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L'alternoce
Karim
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Fichier électora
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Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
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D E S T I N
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Une mallette
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L’humilité
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Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
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quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
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Monsieur le prés
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Les masques tomb
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AU -D E L A
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l'ivresse du pou
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pour manipuler
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quelle Républiq
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LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
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Latif Coulibaly
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véritables enjeu
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vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
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La ruse
exceptionnel
mendicité
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encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
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Machiavel
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Quel enseignemen
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LEçONS
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TRIBUNAL
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L’élection prési
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le 23 décembre 2
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de la République à la rue publique !

la définition de république:  
«Régime politique dans lequel le  
pouvoir est partagé et où la fonction de chef de  
l’État n’est pas héréditaire ( Larousse )».  
Le Sénégal , une "république" à allure feodale et despotique 
 
LeQuotidien : Mercredi 26 Nov 2008 
Karim Wade face aux Sénégalais : les raisons d’un malaise 
25-11-2008 Entre marketing (communication serait de trop) et roman politique, le feuilleton autour de la succession présumée de l’actuel Président de la République, Abdoulaye Wade, par son fils et conseiller, Karim Wade prend des tournures burlesques. Récemment, la presse a fait part de Sms que des journalistes auraient reçus, et comme semblant les convier d’écrire sur le thème suivant : «Pourquoi pas Karim Wade ?» 
Cette invitation à cet étrange exercice, serait le fait de membres de l’association dite la Génération du Concret. A l’exception d’un éditorialiste, qui a relevé, en quelques mots, l’aspect saugrenu du procédé, l’effet escompté n’a pas eu lieu. Le traitement de l’actualité nationale a, en effet, prévalu, dans l’agenda des journalistes qui ont rendu compte des préoccupations de leurs concitoyens autour des déchirements du camp présidentiel, de la cherté de la vie et du retour de l’insécurité dans leurs quartiers.  
 
En fin de semaine dernière, la «Génération du concret» a tenté de conquérir, de nouveau, l’initiative médiatique en se singularisant par l’organisation d’un méga concert en Espagne. Le décalage semble, ici aussi, énorme entre la crise protéiforme que le Sénégal vit et les grandes messes ludiques de ce mouvement. Si cet activisme tonitruant et indécent avait au moins porté ses fruits nous aurions relevé le cynisme «efficace» de ses auteurs. Hélas, c’est tout autre chose qui rejaillit de l’écoute des Sénégalais. N’importe lequel d’entre nous peut interroger ses connaissances en Espagne et au Sénégal et procéder à un décompte des réponses favorables et/ou défavorables à une éventuelle candidature de Karim Wade. Les réponses à ces «sondages» sont édifiantes. Les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, jugent cette candidature ni souhaitable ni recevable. Et pour s’y opposer, ils font preuve, pour la plupart, d’un sens élevé du discernement et d’arguments pertinents, fruits d’une longue tradition démocratique. 
 
UNE POSTURE MAL INSPIREE…  
La plupart de nos compatriotes relèvent l’absence de détermination du principal intéressé. D’ailleurs beaucoup disent ne pas comprendre le matraquage médiatique autour d’une candidature fictive : «Je ne l’ai jamais entendu dire qu’il souhaiterait être Président.» En ce sens, ils comprennent parfaitement, qu’une candidature, fût-elle être relayée par de zélés colporteurs, n’est pas un colis et ne peut se faire sur le mode du jottali. Il s’agit d’un acte de langage qui engage doublement le postulant et les votants.  
 
Une élection présidentielle, c’est la rencontre et le dialogue, entre un homme (ou une femme) et un peuple. Il revient à cet homme de dire «Pourquoi lui» et il appartient aux citoyens d’en juger la pertinence. Voilà pourquoi, en cherchant à inverser les rôles, ce Sms, plutôt débile en son genre, trahit un double malaise. Tout d’abord, celui de ses créateurs, en montrant combien ils doivent être en manque d’inspiration pour rendre «attractif» un candidat, trop contestable ; ensuite celui des Sénégalais, étonnés d’être les cibles d’une farce aussi puérile.  
 
Contestable, disions-nous, puisque nos concitoyens considèrent que la succession, sans législature intermédiaire, d’un père par le fils, n’est pas acceptable. C’est un schéma antinomique à notre démocratie et à nos traditions politiques. Traditions, encore fragiles, qui ont besoin d’être consolidées et non déstabilisées. Il s’y ajoute, beaucoup le disent, que la candidature de Karim Wade ne serait pas recevable, car ce dernier serait de double nationalité. Ce qui n’est pas conforme avec notre Constitution, qui n’admet que des candidats de nationalité exclusivement sénégalaise (art. 28).  
Dans ces conditions une éventuelle candidature de Karim Wade, à la présidence de la République du Sénégal, n’est donc ni souhaitable, ni recevable.  
 
UNE SYMBOLIQUE DESASTREUSE 
Les Sénégalais ne disent pas autre chose, lorsqu’ils soulignent que le fils du président de la République, n’a jamais assumé une quelconque fonction élective. Comment peut-on leur reprocher de ne pas être prêts à confier la direction de notre Nation à un garçon qui n’a jamais été chef de quartier, maire d’arrondissement, député (…) ? Les seules responsabilités significatives qu’il a eues à assumer, il les doit à l’affection et la confiance exclusives de son papa. Tous redoutent la symbolique qui découlerait d’une succession dans de telles conditions. Car, dans notre pays, s’il est, sans aucun doute, une brûlante urgence, c’est bien la réhabilitation de nos raisons de croire, de nouveau, au mérite et à la récompense de l’effort consenti. Or, pour bien des Sénégalais, dont de nombreux militants du Pds, Karim Wade est l’exemple parfait de l’arriviste qui cherche à transformer leur longue marche vers le Sopi en une course effrénée pour son propre profit. On aurait souhaité, dans une symbolique davantage constructive et positive, que la «Génération du Concret» s’inscrivît dans le sens de l’histoire et des urgences du pays. On aurait souhaité, dans cette même dynamique, qu’elle relevât des défis démocratiques, politiques et économiques autour de questions difficiles agitant la société sénégalaise : la polygamie, les inégalités, la laïcité, la séparation des pouvoirs, le respect des libertés, les urgences sociales, la reconquête de notre souveraineté économique vis-à-vis de la France… au lieu de concerts géants en Espagne (si peu concret en fin de compte).  
 
COURIR APRES LE TRAIN… 
Le problème n’est pas que Karim Wade ait raté le premier train de l’Histoire, en s’éloignant du combat démocratique, à une époque où son père était un des opposants les plus célèbres d’Afrique, c’est d’avoir manqué le dernier après le premier. Il n’a jamais été capable de s’émanciper et de braver son propre camp malgré de nombreuses occasions offertes depuis 2000. Les Sénégalais ne l’ont jamais entendu condamné la loi Ezzan, l’agression de Talla Sylla, le pillage de L’AS et de 24H, les brutalités policières envers des journalistes… Pendant ce temps, son nom est apparu dans trop de controverses juridico-financières. Ceci, dans une société où chaque matin et depuis si longtemps déjà, les femmes et les hommes luttent pour prendre le dessus sur leur quotidien. C’est finalement cette générosité outrancière et cette image trouble qui font, par contraste, l’opinion favorable que la société sénégalaise semble accorder à sa sœur, Sindiély.  
 
IL NE SERT A RIEN DE COURIR… 
Par ailleurs, Karim Wade en donnant de lui une image publique de garçon généreux, et même trop généreux, a non seulement produit, à son désavantage, l’image d’un homme politique du passé, mais conduit aussi beaucoup de nos concitoyens à douter de la provenance régulière de ses moyens financiers pharaoniques. En comptant sur la magie de l’argent, ses conseillers ont raté le sens de l’Histoire. Car, en entrant dans ce nouveau siècle, le Sénégal a voulu tourner le dos à une catégorie précise d’hommes politiques ; celle qui, quarante ans durant, l’a pillé en distribuant, à gauche et à droite, des billets de banque qu’elle ne gagnait pas à la sueur de son front. Faut-il le rappeler, Karim Wade n’est qu’un simple salarié de l’Etat ! Le plus grave, dans cette histoire est, sans aucun doute, le mépris dont témoigne, à l’encontre de la société sénégalaise, le choix d’une telle stratégie de conquête du pouvoir. 
 
Que l’on ne perde pas de temps à nous faire un quelconque mauvais procès d’intention contre Karim Wade. Ce n’est pas sa personne qui est en jeu. Nous l’aurions défendu, sans hésiter, si un parti politique avait repris ce que des individus, heureusement peu nombreux, qui manquent de lucidité lui reproche : «De parler peu ou mal le wolof» ou «de ne pas être assez sénégalais» (sic). Nous aurions démontré en quoi de telles attaques procèdent d’une idéologie puriste et purificatrice, obsolète, dangereuse et scientifiquement sans fondement. Quel que soit son parcours, chaque individu qui se réclame du Sénégal y a entièrement sa place. Il s’agit juste de ne pas faire des uns, les imbéciles des autres et d’en finir avec ce débat de succession tellement désobligeant. L’essentiel, pour le, Sénégal est ailleurs. 
 
Mouhamed A. LY 
Sociolinguiste 
lymou@voila.fr 
 
Quand Wade se trompe de banlieue ! 
25-11-2008 Encore une fois Maître Wade a tenté un coup de Maître à Pikine, ou un coup d’épée dans l’eau me diront certains. Il en sera ainsi jusqu’en 2012, échéance fatidique ou, par la force des choses, il devra se résoudre, avec ses thuriféraires de quitter le pouvoir. La nature, le temps et surtout les citoyens feront leur œuvre.  
D’ici là, il faudra le supporter, lui et son régime parce que c’est cela la loi de la démocratie, avec ses tares et ses bienfaits parmi lesquels, et non des moindres, le droit de dire non. 
C’est en cela et revêtu de ce droit que nous disons Non, Wade se trompe de banlieue tant du point de vue conceptuel, de la vision politique, que des dynamiques qui structurent cette même banlieue. 
 
Si l’on renvoi à la définition qu’en donne le Petit Robert, «la banlieue c’est l’ensemble des agglomérations qui entourent une grande ville et qui dépendent d’elle pour une ou plusieurs fonctions, ou bien, les communes suburbaines récentes, qui posent souvent des problèmes sociaux». 
 
Sous ce registre, la vision de Wade, uniquement géographique, nous semble très pauvre de contenue, se résumant à une presque caricature. La banlieue pour Wade c’est le lieu de cristallisation de l’exode rural, de la pauvreté, des inondations, bref un espace situé.  
 
Les aménagistes seront en effet plus précis sous cet angle d’analyse, mais l’on peu dire d’emblée que cette vision très réductrice de la banlieue ne rend pas compte du potentiel d’innovation et de créativité dans un contexte de rareté des opportunités. Wade à faux dans son approche. La banlieue à moins besoin d’emplois que d’opportunités pour faire éclore le génie de ses habitants, les vrais. 
 
Regardez à partir de 4 heures du matin «le Sénégal qui se lève tôt» pour allier Dakar intra muros depuis les périmètres maraîchers du Djander jusqu’à Keur Massar et les autres localités de cette zone ! 
Ces gens travaillent produisent de la richesse, ce qui leur manque ce sont des débouchés, des opportunités pour valoriser leurs exploitation avec des prix rémunérateurs. Leur parler d’emploi aujourd’hui, c’est accélérer la vague migratoire vers les zones ciblées et cristalliser encore la promiscuité, l’installation sauvage sur des sites non viabilisés, bref reproduire à l’identique un phénomène dont on cherche à juguler les effets après la survenance des inondations dans la banlieue. 
 
Ce que Wade ne sait pas (ce qui serait catastrophique pour lui) ou feint d’ignorer, c’est que la fameuse stratégie du micro conditionnement ou du micro dosage des produits alimentaires et ménagers (Lait, café, sucre en poudre, moutarde, vinaigre, lessive…) qui a embarqué notre industrie locale à opérer un ciblage plus précis des besoins des populations selon leur bourse, vient de la banlieue. Cette révolution de la consommation vient justement du génie créateur de la banlieue. 
 
C’est donc aujourd’hui faire injure à tous ces hommes, femmes, jeunes de faire croire, qu’un simple recensement, peut ouvrir les portes du plein emploi à Pikine. 
 
Les jeunes de la banlieue ont surtout besoin aujourd’hui de respect, eux qui naguère étaient considérés comme des suicidaires, tout simplement parce qu’ils ne voyaient plus leur salut qu’à Barça au prix de leur vie. Cette jeunesse là est nationale, elle a besoin de solution nationale et globale et non des solutions résiduelles et sectaires, justement conçues pour appâter les plus naïfs et les plus désespérés, pour en faire du bétail électoral. 
Pis, l’approche de Wade elle-même est pernicieuse, car elle induit une discrimination dans l’accès aux emplois publics au sein de la jeunesse sénégalaise d’une part, mais aussi entre les jeunes de la lointaine, moyenne et proche banlieue de l’autre.  
 
Or tous les citoyens sénégalais sont admissibles aux emplois publics sans autres distinctions que celles de leurs vertus et de leurs talents. 
La banlieue, Wade ne l’ignore pas, c’est aussi aujourd’hui, Niarry Tally où il a «pavé» une ruelle, les Hlm, les Sicap, c’est Grand Yoff, Khar Yalla, Ouakam, enfin c’est Niayes Thioker, Rebeuss, Kaay Fidiw, et j’en passe. 
Bref, les solutions de Wade passent à côté des vrais remèdes que certainement les Assises nationales aideront à identifier, car constituant des cadres d’expression ouverts des préoccupations et des solutions des citoyens eux-mêmes. 
 
Il est encore temps de bien faire, au lieu de diviser cette jeunesse pleine d’enthousiasme qui ne demande qu’à «mouiller le maillot», lorsqu’elle est engagée dans une véritable politique qu’elle attend depuis…  
 
 
Mamadou NDAO  
Liberté 6 Dakar 
 
 
Conférence à Paris de Abdou Latif Coulibaly : l’Assemblée nationale, un repaire de Toto. 
Le journaliste Abdou Latif Coulibaly était l’invité du Comité France des Assises nationales, dimanche dernier. Au cours d’une conférence tenue à la Bourse du travail de Saint-Denis, il a abordé des thèmes tournant autour des institutions, de la citoyenneté, de l’éthique et de la responsabilité en politique au Sénégal. Et c’est pour énumérer un chapelet de tares qui caractérisent le régime actuel. Il a, notamment, levé le voile sur une enquête qu’il est en train de finaliser, enquête qui révèle que «77% des députés ne sont pas préparés à faire un travail législatif». Nous livrons ci-dessous des extraits de cette conférence. 
 
INSITITUTIONS SANS SUBSTANCE 
«Finalement, on est en droit de se demander si on a, au Sénégal, un Etat de droit ou un Etat des hommes. Les Américains ont l’habitude de dire : «Nous préférons un Etat de droit à un Etat des hommes (…)» Si nous regardons aujourd’hui la pratique qui est faite de l’exercice du pouvoir présidentiel, elle est, en partie, dans ses aspects les plus extrêmes du point de vue de la personnalisation, de la patrimonialisation de l’Etat. Mais, on ne peut pas dire que ça a commencé maintenant. L’avantage des Assises nationales et l’expérience de tous les Sénégalais aujourd’hui, c’est de dire : enfin, travaillons pour que, dans le futur, dans un avenir plus au moins proche, on n’ait plus un Etat où un homme qui décide de la vie de onze millions de Sénégalais, comme cela lui plait. «Aujourd’hui, (si) j’ai envie de renvoyer mon gouvernement, je le renvoie. J’ai envie d’envoyer un Premier ministre, je le fais. J’ai envie de réformer les institutions, de reporter les élections, je le fais.» 
Il y a aujourd’hui un constat qui est fait : la pratique du pouvoir d’Etat au Sénégal a fait en sorte que toutes les institutions ont été vidées de leur substance et de leur signification profonde ; par rapport d’abord à la gestion de la citoyenneté, à la gestion de l’administration et surtout par rapport à la gestion, de manière générale, de la République. Voilà à quoi nous avons assisté durant cette période 2000-2008. En fait, on peut même se demander si les institutions existent au Sénégal. Si elles existent, elles n’existent que de nom, malheureusement. Il y a un homme (le Président Wade : Ndlr) autour de qui se structure, se fait, se défait tout ce qui est entrepris au Sénégal. Evidemment, on a toujours dit que le président de la République est la clé de voûte, mais nous en avons une lecture, une compréhension désastreuse qui fait qu’un homme, en l’occurrence le président de la République, dispose d’un droit de mort et d’un droit de vie sur tous les Sénégalais, sur tous les fonctionnaires.» 
UNE ASSEMBLEE DEVIEE DE SA VOCATION 
«Depuis 2000, nous avons eu neuf gouvernements ; chaque Premier ministre qui est arrivé a eu au moins trois gouvernements. L’instabilité est telle que ça n’obéit à aucun critère, sinon à des humeurs du moment d’un homme. Cela a eu un impact tel qu’aujourd’hui, les gens ont le sentiment que le travail que nous faisons, l’institution la plus essentielle et sur laquelle il faut se focaliser est celle du président de la République (…) Mon sentiment est qu’il ne faudrait pas que nous partions à partir de ce que nous constatons aujourd’hui pour dire : «Seul le président de la République pose problème au Sénégal.» Je ne suis pas tout à fait d’accord par rapport à cette question-là. Je le dis d’autant plus qu’un des piliers essentiels de nos institutions se trouve être l’Assemblée nationale. Je vais vous livrer un certain nombre de chiffres pour vous dire à quel point aujourd’hui les institutions de la République sont déviées par rapport à leur vocation. Le pouvoir de l’Assemblée nationale, à l’heure où nous parlons -c’est un travail que je suis en train de faire et qui n’est pas finalisé- 47% des députés qui siègent à l’Assemblée nationale ont à peine le niveau du secondaire.  
Sur la simple consultation des Cv (Curriculum vitae) qui ont été publiés, on arrive à faire ce constat lamentable, sans compter que la plupart de ces Cv sont faux. 13% des députés ont, eux, un niveau universitaire confirmé. 30% sont à peine lettrés. Ça fait 77% des députés qui sont bons pour rien. Ils ne sont pas préparés à faire un travail législatif ; ils ne comprennent même pas la langue dans laquelle les projets de loi sont rédigés. Est-ce qu’ils peuvent faire un travail responsable ? Au-delà du phénomène majoritaire, il reste que notre Assemblée nationale est incompétente pour faire le travail pour lequel elle a été élue. J’ai suivi récemment les péripéties du renvoi du président de l’Assemblée nationale. Plus d’une trentaine de députés ont pris la parole pour dire : «Moi, je suis un député de Abdoulaye Wade.» Ça traduit simplement la mentalité des gens.» 
UNE FORTE POLITISATION DE L’INStITUTION PARLEMENTAIRE 
«L’institution parlementaire est faible à cause du phénomène majoritaire, mais faible aussi à cause de la politisation extrême de l’Assemblée. C’est tout à fait paradoxal de parler d’une Assemblée nationale et de parler de politisation. Ce ne sont pas nécessairement les plus compétents pour faire un travail législatif qui sont appointés pour être député à l’Assemblée nationale ; ce ne sont pas nécessairement les plus méritants qui sont appointés pour figurer sur la liste, mais simplement les courtisans les plus en vue, ou supposés être des porteurs de voix dans les départements, dans les régions et qui sont les intermédiaires entre les partis politiques et les citoyens électeurs. 
Le niveau des débats à l’Assemblée nationale en 1978 n’a absolument rien à voir avec le niveau actuel. Ceux qui se souviennent de cette période-là se rappellent des passes d’armes entre Habib Thiam, Abdoulaye Wade, Fara Ndiaye, Serigne Diop. Le niveau de l’Assemblée nationale en 1978 est de 50 à 60% plus élevé que le niveau de l’Assemblée actuelle.» 
UN JUDICIAIRE SOUS LA COUPE DE L’EXECUTIF 
«J’ai entendu le directeur des Affaires civils et criminels du ministère de la Justice du Sénégal dire récemment : «Le juge français a inculpé, en violation de toutes les procédures de droit, en violation des accords globaux que nous avons signés avec la France ; nous avons demandé au juge d’instruction sénégalais de délivrer un mandat d’arrêt international à ce juge.» On n’a même pas eu la décence de ne pas déclarer ça publiquement sur une radio. Cela veut dire que le juge sénégalais reçoit des instructions directes du ministère de la Justice (…)  
Si le juge d’instruction, qui avait le dossier concernant le massacre dont a été victime Talla Sylla, avait pris et mis en prison tous les responsables qui étaient à la base, on n’aurait pas ce que Farba Senghor a ordonné, le massacre des journaux (Il s’agit des journaux L’As et 24 Heures Chrono et le dossier est toujours en procédure judiciaire : Ndlr).» 
LA TRAITRISE BANALISEE 
«(…) Prenez les trente dirigeants les plus en vue autour de Abdoulaye Wade, prenez le gouvernement, 30% du gouvernement ont directement ou indirectement combattu Wade. Aujourd’hui, ils utilisent les mêmes arguments pour Wade qu’ils utilisaient hier pour le compte de Abdou Diouf. Malheureusement, cela a tendance à faire croire qu’aujourd’hui, au Sénégal, ce qui est légitime et normal, c’est d’être un renégat ou un traître. La récompense va essentiellement, aujourd’hui, aux traîtres. Mamadou Seck qui vient d’être promu à la tête de l’Assemblée nationale a été au Pit (Parti pour l’indépendance et le travail), au Ps (Parti socialiste). Et, plus grave, il a été fabriqué dans une officine du Pds (Parti démocratique sénégalais) par Idrissa Seck. Il a été l’un des principaux contempteurs (de Idrissa Seck). Il est aujourd’hui président de l’Assemblée nationale. Plus grave, c’est lui qui est venu voir Macky Sall dans son bureau et lui proposer la lettre par laquelle on a convoqué, non pas Karim Wade, mais l’Anoci.» 
UNE PRESSE TROP «FAITS-DIVERSIERE» 
«La presse sénégalaise, de manière générale, fait très bien un travail de relation des faits. Mais, (il y a) cette trop forte tendance à donner exclusivement les faits. Il y a une tendance trop lourde à rendre sous forme de faits divers tous les faits, quel qu’ils soient. C’est-à-dire le renvoi de Macky Sall, on en a fait un fait divers vulgaire, parce qu’on a simplement fait que sortir les combats de bas étages que se livrent les responsables du Pds. Donc l’analyse substantielle ou l’explication fondamentale reste. Il y a deux causes qui l’expliquent. La première, c’est que la presse n’est pas substantiellement, du point de vue économique, rentable ni compétitive pour retenir les vrais cadres. Ils partent parce qu’ils veulent vivre. Quelqu’un qui a trente ans, qui a des enfants, il a envie de changer de cadre de vie. Quand vous êtes là et que vous êtes payé 75 000 Cfa (par mois), vous avez deux possibilités : ou vous restez et vous-vous faites corrompre comme un imbécile, ou vous partez… 
Je disais, dans le cadre des Assises, que l’un des challenges les plus fondamentaux, c’est de faire en sorte que, dans nos Etats, on organise un marché des médias susceptible d’alimenter des titres majeurs qui perdurent, durent et rémunèrent confortablement les gens qui y sont. Je vous donne un exemple : en 1991, on a reçu un jeune garçon titulaire d’une maîtrise d’Histoire et qui sortait d’une école de journalisme. Le jour où il a fait son premier papier -j’étais son responsable direct- mon patron est venu me demander si j’avais vu le papier. Je lui ai dit : «Oui.» C’est quelqu’un de très dur sur l’homme, quand il le forme. Il dit : «Celui-là ce n’est pas la peine de le garder, il faut qu’on s’en débarrasse, parce que même son français est boiteux.» Le garçon, quand il est arrivé, était intimidé. J’ai dit non à mon patron. On a gardé le jeune homme ; au bout de trois mois, il est devenu l’un de nos journalistes les plus performants, parce qu’il a la base. Un jour, une banque lui a proposé un salaire de 750 000 Cfa (par mois), on lui payait 300 000. Il est naturellement parti. Donc si vous ne pouvez pas garder les gens que vous avez formés, la presse publique ou même l’Etat fait du brigandage.  
Ils viennent dans la rédaction, ils prennent les journalistes et ils s’en vont. Finalement, tous ceux qui arrivent sont des nouveaux. On n’a jamais le temps de pérenniser une masse critique de journalistes capables d’avoir des perspectives et du recul par rapport aux faits.»  
Correspondant permanent en France  
Auteur: Thierno DIALLO  
 
 
 
QUE DIRE DU RÉGIME DE WADE 1er ? 
 
 
Wade 1er et son régime sont partis pour battre des records de gaspillage et de mal gouvernance qui feront vite oublier les tristement célèbres Hailé Sélassié, Amin Dada, Mobutou, Bokassa, Marcos, Duvalier, etc.  
Il gère ce pays comme un proxénète gère un bordel ; tout tourne autour de l’argent et de la luxure avec leurs corollaires : corruption, viols, pédophilie, mariages d’homosexuels, attentats à la pudeur, prostitution, chantage, népotisme, trahision, règlements de comptes, meurtres, liquidations politiques, menaces, vengence, banalisation et recours systématique de la violence, tripatouillage de la Constitution, etc. Bref, nous avons là tous les ingrédients d’un CHAOS SOCIÉTAL. 
 
 
 
Wade 1er, fidèle à sa nature, manœuvre… manœuvre, encore et encore pour asseoir davantage son pouvoir ; tout en tentant, selon les circonstances, de phagociter l’opposition. Ainsi, il n’hésite pas à faire du favoritisme et à semer la zizanie(“ràmbàc ”) parmi les confréries dont certains marabouts sont plus préoccupés par les choses mondaines(argent, maisons, terres, voitures, femmes, etc.)que par l’enseignement de l’Islam, la religion de droiture. Figirez-vous, quelqu’un comme Junior se ridiculise voulant mordicus soutenir Wade 1er aujourd’hui, notamment avec l’hitoire des huées de Tivaouane. Alors qu’ en 2002, il taxait d’imbéc*les ceux qui ne votent pas Abdu Diouf. Rappelons que Sëriñ Tuuba, Xàdimu r-Raçuul-raximahu l-Làh- dont l’œuvre s’avère monumentale, tant par la quantité que par la qualité, a consacré sa vie à l’adoration et à l’exaltation de Allàh ta^àlà, suivant ainsi les nobles traces du Prophète Muxammad śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam. Pendant la période coloniale remplie d’épreuves, avec foi, patience et courage, il a maintenu haut la bannière de l’Islàm, en suivant et en enseignant la Croyance de ‘Ahlu s-Sunnah wa l-Jamà^ah dont les sources sont les Textes (Coran et Sunnah honorés). C’est cet Islam que suivent l’écrasante majorité des Musulmans ‘ach^ariyy et màturiidiyy qui suivent les quatre Écoles de Jurisprudence (Madhàhib). Sëriñ Tuuba a toujours refusé de brader sa foi en Dieu pour de vils privilèges matérialistes, il a vécu dans l’ascèse, loin des mondanités. C’est ainsi qu’il 
a assimilé les hommes religieux qui se collent au pouvoir politique à des mouches sur un tas d'excréments.  
Pire, des hérétiques comme ce chayţàn de Béthio Thioune ose sortir de sa bouche des paroles de mécréance(kufr) et d’association à la divinité(chirk ou bokkàle Allàh) du genre : « Sëriñ Tuubà mooy ya Allàh[…] kune xamna ne kë moo féete kaw Yóoneenti bi. ( Sëriñ Tuubaa est Allàh[…] tout un chacun sait qu’il est au-dessus du Prophète-Messager)» !! ! ‘A^uudhou bi l-Làhi mina ch-chayţàni r-rajiim ! 
C’est terrible !!!Comment ose-t-il dire pareilles hérésies alors que Dieu, en parlant de Sa meilleure créature śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam, a dit dans le Coran honoré [V.21;S. n°33] ce dont l’exégèse est : « Vous avez en le Messager de Allàh un exemple parfait à suivre ; ceci est pour celui qui espère l’agrément de Allàh et espère réussir dans la vie de l’Au-delà. » 
De même, pour honorer Sa meilleure créature le Prophète Muxammad śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam, Dieu a dit dans le Coran honoré [V.4;S. n°68] ce dont l’exégèse est : «Et tu possèdes un caractère éminent ! » 
Ce qui m’inquiète, et qui doit inquiéter tout muriid qui aime Chaykh ‘Axmadu Bàmba Mbacké -raxiimahu l-Làh- et qui suit son enseignement, c’est que ni le nouveau khalifah Sëriñ Muxammadu Bàra Mbakké ni le khalifah de la famille de Sëriñ Saliu Mbakké- raxiimahu l-Làh- n’ont rien dit, du moins publiquement, à propos des paroles de mécréance(kufr) de Béthio Thioune. Pourquoi ??? D’ailleurs, Béthio Thioune a fait acte d’allégeance à Sëriñ Cheikh Sàliu Mbakké, le khalifah de la famille de Sëriñ Sàliu Mbakké, sans qu’il ne lui soit reproché quoi que ce soit. Béthio Thioune a tout de même commis le plus grave péché qu’on puisse commettre, en l’occurrence la mécréance ! Dieu n’a-t-IL pas dit dans le Coran honoré [V.7;S. n°39] ce dont l’exégèse est : « Et, Allàh n’agrée pas la mécréance pour Ses créatures.», bien sûr !  
 
 
 
 
Parallèlement à cela, la crise économique perdure et s’aggrave ; les pères et responsables de famille ont du mal à joindre les deux bouts. La galère quotidienne que vivent les Sunugaliens ou Sénégalèriens pour survivre est visible dans tous les domaines de la vie (éducatioɮ, santé, dépeuplement des campagnes dû au phénomène de l’exode rural, insécurité dans les villes et banlieues, montée vertigineuse des prix et pénuries des denrhées de première nécessité, coupures intempestives de l’électricité, baisse discriminatoire des salaires, etc.). 
 
Les jeunes prennent de plus en plus de risques périlleux inconsidérés voire suicidaires (Barça ou Barsakh) en tentant, à bord de pirogues, de rejoindre l’Espagne en vue d’avoir de meilleures conditions de vie matérielle.  
 
De ce fait, à l’instar de ceux qui, ne voyant pas leur sort s’améliorer après les indépendances des années 60, se demandaient légitimement : « C’est quand les indépendances ? » ; nos contemporains, qui avaient placé beaucoup d’espoir au “ Soppi ” et à l’alternance se retrouvent confrontés au chaos, sont en droit de poser et de se poser tout aussi légitimement cette question : « Quand commencent le “ Soppi ” et l’alternance ? »  
Les manifestations de rue violentes et souvent réprimées, si elles ne sont pas injustement interdites reflètent et traduisent le malaise que vit la majorité des catégories de population.  
 
 
QUE FAIRE MAINTENANT ? 
 
 
La solution au chaos sociétal n’est pas la violence, contairement à ce que d’aucuns préconisent. 
En fait, la violence engendre la violence et peut susciter plus de mal qu’elle n’en règle. 
Donc, le problème sénégalais ne se pose pas en termes de rapport de forces. À partir de la sagesse prophétique, nous retenons que si le fait d’intervenir pour empêcher le mal (xaràm) provoque davantage de mal (xaràm), il sera illicite (xaràm) d’intervenir ; car le but n’est pas d’intervenir mais d’empêcher le mal (xaràm). 
 
Sur la violence, l’Élu śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam a dit : ﴾﴾ là đaràra walà điràr﴿﴿ ! ce dont l’exégèse est : « Il est interdit de faire du mal à soi-même et à autrui !» Xadiith rapporté par l’Imàm Màlik et par d’autres, que Dieu les agrée. 
Dieu est Tout-Puissant sur toute chose, et le Prophète Muxammad śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam a appris à ses filles-que Dieu les agrée- à dire : ﴾﴾ mà chà’ Allàhu kàn wa mà lam yacha’ lam yakun ﴿﴿ ! ce dont l’exégèse est : « Ce que Dieu veut est, et ce que Dieu ne veut pas n’est pas.» 
 
LES ASSISES NATIONALES POUR SORTIR CE PAYS DU CHAOS 
Sénéwebiens, Sénéwebiennes, ceux qui aiment ce pays doivent se réjouir énormémént de la tenue des ASSISES NATIONALES et s’enthousiasmer sincèrement de la mise en place d’une commission chargée des questions sociétales liées à la foi, à l’éthique, aux comportements et aux valeurs.  
 
 
Si Wade 1er , ses larbins, ceux qui le soutiennent et ceux qui n’ont pas voulu la tenue des ASSISES NATIONALES se comportent si méchamment envers les ASSISES NATIONALES, et notamment envers certaines personnalités qui y participent, c’est que sa réussite constitue un échec cuissant envers ceux-là mêmes qui gèrent et entretiennent le CHAOS SOCIÉTAL et ses conséquences économiques et financières catastrophiques que vit ce pays, en l’occurrence Wade 1er et ses acolytes. Ceux qui , surpris par l’engouement et l’espoir que ces ASSISES NATIONALES suscitent, essaient de s’y opposer ou les sabotent, risquent d’être les victimes de leurs propres manœuvres et manigances.  
En réalité, avec ces ASSISES NATIONALES, l’on assiste à une bipolarisation de la société sénégalaise où chacun doit choisir son camp. Non seulement tous ceux qui aiment ce pays doivent y particier, mais y contribuer financièrement selon leurs moyens.  
 
Franchement, il faut saisir cette occasion qui est donnée au peuple sénégalais de s’interroger sur des questions sociétales liées à la foi, à l’éthique, aux comportements et aux valeurs déterminantes pour son avenir.  
En réussissant à diagnostiquer le mal qui ronge ce pays et en apportant des solutions adéquates, conformes à ce que Dieu ordonne et agrée, les ASSISES NATIONALES auront été salutaires. Que Dieu bénisse ceux et celles qui auront oeuvré en ce sens-là !!! 
Est-il besoin de rappeler que si le paramètre fondamental qu’est la FOI(Al-‘Iimàn) et ses corollaires qui sont : les VALEURS, la MORALE et les REPÈRES ne sont pas pris en compte dans la société sénégalaise le chaos sociétal va perdurer longtemps. La « kleptomanie », la mythomanie et les “ càxàneries ” wadiennes seront incarnées et modernisées par d’autres, et en pire ! Et, il y aura d’autres Iba Deer, d’autres Lànding et compagnie, d’autres Jibo, d’autres Papa Sàmba MBuup, d’autres Farba Senghor, d’autres Idy Sekk, d’autres Kariim avec d’autres Bécco Cuun, etc. La liste n’est pas exhaustive…. Et ainsi, la société va être de plus en plus rongée par un cancer dont seul Dieu connaît l’issue ! Et, nous ne serons pas à l’abri d’un châtiment divin (mbugëlu l-Allàh) … La catastrophe alimentaire imminente dont parlent les spécialistes risque d’être terrible, avec des conséquences terribles… ! 
NOUS N'AVONS QUE LES DIRIGEANTS QUE NOUS MÉRITONS !  
Le Messager de Allàh śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam a dit parole :﴾﴾ kamà takuunuu walla ^alaykum ﴿﴿ dont l’exégèse est : «Tels que vous êtes, vos dirigeants sont.»  
En d’autres termes, nos dirigeants nous ressemblent. 
 
 
Quant à Idy Seck, son refus de participer aux ASSISES NATIONALES rend compte une fois de plus de sa tortuosté inouïe et pathologique ; ce gars-là est prêt à tout pour être président ; tout comme Wade 1er est prêt à tout pour demeurer président.Tous deux sont kiif-kiif : Idrissa SECK est politiquement la copie conforme de son mentor Wade 1er, mais avec en plus les versets du Coran à la bouche. Il utilise injustement la Religion et les Textes (Coran et Sounnah honorés) quitte à blasphémer et à mentir, pour parvenir à son objectif, diriger ce pays. 
En tout cas chaque jour qui passe, lorsque l’on observe les faits, gestes et paroles de Wade 1er , on voit les signes évidents de la fin imminente de son règne ; seul Dieu , Lui Qui connaît le connu (Ach-chahàdah ) et l’inconnu(al-ghayb), sait quand et comment. 
 
LA SUCCESSION DE NJOMBOOR 
 
Les principaux prétendants (Idy, Karim et Macky) à la succession de Wade 1er aiguisent les armes, affûtent leurs stratégies.Chaque jour qui passe la liste des traitres, néo-traitres, futurs traitres, ex-futurs traitres, futurs néo-traitres, etc. s’allonge avec, évidemment, son cortège de pratiques obsènes de toutes sortes (sorcellerie, menace, chantage, liquidation, bref du déjà vu mais en version moderne et presque en direct grâce aux médias de plus en plus alertes). 
Sans aucun doute, celui qui réussira à sortir indemne de ce “làmbi golo” à la “ndumbelàn” et à devenir le successeur de Wade 1er, sera l’archétype du chaos sociétal qui vit ce pays. Autrement dit, il sera le miroir qui reflètera une image fidèle de la société sénégalaise. 
Rappelons-le, ce chaos sociétal a commencé sous Senghor, s’est développé sous Abdou Diouf est actuellement géré et entretenu en pire par Wade 1er et ses acolytes… 
 
Cela dit, tout en patientant, nous devons nous atteler à ce pour quoi Dieu nous a créés : L’adorer, faire le bien et éviter le mal ; recommander le bien et interdire le mal ! Provoquons les causes, qui soient conformes à ce que Dieu ordonne, afin d’améliorer notre situation personnelle, familiale, socio-économique et financière ! 
 
 
Ce qui est inquiétant et qui mérite d’être souligné, à l’évidence les Sénégalais, dans leur écrasante majorité, en sont arrivés à perdre toute capacité d’indignation. 
À ce propos, le Prophète Muxammad śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam a dit ce dont l’exégèse est :  
« Ordonnez le bien et interdisez le mal, sinon vous risquez que Allàh fasse abattre sur vous un châtiment et vos invocations ne seront plus exaucées ! » 
 
Al-Xamdu li l-Làh, le Prophète- que les bénédictions de Dieu soient abondantes sur lui- nous a laissé le Coran et la Sunnah honorés comme sources de bonne guidée, nous permettant de distinguer le vrai du faux jusqu’à la fin des temps, et de pouvoir dénicher les suppôts de Satan !  
 
Al-Xamdu li l-Làh! Lui Qui a fait que cette Communauté (‘Ummah) compte en permanence des Savants(^Ulamà)’ des Saints(Waliyy) et des guides religieux pieux, sincères, justes, respectables et fiables qui suivent les nobles traces du Prophète śalla l-Làhu ^alayhi wa sallam, sur qui nous pouvons compter. 
 
Que Dieu nous préserve de Satan et de ses acolytes jinns et humains !!! 
 
Louanges à Allah, Lui Qui est Tout-Puissant sur toutes choses ! Que Ses bénédictions soient abondantes sur Muxammad, notre bien-aimé et intercesseur ! 
 
Que Dieu, Le Très Miséricordieux, nous fasse miséricorde, par la barakah des Saints qui ont vécu dans ce pays et /ou qui y vivent de nos jours et ceux d’ailleurs ! Àmiin ! 
V.D. 
Ndoumbélane  
Le baril de pétrole avait grimpé jusqu’à 150 dollars. Et depuis, prétexte rêvé, tout a flambé. Nos gouvernants en ont profité pour augmenter tous les prix des denrées de première nécessité : le riz, le transport, le carburant, l’électricité, le pain, le gaz, l’huile, le lait, le savon…Pourtant, depuis plusieurs semaines, le prix du baril est descendu à moins de 50 dollars. Mais les autorités du régime dit de l’Alternance, comme des sourds-muets-aveugles, ne pipent mot sur cette baisse. Et la galère continue de plus belle pour le pauvre Goorgoorlu. Dans quel pays sommes-nous ? Au royaume de Ndoumbélane, où les plus forts bouffent les plus faibles. 
( Mor Todjangué )  
SUD QUOTIDIEN: 
COMPÉTITIVITÉ, DETTE INTÉRIEURE, EMPLOI DES JEUNES… L’entreprise sénégalaise est vraiment inquiète  
par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN , mercredi 26 novembre 2008  
Les « Assises 2008 de l’entreprise » que le Conseil national du Patronat (Cnp) tient sur trois jours ont débuté ce mardi 25 novembre, à Dakar. L’opportunité a été saisie par son président Baïdy Agne de dire réellement au Premier ministre qui a présidé les travaux, la véritable situation de détresse que vit l’entreprise au Sénégal. 
« Dépôt de bilan pour les entrepreneurs », « baisse du pouvoir d’achat pour les travailleurs », « chômage pour la jeunesse », « anxiété pour tous les citoyens ». Ce sont, entre autres caractéristiques que le Conseil national du Patronat (Cnp) a relevé dans son analyse de l’environnement et la compétitivité des entreprises au Sénégal. Une manière de démontrer la peur et l’inquiétude qui animent toutes les catégories socio-professionnelles du pays. Selon l’organisation patronale, ce postulat découle d’une nouvelle ère dans lequel le pays entre. « Une nouvelle ère qu’est celle de la rareté des ressources énergétiques et financières, celle de fortes spéculations sur les marchés mondiaux à la fois physiques et financiers et celles de la peur du lendemain et des incertitudes ». 
Incompréhension État-entreprise 
Cela donne un aperçu de la déclaration que le président du Cnp a servi au Premier ministre en retraçant la situation actuelle de « détresse » que vit l’entreprise. Baïdy Agne pense que : « s’interroger sur la santé de nos entreprises, c’est avant tout, prendre le « pouls » de notre économie ». Il a jugé « ambitieux et réaliste » le taux de croissance économique de 5,9% annoncé par le ministre d’État, ministre de l’Economie et des finances, Abdoulaye Diop. Mais, il a fait savoir que le Cnp verra bien ce qui adviendra, dès ce premier trimestre de l’année 2008, pour apprécier. Pour lui, il n’en demeure pas moins que la réalité c’est qu’au niveau international, les premiers signes d’une récession économique et de déflation apparaissent. 
Et d‘ajouter que : « au niveau national, un nouveau pas vient dans la mise en œuvre de notre politique macro-économique : celui du passage de l’économie d’endettement à l’économie endettée ». M. Agne a rappelé que : « on ne savait pas que les citoyens-sénégalais n’aiment pas communiquer sur leur niveau d’endettement, l’entreprise aussi d’ailleurs, mais pas l’État. Pas notre État qui s’est engagé dans la réforme de bonne gouvernance publique, notamment la transparence budgétaire ainsi que des processus décisionnels ». Le président du Cnp a reconnu que : « certes, l’État avait un choix à faire, un choix difficile (…). 
L’entreprise est citoyenne, elle comprend, mieux elle est toujours sensible à la demande sociale. Mais l’entreprise n’aime pas l’incertitude, le manque de visibilité ». Il pense ainsi que « le débat sur le montant de la dette intérieure aurait été plus serein si l’État avait instauré une concertation avec le secteur privé et établit une meilleure communication ». Il juge ainsi que l’urgence « c’est l’apurement progressif dans les meilleurs délais, au regard des effets d’entraînement négatifs engendrés sur l’ensemble des branches de l’activité économique, sur l’emploi et sur le dispositif de protection social ». Il a fait savoir que l’entreprise a bon espoir que le 31 janvier 2009, les engagements pris par la plus haute autorité de l’État seront respectés. Ce qui, par contre, ne l’a pas empêché de concéder que : « l’État et le secteur privé se parlent, l’État et le secteur privé s’écoutent mais je ne suis pas sûr qu’ils se comprennent ». 
Face à cette interpellation, le Premier ministre a rappelé que l’une des préoccupations les plus importantes du gouvernement à l’heure actuelle est la dette intérieure. Il a ainsi réitéré le vœu du chef de l’État au règlement intégral de la dette à date échue. 
Prise de participation dans Sudatel, Aidb, Sonatel… 
Le président du Cnp, toujours dans sa déclaration, pense que l’entreprise apprécie la nouvelle dynamique positive que le Premier ministre a impulsé pour le renforcement du partenariat public/privé. Il a tenu, par contre, à préciser que : « nous avons des points d’accords, mais ce qui nous oppose est profond. Si profond, et comment peut-il en être autrement quand fonctionnaires et entrepreneurs ne voient pas leurs complémentarités citoyennes ». C’est ainsi qu’il a sollicité le Premier ministre pour le partenariat public privé puisse franchir cette dernière étape qu’est celle de la contractualisation impliquant le secteur privé national dans toutes les concessions, les privatisations et les projets d’investissements stratégiques. Pour lui, l’entreprise reconnaît un début de cette contractualisation avec le secteur privé qui a été appelé pour une prise de participation dans des entreprises et secteurs « certes stratégiques », « mais il faut quand même souligner, en difficulté : les Ics, la Senelec, l’électrification rurale ». Il fait savoir que : « nous attendons qu’il en soit ainsi, pour la concession au Terminal à conteneur à DP World, pour Sudatel, l’Aéroport international Blaise Diagne, et entre autres, cette cession éventuelle d’action de la Sonatel ». Pour lui, « les bons placements financiers comme ceux à risques plus élevés, il faut aussi les partager avec sons secteur privé national ». 
Le président du Cnp a fustigé le fait que les organisations patronales soient informées sur la situation d’entreprises en difficulté comme Air Sénégal international, par la presse. Sur ce problème, il fait savoir que « le secteur privé national ne peut pas accepter que ce fleuron de notre identité national ni ne s’écroule, ni ne soit cédé à vil prix, parce qu’il a besoin d’une restructuration financière ». C’est ainsi qu’il fait part de la disponibilité du Cnp d’être à côté de l’État pour l’accompagner dans son plan de sauvetage, du moment que « des nationaux ont manifesté un intérêt à entrer dans le capital ». Selon lui, « le bon Plan « A » de sauvetage, c’est celui-là que nous recommandons ». 
Conquête du marché régional : une utopie ! 
Le président du Cnp est largement revenu sur la difficulté de rendre compétitives les entreprises locales dans le contexte de mondialisation. Baîdy Agne a tenu à préciser que : « une entreprise sans électricité, c’est comme une voiture sans moteur. Elle ne peut aller bien loin. Lui parler de conquête du marché régional et international relève de l’utopie ». M. Agne pense que « l’électricité est trop chère ». Il souligne que « 17% de hausse du tarif annoncée sans concertation avec le secteur privé. L’entreprise a été informée par la presse ». Et d’ajouter que les explications reçues sont venus tardivement alors que « le ministre de l’énergie ne nous avait pas habitué à ce mode de concertation où l’on décide d’abord et on informe après ». Il a souligné que « plus de 50% d’augmentation ont été constatées dans les factures d’électricité ». 
Ce qui l’amène à s’interroger : « que dire de la qualité de l’énergie distribuée, si ce n’est pas qu’il faut refuser que le groupe électrogène ne se substitue à la Senelec ». Et de poursuivre : « comment imaginer demain que ce groupe de secours soit notre principal fournisseur d’énergie électrique ». Sur cette question, le Premier ministre a assuré que « les efforts entrepris seront poursuivis et amplifiés voire accélérés pour que l’utilisation du groupe électrogène deviennent l’exception plutôt que la règle générale avec toutes ces nuisances ». Il a ainsi appelé à un développement du « savoir » et « du savoir faire » des ressources humaines. 
WALFADJRI: 
Abdou Latif Coulibaly évalue l'Assemblée : ‘77 % des députés ne sont bons à rien’  
A l’Assemblée nationale sénégalaise, près d’un quart des députés ont à peine un niveau scolaire du secondaire. C’est la révélation faite par Abdou Latif Coulibaly qui faisait un diagnostic des institutions sénégalaises lors d’une conférence publique. Ce qui rejaillit sur la qualité de leur travail en tant que parlementaires. Selon le conférencier invité, le week-end dernier, par le Comité France des assises nationales pour discourir sur les institutions du pays, la plupart des Cv de ces députés sont des ‘faux’.  
 
(Correspondance permanent à Paris) - Invité par le Comité France des Assises nationales, Abdoulaye Latif Coulibaly a fait un diagnostic de la situation des institutions politiques, judiciaires et de la citoyenneté sénégalaise. Le résultat de son analyse est implacable pour l’Assemblée nationale. ‘47 % des députés qui siègent à l’Assemblée nationale ont à peine le niveau du secondaire’, soutient Abdou Latif Coulibaly qui informe qu’il est en train de finaliser ‘un travail’ dans ce sens. Avant de préciser que ‘sur la simple consultation des Cv qui ont été publiés, on arrive à un constat lamentable’ que la plupart d’entre eux ‘sont faux’. Dans ses calculs, il révèle que ‘13 % des députés ont, eux, un niveau universitaire confirmé, 30 % sont à peine lettrés’. Et la conclusion qu’il en tire, c’est que ‘77 % des députés ne sont bons à rien’. Pour le directeur de l’Issic, les députés sénégalais ne sont pas ‘préparés à faire un travail législatif’. ‘Ils ne comprennent même pas la langue dans laquelle les projets de loi sont rédigés. Est-ce qu’ils peuvent faire un travail responsable ? Au-delà du phénomène majoritaire, il reste que notre Assemblée nationale est incompétente pour faire le travail pour lequel elle a été élue. J’ai suivi récemment les péripéties du renvoi du président de l’Assemblée nationale. Plus d’une trentaine de députés ont pris la parole pour dire : ‘Moi, je suis un député d’Abdoulaye Wade’. Cela traduit simplement la mentalité des gens’, déplore le Grand reporter de Sud Quotidien. Il estime que si ‘l’institution parlementaire est faible, c’est à cause du phénomène majoritaire, mais aussi à cause de la politisation extrême de l’Assemblée’. Il reconnaît tout de même que ‘c’est tout à fait paradoxal de parler d’une Assemblée nationale et de parler de politisation’. Très en verve, il martèle : ‘Ce ne sont pas nécessairement les plus compétents pour faire un travail législatif qui sont appointés pour être députés à l’Assemblée nationale. Ce ne sont pas nécessairement les plus méritants qui sont appointés pour figurer sur la liste, mais simplement les courtisans les plus en vue, ou supposés être des porteurs de voix dans les départements, dans les régions, et qui sont les intermédiaires entre les partis politiques et les citoyens électeurs’.  
Nostalgique, Abdou Latif Coulibaly l’est également quand il pense à l’Assemblée nationale des années 1970, comparée à celle sous la présidence Wade. ‘Le niveau des débats à l’Assemblée nationale en 1978 n’a absolument rien à voir avec le niveau actuel. Ceux qui se souviennent de cette période-là se rappellent des passes d’armes entre Habib Thiam, Abdoulaye Wade, Fara Ndiaye, Serigne Diop. Le niveau de l’Assemblée nationale en 1978 est de 50 à 60 % plus élevé que le niveau de l’Assemblée actuelle’, compare-t-il.  
L’analyse critique des institutions sénégalaises ne s’est pas seulement arrêtée sur l’Assemblée nationale. Le gouvernement a reçu une volée de bois vert du journaliste écrivain. ‘Prenez le gouvernement, 30 % du gouvernement ont directement ou indirectement combattu Wade. Aujourd’hui, ils utilisent les mêmes arguments pour Wade qu’ils utilisaient hier pour le compte d’Abdou Diouf’, relate-t-il. Avant de regretter le fait que ‘cela a tendance à faire croire qu’aujourd’hui, au Sénégal, que ce qui est légitime et normal, c’est d’être un renégat ou un traître’. Car, pour lui, ‘la récompense va essentiellement, aujourd’hui, aux traîtres’. Il donne le cas du nouveau président de l’Assemblée nationale. ‘Mamadou Seck qui vient d’être promu à la tête de l’Assemblée nationale a été au Pit, au Ps et, plus grave, il a été fabriqué dans une officine du Pds par Idrissa Seck. Il a été l’un de ses principaux contempteurs. Il est aujourd’hui président de l’Assemblée nationale. Plus grave, c’est lui qui est venu dans le bureau de Maky Sall lui proposer la lettre par laquelle on a convoqué, non pas Karim Wade, mais l’Anoci’, semble s’indigner le patron de l’Issic.  
Les autres institutions du pays ont été soumises aux critiques du journaliste-écrivain. C’est le cas de la justice et de la Présidence de la République, entre autres. ‘Il y a aujourd’hui un constat qui est fait : la pratique du pouvoir d’Etat au Sénégal a fait en sorte que toutes les institutions ont été vidées de leur substance et de leur signification profonde par rapport, d’abord, à la gestion de la citoyenneté, à la gestion de l’administration, et surtout par rapport à la gestion de manière générale de la République. Voilà à quoi nous avons assisté durant cette période 2000-2008. En fait, on peut même se demander si les institutions existent au Sénégal. Si elles existent, elles n’existent que de nom, malheureusement. Il y a un homme autour de qui se structure, se fait, se défait, tout ce qui est entrepris au Sénégal’, critique-t-il.  
Moustapha BARRY  
AFICANGLOBALNEWS: 
 
Les fondements de la République à l’épreuve du pouvoir de Me Wade 
Publié le 21 novembre 2008 à 8h07  
 
Par Ndiaga NDIAYE 
On ne sait plus si le Sénégal est une République ou une monarchie. Ce doute s’impose dans la mesure où nous sommes en face d’un système politique dont tous les pouvoirs sont entre les mains d’un super homme : le président de la République. La séparation des pouvoirs tant clamée jure d’avec les actes que ne cesse de poser le chef de l’Etat dont la mainmise sur les Institutions du pays ne font plus l’objet d’un doute. Signe d’une régression démocratique. 
La Constitution a subi, il y a une semaine, un nouveau viol douloureux suite à la volonté du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, de se défaire d’un président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, qui n’aurait commis que "l’honorable péché" de cautionner l’audition d’un citoyen, fut-il le fils du Président de la République, après qu’il a géré des centaines de milliards de F Cfa dont une partie provient des fonds publics. C’est en voulant faire jouer à l’Assemblée nationale son rôle de contrôle des dépenses publiques que Macky Sall a accepté la convocation de Karim Wade devant les députés. Mais, cette volonté des parlementaires a été perçue par les faucons de la formation libérale comme un coup de poignard dans le dos du Président Wade(Le Palais présidentiel du Sénégal. C’est là où tout se décide et nulle part ailleurs). 
 
Et c’est le président de l’Assemblée nationale qui en paie les frais. Avec lui, tout l’appareil législatif qui devait pourtant, au nom des populations qu’il représente, faire valoir son indépendance. Et le comble, c’est quand le Chef de l’Etat choisit son successeur sous le prétexte qu’il est la seule constante du parti majoritaire à l’hémicycle. Les jeux sont faits et le nouveau président de l’Assemblée profite de la première audience avec le Chef de l’Etat pour le remercier et jurer de ne rien faire sans sa bénédiction. Sacrilège ! 
Que faut-il attendre de cette chambre législative déjà soumise à un homme alors qu’elle est censée assurer sa mission de contrôle de l’action du gouvernement ? Cette mainmise de Wade sur le pouvoir législatif est d’autant plus grave que les députés et les sénateurs se plaisent à rabâcher à chaque occasion lui devoir leur élection après qu’il les a choisis. Il serait dès lors plus approprié qu’on leur coller l’étiquette d’ "élus de Wade" et non plus celle d’"élus du peuple". 
Les excès de pouvoir de Me Abdoulaye Wade entravent aussi la marche de la justice. L’indépendance du pouvoir judiciaire a été mise à rude épreuve à maintes reprises par l’immixtion du chef de l’Etat dans des affaires pendantes devant les juridictions. Si le Président ne se mue pas en procureur pour instruire à charge ou à décharge. L’on se rappelle de l’arrestation de feu Abdou Latif Guèye dans le dossier des antirétroviraux. Il a suffi que Me Wade fasse une déclaration publique pour dire que "Latif m’a déçu" pour qu’une inculpation l’envoie en prison. Il en est de même dans l’affaire des Chantiers de Thiès dont le dossier a été évoqué lors d’un "meeting politique" au Cices par le Président. Le clin d’œil assez expressif pour que la machine judiciaire s’emballe contre l’ancien Premier ministre et ancien maire de Thiès. De la même manière, c’est loin du système judiciaire que Idy a été libéré après que des négociations nocturnes ont été menées entre lui et le Palais, du fond de sa cellule de Rebeuss. 
Il y a moins d’un an, les trois journalistes que sont Moussa Guèye et Pape Moussa Doukar et "l’Exclusif" et Papa Amadou Gaye, le directeur de publication de "Courrier" ont été incarcérés pour des délits de presse. C’est de Paris que Me Wade a demandé leur élargissement au moment où l’instruction suivait son cours. Ce pouvoir que Me Wade exerce sur le pouvoir judiciaire est compréhensible en ce sens qu’il lui est possible d’agir sur la promotion des magistrats. Car, il préside le Conseil supérieur de la magistrature et nomme les magistrats à la tête des juridictions. 
C’est le même diktat que le Chef de l’Etat exerce sur les pouvoirs locaux. Le choix des maires, présidents des conseillers régionaux et ruraux sont de son seul ressort alors que la règle démocratique voudrait que ces derniers soient élus, c’est-à-dire choisis par les populations. Combien de collectivités locales a-t-il dissout pour avoir eu des différends avec leur maire, Président de conseil régional ou rural ? On ne peut le dénombrer. Quid des maires révoqués pour n’avoir pas satisfait sa volonté, fut-elle illégale ? La dernière victime de la superpuissance de Me Wade est Mbaye Ndiaye qui a été révoqué de sa fonction de maire des Parcelles assainies. Son tort ? Avoir soutenu Macky Sall dans le différend qui l’oppose à Wade. 
 
 
 
 
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Modifié en dernier lieu le 26.11.2008
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