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Cacher une faillite évidente

ME WADE « Je ne vous ai pas fait une promesse que je n'ai pas tenue depuis que je suis à la tête de ce pays »  
« Les promesses non tenues sont autant de mensonges » 
[J. Gagnon] Extrait de Les Murs de brique 
Nous devrions tous ensemble crier et en chœur, face aux propos de Me Wade, pour lui dire, que ces propos là, sont tout à fait inexacts. 
Il est stupéfiant d’entendre par la bouche de Me Wade de tels propos face aux Sénégalais si meurtris, parce que inondés de ses promesses, justement jamais tenues. Tous les Sénégalais de bonne foi savent, qu’il est plus aisé en ce moment de donner les preuves du peu de promesses tenues, s’il en existe, que de désigner concrètement celles très nombreuses non tenues. 
Il serait fastidieux de vouloir dénombrer aujourd’hui et ici, les promesses non respectées de Me Wade, aussi bien avant que maintenant qu’il est au pouvoir, ce que lui même sait pertinemment mieux que quiconque. 
Quand même nous tâcherons d’en citer quelques unes connues officiellement de tout le monde dans ce texte, comme quelques morceaux choisis. Mais à la différence d’avec lui, que nous, nous parlons de faits réels et non de rêves. A cet égard d’ailleurs, il serait très intéressant que la presse, notre mémoire collective, releva le défi en procédant à des investigations approfondies et en publiant ses résultats à la face du monde de cette fameuse profession de foi de 1999, pour que chaque Sénégalais puisse en faire sa propre religion. A mon avis, c’est un devoir voire une obligation pour la presse de s’investir vraiment dans cette direction pour livrer aux citoyens que nous sommes la bonne information, à l’image de ce que fait le site leral.net dans sa rubrique : « Ya ko waxonn » A défaut et pour un exemple illustratif, une liste non exhaustive de quelques promesses vous est présentée ci-après. 
Déjà le 26/08/02, j’ai publié une contribution relative aux promesses de Me Wade qui s’amoncelaient à un rythme infernal, intitulée : « toujours promettre mais ne jamais rien satisfaire » dans « le matin » de cette même date. 
Je me rappelle aussi avoir publié pour dénoncer ces manquements du régime de Me Wade, le 17/12/02 dans le journal Le matin un article intitulé : « Le retard, le reniement, le parallélisme, l’informel et « l’oubli » caractéristiques fondamentales entre autres du régime libéral.» En réalité, je devrais même dire de Me A. Wade car c’est lui qui est tout à la fois. J’y faisais le constat suivant : 
« La manie de l’annonce avec fracas, amplifiée à souhait par les médias d’Etat, de la création de projets, d’institutions ou de commissions dans tel ou tel domaine, accouche souvent des éléphants blancs. On se rappelle encore des premières intentions de Me Wade dès son accession au Pouvoir : 
 La suppression pure et simple du journal Le Soleil pour raison d’inutilité ? 
 La fermeture de Sentel pour contrat désavantageux ? 
 L’affectation de la LONASE à la jeunesse pour récompense de services rendus ? 
 Le guichet des droits de l’homme pour réparer les torts causés aux citoyens ? 
 Règlement du conflit casamançais en 100 jours ? 
 La création de plusieurs usines allant de voitures increvables à la restauration par complémentarité (yakaal ma) ? 
 Les Bus neufs et les trains modernes sur rails à grand écartement ? 
 L’Aéroport de Keur Massar puis de Diass ? 
 L’Université du Futur pour prendre en compte les NTIC ? 
 L’aide financière importante et abondante d’amis étrangers dont il se demandait où trouver des promoteurs pour utiliser toute cette manne d’argent au service du développement du Sénégal ? 
 Les bassins de rétention d’eau et le réseau hydrographique à la place des vallées fossiles ? 
 Et tant d’autres choses qui ne feraient qu’allonger la liste. » 
Ensuite un semblant « d’oubli » du programme de la CA2000 a été entretenu. Dans ce document figuraient bel et bien des promesses telles que : 
 « La réforme constitutionnelle du régime présidentiel en régime parlementaire. 
 La création d’une CENI 
 La suppression du cumul des mandats 
 La réduction du mandat présidentiel de 7 à 5 ans à compter de 2000. 
 L’audit de toutes les Sociétés ainsi que les projets dont la gestion était douteuse et où, l’Etat avait un droit de regard. 
 La lutte à outrance contre la corruption. 
 La réduction du train de vie de l’Etat, de la gabegie et autres dépenses de prestige 
La libéralisation des médias (Radio, TV, Presse) 
 Etc.. 
Est-ce que vraiment Me Wade et son Gouvernement ont oublié tout cela ou ne se rappellent-ils plus d’avoir promis quelque chose de ce genre au peuple sénégalais ? » 
 
Et toujours sur le chapitre des promesses de Me Wade qui deviennent le plus clair du temps, comme des nuées que l’orage emporte, j’ai consacré encore un article sous le titre : « Me Wade, encore une promesse de plus » Cette promesse, portait sur la restauration des élèves de tout le Sénégal en demi pension pour l’année 2008. Les élèves et leurs parents sont les mieux placés au terme de l’année scolaire, pour dire au peuple sénégalais, ce qu’il en est advenu dans la réalité. 
Alors, je laisse de côté les 7 TGV, les Tramways, la nouvelle capitale, le plan Rêva et tant d’autres. 
 
Alors au vu de tout cela, venir encore nous faire une telle déclaration, frise un manque de respect total à son peuple ou alors, c’est de le prendre pour totalement amnésique. Une telle erreur d’appréciation de Me Wade, est confortée en cela par ces Sénégalais d’un autre genre, qui préfèrent, devant de telles inexactitudes, boucher les oreilles et fermer les yeux pour ne rien entendre et ne rien voir. Ce qui est dramatique et traduit par là, une preuve éclatante de cette perte de valeur de certains de nos concitoyens qui, pour de l’argent et des honneurs, sont prêts à vendre leur âme au diable et à cela, certains de marabouts aussi n’y échappent pas. Et pourtant, le minimum de bonne foi et en connaissance de cause du châtiment réservé par Dieu - pour ceux qui y croient évidemment- aux hypocrites et aux menteurs, devait pousser chacun d’eux à bien réfléchir avant d’avaliser une telle déclaration tout à fait infondée et que des faits palpables à souhait contestent parfaitement. Mais enfin, comme on dit si bien, ce qui différencie au fond les hommes entre eux, se trouve en leur sein et non point sur le port vestimentaire ou le comportement théâtral. A telle enseigne que, ceux qui se couvrent de masque aujourd’hui pour jouer le sale boulot, seront tôt ou tard démasqués demain. Assurément, le rôle détestable que Me Wade fait jouer à l’argent sous son magistère est assez révélateur, au point qu’il arrive souvent à ses fins grâce à cette arme, car aucun de ses proches collaborateurs n’ose lui dire la vérité, pour simplement conserver les privilèges qu’il leur accorde. 
En tant que citoyen concerné par ces propos et également témoin, je voudrais m’acquitter ici de mon devoir de citoyen pour affirmer fortement que les promesses citées plus haut, demeurent jusqu’ici lettres mortes et que nul ne peut le contester, sauf naturellement ses thuriféraires et démagogues à son service exclusif. Ces gens pour qui, le mot « non » n’existe pas devant Me Wade. 
Je souhaiterais sincèrement que la presse libre écrite, parlée, et télévisuelle fasse après investigation l’étalage de la vérité des faits pour ce qui concerne ces fameux propos relatifs aux promesses. 
C’est un devoir impérieux pour chacun de nous, de prouver à Me Wade qu’une partie de notre peuple au moins, n’est pas amnésique et que leur âme n’est pas à vendre du tout. 
Pour souvenir : n’avait-t-il pas répondu au Premier ministre M. Niasse, qui lui rappelait une des promesses du FAL qu’il avait faite, en ces termes sans état d’âme « alors, il faut considérer celle-ci comme parmi celles que je ne vais pas tenir » 
On se le rappelle aussi que, durant toute la campagne électorale et à l’entame de son premier mandat, son thème principal, comme pour appâter les jeunes et les chômeurs, était l’emploi, et il le prenait comme une tâche cardinale. Huit ans après, nous en sommes au même point sinon pire car, le marché de l’emploi s’est enrichi entre temps de milliers de nouveaux demandeurs d’emploi. Et jusqu’ici, nous n’avons même pas eu droit à un simple bilan exhaustif avec chiffres à l’appui pour mesurer ce qui a été fait dans domaine. 
Mais comme je le dis souvent, Me Wade est allergique aux bilans dans le vrai sens du mot, c’est-à-dire une comparaison de l’actif et du passif pour une période bien déterminée de l’activité de la gestion de l’Etat autrement dit, entre les recettes et les dépenses de l’Etat. En effet, les raisons de cela sont évidentes pour tout citoyen doté de bon sens, il s’agit de vouloir cacher soigneusement une faillite évidente. Ainsi, il préfère à chaque fois, nous faire oralement et à l’emporte pièce avec des gesticulations à n’en plus finir à la place de chiffres parlant, un bilan survol en quelques minutes et devant surtout des laudateurs déjà acquis à sa cause et qui sont présents sur les lieux, rien que pour applaudir à rompre. 
Des prétendus religieux musulmans ou « oulémas » se sont signalés ces jours-ci pour se constituaient en boucliers et défendre les institutions qui sont agressées. « Sacrés Oulémas sénégalais! » Cela ne se voit qu’au Sénégal. Quelle est la mouche qui les a piqués pour d’autorité se prévaloir de cette mission ? Ne savent-ils pas diantre que la meilleure protection des institutions c’est de respecter par tous la loi fondamentale dans toute sa rigueur sans exception aucune. En réalité, ils se dressent comme boucliers pour défendre ou voler au secours du Président de la République. Mais s’ils étaient réellement mus par ce souci, ils devraient d’abord commencer par s’inquiéter des manipulations, des violations, du tripatouillage, des violations fantaisistes de toutes sortes à des fins personnelles des institutions, par celui qui à juré devant le peuple sénégalais, de les protéger, d’en assurer le fonctionnement régulier et l’application stricte et correcte au regard de la Constitution. Alors, ce qui se passe à l’Assemblée nationale –une autre institution- pour destituer son président, c’est quoi pour ces « Oulémas » ? 
Il est révoltant voire indécent de voir des individus de se servir de l’islam de cette manière uniquement pour des intérêts personnels pécuniaires. C’est une honte pour la religion musulmane au Sénégal, que des individus se permettent sous le couvert du manteau de l’islam de s’adonner à certaines pratiques que l’islam condamne fermement. C’est le lieu de constater que l’islam perd un à un les défenseurs de l’orthodoxie d’une religion qui condamne tout ce qui contraire à droiture et vérité dans toutes les circonstances. 
 
 
Lobservateur : Vendredi 7 Nov 2008 
REÇU PENDANT DEUX HEURES PAR LE PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : AMADOU MAKHTAR MBOW VA-T-IL RECRUTER MACKY ?  
A 72 heures de la plénière de l’Assemblée nationale qui doit consacrer son éviction de la présidence de l’auguste Institution, Macky Sall a reçu Amadou Makhtar Mbow chez lui. Selon des sources dignes de fois, les deux hommes ont évoqué la situation nationale caractérisée par une instabilité institutionnelle et une dette intérieure colossale qui risque d’être fatale à l’économie de notre pays. Cependant, d’autres indiscrétions parlent d’une invite lancée par M Mbow pour qu’il rejoigne le « front » des Assises nationales.  
C’est dans son domicile sis à Fann-Résidence que Macky Sall a reçu Amadou Makhtar Mbow avant-hier. Selon des sources concordantes, la rencontre entre les deux hommes s’est déroulée loin des regards indiscrets et dans « une ambiance sereine et sincère ». Ce que confirment un proche du président de l’Assemblée nationale pour qui « cette entrevue de quelque deux tours d’horloge s’inscrit dans l’ordre normal des choses, vu les rôles que l’un et l’autre ont joués et continuent à jouer pour l’approfondissement de la démocratie sénégalaise ». Des propos corroborés par un autre partisan du maire de Fatick. Pour notre interlocuteur, la maison de Macky Sall est devenue un mur des lamentations et un lieu de convergence de tous les Sénégalais soucieux de la préservation de « l’exception sénégalaise » en matière de démocratie. Notre source précise par ailleurs qu’hier, beaucoup de nos compatriotes (personnalités et anonymes) se sont retrouvés à la maison de Macky Sall, pour discuter des affaires du pays.  
Amadou Makhtar Mbow invite Macky Sall à rejoindre les Assises nationales 
Pressés de questions sur la teneur des discussions entre les deux hommes qui donnent bien du cauchemar à Wade, la plupart de nos interlocuteurs n’ont pas voulu se prononcer. Toutefois, à en croire, un proche du maire de Fatick qui confirme par ailleurs la rencontre entre les deux hommes, Amadou Makhtar Mbow a lancé un appel du pied à Macky Sall, pour qu’il rejoigne le « front » des Assises nationales. « Il lui a demandé de venir à ce forum de réflexion dont le but est uniquement de trouver des solutions aux nombreux problèmes qui assaillent le Sénégal ». Un clin d’œil (pas le premier puisque les deux hommes sont en contact depuis au moins trois mois) qui ne devrait pas laisser indifférent le président de l’Assemblée nationale. Surtout au moment où ses « camarades libéraux » mettent la dernière main sur leur stratégie de sa liquidation finale. Mais de là à affirmer que le président des Assises nationales est parvenu à recruter Macky Sall, il y a un pas.  
Auteur: SERIGNE SALIOU SAMB  
Wade, Karim, Macky, Idy : La vérité par les faits, la constance par les actes 
 
 
 
 
 
L’interprétation des actes, les accusations des uns et des autres, les différentes positions adoptées ont fini par créer un vrai imbroglio autour des relations entre Wade, Idy, Karim et Macky. Cependant, les stratégies, les complots, les ententes politiques, les conversations secrètes… sont autant d’actes posés à l’insu de tout un monde mais dont les tenants et aboutissants se révèlent aux grand public lorsqu’ils se déploient sur le terrain et créent des faits indéniables. 
 
Dans la relation entre ses ténors de la famille libérale, les faits sont suffisamment éloquents. De Wade à Idy en passant par Karim et Macky, l’alternance qui a consacré leur accession au pouvoir à révélé les limites de la fidélité, de l’amitié et de la reconnaissance face aux enjeux du pouvoir. 
 
 
Wade-Idy : Une rupture inattendue au relent familial 
 
 
Venus le convaincre pour qu’il se présente à l’élection présidentielle de 2000, Abdoulaye Wade avait déclaré à ses visiteurs dont Idrissa Seck, que « de toutes les façons, compte tenu de mon âge, je ne ferais qu’un mandat pour ensuite laisser à la nouvelle génération la mission de continuer le combat» (propos rapportés par Abdoulaye Bathily dans les colonnes du journal Walfadjri du 30-05-2005)  
 
Idrissa SECK qui avait gardé la maison du père lors de ses voyages répétés à l’étranger a entrepris de mettre à contribution tous les moyens nécessaires pour l’accession au pouvoir d’un leader qu’il avait défendu et soutenu contre vents et marrées. 
 
Son engagement pour l’élection du candidat Wade à la magistrature suprême fut déterminant (Négociations pour le regroupement de chefs de parti autour de Wade dans le cadre de la CA 2000, marche bleu pour faire face aux manques de moyens et assurer en même temps une campagne électorale de proximité efficace, contributions financières pour aider à assurer la continuité d’une lutte acharnée contre un régime puissant à savoir celui du PS etc.)  
Ses stratégies de communication visant à déstabiliser le régime socialiste avec son lot de souteneurs dans lequel figuraient en bonne place Ousmane Ngom, Serigne Diop, Jean Paul Diaz, Djibo Ka etc. ont largement contribué à la conscientisation des masses. 
 
Dés les premiers jours de l’alternance, Idrissa Seck qui avait tous les mérites s’est vu naturellement octroyé les pouvoirs nécessaires qui ont fait de lui un deuxième homme fort après Wade Il était le successeur naturel de Wade au sein du PDS et éventuellement au sein de l’Etat.  
Entre Wade et Idy, rien ne présageait une rupture, à partir de ce moment. Idy a tout fait pour l’élection à la magistrature suprême de Wade. Ce dernier, après son accession, à tout entrepris pour que Idrissa Seck soit récompensé de ses efforts.  
 
Mais c’était sans compter avec l’arrivée d’un fils biologique qui se la coulait douce à l’étranger au moment où des sacrifices énormes étaient consacrés, au Sénégal, pour l’accession de son père à la magistrature suprême. Un fils sorti de nulle part avec des ambitions démesurées est subitement devenu la nouvelle coqueluche politique de la famille Wade. Une entreprise familiale visant à le hisser au sommet se met en branle.  
 
Un schéma qu’Idrissa Seck n’a pas voulu accepter et déclare, entre autres, ce qui suit : 
 
«Le président de la République n'a ni ascendant, ni descendant. C'est une créature constitutionnelle à incarnation humaine variable. Ses pouvoirs et attributs sont fixés dans la Constitution et sont à son usage exclusif. Ici au Sénégal, il s'est appelé Senghor pendant 20 ans, puis Diouf pendant 20 ans, aujourd'hui Wade. Demain autrement. Par nos comportements, nous devrons veiller à lui assurer une mention honorable sur les langues de la prospérité.» (Révélation faite dans le CD1 22 juillet 2005) 
 
Pour imposer le fils biologique, il fallait donc détruire un fils d’emprunt qui ne sert plus à rien après avoir servi d’escalier pour l’accession au pouvoir et qui manifestait des réticences face à la nouvelle trajectoire politique tracée.  
 
Idrissa Seck est donc vite présenté comme un homme pressé, qui travail pour prendre le pouvoir des mains de Wade. (Ce dernier est revenu sur cette phase, le mercredi 21 février 2007 à Thiès, en ces termes : « « J’ai proposé à Idrissa Seck d’être mon dauphin, mais aveuglé par l’argent et le pouvoir que je lui ai confiés, il a voulu usurper mon pouvoir ») 
Puis, il est placé à la station primatoriale pour une meilleure visibilité de la cible. On lui prête par la suite, de vouloir imposer une dualité au sommet de l’Etat (alors qu’il n’était qu’un Premier ministre nommé par le président, chargé d’exécuter sa politique et pouvant être révoqué à tout moment). En même temps, Wade se met à monter au palais un groupe composé de détracteurs de l’ancien premier ministre notamment Ousmane Ngom à qui il a fait appel au moment où Idrissa Seck était en voyage. Et tout un stratagème fut mis sur pied pour liquider le fils d’emprunt.  
 
Des journaux créés à cet effet et logés à la présidence n’avaient pas manqué de se charger du rôle de ternir l’image du potentiel successeur de Wade.  
 
Il revenait à des politiques tels que Farba Senghor, Aliou Sow et Mahmouth Saleh de théoriser la volonté de déstabilisation du régime de Wade par son plus proche collaborateur.  
 
« J’étais l’un des acteurs principaux dans ce combat féroce. Je faisais parti des éléments du commando » a fini par lâcher Aliou Sow (Walf Grand Place du 7 mai 2007)  
 
Qui ne se rappel pas de la théorie du coup d’Etat rampant puis debout que Saleh brandissait partout à chaque fois que l’occasion lui était offerte. Saleh donnait l’impression à cette époque qu’il lui fallait emprunter tous les moyens pour faire passer son message.  
L’idée était bien entendue de préparer le terrain du limogeage d’un fils d’emprunt pour céder la place au fils biologique. La suite des événements a été édifiante.  
 
Idrissa Seck a été relevé de ses fonction à la tête du gouvernent le 21 Avril 2004. Les détracteurs d’Idrissa Seck qui avait accepté de jouer la sale besogne ont été tous récompensés. 
 
L’après Idrissa Seck fut décrété période Karim Wade à tout point de vue.  
 
Tout ce qui était reproché à Idrissa Seck pour justifier sa mise à l’écart des sphères de décision est mué en stratégie pour Karim Wade. La dualité au sommet de l’Etat est devenue un fait. Des ministres qui ne sont connu que par Karim et sa bande font leur entrée dans le gouvernement, Karim Wade se supplée aux ministres. Il engage des négociations au nom de l’Etat, monte des projets de privatisation, influe sur la carrière des uns et des autres.  
Karim Wade qui se réclame du PDS ne se gêne pas pour créer une structure concurrente dénommée la génération du concret qui sape les instances régulière du parti. Idrissa Seck qui avait été exclu pour activité fractionnelle n’avait pas pour autant créer une structure parallèle, malgré sa mise à l’écart 
 
Il est confié à Karim Wade un budget de plusieurs centaines de milliards dans le cadre de la préparation du sommet de l’OCI pour ravir la vedette au fils d’emprunt, auréolé par les travaux des chantiers de Thiès. Son nom est mêlé dans toutes les sauces à saveur d’argent (les privatisations, les appels d’offre, les investissements…) 
 
Puis la concomitance « renforcer Karim, détruire Idy » a pris son envol pour faire regretter au fils d’emprunt d’avoir fait de l’ombre et d’avoir empêcher le fils naturel de remplir les réserves de la famille. 
 
 
La touche Macky Sall 
 
 
Idrissa Seck ayant été écarté pour céder la place à Karim, il fallait, pour ne pas éveiller des soupçons sur une probable dévolution monarchique du pouvoir, créer un personnage intermédiaire qui puisse jouer le rôle d’un faire-valoir. Macky a été la personne choisie. Cet ancien militant d’AJ/PADS a vite gravi les échelons pour rejoindre le cercle des souteneurs de Karim avec comme rôle celui de lui baliser le terrain et d’enfoncer son prédécesseur. Macky a vite pris ses empruntes dans sa nouvelle mission sous les lambris dorés du pouvoir.  
 
Il a accepté de jouer, de fait, le second rôle au sein de l’Etat en laissant à Karim le soin de lui dépouiller, sans rechigner, des projets qui revenait à des ministères de son gouvernement pour se tailler un statut de présidentiable. Il l’a défendu et a tenté de lui baliser le terrain en s’attaquant directement à ses concurrents directs, notamment Idrissa Seck.  
 
Au moment où tout le monde soupçonnait Wade de vouloir imposer son fils, avec les conseils ingénieux qu’il a donné à Eyadéma fils, Macky a couru au secours du fils du Président malgré son statut de Premier Ministre.  
« C'est pas parce qu'il est de teint clair qu'il n'est pas sénégalais ? C'est Karim Meissa Wade, il s'appelle, fils de son père. Pourquoi il n'aurait pas droit à assumer une fonction publique au Sénégal ? » disait-il, en juillet 2006, dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Télésud 
 
Il a poussé le bouchon jusqu’à s’attaquer, par écrit, au grand Maodo qui s’en était pris à Karim dans une contribution intitulée « Allons-nous vers une dynastie Wadiste ? » publiée le 28 juin 2006. « Le Sénégal de 1968 n’est pas celui de 2006 » lui rétorqua t-il 
 
Après avoir enrichi son vocabulaire par des expressions destinées à faire l’éloge du wadisme, Macky Sall s’est employé à tisser des lauriers aux faucons du palais connus dans leur art de mettre sur pied des plans diaboliques pour baliser la voie au fils. Il disait, ainsi, de ces faucons, qu’ils avaient « sauvé le Président d’une tentative d’usurpation des fonctions présidentielles » en faisant allusion à Idrissa Seck. Ce qui lui a, d’ailleurs, valu des conseils de ce dernier, du fond de sa cellule.  
« Je donne ce conseil à Macky écrivait-il : «Concentre-toi sur les inondations l’assistance aux populations sinistrées dont votre acharnement à me détruire vous avait détournés des priorités depuis presque deux ans. 
 
Concentre-toi sur le sort des paysans, le fonctionnement normal de notre système de santé, le désenclavement de la Casamance, le respect du calendrier électoral, socle de notre démocratie,… Plutôt que de tourner les pages d’une histoire «Wade-Idi», écrite à ton insu et qui te dépasse.»  
Gare aux flots qui sont aptes à noyer et rendre vaines les œuvres des traitres car « Allah n’aime pas les traitres ». Moi non plus. » 
 
Malgré tout, Macky Sall n’a pas une seule fois hésité à se présenter devant la presse nationale et internationale, muni d’un faux rapport (d’après l’IGE Naffissatou Keita, sur les ondes de la radio Walfadjri, le vrai rapport n’a jamais été publié) pour enfoncer Idrissa Seck et ainsi justifier l’ouverture d’un parcours programmé pour guider ce dernier à la guillotine. 
 
Macky Sall a pris beaucoup de risques et a beaucoup fait pour les Wade. Depuis le début, il savait qu’il semait pour le fils du président. Mais ce qu’il ne savait pas c’est qu’il n’aura pas droit aux récoltes, même pas une partie 
 
Il pensait qu’il pouvait tout avoir en faisant tout ce qui lui a été dicté. Il était entrain de se transformer en simple pion. Or un pion sur un échiquier n’a pas d’importance, seule la stratégie globale compte.  
 
Macky a fini de faire parti de la stratégie après avoir terminé son travail. Ce qui explique sa mise à l’écart. Il s’y ajoute que sa rébellion qui a réussi à freiner, pour le moment, sa mise à mort et les moyens dont il a disposé lors de son passage à la primature et dont il dispose actuellement, à la tête de l’assemblée nationale font de lui un adversaire, à surveiller, pour les partisans de la montée du fils vers le sommet. 
 
La constance dans le positionnement 
 
 
L’après Wade est devenu le nouveau enjeu dans la lutte entre ses ténors de la famille libérale. 
L’entreprise familiale qui a entrainé la chute de Idy et la mise à l’écart de Macky continue son déploiement et compte imposer le fils, propulser les proches, entretenir la cour. Wade est constant dans sa démarche. Tout le travail accomplit depuis le début de l’alternance, pour placer son fils ne doit pas être vain semble t-il penser. Rien dans son comportement ne laisse croire qu’il renonce à ce projet. Karim tisse sa toile dans les coulisses et laisse le père balayer la voie.  
La récente dissolution de certaines collectivités locales entre, à n’en pas douter, dans cette vaste stratégie de positionnement. La famille Wade compte se perpétuer pendant des années et des années encore à la tête du Sénégal. La dynastie Wade veut régner dans une république et le père pense que c’est possible. 
 
Macky Sall, qui avait pris des risques pour se maintenir au sommet reste constant. Tant qu’il est laissé au sommet, il ne fera pas d’histoires. Sa position de Président de l’Assemblée Nationale est une belle planque pour lui. Il sait que la position de pouvoir joue sur le maintien de la base. Avec un fond politique de plusieurs centaines de millions que l’assemblée met à sa disposition, Macky se présente comme un des éléments du PDS qui ont les moyens de ratisser large et de conquérir un électorat aussi minime soit-il. 
 
Quant à Idrissa Seck, son comportement montre d’une manière claire, qu’il tient à participer au partage de l’héritage qui sera laissé par Wade malgré son déploiement en dehors des instances du PDS. C’est quelqu’un qui n’a jamais voulu tourné le dos au PDS et qui a été constant dans cette démarche. 
 
Après avoir été éjecté de la tête du gouvernement (21 avril 2004), il est resté chez lui tout en continuant à se considérer comme membre à part entière du parti. A la veille de sa convocation à la DIC (14 juillet 2005), au moment où l’arbitraire allait s’abattre sur sa personne, il a déclaré qu’il préférait être la tête de liste du PDS et c’est seulement si l’arbitraire lui prive de cette opportunité qu’il va se présenter avec une coalition. Sorti de prison, au moment de sa déclaration de candidature (04 Avril 2006), il annonce qu’il compte sur sa famille naturelle le PDS. 
 
Ce comportement constant peut se justifier par le fait que Idrissa Seck est le seul à jouir d’une légitimité indiscutable pour succéder à Wade. L’arbitraire l’a écarté de ce schéma mais le peuple l’a rétablit en lui octroyant une légitimité populaire (2ème après Wade, lors de la dernière élection présidentielle)  
 
Il serait injuste de priver quelqu’un de vouloir récupérer son dû. Il a beaucoup investi dans ce parti depuis le bas âge. Il y a cru et a tout donner pour voir ce parti gravir les échelons pour accéder à la magistrature suprême.  
 
Mais ses ambitions se heurtent à la volonté de Wade de parachuter son fils. 
 
Cependant, Karim qui a le soutien de son père et d’un clan élargi à des leaders d’opinion et des chefs religieux n’a pas encore fait ses preuves sur le terrain politique. Quelques sorties par ci, un meeting par là, financées à coup de millions ne sont pas des baromètres suffisamment éloquents pour mesurer sa capacité de mobilisation. 
 
Il s’y ajoute que l’après OCI qui devait consacrer le grand déploiement politique avec les chantiers de l’ANOCI en bandoulière a coïncidé avec une crise alimentaire qui ne justifierai pas que la beauté d’une allées soit vendu à des sénégalais affamés. 
 
Mais Wade ne renonce pas. Il se donne encore du temps et pense pouvoir y arriver. L’enjeu est trop sérieux pour reculer. Il complote encore et toujours. 
 
 
Cependant, il devrait se rappeler de cette belle parole de Dieu « Ils complotèrent, mais Allah a fait échouer leur complot, et Allah est le meilleur en stratagèmes. » (Coran, sourate 8 verset 30) 
 
 
 
Fatou Diop 
fatouivon@yahoo.fr 
www.fatouivon.blog.com 
 
 
 
SUD QUOTIDIEN 
Jeu d’échecs à l’infini au Sénégal  
jeudi 16 octobre 2008  
 
Je me suis retrouvé tôt ce matin à lire les journaux , je me suis posé mille questions survolant l’actualité du pays . C’était comme si j’avais devant moi un jeu d’échecs. Eh bien oui, c’est bien triste cette dure réalité qui est la nôtre, nous fils du Sénégal, notre sort entre des mains « inconnues ». Allant des sinistres à la recrudescence des problèmes de la population qui est toujours en quête de lendemains meilleurs. 
Je me suis arrêté devant ce tablier pour en fait juger de cette partie d’échecs que le pays est en train de jouer .Nous sommes dans un contexte de crise grave où pour commencer ce sont les blancs qui doivent toujours démarrer le jeu, oui c’est bien la règle des jeux d’échecs, quand est ce qu’un Kasparov Sénégalais ou un noir changera bien cette donne. On est à la merci de l’occident ce sont eux qui doivent donner ce coup d’envoi et oui nous sommes plus que spectateurs aujourd’hui. Tout est bien parti avec des soldats qui constituent la population sénégalaise qui se dresse au devant de toutes les scènes et difficultés, prête à se sacrifier pour survivre . 
On dirait bien dans un royaume quand la république essaie de mettre en jeu la religion dans l’arène politique : ce sont les deux tours même de ce jeu qui représentent les protagonistes de cette religion. Dans toute société qui se veut impartiale avec une démarche qui tend vers la considération de toutes les couches sociales et qu’importe leur appartenance, il faudrait toujours éviter de faire bouger ces deux tours le plus souvent, car leurs déplacements latéraux pourraient bien influer et créer des scissions au sein même de cette dernière. 
La distinction et le fait de vouloir faire trôner une religion sur l’autre ou l’appartenance confrérique ne sont guère conseillés dans la sphère républicaine, et cela ne fait naître que la frustration. Rappelons le aussi que le Sénégal est un pays laïque, on sera respecté des autres que si cela part de nous même pour pouvoir espérer un retour à la fin. 
Le mois béni de ramadan devrait plutôt les appeler à méditer vraiment sur la voie à donner à la croyance divine, je m’arrêterai sur une scène qui me fit beaucoup rire mais aussi explicite du comportement hypocrite : entré dans un Select , je vis un homme devant la caisse qui me fit « ndiaroum toubab bi , beaucoup le prennent » je ne pouvais m’empêcher de rire et puis cette hypocrisie tant caractérisée de bon nombre de nos compatriotes, en fait l’homme voulait se justifier devant moi qu’il buvait l’alcool. Mais de grâce, disons nous la vérité la religion est avant tout un fait personnel , je me sens triste car du moment que quelqu’un, haut de sa quarantaine d’années, se dirige vers la porte pour accomplir ce geste, il n’a de comptes à rendre à personne. 
Je souligne cet acte pour signifier un exemple parmi tant d’autres de cette hypocrisie de vouloir vivre la religion , de plaire aux autres en se faisant du mal , de chanter la grandeur de l’autre alors que l’on a pas cela dans son cœur, de ne guère se sentir soi même dans ce que l’on fait . 
Dur de réagir dans ce contexte mais nous sommes trop complexés sur ce que nous faisons et beaucoup comme des moutons de panurge se laissent guider dans ce jeu. Arrêtons ce tintamarre et pratiquons notre religion. Hélas ! Arrêtons de nous leurrer.Nos arrière-parents n’avaient de foi qu’en Dieu, essayons de les honorer dans cette voie, et vivre pour ce que nous sommes, des esclaves de Dieu. 
Je me rappelle les paroles sages d’un érudit islamologue qui parlait en ces termes « on entendra hurler le jour du jugement dernier des personnes sur qui, pour rien au monde, on aurait jamais oser pointer le doigt ». N’est ce pas la dégradation des mœurs et le comportement si hypocrite à tendre vers la croyance divine qui nous font vivre ces situations désastreuses ? Le comportement ostentatoire n’est il pas une réponse à la vie que nous menons et sur ce que nous méritons aussi ? 
Je me suis retourné vers ces malheureux soldats laissés à eux même, obnubilés à trouver une voie de salut à leur sort, trouver du pain, du riz, de l’huile , avec des denrées de première nécessité qui flambent toujours. Ils peuvent se sacrifier pour épargner la reine , un cheval, un fou parce que n’étant pas aussi important durant la phase finale comparés aux autres, pour ainsi dire intervenir dans les organes décisionnels . 
Ce monde est confus pour quelqu’un qui cherche à mener les deux bouts, c’est terrible ce sort !! eh oui plus que terrible. Les chevaux semblent être ceux qu’on a eu à élire à l’assemblée nationale et qui représentent le peuple. Leur déplacement est si limité, avec une démarche bien propre à eux-mêmes. Ils peuvent tout faire chambouler quand il le faut mais rare est de voir aujourd’hui ces messieurs du peuple se lever et clamer haut et fort ce qui a été leur mission, le contrat qui les liait avec ces soldats. 
Amendements après amendements sans vergogne et sans issues , ils nous mènent vers des débats inutiles, avec leurs costards bien assis comme des marionnettes comme s’ils devaient seulement lever la main pour approuver. De vrais « tocards » du peuple qui arrivent toujours derniers durant les courses . 
Qui ose donc les présenter à Vincennes ou durant une autre course à envergure internationale ? ils ne peuvent être que la honte du peuple et oui je dis bien la honte. Un Mbayar comme Cheikh Bamba Dieye , oui le peuple en réclame encore. 
De l’autre coté on se rend compte aussi que les fous se déplacent d’une manière diagonale, avec des démarches tortueuses , de transhumants d’un camp à l’autre, je voudrais par là parler des hommes politiques prêts à éliminer leurs proches, à faire valoir la bonne leçon de Machiavel et je ne sais qui encore. Ils sont aussi insolents avec leur discours nonchalants , et oublient des fois qu’ils doivent à la population des explications ce que bon nombre d’entres eux ignorent. La règle ce n’est guère que tu fais plaisir aux gens, mais que tu leur dois un suivi à chaque fois qu’il est nécessaire de le faire. Ces gens sont sans scrupules et devraient plutôt aller fréquenter l’école de la morale à la case des Tout-petits. 
Mais demandons nous où se trouvent leur adversaire du moment ? sont ils en train de dormir ou bien ? Ils ont été laissé en rade par rapport aux autres pour avoir prouvé leur médiocrité. A qui le peuple doit il se fier maintenant ? très bonne demande ! Le jeu politique est aussi monotone dans ce pays qu’on a plus envie de les entendre parler. De tout temps , on est de la société civile et ce pays nous appartient tous et nous ne laisserons pour rien au monde à qui que ce soit , le libre choix de faire mourir de faim la population , de manquer à l’approvisionner en électricité, de la malmener, j’en passes. 
Tant qu’il y aura de la voix nous nous lèverons dans ce combat qui est le nôtre, pour réclamer ce qui nous appartient, une république saine avec le respect des règles républicaines les plus élémentaires. Ces gens se comportent comme des enfants et se jettent des pierres à l’infini, parce que faisant partie d’un autre parti ou d’une tendance au sein d’une même entité . De tels comportements ne surprennent guère car animés par leurs propres intérêts. 
Et derrière tout cela une reine et un roi à l’abri de tout, jouissant de tous les privilèges au dessus de tout, eh oui au dessus de la population. Ce jeu va nous porter comme toujours à l’échec, je dirai bien sûr échec et mat comme cela a toujours été. La faiblesse des soldats qui ne peuvent plus tenir, des chevaux qui ne savent pourquoi ils ont été élus, des fous qui ne cherchent guère à raisonner pour eux le monde se limite seulement en ce moment précis, des tours qui sont à la merci des politiciens , il suffit de les combler de l’argent du peuple pour qu’ils se taisent et aient des discours de campagne et de soutien à leur majesté. Quelle Hypocrisie !!! 
Nous sommes de ceux qui croient au développement , ce pays est nôtre, ce Sénégal que nous aimons tant . Que l’on voit périr dans des mains non expertes , des gens qui n’ont même pas hérité de leur père une case, figurez vous, qui se réclament « milliardaires » aujourd’hui détenteurs de maisons dans presque beaucoup de sphères « on ne touche pas, trop cher », jusqu’en Atlanta, Paris comme des stars de première catégorie. Et dans tout cela la voix des pères et mères de familles sénégalaises qui retentit comme une désolation extrême et qui a été toujours et de tout temps « yalla bahna » . 
Dans ce jeu qui est vraiment prêt à « se faire entendre comme étant la voix des sans voix, la voix de ceux qui s’affaissent au cachot du désespoir " ? 
Espérons qu’une étincelle illuminera tant en ce mois béni de ramadan la cervelle, hantée par l’Alzheimer on dirait, de beaucoup d’hommes politiques à changer de mentalité et répondre aux besoins des citoyens, du citoyen lambda qui a tout donné et ne mérite en retour guère ce cas de figure. 
Le peuple a besoin de vous. Ce n’est pas perdu car on espère que vous aurez l’immense intention de demander un « Rematch » , pour soulever ce pays de la torpeur et du laisser aller qui le mettent dans la gouffre totale . 
Ce ne sont là les paroles, oui celles d’un citoyen, comme tant d’autres, qui n’a fait sortir que ce qu’il avait de plus fort en lui-même et ce qu’il entend tout prêt des autres : « la voix des sans voix » 
Vive le Sénégal , en bas les politiques réfractaires, soutenez la population !!!!!!! 
• Prénom et Nom : Mohamed Amadou Dial Diagne  
• E-mail : diaal77@hotmail.com 
 
DE L’ESPOIR A LA DECEPTION 
Le 19 mars 2000 survenait au Sénégal un événement historique, la première alternance politique venait de se réaliser suscitant ainsi un immense ESPOIR chez le peuple sénégalais en général et la jeunesse de notre pays en particulier. 
En effet, un vieux de 74 ans du nom de Abdoulaye WADE incarnait cet ESPOIR et en est devenu le dépositaire grâce au soutient des sénégalais de toutes les couches mais aussi et surtout du concours de la jeunesse, « …Cette jeunesse saine qui, un jour de l’année 1988 m’a libéré de la prison…. » Et sur le sot de laquelle le septennat est placé « mon septennat est placé sous le sot de la jeunesse, garçons et filles qui ont été les artisans de l’alternance qui m’a porté à la tête de l’Etat » 
Cette jeunesse qui s’est engagée sans faille à ses cotés, l’a triomphalement accueilli comme un Président alors qu’il revenait fraîchement de Paris où il avait séjourné désespérément pendant longtemps( n’eut été la détermination de ces alliés : LD, AJ et PIT de la CA 2000 WADE pourrait ne plus jamais rentrer). Les jeunes l’avaient signifié sur sa demande qu’elle n’était pas dans de bonnes conditions « Ceux qui n’ont pas de travail levez la main »et qu’elle comptait sur lui pour sortir des ténèbres. Oui c’est cette jeunesse saine qui avait soutenu avec abnégation la marche populaire du 02 février 2000 et sans nul doute avait ébranlé le Fauteuil de DIOUF. Oui c’est cette jeunesse saine à l’espoir immense qui avait combattu à coté de l’homme qu’elle considérait déjà comme le NELSON MANDELA du Sénégal parce que « sage ». 
Suffisant pour mesurer l’ampleur de la DECEPTION après seulement quelques années d’épreuves de cette « sagesse » déviée en AMNESIE. Oui les sénégalais sont déçus, oui la jeunesse héroïque « saine et artisane de l’alternance » est déçue et la DECEPTION est d’autant plus grande, qu’elle n’a trouvé d’alternative que la voie de l’immigration clandestine « Barça ou Barçakh » parce que simplement les clignotants au vert qui suscitaient l’ESPOIR sont devenus systématiquement des feux rouges. Ces feux rougis par :  
Un pillage effréné et honteux des ressources publiques (Chantiers de l’ANOCI)  
Des scandales financiers et fonciers  
Un enrichissement illicite des nouveaux barons qui jusqu’au jour du 19mars étaient classés parmi les sénégalais pauvres  
La corruption et la concussion érigées en règles alors qu’on ne « …. saurait tolérer certaines pratiques de corruption et de concussion sous quelque forme que ce soit…. »  
Les principes républicains bafoués et le droit des citoyens piétinés alors que l’on « ….. a ouvert à la présidence de la république un guichet des droits de l’homme auquel chaque citoyen, s’il estime ses droit violés aura s’adressé et recevoir un récépissé ….. »  
Les libertés démocratiques (marches, expression…….) pourtant constitutionnelles souffrent terriblement alors qu’on nous promettait le paradis démocratique.  
Le mouvement syndical divisé et affaibli alors que WADE le DESPOTE, entre les deux tours de la présidentielle de 2000, nous promettait avec démagogie de « Renforcer le mouvement syndical »  
Le législatif et le judiciaire sont tributaires des laquais de l’Exécutif de la honte avec une augmentation incongrue du nombres des députés alimentaires et la création inopportune du Sénat des mécontents politiques, jadis supprimé conformément aux engagements électoraux pris avec les alliés devant l’œil encore vigilant d’un peuple éveillé. 
La liste des dérives qui symbolisent la DECEPTION est encore longue………………. 
Et comme solution, Grand père WADE nous propose sans état d’âme un jeune parmi tant d’autres, certes un jeune sénégalais et non moins fils du président, mais qui était très loin des grands sacrifices juvéniles pendant les années dites de braises. 
Non Monsieur le dictateur, non Monsieur le monarque, ça suffit les WADE de la France, nous n’en voulons plus, nous ne faisons plus confiance et nous nous dresserons contre au prix de notre vie. 
Cette jeunesse reste encore plus saine, plus déterminée, plus engagée, plus courageuse, intrépide et décidée à triompher devant n’importe quelle situation et à faire face à la « Génération du vol et des voleurs » en dépit de l’ampleur de la DECEPTION. 
Certes nous sommes déçus mais pas affaiblis 
Nous avons honte, mais pas désespérés 
Et nous voilà encore porter le flambeau de l’organisation et de la résistance au sein du Front Sigil Sénégal. Cette alternative crédible, qui a initié les assises nationales qui jadis considérés par les démagogues comme un rêve et qui s’est traduit en réalité depuis le 01 juin 2008 impliquant ainsi toutes les forces vives et clairvoyantes de notre pays. 
Vous devez interroger l’histoire et comprendre que votre rêve ne deviendra pas réalité, Non maître ! « ndel ou ndel » ne nous dirigera pas sans passer sur nos cadavres comme vous l’aviez « sagement » éviter en 1988 « Je ne veux pas marcher sur des cadavres pour accéder au pouvoir ». Et bien lui est obligé, parce que les Jeunesses du Front Siggil Sénégal en auront ainsi décidé. 
Ces hommes et ces femmes de valeur qui ont dignement tourné le dos à l’argent sale de la corruption et qui sont prêts à faire courageusement face à la répression des dictateurs car : Face à une dictature il faut opposer là résistance populaire et aux lois injustes il faut opposer la désobéissance civiles, nous userons de tous les moyens de luttes pour barrer la route à cette monarchie rampante et préserver les acquis démocratiques et républicaines. Ces hommes et ces femmes qui n’ont pas les mains sales, vont de par leur comportement et leur action quotidienne se mettre au service du peuple sénégalais seul souverain, en cristallisant leurs aspirations pour les conduire à des luttes de terrains qui nous débarrasserons en fin de compte de cette tyrannie libérale. 
Enfin, nous appelons le peuple en général et les jeunes en particulier à la résistance offensive pour la vérité triomphe et que l’ESPOIR soit traduit en réalité. 
• Ibrahima LOPEZ  
• SEN/MDJ/LD/MPT  
• Membre de la Coordination des JFSS 
Le mensonge statistique est un crime économique. 
L’hivernage 2OO8 a été pluvieux à la grande satisfaction de milliers d’agriculteurs qui, comme le dit l’adage, s’en sont remis au seigneur au moment de semer la graine. A vrai dire, la fête organisée à l’honneur du Président de la République , aurait dû être un hommage au maître des cieux qui a ouvert ses vannes pour inonder la terre et arroser suffisamment les espèces végétales mises en culture. Toutefois, on aura distingué dans l’organisation de cette fête les vrais paysans de ceux-là qui ont usé et abusé des moyens de l’Etat pour se faire aménager des champs dans des terroirs villageois et démontrer ainsi au maître qu’ils l’ont bien suivi dans sa propension à prêcher la bonne parole et donner les bonnes orientations. 
En prélude à la fête, le ministre de l’Agriculture a recouru aux services de la presse pour faire de la propagande. Avec l’intelligence qu’on prête aux économètres, il a fait un étalage de chiffres pour démontrer que la grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance(GOANA) a atteint, voire dépassé largement les résultats escomptés. 
Les céréales, toutes variétés confondues, seraient de l’ordre 722 000 tonnes tandis que l’arachide et le coton (cultures de rente) se situeraient respectivement à 726 0000 T et 39 301T. Il n’ y a pas de doute que si ces productions sont réelles, les sénégalais se régaleront sans craindre la famine que l’on désigne chez nous, par pudeur politique, sous le vocable de disette. Comme le Président de la République , le ministre est bien généreux avec les chiffres mais il est fort à craindre que la réalité soit autrement car dès que le paysannat aura commencé à se préparer pour les travaux de la prochaine campagne agricole, on se fera une idée de l’apport de cette fameuse GOANA dans la construction d’une économie rurale progressive. 
De l’aveu même du ministre de l’Agriculture, les paysans ne devront compter que sur leurs propres réserves semencières (particulièrement l’arachide) pour emblaver les superficies qu’ils auront défrichées. La décision est discutable parce qu’elle traduit une certaine dérobade du gouvernement par rapport à ses engagements pour la reconstitution du capital semencier arachidier et ses responsabilités pour la dotation de moyens adéquats aux services de la recherche agronomique qui sont si dénués, qu’ils ne peuvent même pas payer à temps leurs factures d’électricité et échapper à une coupure dont la société sénégalaise d’électricité n’a cure des conséquences que cela engendre. 
La décision est d’autant plus discutable que le ministre semble vouloir incriminer à l’avance les paysans avec des mises en garde du genre « ne bradez pas vos récoltes ». Il s’agit d’un faux-fuyant révélateur des insuffisances qui caractérisent la GOANA. Sur la foi de témoignages faits par des paysans et étayés par plusieurs constats pendant le déroulement de la campagne, nous soutenons que la fête organisée à la place de l’indépendance est l’illustration d’un mensonge statistique que l’on peut assimiler à un crime économique. Il est tout à fait illusoire de présenter la grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (goana) comme le modèle accompli d’une politique agricole digne de ce nom. 
Les résultats qui sont mis à l’actif de cette goana sont à proprement parler le fruit du labeur des paysans qui ont su asseoir leurs ambitions sur la dignité. Les chiffres alignés par le ministre de l’Agriculture ne résistent pas à l’analyse ; on ne convaincra personne à l’idée que c’est avec moins de 50 000 tonnes d’engrais qu’on a pu fertiliser 1 5... hectares pour obtenir les résultats énumérés plus haut. Les sols sont dans un état d’appauvrissement minéral si fort, qu’on ne saurait imaginer que de telles productions puissent être réalisées sur la base d’une agriculture extensive. Qui plus est, en amont de cette campagne les paysans n’ont pas été consultés, pour recenser les intentions culturales et déterminer les besoins réels en intrants et matériels aratoires. 
En lieu et place d’une campagne planifiée en bonne et due forme, l’on a plutôt fait dans l’extrapolation et la bonne pluviométrie aidant, le ministre a trouvé une bonne raison de jubiler et d’inscrire sans discernement les bons points à l’actif de la goana. 
En ce qui concerne la commercialisation des productions agricoles, le ministre a annoncé la création d’une société sans en préciser la forme et les procédures d’achat. Il est fort à craindre que cette compagnie de commercialisation, dont les contours restent inconnus, tombe dans les mêmes travers que certains opérateurs privés stockeurs qui ont été positionnés sur la base du clientélisme. 
Les procédures de commercialisation doivent être exemptes d’erreurs et de toute forme d’escroquerie dont les paysans ont lourdement accusé les conséquences. Elles doivent être fortement sécurisées et transparentes afin que chaque producteur qui aura posé le fruit de son labeur sur la bascule, puisse recevoir le prix qui valorise sa peine. 
C’est sous ce rapport également qu’il faut inscrire la requête légitime des paysans pour la fixation, en ce qui concerne particulièrement l’arachide, d’un prix au producteur égal, voire supérieur à 300 francs le kilogramme. Il serait, en effet, inique que les faveurs du marché international profitent seulement aux industriels qui, de surcroît, ont la latitude d’importer d’autres huiles végétales qu’elles commercialisent sur le marché local au prix fort. 
Ensuite, s’il est avéré que la production céréalière est aussi importante que l’affirme le ministre de l’agriculture, le gouvernement se doit de mettre en place un comité interprofessionnel pour déterminer les conditions commerciales du surplus, une fois les besoins vivriers stockés. Le clou de la fête goana sera, selon le ministre, de faire don aux victimes des inondations de la banlieue dakaroise tous les produits que le Président de la République aura auparavant apprécié à la place de l’indépendance. 
Sa générosité est sans doute louable mais l’idée qui sous-tend cet acte n’est pas pertinente. Cet acte est assimilable au saupoudrage et au populisme. C’est le lieu de dire que les productions céréalières dont se prévaut l’agronome en chef de la goana pourraient en partie permettre au commissariat à la sécurité alimentaire de jouer son véritable rôle de régulateur du marché s’il est vrai que le gouvernement a la volonté de faire jouer la solidarité au-delà des sinistrés de la banlieue. 
Au total, lorsque le ministre et ses partenaires auront fini de fêter leurs moissons, ils devront sans tarder s’atteler à la préparation d’une véritable grande offensive agricole pour l’abondance et la nourriture, de concert avec les acteurs du développement rural. Il s’agit essentiellement d’améliorer les systèmes agraires, d’intensifier aussi l’élevage. 
Il y a un ensemble de dispositions à prendre en matière de recherche agricole et d’encadrement aussi bien technique que commercial, pour faire de l’agriculture et du développement rural un des leviers majeurs de l’économie. 
• MBAGNICK DIOP,  
• Journaliste  
• président du groupement agricole les laboureurs. 
MOUVEMENT TEKKI – EMERGENCE CITOYENNE « La Coalition Sopi a bouché l’avenir des jeunes… »  
par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN , jeudi 6 novembre 2008  
« La Coalition Sopi a délibérément bouché l’avenir des jeunes des villes, des banlieues et des campagnes et prépare une fraude massive aux élections locales de mars 2009 ». C’est là le sentiment exprimé dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction du Mouvement Tekki-Emergence citoyenne qui dit révèler les dix manques des populations des banlieues. 
Au moment où hier, mercredi 5 novembre le chef de l’Etat, tenait conseil présidentiel sur l’emploi des jeunes de la banlieue, les camarades de Mamadou Lamine Diallo prenaient son contrepied. Ils ont soutenu au sortir de leur bureau national d’hier que : « La Coalition Sopia délibérément bouché l’avenir des jeunes des villes, des banlieues et des campagnes et prépare une fraude massive aux élections locales de mars 2009 ». 
Selon eux, c’est plutôt « la période des 10 manques dans les banlieues… » « Le président Wade avait promis à l’an 2000 des emplois aux jeunes et des maris aux jeunes filles. Après huit ans et sept mois, c’est l’organisation systématique des dix manques des populations : manque d’assainissement dans les banlieues notamment, manque d’électricité, manque d’eau potable, manque de finances, manque de liberté, manque de démocratie, manque de riz dont le prix a doublé en un an, manque de gaz, manque de sécurité, manque de valeurs. L’espoir s’est enfoui au fond de l’océan atlantique », ajoutent-ils. 
Pour le Mouvement Tekki,« cette situation est le résultat d’une politique libérale destinée à enrichir une minorité par la spéculation foncière et la gabegie, maquillée par des campagnes médiatiques de bluff. Elle ne peut pas perdurer car les rentes de situation sont transitoires. Le clan du Sopi va continuer à se diviser immanquablement en attendant de s’entredéchirer violemment… » 
Les camarades de la « député », Ndèye Fatou Touré émettent par ailleurs, des réserves sur les déclarations du gouvernement portant sur le nombre d’électeurs inscrits. « Le gouvernement du Président Wade vient d’annoncer qu’il y aurait 6 millions d’électeurs au Sénégal au mépris de la démographie de ce pays. Ceci n’est pas surprenant car les élections locales constituent le moment privilégié de l’expression citoyenne que cette coalition aux abois craint le plus. 
C’est la raison pour laquelle si elle ne parvient pas à repousser les élections locales, elle organisera une fraude massive pour empêcher l’émergence citoyenne dans les collectivités locales. Pour cela, elle a entrepris de modifier unilatéralement sans consultations des populations le découpage administratif du territoire », disent les camarades de Me Ndèye Fatou Touré. 
Le Mouvement Tekki « demande aux citoyens de se mobiliser pour exiger des élections locales transparentes, l’application des recommandations de la CENA et la construction d’un pôle citoyen pour mettre le Sénégal sur les rails de l’émergence citoyenne ». Se prononçant sur l’élection du Sénateur noir Barack Obama à la tête des Etats-Unis d’Amérique, Tekki déclare que, « cette élection aidera à guérir le vieux complexe d’infériorité colonial qui marque encore une partie des élites africaines ». 
Une Révolution pour le futur 
par Charles M. Ndiaye | SUD QUOTIDIEN 
On ne peut pas nier l’évidence. Aujourd’hui, ce qu’il y a de sûre, de constant et d’évident, c’est l’option irrévocablement prise par les autorités sénégalaises de semer le désordre. Toutes ces exactions sanglantes, toutes ces attaques répétées contre la presse et contre tous ceux qui appellent au respect des principes démocratiques, des règles élémentaires de la bonne gouvernance et du savoir-vivre visent, en fait, un objectif : le maintien de la peur dans les consciences. 
Ce qui est attendu des citoyens, c’est qu’ils intègrent le principe de ce que Robert Antelme appelle « la veine du corps » : lorsqu’elles torturent et emprisonnent, « nos » autorités espèrent que ceux qui regardent vont éprouver une satisfaction, une sorte de jouissance qui supposerait un plaisir à ne pas être à la place des victimes. Et qu’ils s’en protègeraient dès lors que l’ « événement » leur vaudra comme le plaisir d’une douleur évitée. En d’autres termes : il faut torturer et emprisonner en guise d’avertissement adressée à l’autre, pour le dissuader. 
Parce que le problème du Sénégal, aujourd’hui, c’est ce que nos apprentis politiciens à la tête de l’Etat n’apportent pas comme réponse. Ils ont perdu le lien avec la base ; ils ont perdu le lien avec les dynamiques sociales. Et pour ne pas montrer leur déficience à comprendre ils usent de l’argument de l’intimidation (menaces et emprisonnement tous azimuts), de la violence, de la diabolisation et de l’écrasement des journalistes avec mise à sac des rédactions. C’est cela la réalité du Sénégal sous Abdoulaye Wade. 
Ce « chef d’Etat », semble-t-il, a marché en sens inverse d’un Mobutu : celui-ci a torturé et coupé des têtes pour accéder aux commandes ; celui-là s’est « dissimulé » pour y arriver, avec cette tendance à vouloir procéder comme l’autre pour se maintenir. Que l’on se rappelle le mot de Farba Senghor, le faire-valoir par excellence de la politique de Wade : « nous resterons 50 ans au pouvoir… » Le sous-entendu : par tous les moyens possibles. 
Avec Abdoulaye Wade, le Sénégalais n’est pas une entéléchie. L’alternance du 19 mars 2000 étant assurément synonyme de désolation et de misère sociale. Mais aussi et surtout, d’extermination de ceux qui refusent le monologue interactif à la terminologie officialisée par cet « opposant au pouvoir » qui veut que l’autre pense et dise exactement ce qu’il a envie d’entendre. 
La solution n’est plus, à mon avis, dans la dénonciation en des termes qui jettent l’opprobre sur les dictateurs au pouvoir parce que toutes les tentatives pour leur faire honte avec l’intention de les ramener à la communauté des hommes, et les connecter avec l’intelligence, ont fait long feu. Les remèdes pour les guérir de l’ignorance et les aider à faire le deuil de leur universalité se sont révélés inefficaces ; toutes les stratégies pour les amener à se décentrer de leur propre logique (ils se pensent en effet comme le nombril du Sénégal !) ont été de nul effet. Il reste peut-être la solution suivante : renvoyer à ces messieurs leurs propres arguments. Et s’il fallait tout détruire pour reconstruire sur de nouvelles bases, pourquoi pas ? 
Le modèle et ses copies. 
par Charles M. Ndiaye | SUD QUOTIDIEN 
Pour la plupart de ceux qui observent la réalité de la scène politique sénégalaise, Wade et son régime n’ont jamais fait que projeter sur les populations leurs rêves, leur arrogance et leur idée de la raison. Incapables de prendre la distance avec leurs propres certitudes et avec leurs propres logiques, ils en sont arrivés à prendre la conception qu’ils ont de la réalité pour du réalisme et pour une authentique lucidité à l’égard du réel. Chez les « libéraux » au pouvoir, le rapport à la réalité en politique semble se concevoir en termes d’achat des consciences, de brutalité policière, de répression et de condamnations sélectives, de confiscation des libertés publiques et privées… Il est clair qu’il ne peut pas y avoir dépassement du risque de bêtise lorsqu’on est ainsi incapable de manifester un minimum d’ouverture d’esprit, a fortiori lorsque la gestion du pouvoir politique constitue, pour soi, une fin en soi. Farba Senghor le déchu fait assurément partie du lot des ministres qui, depuis l’arrivée aux affaires (eh oui !) du Parti démocratique sénégalais (Pds), ce sont le plus mal comportés, ne s’interdisant aucune limite dans le propos et dans l’acte. L’ancien ministre des Transports ne s’est jamais gêné d’empiéter sur les prérogatives et les responsabilités de certains de ses collègues qu’il ravalait au rang d’incapables. 
Le désormais « élément tout à fait commun » l’a dit et répété - il développe d’ailleurs toute cette réflexion exclusivement référencée à son maître : « j’émets sur la même longueur que le président Wade ». Sous-entendu donc qu’il se prendrait pour un souverain totalement au-dessus de la Loi. Farba est un zélé du président qui oublie qu’il n’est pas le président. En plus il manque un tant soi peu de délicatesse et d’entendement : il ne sait pas lire les contextes et jauger les circonstances auxquelles il faut rapporter les faits ou les événements. 
C’est quasiment au moment où Wade fait feu de tout bois pour polir au plan international l’image craquelée de son régime et de sa personne par des vagues successives de scandales et d’exactions, notamment contre la presse, que M. Farba a choisi de menacer certains confrères, menace immédiatement suivie (sur son ordre ?) d’actes de destruction des outils de travail des journalistes. Certains parmi ces derniers ont beau être des irresponsables et des crapules, leur comportement ne saurait servir de justificatif pour absoudre un ministre de la République dont la qualité première devrait être la retenue. 
La vérité, à mon avis, c’est que Farba n’est que l’étendard symbolisant un régime permissif et de perversion instituée où le chef serait le modèle et la référence exclusifs. Le problème, ce ne sont pas Farba, Doudou Wade, Pape Samba Mboup ou Aïda Mbodji qui ne sont en réalité que des faire valoir, des copies au plan mental, et des répondants au plan psychologique. C’est le modèle en tant que tel qui est problématique dans la mesure où il serait, de toute évidence, l’inspirateur des propos et des actes de ses subordonnés. Alors question : le décret présidentiel qui met fin aux fonctions de Farba et qui livre ce dernier à la Justice devrait-il être compris comme une simple pétition pour bluffer ? 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 7.11.2008
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