigne Mbacké Ndiaye a déjà donné le signal, ils risquent tous la  
prison ! Mais la relation entre l’argent et l’alternance à un niveau plus  
personnel peut amener à dire que nos dirigeants ont d’autres soucis que notre  
bien-être. Et cela confirme aussi les accusations d’arrogance et d’ignorance  
prononcées contre plusieurs dirigeants du régime en place. 
La presse du jour (vendredi 20 août) s’est réveillée ce matin avec des  
informations relatives à des vols de sommes importantes d’argent dans des  
familles de ministres et dignitaires de la République.  
 
Le journal le quotidien révèle que pour le vol chez le ministre Madické Niang,  
vol du fait de ses propres fils « si d’aucuns parlent de 700 millions de francs,  
d’autres préfèrent mettre des gants en indiquant qu’il s’agit de centaines de  
millions, sans aller loin. Mais un membre de la famille que le Quotidien a  
joint par téléphone , jure qu’il s’agit de moins de… 30 millions de francs Cfa,  
tout en s’empressant d’ajouter que Madické Niang a réussi à reprendre une bonne  
partie de la somme ». 
le site Politicosn.com d’ajouter « Farba Senghor, a été victime du vol d'un sac  
contenant plusieurs millions de francs CFA. Le sac en question a été subtilisé  
dans le domicile familial du chargé de la propagande du Parti démocratique  
sénégalais. Après enquête, le vaillant Farba Senghor s'est rendu compte que  
l'argent a été volé par un de ses très proches. Une histoire de famille qui  
s'est arrangée en interne. L'actuel président du Conseil économique et social,  
Ousmane Masseck Ndiaye a été aussi victime d'un vol similaire. Pour ces deux  
cas, aucune plainte n'a été déposée par les victimes ». 
Dans le passé, la presse a donné l’information sur un fils d’Idrissa Seck, après  
avoir cogné avec un véhicule loué une voiture, il a cherché à corrompre sa  
victime avec une somme de cent milles franc, il en avait plus dans son véhicule.  
On n’a pas oublié ce fils de ministre arrêté dans une station service avec de  
faux bons d’essence, une affaire sans suite. Résultat des courses ces gens ont  
beaucoup d’argent et narguent tous ces sénégalais qui cherchent le diable pour  
lui tirer la queue. 
Nous ne parlons pas de leurs fils ou filles impolis, ces derniers ne sont pas  
l’apanage des ministres, ils sont dans les familles religieuses, dans d’autres  
familles. Seulement un marabout comme un ministre représente quelque chose dans  
un pays, dans une République. Si ces ministres ne sont pas assez responsables  
pour s’occuper de leur progéniture, on peut se douter de leurs capacités à  
diriger un ministère. Et les actes de ces enfants sont juste favorisés par un  
climat ambiant de vol, de concussion et de corruption dans un pays où l’ 
argent a anéanti toutes nos valeursLe chef de l’Etat, la tête pleine d’idées,  
parlait encore récemment d’un projet de création d’un tribunal économique. Et  
c’est pour lutter contre ceux qui s’adonnent au blanchiment d’argent, à la  
corruption, à la concussion, à la surfacturation, à la fausse facturation, à  
l’abus de confiance et à des ententes contre l’économie nationale. Vous avez là  
de la matière, des sacs et coffres- forts pleins d’argent dans des maisons de  
vos ministres. Le mal est là et c’est depuis le sommet !  
 
 
 
Auteur:DIAGA DIOUF JOURNALISTE  
 
Affaire Global voice 
OBSERVATIONS SUR LES CONSEQUENCES DU DECRET 2010-632 DU 28 MAI 2010 ?  
 
 
 
I - QUEL EST LE CONTENU DU DECRET 2010-632 DU 28 MAI 2010 ?  
 
 
Ce décret 2010-632 du 28 Mai 2010 fixe un tarif minimum pour le trafic  
téléphonique entrant au Sénégal à 0, 215 euros sur les réseaux fixes et mobiles  
soit 141,03 FCFA.  
 
SONATEL gardera 65,59 FCFA sur le fixe et 91, 83 FCFA sur le mobile. L'artp  
collectera pour le compte de l'Etat la différence avec les 141 soit 49,20 FCFA  
par minute sur le mobile et 75,44 FCFA sur le fixe.  
 
 
Ce seuil minimal est une ressource financière destiné à l’Etat du Sénégal. 
 
Le levier de l’Etat pour lever des ressources quelque soit son appellation est  
une taxe.  
 
 
L'ARTP collectera pour le compte de l'Etat sa quote-part correspondant à la  
différence avec les 141 soit 
 
49,20 FCFA par minute sur le mobile et  
 
75,44 FCFA sur le fixe,  
 
 
 
 
II ABSENCE de DIALOGUE et CONCERTATION  
 
 
 
La concertation a toujours été le facteur clé de succès dans le secteur des  
télécoms.  
 
 
C’était le cas en 1983 quand il fallait séparer la poste et les  
télécommunications  
 
 
* En 1994, 1996 et 2004 quand il fallait opérer des choix stratégiques et  
des priorités entre la libération et la privatisation. 

 
Malheureusement, cette fois ci, un choix lourd de conséquences pour  
l’ensemble du secteur a été pris sans consultation des parties prenantes  
(Ministère des télécommunications, Ministère des Finances, Opérateurs,  
partenaires sociaux, Patronat, etc.…)  
 
 
Dans le secteur des télécommunications les erreurs de choix stratégiques  
se paient très cher et  
 
 
sur une longue période. 
 
 
III - QUE RISQUE DE COMPREMETTRE LA MISE EN ŒUVRE D’UNE TELLE DECISION  
 
 
Le secteur des télécommunications est l’un des piliers majeurs de la politique  
de croissance accélérée de l’Etat du Sénégal.  
 
 
Le secteur des télécommunications pèse au Sénégal près de 10% du PIB là où la  
norme est de 4% du PIB. Son poids dans l’économie est déjà considérable.  
 
Rien que Sonatel représente 25% de la croissance du PIB du Sénégal en 2009.  
 
Le poids de la SONATEL dans l’économie est assez importante pour mériter une  
plus grande attention et bénéficier de l’accompagnement constant de l’Etat.  
 
 
E 6% du PIB, mieux que ce que représente France Télécom dans l’économie  
Française (environ 2% du PIB) 
 
E 12, 4% des recettes fiscales de l’Etat : S’il existait 8 entreprises du même  
poids que SONATEL dans le pays, l’Etat pourrait exonérer d’impôts tous les  
autres contribuables.  
 
 
E 10,5% des exportations du Sénégal : Le secteur des télécoms est l’un des rares  
du pays ou la balance commerciale est encore excédentaire. 
 
E 2 000 emplois directs dans le périmètre Sénégal  
 
E 40 000 emplois indirects via les réseaux de distribution indirecte et les sous  
traitants  
 
 
E Des investissements de 95 milliards en 2009, 133 milliards en 2008 et 144  
milliards en 2007  
 
 
E 125 milliards remis tous les ans à l’Etat (40 milliards de dividendes et 85  
milliards d’impôts directs et indirects)  
 
 
E Présence de l’Etat à concurrence de 27% dans le capital de SONATEL, ce qui  
équivaut à une capitalisation boursière de plus de 360 milliards  
 
 
 
 
4. LE COUT DES INVESTISSEMENTS ANNONCES PAR GVC EST-IL CONFORME A LA  
REALITE ? 
 
 
L’ARTP nous apprend que c’est grâce à un système Bild Operate Transfert (BOT)  
qu’il a obtenu un matériel technique de Global Voice qui lui appartiendra d’ici  
05 ans. 
 
On peut lire dans le soleil du 28 juillet citant M Niang de Global Voice ceci «  
…nous quantifions l’investissement entre 15 et 20 millions de dollars. »  
 
 
Si l’ARTP semble émerveillé de ce que Global voice lui propose pour contrôler et  
facturer le trafic international, un rapprochement avec SONATEL lui aurait  
permis de découvrir son expérience dans ce domaine. Un tel dispositif s’articule  
autour de trois outils : un outil de monitoring, des points de transit sémaphore  
(PTS), et un outil de facturation.  
 
 
Le montant global des investissements nécessaires, est estimé, au plus, entre  
1,6 millions d’euros et 2 ,1 millions euros, soit dans une fourchette entre 1  
milliards et 1,5 milliards FCFA maximum et non pas entre 15 et 20 millions de  
dollars, 8 à 11 milliards FCFA comme on l’entend.  
 
 
Pour n’avoir investi pas plus de 1,5 milliards, GVC encaisserait au bout de son  
contrat de 5 ans avec l’ARTP, une somme minimale de 147 milliards, soient 29,4  
milliards par an ou 2,450 milliards par mois. 
 
La prestation de Global Voice à supposer qu’elle soit utile, est parfaitement  
réalisable par de nombreuses entreprises sénégalaises pour des montants beaucoup  
moins importants que des dizaines de milliards qu’il réclame à l’ARTP.  
 
 
L’ARTP gagnerait donc à ouvrir des discussions avec les acteurs de ce pays  
(Optic du CNP, opérateurs, etc..) pour mieux savoir ce sur quoi il s’engage.  
 
 
V - HAUSSE DES TARIFS ET DESINFORMATION DES CLIENTS  
 
 
L’argument majeur avancé par l’ARTP pour dire que cette hausse sera indolore  
pour le consommateur sénégalais est que le trafic arrivé vers les pays africains  
susceptible d’appliquer la réciprocité est de 8%. 
 
Ce pourcentage serait faible donc l’incidence peu significative.  
 
Ce raisonnement est erroné. C’est moins le volume de trafic arrivée qui est  
important que le volume de trafic au départ du Sénégal vers ces pays car ce  
trafic que paye l’abonné sénégalais. 
 
Près de 67% du trafic départ de SONATEL va faire des pays africains. 
 
Donc il y’ aura bien hausse des tarifs au départ du Sénégal qui va affecter 67%  
du volume du trafic départ.  
 
 
Dès l’annonce de la mesure les pays suivants ont fait savoir à SONATEL qu’ils  
appliqueront ces nouveaux tarifs suivants : 
 
* Sotelgui : taxe de terminaison à appliquer à SONATEL: 0,215 euros/mn 
* Mauritel : taxe de terminaison à appliquer à SONATEL: 0,215 euros/mn 
* Orange Bissau : taxe de terminaison à appliquer à SONATEL: 0,3 euros/mn 
* Orange Mali : taxe de terminaison à appliquer à SONATEL: 0,215 euros/mn 
* Cap Vert Telecom : taxe de terminaison à appliquer à SONATEL: 0,215  
euros/mn 
* Côte d'Ivoire Télécom : taxe de terminaison à appliquer à SONATEL: 0,215  
euros/mn 
 
Ces pays sont les destinataires de l’essentiel du trafic départ de SONATEL.  
 
La hausse concernera bel et bien les cartes prépayées. La conséquence sera que  
la durée de crédit de la carte prépayée achetée va baisser considérablement.  
 
 
C’est donc faux de dire qu’il n’aura pas d’impacts sur la diaspora Sénégalaise  
dont 97 % du trafic entrant au Sénégal est fait à partir de cartes prépayées. 
 
 
 
En France, la carte de 6,5 euros qui permettait d’appeler pendant 90 minutes, ne  
permet aujourd’hui d’appeler que pendant 30 minutes.  
 
 
Aux Etats-Unis, la carte de 5 dollars qui permettait d’appeler au Sénégal  
pendant 40 minutes sur le fixe et 22 minutes sur le mobile, ne permet plus  
depuis le 01/08/2010, d’appeler que pendant 13 minutes sur le fixe comme pour le  
mobile.  
 
 
C’est dire donc, si le Sénégal augmente ses tarifs de 115% sur le fixe et 53%  
sur le mobile, il faut comme SONATEL qui a réagi en septembre 2009, que les  
opérateurs réagissent à la hausse à leur tour.  
 
 
 
VI – QUID DE LA FRAUDE DONT GVC PRETEND LUTTER CONTRE ?  
 
Du fait de la VoIP et d’autres solutions alternatives, les opérateurs appliquent  
des tarifs pour les appels départs internationaux pas très éloignés du tarif de  
la terminaison distante. En conséquence une application réciproque va donc  
entraîner un renchérissement du prix de l’appel international pour les  
consommateurs sénégalais.  
 
 
Ce tarif élevé va rendre plus rentable les routes grises avec pour conséquence  
une baisse des revenus. En effet la voix sur IP de même que les phénomènes de  
renumérotation vont être fortement rentables. SONATEL est victime de cette  
fraude à laquelle certains de utilisateurs s’adonnent.  
 
 
Ces projets qui consistent à insérer une sorte de « check point » du trafic  
international entrant donne l’impression que l’ARTP n’accorde pas une confiance  
aux déclarations des opérateurs de télécommunications, sur le trafic  
international.  
 
Or la plupart des opérateurs du continent sont cotés en bourse, sont  
régulièrement audités par des cabinets internationaux, portent de grandes  
marques commerciales, et ont une réputation à défendre. Ils n’ont donc aucun  
intérêt à faire de fausses déclarations.  
 
 
On ne peut pas externaliser la lutte contre la fraude à un opérateur tiers. La  
fraude est avant tout l’affaire des opérateurs titulaires d’une autorisation  
dans le pays. Les opérateurs qui ont payé une licence pour accéder au marché,  
qui ont investi dans le déploiement du réseau et dans des actions de marketing  
et de communications, sont les premières victimes de la fraude.  
 
 
 
En renchérissant le prix de la terminaison du trafic international dans le pays  
et en ôtant aux opérateurs leur faculté de négocier et fixer eux mêmes les  
prix de terminaison sur leurs réseaux, on rend le trafic illégal (by pass) plus  
attractif et plus profitable.  
 
 
Il est paradoxal aussi que l’opérateur Global Voice qui prétend lutter contre la  
fraude, veuille se faire payer sur l’intégralité du trafic entrant dans le pays  
et non sur le trafic frauduleux réellement détecté.  
 
 
 
C’est donc l’amplification de la fraude qui a mis en grande difficulté les  
opérateurs guinéens (Voir lettres en annexe) et mis en quasi faillite  
l’opérateur historique congolais dont le trafic international arrivée est passé  
d’ un million de minutes à 6 000 minutes après l’introduction de Global Voice ,  
qui risque de faire disparaître à terme la Sonatel dont le trafic a baissé de  
plus de 10% en un mois, du fait de l’application d’un tarif minimum pour les  
appels vers le Sénégal, largement au dessus des prix antérieurement appliqués.  
 
 
 
Notre position de Hubing est fortement menacée et les opérateurs partenaires  
commencent à contourner le Sénégal (La Mauritanie passe maintenant par le Maroc)  
pour acheminer leur trafic vers l’étranger car nos tarifs ne sont plus  
compétitifs par rapport à ceux des autres pays de transit.  
 
 
 
 
VI – LE DECRET VIOLE T-IL LES TEXTES INTERNATIONAUX ?  
 
La Convention de Melbourne donne le droit à tout pays du fait de sa  
souveraineté de réglementer ses télécommunications comme il l’entend. (Dixit  
l‘ARTP) 
 
 
 
La convention de Melbourne donne certes à chaque Etat la souveraineté de  
réglementer ses télécommunications mais dans le respect des engagements  
internationaux auxquels a souscrit cet Etat, pas « comme il l’entend » sinon il  
n’aurait aucun sens à signer et à ratifier des traités internationaux.  
 
 
Le Règlement des Télécommunications International (RTI) est un traité  
international que le Sénégal a signé ipso facto le 9 décembre 1988 et ratifié le  
15 novembre 1994.  
 
Les taxes de répartitions, conformément à l’Article 1 alinéa 1.5 du Règlement  
des Télécommunications Internationales, sont décidées d’accord patrie avec les  
autres opérateurs (sans ingérence des Etats).  
 
« 1.5 Dans le cadre du présent Règlement, la fourniture et l'exploitation des  
services internationaux de télécommunication dans chaque relation dépendent  
d'accords mutuels entre administrations. »  
 
 
Le décret en question viole ainsi le RTI dans cette disposition en fixant  
d’autorité un tarif minimum de 141,03 FCFA.  
 
 
 
VII- LE DECRET VIOLE T’IL LES TEXTES REGLEMENTAIRES AU SENEGAL ?  
 
 
Le dispositif viole le secret des communications et la protection des données  
personnelles  
 
 
La demande des détails des appels des communications (numéro appelant, numéro  
appelé, date, heure etc.) par l’ARTP est une grave remise en question du  
principe de secret de la correspondance.  
 
 
Le secret de la correspondance ne concerne pas seulement le contenu de la  
communication, mais aussi les données relatives à la communication c'est-à-dire  
les CDRs (Call Data Records) : « toutes les informations relatives aux appels  
reçus ou émis par un réseau téléphonique » (numéro appelant, numéro appelé etc.)  
Savoir qui à l’etranger appelle qui au Sénégal pour combien de temps et à quelle  
fréquence une ingérence dans la vie privée.  
 
 
La remise de CDRs à l’ARTP constitue une violation de la loi. Il ne peut y avoir  
d’ingérence d’une autorité publique dans le respect de la vie privée que pour  
autant cette ingérence constitue une mesure nécessaire, à la sécurité nationale,  
à la sécurité publique, à la défense, et à l’ordre, et à la prévention des  
infractions pénales.  
 
 
Jusqu’à présent SONATEL ne fournit ces données que sur réquisition du juge ou de  
la police judiciaire aux fins de recherche, de détection et de poursuite  
d’infraction pénale.  
 
La violation de la Convention de concession et du cahier des charges liant  
l’Etat du Sénégal à la SONATEL.  
 
 
 
La SONATEL et l’Etat ont signé une convention de concession accompagnée d’un  
cahier des charges, approuvés par décret (décret n° 97-715 du 19 juillet 1997,  
JO du 09 août 1997).  
 
 
Dans le cahier des charges, la tarification des services internationaux est  
prévue au point 3.4.2.1. Il y est expressément dit que la SONATEL bénéficie  
d’une délégation permanente pour fixer les tarifs de ces services en vue de  
tenir compte de la nécessité de s’adapter à la concurrence mondiale sur les  
services internationaux.  
 
Le décret qui fixe un tarif minimum est en contradiction avec la loi 94-63 du 22  
Aout 1994:  
 
 
D’une part avec la liberté que chaque opérateur a pour fixer ses prix (art 2)  
et d'autre part avec interdiction formelle faite à une entreprise d'imposer un  
caractère minimum aux prix (art 29).  
 
On ne peut pas administrer le prix d'un opérateur. S'il est loisible à l'Etat de  
prendre une mesure fiscale sur une quelconque activité, il n'a pas cependant la  
prérogative d'en fixer le prix, c'est le rôle de l’entrepreneur.  
 
 
 
CONCLUSION  
 
Ce décret risque de compromettre irrémédiablement les efforts immenses de l’Etat  
dans le secteur des télécommunications.  
 
 
Global Voice, qui ambitionne d’avoir en sous-traitance le trafic international  
entrant d’un Etat souverain comme le Sénégal est une nébuleuse dont on a du mal  
à obtenir les rapports financiers annuels pour en comprendre l’actionnariat et  
le contenu des états financiers certifiés.  
 
 
La plupart des pays ou GVC est intervenu; essentiellement en l’Afrique de  
l’Ouest et du Centrale sont revenus sur leur décision d’instaurer une telle  
taxe : C’est le cas en Cote d’Ivoire, comme au GABON.  
 
 
L’Etat devrait créer les conditions nécessaires pour permettre aux acteurs du  
secteur (Etat, régulateur, opérateurs) de se retrouver pour discuter des  
problèmes que l’on cherche à résoudre : lutte contre la fraude et amélioration  
des revenus de l’Etat.  
 
L’objectif commun de tous les acteurs devra être que le secteur des télécoms  
sénégalais soit la référence en Afrique.  
 
 
 
Demba Diarra MBODJI 
 
Président de l’Amicale des Cadres 
 
SONATEL 
 

 

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