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succession

GUERRE DE SUCCESSION 
 
Le seuil du soutenable 
dimanche 19 août 2007, par El hadj Kasse 
 
Depuis février 2007, soit sept mois, le Président réélu donne l’impression qu’il peine à savoir ce qu’il faut faire de sa victoire. Pendant ce temps, le malaise social et la sinistrose dans le secteur de l’industrie et le monde rural s’accentue. L’enjeu pour Sénégal et les Sénégalais est noyé par une guerre de succesion qui n’a d’ailleurs rien d’héroïque. 
 
 
 
Le Sénégal bruit de ses antiques démons. A nouveau, la clameur porte des noms. Des noms qui circulent avec en bandoulière la double arme de la violence et de l’argent, des noms qui s’entredéchirent, se font peur et se détruisent. Au point que la logique actuelle de ceux-là qui animent le pouvoir oblitère les mots : crise énergétique, malaise dans le monde rural, sinistrose en matière d’emploi, flambée exceptionnelle des prix des denrées de première nécessités, crispation du secteur industriel. 
 
Oui, aux grands enjeux dont le centre est la quête de grandeur du Sénégal et d’émancipation de son magnifique et endurant peuple, se substitue une vilaine guerre de succession qui n’a même plus rien d’héroïque. Depuis sept mois, le Président a été réélu. Une assemblée nationale quasi-monocolore a été installée. Mais on attend encore ne serait-ce qu’un petit geste indicatif d’une direction. 
 
Le Sénégal est devenu une vaste scène où un théâtre d’ombres impose des acteurs ombrageux qui gèrent un mélodrame qui n’enchante plus même les plus spectateurs sans souci. Et bien évidemment, la politique s’absente tandis que les noms (des prétendants à la succession et du metteur en scène) se déploient frénétiquement dans la seule logique de l’accaparement et du petit intérêt individuel. 
 
Les gouvernants, savent-ils seulement lire les signes de l’impatience populaire et les bégaiements significatifs de l’histoire ? Je suis tenté de répondre par la négative tant ce qui se passe actuellement surpasse la surdité au moment même où des bruits de fond laissent entrevoir que la patience et l’endurance des Sénégalais sont à la lisière du soutenable. Le Président et son parti semblent n’entendre que leur propre voix et restent dans une voie qui n’est nullement celle de la patrie. 
 
Où et quand a-t-on accueilli une initiative ou une mesure hardie pour faire face à l’inflation, pour redonner un coup de fouet à l’industrie, pour impulser une nouvelle dynamique dans le secteur de l’énergie, pour rendre visible et lisible un nouveau cap après sept ans de gestion et sept mois de réélection, pour inspirer espoir à la jeunesse désemparée ? 
 
L’opinion générale est au défaitisme, et on le sent un peu partout. Les gens ont tendance à dire que « de toutes les manières on ne peut rien attendre des Sénégalais quant à l’action et le président et son parti feront ce qu’ils veulent ». Erreur : la conjoncture actuelle est comme un triangle et on sait que la base de tout triangle n’a jamais été que l’énergie dont la tendance est à une forte poussée qui outrepasse le sommet. Les Sénégalais sont comme tous les peuples du monde : ils connaissent ce qu’on appelle le seuil indépassable. Ce sont en général ceux qui sont aux commandes qui ne savent pas lire les signes lorsque ce seuil est en passe d’être atteint. Car tout théâtre n’a de sens que s’il promet un dénouement quelconque : s’il promet une fin. Hélas, le mélodrame libéral ne promet rien ! 
 
Le Sénégalais qu’il faut au Sénégal 
Le pays de Kocc est arrivé à une étape très importante de sa vie. Les feux sont au rouge, sonnant l’alerte générale. C’est dit. Maintenant, c’est (...) 
Le pays de Kocc est arrivé à une étape très importante de sa vie. Les feux sont au rouge, sonnant l’alerte générale. C’est dit. Maintenant, c’est l’heure des ambitions pour chaque citoyen. Chacun y va de son propre chef pour s’illusionner et se plaire à prétendre "devoir" ou "pouvoir" driver le gros business de l’état. Danger. Qu’on évite justement de tomber dans le vide, parce que croyant qu’on est en manque de leaders capables de mener à bon port notre bateau. Les mis en cause sont les médiocres qui ont, comme des parasites dans un sac d’oignon ou de pomme de terre, influer sur ce qui devait être la bonne évolution vers les temps présents vécus par les plus grands pays de ce monde. Le Sénégal en marche. C’est ce qu’il faut. Diantre ! 
 
La grandeur de l’être humain réside en ses capacités à dépasser les événements et ses qualités d’absorption et d’emmagasinement de ses échecs et à faire face aux obstacles présents et futurs pour relever les défis presque impossibles, et donc, réussir. Cela signifie la possibilité à pouvoir se surpasser en circonstance. Des valeurs et préceptes de décence, voire de bon sens sont développées ainsi pour permettre à la personne qui en est imbue de s’autosatisfaire en tout et pour tout. Cela signifie qu’on est arrivé à un tournant intéressant pour les citoyens sénégalais : plus question maintenant de dépendre de qui que ce soit, encore moins de confier sa destinée à quiconque, lorsqu’il s’agit de se lever tôt le matin pour aller à la recherche d’une vie décente et humaine. Les populations ont  
 
vie de plus de teneur dans les propositions et promesses qui leur sont faites par les "politiques". Et le défi est lancé à qui veut entendre de s’adresser à ces électeurs, vrais décideurs, qui, dorénavant, ne pardonneront plus une plus petite erreur qui soit. Le Sénégalais qu’il faut à ce pays est un compétitif, qui sait se surpasser face aux événements et qui sait persuader, convaincre et vaincre autrui, c’est-à-dire l’investisseur potentiel. La construction de ce pays ne se fera pas par et avec des gens médiocres, prétentieux et insoucieux, au bord même du narcissisme. Les meilleurs devront être au devant de la scène socio-politique et économique pour une élaboration d’une meilleure société recroquevillée sur les plus grands instincts humains, notamment l’authenticité apposée sur des cultures multiples et riches en concepts de bonnes moeurs. De facto, le succès sera au rendez-vous et la démocratie s’en retrouvera davantage grandie à travers des institutions dignes de leurs appellations, synonymiques à une bonne constitution régulatrice à soubassement juridique appréciable et respectable. C’est seulement et uniquement de cette façon que le Sénégal pourra se glorifier de son statut de grand pays à appartenance mondiale. Un rêve pourtant possible. Et si on se décidait à s’y mettre maintenant. Main - te - nant. 
 
Source © : Pa Assane Chroniqueur sur Xalima.com 
L’Alternance, 7 ans plus tard, le chant du cygne 
Ce siècle avait trois mois quand le peuple sénégalais, souverain, décida l’Alternance et choisit de confier son destin à Me Wade pour les Sept années à venir.  
La grandeur d’âme et l’élégance dont il fit preuve en la circonstance conférèrent à ces gestes cette beauté que le monde entier a salué au nom de l’exception sénégalaise.  
Faut-il le rappeler ? Nous avons versé des larmes de joie en ce jour béni et avons loué Dieu qui nous a permis de vivre assez longtemps pour assister à ce Big Bang qui est sans aucune mesure possible l’évènement politique le plus important de ce siècle. Depuis, nous vouons à l’alternance une certaine tendresse et c’est cela justement qui nous autorise la liberté de ces quelques réflexions.  
Jamais chef d’Etat n’a tenu entre ses mains autant d’atouts pour réussir sa mission ; un pays pacifié, prêt à tous les sacrifices, des populations enthousiastes en ordre de bataille ne demandant rien de moins que d’aller soulever des montagnes, une élection triomphale, une côte d’amour jamais atteinte, une popularité au zénith et un état de grâce en forme de ravissement.  
Sept ans plus tard, que reste-t-il de tout cela ?  
Force est de se rendre à l’évidence, rien ou presque. Le pays va mal, le riz est devenu amer. La Colombe est blessée, l’espérance se meurt, le rêve a viré au cauchemar et l’extase s’est mue en agonie.  
La famine menace le monde rural, les grandes industries ont fait faillite, le secteur énergétique s’est écroulé, l’inflation enfle, les prix s’envolent, la pénurie guette et notre jeunesse désespérée et rêvant d’Eldorado se résigne à traverser l’Atlantique dans des embarcations de fortune qui ressemblent de plus en plus à des cercueils.  
Au plan politique, la confusion règne en maître, les balises ont été déplacées, les repères gommés, les fondements sapés, la liberté si chèrement acquise vire à l’anarchie, la chienlit s’installe et le désordre est partout.  
Les amis d’hier sont devenus les ennemis d’aujourd’hui et sont bannis de la République, les ennemis d’hier gèrent notre quotidien et régentent nos existences aujourd’hui comme hier, et cela, au nom d’une recomposition politique qui prend tous les jours un peu plus des allures de décomposition politique.  
Autour du Président, les frères qui, dans l’opposition, étaient soudés et unis comme les doigts de la main, voient aujourd’hui cette fraternité se fracasser au choc des ambitions personnelles et des stratégies de positionnement et ils passent le plus clair de leur temps à se tirer les uns des autres. A ce jeu de massacre, nul n’est épargné, toute tête qui dépasse doit être coupée, le mot d’ordre en vigueur au Pds semble être «silence, ici on complote et on exécute» ; jusqu’où et jusqu’à quand ?  
L’alternance, cette révolution tranquille, ressemble de plus en plus à cet ogre qui se nourrit de la chair de ses propres enfants.  
Napoléon disait déjà que les révolutions étaient pensées par les prophètes, exécutées par les héros, mais hélas souvent récupérées par les zéros.  
Qui voit-on aujourd’hui à la table des banquets ?  
A la droite du père, les «transhumants», ces messieurs qui se présentent aux bureaux de vote un bulletin dans une main et une valise dans l’autre, prêts à émigrer dans d’autres cieux politiques pour peu que le scrutin leur soit défavorable ; ils se proposent de voler au secours de la victoire, s’apprêtant à voyager du pouvoir vers le pouvoir simplement en traversant la rue.  
Le Président semble s’éloigner de tous ceux-là à qui il doit tout et qui ont tout fait pour qu’il en soit là au profit de ceux-là qui ont tout fait justement pour qu’il n’en soit jamais là.  
Dans cette atmosphère délétère, les Sénégalais d’en bas, cette armée de grognards, sont laissés en rade sur le bord de la route alors qu’ils constituaient les bataillons, la garde et l’avant-garde du régime de Wade. Ils ont baissé les bras, n’y croyant plus, espérant, par on se sait quel miracle, des lendemains meilleurs qui chanteraient pour redorer leur blason terni. En attendant, c’est la Bérézina, mieux, le chant du cygne.  
Sunugal est devenu un bateau ivre, sans boussole, ni gouvernail, ballotté par les flots, voguant au gré des vents dans une mer de plus en plus agitée.  
Quant à nous, espérons, avant qu’il ne soit trop tard, le ressaisissement qui dissipera ces gros nuages noirs qui s’amoncellent au dessus de nos têtes et nous éloignera de ces récifs que l’on sent si proches.  
 
Mame Bocar THIAM - Rue 15 x 18 - Médina - Dakar  
 
Comme si nous étions vraiment amnésiques ! 
Le Pr Iba Der Thiam, premier vice-président de l’Assemblée nationale et coordonnateur de la Cap 21, a déposé, sur la table du président Macky Sall, une «demande de création d’une commission d’enquête parlementaire, pour savoir pourquoi la 2e licence de téléphonie mobile a-t-elle été bradée à vil prix, soit 2 000 fois moins que la troisième» (je ne suis pour rien dans l’inversion du sujet : j’ai exactement cité, du moins le journal). Cet exercice est destiné, selon l’illustre professeur, à «faire toute la lumière sur une opération nébuleuse, dont l’opinion vient d’être informée, pour la première fois, de manière publique»1.  
Que l’on me comprenne bien : je ne conteste pas au coordonnateur de la Cap 21 et à ses amis le droit de croire que, dans l’Assemblée dite de rupture élue le 3 juin 2007, l’initiative se réduit exclusivement à des flots de commissions d’enquêtes parlementaires et de questions orales. M. Thiam a donc tout le loisir de proposer une commission, une de plus, pour «faire toute la lumière sur cette opération ténébreuse» que constitue, à ses yeux, l’attribution de la 2e licence de téléphonie mobile à Sentel. Là où le bât blesse, cependant, c’est quand l’illustre professeur veut nous faire croire que «l’opinion vient d’être informée, pour la première fois, de manière publique», de cette «opération ténébreuse».  
Je comprends de plus en plus pourquoi Me Wade et ses «cuillères» zélées ne se gênent plus le moins du monde à déclarer et à faire n’importe quoi : ils sont sûrs, désormais, de notre amnésie totale. Sinon, comment le Pr Iba Der Thiam peut-il se permettre d’affirmer que «l’opinion publique vient d’être informée, pour la première fois, de manière publique», de l’opération d’attribution de la 2e licence de téléphonie mobile à Sentel ? Cet éminent professeur d’Histoire ne me reprochera sûrement pas de le renvoyer à des sources, des sources irréfutables.  
Dans le communiqué du Conseil des ministres du 12 octobre 2000, repris par Le Soleil des 14 et 15 octobre de la même année, il est écrit exactement ce qui suit : «A propos de Sentel, le chef de l’Etat a déclaré que la licence d’exploitation Gsm lui a été définitivement retirée pour non respect des clauses du contrat et après une procédure régulière de mise en demeure non suivie d’effet. Ainsi, la deuxième licence retirée à la Sentel fera l’objet d’un appel d’offres international, dans la transparence et dans le respect de la défense des intérêts du Sénégal.»  
Cette décision sera confirmée par le ministre de la Culture et de la Communication de l’époque (Mamadou Diop Decroix) dans une rencontre avec la presse le 16 octobre 2000 (Soleil du 17 octobre de la même année, p. 24). Le ministre Diop s’exprima alors en ces termes : «Cette licence accordée le 3 juillet 1998 à la Sentel pour l’exploitation d’un réseau public de radio téléphonie mobile (Gsm) a été retirée le 29 septembre 2000, suite à de nombreuses défaillances relevées dans l’application de la convention qui liait cette société à l’Etat du Sénégal. Cette licence sera mise en vente aux enchères à l’intention d’un repreneur et la Sentel pourra, elle-même, se porter candidate à nouveau si elle le désire, sur la base du cahier de charges qui sera défini par un prochain appel d’offres.»  
Le Pr Thiam pouvait, je le lui concède, ne pas être au courant du communiqué du Conseil des ministres du 12 octobre et de la conférence de presse du ministre Diop Decroix du surlendemain, ainsi que de tous les commentaires qui ont suivi, notamment à propos de ce fameux franc symbolique. Il ne pouvait pas ignorer, cependant, ses propres activités. Dans une contribution publiée au Soleil du 2 novembre 2000, p. 19, le défenseur zélé de la gouvernance de Me Wade déclare, à la suite de la suspension de la licence attribuée à Sentel : «Oui, la situation dont Alizé a jusque-là bénéficié doit, elle aussi, être obligatoirement revue. Comment peut-on continuer d’accepter qu’une société qui affiche 58 milliards de francs de bénéfice continue de ne disposer de sa licence de téléphonie mobile qu’un franc symbolique ? Ne fût-ce que pour respecter le parallélisme des formes, ce qui s’est passé avec Sentel ne peut avoir de sens qu’à la condition d’être appliqué à tous ses concurrents.»  
Et notre professeur, qui avait vraiment raison, cette fois-ci, allait encore plus loin dans sa contribution, en évoquant fort justement le cas choquant de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css). «La nouvelle option du Gouvernement, écrivait-il, ne peut pas ne pas s’intéresser au cas de la Css.» Il se demande, ensuite, pourquoi le Gouvernement du Sénégal a accepté de signer des documents (avenants, conventions d’établissement, protocoles d’accord, etc.) qui «excluent les nationaux d’un des secteurs les plus rentables de notre économie, pénalisent les consommateurs sénégalais depuis 30 ans et défient toute logique économique, au nom de la défense, nous dit-on, de 7 à 8 000 emplois»?  
Notre professeur, se faisant plus tranchant encore, poursuivait : «Eh bien, si le gouvernement avait calculé ce qu’il a perdu en 30 années, il se rendrait assurément compte qu’il pourrait, avec le total obtenu, se doter, à l’heure actuelle, de plusieurs Css et gagnerait encore au change. L’excellent ministre de l’Economie et des Finances, M. Mamadou Touré, l’avait admirablement démontré.»  
Nous savons que le coordonnateur de la Cap 21 y va à fond et sans discernement quand il s’agit de défendre son incomparable champion. Cependant, il nous pose réellement problème lorsqu’il s’emploie, après ce qui précède, à nous faire découvrir, pour la première fois et de manière publique, sept longues années après, «cette opération ténébreuse» de la 2e licence attribuée à Sentel en 1998. Il s’empresse, d’ailleurs, de prendre pour prétexte cette opération pour nous proposer une de ces innombrables commissions d’enquêtes parlementaires dont il a le secret. Il devrait pourtant avoir des scrupules à prendre cette initiative, après le show dont le président de la République nous a «gratifié», lors du Conseil des ministres du jeudi 13 septembre 2007. Sa commission, si toutefois il la maintient, devrait plutôt nous faire la lumière sur la «face cachée du jeu de Wade»3 tout au long du processus d’attribution de la troisième licence de téléphonie mobile. L’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) n’y a, manifestement, pas joué un rôle significatif : il a été mené de bout en bout par Me Wade et les fils à papa que sont Karim Wade et Thierno Ousmane Sy. Point de doute, désormais, sur cette certitude, après l’exposé de 13 minutes du second nommé, devant le Conseil des ministres de jeudi dernier. La commission du Pr Thiam aurait bien plus d’intérêt à dissiper les sérieuses suspicions qui envahissent chaque contribuable Sénégalais. Les négociateurs de la troisième licence de téléphonie mobile peuvent-ils nous jurer, la main sur le cœur, que Sudatel ne décaissera que 100 milliards de francs Cfa ? Deux, trois, quatre milliards supplémentaires ou plus n’iront-ils pas garnir quelques comptes bancaires ouverts à Nicosie ou ailleurs dans un autre paradis fiscal ? Au lieu de nous ramener sept ans en arrière, la commission de M. Thiam devrait plutôt nous aider à répondre d’abord à ces questions-là.  
Ensuite, pourquoi attendre sept longues années pour proposer une commission sur l’attribution de la deuxième licence à Sentel ? Comme si on ne savait rien, comme si on venait de tout découvrir alors que, pourtant, tout était sur la place publique. Contrairement à ce qu’a voulu nous faire croire le coordonnateur de la Cap 21. Pendant qu’on y est, et l’occasion faisant le larron : si la commission de notre cher professeur nous éclairait sur les résultats de la décision du Conseil des ministres du 12 octobre 2000 de retirer à Sentel la licence qui lui a été attribuée en 1998 ! Qu’en est-il de l’appel d’offres international alors annoncé ? A-t-il été lancé ? Dans quels organes de presse ? Le dépouillement a-t-il eu lieu ? Quand, où et par quelles personnes morales ou physiques ? Pour ce qui me concerne, en tout cas, je n’ai, à l’époque, rencontré nulle part trace de cet appel d’offres, ni jamais entendu parler du dépouillement. Comment la licence est-elle alors retombée entre les mains de Sentel ? Qu’a-t-il réellement fait pour retrouver ce privilège ? Ne l’aurait-on pas astreint au «salut mouride», un «salut mouride» particulièrement consistant ?  
Voilà des questions qui ont été jusqu’ici laissées dans l’ombre, et qui méritent pourtant manifestement que des réponses claires y soient apportées ! Répondons-y d’abord, avant de passer à la troisième licence ! Le long et lourd silence qui a suivi la décision du Conseil des ministres du 12 octobre est suspect, très suspect. Je reste convaincu, jusqu’à preuve du contraire, qu’il y a une grosse anguille profondément cachée sous le retrait de la deuxième licence de Sentel, le 29 septembre 2000.  
Qu’on cesse donc de nous rabâcher les oreilles avec des questions orales et des commissions d’enquêtes parlementaires de circonstance ! La gouvernance libérale, opaque et meurtrie, est jalonnée d’affaires et de scandales de toutes sortes, tous gravissimes. Ils peuvent faire l’objet de mille questions orales et de mille commissions d’enquêtes parlementaires. Le moins grave d’entre eux, il faut toujours le rappeler, peut-être, est motif à destitution pour forfaitures dans les grandes démocraties. L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, risque aujourd’hui jusqu’à la prison pour une affaire qui, devant les 7,5 milliards de Taïwan ou le «Protocole de Rebeuss», est une vraie peccadille.  
1 Le Populaire du 14 septembre 2007.  
2 Le professeur a raison ici sur toute la ligne. Cependant, ce gros privilège accordé à la Css est plus actuel que jamais. Le gouvernement de Me Wade en a rajouté, d’ailleurs, en attribuant au très liquide Mimran 3 000 hectares supplémentaires de terre dans l’Arrondissement de Mbane, Département de Dagana. Et si M. Thiam proposait une commission pour faire la lumière sur les documents que le gouvernement du Sénégal a signés avec la Css, documents qui «excluent les nationaux d’un des secteurs les plus rentables de notre économie, pénalisent les consommateurs sénégalais depuis 30 ans et défient toute logique économique, au nom de la défense de 7 à 8 000 emplois» ! Que ne nous propose-t-il pas une autre commission qui jetterait un coup d’œil sur la Sonatel, dont les bénéfices sont passés entre-temps à plus de 100 milliards de francs Cfa, pour des services dont la qualité laisse de plus en plus à désirer !  
3 «Une» de L’Observateur du 14 septembre 2007.  
 
Mody NIANG/ modyniang@arc.sn  
 
Pour la concertation nationale, contre le tumulte sociopolitique 
 
 
Plus que jamais, le champ politique sénégalais, avec sa tumultueuse ligne de front, renvoie l’image d’un chemin de fer dont on cherche désespérément la mesure de l’écartement des rails. Une chose est évidente, la distance qui sépare les uns des autres hommes de faction s’agrandit. Cela est intervenu depuis l’annonce des résultats provisoires de l’élection présidentielle du 25 février, surtout de leur confirmation par le juge politique, de laquelle validation, Abdoulaye Wade, le chef de l’Etat, devait continuer à tirer légalement la légitimité de son exercice du pouvoir. Constitutionnellement, il peut le mener à sa guise, en restant toutefois astreint aux limites édictées par les lois et règlements en vigueur dans le pays. Politiquement, cette camisole lui va autrement. Pour cause, ce que la loi lui accorde comme larges prérogatives de gouvernance, il les retrouve étriquées sur la scène de l’adversité politique. La morale qui existe bel et bien en politique, comme le poisson dans l’eau, contrairement à une opinion à rebours, restreint aussi sa marge de manœuvre à lui laissée par le droit et la politique. Pour n’importe quel esprit juste, il n’est pas heureux de voir un président accepter tout à son camp et refuser le moins à son opposition, du seul fait qu’il est ‘bien élu’ et qu’il dispose d’’une majorité confortable’ dans les assemblées et conseils élus du pays lui permettant de ‘gouverner tranquille’. Alain Touraine ne vaudrait-il pas que l’on définît la démocratie non pas comme une mécanique ‘loi de la majorité’ mais plutôt par ‘le respect de la minorité’.  
 
Il est vrai, le président de la République définit la politique de la nation selon sa vision et son ambition propres, nomme (et dégomme, une formule qui lui est attribuée) aux emplois civils et militaires conformément à la confiance que lui inspirent les uns et les autres parmi les citoyens, veille à la souveraineté du pays, à l’intégrité de son territoire, à l’intérêt de son économie et de ses finances, bref détient bien des prérogatives de droit. Mais aussi et surtout qu’il est investi d’une mission de garant de la paix civile, de la cohésion nationale et de l’équilibre des institutions de la République, le chef de l’Etat doit ouverture et enthousiasme constants à tous ceux qui, fussent-ils des adversaires féroces aux encablures d’un second mandat, en appellent de leurs vœux, de leur voix et de leurs actions, à la préservation des garanties de la stabilité et de la sérénité du pays, sans lesquelles, rien de sûr ni de durable ne saurait être bâti. Sur ce point, rien ne vaut le dialogue et la concertation entre des citoyens autour d’enjeux nationaux. Le contexte de renchérissement du coût de la vie n’est pas des moindres. Prétexte juste, mais raisons mauvaises, selon le régime. Soit ! Mais, il faut que tout le monde s’y attelle pour arriver à une issue moins étriquée.  
Jusqu’à preuve du contraire, l’appel des opposants animateurs du Front Siggil Sénégal s’inscrit dans cette perspective historique. Ce sont des citoyens sénégalais dont le patriotisme n’a d’égal, en mon sens, que l’étendue des charges d’Etat dont ils ont été investis, il y a peu pour la plupart d’entre eux. Certes, leurs vis-à-vis ne sont moins patriotes, mais l’opposition non parlementaire tient à la concertation, ‘nous avec nous et pour nous’, sur des points cruciaux de l’état de l’ensemble des secteurs de la vie de la nation sénégalaise. Il n’y a point de péché de traîtrise à la partie à plaider pareille cause !  
Les écritures saintes comme profanes ont développé toute une littérature sur la nécessité de la concertation qui, plus qu’un simple vocable, demeure un ressort essentiel au maintien de la cohésion dans une communauté humaine. Un peuple qui ne dialogue pas s’étreint (pour ne pas dire, risque de s’étriper comme l’histoire l’a montré ailleurs) avec des monologues vengeurs, le bruit permanent, le tumulte généralisé, la dispute établie, la controverse infinie, le démêlé inextricable, la chamaille puérile, la lutte déloyale, l’adversité irréfléchie, l’inimitié incurable et l’animosité inadmissible. Grosso modo, tout ce dont un homme moderne se refuserait comme qualités personnelles.  
Hélas, comme ‘le monde entier’ est en train de le constater, nous vivons la chamaille ici, moins que de besoin. D’où, la légitimité de tout appel à un débat ouvert, serein et constructif sur ‘l’état de la nation’, secteur par secteur.  
Le Sénégal a plus à gagner qu’à perdre quand ses fils les plus éclairés s’asseyent, se parlent (la première fois depuis près d’un an pour le pouvoir et l’opposition non parlementaire), afin d’échanger et de partager une commune volonté de trouver des solutions urgentes et efficaces à la passe difficile du pays. A mon avis, ce ne devrait pas être non plus une opération de police, à la recherche du coupable (présent ou passé), mais plutôt une médecine d’urgence. Pour l’heure, ce n’est plus le moment pour perpétuer un jeu de ping-pong sur la responsabilité groupusculaire dans la commission du mal porté au peuple sénégalais. En cette circonstance, la polémique reste insignifiante quand le diagnostic est établi et les remèdes envisagés. Point n’est besoin d’être clerc pour en convenir ! Il faut se tirer d’affaire, en organisant le plus rapidement le plus judicieux ‘séminaire national de partage et validation des expériences heureuses et des idées généreuses’, pour reprendre le jargon ‘des experts en consultance’, au profit du peuple sénégalais. Une voie est indiquée par certains, elle avance et gagne des secteurs jaloux de leur autonomie de penser et leur liberté d’action. Mieux, elle ne présente nulle obstruction à la marche des institutions démocratiques et républicaines. A en juger par l’intention manifestée par le Front Siggil Sénégal et ceux qui se sont déclarés favorables à son initiative de convoquer ‘des assises nationales’, il n’y pas l’ombre d’une remise en cause de l’engagement pour la démocratie, l’Etat de droit et la bonne gouvernance politique et économique.  
A l’opposé d’une ambition de politique de développement économique et social, par le biais de grandes infrastructures, en politique pure, une attitude qui tendrait à poser des lignes de chemin de fer à grand écartement est pitoyablement préjudiciable à la capacité d’une nation à se servir de l’intelligence et de la compétence de tous ses fils, chacun dans son domaine de compétence. C’est la pire des choses qui puissent arriver à une nation en construction.  
Est-ce pour une dispute de vocables, il faudrait laisser la situation passer de mal en pis ? Les comptes ne sont pas encore faits pour circonscrire les dégâts de la querelle sémantique ayant rudoyé l’intelligence sénégalaise, avec d’un côté, le grammairien Léopold Sédar Senghor et le scientifique Cheikh Anta Diop, et de l’autre, le premier nommé, encore lui, avec le cinéaste autodidacte Ousmane Sembène. On en oublie encore, surtout le coût politique du conflit fratricide ayant opposé Senghor, toujours lui, à Mamadou Dia (à cause de l’imposition de la pensée unique et de l’exercice solitaire du pouvoir et de leur refus). La liste n’est pas exhaustive car, la suite des évènements politiques, du fait d’une rupture du dialogue politique et de différends non débattus, a été ponctuée de violence, perlée de gouttes de sang, au point de freiner le développement économique et social du Sénégal.  
Cependant, un point de convergence peut être relevé entre ‘les assises nationales’ des opposants et ce dont a fait cas, lundi au cours d’une conférence de presse, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Dr Bacar Dia, qui, parlant des présents ennuis des ménages sénégalais, propose un ‘débat profond’ pour les tirer d’embarras. Les deux groupes nominaux diffèrent dans leur formulation, mais livrent le même contenu (un plaidoyer en faveur de la nation). Et si l’esprit servait la lettre sur laquelle, d’ailleurs, les uns et les autres devraient arrêter de se disputer. Entre affirmations et réfutations réciproques, il y a l’essence et l’opportunité d’un dialogue direct, franc et surtout positif.  
Pour le rappel, les pourfendeurs du régime le tiennent pour responsable unique de l’inflation qui s’est ajoutée à la mésentente politique (née du contentieux post-électoral). Pour sa chapelle, le ministre de l’Information et des Relations avec les Institutions qui, en tentant d’expliquer l’impact de la fluctuation malheureuse et accentuée des cours mondiaux sur la consommation domestique, désigne, sans en utiliser l’expression, ‘une inflation importée’ qui serait la cause des derniers malheurs du consommateur citoyen. Ainsi, souligne-t-il l’importance des ‘mesures courageuses raffinées prises’ par le ‘gouvernement de l’alternance’, au moyen de ‘sacrifices (consentis par la puissance publique) pour amortir la spirale’ haussière des prix à la consommation, à l’effet de porter davantage secours aux ‘masses populaires’ happées par ‘la dure réalité de la fluctuation des cours mondiaux’. Ce discours porte en lui-même les limites de l’effort de l’Etat pour un tassement de l’évolution négative des prix des denrées de consommation courante. En clair, l’Etat a fait du mieux qu’il pouvait et l’autre bout de la chandelle, sur ce point précis de la hausse des produits, devrait être l’économie d’’un débat profond’ et non d'une ‘politique politicienne’ (entre pouvoir et opposition). Chiche ! Quand il en conclut par ces termes : ‘L'opposition fait dans la diversion en parlant de concertation, c'est à elle de revenir à la réalité’, on peut entrevoir un exutoire et peut-être, voudrait-il que ce retour à la réalité passât par le dialogue. Assise ou debout, une concertation de responsables nationaux est déjà une solution à l’absence de consensus national sur bien des secteurs vitaux.  
Ps : Il est presque heureux d’entendre le président Abdoulaye Wade, de retour d’Arabie saoudite, emboucher cette trompette pour le compte, le seul pour le moment, de l’Organisation de la conférence islamique projetée les 13 et 14 mars 2008.  
Serigne Adama BOYE Journaliste  
 
 
 
SENEGAL-CONSEIL DES MINISTRES 
 
Wade tance le gouvernement  
 
jeudi 13 septembre 2007, par Nettali /  
 
Le premier conseil des ministres, après les vacances gouvernementales, s’est tenu ce jeudi. Un conseil des ministres particulièrement houleux, selon nos informations. 
 
NETTALI - Houleuse, aura été le conseil des ministres de ce jeudi. Pour cause, démarrée aux environs de 10 heures, elle n’a pris fin qu’à 17 heures. Hormis, Thierno Ousmane Sy qui était venu faire un exposé devant les membres du Conseil des ministres sur le processus ayant abouti à la délivrance de la troisième licence de téléphonie mobile (notamment au groupe soudanais Sudatel), le chef de l’Etat Abdoulaye Wade aura quasiment monopolisé la parole durant cette réunion. 
 
Le chef de l’Etat a tiré à boulets rouges sur les membres de l’équipe gouvernementale dirigée par Cheikh Hadjibou Soumaré, à en croire nos sources. Celles-ci révèlent que le président Wade, « très en colère », a martelé qu’il n’était pas satisfait du travail effectué par le gouvernement. 
 
Me Wade a abordé beaucoup de sujets et relevé de nombreux problèmes. En véritable maître des lieux, il a indexé toutes les défaillances qu’il a relevées dans tous les ministères. Nos sources avancent que, rarement, on a vu le chef de l’Etat entrer dans une telle colère en conseil des ministres pour se mettre à tancer presque tous les membres de l’équipe gouvernementale. 
 
Le conseil des ministres s’est tenu au lendemain du limogeage de Daouda Faye de son poste de ministre des Sports. M. Faye paye ainsi pour toutes les insuffisances notées dans ses actions depuis qu’il a été à la tête du ministère des Sports, dont la cuisante défaite de l’équipe nationale de basket à la récente coupe d’Afrique des nations en Angola et la mauvaise gestion de la crise que vit actuellement le football. 
 
 
 
Les dossiers chauds du Président Wade  
 
jeudi 13 septembre 2007, par Nettali /  
 
D’importants mouvements sont attendus ce jeudi 13 septembre qui coïncide avec la rentrée gouvernementale. Le Président Wade qui a déjà signé ses fins de vacances avec un mini-réaménagement de l’équipe du Premier ministre Cheikh Adjibou Soumaré. Daouda Faye a été limogé et remplacé par Issa Mbaye Samb au département des Sports. Alors que la Santé revient désormais à Safiétou Thiam, une proche de Viviane Wade, épouse du Président Wade. 
 
La rentrée gouvernementale ne s’annonce pas de tout repos pour le gouvernement. Depuis ce jeudi 13 septembre en effet, les activités ont repris au niveau de l’attelage gouvernemental. Le premier Conseil des ministres de la rentrée se tient ainsi à la salle des banquets de la Présidence. Et d’importantes mesures individuelles devraient sanctionner cette réunion dirigée par le Président Wade en personne. 
 
C’est que la rentrée gouvernementale s’effectue dans un contexte marqué par la montée de la tension au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds). Plusieurs ténors sont en conflit ouvert. C’est le cas du Président de l’Assemblée nationale Macky Sall qui a été dernièrement attaqué par le ministre Farba Senghor, proche de la famille présidentielle. Farba Senghor a déclaré que Macky Sall n’avait plus la confiance du chef de l’Etat et que c’est à cause de cela que le Président l’a enlevé de la Primature. Des attaques qui ne sont pas sans rappeler celles qui avaient accompagné Idrissa Seck après son départ de la Primature. 
 
Un autre duel oppose la responsable des femmes du Pds Aminata Tall à Pape Diop, maire de Dakar et futur Président de l’Assemblée nationale. Ce dernier qui a été confirmé par le Président Wade comme étant son choix pour présider la future chambre qu’est le Sénat a d’ailleurs démissionné de l’Assemblée nationale en attendant son installation. Ainsi, même si ces ténors libéraux ne sont pas tous membres du gouvernement, il reste que ces conflits internes au Pds minent toujours le fonctionnement du gouvernement et déteignent même sur l’ambiance des conseils de ministres. 
 
On évoque aussi des manoeuvres qui auraient pour but d’affaiblir le Président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes) dirigé par Me Mbaye Jacques Diop pour donner le poste à un autre responsable libéral. 
 
Une bataille des tranchées qui se passe dans un contexte où l’on parle d’un retour d’Idrissa Seck dans la famille libérale. Ses lieutenants sont dans l’expectative attendant de connaître la formule des prochaines retrouvailles. Dans tous les cas, la liste des futurs sénateurs (Me Wade choisit 65 des 100 membres) est très attendue par certains responsables libéraux écartés de l’Assemblée nationale et du gouvernement. Sans doute que le Comité directeur du Pds qui devrait être convoqué bientôt abordera tous ces problèmes. 
 
Mais un bien autre problème attend le chef de l’Etat sur le terrain social. En effet, l’alerte a été lancée par des Ong que la famine menace fortement le monde rural, surtout dans les zones de Fatick et Mbour. Caritas Sénégal, proche du clergé catholique sénégalais a même prévu de contacter ses partenaires étrangers pour faire face à la demande des populations rurales dans ces zones. Dans les zones urbaines, les observateurs constatent une baisse continu du pouvoir d’achat des sénégalais. 
 
Plusieurs dossiers ont également alimenté les débats comme celui de la troisième licence de téléphonie octroyé à Sudatel alors que cette société ne remplirait pas toutes les conditions sur le plan technique. Des soupçons de dessous de table ont été suscités alors que les partis membres de Siggil Sénégal ont largement dénoncé le bradage des intérêts de l’Etat dans un contexte où l’on annonce que l’Etat sénégalais va vendre les actions qu’elle détient au sein de la Société nationale des télécommunications (Sonatel). 
 
Comment la troisième licence de téléphonie a été attribuée à Sudatel 
 
Le Conseil spécial du chef de l’Etat chargé des Ntic, Thierno Ousmane Sy raconte 
 
jeudi 13 septembre 2007, par Nettali /  
 
NETTALI - La première réunion du Conseil des ministres, après le retour de vacances du gouvernement, a été l’occasion pour le conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic), Thierno Ousmane Sy de revenir sur les conditions dans lesquelles la troisième licence de téléphonie a été attribuée au groupe soudanais Sudatel. 
 
Devant les membres du Conseil des ministres qui effectuaient leur rentrée après les vacances gouvernementales, le Conseiller spécial du chef de l’Etat chargé des Ntic a expliqué tout le processus ayant abouti à l’attribution de la troisième licence de téléphonie au groupe soudanais Sudatel. Thierno Ousmane Sy et Karim Wade étaient chargés par le chef de l’Etat de piloter le dossier. D’emblée, expliquera Thierno Ousmane Sy, lui et Karim Wade ont reçu plusieurs offres de la part de sociétés évoluant dans le domaine des télécommunications, lorsque le dossier leur a été confié par le chef de l’Etat. Thierno Ousmane Sy a rapporté aux membres du Conseil des ministres que c’est le groupe chinois Com Yang qui a été le premier à se manifester. L’offre financière de cette société était chiffrée à 120 millions de dollars. Seulement, indique-t-il, lorsque lui et Karim Wade l’ont présenté au chef de l’Etat, ce dernier l’a repoussé en leur disant que ce n’était pas assez. Selon toujours ces mêmes sources, Thierno Ousmane Sy a poursuivi pour révéler que par la suite, en décembre 2006, Bintel du groupe du milliardaire saoudien Bin Laden avait présenté une offre en décembre 2006, toujours repoussée par le chef de l’Etat. Celle de Belga Com le sera également. C’est dans ces conditions, ajoute toujours Thierno Ousmane Sy, que lui et Karim Wade ont reçu l’offre de Celtel qui paraissait intéressante à leurs yeux. Ce groupe mettait sur la table la somme de 170 millions de dollars. Mais lorsqu’ils en ont fait part au chef de l’Etat, il leur a déclaré que l’offre ne répondait pas à ses exigences. Cette offre repoussée, ils recevront celle de Sudatel qui était comparable à ce que proposait Celtel. Ce qui n’était pas acceptable pour le chef de l’Etat. C’est ainsi, assure Thierno Ousmane Sy qu’il s’est réuni avec Karim Wade pour dire qu’il fallait prendre une décision, rapportent une source proche de l’Anoci. D’ailleurs, le président de la République les encourageait en leur disant durant cette période : « vous êtes proches de l’arrivée ». 
 
Suggestion du président de la République 
 
Le président de la République leur a même suggéré, explique-t-il, de demander à tous les groupes intéressés de faire des offres sous plis fermés. Ce qu’ils ont fait. Cela va s’avérer payant, si l’on en croit Thierno Ousmane Sy, puisque Sudatel allait finalement revenir à la charge avec cette offre de 200 millions de dollars. Ce qui mettra aux anges le chef de l’Etat qui dès qu’il a eu vent de cette nouvelle offre leur dira : « c’est le chiffre que je voyais depuis des années ». Puis de leur jeter des fleurs, en saluant l’alliance entre la technicité (celle de Thierno Ousmane Sy) et la maîtrise des finances internationales (celle de Karim Wade). S’en est suivi un exposé de Thierno Ousmane Sy sur les conditions dans lesquelles l’Agence de régulation des postes et télécommunications (Artp) a été mise sur pied, ainsi que ce qui est sa mission. 
 
Wade : « une loi rectificative des finances décidera le poste où sera transféré l’argent » 
 
Thierno Ousmane Sy ayant fait la genèse du processus ayant abouti au choix de Sudatel, il ne restait plus qu’au chef de l’Etat de prendre la parole. Et c’était pour préciser que Sudatel allait verser le chèque pour le retrait de l’argent dès que le contrat sera signé. Quant à l’utilisation de ces 200 millions de dollars qui convertis en Cfa rapportent 80 milliards, et non 100 milliards, c’est le chef de l’Etat lui-même qui a fait la précision, il indiquera à l’assistance que le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances proposera un projet de loi rectificatif des finances. Dès qu’on indiquera dans quels postes du budget, l’argent sera affecté, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances sera chargé de l’exécution, selon toujours Wade. 
 
La communauté religieuse sénégalaise a célébré, hier, les 10 ans de la disparition de l’ancien khalife général des Tidianes, Abdoul Aziz Sy Dabakh. Une occasion qui a été saisie par des hommes religieux tels que l’Abbé Jacques Seck et l’islamologue, Khadim Mbacké, pour revenir sur les vertus de l’homme qui, de par ses nombreuses qualités, était, tout simplement, un exemple à suivre.  
 
10 ans déjà que Abdoul Aziz Sy a été arraché à l’affection des Sénégalais.  
10 ans que le Sénégal est sevré des bienfaits d’un apôtre de la paix, d’un homme qui ne lésinait jamais sur les efforts quand la stabilité du pays était menacée. C’est cet homme donc que le Sénégal a perdu un 14 septembre de l’année 1 997. Mais, depuis lors, ses compatriotes, reconnaissants, ne manquent jamais de lui rendre un hommage mérité à chaque fois que l’occasion se présente. Et cela a encore été le cas, hier, avec notamment la célébration des 10 ans du rappel à Dieu du saint homme. «En ce jour anniversaire du rappel à Dieu de notre grand père, El Hadji Abdoul Aziz Sy Dabakh, nous remercions Dieu. Je dis bien nous remercions Dieu parce que c’était un homme né dans la foi, éduqué dans la foi et qui n’a vécu que dans la foi, pour Dieu. Tout ce qu’il a vécu, de sa naissance à sa mort, ne concerne que Dieu. Tout ce qu’il a pu faire comme bien pour ce pays, pour l’Islam, pour chaque être humain, c’était pour Dieu. Donc si l’Eternel, après l’avoir laissé de longs jours sur la terre, le rappelle à lui, nous sommes dans l’action de grâce. Il ne s’agit pas de regretter sa mort. Il n’y a pas de mort mais plutôt une fin de mission et sa mission a été magnifique. J’en suis témoin, moi qui représentais, chaque année, l’Abbé Hyacinthe Thiamdoum au Gamou de Tivaouane. Il me disait toujours que je faisais partie de la famille », a témoigné l’Abbé Jacques Seck. Le même témoignage a été fait par l’islamologue et le mouride, Khadim Mbacké. En effet, ce dernier retient aussi de l’homme quelqu’un d’exemplaire. « C’était un marabout exemplaire, bien instruit, ouvert, qui entretenait de bonnes relations avec toutes les familles religieuses du Sénégal. En tant qu’ habitant de Touba, je me souviens des visites qu’il rendait aux guides du mouridisme, en particulier, Cheikh Mouhamadou Fadel Mbacké à qui il était, d’ailleurs, lié par des liens de parenté très proches mais aussi à Serigne Saliou Mbacké, l’actuel khalife. C’était un homme qui aimait tous les musulmans. Et, personnellement, à chaque fois que je le rencontrais, il me serrait contre lui. Il me considérait comme son fils. (...). C’était un homme infatigable qui cherchait, tout le temps, à réconcilier les propres membres de sa famille mais aussi les familles religieuses. Il ne se contentait pas de cela. Il jouait vraiment le rôle que tout homme de Dieu doit jouer, c’est-à-dire, essayer de rapprocher les positions, de réconcilier les différentes composantes de la société » dira-t-il.  
Ces témoignages renseignent donc tous d’une même chose : le Sénégal a enregistré une grande perte avec la disparition de Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh. Nous pouvons, toutefois, nous consoler avec l’espoir que tous les efforts qu’il a fournis, ici-bas, pour inculquer aux hommes des vertus, ne soient pas vains. 
 
Thiané NDIAYE 
 
14 Sep  
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 20.09.2007
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