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L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
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Les 3
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Fonctionnaires
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L’humilité
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2012
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le crépuscule
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Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
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Les masques tomb
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AU -D E L A
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La petite erreur
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L’ultime coup de
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qui croire ?
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l'ivresse du pou
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LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
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barbarie ?
Latif Coulibaly
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véritables enjeu
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vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
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La ruse
exceptionnel
mendicité
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apprivoisement
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CINQ Exploits
courage politiqu
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AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
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Machiavel
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hors course
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père & fils
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L'assommeur
23 JUIN 2011
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LEçONS
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SUNUGAL
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sortie de crise
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«par devoir !»
A l’attention
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CONFLAGRATION
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que faire ?
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TRIBUNAL
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Autocratie
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L’élection prési
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G A L E R E
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Candidature de
candidat consen
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Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
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Violences scolai
dernier combat
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IMPROBABLE
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Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
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SE L E V E R
Le bien public
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Effondrement du Minimum VITAL

Face à la montée des périls sociaux : Le dossier " Senelec " menace le fauteuil de Hadjibou Soumaré . 
 
Alors que le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade a entamé un périple international de 10 jours, le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré pour sauver son fauteuil menacé par la montée des périls sociaux préside lundi 15 décembre à partir de 09 heures au 9ème étage du building administratif de Dakar un Conseil interministériel qui doit se pencher sur la lancinante question de la distribution de l’énergie électrique et des tarifs appliqués par la Senelec, en perpétuelle hausse depuis plusieurs mois alors que les populations urbaines et péri-urbaines de la capitale sénégalaise peinent à accéder à cette denrée en raison de nombreux délestages. Au sortir de cette rencontre, un point de presse est prévu même à 10h30 au 9ème étage du Building administratif. 
 
La semaine dernière, des Imams et leaders d’associations sportives et culturelles avaient battu le macadam à Guédiawaye pour protester contre la hausse de 17% des tarifs et les nombreux délestages qui font peiner ménages et entreprises. S’il a décidé de monter ainsi au créneau, le chef du gouvernement a sans doute dû s’entendre dire par certains de ses conseillers que le président Wade n’avait aucune peine à trouver des boucs émissaires quand des problèmes se posaient à lui. Or, pour une première, des chefs religieux, entourés de leaders de la société civile ont ouvertement dénoncé les méthodes du régime libéral ; cette banlieue, potentiel électoral de premier choix ; mais aussi poudrière potentielle en puissance. La mission menée par des parlementaires, sous la houlette du vice-président de l’Assemblée nationale n’aura servi à rien. Plusieurs Imams de la banlieue, et non des moindres ont même appelé les populations à ne pas honorer leurs factures. La Senelec est l’histoire d’une privatisation toujours ratée depuis 1996. 
Dans le dernier schéma en date, on retient que capital de la Senelec sera ouvert aux consommateurs à travers un fonds dénommé mutuelle des consommateurs. Cette décision émane du schéma de privatisation dont certains contours ont été dévoilés en marge du colloque sur l’efficacité de l’aide publique organisé en septembre dernier au Méridien Président. En effet, suite aux problèmes d’approvisionnement en combustible, de revenus entre autres, auxquels la Société nationale d’électricité (Senelec) est confrontée pour ravitailler les populations en électricité, l’Etat sénégalais a finalement opté pour la privatisation de la société. Cette décision a bénéficié de l’onction des bailleurs de Fonds notamment, de la Banque mondiale et de l’Agence française de développement (Afd). 
Pour la recapitalisation de la Sénélec, l’institution de Bretton Woods a déjà mis à la disposition de la société de l’électricité une enveloppe de 24 milliards de francs Cfa depuis le 7 de ce mois. Quant à l’Afd, elle a mis sur la table, une cagnotte de 30 millions d’euros, soit environ 19,6 milliards de francs Cfa pour participer à la recapitalisation de la société. Avant cela, l’Agence française a consenti un prêt de 20 millions d’euros, soit environ 13, 1 milliards de francs Cfa. Ce qui fait un apport de 50 millions d’euros, (32,7 milliards de francs Cfa, environ). 
Ledit schéma prévoit en outre, la prise de participation du patronat sénégalais dans le capital. Quant aux travailleurs de l’entreprise, ils ne seront pas laissés en rade, car un fonds de pension sera institué pour leur permettre de participer au capital. 
Ce schéma conduira à scinder la société en trois entités : une filiale de production, une filiale de distribution et une filiale de commercialisation. Pour rappel, ce schéma résulte d’une étude lancée en 2007, portant sur le dysfonctionnement de la Senelec. Car l’Etat avançait à tort et à travers qu’il allouait une subvention de 47 milliards de francs Cfa à la société. 
Espérons que cette voie soit la bonne afin de permettre à la Sénélec de retrouver ses forces et de couvrir ses besoins. Quotidiennement, la Sénélec a besoin de 600 millions de francs Cfa pour fonctionner correctement. Ce qui revient à un besoin mensuel en fuel de 18 milliards tous les mois, avait déclaré le directeur, Latsoukabé Fall, lors de son dernier face à face avec la presse. 
Auteur: Pape Camara  
LEQUOTIDIEN : 
Une candidature unique de l’opposition : un rêve insolite. 
20-12-2008  
Si les mêmes causes produisent les mêmes effets, une candidature unique de l’opposition significative, aux prochaines échéances présidentielles, reste un rêve insolite.  
Si les mêmes causes produisent les mêmes effets, une candidature unique de l’opposition significative, aux prochaines échéances présidentielles, reste un rêve insolite. En 2007, malgré les talents de négociateur de Amath Dansoko, ses capacités de persuasion, son aura personnel et ceux de bien d’autres personnalités et pas des moindres, le Cpc a été incapable de nous fournir un candidat unique. Au finish, nous en avons eu trois. Depuis lors, est-ce que la situation qui avait prévalu a changé ? 
«Mon mal vient de loin», soupire Phèdre. Cette lamentation mélancolique du personnage Racinien hante encore les deux grands partis du Fss. Jusqu’à la scission de 1998-2000, malgré notre appartenance à la même famille, notre histoire commune était jalonnée d’affrontements fratricides, marqué par des règlements de comptes internes, des luttes de positionnement et des renouvellements de nos structures, souvent sanglants. 
Ces secousses internes, souvent de grande amplitude, n’emballaient pas le système vers un éclatement du fait de ses amortisseurs automatiques, de l’environnement sociopolitique favorable et de la forte personnalité de Senghor qui avait la haute main sur son parti et de tout l’appareil d’Etat. Il disait : «En France, j’ai appris deux choses, l’organisation et la méthode.» C’est tout ce qui manque à Wade et explique ses échecs si on y ajoute son incompétence ahurissante. L’Ups a survécu à la crise de 1962 entre Dia et Senghor, à celle entre Senghor et Doudou Thiam (Premier et un des meilleurs ministres des Affaires étrangères du Sénégal) en 1968. Le Ps a survécu à la crise entre Senghor et Babacar Bâ en 1978, à celle entre Collin et Diouf en 1990 mais il a perdu le pouvoir à la suite de la crise entre Diouf, d’un coté, et Djibo-Niasse de l’autre parce qu’entre temps le Sénégal avait changé et que l’environnement international encourageait et exigeait plus de démocratie dans les Etats africains, depuis le discours de la Baule de François Mitterrand. 
En 1962 si le groupe des Diaistes n’était pas privé de liberté il aurait créé son parti. En 1968, si les conditions étaient les mêmes que celles de 2000 Doudou Thiam et ses amis auraient fait de même, et ceci est valable pour Babacar Bâ. Ce sont les conditions et les rapports de forces, du moment, qui déterminent les stratégies et la conduite des hommes politiques. Djibo et Niasse n’ont pas envoyé le Ps dans l’opposition. Diouf les a éjectés du Ps, ils ont créé des partis et se sont présentés aux élections en 2000 pour éviter une mort politique certaine. Ils n’avaient pas d’autre alternative. Malgré toutes les tractations et les promesses entre les deux tours, Diouf ne leur offrait aucun autre choix. Le vin était déjà tiré, il fallait le boire jusqu’au calice. L’alternance était non seulement dans la logique de l’évolution politique du pays mais aussi c’était le vœu de la majorité des électeurs. Maintenant notre commun destin d’opposants et notre appartenance à des structures de réflexion et de luttes n’ont pas permis de solder totalement les comptes tandis que les ambitions personnelles, oh combien légitimes, viennent s’y greffer pour corser ou compliquer la situation. 
Dés lors, doit-on parler de tel personnage ou tel autre comme leader de cette opposition pour éventuellement le positionner comme candidat unique. A mon humble avis, je crois que ce débat est prématuré. Nous avons déjà échappé à cette querelle puérile quand Wade voulait créer le statut du chef de l’opposition en parlant d’opposition parlementaire et d’opposition nationale. Jusqu’à preuve du contraire, les prochaines présidentielles se dérouleront en février 2012. Le Ps est un parti historique qui a façonné le destin politique du Sénégal depuis le Bps-Bds jusqu’à nos jours, il ne peut pas faire l’impasse sur les prochaines présidentielles. Naturellement, il doit y avoir un candidat pour porter le drapeau vert étoilé de l’homme de l’habit vert. Mais l’après Wade, qui a tellement piétiné les institutions, autant dévalorisé la fonction présidentielle, saccagé l’économie nationale et promu des contre-valeurs et une corruption démentielle, exige un homme d’expérience, de sagesse et de probité comme Moustapha Niasse qui sera le candidat naturel de la renaissance, de la restauration et de l’espoir. 
Les recommandations qui sortiront des assises nationales seront un document de référence pour chacun des candidats de ces deux partis. Permettons aux électeurs de choisir au premier tour celui des deux qu’ils jugeront le plus apte à réaliser ce programme. Beaucoup de voix se lèvent actuellement pour dire que ces deux candidatures vont nous diviser et briser les chances du Fss. Au contraire, cette saine compétition interne est une émulation qui nous permettra de ratisser large, de gagner au premier tour ou de créer les conditions favorables d’un second tour. Si certaines conditions sont remplies, deux candidats dans le même camp n’est pas synonyme de dispersion des forces. En France, depuis 1965 entre De Gaulle-Lecanuet et en 1969 entre Poher-Pompidou, la droite a toujours eu deux candidats et elle a toujours gagné sauf quand elle s’est divisée au deuxième tour en 1981 et 1988, du fait de la guerre des chefs et de la cristallisation des passions et des haines. Si en février 2007 le Pds avait perdu le pouvoir, la défaite serait imputable à Wade ou à Idrissa ? Si aux prochaines échéances présidentielles, les candidatures de Macky et de Idrissa contre celle du candidat de Wade font chuter le Pds à qui la faute ? C’est cette même situation que le Ps a connu en 2000. La politique c’est l’art des compromis et des retrouvailles après les combats épiques. Laissons le temps faire son travail. Donnons du temps au temps. Que faut-il faire maintenant ? 
Elargir et consolider le Fss en évitant les polémiques stériles, inutiles et les voix discordantes. Combattre ensemble et solidairement avec tous les patriotes pour des élections impartiales, transparentes et claires depuis la réfection du fichier actuel jusqu’à la proclamation des résultats. Mobilisez le peuple pour arrêter les dérives incroyables, incompréhensibles et idiotes de Wade en lui expliquant les enjeux actuels, les multiples défis futurs qui nous attendent et surtout présentez des listes communes représentatives aux élections de mars 2009. 
 
Mamadou GOUMBALA - onseiller rural Afp (Colobane)Membre du Comité directeur 
 
La crise des factures Senelec : une solution contrebande ? 
20-12-2008  
A l’issue du Conseil interministériel sur l’énergie, ceux qui nous gouvernent ont démontré, une fois encore, qu’ils prennent les Sénégalais pour des demeurés, en annonçant une série de mesures farfelues, comme solutions à la crise des factures de d’électricité de la Senelec : «La généralisation et l’utilisation des lampes à basse consommation», «la généralisation et la vulgarisation des compteurs prépayés». Ainsi ils cherchent à apprendre aux Sénégalais à gérer leur électricité, comme ils le font avec leur crédit de téléphone. Pour se montrer sérieux, ils mettent sur pied une «Commission». Alors, que Clemenceau disait que : «Lorsqu’on veut enterrer un problème, on crée une commission.» Mais par cette approche nos Messieurs révèlent deux choses :  
1°/ Ils veulent mettre dans la tête des Sénégalais qu’ils gaspillent l’électricité. 
2°/ Que toute solution tendant à remettre leur bien être, la «baisse tendancielle» de leur niveau de vie, du niveau de leur compte bancaire, ne les préoccupent guère.  
Or, tout le monde sait que la solution de la crise des factures, corrélée à celle de l’Energie, passe par l’instauration d’un «Etat d’urgence de sauvetage économique» du pays. Ce n’est pas par des solutions de type palliatif (ampoules à basse consommation, compteurs prépayés, limogeage de lampistes), que la crise va être réglée. Mais cet «Etat d’urgence» qui commande l’arrêt du gaspillage d’Etat, la réduction de son train de vie, ce gouvernement de l’Alternance est-il apte à le proclamer ? Car pour aller vers ce sursaut salvateur, comme l’exigent le peuple sénégalais, il faudra légiférer vers un collectif budgétaire, pour ne pas dire voter une loi de finance rectificative, voire révoquer fondamentalement le budget général 2009, en procédant à des coupes claires sur les dotations superflues telles que : Les fonds spéciaux de la Présidence, de l’Assemblée nationale, les crédits affectés à l’achat de véhicules, de carburant, qui trônent au niveau des ministères, principalement celui du ministère chargé du Budget. Tout le monde sait que les véhicules, le carburant ne sont pas utilisés pour les besoins spécifiques de l’Administration, de l’Etat. Il est scandaleux de constater ces innombrables véhicules concédés gracieusement aux députés par le président de la République.  
Ces mesures de salubrité économique devraient logiquement conduire un gouvernement responsable, à redimensionner les Agences, créées pour caser une clientèle politique pléthorique, qu’à promouvoir une efficacité dans la gestion. Pareillement pour ce qui concerne les crédits affectés aux missions et déplacements à l’étranger. Que dire de la réduction des Ambassades, d’un audit des contrats spéciaux et emplois fictifs ? Et cette autre exigence populaire consistant à supprimer le Sénat ? Alors que nous avons une chambre d’enregistrement constituée de dormeurs, que faire avec cette machine de trop ? Un Sénat antidémocratique, inutile, dont les membres sont quasiment nommés par le président de la République ? Ces crédits réaffectés devraient (selon des modalités connues) pouvoir être gagés pour servir à l’achat de carburant, pour au moins, permettre la relance de l’économie qui est presque à l’arrêt. Peut-on imaginer un pays, sans énergie se développer, et voir son économie générer une croissance ?  
Au lieu d’avoir de la hauteur, un «petit gars» nous assène des solutions à courte vue, qui, à la limite frise la provocation. Est-il besoin de dire au ministre «Waxkatt» (porte parole du gouvernement), qu’aucun spécialiste de la communication ne peut asseoir une «tactique» de communication qui puisse rendre crédibles ses allégations auprès des Sénégalais qui ont été suffisamment abusés.  
Cependant pour être juste avec lui, il faut dire qu’ils n’ont pas été abusés, seulement, par des politiciens véreux. Mais aussi par de nombreux faussaires («mouvanciers Andlek ‘partageur’ de gâteau», faux défenseurs des consommateurs à double casquette, faux syndicalistes, émargeant sur les fonds politiques de la Présidence).  
Mais il est heureux de constater que des syndicalistes, tels que les Sidya Ndiaye, Youssou Touré etc., comprennent que, comme le disait l’homme de la parole A. Diongue, que : «Kuy dund ci ngalu gé gi, baat biy tax jaam niy mucc, doo co wax» (ceux qui vivent de la maison des esclaves, la sanzala, ne prononceront jamais le mot d’ordre qui conduira à leur libération). Raison pour laquelle ils ne se trompent pas de cible. Et tant mieux pour ceux qui sont décidés à combattre l’ordre établi. 
 
Ababacar Fall-Barros - Ancien contrôleur de gestion à la Direction du budget au ministère des Finances 
Réagir à temps pour sauver la banlieue. 
20-12-2008  
La récente visite du président de la République dans la banlieue a fait couler beaucoup d’encre. Pour autant, même si nous devons saluer l’initiative, deux faits méritent d’être soulignés. Premièrement, il ne s’agit pas d’un prolongement ou d’une comparaison du phénomène de banlieue en France et deuxièmement, l’appel du chef de l’Etat doit être traduit comme une invite à mieux repenser et à anticiper les phénomènes de banlieue. 
La banlieue se définit comme la zone périphérique urbanisée autour d’une grande ville et qui dépend d’elle d’une part, et, d’autre part, il s’agit de communes suburbaines où vivent les travailleurs que la grande ville emploie mais ne peut pas loger (Wikipédia). De cette définition classique, on peut retenir que la banlieue joue un rôle de régulation et doit être harmonieusement impliquée dans la ville. Cette fonction exige de la part des décideurs, une anticipation et un aménagement cohérent qui garantissent touts les paramètres essentiels d’un espace habitable. Mais qu’en est-il de nos banlieues ? 
En héritant des modèles occidentaux d’aménagements de l’espace, nous n’avions pas pu à temps intégrer certaines réalités sociales, au finish, l’implantation de nos banlieues n’a répondu pour l’essentiel qu’à des soucis de recasement. Les noms des quartiers comme Sam, Gueule Tapée, etc. montrent comment nous avons été attrapés par des évolutions démographiques galopantes.  
Si ailleurs, les banlieues sont en toute cohérence avec des espaces pourvoyeurs d’emplois parce que souvent intégrées dans des zones industrielles et de services, tel n’est pas le cas ici. En effet, nos banlieues ont plus un caractère de bidonvilles et bon nombre de services et d’infrastructures sont inexistants. Or, la pertinence d’un espace comme nous l’apprennent les géographes, dépend de sa capacité à s’auto-développer et maintenir une certaine attractivité par rapport à son environnement. A y voir de plus près, la banlieue dakaroise est essentiellement un dortoir et c’est normal qu’elle soit aussi sensible si en amont, aucune initiative ou stratégie ne semble anticiper ses plus légitimes complaintes. 
Faites l’expérience d’emprunter les routes secondaires de la banlieue, vous vous rendrez compte que les fonctions ne sont pas clarifiées. Les habitats jouxtent des marchés permanents avec des rues mal dimensionnées très proches de certaines infrastructures. Pensez vous que les honnêtes citoyens qui ont investi dans ces zones ont eu tort ? Je pense que non !  
La politique de «cantinisation» des autorités locales ne fait que renforcer les difficultés auxquelles ces populations sont confrontées. Elle n’est accompagnée ni de concertation préalable et, très souvent les populations saisissent mal l’opportunité de telles opérations.  
La seule responsabilité dans ce cas d’espèces incombe à l’Etat et à ses démembrements. Toute intervention doit être coordonnée par une vue d’ensemble de nos espaces, dans le respect des paramètres d’un bon cadre de vie. Je reste persuadé que les bonnes stratégies doivent provenir de ces banlieues et qu’une prise en compte des réalités locales est une nécessité impérieuse.  
Quoiqu’on puisse évoquer la précarité socio-économique dans laquelle se trouvent ces localités (aggravée par la crise économique actuelle) fait que les problèmes de la banlieue se posent de plus en plus avec acuité. Mais au-delà de ces espaces, il est évidemment admis que la réflexion concernant ces zones suburbaines intéresse à la fois l’ensemble des villes secondaires de nos pays. 
Nous avons l’obligation d’accorder une attention particulière à l’équilibre de nos différentes localités, car c’est cela qui apaise les revendications, mêmes les plus spontanées. Il a été noté pendant les émeutes de 2005 en France que «les violences ont eu lieu essentiellement dans les quartiers les plus défavorisés du pays qui concentrent dans de même zones urbaines, taux de chômage, de délinquance, d’échec scolaire, une grande densité de logements sociaux, de populations issues de l’immigration. Loin des centres-villes, des quartiers d’affaire et des quartiers touristiques». 
Tous ces problèmes ci-dessus énoncés se retrouvent parfaitement dans le lot quotidien de nos banlieues. Avons-nous une idée de ce que cela crée comme choc psychologique et stress. Faites l’expérience de discuter avec les résidents de Mbao, de Diacksao, de Pikine, de Guédiawaye, de Rufisque et j’en passe et voyez combien de temps ils passent dans les embouteillages pour rallier Dakar, le centre des affaires. 
Notre défi doit viser à ne pas concentrer nos espaces dans des cercles vicieux ou leur développement serait hypothéqué. Ainsi, nous devons promouvoir et démultiplier les voies de communication, créer des emplois et faciliter la satisfaction des besoins essentiels d’un cadre de vie adéquat. C’est sans doute là que réside la grande vision de toute la politique d’infrastructures visant à rendre les centres urbains plus accessibles.  
Les émeutes partent souvent d’un prétexte parfois «banal» mais elles sont le summum d’un malaise profond qu’il convient de circonscrire à temps afin de bien réagir pour mieux le contenir. Pour le cas de nos banlieues, nous disposons encore d’une marge mais nous devons faire vite car la patience ne fait pas bon ménage avec les malaises sociaux. On ne sait jamais jusqu’à quand les masses vont contenir leur mal. 
S’il est urgent de repenser toutes les stratégies en matière de gestion d’espaces, les collectivités locales sont en premier chef, interpellées et doivent réagir pour anticiper sur les implications du développement des villes.  
 
Babacar DIOUF -Planificateur Spécialiste des questions de Développement local/ 
Baks.diouf@gmail.com  
 
 
CAMPAGNE -Faiblesse du prix au producteur : Aliou Dia prédit la mort de la filière arachide. 
20-12-2008  
Accroché à Mbour, le député Aliou Dia a affirmé que les paysans sénégalais sont en train de vivre un calvaire, parce que, accablés de besoins, ils bradent leur production à vil prix. Le député, par ailleurs président de «Force paysanne» a, en outre, dénoncé «l’irresponsabilité» de l’Etat du gouvernement qui, n’a pas créé des conditions permettant aux paysans de commercialiser leurs productions dans de bonnes conditions. Par Assane DEME 
Après plusieurs tractations, le comité national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) a, contre les espérances des paysans, fixé le prix du kilogramme de l’arachide à 165 frs Cfa. Prix qui a été cautionné par l’Etat qui a décrété au 08 décembre dernier le démarrage effectif de la campagne de commercialisation. Et pourtant, à entendre le député Aliou Dia, «nous avions dit que ce n’était pas possible et nous avons eu raison aujourd’hui. Car, deux semaines après, nulle part dans le pays on n’a vu démarrer cette campagne. Ce n’était pas possible, dans la mesure où les dispositions pratiques pour un démarrage effectif n’étaient pas prises»,. M. Dia, qui est également président de «Force paysanne», s’indigne : «Les points de collecte n’étaient pas indiqués, les opérateurs qui devaient acheter n’étaient pas connus, le matériel de collecte non plus n’était pas en place, et le nerf de la guerre, l’argent, n’était pas disponible. C’est pour ces raisons que nous pensions que fixer le démarrage de la commercialisation au 08 décembre, c’est, encore une fois, essayer de berner le monde rural.» 
Il prévient sur les conséquences de la situation : «Les paysans vont encore vivre le calvaire, dans la mesure où ils ne peuvent que brader leurs productions à vil prix. Cela ne les encourage pas et ne développe pas la filière arachide. La réalité, en fait, c’est qu’aujourd’hui, la campagne de commercialisation est mal partie et va se terminer mal.» 
En effet, dans le département de Mbour, notamment au niveau des marchés hebdomadaires, communément appelés «loumas», tels ceux de Sandiara et de Mbafaye, des paysans ont commencé, depuis fort longtemps, à bazarder leurs graines d’arachide et parviennent à l’écouler à 200 francs Cfa le kilo. 
Seulement, tel peut ne pas être le cas ailleurs, surtout dans des contrées très éloignées des marchés et qui abritent l’essentiel des paysans. «Ceux qui parmi les paysans vivent dans des zones éloignées des marchés et qui n’ont pas la possibilité de faire venir leur production dans des loumas, auront des problèmes. Parce que la mobilité rurale pose problème et les paysans n’ont plus les moyens qui leur permettent de se déplacer. Ainsi, ils sont obligés de se débarrasser de leur production, quel que soit le prix qu’on leur propose, afin de faire face à des besoins personnels et ceux de leurs familles.» Le représentant du peuple s’alarme : «Les paysans s’étaient endettés pendant l’hivernage et se voient obligés de rembourser leurs dettes, de régler les problèmes liés à la prise en charge sanitaire, à la scolarisation de leurs enfants, pour ne pas parler de la nourriture.» Il juge que «si l’Etat ne prend pas les dispositions nécessaires, les paysans vont continuer de bazarder leur arachide, se décourager, et l’exode rural va se développer, tandis que la filière arachide sera, à jamais, à genou». 
Le représentant d’une partie des producteurs du monde rural explique : «A la veille de la Tabaski, les paysans ont vendu l’arachide à 125 francs Cfa le kilo. Parce que, en fait, au niveau des loumas, les spéculateurs se concertent pour dire qu’ils ne passent pas au-dessus de 125 francs Cfa.» Notre interlocuteur a ainsi dénoncé «l’irresponsabilité» de l’Etat du Sénégal qui, d’après Aliou Dia, dans sa mission régalienne, doit créer les conditions de production, surtout dans un contexte où l’agriculture est la locomotive de l’économie sénégalaise. «Il ne suffit pas tout simplement de créer des conditions de production, il faut aussi trouver des mécanismes efficaces de commercialisation», suggère-t-il. «Cette année, comme la précédente, l’Etat a encore supprimé une partie de la subvention qu’il allouait pendant la campagne de commercialisation. En 2007/2008, il avait mis 40 francs Cfa de subvention, mais en 2008, il a enlevé les 25 francs Cfa. Cette année, il a fait de même pour les 15 francs Cfa qui restaient de la subvention. L’Etat a opté pour le prix le plus bas, ce qui fait que le prix du kilo de l’arachide est devenu dérisoire», regrette-t-il. 
Face à de telles péripéties, Aliou Dia demande à ses compatriotes de recourir à la consommation locale. «Nous allons faire un plaidoyer en encourageant les paysans à utiliser les moyens de bord. Qu’est-ce qui oblige les paysans, à vendre le kilo à 125 francs Cfa et retourner acheter le litre d’huile à 1 200 francs Cfa ? Vous allez donc vendre presque six kilogrammes d’arachide pour avoir un litre d’huile. Ils (les paysans) vont trouver les moyens du bord pour faire, eux-mêmes, leur propre huile, au lieu d’acheter très cher», estime-t-il. 
Correspondant 
SENELEC - Crise du service public de l’électricité : Les cadres souhaitent la baisse des prix. 
20-12-2008  
Par Birame FAYE 
 
Les cadres de la Senelec demandent à la Direction de leur entreprise de prendre en charge, dans les plus brefs délais, les problèmes relevés par la nouvelle grille tarifaire tout en engageant une véritable politique de réduction des coûts de l’électricité. Cela passe, selon les cadres membres du Syndicat des cadres de la Senelec (Sycas), nécessairement par une amélioration des relations avec les pétroliers. Contrairement au ministre de l’Energie qui n’a pas voulu s’engager, lors de sa rencontre avec les religieux de la banlieue, sur une possible baisse du prix de l’électricité, les cadres de la Senelec prennent une position ferme. 
La position des cadres du Sycas laisse à penser qu’il serait possible de faire baisser les prix. A l’issue d’une assemblée générale tenue hier pour tirer le bilan de la crise et de l’évolution de la réforme institutionnelle enclenchée par le ministre de l’Energie Samuel Sarr, le syndicat des cadres de la Senelec a décidé de dérouler un plan d’actions visant à préserver le service public de l’électricité.  
Pour le sycas, le ministre de tutelle, Samuel Sarr est le premier responsable des difficultés de la Société nationale d’électricité. Il lui est reproché de ne cesser de s’immiscer dans la gestion quotidienne de l’entreprise, ce qui désole les cadres. Pour ces derniers, M. Sarr élabore de manière unilatérale des politiques qui sont souvent contraires aux intérêts de la Senelec.  
Le Sycas dénonce le calendrier irréaliste de la mise en œuvre de la réforme institutionnelle de la société, qui engendre une désorganisation du secteur de l’énergie dans sa globalité et conduit au renchérissement du coût de l’électricité, au détriment des consommateurs. Auparavant, les cadres ont exigé, dans leur communiqué, la nomination d’un directeur général qui disposerait de la plénitude de ses pouvoirs. Pour cela, le Sycas exhorte le personnel à plus de vigilance face aux menaces récurrentes du service public de l’électricité. 
 
Stagiaire  
SUD QUOTIDIEN : 
Nous sommes en 2017 ; Le pds vient De boucler ses CINQ ANNEES DE RETOUR DANS L’OPPOSITION, après avoir perdu les élections de 2012, et les locales de 2009 mais également après n’avoir savouré que DOUZE ANNEES DE REGNE, mais son apparence, cruellement, est celle d’un parti essoufflé par un règne faits de tumulte et de turbulence. 
Il est confronté à de sérieux problèmes de mobilisation et de cohésion interne, parce qu’effectivement ses militants sont gagnés par la déception et le désespoir. 
Nous pensons qu’il lui reste peu de temps, avant de vivre le sort tragique de l’éclatement définitif. 
Souvenons-nous, en 2000, Lorsque nous arrivions au pouvoir, tout était différent ; 
Nous avions beaucoup de militants, l’adhésion ou le ralliement au Pds était la mode, notre cohésion et notre engagement étaient encore vivaces, les structures du parti, singulièrement, se signalaient par leur dynamisme, autrement dit, par leur effervescence positive. 
Maintenant, péniblement, et vainement, nous recherchons des sympathisants ; les militants libéraux ayant, depuis lors, déserté. 
Avant, notre moyenne de sympathie était de deux libéraux sur trois Sénégalais. Aujourd’hui, il est peu sur que nous atteignions un Sénégalais sur deux. 
Avant, les libéraux et nos concitoyens Sénégalais, fièrement, arboraient, sur fond bleu, le bel épi de mais, symbole de la mue, ou prosaïquement, du SOPI. 
Maintenant, il nous faut fouiller dans nos archives électorales, pour espérer se souvenir de ce symbole qui nous aura tant fait rêver. 
Avant, le refrain le plus chanté par les jeunesses et les enfants, était celui du SOPI. 
Aujourd’hui, nombreux sont les enfants qui ne peuvent croire qu’il en fut ainsi. 
Pour d’autres qui, difficilement, s’en souviennent, sa simple évocation, semble maléfique, tant ce refrain aura instauré, trop tôt d’ailleurs, une désillusion à la mesure des espoirs semés par ce vent du sopi . 
Aujourd’hui, de rares et négligeables clans de libéraux, encore stoïquement nostalgiques, constituent le désolant paysage libéral, les structures de base étant flétries et polluées, disloquées ; la médisance, la flagornerie ainsi que la lâcheté seraient passées par là. 
Je me souviens qu’au moment où notre parti se massifiait après mars 2000, avec de larges bases militantes, notre niveau de tolérance interne, insidieusement, se rétrécissait pour devenir très bas. 
De nouvelles élites intellectuelles, subitement, et avec opportunisme, investissaient en masse notre parti, mais en abandonnant leur esprit de jugement et de détachement pour se faire accepter. 
Je me rappelle qu’il y’avait beaucoup de messages qui disaient : (Faites attention à l’après Wade, et à son corolaire, la dislocation du PDS) 
Je me remémore ces paroles , certes blessantes , mais véridiques ,et qui soutenaient ceci :gare à la logique des extrêmes qui stigmate votre pds et d’après laquelle ; la plupart d’entre vous sont passés, furtivement, de la misère frisant la clochardise à la bourgeoisie ostensible , car sans transition , le retour de la bourgeoisie à la clochardise sera durement ressentie . 
Mais personne n’écoutait. 
Aucun parmi les libéraux, toujours noyés dans l’euphorie des privilèges acquis au lendemain du 19 mars, ainsi que les réjouissances des plébiscites présidentiel et législatif de 2007, ne pouvait s’imaginer qu’un sort si tragique pouvait frapper le PDS, pour en définitive, le menacer d’une disparition de la scène politique ._ 
Maintenant, en raison des querelles et batailles fratricides ravivées depuis la débâcle des présidentielles de 2012, le PDS semble irrémédiablement condamné. 
Et quant ma fille me demande, naïvement, de lui parler de l’âge d’or du PDS, je lui décris la défunte vitalité des structures libérales. 
Je lui parle de l’enthousiasme des militants, mais également de la foi des sénégalais en la vision libérale, de notre fierté à attirer les militants de l’opposition. 
Je lui parle également des ascensions et autres promotions sociales, de la plupart de nos frères militants, ainsi que DE LEURS privilèges subites sans rapport aucun, ni avec leurs compétences, ni avec la mesure de leur engagement militant. 
Elle me demande : Papa, pourquoi il n’ya plus de PDS ? 
Alors, mon souffle est coupé, mon cœur meurtri, et je ressens le même désarroi, ainsi que les remords tardifs de tout enfant devant son jouet qu’il a lui-même détraqué. 
Je ne peux manquer de me sentir coupable parce que j’appartiens à cette génération de responsables libéraux qui ont posé les jalons de la discorde et de la dislocation dans le PDS. 
Mais aussi parce j’appartiens à cette génération de libéraux qui n’ont pas tenu compte de tant d’avertissements. 
Je regrette d’avoir appartenu à cette race de cadres et responsables libéraux qui ont préféré feindre la vérité, l’honnêteté et le jeu démocratique interne, pour conserver leurs privilèges avec autant de prévenance que de craintes expiatoires. 
Avec notre génération de libéraux, nous parlions beaucoup de fraternité, mais nous nous aimions peu, et on haïssait trop. 
Je rappelais aussi à ma fille, que nous avions multiplié notre potentiel et celui du pays également, mais nous avions réduit, dans le même temps, nos valeurs. 
Nous avions certes conquis l’espace politique, mais notre espace intérieur, INEXORABLEMENT, demeurait une jungle entre cadres libéraux. 
Nous prônions un idéal démocratique très élevé au sein du parti ; mais moins de joie, moins de liberté, avec un moral au plus bas, finirent de saper nos structures dirigeantes. 
Maintenant, nos rares jeunesses libérales en payent le prix. Jamais elles ne savoureront les joies et fiertés, quoiqu’éphémères, que nous avons connues, mais que par égoïsmes et irresponsabilités nous les avons privées. 
Je souligne aussi à ma fille, tout en écrasant une larme coupable, que La philosophie du parti devenait hideuse et avilissante pour tout intellectuel, le débat démocratique y devenait bridé pour céder la place aux violences fratricides et aux mots d’ordre d’un relent très hypocrite. 
Le culte faussement entretenu sur l’idée d’une seule constante, prétendue incarnée par le fondateur du parti, commençait à ruiner Les fondements du parti pour définitivement les rendre très fébriles. 
Subséquemment, cette dévotion humiliante à une constante, ainsi que la négligence de ce qu’on appela les variables, devint un faux prétexte, mais savamment entretenu, pour étouffer tout débat intelligent et démocratique au sein du parti. 
Si ce n’est qu’elle s’est faite la caution d’une malédiction et d’une intolérance organisée contre toute émergence d’une variable crédible à même d’assurer la relève du timonier. 
Voilà qui rendit tabou deux mots : succession et dauphinat bannis par le glossaire libéral du PDS. 
Envahi par le cauchemar de ma cupidité érigée en bon sens entre cadres libéraux, habité par la honte , et usé par mes mea culpa quotidiens , je manque de courage de révéler à ma fille que la chose la mieux partagée dans le parti était l’acharnement collectif contre tout prétendu contrevenant aux dix commandements du PDS exclusivement fondés afin de célébrer l’omniscience et omniprésence du père fondateur. Il s’agissait : 
1- la popularité ; tu éviteras. 
2 - d’être jugé positivement singulier parmi les libéraux ; Tu éviteras. 
3 - dans toutes les tares libérales qui irritent les Sénégalais ; Tu te confondras et te reconnaîtras. 
4- du courage d’être véridique devant le père fondateur ; Tu te débarrasseras. 
5- un intellectuel, Tu ne seras point 
6 –les faucons du palais et la famille du Père fondateur, respectivement, tu craindras et vénéreras. 
7- qui puisse fonder les sénégalais, à te comparer positivement au père fondateur ; Tu ne feras rien. 
8 -qu’une raison et une seule vérité, celle du père fondateur ; Tu admettras 
9- que les Sénégalais voient en toi l’incarnation de la relève du Père fondateur ; Tu éviteras. 
10- d’être médiocre tu t’en vanteras ; et Tu ne t’en gêneras point. 
Jamais je ne pourrais souligner à ma fille que c’est de là, que machiavéliquement, l’on trouva le terreau fertile aux réquisitoires fallacieux et autres sentences contre ceux d’entre nous qui avaient la malédiction d’être des anges dans cette étable libérale du nivellement par le bas. 
C’est de par cette sécheresse de la pensée et de la liberté d’esprit, que le niveau des débats y fut dégradé, donc peu intelligent ; avec beaucoup de MAUVAISE FOI, par manque d’une élite courageuse dans ses idées et crédible dans ses aspirations. 
Cela empêcha des analyses et des réflexions appropriées sur les priorités nationales, voilées par UN CULTE populiste de la personne de l’éternelle constante. 
D’une façon générale, nos responsables politiques, qui peinaient déjà à se forger du respect, perdirent toute audience auprès de la base, ce qui augmenta le nombre des militants gagnés par la désaffection ET LE REMORD. 
AINSI, à la veille des scrutins de 2012, la cristallisation du mépris des sénégalais à notre endroit, La stabilité du parti irrémédiablement compromise étaient des signes avant coureurs d’une dernière débâcle après celle des élections locales de 2009. 
Comme conséquences, courants de pensées et mouvement de soutien disparates, sans cohérence aucune, se livrèrent une compétition désastreuse qui nous vaut aujourd’hui cette déchéance. En réalité, sur fond d’une réorganisation qui n’en était point, insidieusement, l’on aiguillonna la tyrannie à laquelle, hypocritement nous acquiesçâmes ; la préservation, pour chacun d’entre nous, de ses petits privilèges en valait le prix . 
Aujourd’hui, le Pds affaibli et désorganisé, a perdu le pouvoir, mais il est resté dans quelques fiefs libéraux un peu d’agitation militante. 
Et la transhumance vers les vaincus d’hier, mais vainqueurs aujourd’hui, polarise l’actualité. 
ON nous avait averti, qu’il fallait protéger notre parti de cet ancrage aveugle autour de la pensée unique incarnée dans le culte dégradant de la constante avec son corolaire, la disparition du parti, ET DES VARIABLES avec. 
On nous avait également mis en garde contre cette osmose très préjudiciable, entre le père fondateur et le parti, mais aussi contre toute négative effervescence du parti et qui avait fini d’irriter nos concitoyens. 
Mais personne n’y faisait attention. 
Hélas ; on ne se préoccupait point à ce que le parti surviva à son père fondateur 
Çà et là, après ce retour prévisible, mais non prévu du PDS dans l’opposition, l’on a tenté, sans conviction d’ailleurs, de restructurer le parti, espérant lui donner un second souffle mais peut être le dernier. 
Mais rien n’y fit. La reconstitution du parti devient impossible. 
Sincèrement, je crois que la réunification et la recomposition libérales ne seront plus possibles, Parce que la démobilisation et la désillusion au sein du parti sont arrivées à un point irréversible ; et le PDS n’est pratiquement plus. 
Chers frères libéraux 
Vous pouviez faire quelque chose pour votre parti, mais par égoïsme nous ne l’avez point fait. 
Vous aviez gardé des occasions spéciales de faire du PDS une étoile éternellement brillante, alors qu’une occasion spéciale, on ne la garde point, car chaque jour qu’on vit est une occasion spéciale. 
Vous vous sentez coupables d’avoir retardé et étouffé, par jalousie et égoïsme, tout ce et ceux qui pouvaient ajouter encore des rires et des joies libérales. 
Chaque printemps libéral qui passait était un instant spécial, et nous ne savions pas si ce serait notre dernier. 
Hélas , la rumeur que l’on a pas pu ignorer au sein du parti , l’égoïsme qu’on na pas pu éviter, la jalousie qu’on pas pu écarter , le culte de la personne qu’on n’a pas pu noyer , l’hypocrisie qu’on n’a pas pu dissiper, la dignité et l’honnêteté qu’on a négligées , la fierté qu’on a diluée , , l’arrogance et l’irresponsabilité qu’on a encouragées , le respect de la parole donnée , qu’on a défié ; ont finalement eu raison du PDS. 
Comme nous aimerions pouvoir revenir en arrière et faire de sorte que tous nos frères libéraux méditent sur ces leçons. 
Chers libéraux ; 
Vous êtes encore au pouvoir ; Réfléchissez tous à ce qui arrivera si vous ne faites rien. 
Si vous pensez être trop préoccupés à préserver vos prébendes et autres privilèges pour engager une épreuve de vérité et de moralisation dans le parti, et que vous renvoyiez cela à un de ces jours, pensez y, un de ces jours, vous ne serez plus là pour l’engager. 
CHERS FRERS 
Vous êtes en 2008 ; Estimez VOUS HEUREUX D’AVOIR ENCORE UN PARTI QUI S APPELLE TOUJOURS PDS, car demain il n’existera plus . 
DIEU MERCI 
• DEMBA BANGOURA  
• THIAROYE AZUR 
 
 
WALFADJRI : 
 
Senelec : L’homme qui est à la hauteur des dérives et auteur des abus de la Senelec  
 
 
(Identification, portrait, empreintes)  
Il suffit d’une lecture introspective du limogeage du directeur général de la Senelec pour justement inscrire en lettres rouges le nom de l’actuel ministre Samuel Sarr, comme l’auteur impuni de toute la colère des Imans de Guédiéwaye. Lat Soucabé Fall, qu’un journal de la place a décrit comme le meilleur directeur de la Senelec et ‘bouc-émi-Sarr’, a payé de sa complicité le goût amer des juteux fruits d’un mauvais compagnonnage tissé sur le faux des engagements pris par Samuel Sarr. Les jeunes de la banlieue, dans une lettre ouverte, adressée au président de la République, qualifient, preuve justificative en annexe, Samuel Sarr, comme le plus piètre manager siégeant au conseil des ministres. Aux dires des observateurs, analystes avertis, des conclusions des experts en audit et du constat du peuple en manque d’énergie : ce ministre toujours en fonction a saccagé la Senelec, sans vergogne ni dignité ou éthique managériale un bien public à son propre profit et celui de ses subordonnés, complices au premier rang.  
Ces jeunes du Sénégal, sous le sigle de Front national de riposte contre les dérives et abus de la Senelec (Fnrcdas), documents de preuve à l’appui, ont distribué partout par ailleurs au Sénégal et essaimé via internet et Sms, les errements, fautes, manquements, extravagances, incorrections, fredaines, leurres, non-sens, sophismes, fourvoiements, aveuglements, aberrations, hérésies, paralogismes, anachronismes, détournements, mirages, balancements, tâtonnements dans la gestion de Samuel Sarr, en tant que directeur général de la Senelec.  
Lat Soucabé Fall, connu par sa réserve, son sérieux à la tâche, sa courtoisie et son franc parler, est réputé dans ses atouts d’ingénieur en électricité par formation académique, très brillant dans son domaine de compétence à la suite d’un long parcours universitaire en France ; il connaît la Senelec comme sa poche, pour y avoir passé toute sa carrière plus de vingt ans durant. Il a gravi les échelons des postes de direction dont seule sa compétence et les valeurs d’hommes sublimes et non sublimés qu’il incarne avec modestie justifiaient, au-delà de toutes autres considérations incongrues autre que le mérite professionnel, a été immolé par son compagnon aux heures de la Senelec.  
Samuel Sarr est décrit comme un sombre et ténébreux personnage, venu on ne sait d’où, autre sous l’angle des courtiers informels sans référence de bas étage en toutes affaires nébuleuses. Son parcours politique sans base électorale, ni attache sociale auprès du président Wade, marque ce profil caractérisant de l’homme en question. Les recherches effectuées par les jeunes du Fnrcdas en vue de mieux l’appréhender sur la dimension de ses dérives et abus et agissements prouvent que Samuel Sarr n’est titulaire d’aucun parchemin de référence en matière d’ingénierie électrique, pas plus d’un parchemin en sciences managériales de la plus non prestigieuse université de la planète.  
Pour cacher cette vérité troublante au vu des fonctions exercées qui a fini de se savoir, Samuel Sarr en poste de directeur de la Senelec s’est endossé sur le savoir-faire principalement de Lat Soucabé, bénéficiant de son attachement et utilisant son appui le plus absolu pour les questions de tout ordre, techniques liés au management de la Senelec sans oublier le concours des autres cadres au besoin. Il tenait aussi à pavoiser malgré son handicap de médiocre dans l’exercice de la fonction de directeur. C’est ce qui explique son élan de populiste au détriment des attentes des abonnés.  
En effet, Samuel Sarr a atterri par parachute au poste de directeur général de la Senelec, non pas par concours de circonstance, non plus à la suite d’une qualification mais par une complicité teintée de réprébendes et d’accords douteux avec M. Madické Niang son ami, alors ministre de l’Energie et confident du président Wade. Il a fallu le courage du Premier ministre d’alors Macky Sall, au constat des dérives et abus de la Senelec de mettre fin aux dégâts collatéraux, causés par le populisme de Samuel Sarr, reflet de son incompétence, pour le pousser à la sortie. La presse a rendu compte de la sortie de Samuel Sarr dont des propos acerbes contre Macky Sall qu’il a qualifié de tous les mauvais noms d’oiseaux, sans respect de la hiérarchie de Premier ministre et de la République.  
En tout cas, il défraie la chronique en tant que ministre de l’Energie. C’est sans nul doute, cette immunité dont le peuple du Sénégal sera édifié dans un futur rapproché, dont l’auteur comptable des dérives et abus de la Senelec, à présent ministre de l’Energie, s’est adossé pour faire porter le fardeau des cris du peuple meurtri par la surfacturation et les délestages et coupures intempestives pour immoler un brillant cadre de la Senelec, Lat Soucabé Fall. Ce dernier a commis la grosse faute d’être le plus proche de Samuel Sarr dans sa gestion opaque à la Senelec, qui à date pointe du doigt les résultants de la mal gouvernance. Les jeunes de la banlieue sont déterminés pour que lumière soit apportée à la gestion de Samuel Sarr. Les projets annoncés comme mesure d’accompagnement de leurs frustrations édifient leur détermination pour que les poches des milliards de francs évaporés sous Samuel Sarr soient clairement identifiées, au mieux remboursées. C’est une voie citoyenne d’éclairer le peuple délesté dans sa frange la plus vulnérable.  
En effet, Samuel Sarr, connaissant ses limites et tares managériales sans commune mesure, mais disposé à saccager à son propre intérêt l’argent de la Senelec, a joué sur la complicité honteuse des cadres. Il leur faisait bénéficier d’avantages hors norme et sans respect d’aucune procédure interne de gestion. Tout était bien énoncé, sous son injonction ‘Taisez-vous, je mange d’abord, je fais manger mes parrains, je vous donne à manger plus que votre mérite professionnel, et pas de bruits à l’intérieur de la Senelec’. Tel était le ‘doigté ou sceau managérial’ de Samuel Sarr, forme honteuse de corruption. Cet homme est à la hauteur des dérives et auteur des abus de la Senelec.  
Les résultats sont là, les faits le prouvent : 77 milliards de déficit de trésorerie, 121 milliards d’engagements, des équipements à utilité douteuse commandés pour des dizaines de milliards de francs, des véhicules en veux-tu aux cadres, des marchés douteux, et au gaspillage éhonté en plus du management populiste auprès des secrétaires. Des faits aux antipodes de la bonne gouvernance. Tel est le profil du ministre de l’Energie qui continue de bénéficier, non pas de la confiance des autorités, mais de l’impunité. Aux dires d’un journaliste de la place, ayant publié ces statistiques de fraude de gestion, ‘si un audit de la Senelec était effectué des choses gravissimes seraient découvertes dans la gestion de Samuel Sarr.’  
Il ne faut point croire à des effets bénéfiques de ce changement de pion jouant le rôle de directeur par intérim de la Senelec, c’est toujours sous la dictée de contrôle du douteux ministre, qui au nom fictif d’un conseil d’administration dépourvu de valeur que se passa la succession, un serviteur de Samuel Sarr est nommé directeur par intérim de la Senelec pour berner le peuple. Au juste le conseil d’administration de la Senelec est composé des bénis ‘oui-oui’ qui ont démontré leur preuve d’inefficacité au même titre que les députés chargés d’amenuiser la colère des Imans.  
Pour qui est intéressé aux noms des hommes agrippés aux avantages du poste de conseil d’administration y figurent tous les ‘grands’ cadres de la Senelec : le directeur général, le directeur général-Adjoint, le directeur du Transport, le directeur de l'Equipement, le directeur des Etudes générales, le directeur des Ressources humaines, le directeur de l'Administration, du patrimoine et des Affaires juridiques, le directeur Commercial et de la clientèle, le directeur de l'Audit et du contrôle de gestion, le directeur des Finances et de la comptabilité, le directeur de la Distribution, le directeur de la Communication, le directeur de la Production, le directeur du Contrôle général.  
Cette liste de personnes de la Senelec ont toujours avalisé et soutenu sans broncher la mal gouvernance de Samuel Sarr. Il s’y ajoute, dans cette liste de parvenus et dans le même sillage, le conseiller technique du ministre de l’Energie, la directrice de Cabinet du même ministre, puis quelques fonctionnaires du ministre de l’Economie. Toute cette catégorie de personnes affamées est aux basques de Samuel Sarr, pas une seule fois ils se sont élevés contre les dérives et abus de la Senelec dans le souci d’être de dignes membres. Il suffit tout bonnement de visiter la composition dudit conseil et comité de direction à partir du site de la Senelec en manque d’énergie pour se convaincre que ces personnes doivent des comptes au peuple au même titre que Samuel Sarr : L’homme qui est à la hauteur des dérives et auteur des abus de la Senelec.  
Médoune GUEYE Professeur de Management, Dakar-FANN Email : medou24@yahoo.fr  
Réagir à temps pour sauver la banlieue 
 
 
La récente visite du président de la République au niveau de la banlieue a fait couler beaucoup d’encre. Pour autant, même si l’initiative doit être saluée, deux faits méritent d’être soulignés. Premièrement, il ne s’agit pas d’un prolongement ou d’une comparaison du phénomène de banlieue en France et deuxièmement, l’appel du chef de l’Etat doit être traduit comme une invite à mieux repenser et à anticiper les phénomènes de banlieue.  
La banlieue se définit comme la zone périphérique urbanisée autour d’une grande ville et qui dépend d’elle d’une part, et, d’autre part, au pluriel, il s’agit de communes suburbaines où vivent les travailleurs que la grande ville emploie mais ne peut pas loger (Wiképédia). De cette définition classique, on peut retenir que la banlieue joue une fonction de régulation et doit être harmonieusement impliquée à la ville. Cette fonction exige de la part des décideurs une anticipation et un aménagement cohérent qui garantissent tous les paramètres essentiels d’un espace habitable. Mais qu’en est-il de nos banlieues ? En héritant des modèles occidentaux d’aménagements de l’espace, nous n’avions pas pu à temps intégrer certaines réalités sociales et au finish l’implantation de nos banlieues n’a répondu pour l’essentiel qu’à des soucis de recasement. Les noms des quartiers comme Sam, Gueule Tapée, etc., montrent comment nous avons été attrapés par des évolutions démographiques galopantes.  
Si ailleurs, les banlieues sont en toute cohérence des espaces pourvoyeurs d’emplois parce que souvent intégrées dans des zones industrielles et de services, ici tel n’est pas le cas. En effet, nos banlieues ont plus un caractère de bidonvilles dont un nombre important de services et infrastructures sont inexistants. Or la pertinence d’un espace comme nous l’apprennent les géographes dépend de sa capacité à s’auto développer et maintenir une certaine attractivité par rapport à son environnement. A y voir de près, la banlieue dakaroise est essentiellement un lieu de dortoir et c’est normal qu’elle soit aussi sensible si en amont aucune initiative ou stratégie ne semble anticiper ses plus légitimes complaintes.  
Faites l’expérience d’emprunter les routes secondaires de la banlieue, vous vous rendrez compte que les fonctions ne sont pas clarifiées. Les habitats jouxtent des marchés permanents avec des rues mal dimensionnées très proches de certaines infrastructures. Pensez-vous que les honnêtes citoyens qui ont investi dans ces zones ont eu tord ? Je pense que non ! La politique de ‘cantinisation’ des autorités locales ne fait que renforcer les difficultés auxquelles ces populations sont confrontées. Elle n’est accompagnée ni de concertation préalable et, très souvent les populations saisissent mal l’opportunité de telles opérations.  
La seule responsabilité dans ce cas d’espèces incombe à l’Etat et de ses démembrements. Toute intervention doit être coordonnée par une vue d’ensemble de nos espaces dans le respect des paramètres d’un bon cadre de vie. Je reste persuadé que les bonnes stratégies doivent provenir de ces banlieues et qu’une prise en compte des réalités locales est une nécessité impérieuse. Quoiqu’on puisse évoquer la précarité socio-économique dans laquelle se trouvent ces localités (aggravée par la crise économique actuelle) fait que les problèmes de la banlieue se posent de plus en plus avec acuité. Mais au-delà de ces espaces, il est évidemment admis que la réflexion concernant ces zones suburbaines intéresse à la fois l’ensemble des villes secondaires de nos pays.  
Nous avons l’obligation d’accorder une attention particulière à l’équilibre de nos différentes localités, car c’est cela qui apaise les revendications mêmes les plus spontanées. Il a été noté pendant les émeutes de 2005 en France que ‘les violences ont eu lieu essentiellement dans les quartiers les plus défavorisés du pays qui concentrent dans de mêmes zones urbaines, taux de chômage, de délinquance, d'échec scolaire, une grande densité de logements sociaux, de populations issues de l'immigration. Loin des centres-villes, des quartiers d'affaires et des quartiers touristiques’.  
Tous ces problèmes ci-dessus énoncés se retrouvent parfaitement dans le lot quotidien de nos banlieues. Avons-nous une idée de ce que cela crée comme choc psychologique et stress. Faites l’expérience de discuter avec les résidents de Mbao, de Diacksao, de Pikine, de Guédiawaye, de Rufisque et j’en passe et voyez combien de temps ils passent dans les embouteillages pour rallier Dakar, le centre des affaires. Tout notre défi doit viser à ne pas concentrer nos espaces dans des cercles vicieux ou leur développement serait hypothéqué.  
Ainsi, nous devons promouvoir et démultiplier les voies de communication, créer des emplois et faciliter la satisfaction des besoins essentiels d’un cadre de vie adéquat. C’est sans doute là que réside la grande vision de toute la politique d’infrastructures visant à rendre les centres urbains plus accessibles.  
Les émeutes partent souvent d’un prétexte parfois ‘banal’ mais elles sont le summum d’un malaise profond qu’il convient de circonscrire à temps afin de bien réagir pour mieux le contenir. Pour le cas de nos banlieues, nous disposons encore d’une marge mais nous devons faire vite car, la patience ne fait pas bon ménage avec les malaises sociaux. On ne sait jamais jusqu’à quand les masses vont contenir leur mal. S’il est urgent de repenser toutes les stratégies en matière de gestion d’espaces, les collectivités locales sont, en premier chef, interpellées et doivent réagir pour anticiper sur les implications du développement des villes.  
Babacar DIOUF Planificateur, Spécialiste des Questions de Développement Local Contact : Baks.diouf@gmail.com  
La sentinelle/ 
la poudrière de la banlieue 
Publié le 19 décembre 2008 à 11h33  
Par Baye Makébé Sarr 
Le pays est malade. La tension est palpable à tous les niveaux. Le dialogue politique est au point mort. Le climat social tendu. C’est une chienlit total. Les populations ne parviennent plus à satisfaire le minimum nécessaire. La jeunesse, en désarroi, grogne et se révolte à tout va. Marchands ambulants, consommateurs, supporters, chacun se manifeste à sa manière. Le peuple à bout de patience extériorise sa frustration par des moyens parfois violents qui font craindre un embrasement total. La banlieue surexcitée, devenue le champs d’expression du ras le bol sénégalais, risque d’être le lieu d’où partira l’étincelle destructrice. 
 
Le pays peut s’embraser à tout moment. Les effets de la crise ont dissout les valeurs sociales qui fondaient la société sénégalaise, pour laisser place à une anomie généralisée. C’est un sauve-qui-peut où les moyens importent plus que la fin. Les ménages sont littéralement abattus par une conjoncture généralisée. L’inflation est galopante, les soins de santé inaccessibles, l’éducation marche par la tête, l’emploi introuvable pour les jeunes. Devant ce tableau sinistre, la Senelec, par l’incompétence de sa tutelle, pour ne pas dire celle des plus hautes autorités de ce pays, vient grever les bourses des ménages par une nouvelle tarification asociale. La Sde, moins consciente, achève les chefs de famille qui tentaient de sortir dignement la tête de… l’eau. 
Dans le domaine économique, la morosité des entreprises oblige le Fmi à rompre le silence et exiger des "mesures correctives". Le secteur privé, grand pourvoyeur d’emplois, est plombé par le non paiement des sommes colossales que l’Etat lui doit. Dans le Btp, le matériel est immobilisé sans atténuer les charges des entreprises. La dette intérieure dépasserait largement les 300 milliards de Fcfa, selon plusieurs acteurs de la vie économique. Même si l’Etat, pour sa part, parle de 174 milliards, soit 9% du budget national. 
A cela, s’ajoutent des dérapages budgétaires et des institutions inutilement budgétivores qui engloutissent les maigres ressources nationales. Les scandales financiers se chiffrent à plusieurs centaines de milliards de F Cfa dans un pays où 64% de la population vivent sous le seuil de la pauvreté. 
A cette situation calamiteuse, l’opposition en rupture de dialogue, joue au pyromane, en invitant la population à la révolte. En somme, tous les "symptômes cliniques" qui mènent droit à l’embrasement sont perceptibles. Personne ne s’y trompe : majorité, opposition et bailleurs de fonds. Devant ces miasmes, le pire est à craindre et les regards sont tournés vers... la banlieue. 
Depuis quelque temps, la banlieue dakaroise fait l’objet de toutes les convoitises. Si les tenants du pouvoir multiplient les opérations de charme avec des promesses féeriques et des actions sociales intéressées, c’est parce que la banlieue est une poudrière qui peut exploser à tout moment. Elle condense toutes les frustrations et les maux de la société sénégalaise : Insécurité, chômage, insalubrité, promiscuité, démographie galopante, inondation, etc. Dans ce coin perdu de la capitale, les citoyens luttent pour la survie. Cette jeunesse n’envisage plus un avenir radieux tissé sur un faisceau de promesses, mais réclame un présent plus digne. La pauvreté est telle que tout est devenu urgent. Ce réservoir électoral qui a massivement contribué à la chute du parti socialiste risque d’être le bourreau du régime libéral. Si les premiers sont déboutés par les urnes, les seconds peuvent l’être par la violence qui prend de l’ampleur. Agressions et mouvements d’humeur font le lot quotidien des populations de la banlieue. Et cette situation sociale morbide est la même partout dans le pays où les affres de la pauvreté ont enrayé la classe moyenne. Maintenant la distance abyssale qui sépare riches et pauvres se creuse chaque jour davantage. 
Devant l’incurie de cette nouvelle bourgeoisie qui affiche de manière ostentatoire des biens mal acquis, la population, à défaut de voir le bout du tunnel, peut s’en prendre à l’Etat par le biais de ses démembrements. Ce fut le cas lors des inondations où la compagnie de transport "Dakar Dem Dik" et la Mairie de Thiaroye ont été les cibles de manifestants. 
La marche des imams contre la surfacturation des prestations de la Senelec a été un franc succès jusqu’à coûter au Directeur général de la compagnie d’électricité son poste. Aujourd’hui que les religieux tentent de radicaliser leur lutte, les esprits sont loin d’être tranquilles. 
 
Alioune Sall déplore le mépris des parlementaires  
dimanche 21 décembre 2008  
NETTALI.NET - En prélude à la campagne mondiale à la dignité humaine qui sera lancée en mai 2009, la section sénégalaise d’Amnesty international a posé ce samedi la réflexion autour des droits économiques, sociaux et culturels. Des droits, dont l’effectivité, pose des difficultés d’évaluation dans un pays comme le Sénégal, où, d’après Me Alioune Sall, l’économie n’est pas enviable. L’autre difficulté pour ce professeur de droit, réside dans l’incapacité des parlementaires à exercer un contrôle de la constitutionnalité. 
En effet, selon Me Alioune Sall, les députés qui sont habilités à faire ce contrôle n’ont pas cette capacité à cause de l’illettrisme de la majorité de ces derniers. Mais aussi, leur propension à passer les questions politiques au détriment de toute autre. « Le contrôle des lois est confié à des hommes politiques qui ont d’autres soucis), déplore Me Sall. Et à son avis, cette situation fait que les propositions de lois concernent très souvent les aspects politiques. Et ceci, au détriment des droits économiques, sociaux et culturels qui donnent obligation à l’Etat à assurer le bien-être des citoyens. A savoir, la santé, l’emploi, le logement… Et l’éducation, qui malheureusement, d’après la représentante régionale de l’Ong Aid Action qui présentait une communication sur le droit à l’éducation, est confronté au problème de la qualité. 
En effet, faisant allusion au mode recrutement des corps émergents, Mme Victorine Djitrinou dira : « un médecin on ne le recrute pas dans la rue, et l’enseignant est celui qui doit soigner la tête de l’enfant ». Qualifiant même ce mode de recrutement d’ « assassinat », elle regrette, que l’exemple du Sénégal soit suivi par d’autres pays. Aussi, plaide-t-elle pour que les Etats résistent à l’idéologie du Fonds monétaire international (Fmi) incitant la restriction du recrutement. Une restriction qui a poussé le Sénégal à trouver la parade par la création du corps des volontaires et vacataires dont le niveau de formation est décrié. Ainsi pour le respect d’une éducation de qualité, Mme Djitrinou invite les Etats à arrêter les recrutements et à former ceux qui sont déjà recrutés. Et enfin, les rémunérer au même titre que les professionnels. 
CRISE DANS LE SECTEUR DE L’ELECTRICITE 
Les cadres de la Senelec sortent de leur mutisme 
samedi 20 décembre 2008  
NETTALI.NET - Les cadres de la Senelec sortent de leur mutisme avec les difficultés que rencontre leur société. En assemblée générale le jeudi 18 décembre dernier, ils ont sorti une déclaration dans laquelle ils font le point sur la crise que traverse la Senelec. 
Pour le Syndicat des cadres de la Senelec (Sycas) qui tenait une assemblée générale jeudi dernier, la crise que traverse leur société est la conséquence d’une mauvaise gouvernance du secteur depuis 2003. "La crise actuelle que traverse cette société nationale (Senelec) est la conséquence d’une mauvaise gouvernance du secteur de l’énergie depuis 2003", dénonce le Sycas. Les cadres de la Senelec qui ne veulent pas d’un intérimaire à la tête de leur société, réclament la nomination d’un directeur général qui excerce pleinement le pouvoir. Pour eux, les signes de la mauvaise gouvernance qu’ils dénoncent sont : "l’immixtion du ministère dans gestion quotidienne de la Senelec ; l’élaboration de politique et d’actions non concertées et souvent contraires aux intérêts de la Senelec ; et l’instabilité quasi permanente de la fonction de directeur général de la boîte". 
Face aux plaintes des populations qui dénoncent le coût élevé des factures d’électricité, le Sycas pense que la direction générale de la Senelec doit mener une politique de réduction des coûts. A cet égard, la Commission de Régulation du Secteur de l’Electricité doit engager le processus de révision des tarifs de l’électricité en adéquation avec l’évolution du baril du pétrole. Quoi qu’il en soit, les cadres ont tenu à se démarquer des imams de Guédiawaye qui demandent aux populations de ne pas payer les factures d’électricité, car pour eux, les populations doivent respecter le contrat qui les lie à la Senelec. 
Les cadres de la Senelec se sont prononcés sur la réforme institutionnelle en cours de leur société. Ils exigent "une large concertation avec tous les acteurs dans le cadre de la mise en oeuvre de cette réforme". 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 21.12.2008
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