ENCORE DE LA MEDIOCRITE POLITICIENNE.
ENCORE DE LA MEDIOCRITE POLITICIENNE.
Nous évoluons, dans un monde d’égoïsme, d’hypocrisie, de méchanceté et de désinformation.
Nos soit-disant politiciens africains, sinon ivoiriens, ne manquent pas d’ambition dans le mensonge pour régner. C’est donc bien le cas non seulement dans la classe politique dirigeante, mais aussi au niveau d’un certain nombre de véreux opposants confusionnistes, alors opposés dans l’opposition. Le peuple est malheureusement devenu pour eux un instrument de manipulation. Il faut bien le chosifier en l’abusant moralement et psychologiquement afin d’atteindre son objectif.
C’est vraiment dommage, pour un certain nombre de démagogues en côte d’ivoire, qui ne font que semer la confusion et le désordre dans la tête de nos vaillants concitoyens.
Heureusement, il existe des personnes comme le frère BAMBA de « soir info ». De par son esprit de professionnalisme, de clairvoyance, d’amour et de respect pour son peuple, pour nous avoir certainement éclairé sur un certain nombre de faits originaux et relatifs à l’histoire de notre cher pays sans parti-pris.
Il est ainsi ressorti que Monsieur Ibrahima Coulibaly dit IB était moniteur dans l’armée ivoirienne.
Un moniteur étant un enseignant, un enseignant étant un communicateur, un communiquant est celui qui a la capacité morale et psychologique de faire passer un message afin de le faire comprendre. IB faisait-il passer le message en Baoulé, en Dioula ou en Bété ? Il le faisait bien entendu en français !
Pour avoir cette qualité en Côte d’Ivoire, dans le pays d'Houphouët BOIGNY, il fallait avoir au moins le BAC (voir l’INJS d’Abidjan).
Cher frère il est temps d’être en phase avec nous-mêmes.
Il faudrait reconnaître que le lièvre est un bon coureur, quand bien même il serait ton ennemi juré.
Monsieur Ibrahima Coulibaly dit IB peut se vanter d’avoir posé un acte positif en Côte d’Ivoire. Il doit certainement se poser cette question: que pourrais- je rendre comme service à mon pays si malade? Contrairement à ceux qui ont pris le pays en otage depuis plusieurs années, qui eux se posent la question suivante : qu’est ce que mon pays peut me rendre comme service ?
Voilà ce qui fait la différence entre ce Monsieur et les autres.
L’égoïste a toujours le cœur plein de haine et de méchanceté envers son propre frère, et a toujours oublié les bienfaits de celui ou celle qui se plie en quatre pour pouvoir l’aider.
Vous avez assez menti au peuple, par conséquent, je souhaiterais vous apprendre aujourd’hui, en vous confirmant et affirmant haut et fort, que Monsieur Ibrahima Coulibaly, surnommé affectueusement par ses paires IB et Major par ses hommes, avait à cette époque un niveau BAC+2.
Tous ceux qui le connaissent bien ; que nous avons eu la chance de rencontrer à l’issu de 9 mois d’enquête mené aussi bien en côte d’ivoire qu’au-delà des frontières ivoiriennes, peuvent en témoigner.
En tout état de cause, pourriez-vous nous dire chers démagogues, quel était le niveau réel du père de notre nation, le président Houphouët BOIGNY (Paix à son âme).
Pourtant, il s’inscrivait sur la liste des plus grands et honorables présidents du monde.
Le général Charles DEGAULLE premier président de la 5ème république française , Le président Hamed Sékou TOURE, l’un des plus éloquents présidents (qui n’était à l’époque qu’un simple employé postier à Bouaké), Le président Omar Bongo du Gabon, le président Chavez du Venezuela, sans aller plus loin, un vrai exemple dans notre pays la côte d’ivoire, le grand frère Emile Constant BOMBET notre imminent ministre de l’intérieur sous les présidences Houphouët BOIGNY et Henri Konan BEDIE. Monsieur Pierre Bérégovoy (CAP ajusteur), premier ministre français d’avril 1992 à mars 1993, sous la présidence de François Mitterrand…
On trouve ainsi un certain nombre de ministres Ivoiriens et français pour ne citer que ceux là.
Entre nous, pourriez-vous nous dire, consciencieusement et honnêtement, sans aucune gêne, d’une manière naturelle, quel serait le niveau réel sans détour, de Monsieur Koudou Laurent Gbagbo
Né le 23 décembre 1925
Décédé le 01 mai 1993 (à l'âge de 67 ans)
Fils d'un immigrant ukrainien, Pierre Bérégovoy est né à Déville-lès-Rouen, le 23 décembre 1925.
Il obtint un C.A.P. d'ajusteur au lycée technique d'Elbeuf, puis devient cheminot à la SNCF.
Il s'engage dans les FFI durant la guerre où il participera activement
à la libération de Rouen, puis rentre à GDF le 1er mai 1950.
Il adhère à la SFIO en 1954, puis au PSU en 1963 et au PS en 1969,
il est dès le départ membre du bureau exécutif. En 1977, il devient l'un des artisans de la signature du programme commun de la gauche, avant d'être l'un des rédacteurs des «110 propositions» en 1981.
Élu Président, François Mitterrand le nomme secrétaire général de la présidence de la République de 1981 à 1982. Puis, ministre des Affaires sociales et de la Solidarité de 1982 à 1984, ministre de l'Economie, des Finances et du Budget du gouvernement Fabius.
Il est élu maire de Nevers en 1983 et député de la Nièvre en 1986.
Il est nommé ministre d'État, ministre de l'Économie des Finances et du Budget sous les gouvernements Rocard et Cresson, pour devenir Premier ministre au lendemain des élections régionales de 1992.
Très affecté par des rumeurs de malversations financières, il se suicide le 1er mai 1993 à Nevers.
himself ?
Nous l’avons vu dans sa galère en France, et nous savons la réalité
de son parcours.
Soutenez votre peuple au lieu de l’accabler et laissons le fétiche
dans le sac afin de mieux l’adorer.
Il est grand temps d’aller à l’essentiel en travaillant sincèrement
et efficacement, dans le but de sortir notre pays de cette
situation volontairement statique.
GNAHORE FIRMIN
Washington DC
Ces humoristes qui polluent l’espace médiatique
C’est évident, aujourd’hui, dans la presse : les humoristes empiètent sur le journalisme et les journalistes en panne d’inspiration enfourchent sans gêne la trompette joueuse de l’humoriste. Les grands reporters, les grands éditorialistes, les journalistes d’investigations, les analystes chevronnés, sont tous submergés aujourd’hui par la présence intempérante d’une nouvelle race d’humoristes…! Tout cela donne l’impression d’un cirque où le comique et le sérieux sont indistinctement confondus pour le salut de la médiocrité et de la stérilité intellectuelle qui est devenue la chose du monde la mieux partagée. C’est ainsi que le monde des médias est assailli par n’importe qui, pourvu qu’il contribue, à sa façon, à la culture d’édification de mythes destinés à bannir la pensée.
Dans un univers aussi corrompu que celui de la presse contemporaine, on ne doit, par conséquent, pas s’étonner que ces humoristes, après avoir conquis les esprits doux et méditatifs, il ne leur reste plus qu’à user de la simplification abusive et de l’atrocité verbale pour s’emparer d’un monde aussi désert en termes d’idées. Certains médias sont carrément devenus des temples de la vulgarité et du folklore, temples desquels sont chassées la culture éditorialiste et les émissions culturelles qui nécessitent un minimum de culture intellectuelle.
Dans la presse sénégalaise, ce triste déclin de la pensée se manifeste par une sorte de virulence qui rappelle l’adage latin : ‘Occide peritu rus’ Pire, la tendance observée au sein de cette classe d’humoristes qui sont devenus, par la force des choses, des instruments de formatage de l’opinion, c’est l’introduction dans l’espace public d’expressions toutes faites, de formules stéréotypées et de concepts semi-savants pour mystifier tout esprit récalcitrant vis-à-vis de notre vision de la réalité. Sous ce rapport, quand des mécanismes intellectuels et des formules clinquantes font office de science et inondent l’univers mental des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, le désir de méditation et l’obstination dans la recherche de la vérité sont inhibés. Or, pour façonner l’opinion d’un pays, il faut avoir une culture solide et une humilité considérable, une grande capacité d’écoute, un sens élevé des responsabilités, une conscience du devoir que rien ne peut altérer, des valeurs morales d’équité, de respect de la vérité et de ses semblables.
Dans le prosaïsme généralisé, il n’est pas difficile de s’imposer comme une star : c’est l’avènement des humouristes-journalistes people qui abuse de son statut pour caricaturer. Gustave Flaubert a sorti une sentence trop sévère au sujet de la presse, mais qui mérite d’être analysée : ‘La presse est une école d'abrutissement parce qu'elle dispense de penser’. Ce réquisitoire est certes sévère, mais il n’est dénué de fondement, car de tout temps, ceux qui ont des difficultés à penser par eux-mêmes ont trouvé chez cette nouvelle race de journaliste-humouristes des maîtres à penser. Il n’y a peut-être pas d’abrutissement par la presse, mais il y a toujours endoctrinement, or l’endoctrinement est le pire ennemi de la liberté de la pensée. La déconstruction de la réalité et sa substitution par les produits de la faculté fabulatrice de l’homme est une tendance aussi vieille que l’humanité. C’est la raison pour laquelle d’ailleurs tout groupe humain, tout groupe socioprofessionnel, a besoin de ses mythes pour se valoir et pour lutter.
Mais dans les nouvelles réalités médiatiques sénégalaises, soit on construit des mythes destructeurs de la personnalité des ‘antihéros’, soit on en construit qui ‘constituent’ la personnalité des héros de la presse. Il y a dans l’espace public sénégalais des hommes devenus publics et jouissant d’une célébrité exceptionnelle uniquement à cause du pouvoir mystificateur de cette nouvelle race de maîtres à penser. Ce phénomène est cependant loin d’être spécifique au Sénégal, la mort de la pensée rationnelle et du discours construit selon les exigences de l’argumentation et de la démonstration est forcément contemporaine à la naissance d’un esprit mythique qui a pris possession de tout l’espace démocratique.
Dans un texte présenté au colloque ‘Philosophie de l’Université et conflits des rationalités’ qui s’est tenu le 6 octobre 2008 à l’Université de Buenos-Aires, le philosophe japonais, Yasuo Kobayashi, jette une lumière absolument édifiante sur les difficultés qu’on a aujourd’hui à penser en général et, en particulier, ce qui se rapporte à l’homme : ‘La pensée du système prédomine sur la pensée du sens. Le systématique empiète sur le sémantique. La technique opérationnelle devance la compréhension guidée ou conduite par la logique de l’immanence’. Nous avons une tendance instinctuelle à aborder les phénomènes les plus particuliers dans un esprit de système où ils perdent à la fois leur singularité et leur signification intrinsèques.
Les processus de globalisation sont toujours dangereux parce qu’étouffants, ils ne laissent aucune chance à une analyse rigoureusement respectueuse des divers versants de la réalité. C’est dans ce sens qu’il faut d’ailleurs comprendre la culture de la mythification très répandue dans les milieux médiatiques contemporains. Pour s’empêcher d’affronter la vérité crue, on préfère recourir aux mythes mystificateurs, soit pour galvaniser, soit pour discréditer une réalité gênante. Le président John F. Kennedy a fait sur ce point une réflexion extrêmement féconde sur la nocivité du mythe : ‘Très souvent, l’ennemi de la vérité n’est pas le mensonge, délibéré, manigancé et malhonnête, mais le mythe persistant, convaincant et irréel’.
Pape Sadio THIAM thiampapesadio@yahoo.fr
Tel : 76 587 01 63