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fetichisme
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HARO
Les bus de DDD
DIVERS
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le mouvement cit
B O U R D E
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Et après ?
terrorisme
TRANSMISSION
DERISIONS
POSSIBLE
Doyna sëk
catastrophe
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Pouvoir et Oppos
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Usa-sénégal
L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
50 ANS INDEPENDA
Fichier électora
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Normalisation
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Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
délires et de ra
SYNDROME 2007
Fonctionnaires
VOLAILLE CHAUVE
FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
L’humilité
l’argent
Ministre
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2012
MEDITEZ
CIRCULEZ
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Le solaire rural
SOWETO
CALIGULA WADE
Sénégal de 2012
un homme passif
le crépuscule
Présidentielle
SYNDICATS
le lumpenproléta
Dernier rempart
Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
Global Voice
Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
La mouche
père & fils
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CORRUPTION
pâle copie
UBUESQUE
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Terminus 2012
DEMONS
la révision list
danse du scalp
WADE MALADE
3éme mandat ?!
le triste sort
la croissance
SYNDROME
HERITAGE
T R O P
des institutions
COTE D'IVOIRE
fesman3
aides allouées
«Y en a marre »
immolations
Le 19 Mars 2011
Y ' EN A MARRE !
Le choix de Madi
moribond
Le temps révèle
Coups d’état
statut victimair
HOMME D’ETAT ?
AU MOT
Le prix de la ra
ndoumbélane
Improbité social
Mouvements citoy
LA SECURITE
un défi à releve
Terminus2012
la République
T I C K E T
Wade GO
L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
Le paradoxe
JEUNESSE
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De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
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sortie de crise
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«par devoir !»
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CONFLAGRATION
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la montagne
PEUR BLEUE
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SORTIE
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TRIBUNAL
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Autocratie
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la postérité
G A L E R E
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LE PARADOXE
le péché origine
Quand les mouton
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Les Mercenaires
Et si le préside
Ces exorcistes
LA METHODE
Abdoulaye Wade :
Le Président Wad
le Sénégal méri
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Bennoo : tout ça
Mauvais présage
quelles conséque
Présidentielles
contentieux cons
Candidature de
candidat consen
Macky
incertitudes
le Sénégal tombe
facebook s'invit
DESENGHORISER
nonagénaire grab
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Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
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IMPROBABLE
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Emploi au Sénéga
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Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
Quelle paix ?
A S S U M E R
RESPONSABILITES
Le soleil se lev
S T O P
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peuple gibier
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SE L E V E R
Le bien public
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à feu et à sang
T E N S I O N S
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un DEVOIR
M A I T R E
La voie/voix du
A T Y P I Q U E
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nouveau Presiden
V O T E Z
PESTE OU CHOLERA
WADYNASTIE
A L E R T E
différemment
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Souleymane Jules Diop

Globale Folie  
Souleymane Jules Diop Jeudi 5 Aoû 2010 
« La profusion avilit  
ceux qu’elle n’illustre pas » 
VAUVENARGUES 
Des scandales financiers, nous en avons connus au-delà de l’imaginable. Pas  
une semaine ne passe sans laisser accrochée aux basques des pontes de ce  
régime, une volée de casseroles. Mais avec Global Voice, c’est d’une 
monstruosité qu’il s’agit. L’Etat du Sénégal a décidé d’enrichir une bande  
d’inconnus, en surfacturant les appels entrant au Sénégal. Il ne serait  
peut-être pas superflu de rappeler que ce sont les Sénégalais qui paieront  
plus cher, au profit d’une société étrangère. Tous les mois, nous allons  
devoir donner malgré nous, 2,3 milliards de francs à des hommes d’affaires  
établis en Amérique. Pendant les 5 années que va durer ce contrat, ce sont  
environ 150 milliards qui seront versés à cette société, pour exercer une  
mission qui devait naturellement être dévolue à l’Artp. Aussi difficile qu’il  
soit, le travail de Global Voice se limite à un exercice de multiplication. Il  
n’y a, pour cela, aucun investissement nécessaire et à ce jour, aucun appareil  
n’a été installé dans les locaux de la Sonatel. C’est un travail qu’aurait pu  
faire n’importe quel élève de CM2, qui permet à des hommes d’affaires  
d’empocher des dizaines de milliards sans mouiller leur chemise. Il consiste à  
multiplier le nombre de minutes au prix à la minute, des problèmes comme en  
rencontrent les candidats au certificat d’études.  
Depuis que cette affaire a été révélée, le régime défend à travers des médias  
à sa solde, l’argument mensonger selon lequel la Sonatel ment sur le volume du  
trafic entrant. C’est d’une mauvaise foi inouïe, pour qui connaît les  
conventions qui régissent les communications internationales. Il est  
scandaleux de prétendre qu’une société basée au Sénégal, dans laquelle l’Etat  
sénégalais possède des actions, pratique de la fraude, dès lors qu’on trouve  
un moyen de se faire de l’argent. Le contrôle, l’Etat en a le pouvoir en tant  
que puissance publique et le droit en tant qu’actionnaire. Il est illégal et  
inadmissible de demander à une société de livrer ses équipements et ses  
données à une autre société concurrente, et les syndicalistes de la Sonatel ont  
raison de refuser cette demande illégale. Ndongo Diaw nous fait croire que  
Global Voice est capable de faire ce que l’Etat du Sénégal, avec ses moyens et  
ses experts, ne peut pas faire : contrôler les appels internationaux entrant  
et les facturer.  
La cupidité de quelques hommes a pris plus d’importance que les intérêts d’un  
pays. Nous voilà en face d’une situation inédite. L’Etat du Sénégal oblige un  
des fleurons de notre économie à enrichir une société étrangère, sans aucun  
égard pour les situations sociales dramatiques que cette situation pourrait  
provoquer. C’est le sacrifice de plusieurs générations d’ingénieurs qui  
auraient pu offrir leurs services ailleurs, que ce régime fait passer par  
pertes et profits. Dans des conditions presque similaires, une société  
nigériane a été autorisée à vendre des terminaux Internet, pour concurrencer  
déloyalement une société qui fait vivre des milliers de sénégalais.  
Les conditions dans lesquelles la libéralisation du secteur des  
télécommunications a été menée jusqu’ici sont proprement choquantes. Mais le  
train de la corruption ne s’arrêtera pas de sitôt. Il est devenu évident que  
face aux révélations qui éclaboussent son entourage, Abdoulaye Wade a décidé  
que justice ne sera jamais rendue. C’est la seule raison de la nomination du  
père de Thierno Ousmane Sy au ministère de la Justice et la convocation d’une  
audience spéciale pour juger l’affaire des commissions de Sudatel.  
Depuis dix ans, quelques individus se livrent à leurs joyeuses bacchanales,  
attachés à leurs privilèges comme des crabes à leur rocher, livrant le reste  
du pays à la débrouille permanente. S’élever contre cette impunité et cette  
injustice est une mission de tous les jours. Ils se croient bénis de Dieu pour  
agir avec autant d’aisance, mais c’est à croire qu’ils sont possédés par le  
Diable. Tout est fait selon un ordre qui ressemble à un plan maléfique visant  
à ruiner l’économie du pays et appauvrir ses habitants. Il faut, pour s’en  
convaincre, voir dans quel état l’ami de Karim Wade, Michel Godard, a mis les  
Industries chimiques du Sénégal. Le spectacle qu’offre maintenant cette 
société qui faisait plusieurs dizaines de milliards de bénéfices par an est  
affligeant. Ce sont des ouvriers indiens qui y travaillent, sous le regard  
impuissant des populations locales, forcées au chômage. Il faut détester ce  
pays pour agir de la sorte. 
Je discutais en début de semaine avec un haut fonctionnaire nord-coréen qui  
m’expliquait à quel point son pays était embarrassé par l’histoire du Monument  
de la renaissance, en confessant qu’en vérité, le président Wade a raison. La  
statue de bronze n’a pas coûté un seul centime au contribuable, puisqu’il a  
été offert au Sénégal par le peuple de Corée, exécuté par des ouvriers  
coréens. L’histoire des terrains de l’aéroport et des dizaines de milliards  
est une magouille fomentée par Abdoulaye Wade pour s’enrichir et financer les  
élections locales de mars 2009. Beaucoup de dons en provenance de la Chine,  
de l’Inde et de la Corée ont été détournés selon les mêmes procédés. L’Etat fait  
commande de ce don auprès d’un homme d’affaires, qui livre la marchandise,  
encaisse l’argent et transfère une partie dans des comptes à l’étranger. Ceux  
qui sont au cœur de ce genre de pratiques agissent en toute impunité, assurés  
que jamais Abdoulaye Wade ne s’avisera de mettre la main sur eux. 
Karim Wade et Thierno Ousmane Sy crient partout qu’ils n’y sont pour rien.  
Mais le fait qu’ils soient obligés de s’expliquer partout est le signe de la  
faillite morale de ce régime. Deux amis, le neveu et le fils du président de la  
République, sont au cœur de toutes les histoires d’argent et traînent en  
justice tous ceux qui osent les dénoncer. Cette omniprésence de la famille du  
président de la République est ce contre quoi nous nous élevons. C’est parce  
que les richesses du pays ne sont la propriété exclusive d’Abdoulaye Wade,  
qu’il n’a pas le droit de les confier exclusivement à ses enfants. Après  
l’Anoci arrachée aux mains de Cheikh Tidiane Gadio pour Karim Wade, Sindiely  
Wade vient de se voir confier le Fesman III, un projet de 18 milliards de  
francs, sous le prétexte que ceux qui avaient été nommés n’ont pas bien géré.  
A moins de quatre mois de cette manifestation prévue pour durer deux semaines,  
rien n’a été fait. Un grand artiste national, qui a senti la bonne affaire, a  
empoché 25 millions de francs, avec la promesse de faire signer de grosses  
pointures mondiales avant fin avril. Il a disparu avec l’argent sans jamais  
faire signe. L’ancienne équipe, qui devait poursuivre les contacts avec les  
invités de marque, a été chassée sans ménagement, sans lettre de licenciement,  
avec un manque de courtoisie hilarant. Il y a chez ces gens un manque de  
professionnalisme et une condescendance que même les journalistes de la presse  
d’Etat, si souvent dociles, ne supportent plus. Nous avons une expertise  
nationale capable d’organiser un tel évènement, mais Sindiely Wade est plus  
capable que tous les Sénégalais réunis. Il en résulte qu’aujourd’hui, tous les  
grands projets du chef de l’Etat sont entre les mains de ses deux enfants, à  
l’exclusion de tous les autres sénégalais. Aucun peuple n’a attendu longtemps,  
pour mettre un terme à une telle humiliation. 
SJD 
PS : J’exprime mon soutien indéfectible aux étudiants de l’Université de  
Saint-Louis, sauvagement battus par les forces de l’ordre, alors qu’ils n’ont  
fait que revendiquer leurs droits légitimes. 
 
 
 
Auteur: Souleymane Jules DIOP  
 
« SUXXALI » Sénélec, l’ingénierie financière aidant : La titrisation  
Il faut se pencher sur d’autres voies et approches nouvelles, fort innovantes  
qu’empruntent les spécialistes et experts de la finance moderne, en matière  
d’intermédiation financière non génératrice d’endettement, mais propre à lever  
des Fonds sur les marchés internationaux de capitaux.  
 
1. Problématique financière de la Sénélec et/ou utilisation opportune et  
efficiente des ressources glanées ? 
 
Les maux, en ligne de mire, d’ordre financier de la Sénélec et ses conséquences  
désastreuses dans la feuille de route de la Sénélec perturbent le pays dans un  
climat de mal vivre. Les faits, constats, consternations, lamentations,  
revendications de masse, manifestations populaires sont portés sur la place  
publique par les victimes. Pire, les injonctions du peuple étalées par leurs  
représentants : les honorables députés au sein de l’Assemblée Nationale. Quelle  
prouesse politico-économique aux relents de bonne gouvernance. Pourtant ces  
épreuves, afflictions, souffrances, difficultés et remèdes qui hantent la  
Sénélec et les parties prenantes pour une fourniture consommable d’électricité  
sont à hauteur d’homme. Par ricochet, nous sommes tous interpelés, nous le  
peuple dans un contexte de cri de cœur et d’élan de reproches, de requêtes,  
réclamations, pétitions, commandements, sommations. Cette prise de  
responsabilité et implication inclusive de tous les répondants sociaux ayant un  
seul dénominateur commun, doit snober et reléguer au bas rang les clivages de  
toute nature voire comportement incongru ou considération sans fondement juste. 
 
La démarche, dont celle patriotique l’emporte parce que professionnellement  
correcte et fort civique et de bonne gouvernance. Il est question de la lueur,  
de la lumière, de la clarté dans l’étendue du Sénégal. C’est le vœu glissé dans  
la courbe de demande coudée en électricité du peuple. 
 
Les interrogations du Président de la République Maître Abdoulaye Wade méritent  
réponse. Les voici telles que formulées en constat par lui même et relayées par  
la presse : « Quand on pense à tout l’argent que nous avons dépensé pour nous  
retrouver dans une situation de manque de fuel avec des arrêts, parfois d’usines  
que j’aie moi-même lancées (et de conclure en ces propres termes) il y’a quelque  
chose d’anormal et de curieux.» 
 
Par rebond, de surcroit dans ces mêmes colonnes d’un organe de presse, un  
spécialiste reconnu et expert approuvé en Management des organisations publiques  
fustigeant les défaillances de la SENELEC de relever dans une approche  
pédagogique articulée autour d’une analyse factuelle dans la marche cahoteuse de  
la SENELEC de dire : « Un problème où un diagnostic est mal posé ne peut trouver  
une solution idoine. Il faut, (aux dires de ce profil sénégalais de management  
au long cours) être sérieux à ce niveau de responsabilité et prendre le temps  
pour identifier le véritable problème ou la cause principale des  
disfonctionnements de la Sénélec. Par conséquent, (estime l’auteur à obédience  
Organisations et Méthodes) il est légitime de s’interroger sur le caractère  
déterminant de la ressource financière dans la résolution du problème».  
 
Convenons en, la rectitude et la droiture financière est au cœur des questions  
et réponses pour un déploiement sans heurt de la Sénélec. C’est mon invite. Dans  
cet axe orthonormé, au sein du plan d’idées fédératrices, de forces vives et  
lignes consensuelles suite à l’identification des ressources et circonscription  
du problème, l’outsourcing, cette forme délégataire de faire faire, voire de  
prise de responsabilité se présente avantageusement dans la donne énergétique. A  
priori, c’est comme un recours à l’instar d’une stratégie supplétive adaptée,  
une mesure d’accompagnement de la SENELEC. Elle revêt dans son application et  
sans bavure, une touche de bonne gouvernance publique. Cette station d’ouverture  
aux compétences expertes externes nationales se situe dans le dessein de sauver  
le patrimoine public qu’est entre autres la SENELEC : en termes de renforcement  
multidisciplinaire de capacités humaines. Laquelle solution peut revêtir  
diverses formes dont l’assistance, le soutien, l’appui managérial pour la bonne  
prise de décision. 
 
Cette même dérivée du Management - Recrutement – Professionnel « MRP », dans un  
intervalle de temps donné, épouse les contours de l’amplitude de l’urgence  
énergétique. Elle doit être considérée comme élément vacataire d’accompagnement.  
Elle concerne pour l’essentiel, la haute portée et teneur pédagogique de la  
fonction à tracer ; s’agissant de la gestion de la prise en compte et résolution  
des maux dont la couverture énergétique. Cette doléance qui a revêtu des formes  
de mouvements citoyens patriotiques perturbant la feuille de route de la  
SENELEC, dans sa double mission : 
 
* Approvisionnement sécurisé en combustible fut-il à hauteur des besoins de  
la Sénélec estimés à hauteur de 900 et 1200 tonnes par jour en combustible. 
* Fourniture en électricité aux millions de sénégalais en attente.  
 
Suite à ce qui précede, il faut concrètement se pencher sur d’autres voies et  
approches nouvelles, fort innovantes qu’empruntent les spécialistes et experts  
de la finance moderne en matière d’intermédiation financière non génératrice  
d’endettement, mais propre à lever des Fonds sur les marchés internationaux de  
capitaux. Il est question de rendre liquide la SENELEC en vue de faire face à  
ses besoins d’approvisionnement d’électricité sur le marché. Les traites à  
hauteur de 5 milliards sous forme de traites avalisées à 90 jours est une 
pratique caduque et désuéte.Pire, elle a déjà montré ses limites et  
insuffisances dans le décor financier précis de la SENELEC. 
 
C’est tout l’intérêt articulé à ce besoin financier que j’aborde laissant à  
d’autres spécialistes et experts la volonté de « SUXXALI Sénélec» sur d’autres  
angles droits dont ceux déjà évoqués et essaimés par la presse.  
 
2. Solution financière salutaire : 
 
A mon avis d’expert et/ou de résolution de ladite problématique relevée, les  
lignes d’expert qui suivent, identifient et démontrent la justesse d’une recette  
managériale à visage d’ingénierie financière pour soutenir la Sénélec, face aux  
paiements de ses factures d’approvisionnement d’électricité sur le marché des  
capitaux. Cette démarche est circonscrite dans un binôme: couplage de l’épargne  
nationale et celle l’épargne internationale. C’est en partie ce manquement  
financier qui désole le Ministre d’Etat en charge de l’énergie, à savoir le  
paiement de la fourniture de l’électricité et la mise à disposition en quantité  
et en qualité suffisante au bonheur des véritables bénéficiaires de la demande  
énergétique, les Sénégalais. 
 
La titrisation des recettes et/ou créances futures de la SENELEC : 
 
La titrisation est le fruit d’une expertise financière véhiculée par les  
Managers au long cours qui s’évertuent avec dextérité, habileté et doigté dans  
la sphère de la confection de recette et produit à atteler au convoi de finance  
internationale. Cet outil financier bien aiguisé et sur mesure est totalement  
ignoré par les praticiens classiques de la finance parce que sans formation  
pointue dans le domaine, en plus d’une absence d’expertise dans le champ des  
marchés de capitaux internationaux. Le style obsolète des courtiers financiers  
est le tâtonnement pour ce qui est de la sécurité et la rentabilité des actifs  
en possession « l’épargne nationale, bien public ». A l’opposé, cette nouvelle  
donne financière est aux antipodes d’initiatives aventureuses. Mais au  
contraire, justement orientée vers la rectitude et la discipline financière  
menant à l’efficacité et à l’efficience parce que prenant en compte les forces  
du dispositif énoncé et subtilités et versatilités de la globalisation des  
marchés de capitaux.  
 
Certes,les financiers de toute école ou obédience confondue sont convaincus  
qu’une dette est jugée viable s’il est prévu que l’emprunteur sera en mesure de  
continuer d’assurer son service, sauf forte correction probable du solde de ses  
revenus et dépenses. A l’inverse, une dette devient non viable lorsqu’elle  
continue de s’accumuler plus rapidement que le capital de l’emprunteur. Ce  
dernier a à assurer le service. 
 
Pour déterminer quel niveau d’endettement est viable, il faut prévoir  
l’évolution des engagements et établir des hypothèses pour les taux d’intérêts,  
les revenus, les échéances, les fonctions de la monnaie de transaction, la  
valeur, le volume monétaire et du lieu de transaction. Un exercice de routine  
d’expert en la matière d’emprunt. 
 
Suite à cet éclairage à des fins de mise à niveau ou de vulgarisation,  
l’instrument de technique financier suivant, la titrisation des créances futures  
s’adapte comme ingénierie financière dans l’espèce et comme terrain d’exercice  
pratique de la Sénélec. 
 
Le diagramme ici-bas met en relief une structure type d’une opération de  
titrisation de recettes futures, applicable au cas jugé opportun à la Sénélec.  
Des sénégalais sont disposés et aptes à relever le défi de SUXXALI SENELEC dans  
une approche de rectitude et de discipline financière. Il est tout bonnement  
question d’orienter par une affection correcte des ressources secrétées par la  
SENELEC elle-même, suite à un bon processus de recouvrement de créances. C’est  
leur bien commun. Option avantageuse : 
 
Votre navigateur ne gère peut-être pas l'affichage de cette image. 
 
 
Source : (Cahier finance Fonds Monétaire International FMI) 
 
 
 
 
3. Pertinence. 
 
Dans les conditions présentes, et compte tenu des limites et/ou non  
opérationnalité voire non disponibilité financière de l’appui public d’urgence,  
ou lenteurs d’engagements externes, les parties prenantes à l’exercice pratique  
de l’ingénierie financière en appui à la SENELEC doivent trouver de nouveaux  
moyens de mobiliser des financements pour satisfaire la demande crescendo de la  
population. La Sénélec doit s’évertuer dans les marchés financiers  
internationaux pour régler sa fourniture intérieure. La non satisfaction de tels  
besoins vitaux s’est manifestée dans la rue, relayée à l’hémicycle. 
 
L’émission de titres négociables de la Sénélec sur le marché des capitaux,  
lesquels adossés à des garanties partielles (L’Etat ou ses démembrements, où des  
créanciers futurs en devises fortes), peut aider la Sénélec à y recourir et à  
avoir accès à des ressources financières moins onéreuses, ni contraignantes. La  
Sénélec peut dans cette porte ouverte, éliminer les vastes mouvements de panique  
social, et totalement éloigner les risques dont ceux entrainant l’assèchement  
brutal de la Sénélec. 
 
La titrisation est une innovation financière relativement récente, mais elle a  
fait ses preuves et couvre désormais une large gamme d’actifs et produits. La  
Sénélec peut lever des fonds en pratiquant la titrisation de ses créances  
futures libellés en CFA, en devises fortes. Partant, satisfaire ses fournisseurs  
dans les délais retenus de commun accord et rendre joyeux le peuple sénégalais. 
 
C’est toute la portée et l’essence de cette nouvelle pratique financière. Dans  
telle envolée et option financière internationale d’opération de titrisation de  
créances futures, La Sénélec (emprunteur-cédant) vend en partie ses créances  
futures (C’EST A DIRE LE MONTANT DES FACTURES A CONSOMMER, A PAYER ET DONC DUES  
PAR LES ABONNES, LES SENEGALAIS. CE SONT DES CREANCES DUES À LA SENELEC, DES  
ACTIFS APPARTENANT À LA SENELEC). 
 
Cette opération commerciale de vente directe ou indirect à une entité  
spécialement créé au sein de la Sénélec ou en exercice ailleurs dans le monde  
(Véhicule de Titrisation Spécifique: VTS) émet à son tour des titres de  
créances. Les clients internationaux, fournisseurs d’électricité de la Sénélec  
(débiteur) recouvrent l’instruction de payer les CREANCES de la Sénélec, cédant  
directement sur un compte de recouvrement géré par un mandataire. L’agent chargé  
de recouvrement assure le paiement du principal et des intérêts aux prêteurs et,  
le cas échéant les fonds restants sont reversés à la Sénélec (diagramme  
ci-dessus). 
 
Les risques souverains de transferts et convertibilités sont atténués car la  
Sénélec obtient des clients désignés, l’engagement contraignant d’effectuer les  
paiements correspondant au mandataire. Le risque de faillite diminue aussi,  
puisque les VTS n’ont en général pas d’autres créanciers et ne peuvent donc pas  
faire faillite. Les prêteurs peuvent atténuer tout dérapage ou hésitations,  
favorisant de fait la Sénélec dont les créances, sont en mesure de livrer des  
recettes qui généreront les créances futures. De toutes les façons, si l’on ne  
peut abolir totalement le risque du marché lié à la volatilité des prix et des  
volumes qui occasionnent une fluctuation de trésorerie, il est possible de les  
atténuer par un surdimensionnement des couvertures ou garanties. Tout se  
conjugue dans le cas de la Sénélec. 
 
Ce qu’il y a à retenir dans la portée de cette forme d’intermédiation  
financière, c’est que les agences de notation de risque acceptent le principe  
qu’une entité telle la Sénélec peut continuer de générer ces créances futures  
même si elle est en défaut de paiement. La Sénélec présente un cas intéressant  
dans l’option de l’instrument financier que je viens d’aborder car les recettes  
de la Sénélec sont des liquidités financières faciles à contrôler parce que la  
demande émane de beaucoup de source très diverses en ligne de mire, le peuple  
sénégalais et autres usagers à moins que l’exécution des contrats y afférents  
soit assurée. Ce n’est point le cas de figure. Mieux des simulations chiffrées  
pourraient soutenir la faisabilité dans le souci majeur de SUXXALI  
financièrement la Sénélec. La titrisation permettrait à la Sénélec d’allonger  
l’échéance de sa dette contractée pour son approvisionnement, de mieux gérer le  
risque, d’améliorer les ratios financiers et de toucher un éventail 
d’investisseurs intéressés. 
 
Il convient de souligner que la titrisation des créances futures suppose un  
examen bien poussé du management de la Sénélec. Les pouvoirs publics doivent  
s’appliquer à lever les contraintes, l’environnement juridique et institutionnel  
qui s’opposent éventuellement aux opérations de titrisation des recettes futures  
de la Sénélec. Vu le temps nécessaire pour monter telles opérations, la Sénélec  
doit en garder une réserve et s’assurer que les investisseurs y participent en  
période faste, afin que de tels actifs restent disponibles en temps de crise.  
Dans cette hypothèse, toute mesure visant à rejeter le degré de motivation pour  
le non paiement des factures doit être entretenue. La persuasion s’annonce  
excellente parce qu’étant d’ordre sociale.La bonne gouvernance est définie comme  
l’art de gouverner en articulant la gestion de la chose publique à différentes  
échelles de territoire local ou mondial. C’est un moyen d’obtenir et de  
maximiser les résultats positifs en matière de développement économique et  
politique, d‘encourager la transparence, faciliter l’interaction entre les  
différents niveaux de management de la Sénélec. 
 
Exploitons cette voie pour palier à la détresse financière de la Sénélec. 
 
 
Auteur: Serigne Saliou Fall  
Arrivée de Global Voice Group au Sénégal : à qui profite le crime ? 
 
Préparé sans tenir compte de l’opinion des principaux intéressés, signé le 28 
mai dernier par le Président de la république, publié au Journal officiel le 20 
juin 2010, le décret n° 2010-632 instituant un système de contrôle et de 
tarification des communications téléphoniques internationales entrant au 
Sénégal n’était pas encore entré en vigueur qu’il provoquait déjà un vaste 
tollé. En fait, cette initiative n’est pas vraiment une nouveauté puisqu’une 
première tentative avait été faite, dans le courant de l’année 2009, alors que 
l’Etat faisait face à de graves difficultés de trésorerie. Profitant de ce 
contexte, ceux qui régentent en coulisses le secteur des TIC et des 
télécommunications au Sénégal depuis maintenant plus d’une décennie avaient 
fait miroiter aux plus hautes autorités de l’Etat, la possibilité de collecter 
des dizaines de milliards de FCFA grâce à la mise en place d’un tel dispositif. 
L’opération avait cependant fait long feu compte tenu d’une part de l’opposition 
manifestée par les opérateurs de télécommunications et d’autre part des fortes 
réticences exprimées par l’Agence de régulation des postes et 
télécommunications (ARTP) qui estimait qu’une telle mesure allait à l’encontre 
de la tendance générale visant à faire baiser les tarifs de télécommunications. 
Gêné par la divulgation de sa position par le journal Le Populaire, l’organe de 
régulation, qui traversait une période difficile suite au limogeage de son 
directeur général emporté par l’affaire des primes liées à l’attribution de la 
licence globale à Sudatel, avait publié un démenti peu convaincant. Dans les 
milieux bien informés, on expliquait d’ailleurs que le véritable motif ayant 
présidé au limogeage du Directeur général de l’ARTP était son opposition à la 
taxation des appels entrant, l’affaire des primes n’ayant été qu’un prétexte 
pour se débarrasser de lui. Toujours est-il qu’une fois l’orage passé et un 
nouveau Directeur général de l’ARTP nommé, les parrains de l’opération se sont 
remis au travail, introduisant d’une part le projet de décret dans les circuits 
administratifs et signant d’autre part un accord de gré à gré avec la société 
Global Voice Group (GVG) pour le contrôle du volume du trafic international 
entrant. Cet accord léonin d’une durée de cinq ans prévoit d’attribuer à GVG 
49% des recettes découlant de cette nouvelle taxe dont le montant annuel est 
estimé à 60 milliards de FCFA, en échange de la mise à disposition de l’Etat 
d’un équipement d’un coût de 10 milliards de FCFA. A n’en pas douter, il s’agit 
d’un excellent deal pour GVG et pour ceux qui lui ont offert ce marché de gré à 
gré sur un plateau d’argent, puisque le montant des gains accumulés au bout de 
deux mois d’activité sera équivalent au montant de l’investissement de base. 
Qui dit mieux ? En dehors des protestations de l’Intersyndicale des 
travailleurs de la Sonatel, de l’opposition de la Sonatel, des dénonciations de 
l’opinion publique et des réserves de la grande majorité des experts du secteur, 
les choses sont encore un peu plus compliquées puisque les ministres en charge 
des télécommunications au sein de l’Union économique et monétaire 
ouest-africaine (UEMOA) ont exprimé leur intention de requérir l’avis technique 
de l’Union internationale des télécommunications (UIT) à propos de cette taxe et 
demandé qu’elle ne s’applique pas aux autres états membres par solidarité. Ces 
développements montrent bien que le discours des autorités sénégalaises tentant 
de faire accroire que l’instauration de cette taxe, à laquelle la Côte d’ivoire 
et le Burkina Faso ont renoncé après l’avoir instaurée, sera sans effet sur le 
coût des communications téléphoniques, pour les consommateurs comme pour les 
opérateurs de télécommunications, est bien peu crédible. De plus, comment 
ignorer le fait que l’augmentation du prix des télécommunications qui en 
découlera incitera les fraudeurs à redoubler d’ingéniosité pour contourner le 
système mis en place d’autant plus que leurs gains seront encore plus élevés 
que par le passé ? Enfin quid de la baisse du volume du trafic téléphonique 
entrant qui risque de survenir du fait du surenchérissement de la destination 
Sénégal et qui entrainera de facto une baisse des recettes fiscales ? Comme on 
le voit, l’instauration de cette taxe et la venue de GVG au Sénégal soulèvent 
plus de problèmes qu’elles n’apportent de solutions et tout le monde en est 
semble-t-il conscient sauf l’Etat qui continue à présenter l’opération comme 
une bonne affaire. Il est donc légitime de se poser la question de savoir à qui 
profite le crime. 
Olivier Sagna 
Secrétaire général 
BATIK 
 
Bulletin d'analyse sur les technologies de l'information et de la communication 
Lettre d'information électronique mensuelle publiée par OSIRIS 
l'Observatoire sur les systèmes d'information, les réseaux et les inforoutes au 
Sénégal 
 
n° 132 Juillet 2010 
osiris@osiris.sn 
http://www.osiris.sn/ 
 
 
campagne contre un 3e mandat présidentiel : l’unis compte déposer wade au  
terminus 2012 
La Constitution sénégalaise, en son article 27, dispose que «la durée du mandat  
du président de la Répu blique est de sept ans. Le mandat est renouvelable une  
seule fois. Cette disposition ne peut être révisée que par une loi  
référendaire». L’article 104 dit que «le président de la République poursuit  
son mandat jusqu’à son terme», mais «toutes les autres dis positions de la  
présente Constitution lui sont applicables».  
 
HAUSSE DES TARIFS DES COMMUNICATIONS INTERNATIONALES : 
Un faux pas de plus de l’état du Sénégal 
Dans un contexte national inflationniste et mondial défavorable, le gouvernement  
du Sénégal choisit de surenchérir en procédant à une hausse assez sensible des  
tarifs des communications internationales par l’instauration d’une nouvelle  
taxe, sans tenir compte des conséquences très dommageables que cette variation  
des prix induit au plan macro-économique. 
En effet, la tarification passe de 92 FCFA l’unité à 141FCFA, soit une variation  
en valeur relative de 53% dans un environnement où les coûts des transactions au  
niveau du secteur des nouvelles technologies de l’information et de la  
communication subissent des baisses tendancielles. A cet égard, vous conviendrez  
avec moi qu’il est surprenant et paradoxal au point de devenir une hérésie de  
constater, qu’en plus de la forte amplitude de l’augmentation, les prix  
subissent une évolution inverse à la baisse tendancielle du coût des facteurs. 
La baisse des prix dans le secteur des nouvelles technologies de l’information  
et de la communication est consubstantielle à son développement par l’effet  
cumulatif de l’induction du progrès technique et des économies d’échelle qui  
entrainent la réduction des coûts unitaires de transaction. C’est dire qu’il ne  
peut pas exister dans ce domaine une variation à la hausse des tarifs justifiée  
par le jeu des facteurs, tout au contraire, la tendance devrait être à une  
modération des tarifs. 
Au surplus, le secteur des télécommunications joue aujourd’hui un rôle  
primordial dans le développement de l’économie globale et constitue le pilier de  
la nouvelle économie de sorte que toute hausse dans ce domaine provoquera non  
seulement une baisse du volume des transactions, mais, à terme, conduira à une  
hausse généralisée des prix au Sénégal, en ce que la communication, de nos  
jours, constitue un facteur technique principal de production. Si bien que, la  
compétitivité des entreprises se trouvera compromise et les investissements  
subiront un net ralentissement pour un pays qui figure déjà dans le peloton de  
tête des pays les plus chers au monde .Les pertes pour l’économie nationale en  
termes de valeur ajoutée seront considérables avec les baisses de compétitivité  
en raison de l’accroissement des couts comparatifs et de la diminution des  
volumes transactionnels par le jeu des effets de substitution ,en plus du fait  
que le secteur touristique, naguère pourvoyeur de devises, se trouvera  
particulièrement affecté. 
Rappelons –nous que la hausse des prix consécutive à l’introduction d’une taxe  
sur les tarifs des billets d’avion dans le but de constituer un fond  
d’investissement afin de réaliser l’aéroport de Ndiass a déjà impacté  
négativement l’activité dans le secteur touristique au Sénégal. 
L’instrumentation de l’impôt dans le sens d’une hausse pour constituer des fonds  
d’investissement(trop d’impôts tue l’impôt) doit être évité au vu de la 
modification des prix relatifs qu’une telle manipulation génère pouvant créer  
des déséquilibres entre l’offre globale et la demande globale des biens et  
services .Dans un monde de plus concurrentiel, les politiques économiques  
doivent s’orienter vers l’abaissement des couts pour une meilleure compétitivité  
des entreprises et pour la création d’ un environnement favorable aux  
investissements. Nos gouvernants doivent faire très attention en manipulant  
facilement l’imposition surtout si les intentions sont mues par des  
considérations non économiques pour servir des intérêts particuliers. 
Déjà, la croissance économique au Sénégal qui a été presque nulle en 2009(1,5%)  
risque de connaitre le même sort en 2010 au grand dam de la croissance accélérée  
à deux chiffres dont les pouvoirs publics avaient l’ambition de réaliser en  
2000. 
Les crises dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et  
aujourd’hui des télécommunications sont les manifestations d’un processus de  
dégradation avancée du tissu économique Sénégalais résultant d’une mal  
gouvernance économique. Hier, c’étaient les ICS, la SAR, la SONACOS, AIR SENEGAL  
INTERNATIONAL, la SENELEC de subir des remous dont certains ne se sont plus  
relevés à la suite d’un interventionnisme débordant des pouvoirs publics,  
aujourd’hui, c’est au tour de la SONATEL de vivre les mêmes travers. La  
situation se présente comme si on ne s’intéresse qu’à des parts de marché qui  
détermine les choix au détriment des facilitations pour l’intérêt général 
provoquant de nombreux conflits d’intérêt dans notre pays. 
Dans l’un des pays les plus chers au monde où la tendance à l’augmentation des  
prix se poursuit de façon soutenue rendant problématiques la consommation,  
l’épargne et l’investissement, il y’a lieu de s’arrêter un instant et de jeter  
un autre œil sur la marche des affaires. 
KADIALY GASSAMA, Economiste Rue Faidherbe X Pierre Verger Rufisque 
AVIS D UN EXPERT 
Contribution au débat sur la controverse à propos du décret de contrôle des  
communications internationales et l’affaire Global Voice 
Dans un article paru dans la presse sénégalaise Le Soleil et relayé sur les  
sites Internet (Xalima, ..) le Jeudi, 24 Juin 2010, nous lisons : « L’Agence de  
Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) informe, que le  
Gouvernement du Sénégal vient d’adopter le décret N°2010-632 du 28 mai 2010  
instituant un système de contrôle et de tarification des communications  
téléphoniques internationales entrant au Sénégal. La nouveauté majeure apportée  
par ce décret est la fixation d’un nouveau tarif pour la terminaison des appels  
vers le Sénégal et venant de l’international. Le système de contrôle n’est mis  
en place que pour être sûr que les opérateurs déclareront le trafic réel qu’ils  
reçoivent de l’international. 
Entre autres dispositions, ce décret fixe un seuil minimum des tarifs de  
terminaison des communications téléphoniques entrant au Sénégal, précise le  
communiqué. Ce seuil minimum est fixé bien au-dessus des tarifs actuels. Nous  
notons aussi dans le dit communiqué que ce nouveau seuil n’est aucunement une  
nouvelle taxe mais plutôt un mécanisme qui assure une redistribution équitable  
des revenus sur la chaîne de valeur du marché de gros des terminaisons d’appel  
au bénéfice de l’Etat sénégalais et du secteur national des télécommunications. 
Mais en réalité, le relèvement de ce tarif de terminaison à 140,03 Fcfa  
constitue bien une nouvelle taxe car une partie de ce tarif est collecté par le  
régulateur. Sur ces 140,03 Fcfa, 75,44 F cfa seront collectés pour chaque minute  
de communication vers les fixes et 48,2Fcfa pour chaque minute de communication  
vers les mobiles. Nous remarquerons que sur les appels vers les téléphones  
fixes, l’Etat gagne plus que les opérateurs. 
Aux termes du décret, l’ARTP est chargée de l’exécution technique du nouveau  
système. A cet effet, elle s’est attachée, dans le respect des procédures du  
Code des Marchés publics, les services de l’opérateur international du nom de  
« Global Voice Group » comme partenaire technique pour la mise en oeuvre du  
système », souligne le communiqué… » 
Devant cette situation, j’ai pensé réagir et apporter ma contribution sur la  
manière dont ce type de dossier devrait être piloté d’un point de vue rationnel  
et professionnel tout en garantissant le respect de l’intérêt général. Il ne  
s’agit nullement pour nous de prôner l’immobilisme, ni de cautionner  
d’éventuelles fraudes et autres dissimulations dont pourraient être coupables  
les opérateurs de télécommunications. 
Nous nous posons la question de savoir, dans cette affaire, si un appel d’offres  
a été lancé, s’il y a eu une consultation ou si cela a été fait de gré à gré.  
Nous pensons que ce dossier nécessite un travail en mode projet et qu’il aurait  
du être précédé par des études technico économiques en amont. Une équipe  
pluridisciplinaire devrait être mise en place et assurer le pilotage d’un tel  
projet s’il est capable de générer plusieurs milliards à l’état du Sénégal, par  
delà la contribution au développement socioéconomique du pays. Le travail de  
cette équipe consisterait à : faire un état des lieux et définir les objectifs à  
atteindre pour l’état du Sénégal, pour les opérateurs de télécommunications,  
évaluer les retombées dans l’économie, les conséquences stratégiques du choix du  
fournisseur de la solution de supervision et de taxation, tenir compte de la  
protection des consommateurs et des usagers ; établir de vraies propositions ou  
recommandations justifiées par une réelle argumentation (démontrer l’intérêt,  
les avantages, les inconvénients, les conséquences à court et long terme, les  
précautions à prendre) 
Une fois que les enjeux économique, technique, financier, politique, stratégique  
seront identifiés et mesurés une procédure d’achat appropriée (Appel d’offres  
ouvert ou appel à propositions, dialogue compétitif…) doit être menée à travers  
la désignation d’un Comité de Pilotage composé des différents partenaires  
nationaux (Opérateurs, Etat et ministères impactés (finances, justice,  
télécommunications..), des syndicats et du régulateur (ARTP), ce dernier pouvant  
assurer la conduite du projet. Dans ces conditions un résultat positif viable,  
garanti par une telle démarche qualité, serait, à coup sur, trouvé. Il est  
inadmissible qu’au regard des enjeux divers de ce projet que celui-ci soit  
simplement tranché par un décret même présidentiel, sans le soubassement des  
avis des experts et autres acteurs concernés par la problématique. Il est grand  
temps de responsabiliser les gens et de travailler avec les différentes forces  
vives de la Nation pour trouver les solutions pérennes et efficientes pour les  
choix technologiques majeurs et le développement socio-économique du Sénégal in  
fine. 
Nous ne sommes pas dans une situation inédite et nous devons forcément nous  
inspirer des expériences internationales des pays développés comme celle de la  
France pour solutionner ce type de problème bien entendu en l’adaptant à notre  
contexte. En France l’ARCEP (Autorité de Régulation des communications  
Electroniques et des Postes) assure de manière autonome son rôle de régulateur  
et de gendarme des télécommunications avec un marché composé de plus d’une  
dizaine de Grands opérateurs. La question de savoir pourquoi nous ne sommes pas  
capables d’en faire autant avec un marché composé de seulement de 3 opérateurs  
majeurs au Sénégal, sachant que toutes les technologies actuellement disponibles  
ne sont même pas mises en oeuvre dans notre pays, ce qui pourrait complexifier  
la gestion de la supervision, se pose avec acuité. 
La gestion, la supervision et le contrôle en temps réel du trafic international  
entrant au Sénégal ne nécessite pas le choix d’un opérateur Telecom Etranger qui  
au passage récupère près de la moitié de la manne financière en fournissant  
simplement le système ou l’outil de supervision et de taxation ou de  
re-taxation, alors même que les équipements de réseau intelligent sont implantés  
dans les centraux de commutation numérique (ni plus ni moins que de puissants  
ordinateurs capables de traiter d’importants volumes de données, à  
l’architecture modulaire et aux composants réutilisables pilotant des bases de  
données géantes) et permettent d’obtenir tous types d’informations. Un  
partenariat public privé et de vraies études technico économiques notamment  
entre l’Etat du Sénégal et les Opérateurs présents, sous le contrôle de l’ARTP  
et des différents partenaires devrait permettre d’aboutir à une solution. Il  
nous semble beaucoup plus facile d’exercer des prérogatives attachées à la  
fonction de régulation (obtenir des informations et des indicateurs de  
performance, rappeler à l’ordre, édicter des règles et imposer des contraintes,  
voire des sanctions), que de se hasarder à des expérimentations de solutions qui  
risquent de ne pas être opérables et d’introduire des risques d’instabilité de  
toute sorte sur la simple foi de courtiers des communications internationales. 
Le problème n’est pas aussi complexe que cela mais il été très mal posé et  
présenté aux sénégalais qui peut être pour la plupart ne s’y retrouvent pas  
aisément. Le travail consiste à identifier l’ensemble des possibilités  
d’acheminement d’appels vers le Sénégal et à trouver les outils de mesure des  
volumétries et de répercuter les grilles tarifaires correspondant,  
consensuellement définies. Là on invente rien, mais on travaille de manière  
simplement professionnelle et avec la rigueur et l’expertise que cela exige. Le  
problème n’est pas que Global Voice soit un opérateur majeur ou pas mais réside  
dans la manière dont l’Etat a procédé en désignant, presque en catimini un  
opérateur sans aucune procédure d’achat public valable au regard du code des  
marchés publics, d’une part, mais aussi dans l’existence d’une possibilité de  
trouver un prestataire indépendant capable de mettre en place des outils de  
supervision fiables et incontestables, d’autre part, après des études concrètes  
par des experts des télécommunications attitrés, ce qui ne manquent pas au  
Sénégal. 
Les télécommunications constituent une source de revenus non négligeable au  
Sénégal, au regard de sa contribution au PIB (Produit Intérieur Brut), encore  
faudrait-il que ce secteur soit géré avec transparence par des personnes  
compétentes et conscientes de l’intérêt du pays, à leur tour contrôlables. Des  
outils de mesures de volumétrie et surtout de contrôle doivent être mis en place  
sous l’arbitrage du régulateur national dont les missions et la mode de  
désignation et de gouvernance seront redéfinies pour échapper aux vicissitudes  
politiciennes. En effet, l’ARTP doit pouvoir être automne et jouer pleinement  
son rôle dans l’intérêt supérieur du pays et doit surtout rendre compte sur les  
petites comme sur les grosses affaires. Cela suppose que l’Etat choisisse les  
femmes et les hommes par leurs compétences, leurs expertises et leurs  
qualifications et de mettre fin au lobbying et autres pratiques (népotisme,  
clientélisme, intérêts divers, appartenance politique, etc..). 
Ce secteur commence à faire trop de bruits dans notre pays (affaire des  
commissions sur la Licence à Sudatel, tarification des communications  
internationales, limogeage de l’ex-Directeur de l’ARTP, ..). Il est important de  
cesser de créer des événements qui n’en seraient vraiment pas, si la gestion  
était bien faite et de se consacrer à résoudre les vrais problèmes de notre pays  
que tout le monde connaît (Emploi, Energie, inondations, pauvreté galopante,  
insécurité, santé, éducation, ..). Aujourd’hui que ce secteur reste l’un des  
plus rentables et les plus fiables, l’Etat ne prend pas toutes les mesures à la  
hauteur des enjeux pour préserver celui-ci et par la même occasion les emplois  
du secteur et surtout la protection et l’intérêt des consommateurs. Les dossiers  
aussi importants ne doivent pas être discutés dans un bureau entre deux  
personnes mais gérés de manière collégiale et strictement professionnelle. C’est  
ensemble en mettant en contribution les différentes forces de notre pays et  
respectant les bonnes conduites dans la loyauté, la transparence et le respect  
des valeurs démocratiques et républicaines que nous arriverons au développement  
socio-économique du Sénégal. 
Voici quelques termes techniques pouvant aider à une meilleure compréhension de  
la problématique d’acheminement de communications entrantes Terminaison 
d’appel/acheminement d’appel : Service consistant à faire aboutir une  
communication (téléphonique, de télécopie, etc.) au niveau du demandé, lorsque  
l’abonné d’un opérateur A appelle un abonné d’un opérateur B, l’opérateur A  
devra payer l’opérateur B une terminaison d’appels pour chaque minute de  
communication. Une sorte de taxe douanière donc, qui existe depuis l’ouverture  
du marché de la téléphonie fixe à la concurrence. Taxe de répartition- Selon la  
définition du Règlement international des télécommunications, "taxe fixée" par 
accord entre administrations (ou exploitations reconnues) dans une relation  
donnée et servant à l’établissement des comptes internationaux". En général, il  
s’agit du prix interne fixé d’un commun accord entre opérateurs publics de  
télécommunication (PTO) pour l’acheminement du trafic international entre deux  
points. Ce prix sert à déterminer le prix facturé par le PTO d’arrivée au PTO de  
départ, et correspond généralement à la moitié de la taxe de répartition  
(également appelée quote-part de répartition). Taxe perçue par un opérateur au  
titre de la terminaison ; il peut s’agir :  
d’une taxe unique appliquée à tout type de trafic entrant dans un système  
traditionnel en mode demi-circuit, établie en fonction des coûts et appliquée de  
façon non discriminatoire et transparente, ou  
d’une taxe forfaitaire, ventilée en fonction des principaux éléments de coût de  
la communication : transmission internationale, accès international, extension  
nationale, et pouvant comprendre un élément de subvention. 
Fait à Bussy Saint Georges (France), le 29/07/10 
* M.LY Amadou 
* Email :youmakane@gmail.com 
* Chef de projet/Ingénieur en Réseaux et Télécoms 
* CCR Convention des Cadres Républicains APR (Secrétaire à la  
communication, à la presse et à la veille politique)

 

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