ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
Contre la transmission patriarcale de la destinée  
 
 
Rubriques

ATTENTION !!!
Vu par la Press
PETITIONS
lettre ouverte
MISERE POLITIQUE
Karim se montre
abdoulaye m.diop
lobs n°1068
Wade:1/2 mandat
les O.N.G
Karim,au palais?
4è PR un Wade
REQUIEM
Incohérences
en attendant que
LE DROIT CLOUE
Karim dans la
ces autres
nvlle opposition
tocard
SOUTENEURS
DIAGNOSTIC
L' OEIL DU
POURQUOI
La perversion
GUERRE DE
ARITHMETIQUE
PARITE
Controverse
PANCARTES
DEFENDRE
PENURIES
Sacré SENEGAL
Valeurs Suprêmes
coût de la vie
Abd.BATHILY
Vote Projet Loi
Accroissement
Toute bleue
Quête de
presse:dérives
SENAT
le temporel
LA GUERRE
LES DEPITES
KARIM courtise
J e vote donc
Inquiétude
Prééminence
ENTRE MALAISES
Les incohérences
REFONDATION
landing savané
souverrainnet2
Moins d'Etat
KARIM propulsé
Réél sursaut
Le mal politique
Enjeux
Débat d'idées
militaires par
sueurs froides
UN VOTE
Législatives:
l'OCDE
Elections législ
Le Forum Civil
Dépit amoureux
Iba der Thiam
boycott
Intellectuels
SENATEURS
Réformer la Jus
la Révolution
la Flambée
le bon choix
Marcher sur
babacar justin
Entre Malaise
ENJEUX vrais
contributions
le sénégal
Elections du 3/
indifférence
Fiasco complet
LE PDS
énervement
rupture
Talla Sylla
conséquences
La Presse
absence
le 11 juin2007
Les 12 & 13 juin
le 14 juin 2007
le 15 juin 2007
BATAILLE autour
Karim interdit
5è gouvernemen
SERMON
de mal en pis
chemin balisé
ATTENTION
TRINITE
RIMKA
Sarkozy à Dakar
succession
Le RETOUR
testament
Ticket Karim/Id
le 06 août 2007
ce 10 Août 207
recomposition
le festin des
grave
crimes en série
assises national
quel pays
Le coup d'piston
7urgences afric
pierre goudiaby
sauver le sénéga
leardership
leardership
opposition
La famine
sommes-nous
Hua beitong wei
PAS UN MOT
à quoi sert un
issue aléatoire
au fil du temps
à très grande
Ni Dieu
guerre de
Premier Ministre
A la jeunesse
rien ne sert de
l'aveu
changement
Le mouvement
corruption
le Journal des
2 pays
situation exacte
Wade
restructuration
dommages &
Rentrée
Endormir
pas d'accord
fréquences TV
pas la mentalit
front citoyen
17 octobre 2007
18 octobre 2007
19 octobre 2007
20 OCTOBRE 2007
22 Octobre 2007
23 octobre 2007
24 &25 octobre
25,26 &27 octobr
29 octobre 2007
31 octobre 2007
trahisons
vie chère
Grève générale
grave crise
quelle gouvernan
Sénégal
report
Rimka
institutions
corruption
L'alternance
ce jour
celà ne va pas
La réalité
élect° locales
lavage
monde rural
L' ECHEC
to day
observatoire
incapacités
g° du concret
remettre à
La Gc tisse
assises
surveillance
RIZ: catastrophe
autosuffisance
Développement
pas de destin
les chants
Albert bourgi
boulimie foncièr
Disette
mutins
Zoom
plan reva
l'exception
dysfonctionnemen
today
O.C.I :stand
l'IMPASSE
difficile
l'INFORMEL
situation
chère la vie
abime social
constitution
BILAN de 8 ans
sénégal
insouciance &
incompétence
Retour aux
La constitution&
dure réalité
ciel bleu azur
Rue publique
sacré
une opposition
ce RIZ qui va
au Royaume
autorisation
DETRESSE
interminable
LA FAIM
sunureew
quel pays!
ventres creux
bombe à
le réveil
GOANA,
IMPLOSION
HOPITAL
1er Mai
EDUCATION
Illégalité
DIVERTISSIMO
DESARROI
GREVE GENERALE
le VOLCAN
opportunisme
quel Président
ATTEINTES
wade
Goana
Constitutionnite
F.M.I
l'opposition
20 mai 2008
21 mai 2008
22 mai 2008
23 mai 2008
24 mai 2008
26 mai 2008
27 mai 2008
28 mai 2008
29 mai 2008
30 mai 2008
31 mai 2008
1er Juin 2008
02 juin 2008
03 juin 2008
04 juin 2008
05 juin 2008
06 juin 2008
7 &8 juin 2008
9 juin 2008
11 juin 2008
12 juin 2008
13 juin 2008
14 ,15 juin2008
16 juin 2008
17 juin 2008
18 juin 2008
19 juin 2008
20 juin 2008
21 juin 2008
23 juin 2008
24 juin 2008
26 juin 2008
27 juin 2008
28 juin 2008
30 JUIN 2008
1er Juillet 2008
02 juillet 208
03 juillet 2008
04 juillet 2008
07 juillet 2008
05 juillet 2008
08 juillet 2008
9 juillet 2008
10 juillet 2008
11 juillet 2008
12 juillet 2008
14 juillet 2008
15 juillet 2008
16 juillet 2008
17 juillet 2008
18 juillet 2008
19 juillet 2008
21 juillet 2008
22 juillet 2008
23 juillet 2008
24 juillet 2008
28 juillet 2008
29 juillet 2008
30 juillet 2008
1er Août 2008
02 août 2008
05 août 2008
06 août 2008
07 août 2008
11 août 2008
13 août 2008
14 août 2008
03.09.2008
26.09.2008
02 octobre 2008
03 octobre 2008
05 oct 2008
06 oct 2008
07.10.2008
08.10.2008
09.10.2008
14.10.2008
01 nov 2008
05 nov 2008
06 nov 2008
07 nov 2008
11 nov 2008
12 nov 2008
14 nov 2008
15 nov 2008
17 nov 2008
187 nov 2008
19 nov 2008
20 nov 2008
21 nov 2008
24 nov 2008
25 nov 2008
26 nov 2008
27 nov 2008
28 nov 2008
29 nov 2008
30 nov 2008
1er déc 2008
02 déc 2008
04 déc 2008
05 déc 2008
06 déc 2008
10 Déc 2008
11 Déc 2008
13 déc 2008
16 déc 2008
17 déc 2008
18 déc 2008
19 dec 2008
20Déc 2008
22 déc 2008
23 déc 2008
26 déc 2008
27 déc 2008
29 déc 2008
30 déc 2008
31 Déc 2008
1er Janv 2009
03 JANV 2009
05 janv 2009
02 janv 2009
06 janv 2009
7 & 8 Janv 2009
09 janv 2009
10 & 11 janv 200
12 janv 2009
13 janv 2009
14 janv 2009
15 janv 2009
16 janv 2009
17 & 18 Janv2009
19 janv 2009
20janv 2009
21 janv 2009
22 Janv 2009
23 janv 2009
25 janv 2009
26 janv 2009
27 janv 2009
28 janv 2009
29 janv 2009
30 janv 2009
31 janv & 01 fév
02 fév 2009
03 fév 2009
04 fév 2009
05 fév 2009
06 fév 2009
07 fév 2009
09 fév 2009
10 fév 2009
11 fév 2009
12 fév 2009
13 fév 2009
14 fév 2009
15 fév 2009
17 fév 2009
18 fév 2009
19 fév 2009
20 fév 2009
22 fév 2009
23 fév 2009
24 fév 2009
28 fév 2009
1er Mars 2009
02 mars 2009
03 mars 2009
04 mars 2009
05 mars 2009
06 mars 2009
7 & 8 mars 2009
09 mars 2009
11 mars 2009
12 mars 2009
13 mars 2009
14 mars 2009
15 mars 2009
16 mars 2009
17 mars 2009
18 mars 2009
19 mars 2009
20 mars 2009
21 mars 2009
23 mars 2009
24 mars 2009
25 mars 2009
26 & 27 mars 200
28 & 29 mars 200
30 mars 2009
31 mars 2009
03 avril 2009
02 avril 2009
06 avril 2009
08 avril 2009
09 avril 2009
10 avril 2009
11 avril 2009
03 MAI 2009
12 mai 2009
13 mai 2009
14 mai 2009
15 mai 2009
16 mai 2009
18 mai 2009
19 &20 mai 2009
21 mai 2009
22 mai 2009
23 mai 2009
24 mai 2009
25 mai 2009
26 mai 2009
27 mai 2009
28 mai 2009
29 mai 2009
30&31 mai 2009
02 juin 2009
03 juin 2009
04 juin 2009
05 juin 2009
06 juin 2009
09 juin 2009
10 juin 2009
11 juin 2009
12 juin 2009
13 juin 2009
15 juin 2009
16 juin 2009
17 juin 2009
18 juin 2009
19 juin 2009
20 juin 2009
22 juin 2009
23 juin 2009
24 juin 2009
25 juin 2009
26 juin 2009
27 juin 2009
13 juillet2009
14 juillet 2009
15 juillet 209
19 juillet 2009
20 juillet 2009
21 juillet 2009
22 juillet 2009
23 juillet 2009
24 juillet 2009
26 juillet 2009
27 juillet 2009
28 juillet 2009
31 juillet 2009
1er Août 2009
03 Août 2009
10 Août 2009
17 août 2009
22 Août 2009
24 août 2009
25 août 2009
UN MINUS HABENS
es mathématiques
ANOCI
régime affairist
ma triste Afriqu
Le ROI
sous Wade
Wade family
monument
tout à refaire
les périls
RENTIERS DU REGI
INONDATIONS
dialogue nationa
présidentielle
livre de Latif
d'hier à aujourd
le FONCIER
Qui ?
ces Statues !
Dialogue ! ?
Maths au bac
Pluies & économi
«Intouchables»
ces Prédateurs
mali-sénégal
Karim Wade
arguments’
Formation Emploi
Les inondations
JEUNESSE ET DEVE
Gestion ANOCI
CLARIFICATIONS
Les WADE
quatre réponses
véhicules ANOCI
régler le problè
Attention
Mobilisons nous
OPPOSITION
Paris manifeste
un présidentiabl
maillon faible
Barça ou Barsax
sénégal malade !
Des centaines de
émeutes électriq
triste destin
Etat endetté
Le chaos
sans électricité
LA GABEGIE
naufrage
otage
L' ENFER
reconstruction
grogne
urgence
police des mœurs
La Rurakaroise
Renaissance !
A vau l'eau
CRISES
Chefs Religieux
vrai chantier
grandesquestion
pari perdu
délire continu
asphyxie
Ndoumbélane
question référe
désastre humain
TARDIF....
Défit africain:
opposant
Combattant
Le discours et
Tout est obscur
raison et force
L’alternance ou
Dation paiement
Du néon au néant
les coupables
Mon espérance
Ils reviennent
SCANDALE
Les 270 milliard
?
éthique
DAA BAAX
Mort
inondations
Youssou NDOUR
Au-delà du
la vraie voix
mythologie
vente d'idée
Restitution
tracteurs inadap
pertinence de
L’AEROPORT LSS
ILLEGALITE
déficit
audit ou bilan
sortie de scène
Cris du cœur
l’Etat crée
As du BLUFF
les4 oppositions
DIVERSION
Sopi décevant
Wade assure
une affaire
CANDIDATURE
tromperies
le rejeton
Nous parlerons!
honte et
quelle gouv
Mourir pour des
vers l’abîme
déjà en campagne
Chance ou mérite
promesse
Le petit toubab
Ce feu qui couve
Trous noirs
«On n’ira pas
BLANCHIMENT
REMINISCENCE
La cloche a sonn
le couteau
le FMI n'a pas
la révolte
SOS
SENEGAL
Opposition
Guinée :
Le dégénéré
maître absolu
Perspectives
la peur de
le suspect n°1
Présidentielle
Evocations noire
ARGENT DOUTEUX
Basta !!!
‘J’accuse
les tâlibés
Les nervis
Témoignages
CONFRERIES
Le vieil
nombreuses bourd
la solution
GARE à
QUELLE EDUCATION
menaces
Démystifier
grâce à Dieu
spéculateurs
la plus grande
Le Droit
le Mouridisme
subordination !
Trop c’est trop
l’apologie
Appel
l’Etat de droit
dérives
parrain
une calamité
calvaire du peup
Le gouffre
COUPURES
un nouvel ordre
Vendredi noir
la barbarie
LA BANLIEUE
Résister
sursaut citoyen
danger
Atteinte
L’ignorance
Cet Etat,
CHATEAU DE SABL
Levéritable pion
Pilotage à vue
trous de mémoire
Cris du coeur
STOP!!! KARIM
Ouf !! Karim
L’enseignement s
La grande bévue
DIALOGUE POLITIQ
La gauche
L’ombre de 2000
F.M.I/Sénégal
15 milliards
L’enseignement
Rue Publique
Plaintes et Comp
Dérives
combattre
Un REGIME
Touche pas à leu
candidature
Un Nobel
L’ens. supérieur
cuisine étrange
la continuité ou
Promotion
le temps du peup
« Scandalite »
rocambolesque
institutions de
DISTORSIONS
L’argent
LOI DE FINANCES
Un piège
Les médias:
Garder
l’article 32
Cumul
DIPLOMATIE
Alerte :
un canular :
Destins décroisé
Les leçons
Le Sine
La faim :
CULTURE
12 MILLIARDS
Le scandale
citoyenneté
vieil homme
PASSION
La République
Un management
santé publique
Dialogue politiq
LE CHOMAGE
Incha Allah
« Du boulot ! »
transformer
Liquidation
Accommoder
Dénonce et comba
DIALOGUONS:
bluff
La corruption
journalistes
Un président
désinvolture
CHANGER DE REGAR
La COLA
le F.M.I
Falsification
G R A V E
Ces scandales
N O N
BAKHCHICH
Liberté Presse
tentative de
le culte de la
A F F A I R E
Le deuxième tour
référendum
Le corrupteur
Etat corrupteur:
Chronique :
FMI et L'AFRIQUE
Seguragate
LES FRONTIERES
une désinvoltur
IMAGE ternie
LA BCEAO :
Le monument
le mensonge,
The “Seguragate”
Cet Etat,
Savoir partir
‘Wade délire’
D E R I V E S
LES MALLETTES
dégénérescence
133.000 euros
Les inondations
Peuple oublié
Renoncez
Vous avez dit...
Manifestations
Internet
Wade,
Syndicalisation
grand mépris
profondément mal
sans diplôme pro
Péril
Indignation
HONTE
Aux positions
L’argent
la mallette
le ventre mou
Wade doit partir
85 ans révolus
déni de gestion
la survie
2012 en référend
l’Affaire Segura
MON NEGRE A MOI
On prend les mêm
La tortuosité
pouvoir /opposit
Pourquoi
Sénégal - Fmi
La démocratie
L’Empereur
2012 :
difficultés
ou périr
descendre dans l
la mal gouvernan
D E C L I N
GRAND’ HEURE
Plaidoyer
Le scandale
couvert
Wade-Idy :
L’AVEU
un amateurisme
çà suffit !
le vaudeville
Détails…
doyna - ça suffi
une hérésie
Le S.Gl.National
chances de Thiès
Au théâtre
Une candidature
On m’écarte, je
valeur ajoutée
DERNIÈRE CARTE
Ne jouez pas
Du pouvoir
LATHEATRALISATIO
C’EST POSSIBLE
EMIGRATION ESTUD
Suspicions
l’énergie
RISQUES
Renaissance
le ‘généreu’ Wad
Dépenses fiscale
second souffle
impossibilité
forêt libérale
Détrompez-vous
Averse
projet politique
grands bandits
L’incroyable
malaise
Ali Baba
Segura/Delsey
«Mii Rew»
quadrature du ce
Faut-il
Crise génralisée
POURVU QUE
Délit d’initiés:
l’Université
« Dans notre sys
SENELEC
Et la jeunesse ?
Les frontières
Pour qui voter
Il est temps
partons !
arachide
Transformer
TOUCHE PAS
la règle des «l
la basse-cour
LES ENTRAVES
L’IMPUNITE
Méta-économie
Si l’enfant
est-il toujours
La renaissance a
Il n’y a pas de
DEGAT COLLATERAL
l’infecte gouver
Ce monsieur
Merci Latif
c’est choquant
Observons juste
les hyènes
L’ultime sacrifi
en danger
Trois fois Non !
sauver la planèt
APPEL
Ces honteuses
il faut agir
Quelles solution
les voleurs
La banlieue
la liberté d'exp
L’ERREUR
La République
Tous derrière Ka
murs «inabattabl
kadialy
unique objectif
migration
la «Waddenzee»
indigence
MANŒUVRES
LE FILS
La majorité
Les Wades
TRANSITION
le Cardinal
’’dommage’’
LA RESPONSABILIT
Essai de lecture
réponse politiqu
L’appel
L’incohérence
Eviter de
NTIC
sopi pour demain
leurres et lueur
un coin du voile
Sociologues ?
Tel père,
pour ou contre
Wade III
Est-ce que
WADE – IDY
Un devoir
gagne-pain
MCA
RÉFORME
“arti-faux”
TELE
protection exorb
le grand perdant
CONNAÎTRE
Questions focale
Dérives :
A-t-on oublié
l’espace public
NEGLIGENCES
les vraies opti
Les IMAMS
Un modèle
Un autre
« mœurs légères
AMERS CONSTATS
DU THEATRE
Cheikh Abdoulaye
“woyaan”
raison !
Atouts
le vieil homme
erreur monumenta
guides religieux
pas normal !
conciliation
Que faire ?
ping-pong
sauver Karim ?
tralala… là ?
sondages
Adieu
Non
formation
interpelé !
Déficit
les dérives
Centre Ville
Roue libre
espoir
le civil
contradictions
De la sociologie
Les colosses
République laïq
le paradoxe
s’indigner
Du bon Dieu
étudiants
Hommage
Histoires
Polémique
PARTIR
L'Eglise, la sta
Derniers Mohican
à Dakar
le vice-présiden
La MECQUE
VOEUX 2010
Mondialisation
Faudrait-il
Pèlerinage
l’école
Le pacte
MAMADOU DIA
INSULTES
raison garder
fin d’année 
L' INFECTE
DIS-MOI
Arrêtez
Nouvel eldorado
Quand l’outsider
TOUJOURS
L’ANTECHRIST* !
Sénile Esprit !
Bargny
GUEST EDITO
le fanfaron
LA FIN
grand réveil
année dé-sculpté
Transparency Int
unis contre Wade
Le mythe
de l’hypocrisie
Afrique :
Archives
LA FOLIE
Me Wade
Ensemble
humilité
mauvais procès
TOUT VU
UNE IDOLE
Wade na demm
Une crise
renaissance afri
Wade et l’Eglise
sans mémoire
S’interdire
Réponse
Triste destin
Sénégal :
culot
NON
nouveau pacte
ENSEMBLE
Attaque Wade
ERREUR
Ces statues :
francs-maçons
QUESTIONS
LE DEBAT
responsabilité
Sunugal
logique consensu
l’homme des tas
LE MONUMENT
Elégance
OTAGES
Bonnes feuilles
TELEVISIONS
Les éditeurs
structures fermé
African Leaders
EDUQUONS
Amateurisme
La NATION
MESSAGE
S’il vous plaît
“ Sauve qui peut
FIN DE REGNE
Haïtiens
Les dérapages
GTI
les controverses
péril
finit… mal
griotisme
Sommes nous
PREDATEURS
LE FEU
Une statue
le Coran
35 pour CENT
Monarchie
SENEGAL:
MEDIOCRITE
Quel pays
Rapport 2008
Rapport Fij 2009
DEFICIT
Une vaste arnaqu
La risée
maître du ‘Je’
ALERTE
La Wadocratie
ABDOULAYE WADE :
THIEYE Lii
Changer ou périr
Halalli
M. le Président,
chaotique
Frénésie
perdre le pouvoi
Pays à la dérive
Le père
RESTAURATION
LA DEMOCRATIE
espoir. fatalité
des « recyclés »
ciseau libéral
L’échec
STATUE
Bâtir
La recette japon
R O I
Les provinces
BENNO
GORILLES
malgré tout
Pitié
candidature uniq
SCANDALES
MONUMENT BI
L’Alternance
L’affaire Artp
Lettre ouverte
KARIM
Indépendance
L’Homme
Ibrahima Fall
LA DECEPTION
DIX ANS
ORDRE ancien
ALTERNOCES
WADE DECEVANT
An 10 de l’Alter
Les festivités
Bons Impayés
prix du loyer
Saint d'ESPRIT
NON, Monsieur
Le franc CFA
leader politique
Marchés publics
dialogue politiq
Farba Senghor
LA PAIX
OTAGE
Casamance
INDEPENDANCE
le passager clan
délit de presse
enseignement de
Ô Sénégal,
LE JOUR OU
50 ans de l’Indé
déboulonner
O R D R E
dix ans de l’alt
Cinquante temps
la ferraille
du gâchis»
Quand la publici
De qui se moque
Indépendance
système éducatif
La tragédie
pillage
DEMAIN
la mutation
BASES FRANÇAISES
ARCHIVES
les salaires
Questions & rép
unique adversair
destin bancal
Je proteste !
Eau potable
demi siècle
Youssou Ndour
L’Indépendance
P.D.S
ARACHIDE
LA POLITIQUE
innover !
enfant mendiant
le mirage ou ...
SI JAMAIS il...
dépense publique
enseignement
violation
Le Peuple,
Le débat ne peut
Politiques
POURRITURE
Les fondements
televisions
Les marquises
La précarisation
Ce dialogue
ELECTRICITE
sous le joug
ABIDJAN
J O N C T I O N
front pour la Ré
AGIR
BANLIEUE
Le 1er Mai
tragique
ruse
acharnement
C.T.Gadio
succession ?
« Leneen »
VIOLENCE
Une comédie
LA PARITE
POLITICIENS
PARITE 2
Un peuple
Enseignement
RETENUE
fetichisme
DEMAIN !
Que prépare Wade
CINEMA
Genre-parité
Coup de patte
URGENCE
HARO
Les bus de DDD
DIVERS
ÉTATS-UNIS
le mouvement cit
B O U R D E
DANSOKHO
E N F I N
Et après ?
terrorisme
TRANSMISSION
DERISIONS
POSSIBLE
Doyna sëk
catastrophe
Indépendances
Pouvoir et Oppos
IMPOTS
2è TOUR
Usa-sénégal
L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
50 ANS INDEPENDA
Fichier électora
auditer fichier
Normalisation
Bourgui Wade
Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
délires et de ra
SYNDROME 2007
Fonctionnaires
VOLAILLE CHAUVE
FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
L’humilité
l’argent
Ministre
CARRIERES
L’opposition
2012
MEDITEZ
CIRCULEZ
Téléphonie mobil
Le solaire rural
SOWETO
CALIGULA WADE
Sénégal de 2012
un homme passif
le crépuscule
Présidentielle
SYNDICATS
le lumpenproléta
Dernier rempart
Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
Global Voice
Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
La mouche
père & fils
Tsunami
Que reste-t-il
CORRUPTION
pâle copie
UBUESQUE
TOUS
Terminus 2012
DEMONS
la révision list
danse du scalp
WADE MALADE
3éme mandat ?!
le triste sort
la croissance
SYNDROME
HERITAGE
T R O P
des institutions
COTE D'IVOIRE
fesman3
aides allouées
«Y en a marre »
immolations
Le 19 Mars 2011
Y ' EN A MARRE !
Le choix de Madi
moribond
Le temps révèle
Coups d’état
statut victimair
HOMME D’ETAT ?
AU MOT
Le prix de la ra
ndoumbélane
Improbité social
Mouvements citoy
LA SECURITE
un défi à releve
Terminus2012
la République
T I C K E T
Wade GO
L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
Le paradoxe
JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
N O N
Sale temps
« QUART BLOQUANT
sortie de crise
implosion social
«par devoir !»
A l’attention
WADE DEGAGE
Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
TRAGEDIE
la montagne
PEUR BLEUE
MENSONGES
Me WEDDI
SORTIE
A DIEU
que faire ?
ce que la rue
Bennoo a initié,
TEST
TRIBUNAL
Faillite
Autocratie
Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
pour le REPOS
S E U L S
exigence populai
une génération g
L’élection prési
PSERIGNE DIOP
la postérité
G A L E R E
en DANGER
Ce que Wade
LE PARADOXE
le péché origine
Quand les mouton
FAUX DEBAT POLIT
Les Mercenaires
Et si le préside
Ces exorcistes
LA METHODE
Abdoulaye Wade :
Le Président Wad
le Sénégal méri
Cour des comptes
PROGRAMME
Macky Sall :
Bennoo : tout ça
Mauvais présage
quelles conséque
Présidentielles
contentieux cons
Candidature de
candidat consen
Macky
incertitudes
le Sénégal tombe
facebook s'invit
DESENGHORISER
nonagénaire grab
Réagir ou Périr
Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
candidats déclar
IMPROBABLE
‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
Quelle paix ?
A S S U M E R
RESPONSABILITES
Le soleil se lev
S T O P
D E F I A N C E
peuple gibier
WAKH WAHET
De l’art de (mal
SE L E V E R
Le bien public
ADRESSE AUX REPU
conscience citoy
FORFAITURE
IMPOSSIBLE
à feu et à sang
T E N S I O N S
Qu'avons-nous fa
12 MORTS
A U T O C R A TE
WADE (KARIM)
un DEVOIR
M A I T R E
La voie/voix du
A T Y P I Q U E
wade DEGAGE
U R G E N T
Cabochard Polit
nouveau Presiden
V O T E Z
PESTE OU CHOLERA
WADYNASTIE
A L E R T E
différemment
YAO NDRE
contentieux élec
UN
le 25 mars 2012
DIGNITE
REPUBLIQUE
Quatre appuis
L' A R G E N T
PARDON
DISCORDE
TAM-TAM
F I N

 

Liens

 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact

HONTEUSES COMBINAISONS

 
L'OFFICE: 
Cirque libéral 
Wade et Idrissa Seck n’ont aucun respect pour le peuple sénégalais. Ces deux personnalités politiques se croient le nombril du pays. Tantôt, ils sont ensemble pour régler leurs propres problèmes, tantôt ils se traitent de tous les noms d’oiseaux. Aujourd’hui, ils sont les symboles de la tortuosité. Ils ne comprennent pas, jusqu’à présent, que ce cirque politique n’emballe pas les Sénégalais. Ce qui les préoccupe, ce n’est pas des retrouvailles Wade/Idy, mais de meilleures conditions de vie… 
( Mor Todjangué ) 
 
Le SYNPICS :à ’’mi-chemin’’ de la mise sur pied du CORED 
Le Syndicat des professionnels de l’Information et de la communication sociale du Sénégal (SYNPICS), de l’avis de ses dirigeants, est ‘’déjà à mi-chemin’’ de la mise sur pied du Comité d’observation des règles d’éthique et de déontologie dans les médias (CORED) avec l’élaboration des statuts et du règlement intérieur de l’organe. 
’’Le processus de mise sur pied est engagé, reste la phase de restitution et de partage avec tous les acteurs concernés par cet organe de régulation’’, a souligné la secrétaire générale du SYNPICS, Diatou Cissé Badiane, lors de la journée de restitution organisée à l’intention des reporters, samedi au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (CESTI). 
Ainsi, après une visite effectuée auprès des patrons de presse et une rencontre avec les rédacteurs en chef, il était ‘’important d’inviter les reporters à se pencher sur le document afin de s’entendre sur le document final’’, a expliqué Diatou Cissé. 
En effet, elle a rappelé à l’entame de ses propos que le Conseil pour le respect de l’éthique et la déontologie (CRED), dont le CORED ambitionne de prendre le relais, a été créé en ‘’l’absence de la corporation parce qu’il n’ y avait pas autant de radios, de télévisions et de publications’’. 
’’Aujourd’hui, le syndicat prend de la hauteur afin de rassembler tous les professionnels pour mettre sur place un organe de régulation où chacun se sentira concerné’’, a-t–elle dit. 
C’est pourquoi, après les ‘’correctifs nécessaires apportés par l’ensemble des professionnels qui seront impliqués à tous les niveaux’’, une phase de plaidoyer va s’ouvrir pour ‘’faire en sorte que le document soit parrainé par la tutelle et la commission des lois de l’Assemblée nationale’’. 
En fait, la finalité c’est d’arriver à faire que les décisions issues du comité exécutif aient force de loi, selon la secrétaire générale du SYNPICS. ‘’L’intérêt pour la profession c’est d’avoir un mécanisme qui fera notre propre police’’, a encore souligné Diatou Cissé Coulibaly. 
Venu participer à la journée, Alcinou Dacosta, ancien journaliste au quotidien le Soleil et à l’Agence de Presse sénégalaise (APS) a estimé que la profession donne aujourd’hui une image encourageante du fait de ce besoin de s’autoréguler. 
’’Nous sommes, a-t-il ajouté, le reflet de la société. Il faut arriver à l’amélioration de la profession en se situant à un niveau beaucoup plus élevé pour établir des relations de confiance et de respect avec les autres corps sociaux professionnelles’’. 
C’est pourquoi, il s’est réjouit de voir que les journalistes veulent autoréguler leur profession afin de jouer pleinement leur rôle. 
’’L’observance des règles d’éthique et de déontologie fonde la dignité et le professionnalisme des journalistes et techniciens de la communication sociale’’, souligne le préambule du règlement intérieur. Partant de là, les professionnels sénégalais des médias se sont dotés d’un Comité d’observation des règles d’éthique et de déontologie destiné à ‘’veiller au respect des règles et normes qui régissent la profession’’, ajoute le document. 
Le CORED a pour mission, entre autres, de veiller aux conditions d’accès et d’exercice de la profession de journaliste et technicien de la communication sociale au Sénégal, mais aussi de veiller au respect des principes, règles et us de la profession notamment de la Chartre des journalistes du Sénégal adopté en mai 2001. 
Sur ce point, le SYNPICS a promis aux reporters de s’atteler à ‘’la promotion et à une large diffusion’’ de la Chartre pas ‘’très connue’’ par les reporters présents à la rencontre. 
Ces derniers ont examiné avec les organisateurs de la rencontre, les statuts et le règlement intérieur du CORED avant de donner leur agrément. 
 
Produits pétroliers : les consommateurs bientôt impliqués dans les prises de décisions. 
Les consommateurs seront impliqués dans la prise des décisions touchant le sous-secteur des produits pétroliers, a indiqué le président de l’Association des consommateurs du Sénégal, Momar Ndao. 
L’atelier organisé dernièrement sur le sous-secteur des hydrocarbures ‘’permettra la création d’une autorité de régulation de ce sous-secteur (des hydrocarbures), avec une implication beaucoup plus poussée des consommateurs dans les prises de décision, parce qu’ils seront membres de cette autorité dé régulation’’, a dit Momar Ndoa  
Le ministère de l’Energie, organisateur de cet atelier, mettra en place, dans les prochaines semaines, une autorité de régulation du sous-secteur des produits pétroliers. Les associations consuméristes seront représentées dans cet organe qui veillera sur la tarification et la réglementation, parmi d’autres aspects relatifs aux produits pétroliers. 
‘’L’atelier de Saly est important parce qu’il va améliorer le mode de gestion du sous-secteur des hydrocarbures, notamment avec la mise en place d’une nouvelle réglementation plus apte à gérer la concurrence’’, a ajouté M. Ndao. 
‘’Cela permettra, a-t-il poursuivi, de prendre en considération l’une des missions fondamentales des organismes dé régulation : la protection des consommateurs’’. 
Cette autorité, qui se substituera à la Coalition nationale des hydrocarbures (CNH), ‘’prendra en considération les intérêts, et de l’Etat et des consommateurs. C’est une grande avancée, parce qu’il y aura davantage de transparence dans la gestion du secteur et de la concurrence.’’ 
 
 
 
Manifestation 
 
Marche contre les derives du regime de Wade - Mercredi 14 Janvier 2009 a l'ONU - New York 
 
COMMUNIQUE DE PRESSE : 
 
LE PEUPLE SENEGALAIS SOUFFRE… 
WADE SE PAVANE A NEW YORK 
 
Le 14 janvier 2009, le Président A. Wade sera pour la n-ième fois à New York. Comme toujours, il viendra avec une très forte délégation dépenser inutilement l’argent du contribuable sénégalais dans des conférences et réceptions. 
 
Cette visite de Wade à New York se situe dans un contexte particulier au Sénégal avec son lot de désolations pour le peuple sénégalais: 
 
o La cherté des denrées de première nécessite 
o La surfacturation de l’électricité, l’eau et l’essence 
o La répression meurtrière des manifestations de Kédougou; puis la torture et la condamnation des jeunes manifestants avec des peines allant jusqu’à 10 ans 
o Le bradage et au gaspillage des richesses par Wade, sa famille et son parti 
o Le harcèlement et a la violence contre les journalistes 
o La modification du code électoral 
o La corruption, le népotisme et la politisation des institutions 
o La faillite financière de l’Etat avec des dépenses hors budget de plus de 100 milliards CFA. 
 
 
 
Nous, organisations et patriotes sénégalais signataires de ce communiqué, protestons énergiquement contre ces voyages inutiles et coûteux de Wade et son régime. Nous demandons la libération des jeunes manifestants de Kédougou et la poursuite judiciaire du meurtrier de Sina Sidibé. 
 
Par ailleurs, nous apportons notre soutien au journaliste Souleymane Jules Diop en procès contre la famille de Wade. Cette plainte du fils du Président contre le journaliste n’est qu’une tentative de musellement de toute personne qui tenterait de relever les détournements financiers. 
 
Fait à New York, le 11 janvier 2009 
 
Ont signé : 
Takkul Askan-Wi 
Nouvelle Vision Africaine 
Patriotes Sénégalais 
 
Informations: 
Mbaye Diop (917) 684 6296;  
Ousmane Drame (646) 217 2920  
Fallou Gueye (917)783 9269 
 
 
 
LEQUOTIDIEN: 
MINERVE - Quelle lassante comédie !  
13-01-2009 
 
Des retrouvailles entre Wade et Idy. Cela mérite-t-il encore une production de salive, des énergies cognitives à perdre, des jets d’encre coûteux au regard de la désopilante et lassante comédie politique que ne cesse de jouer ce couple infernal ? Vous avez dit retrouvailles ? Comme si ces deux-là s’étaient vraiment et franchement séparés. Comme si c’était un événement, une découverte copernicienne. Oh que non ! En réalité, rien de nouveau sous le ciel bleu entre ces deux hommes qui, quatre ans durant, ont montré et démontré à suffisance aux Sénégalais, le peu de considération qu’ils ont pour leur intelligence, surtout aujourd’hui pour leurs difficultés et leurs préoccupations essentielles. Dans le contexte actuel du pays au bord du gouffre, la vaste comédie politique d’hier n’a fait qu’illustrer davantage l’art consommé de Wade et de Idy d’incarner jusqu’à la caricature les personnages des comédies de Molière. A part que les personnages de Molière, eux, nous dilatent la rate en châtiant les mœurs, là où Wade et Idy nous la torturent, en louant les vices. Ces deux hommes-là semblent franchement être des martiens sur une terre sénégalaise qui n’a plus que faire de leurs salmigondis politiques, toute préoccupée qu’elle est face à une incandescence économique, sociale et financière née des feux d’une gestion erratique et informelle de l’Etat par un président Wade qui a étalé toute l’étendue de son incapacité à relever les défis les plus urgents du pays et à répondre à ses promesses Himalayennes. 
Hier, après sa énième audience de midi avec le président Wade, Idrissa Seck a émis encore la vieille chanson intitulée : «Je n’ai jamais démissionné du Pds ; je suis et reste un libéral. On m’a fait quitter la maison du père», tutti quanti. S’il en est ainsi, pourquoi donc toute cette sarabande médiatique pour un fils qui retourne, avec tout ce que cela comporte de logique, à la maison de son père ? Il n’y avait vraiment pas de quoi en faire autant de tohu bohu, de charivaris et de tintamarres qui viennent en rajouter aux traumatismes des Sénégalais «uppercutés» par une année de plomb social qu’a été 2008 et angoissés par des perspectives déjà sombres du fait de l’épaisseur des défis venus s’ajouter à ceux qui n’ont pas été relevés, sinon par une politique du microphone. La vérité de fond qui émerge silencieusement sous les discours des uns et des autres, du Pds et de Rewmi, est que Wade et Idy sont tous deux fatigués, réellement éreintés, effectivement angoissés face au futur. Le premier face à une situation du pays que personne ne s’aventure aujourd’hui à nier la profondeur abyssale de la crise qui l’ankylose, mais aussi devant la chute vertigineuse de sa cote de popularité, face à une opposition qui s’élargit et consolide son unité. Le second à cause d’une longue absence sur le champ politique national, d’une aphonie politique ayant eu, entre autres conséquences à consacrer presque son effacement. Sans compter, l’épineuse question de la réduction de ses moyens matériels et financiers pour faire face aux défis qu’imposent des élections locales qui seront très âprement disputées. 
Aujourd’hui, Wade et Idrissa Seck semblent vouloir dire aux Sénégalais que le nirvana économique, social et politique est aux portes de leurs foyers consumés par des hausses criminelles des prix, par une fiscalisation outrancière des contribuables réduits à payer, par leur dure labeur, les lubies des jouisseurs libéraux et par l’irresponsabilité dans la gestion des affaires publiques, par le seul miracle, non pas de leurs retrouvailles, mais de leur trouvaille…électorale. Idrissa Seck et Wade ne se sont retrouvés que parce que chacun y a un intérêt. C’est tout. Tout le reste, la littérature du genre, Idy est demandeur de l’audience, n’est que broutille et roupie de sansonnet. 
Circulez, y’a plus rien à cirer de tous ces «combinazzionis» au ras des pâquerettes ! 
 
Par Soro DIOP - sodiop@lequotidien.sn 
SUD QUOTIDIEN: 
EN PERSPECTIVE Silence, les acteurs jouent ! 
 
par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN , mardi 13 janvier 2009 
L’audience de Idrissa Seck au Palais, puis sa conférence de presse pour annoncer ses retrouvailles avec le Président Me Wade, n’ont été qu’une mise en scène d’une « comédie » dont le premier acte s’est joué en France, lors du récent voyage du Chef de l’Etat au pays de Sarkozy où séjournait l’ex Premier ministre. Les deux hommes se sont entendus sur l’idée de mettre en place un grand parti libéral, à l’image de l’Ump. Cette mission a été confiée à Idrissa Seck. Mais puisque ce travail va demander un peu de temps, il faudra, selon le schéma retenu, s’attendre à un probable report des élections locales et l’organisation des élections législatives anticipées. Ce qui passera nécessairement par la dissolution de l’Assemblée nationale et du Sénat, probablement après juin prochain. 
Le retour d’Idrissa Seck au sein de la famille libérale n’est pas seulement pour servir de bouclier contre des attaques du Pds et de son leader, mais aussi « régler » la question de la succession. 
 
L’idée de ticket (Président et Vice-Président) ne cesse de prendre forme. Mais pour que Idrissa Seck ait des chances de faire partie de ce Ticket (puisque le nom de Cheikh Tidiane Gadio est aussi avancé), il faut nécessairement qu’il rassure ou donne des gages à la famille Wade. Mais dans ce ticket, la seule constante demeure Karim Wade, l’autre place se joue entre Idy et Cheikh Tidiane Gadio. Car si des antagonismes venaient à apparaître entre Idy qui a pour mission de reconstituer la grande famille libérale et Karim Wade, le patron du mouvement de la Génération du concret, au point d’être insolubles, le président Wade sera dans ce cas dans l’obligation de sacrifier son fils adoptif au profit de son fils biologique. Comme quoi la probabilité de rebattre les cartes n’est pas à exclure. Tout n’est pas joué pour Idy, même s’il a regagné la confiance de son « père ». 
 
Certes cette mission qu’on lui a confiée a pour objectif de servir le Prince, mais Idrissa Seck n’oubliera pas ses intérêts. Puisqu’il tentera de reconquérir au sein du Pds des militants qui vont peser sur la balance quand la question de la succession va se poser de manière frontale. Cette mission l’obligera à s’inscrire dans une logique de compensation, puisque ces retrouvailles vont lui faire perdre des militants de Rewmi qui iront probablement grossir les rangs de l’Apr de Macky ou de l’opposition dite significative. 
 
A coup sûr, dans le schéma retenu, l’idée de ticket sera concrétisée au dernier moment, par proposition ou projet de loi. 
 
Les coulisses sont loin de délivrer tous leurs secrets. Silence, les acteurs jouent ! 
 
La crise sénégalaise : une tragédie grecque ? 
 
par , mardi 13 janvier 2009  
Les récentes émeutes en Grèce ont été jugées par beaucoup d’analystes comme une situation qui devait inévitablement arriver, exprimant les limites d’une politique économique et sociale à bout de souffle. Il est intéressant de voir, pour qui connaît l’histoire récente de ce pays, combien les dynamiques qui ont amené à cette situation, ressemblent étrangement à ce qui est à l’œuvre au Sénégal. Nous ne pourrions par conséquent, manquer de questionner ces ressemblances, dont le décryptage pourrait certainement être d’une grande fécondité pour la compréhension des maux qui rongent notre société, mais également pour trouver des ébauches de solutions. 
 
Dans son numéro du 11-12-2008, l’éditorialiste du quotidien britannique The Daily Telegraph, pointait du doigt -à l’instar de la plupart de ses collègues européens- la corruption qui a gangrené toutes ces dernières années la société grecque, n’épargnant aucune strate de la société, conférant au pays la palme d’une des polices les plus corrompues d’Europe de l’ouest. Cette police qui a précisément été à l’origine des émeutes, en commettant une bavure qui a coûté la vie à un jeune manifestant. 
 
Pourtant, à la chute de la dictature des colonels et l’instauration de la démocratie en 1973, le pays avait rêvé d’un avenir radieux, avec l’abolition de la monarchie et l’installation d’une démocratie parlementaire, dirigé par le premier ministre. 
 
Depuis, sept gouvernements se sont succédé, alternant les deux grands partis du pays, le PASOK, socialiste et la nouvelle démocratie. Deux partis dont les programmes politiques et économiques se ressemblent étroitement depuis l’avènement de la république, conduisant inexorablement à l’installation au pouvoir, depuis des décennies, de dynasties politiques. « On prend les mêmes et on recommence » ! C’est ce à quoi s’est résumée l’alternance politique de ce pays. Ainsi Constantin Caramanlis, chef de la nouvelle démocratie, premier ministre en 74, puis président en 1980, est remplacé par Andreas Papandreou du PASOK, lui même fils de l’ancien premier ministre George Papandreou. La nouvelle démocratie reprend le pouvoir en 1990 pour le rendre au PASOK en 93. Ce n’est qu’en 2003 que la nouvelle démocratie revient au pouvoir en portant à sa tête Costas Caramanlis, lui même neveu de Constantin Caramanlis, plusieurs fois Premier ministre entre 1955 et 1981, et actuel premier ministre. 
 
Ce simulacre de démocratie, a plongé le pays dans une situation économique désastreuse, aboutissant à une dette publique qui a atteint 93,1% du PIB, obligeant l’Etat à payer 12 milliards d’euros, pour maintenir le pays à flot et une dette extérieure qui a atteint des records en 2007 avec 371,5 milliards de dollars. Tout ceci -et tous les analystes s’y accordent- ajouté aux mauvais choix politiques, découlant de l’enrichissement outrancier d’une classe politico-religio-affairiste, éclaboussée quotidiennement par de nouveaux scandales. Moralité : la politique elle même s’est retrouvée réduite à une peau de chagrin, car il n’y a plus d’idéologie sous-tendant les projets des partis ; les seules considérations pour porter un candidat au pouvoir, reposant désormais sur son charisme. Or, comme le rappelle Max Weber, ce critère d’élection est le propre des sociétés archaïques. 
 
En réalité, aussi bien en Grèce qu’au Sénégal, les partis dits républicains, n’ont de républicain que le nom – c’est également valable des partis dits socialistes, démocrates, etc -, tant, tous les jours, leurs dirigeants s’essuient les pieds, telle sur un paillasson, sur les idéaux qu’ils prétendent incarner. 
 
Il semble permis de voir dans ce triste portrait de l’histoire politique récente de la république hellénique, toute proportion étant bien entendu gardée, des similitudes avec la crise politique dans notre pays. En effet, depuis des décennies, quel citoyen sénégalais n’a pas été confronté à une incitation à la corruption, de la part de fonctionnaires de l’Etat, soit pour gagner un marché public ou obtenir un lit d’hôpital, d’agents de la circulation, soit pour obtenir un passeport ou une pièce d’identité, etc. . 
 
Un autre élément au tableau : le triste sort réservé à la jeunesse. La Grèce a la jeunesse la plus diplômée d’Europe, mais la plus mal payée, ce qui lui a valu son nom de génération des 600 euros, cette somme étant ce qu’elle gagne en moyenne par mois ; même si le taux de chômage n’est qu’à 8%. Cette situation a pour conséquence de pousser les jeunes grecs à l’émigration vers des cieux plus généreux, constituant une diaspora extrêmement importante de par le monde, d’ailleurs les hôpitaux français sont remplis de médecins grecs, sans parler des informaticiens et autres ingénieurs. 
 
Si le Sénégal peut se prévaloir de quelque chose, c’est bien de l’important potentiel humain que constituent ses jeunes diplômés, hélas en proie au chômage. Car, dans quel quartier du pays ne voit-on pas un titulaire d’une maîtrise ou d’un master obligé de passer sa journée à dormir ou à bayer aux corneilles ! Comme en Grèce, ces jeunes sénégalais sont malheureusement tentés de quitter le pays, en quête d’un avenir meilleur. 
 
Une autre similitude frappante réside dans le comportement d’une grande partie de la classe religieuse. En effet, comme la sénégalaise, la société grecque est très marquée par la religiosité. Sur 1000 habitants de ce pays, 974 sont chrétiens, ce qui donne un pourcentage de croyants au moins aussi important qu’au Sénégal. Or ce pouvoir religieux est également depuis des années, dans sa majorité, éclaboussé par des affaires de corruption. Comme au Sénégal, ses tenants font montre d’un luxe insolent et d’un enrichissement que rien n’explique, tournant le dos à ce qui a pendant longtemps caractérisé les pratiques de l’église orthodoxe, d’inspiration orientale, qui prône le dénuement dans la quête de Dieu. Cette situation a provoqué un désenchantement d’une partie de la jeunesse grecque, qui trouve refuge de plus en plus dans les idéaux anarchistes, qui déclarent la fin du divin et dont le mode d’expression privilégié est la violence. 
 
Au Sénégal, terre de dévotion marquée par l’empreinte des nobles préceptes et pratiques de ses illustres cheikhs, les conséquences sont tout autres, mais tout aussi graves. Car, pendant que ces derniers dédaignaient l’opulence et les futilités de la vie, beaucoup de leurs descendants et adeptes prennent aujourd’hui leur contre-pied, bradant les valeurs d’élévation et les trésors de sagesse qu’ils nous ont légué. Cette même classe religieuse qui elle, vit dans la paix, car quand on roule en quatre quatre, que l’on a au moins trois femmes, que l’on possède plusieurs villas dans les quartiers huppés et que l’on se pavane dans les capitales européennes avec un passeport diplomatique comme sésame, oui bien entendu on est en paix (jamm bou nëxx) et on a tout intérêt à ce que les choses demeurent ainsi. Cependant la question qui mérite d’être posée est de savoir si le père de famille qui regarde vainement ses enfants, sans pouvoir leur garantir ni repas, ni vêtement ; si les familles qui s’éclairent à la bougie la moitié de la journée, faute d’électricité, sont en paix. Il semble que non, tant ces familles, du reste majoritaires, subissent une violence symbolique, hautement plus insidieuse. 
 
Aussi, avons-nous envi de rappeler à ces « guides religieux », l’enseignement du vénérable Cheikh Al Islam Cheikh Ahmadou Bamba, dans son sublime « Jardin des secrets » (« Al Silkul Jawahir »), où il met en garde les détenteurs de la science islamique et les guide religieux qui se compromettent en fréquentant les cercles des chefs temporels (rois, présidents...), des affres d’un cachot contenu dans l’enfer, et dont ce dernier demande une cinquantaine de fois, tous les jours, le Seigneur de l’en préserver, tellement cet endroit est terrifiant. Le cheikh poursuit, en expliquant que c’est aux chefs temporels d’aller se rendre auprès des chefs religieux et non l’inverse, car la science religieuse a une telle grandeur pour Dieu, que c’est à celui qui veut sa proximité de venir vers elle et non l’inverse. Nos marabouts devraient peut être retourner à ces fondamentaux, et laisser la gestion de la cité à ceux dont c’est le métier. 
 
C’est à la Grèce antique que le monde doit la démocratie, - régime politique érigé aujourd’hui en modèle de gouvernement- avec les réformes engagées à Athènes par Périclès (v. 495-429 av J-C) au Ve siècle av. J-C, celui qu’on nomme justement le siècle Périclès. C’est dire quelle importance déterminante, l’apport de ce pays a eu dans la constitution historique des régimes politiques à travers le monde, mais surtout dans la constitution d’un droit garantissant la liberté des hommes. Ce jalon ontologique de la démocratie confère à ce pays un statut particulier, qui devait l’amener à une exemplarité sans faille, étant donné le poids de son héritage historique. . 
 
Par son histoire politique, le Sénégal a également constitué une figure de proue dans la promotion du modèle démocratique en Afrique occidentale. D’ailleurs, nombreux sont les chefs d’Etats africains fraîchement indépendants, ainsi que de grands cadres africains, qui ont fait leurs classes dans notre pays pendant la période coloniale. Au nombre de ces cadres, l’on peut citer, entre autres, les défunts présidents Félix Houphouët-Boigny de Côte d’Ivoire, Modibo Keita du Mali, Hamani Diori du Niger et Hubert Maga du Dahomey (actuel Bénin), qui sont tous sortis de l’école William Ponty de Dakar. Autrement dit, les premiers décideurs qui ont eu à construire le destin de nombreux pays africains, ont été formés Sénégal. Ajouté à cela, notre pays a de tout temps été cité en exemple et en modèle de stabilité en Afrique. Aussi, avons-nous un rang à défendre et une image à sauvegarder. 
 
Nous pourrions multiplier les exemples dans cette analyse comparative, mais nous allons nous en arrêter là, en essayant de tirer les enseignements qui s’imposent. Bien entendu, et nous insistons dessus, la Grèce n’est pas le Sénégal, et toute proportion doit être gardée. Il faut savoir également que le redressement de notre pays ne peut passer que par un diagnostique sans complaisance des maux qui le rongent. Il ne s’agit à aucun moment de dire que tel où tel est responsable, nous le sommes tous un peu, certes à des degrés divers, dirigeants, mais également simples citoyens sénégalais. Que l’on soit militant d’un parti politique ou non, il est impératif que les erreurs et les manquements soient lucidement reconnus avec courage et honnêteté, pour donner à notre pays un nouvel essor. 
 
Le chef de l’Etat est allé dans ce sens dans son allocution du nouvel an, et il faut s’en féliciter, mais il faut ne surtout pas s’en arrêter là. Certains commentateurs pointent du doigt le fait que le président soit mal entouré. Si tel est réellement le cas, il ne faut pas que cet entourage le coupe de la vie quotidienne des Sénégalais, une coupure qui a coûté le pouvoir à Diouf. 
 
Si nous ne voulons pas d’une situation à la grecque, il faudra que la démocratie soit effective dans le fonctionnement de nos institutions, avec tout ce que cela implique comme transparence et sanction quand il y a faute. Il faut également que la lutte contre la corruption devienne une cause nationale, tant cette plaie mine notre économie, qui ne sera viable que le jour où cette tare sera bannie de nos pratiques. Nous refusons néanmoins de tomber dans un catastrophisme pessimiste qui postulerait de manière péremptoire que tout est perdu. Aussi, c’est au chef de l’Etat de s’enquérir des problèmes réels des Sénégalais, en mettant à profit la sagesse qui sied à son âge, pour construire un dialogue nationale sans exclusion, en prenant en compte par exemple les résultats des Assises nationales, qui sont allés recueillir les vrais problèmes des Sénégalais, qu’ils soient banlieusard, villageois ou Sénégalais de l’extérieur. 
 
Alors, pour répondre de manière définitive à l’interrogation soulevée par notre titre, nous diront « Non » ! 
 
La situation de notre pays n’est pas une tragédie grecque, car une tragédie grecque finie inexorablement de la même manière ; mal. Aussi préférerons-nous parler de tragédie à la grecque, toutefois ce qui est important c’est que rien n’est perdu, si tous les Sénégalais, peu importe leur bord politique, s’y mettent, nous y arriverons tous. Prions juste pour que le chef de l’Etat œuvre dans ce sens pour les trois années à venir. 
 
Rappelons nous juste que la démocratie est à l’image de ces oiseaux dont les ailes brillent tellement que l’on est parfois tenté de les mettre en cage. Ce qui est rassurant, c’est qu’aucun barreau n’est assez solide pour enfermer sa lumière ad vitam eternam. 
 
Sakho Jimbira Papa Cheikh Saadbu, Chercheur au CREM (Centre de Recherche sur les Médiations), université Paul Verlaine-Metz. 
 
Président, merci pour les vœux ! Mais: 2008 aura décidément été l’année de toutes les souffrances pour les Sénégalais. 
Par Sakho Jimbira Papa Cheikh Saadbu* 
 
Indubitablement, la crise internationale a fait des dégâts. Mais, pas au point de nous avoir conduit dans cette crise profonde, que notre président daigne enfin reconnaître à demi-mot dans ses vœux de fin d’année.  
Nous avons cru, toutes ces huit années de pouvoir de Wade à la chimère d’un Sénégal prospère, débarrassé de s pratiques qui ont longtemps freiné son développement. Mais, tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse, et force est de constater avec amertume qu’il ne s’agissait que d’une grande baudruche. Mais, le plus révoltant reste que l’on veuille nous faire croire que la misère et l’injustice sociale que subissent nos compatriotes, proviendraient exclusivement de la « crise mondiale ». Les raisons d’une telle faillite sont presque entièrement endogènes, et reflètent incompétence et manque de transparence. Comment avancer, comme l’a fait le Président que la difficile situation financière du pays résulterait essentiellement des quelques dépassements budgétaires de certains de ses ministres. Il n’est point besoin d’être un économiste pour voir qu’il n’en est rien. 
 
En réalité, faisant fi du proverbe français disant qu’il ne faut pas déshabiller Pierre pour habiller Paul, toutes ces dernières années, la politique économique de notre pays a consisté à creuser des trous à gauche, pour en boucher d’autres à droite, plongeant inexorablement chaque jour davantage de Sénégalais dans les précipices de la misère. En témoignent les nouvelles dettes contractées un peu partout pour solder la dette intérieure. On le sait, le recours à l’endettement par emprunt peut participer d’une politique économique pertinente lorsqu’il s’agit de financer des investissements rentables, ou de faire face à des situations exceptionnelles de déficit. Or, tel n’est pas le cas dans l’exemple du Sénégal, où l’argent public a souvent servi à l’enrichissement personnel d’une petite bourgeoisie politico-religieuse. 
 
D’ailleurs, il n’est pas rare d’y voir des miséreux devenir milliardaires du jour au lendemain, comme par enchantement, sans que cela n’interpelle personne. L’indigence éthique et l’opportunisme de bas étage de la quasi-totalité de nos hommes politiques contribuent à installer progressivement dans notre société une corruption et un mépris de la justice qui se sont aggravés ces dernières années, au point de devenir la norme. Au vu de la promotion ininterrompue de la médiocrité à des niveaux stratégiques du pouvoir, il faut reconnaître que le présent et l’avenir de notre pays ne sont guère reluisants. 
 
Naturellement, il faut souhaiter qu’ils ne soient point aussi sombres que le fut l’année 2008 pour les libertés individuelles. Surtout, celle de la presse, celle-là même qui s’était illustrée dans le combat démocratique qui a abouti à l’Alternance de l’an 2000. Tristement, les plaintes à la suite de bavures contre cette corporation se sont multipliées au cours de l’année écoulée, et sont restées jusqu’ici sans suite. 
 
Dans son adresse à la nation, le chef de l’Etat s’est particulièrement soucié de l’avenir des jeunes de la banlieue de Dakar. Il faut applaudir des deux mains, tout en rappelant que le pays ne se résume pas à cette banlieue. La souffrance est partout, surtout dans le monde rural que, faute d’espoir, les jeunes désertent en quête de vie meilleure en Europe, comblant au passage l’appétit insatiable d’un océan anthropophage. 
 
Président, merci pour les vœux, avons-nous envie de dire. Mais, ce dont nous avons le plus besoin, c’est que l’on nous rende notre dignité, par la restauration de la justice, de la transparence, du dialogue national sans exclusive, du genre des Assises nationales. En somme, de la Démocratie. La vraie !Il y eut un rêve qui s’appelait Sénégal, pour lequel des hommes ont consacré leurs vies. 
 
Quarante années d’indépendance n’auront pas suffit à donner à ce rêve toute sa mesure et sa plénitude. Aujourd’hui, face à un horizon qui n’augure rien de bon, il est plus qu’urgent de décider quel Sénégal nous voulons léguer à nos enfants. C’est uniquement en retrouvant les valeurs cardinales de notre société, qui ont nom dignité, courage, solidarité et surtout respect du prochain, que nous arriverons à tenir le bon cap et à réaliser ce rêve. 
 
* Chercheur au CREM (Centre de Recherche sur les Médiations), université Paul Verlaine-Metz. 
 
Source LeQuotidien  
WALF FADJRI: 
Programme social minier de Kédougou : Parlons-en ! 
 
 
Après l'audience que le chef de l'Etat a accordée à une délégation de Kédovins, suite aux évènements du 23 décembre passé, le ministre des Mines et de l'Energie a jugé opportun d'informer l'opinion, à travers des insertions, sur les réalisations du Programme social minier à Kédougou. C'est ainsi qu'est publié un inventaire de réalisations de ce programme qui risque d'abuser l'opinion si le débat sur ce fonds n'est pas ramené à ses termes réels. 
 
Du fonds social minier 
 
Le Fonds social minier a été mis en place par les sociétés minières, pour contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations. Ce fonds résulte du constat de l'environnement de pauvreté des populations, mais aussi des faibles capacités techniques et financières des collectivités locales de la zone. Il faut d'emblée signaler que ce n'est point par philanthropie que ce fonds est institué : ces compagnies minières, qui sont des multinationales, savent mieux que quiconque que l'adhésion des populations à leur projet d'exploitation est gage de paix sociale, condition sine qua non de la durabilité, de la pérennité et donc de la rentabilité des lourds investissements que nécessite ce type d'exploitation. 
 
En général, ces compagnies ne font cas des normes environnementales que sous contrainte légale ou sous la forte pression des organisations de la société civile ; mais l'aspect ‘paix sociale’ de leur responsabilité sociétale est toujours pris en compte, comme préalable à tout déploiement à grande échelle. 
 
Ainsi, c'est au terme d'un diagnostic participatif, mené dans les quatre communautés rurales de la zone minière (Saraya, Khossanto, Missira Sirimana et Madinabafé), qu'un Programme social minier a été élaboré autour de quatre axes d'intervention, à savoir : Développement d'infrastructures et d'équipements sociaux de base, sensibilisation et renforcement des capacités des acteurs locaux, activités génératrices de revenus et valorisation des ressources et potentialités, désenclavement de la zone. Un volet social a été adjoint à ces axes et portant sur la prise en charge des étudiants kédovins (location d'un immeuble à Dakar, octroi de bourses, etc.). 
 
L'institution d'un tel programme est à saluer tant au niveau du principe que de la démarche participative adoptée pour son élaboration. Il nous a paru, cependant, utile de passer en revue quelques problèmes que pose ce programme, à notre avis, avant d'aborder l'inventaire du ministre des Mines et de l'Energie. 
 
1 - Le premier problème que pose ce programme se situe dans sa conception, au niveau de la zone d'intervention ; en effet celle-ci est circonscrite strictement à la zone d'extraction minière, c'est-à-dire l'actuel département de Saraya. Les départements de Kédougou et de Salémata ne sont pas pris en compte, pour l'essentiel, par le programme Même les communautés rurales de Fongolimbi et de Dimboli, voisines de la Cr de Madinabafé, et que les statistiques nationales classent parmi les plus pauvres du Sénégal, ne sont pas bénéficiaires du Programme social minier. Les conditions d'un déséquilibre dans le développement de la nouvelle région de Kédougou sont ainsi posées. 
 
Il semble ici que la logique de la mise en valeur du capital a prévalu sur la perspective de création d'une économie régionale. Mais cette conception du programme est lourde de dangers, car il est clair que le nouveau département de Saraya, futur îlot de prospérité, connaîtra de ce fait un fort croît démographique à dominante migratoire en provenance du reste de la région de Kédougou et de la sous-région, si ce n'est déjà le cas. La forte pression sur les ressources qui en résultera, sera source de tensions et de conflits. A défaut d'anticiper ces problèmes et mettre en place des correctifs (le Millenium Challenge Account en offre une opportunité), l'Etat n'a qu'à renforcer ses garnisons et attendre. 
 
2 - Le deuxième problème que pose ce programme et qui fonde l'appréhension des populations de Kédougou, est le soupçon du manque de transparence dans la gestion du fonds, du fait de son encrage institutionnel : le programme est géré par une ‘cellule’ du... ministère des Mines et de l'Energie. Dans un contexte de décentralisation, un fonds spécial destiné à appuyer le développement local de Kédougou ‘logé’ dans un ministère central à Dakar ! Les composantes du programme auraient pu être prises en charge, dans le cadre des compétences transférées, par les plans locaux de développement qui, eux aussi, ont été élaborés de façon participative. Il n'y aurait point eu de problèmes de communication ou de suspicion relativement à la gestion du Fonds et l'‘esprit décentralisation’ serait sauf; mais l'argument imparable de la faible capacité des ressources humaines dans ces collectivités est vite brandi, pour justifier, tout au moins expliquer la création d'un Fonds à part. 
 
On ne va pas spéculer sur les raisons d'une telle option, mais disons qu'il est possible de gérer le fonds localement. En quoi faisant ? Deux options sont possibles : Soit le confier provisoirement à l'Ard de Tambacounda, le temps que les institutions locales de la nouvelle région de Kédougou soient en place, soit en recrutant une équipe technique qui serait chargée de gérer le programme, sous la tutelle d'un Comité de pilotage composé d'un représentant de l'Etat, d'élus locaux et des représentants de la société civile locale, les tâches de contrôle étant confiées à un cabinet privé. 
 
3 - Le troisième problème posé par ce programme social est l'opacité dans laquelle il était jusque-là géré. Avant les évènements du 23 décembre, personne à Kédougou ne savait quoi que ce soit de la gestion de ce fonds ; serait-elle transparente et rigoureuse que l'absence de communication ferait le lit de la rumeur. Que de rumeurs sur des montants importants qui auraient été prélevés de ce fonds pour une destination autre que Kédougou ! L'absence de communication a été le talon d'Achille de la gestion de ce fonds. 
 
L'inventaire du ministère des Mines 
 
Et puisque M. Ousmane Ngom a maintenant décidé de communiquer sur les réalisations du Programme social minier, examinons les résultats proposés, au regard de la préoccupation des populations de Kédougou. M. Ngom a fait un inventaire des réalisations : case de santé par-ci, école par là. Il faut d'emblée s'accorder avec le ministre que ces réalisations sont sans doute visibles sur le terrain, mais là n'est pas le problème ; car cet inventaire ne renseigne pas totalement sur l'état d'exécution du programme. 
 
Il faut noter qu'hormis la situation financière liée à la prise en charge des étudiants, M. Ngom a évité soigneusement d'aborder les réalisations financières du programme ! Pour rappel, il faut dire que la fronde des étudiants qui a servi d'étincelle aux émeutes du 23 décembre est venue d'un retard de deux mois sur le paiement du loyer d'un immeuble pris en charge par le Fonds, à leur profit. Montant cumulé des arriérés : 10 millions ! Alors questions : Qu'est-ce qui peut expliquer ce retard ? Le fonds manque-t-il de liquidités ? Où est logé ce fonds ? Au trésor ? Dans un compte spécial ? Ou simplement dans un compte en banque ? Ces questions sont d'autant plus pertinentes que dans ce contexte de tension au niveau des finances publiques, l'on peut être tenté d’’emprunter’ les ressources de ce fonds pour soulager quelques fournisseurs, en attendant de meilleurs jours au niveau du Trésor. Mais plus fondamentalement, les préoccupations des populations de Kédougou, par rapport à la gestion du Fonds, peuvent être articulées autour de trois questions suivantes : 
 
1 °) - Qui a fait quel décaissement, quand et pour quelle destination ? 
 
2°) - Quel est le taux d'exécution physique du programme ? 
 
3°) - Quel est le taux d'absorption des ressources ? 
 
Il s'agit là, entre autres, de questions qui ne peuvent être prises en charge que par un audit du Programme social minier. C'est là une forte demande des populations de Kédougou, pour qu'on sache par rapport à ce Fonds qui a prélevé quoi, quand, comment et pourquoi ? 
 
La nécessité de transférer localement la gestion du programme social minier apparaît aujourd'hui comme une ardente obligation, mais auparavant, il faut communiquer, pour informer les bénéficiaires sur les résultats à mi-parcours, les contraintes, les perspectives, etc. Le même problème de communication se pose avec le projet Lanca Investment Sénégal, un projet porté par une société dont l'actionnaire majoritaire est un Espagnol et qui est attributaire d'un domaine de quelque 80 000 ha (vous avez bien lu) dans une région où pratiquement les deux tiers des terres sont impropres à la culture. Nous y reviendrons prochainement. 
 
Samba SIDIBE Kédougou  
 
Réclamant un lycée digne de ce nom : Les jeunes de Richard-Toll bloquent la Nationale 2 
 
 
(Correspondance) - De 7 heures 30 minutes à 13 heures passées, les élèves et lycéens de Richard-Toll ont barré la route nationale 2. Et ce sont de longues files de véhicules, se suivant à la queue-leu-leu qui ont constitué, pendant de longues heures, le décor de l'artère principale de la cité sucrière. Les automobilistes et autres usagers de la route n'ont pas manqué d'exprimer leur courroux, face aux jeunes surexcités et décidés à mettre la pression sur les pouvoirs publics. 
 
A Richard-Toll, les quelque 1 300 lycéens valsent de gauche à droite pour étudier. Une situation qu'ils disent ne plus supporter. Dans cette ville industrielle, véritable métropole, les jeunes veulent, aujourd'hui, ‘un lycée digne de ce nom’. Papa Demba Soumaré, le porte-parole des jeunes de Richard-Toll, relaie en ces termes leur cri du cœur : ‘Nous en avons marre d'aller d'établissement en établissement pour apprendre. Nous estimons avoir le droit, à l’image de nos camarades de Dagana, Saint-Louis et des autres localités du pays, d'avoir un lycée avec tout le nécessaire pour bien étudier. Et puis, notre ville mérite plus de respect’. 
 
Criant à tue-tête leur ardent désir de disposer, ‘dans les plus brefs délais’ d’un lycée, les potaches sont restés en rang serrés malgré l'arrivée, sur les lieux, des pandores de la compagnie locale. Même si la marche des jeunes, qui leur a permis de sillonner les grands axes de Richard-Toll, a été autorisée, les hommes en bleu ont tenu à parer à tout débordement en se déployant dans la ville. Finalement, c'est en début d'après-midi que la paisible cité de Richard-Toll a retrouvé son calme. Et les Walo Walo qui ont, pour l'essentiel, donné un quitus favorable, ont analysé et commenté le mouvement d'humeur des jeunes sous toutes les coutures. 
 
Gabriel BARBIER  
 
Retrouvailles Wade-Idrissa Seck : Les «grands bandits» se sont-ils partagé le butin ? 
 
 
Dans son fameux Cd de ‘Lui et moi’ où il se livrait à des déballages tous azimuts après que les portes de la prison de Rebeuss se sont refermées sur lui, Idrissa Seck avait tenté d’expliquer ce qui lui arrivait par cet adage tiré des films western : ‘Les grands bandits ont un code d’honneur : ils ne se disputent qu’au moment du partage du butin’. Et de rappeler que, dès les premières heures de l’alternance politique, Me Wade s’était empressé de lui demander s’il avait déjà vu Ousmane Tanor Dieng. ‘Oui, il m’a remis les clefs d’un coffre et un pistolet… ’, avait-il répondu. Et le président de la République, nouvellement élu, de s’extasier : ‘Nos soucis d’argent sont enfin terminés !’. 
 
Voilà qui en dit long sur les rapports que les deux hommes entretiennent avec l’argent et qui édifie sur l’origine de leur brouille. Même si la question de la succession est venue s’y greffer par la suite, ce n’était un secret pour personne que tout leur différend se résumait au ‘partage d’un butin’ que l’ex-Premier ministre aurait voulu jalousement garder pour lui seul dans l’optique d’assurer ses arrières et ses vieux jours. Wade l’avait d’ailleurs révélé au cours d’une sortie au Cices, en faisant dans la métaphore : ‘Quand vous envoyez un enfant à la boutique, s’il revient, vous avez le droit de lui demander la monnaie, loolu rek mooy sunu problème’. 
 
A présent que les retrouvailles ont été scellées entre le président de la République et son ex-Premier ministre, faut-il croire que les comptes ont été définitivement soldés et le ‘butin’, pour paraphraser Idrissa Seck, bien partagé ? C’est la grande question à l’heure actuelle. Mais, à moins de prendre les Sénégalais pour ce qu’ils ne sont pas, il serait difficile de leur faire croire qu’aucun deal n’a été passé entre les deux hommes. A qui fera-t-on croire que pendant trois heures d’horloge, il n’a été question, dans les discussions, qu’un simple retour, sans autre forme de procès, d’Idrissa Seck dans l’entourage immédiat de son ancien père spirituel ? 
 
La vérité est que la séquence de ce long feuilleton sur laquelle les rideaux viennent de tomber, cache une nouvelle autrement plus intrigante. Puisqu’en définitive, dans ce jeu de ruse, les deux principaux acteurs se retrouvent piégés dans leur propre jeu et ont du mal à s’imaginer un épilogue à leur spectacle. Après la tragi-comédie ayant mis les institutions de la République sens dessus dessous, place au drame puisqu’il y aura inéluctablement des victimes ou, à tout le moins, une. 
 
En effet, lequel d’entre le leader de la ‘Génération du concret’ et le bientôt ex-Président de Rewmi sera in fine sacrifié sous l’autel de la reconstruction de la grande famille libérale ? Idy est trop sûr de son destin présidentiel après le départ de Wade du pouvoir et Karim a fait un tel travail souterrain pour maximiser ses chances de succéder à son père qu’il serait illusoire de croire qu’aucun des deux n’y laisserait des plumes. 
 
Mais, les premiers à devoir se regarder dans la glace, ce sont les magistrats qui avaient en charge le dossier des chantiers de Thiès. Ils doivent se sentir gênés devant ce spectacle ahurissant. Alors que la Haute Cour de justice n’a pas encore vidé ce dossier, voilà que le chef de l’Exécutif lui coupe l’herbe sous les pieds en rappelant à ses côtés ‘un voleur’ (ainsi qu’il le qualifiait il n’y a guère). Quid de ces nombreux militants de Rewmi qui avaient fondé beaucoup d’espoir sur leur mentor et qui avaient juré qu’entre eux et le Pds, c’en était fini ! 
 
Aguibou KANE  
 
erigne Modou Bousso Dieng aux sénégalais : ‘Tournez le dos à Wade et Idrissa Seck’ 
 
 
(Correspondance) - C’est la mort dans l’âme que nombre d’acteurs de la scène politique ont suivi les premiers pas d’Idrissa Seck vers son retour à la maison du père, le Pds. Et Serigne Modou Bousso Dieng est de ceux-là. Depuis sa résidence à Touba où il se trouve, le président national de l'Association des jeunes marabouts du Sénégal a apprécié négativement la sortie de l'ex-maire de Thiès au sortir de son audience avec le président Wade. Et c’est un jeune marabout désarçonné par le revirement spectaculaire du président de Rewmi que nous avons rencontré. Ce que Serigne Modou Bousso Dieng ne peut pas oublier, ce sont les déclarations d’Idrissa Seck depuis sa cellule de prison de Rebeuss pour qualifier son père adoptif Abdoulaye Wade de grand bandit. Et de se demander : ‘Si quelqu’un comme lui décide de tout oublier pour aller travailler avec ce grand bandit, n’est-il pas du même acabit que ce dernier, c’est-à-dire un grand bandit comme lui ?’ 
 
Le jeune marabout rappelle également qu’Abdoulaye Wade comparait son ancien Premier ministre à un serpent venimeux que le bon Dieu l'a aidé à se débarrasser avant de lui donner rendez vous le jour du jugement dernier. Et voilà ces deux hommes se retrouvent pour dire qu'ils vont travailler ensemble pour le peuple. ‘Ce qui est archi-faux’, martèle Serigne Modou Bousso Dieng. Pour le président de l'Association des jeunes marabouts du Sénégal, il est temps que les Sénégalais prennent leur destin en main, car ‘ces deux hommes forment une association de dealers et ils ne sont là que pour divertir le peuple qui a besoin de quelqu'un capable d’éradiquer ses souffrances. En tant qu’avocat des faibles, je lance un appel aux Sénégalais pour qu'ils ne votent pas pour ces dealers lors des élections locales de mars 2009. Il faut leur tourner le dos et leur donner un carton rouge’. 
 
Babacar MBODJI  
 
 
 

 

(c) coalition contre la transmission patriarcale de la destinée nationale sénégalaise - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 13.01.2009
- Déjà 1744 visites sur ce site!