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quelle pertinenc
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que force reste
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Avatars de l’alternance !

L’insécurité dans laquelle notre pays est plongé, et l’absence totale de l’autorité étatique aujourd’hui. 
Notre pays est en train de plonger dans une insécurité globale, sans que nous en prenions conscience tout à fait. L'insécurité globale, dans laquelle s’engouffre notre pays traduit l'absence notoire d'autorités étatiques conscientes de leurs responsabilités et de la gravité de la situation. 
Sans crier gare, avec le régime de l’Alternance, dans lequel, on peut noter sans conteste une dégradation inquiétante de l’autorité dans le plein sens du terme ou mieux, une absence quasi-totale, nous nous acheminons lentement, mais sûrement vers une insécurité totale dans l’ensemble du territoire national. Ce qui n’augure naturellement pas, les prémices d’une paix sociale tant souhaitée par notre peuple, pour s’atteler à ses tâches de développement économiques et sociales urgentes, venues à maturité. 
Ainsi, en dehors des conditions de vie intenables qui nous sont imposées, par Me Wade et son régime, il s’y ajoute que, notre sécurité est en ce moment mise à rude épreuve, par le développement de plusieurs foyers d’insécurité à travers le pays. Et malheureusement, l’Etat sénégalais sous Me Wade semble incapable d’endiguer ou d’apporter la moindre solution contre ces foyers en leurs, opposant des forces publiques de sécurité à la dimension du danger qu’ils font planer sur tout le peuple et ses paisibles populations. 
L’absence d’autorité ou le laxisme de l’Etat, en matière de sécurité publique fait naître dans l’esprit de certains citoyens ou groupes de citoyens mal intentionnés, des entreprises de malfaisance au détriment des paisibles populations sans aucune protection de l’Etat. 
Quand récemment, des citoyens libres préoccupés par cette violence gratuite qui engendre l’insécurité en général avaient pris le courage, de dénoncer ces prémices, qui germaient un peu partout à travers le pays, ils ont été l’objet d’injures et de menaces de la part des adeptes de telles pratiques. Pendant ce temps, l’Etat fermait les yeux sur tout cela ou semblait ne rien voir ou entendre. Alors, est-ce parce que nos autorités ne se sentent pas concernées, étant donné que leur sécurité est de toutes les façons assurées par nos forces publiques, qu’elles se complaisent, à laisser les populations sénégalaises toutes régions confondues, dans cette insécurité totale ambiante. 
La tolérance des milices armées ou non armées, face à l’absence de mesures énergiques et stratégiques de grande envergure, pour lutter efficacement contre le grand banditisme de toute nature est une lacune extrêmement grave pour un Etat de droit et de surcroît une république. Il est inconcevable voire inadmissible, pour un pays comme le Sénégal, dans lequel il existe toutes sortes de forces de sécurité publique pétries d’expérience et de savoir-faire, telles que : une police nationale plurifonctionnelle et pluridisciplinaire pour assurer la sécurité urbaine, une gendarmerie nationale pour combler l’absence de la police dans les autres parties du territoire et qui sert de trait d’union avec l’armée nationale régulière qui surveille nos frontières, que l’on ne puisse pas faire face et arriver à bout d’une insécurité intérieure. Pourtant, tous les pays du monde qui assurent correctement leur propre sécurité intérieure et extérieure ne disposent que des mêmes forces que les nôtres. 
Alors s’agit-il d’efficacité, de compétence, d’autorité dans le commandement ou les ordres à donner ? Ou bien, ne sommes-nous plus dans une République, avec des lois et règlements applicables contre tous ceux enfreignent l’ordre établi ? La force ne reste-t-elle plus à la loi ? Les Sénégalais sont bien en droit de se le demander aujourd’hui sous le magistère de Me Wade tellement, nous sommes dans un Sénégal où les hors-la-loi règnent en maîtres absolus. Et ce ne sont pas les pharmaciens qui me démentiront ou les victimes de vol ou d’agression. 
Les bandes d’agresseurs, les bandes armées, les vols à main armée, les gourous avec leur milice qui violent impunément la loi au vu et au su de toutes les autorités, les viols des enfants et femmes qui sont devenus monnaie courante et tout à fait banalisés, au vu des légères peines qui sont infligées aux auteurs de tels actes barbares. Tous ces phénomènes ont d’ailleurs, pris des proportions inquiétantes depuis l’avènement de l’Alternance. Le paradoxe, c’est vraiment cette absence de mesures énergiques et radicales, que devraient prendre les forces de sécurité chacune en ce qui la concerne et dans son domaine précis, afin de contrer efficacement ce fléau qui est en train de gangrener tout le pays et finira par nous placer tous dans une insécurité totale. L’impuissance des autorités étatiques de notre pays est telle que, nous sommes en droit de soupçonner légitimement, si ce n’est pas plutôt une démission ou un laisser-aller des autorités, au regard de toutes les forces publiques dont l’Etat dispose pour y faire face. 
L’ampleur de l’insécurité aujourd’hui englobe tous les milieux sociaux non inféodés au pouvoir, comme si, seuls ceux qui sont au pouvoir ou leurs proches ont droit à la sécurité et à la protection de l’Etat. Aujourd’hui, nous pouvons tous attester et constater la présence de l’insécurité, au niveau de tous les segments de notre société comme par exemple: 
 Une insécurité infantile qui se manifeste par le viol ou le traitement dégradant des enfants issus de familles démunies, des talibés dans certains daras victimes de leurs propres maîtres coraniques ou de dépravés qui vivent parmi nous, mais qui, à la moindre défaillance de notre vigilance sur nos enfants sont capables d’abuser de leur intimité ; 
 Une insécurité juvénile marquée par l’absence quasi totale de perspectives pour leur avenir. Une jeunesse victime de promesses démagogiques du pouvoir de l’Alternance, précisément de Me Wade qui a brisé tous ses rêves et espoirs. Une jeunesse, qui voit l’avenir de ses études bouché à l’horizon par un système éducatif sclérosé, qui nécessite d’être réformé et qui doit tenir compte des réalités de l’échec évident, que les résultats scolaires catastrophiques attestent incontestablement chaque année. Le refus du gouvernement de prendre en compte les exigences de performance et de qualité des programmes, dans le domaine de l’éducation à l’aube de ce XXIe siècle relègue notre système d’enseignement et la qualité de ses diplômes au rang des pays qui forment leur jeunesse au rabais. Ce qui est un recul inacceptable au vu du passé de qualité de notre système éducatif, en matière d’enseignement et de formation des ressources humaines. Une jeunesse qui ne voit nulle part, dans ce régime de l’alternance, aucune lueur d’espoir, d’un emploi même temporaire ou hypothétique. Cette situation l’installe objectivement dans une position de fragilité telle, qu’elle est tentée par le diable des aventures périlleuses allant, de l’émigration clandestine, à la formation de bandes d’agresseurs, à la prostitution et j’en passe. Une jeunesse qui vit dans de telles conditions ne peut être porteuse d’espoir d’une nation, mais à sa décharge, par la faute d’un Etat irresponsable qui place sa jeunesse dans une telle insécurité paralysante qui ne lui offre que les voies de déperdition. 
 Une insécurité sociale aussi que ressent péniblement le monde du travail en activité qui est hanté par les risques de perte d’emploi ou de se réveiller un beau jour sans salaire et pour une durée indéterminée, ceci presque dans tous les secteurs d’activité confondus. Un fait remarquable voire insolite de cette insécurité est la violation flagrante dans le cas d’espèce, de la législation du travail en « vigueur » au Sénégal. En principe, les travailleurs licenciés d’une société doivent percevoir tous leurs droits avant de quitter les lieux. Aujourd’hui, pour percevoir leur salaire en retard, ils peuvent attendre des mois ou des années durant, pire, pour rentrer dans leurs droits de licenciement, ils sont obligés de recourir parfois à la grève de la faim sans assurance d’ailleurs. Ainsi, l’assurance de percevoir son salaire à la fin du mois ou ses indemnités de licenciement est devenue hypothétique pour tout travailleur dans le Sénégal sous l’Alternance, en dehors de ceux qui sont les privilégiés de Me Wade. Il en va de même pour le monde rural, qui se trouve parfois entre le marteau de l’Etat et l’enclume des acheteurs, de leurs produits. L’apparition de bons impayés pourrait être déclarée dorénavant, « une marque déposée » du régime de l’Alternance. En effet, depuis l’avènement de Me Wade, les paysans n’ont presque pas connu une campagne agricole régulière qui s’est déroulée dans des conditions de transparence sans litige. A chaque campagne, sa caractéristique, soit les produits des récoltes des paysans sont consignés contre des bons, soit ils ne trouvent pas d’acquéreurs, sans parler du prix faible et peu rémunérateur que l’Etat impose d’autorité à leurs produits, sans qu’ils aient la possibilité de recours pour contester ou refuser ces mesures. Ainsi, avec le traitement qui est réservé à notre agriculture en général par le régime libéral, il n’est pas permis d’espérer dans un proche avenir, d’obtenir l’assurance d’une autosuffisance alimentaire pour les populations sénégalaises.  
Cette catégorie de notre population, représentative de la force de travail active, que sont tous les travailleurs pris globalement est créatrice de richesse et de plus-value dans l’économie nationale. A ce titre, elle devrait autant que n’importe qui, bénéficier d’une sécurité sociale adéquate qui le maintiendrait dans de parfaites conditions de santé et de travail, qui lui permettrait aussi de garder sa forme physique afin de pouvoir se renouveler à chaque fois que de besoin. La sécurité sociale allant des soins médicaux aux pensions de retraite, des travailleurs nécessite un audit sérieux pour déterminer le volume du gouffre et les préjudices que les ministres chargés de ces département ont causés à tous ces travailleurs qui sont insécurisés, parce que ne sachant plus, à quoi, leurs lendemains seront faits et qui va assurer leurs vieux jours demain? Les personnes du 3e âge ne se trouvent pas elles aussi épargnées par cette insécurité. En effet, l’argent qui leur sert de pension de retraite et les biens immobiliers, sous la garde de l’Ipres sont convoités par un Etat boulimique d’argent, qui est insatiable et toujours à la recherche de fonds même illicites. Déjà, l’Etat s’est approprié l’hôtel indépendance qui semble-t-il fait partie du patrimoine de l’Ipres. 
Ainsi, à la place d’un Etat impartial, véritable protecteur, régulateur de la vie sociale de tous ses citoyens, respectueux des lois et règlements dont il est le gardien, nous avons en lieu et place un Etat hors-la-loi qui plonge dans l’insécurité la force de travail principale que constitue les travailleurs de tout genre et hypothèque de fait la reproduction dans les conditions adéquates, ceux qui sont chargés d’assurer le développement économique, social et culturel de notre pays. La sécurité sociale du travailleur est une assurance pour le maintien de sa bonne santé et lui permet de disposer de toutes ses capacités pour donner le meilleur rendement de lui-même. Mais hélas ! Avec ce libéralisme aveugle et sauvage à la tête du pays, avec ses méthodes archaïques et de régression sociale, nous ne devons point compter sur eux mais, plutôt sur nous-mêmes. Il est évident que le monde du travail, dans sa globalité est aujourd’hui fort inquiet pour sa sécurité et c’est à juste raison. 
 L’insécurité économique, un Etat qui est incapable d’assurer l’autosuffisance alimentaire de sa population a déjà un pied dans l’insécurité. Notre pays sous Me Wade passe à côté de toutes les théories et règles économiques les plus élémentaires, en matière de gestion des biens publics car, entre le trésor public et son porte-monnaie, il semble y avoir un vase communicant pour ne pas dire un boulevard direct. Sa méthode empirique de l’informel le justifie à plusieurs égards, ce qui traduit ses multiples échecs économiques depuis l’avènement de l’Alternance, un 1er Avril 2000. 
L’exclusion de l’expertise nationale à quelques exceptions près, par Me Wade, de tous les marchés de grande envergure, au profit de celle étrangère est d’abord un acte antipatriotique, qui fragilise l’entreprise sénégalaise et soumet ses investissements dans une insécurité financière qui risque de lui coûter cher auprès de ses banques et par ricochet, menace les emplois existants déjà peu nombreux. 
Le pilotage à vue de notre économie nationale, la discrimination en faveur des sociétés étrangères, la corruption dans l’attribution des marchés juteux et l’absence de respect des règles édictées en la matière, le non paiement intégral de la dette intérieure qui pénalise surtout l’entreprise sénégalaise et malgré sa faible part dans la dette globale créent des incidences néfastes et préjudiciables aux entreprises sénégalaises. Cette préférence dans le choix, de l’entreprise étrangère au détriment de celle nationale cache bien des dessous et traduit une théorie économique de courte vue qui ne mène qu’aux échecs économiques, comme c’est présentement le cas. Visiblement, aucun des objectifs que Me Wade s’est fixés sur le plan du développement économique, social et culturel n’a été atteint. Les reports successifs d’échéance ou d’abandons de programmes ou projets tout bonnement sont des signes d’échecs évidents et dont le dernier en date est le FESMAN III. Le cas du FESMAN III aujourd’hui et de l’Anoci hier n’est rien d’autre que l’illustration parfaite de choix erronés d’une politique fondée sur la folie des grandeurs et exécutée à l’aveuglette et dans le tâtonnement. Ainsi, le bilan d’une telle politique ne pourrait être fait que d’échecs lamentables. 
Me Wade, trop imbu de sa « science économique » qui laisse à désirer par ses choix désastreux et catastrophiques détermine seul avec ses « experts » les programmes et projets économiques dont la plupart échouent lamentablement, comme par exemple le NEPAD et la GOANA, pour ne citer que ceux-là. On a coutume de dire : « qui pense seul, agit seul, se trompe seul » C’est bien le cas de Me Wade. Mais l’ironie du sort, c’est que son échec personnel ne se limite pas à lui seul, il engendre des conséquences graves qui plombent l’avenir du pays et mettent dans l’insécurité tout un système économique national. Nulle part on ne sent ou remarque, la présence d’un Etat organisé, méthodique et bien structuré économiquement, qui s’appuie sur des principes et règles de gestion économique moderne, d’une économie nationale à l’ère des NTIC. Les dépassements budgétaires révélés démontrent à suffisance, les lacunes énormes d’une gestion basée sur l’informel et l’incompétence de Me Wade à mettre en synergie l’expertise et les ressources nationales au service de notre développement. Le rapport de la cour des comptes en est une illustration parfaite et, la confirmation que notre économie nationale est en grave danger, et se trouverait entre des mains inexpertes de personnes peu dignes de confiance. Et ceci nous plonge et notre pays avec, dans une insécurité économique durable, si rien n’est fait dans les meilleurs délais pour freiner cette hémorragie économique et financière. Malgré le patriotisme économique manifesté par certains concitoyens entrepreneurs, pour apporter leur concours à la construction nationale et au développement de notre pays, l’Etat sénégalais ne démord pas de les écarter totalement, comme le cas de Bara Tall. 
Avec un ministre de l’économie, des infrastructures et de l’aménagement du territoire, qui a pour juste limite territoriale, le département de Dakar et encore, nous sommes mal partis, pour améliorer le réseau routier national. Les populations de la région Nord et d’ailleurs attendront longtemps encore. 
 L’insécurité sanitaire est une autre caractéristique de la gestion des libéraux. Les infrastructures sanitaires publiques se distinguent par leur vétusté, leur manque de matériel technique adéquat en rapport avec l’avancée de la technologie, leur insuffisance en dotation de médicaments à prix abordables, ainsi qu’un personnel pléthorique et peu motivé, tout ceci constitue des facteurs endogènes et exogènes néfastes qui mettent en danger la santé publique des populations démunies. Un autre facteur d’exclusion non moins important est le coût élevé des soins médicaux doublé de piètre qualité. La répartition des structures sanitaires au plan national est faite de manière irrationnelle, parce que faite selon l’influence que les populations, les autorités politiques, religieuses ou coutumières de la zone ont sur le pouvoir. D’ailleurs dans certains endroits du pays, ce ne sont que les édifices que l’Etat construit, dans biens des cas, ce sont les émigrés qui complètent le reste, s’ils ne font pas l’intégralité. Dans le même temps, nos autorités, leurs familles et leurs amis, pour le moindre bobo vont se soigner à l’étranger dans les hôpitaux hyper équipés, à nos frais. Comme qui dirait : « golo bey baboune ndoundé » 
 L’insécurité foncière existe aussi bel et bien dans la mesure où les autorités, le chef de l’Etat en tête a mis la main sur toutes les terres du pays, mêmes celles qui sont habitées ou occupées depuis des lustres, sans passer par aucune procédure légale. Dans le Sénégal d’aujourd’hui, l’Etat exproprie et s’approprie tout terrain qui intéresse Me Wade ou convoité par l’un de ses proches ou amis étrangers. A telle enseigne que le titre de propriété foncière ne sécurise plus un bien foncier. Ainsi, à ce jour les citoyens qui ont été dépossédés de terrain ne se comptent plus, sans parler des terres du domaine national ou privé qui ont été accaparées illégalement et à des fins personnelles par les tenants du pouvoir et leurs amis d’ici et d’ailleurs, à la tête desquels se trouve Me Wade, qui s’est approprié nébuleusement, le site où trône le fameux monument d’une soi-disant « Renaissance Africaine ». L’accaparement des terres de Mbane participe à ce « pathio » de nos terres par les libéraux, pendant qu’ils sont encore au pouvoir. 
 L’insécurité routière est matérialisée par les statistiques des accidents de la route sur le plan national. Le lot de victimes exprime éloquemment, le haut niveau d’insécurité auquel nous sommes tous usagers de la route, confrontés. Evoquer ici les raisons, qui sont multiples et de plusieurs ordres semblent être une gageure, malgré tout, on peut en citer quelques facteurs. Il y a tout d’abord l’état d’un réseau routier national défectueux qui a atteint par endroits un niveau de dégradation avancée, pour lequel, il n’est prévu nulle part au niveau de l’Etat, un service technique de surveillance et d’entretien permanent des routes. Il y a également, la vétusté du parc automobile affecté au transport en commun avec une absence totale ou une complicité avérée du service dans le contrôle de la visite technique des véhicules. Un autre facteur et non des moindres, l’irresponsabilité des conducteurs dont certains ne disposent même pas de permis de conduire. Il y a aussi le laxisme des services habilités de l’Etat, qui laissent faire et n’appliquent pas les sanctions prévues par la règlementation. Et enfin, les interventions intempestives des autorités en faveur des fils à papa ou de leurs proches, tous des délinquants de la route auteurs d’accidents graves, qui encourage ces derniers à récidiver et à rester impunis. 
 
Dans une république qui se respecte, digne de ce nom donc, un Etat de droit, où les forces publiques de sécurité sont au service des citoyens, celles-ci sont 24H/24 sur la brèche pour traquer les malfaiteurs et protéger les paisibles populations. Chez-nous au Sénégal, à partir de 19H, les populations sans défense sont à la merci pour ne pas dire livrées aux malfaiteurs et autres agresseurs de tout bord. Notre police, qui envahit les rues, les marchés, les gares routières etc… pendant le jour, se taire la nuit dans les commissariats ou brigades, dans leur maison ou en faction aux domiciles des tenants du pouvoir. Mais une telle disposition ou stratégie pour veiller sur la sécurité publique des populations est vraiment spécieuse et, on pourrait bien se demander, de quelle académie de police sécuritaire est sorti son inventeur, pour concevoir une telle stratégie si négative et dénuée de bon sens? En fait, c’est comme si la nuit, les malfaiteurs étaient incapables de commettre la moindre forfaiture. Pourtant, c’est évident et connus de tous, que les crimes, les agressions et les vols sont perpétrés généralement la nuit. Surtout quand les bandits savent, qu’ils ne risquent pas de rencontrer sur leur chemin, une patrouille de police, une brigade antigang ou de GMI, ils prennent tranquillement tout leur temps pour commettre leurs forfaitures. 
Il faut le dire tout net, dans notre pays, l’Etat n’assume pas du tout sa charge régalienne concernant la sécurité publique des populations sénégalaises. Ce qui justifie la présence de nombreuses sociétés de gardiennage et police privée dans le pays au service des nantis.  
Mais l’argent que paye le contribuable pour sa sécurité sert en définitive à quoi et qui? Je suis tenté de dire que les forces publiques ne sont actionnées en fait par le pouvoir, que contre les citoyens, quand ils manifestent leur mécontentement contre la vie chère, contre les délestages, pour réclamer leur dû etc….Quel dommage ! Mais ne devrait-on pas aujourd’hui se poser la question, où se trouve ou qu’est-ce qui justifie le caractère national de nos forces de sécurité publique et au service de qui sont-elles véritablement? Citoyens Sénégalais sommes-nous réellement en sécurité ou dans l’insécurité, la question vous est posée ? 
 
Mieux vaut prévenir que guérir. 
 
 
Mandiaye Gaye 
Gaye_mandiaye@hotmail.com 
 
Chasse aux démons  
Amadou Gueye NGOM Lundi 3 Aoû 2009 
C’est sans doute par misogynie que l’expression « chasse aux sorcières » ne s’adapte pas en genre lorsque les personnes visées sont de sexe masculin. 
Est-ce également, par misogynie que dans presque toutes les mythologies populaires une sorcière, apparaisse toujours plus redoutable qu’un sorcier ? 
Chez nous, une croyance ou idée préconçue soutient que l’anthropophagie se transmet maternellement : « Ndëmm ndey ». 
Si nos féministes avaient de la suite dans les idées, voilà un bel argument de protestation contre l’inégalité de traitement ou déséquilibre paritaire entre homme et femme modernes. En attendant, elles peuvent se consoler avec l’idée que le démon, être ou esprit est bien plus familier que « démone ». 
Bref, je ne faisais que butiner… Mon sujet se trouve ailleurs. 
Dans cette république africaine que je connais, l’Etat fonctionne comme un casino, à une différence près : le croupier est également propriétaire des lieux. Le même démon du jeu possède ses tenants et la cupidité fait loi. L’astuce consiste à guetter l’humeur du croupier qui détermine les règles du jeu. On y joue à risques plus ou moins bien calculés. Mais on a beau surveiller ses billes et ses arrières, Maitre-Croupier rafle toujours la mise. Dans cette république là, croupier et joueurs utilisent les mêmes arguments: berner, séduire pour tenter de se convaincre mutuellement. 
Faut-il faire la chasse aux démons ? 
Aux abords de Maître-Croupier grouillent bien plus de démons que de sorcières. De ces dernières, une s’est rendue célèbre pour avoir eu l’admirable talent de « sénégaliser » Fantômas le film de Louis Feuillade d’après l’œuvre de Pierre Souvestre et Marcel Allain. En d’autres temps et autres lieux la farouche eût subi le sort de Jeanne d’Arc brulée vive pour hérésie ou pendue comme les sorcières de Salem, au Massachussetts, en 1692. 
En ce Casino-république, Maitre-Courtier ristourne, renfloue les perdants jusqu’à ce qu’ils soient dépouillés de toutes vertus puis les abandonne dans une banqueroute morale dont jamais ils ne se remettent, ni socialement ni culturellement. 
Dans les entrelacs de la République-Casino, l’impunité consacre les tricheurs. Qu’ils soient convaincus ou condamnés pour fraude, ils ne sont nullement inquiétés. Aucun huissier n’ose leur servir une décision de justice. Il eut été cruel mais juste de révéler leur identité ; pas afin qu’ils soient appréhendés –ce qui n’arrivera jamais- mais juste pour raison de salut public. Retenez simplement qu’ils revêtent trois apparences : Sexe, Xaalis et « Daraja-rang social », compris dans le sens de pouvoir. Les trois maudits se querellent souvent mais lorsqu’ils pactisent, ils constituent un trio infernal absolument irrésistible. 
Un quatrième démon est à l’état de fœtus…Mais on lui distingue déjà les traits de Xaalis et Daraja en attendant que Sexe se définisse. 
Honni soit qui y voit des similitudes ! 
 
Amadou Gueye Ngom 
Critique social 
 
 
LE SOLEIL : 
MOUSTAPHA NIASSE SUR LA DIALOGUE POLITIQUE : « Tous les problèmes du pays doivent être débattus » 
 
Le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp) milite pour la tenue du dialogue politique, mais il demande que tous les problèmes du Sénégal soient à l’ordre du jour. Il s’exprimait, ce week-end, en marge d’un séminaire organisé par le mouvement national des femmes de son parti. 
Le leader de l’Afp est convaincu qu’il faut un engagement de toutes les parties prenantes pour que le dialogue politique, lancé par Me Abdoulaye Wade, puisse avoir lieu. Cependant, il a estimé que si l’élaboration du contenu réel du dialogue ne relevait que de la compétence exclusive du président de la République, il n’y aura pas de dialogue. « Nous sommes pour le dialogue, mais parlons de tous les problèmes du Sénégal », a souligné Moustapha Niasse. « Un dialogue politique ne peut, en aucun cas, être limité à des questions politiques, lorsqu’un pays comme le Sénégal se trouve confronté à une situation de complexité et de gravité qui déstabilise le fonctionnement des institutions, désorganise les équilibres économiques et sociaux, met en cause les acquis réalisés pendant plusieurs décennies et assombrit l’horizon des perspectives de développement devant répondre aux attentes légitimes des citoyens », a noté M. Niasse. 
Selon lui, « un dialogue comme celui qui va ou peut avoir lieu, devra être organisé sur la base d’un règlement intérieur dont les dispositions pratiques auront fait l’objet de discussions préalables entre les parties prenantes ». A l’en croire, les tenants du pouvoir tentent désespérément de créer une passerelle en guise d’échappatoire entre leur vision du dialogue proposé par Me Wade et les conclusions des assises nationales. Concernant la lettre réponse de Me Wade à l’opposition, Moustapha Niasse de dire qu’ « elle ne met pas fin au dialogue, mais elle pose cependant des difficultés ». 
Mata Sy Diallo, présidente du Mouvement national des femmes de l’espoir et du progrès (Mounfep) a, quant à elle, déclaré à l’ouverture du séminaire que l’éducation et la formation sont les meilleurs moyens d’impliquer les femmes dans les politiques de bonne gouvernance pour l’amélioration de leur statut social et leur participation au développement du pays. 
Aliou KANDE 
BRADAGE DES TERRES SUR LE LITTORAL : Les riverains de la corniche des Almadies sonnent l’alerte 
 
Les riverains de la corniche des Almadies ont dénoncé avec vigueur, le samedi dernier, les constructions irrégulières sur le littoral. Le maire de la ville de Dakar, Khalifa Babacar Sall, a relevé la légitimité de leur combat et promis de demander une audience au président de la République pour le sensibiliser sur la question. 
La plage Diéguène est bondée de monde en cette après-midi du samedi. Un peu plus haut, des riverains se mobilisent. Les femmes, les hommes, les jeunes ont tenu un sit-in non loin de la plage. « Non à la construction sur la corniche », « La vue et l’accès à la mer sont un droit », « La constitution du Sénégal garantit le libre accès au littoral » sont les messages forts inscrits sur les pancartes portés par les adultes, les jeunes garçons et les filles. La plupart sont debout. Une posture de lutte. Contre les constructions irrégulières le long de la corniche. Telles ces vagues qui viennent s’échouer sur le rivage ou harceler les rochers noirs, les habitats morcellent chaque année, cette corniche. Les belles villas s’élèvent sur plusieurs dizaines de mètres réduisant la vue panoramique sur la mer pour la plupart des riverains. « Nous voulons que l’on arrête la construction tout au long du littoral. Il y a des constructions irrégulières. Nous attendons de l’Etat une destruction de ces maisons parce que leur emplacement ne respecte pas les dispositions en vigueur », argumente le président de l’Association pour la protection des Almadies, Mamadou Samba Ndaw. 
Les intervenants se relaient. Le discours ne change pas. La protection du littoral est la préoccupation commune. Les riverains craignent la construction des villas sur cette bande de terre où ils projettent de construire des ouvrages d’utilité publique. Les riverains de la corniche des Almadies refusent de rester les bras croisés face aux constructions irrégulières. « Cette large bande de terre, anarchiquement occupée par ceux que nous appelons grossièrement « les privilégiés » du pays, présente une face hideuse des politiques qui ont été menées depuis les années 80, démontrant ainsi l’absence réelle d’un plan directeur d’urbanisme global et singulièrement pour littoral », lit-on dans le mémorandum remis aux journalistes. 
Le maire de la ville, Khalifa Sall, prend la porale et félicite les initiateurs. « Votre démarche est légitime, il faut rester mobilisés. Je vais demander une audience au président de la République pour le sensibiliser sur les problèmes de constructions le long du littoral », s’est exprimé le maire de la ville, Khalifa Sall. Le sit-in a pris fin aux environs de 18 heures. 
Idrissa SANE 
WALF FADJRI : 
Echecs aux examens : Les mathématiques au banc des accusés 
 
 
Les résultats du Bac et du Bfem ont fini de nous persuader du malaise dans lequel se trouve notre école. Le cri du cœur des autorités affiche tant soit peu de leur volonté à accompagner les générations futures. Le bâton brandit par le ministre Kalidou Diallo à l'endroit des chefs d'établissements ne milite que dans son engagement pour la qualité, bien qu'il doive aussi comprendre qu'il est le protecteur privilégié des enseignants.  
Nous enseignants, nous avons une part de responsabilité dans le marasme généralisé aux examens, mais il y a beaucoup d'autres facteurs qui ont favorisé cet échec. Une analyse minimaliste et non moins exhaustive tranche, de prime abord, que les résultats en mathématiques ont beaucoup influé sur les notes désastreuses aux différents examens. Dans un centre X de la ville, sur trois cent cinquante-six candidats, seuls trois ont eu une note supérieure à 8 ; ce qui traduit bien combien cette matière a pénalisé les candidats. Lors du deuxième tour des épreuves du Bac, dans certains centres, 90 % des candidats de la série L2 se sont retrouvés avec zéro en mathématiques.  
Pourtant, durant l'année scolaire, on a l'impression que les candidats travaillent plus en maths que dans les autres matières. Ils fournissent des efforts considérables pour dompter leur ‘bête noire’ et, curieusement, c'est là où ils trébuchent aux examens. C'est un secret de polichinelle que les maths comptent beaucoup sur le taux de réussite au Bfem. Mieux, les mathématiques, à elles seules, si leur apprentissage est bien conduit, assurent le maintien dans le système aux élèves et leur assurent une réussite aux examens de fin d'année, donc permettent aux autorités d'atteindre leur objectif d'amélioration du taux de réussite.  
Dès lors, il urge de diagnostiquer le mal : pourquoi, malgré les efforts qu'ils déploient, nos élèves ne réussissent pratiquement pas l'épreuve des mathématiques. Sans être trop prétentieux - je suis loin d'être la voix la plus autorisée - je crois que cette discipline est très mal enseignée, mais surtout mal évaluée. Pourquoi nous n'arrivons pas à faire des résultats dans cette discipline scientifique en dépit de la volonté clamée tout haut par les plus hautes autorités du pays. Le chef de l'Etat lui-même est monté au créneau, lors de la prestigieuse cérémonie de distribution des prix du Concours général, en constatant l’absence de 1er prix, 2e prix, 3e prix, de 1er accessit, 2e accessit en mathématiques, en classe de Terminale. Et voilà qu’à son tour, il donne sa note plus sévère encore : ‘C’est une tragédie’.  
Justement, c’est cette ‘tragédie’ qui dicte, et dans l’urgence, de nouvelles et radicales mesures pour relever la barre. Il faut ainsi plus de moyens pour l'enseignement des maths, une formation continue soutenue, un renforcement des capacités du département des maths de la Fastef, de l'Irempt et d’autres structures de formation continue qui n'existent, disons-le, que de nom. Je suis autant convaincu que vous, Monsieur le président de la République, que c’est avec un enseignement de qualité en mathématiques que le Sénégal émergera. C’est avec, aussi, le souci d’avoir d’excellents résultats aux différents examens et concours que le Sénégal décollera.  
Je comprends la réaction, empreinte de passion - il faut le souligner - du ministre de l'Education après le constat presque unanime de la médiocrité des résultats. En même temps, je salue ses initiatives pour un leadership nouveau dans les écoles. Néanmoins, il faut parier sur la qualité de l'enseignement des mathématiques et, sans aucun doute, l'école sénégalaise atteindra les résultats qui seront à la mesure des efforts des autorités. Pour un élève qui brille en mathématiques, dans un contexte où l'enfant est seul responsable de la construction de son savoir, le raisonnement mathématique sera un outil précieux pour lui dans les autres matières. Rares sont nos élèves qui excellent en maths et qui rencontrent des difficultés dans les autres matières. Dans le cas contraire, c'est le sérieux de l'élève qui est remis en cause et non ses capacités intellectuelles.  
Alors, avec nos partenaires, misons sur la formation et le maintien des professeurs de mathématiques, mettons en place une prime spéciale pour la participation aux cellules de maths qui pourront être départementales, puis régionales et, enfin, organisons des universités de vacances pour le renforcement des contenus en mathématiques. Relevons les défis par une aide substantielle pour l'enseignant de mathématiques afin qu'il arrête d'être un éternel ‘bûcheron’ des privés. Mobilisons son énergie pour les classes publiques pour lesquelles il est recruté. Je réitère l'engagement de tous les professeurs de mathématiques pour relever le taux de réussite aux examens si l'Etat accompagne nos efforts par un appui substantiel pour la qualité des enseignements apprentissages en mathématique.  
Amadou BOLY Professeurs de maths au Cem Abdoulaye M. Diop bolyam2000@hotmail.fr  
Le groupe de presse de Karim Wade  
 
 
Tout le monde en parle. Notre Karim national serait sur le point de mettre sur pied un groupe de presse avec journal, radio et télé. Canular ou réalité, c’est alarmant.  
L’humoriste Koutia Jackson nous fait rire quand il raconte comment le Prince appâte les journalistes qu’il veut recruter, en leur proposant des salaires de rêve. Tous finissent par accepter, certains sans hésiter une seconde. Les artistes étant parfois des visionnaires, nos sourires risquent de se crisper. Les journalistes sont pour la plupart, malgré leur célébrité, des citoyens lambda que la cherté de la vie n’épargne guère. On les cite (pas tous, bien entendu) parmi les plus corrompus. Pourquoi ? Leur métier les met en contact avec les corrupteurs qui ont besoin d’eux pour accomplir leurs sales besognes. Ils sont le pont entre les politiques et les populations. C’est à travers les médias que les gouvernants et ceux qui aspirent à le devenir tentent de séduire leurs compatriotes. Les spécialistes de la communication savent tous que si quelqu’un, qui veut à tout prix prendre les rênes du pays, fonde un groupe de presse et les aborde, c’est pour leur dire à mi-mots : ‘Venez manipuler le peuple, faire ma propagande pour que je sois roi et vous serez bien payés.’ Vu la crise économique actuelle, d’aucuns penseront : ‘Si je refuse, un autre prendra le poste.’  
Koutia n’a cependant pas dit avec quel argent Karim va créer son groupe de presse. Si ce n’est pas de l’argent blanchi au Sénégal, le super banquier doit pouvoir nous expliquer comment il est devenu si riche alors qu’en 2000, son papa qu’il dit avoir soutenu, n’avait pas les moyens de mener correctement sa campagne électorale.  
Espérons que c’est juste de l’humour, car si Karim, qui n’est même pas chef de parti, a un groupe de presse (journal, radio, télé) pour préparer les élections de 2012, il faudra accorder ce droit aux autres candidats. Sidy Lamine Niass et Youssou Ndour savent qu’il n’est pas facile d’avoir la permission d’ouvrir une chaîne de télé...  
Wade remue ciel et terre pour que son fils lui succède. Tout membre de son clan qui ne se range pas derrière son dauphin, sera écarté. Seul Idrissa Seck, qu’il ne voulait plus revoir à ses côtés, lui pose problème. Quoi qu’on dise, M. Seck est quelqu’un qui n’a pas besoin qu’on crie sur les toits qu’il est un Sénégalais comme les autres. De plus, il a une base solide, comme l’attestent les dernières élections présidentielles et législatives. Ndiomborton n’a aucune chance face à lui, même au sein du Pdsl. Donc, un nouveau deal s’impose.  
La seule base de Karim Meïssa est son papa qui lui procure de l’argent et des hommes (des mouches qui ne se posent que là où c’est humide) et lui accorde des libertés et droits dont ne bénéficient pas les autres citoyens. Allez accrocher à la corniche une banderole avec le nom de votre mouvement ou parti politique, vous saurez de quoi je parle. Si jamais, par la volonté de Dieu, le père quitte ce monde avant d’introniser son fils, la carrière politique de ce dernier sera foutue, du moins dans notre cher pays. Il continuera quand même à gérer des milliards de nos francs puisqu’il est nommé président… du monument de la Mégalomanie. Ce joujou familial générera, selon son ‘concepteur’, des milliards de dollars dont il s’attribue 35 % et laisse 65 % à l’Etat.  
Après le groupe de presse, attendez-vous à voir Sa Majesté le Prince épouser une Sénégalaise bon teint pour se faire adopter par les populations qui l’ont rejeté le 22 mars 2009. Un mariage fort médiatisé, évidemment. Une fois élu, rien ne l’empêchera de divorcer. Tout est manipulation en politique, pensent les assoiffés de pouvoir.  
Le sketch de Koutia laisse présager que Si Karim donne à certains journalistes l’espoir de faire partie de ses employés, il pourra tout se permettre et très peu prendront le risque de le critiquer. Les yeux fermés, les oreilles bouchées, ils feront profil bas. Mais s’il forme une équipe trop tôt, les refoulés, frustrés, lui en voudront à mort et ne lui pardonneront rien. Qu’il les contacte donc tous, leur fasse de belles promesses et les laisse poireauter jusqu’en 2012.  
Il n’y a pas fumée sans feu, mais osons croire que c’est juste une rumeur. Et, Dieu merci, il y a plein de journalistes intègres et conscients de leur devoir qui, pour rien au monde, ne se laisseront acheter.  
Bathie Ngoye THIAM bathiesamba@hotmail.com  
Etats Unis d’Afrique, vous dites ? 
 
 
‘Ne perdons pas de temps en stériles litanies ou en mimétismes nauséabonds.’ (Frantz Fanon, les Damnés de la Terre)  
Dakar, la capitale sénégalaise, vient de jouer le rôle de capitale mondiale du Panafricanisme. Pendant quatre jours, des intellos venus de quelque cinquante-trois pays d’Afrique et de sa Diaspora, de l’Asie, d’Europe et des Amériques ont ergoté sur le thème : ‘Les Etats Unis d’Afrique’. Etats Unis d’Afrique, vous dites ? A vrai dire, ils n’y croient rien. Tous. Je vous le signe de mon sang ! Ces hâbleurs, adeptes du beau discours (fleuve), ont consacré de bonnes heures à bla-blater sur le sort du continent noir déjà meurtri par trois siècles d’esclavagisme et deux autres de colonialisme. Pauvre Afrique !  
Cette tribune, énième du genre, ne vaut pas tripette ! Elle est un prétexte pour empocher des perdiems maous au détriment de la masse africaine qui végète dans l’ombre. Ces élites vides de toute éthique vont repartir avec des valises farcies de résolutions - paperasses qui peupleront le vaste cimetière de l’Histoire ancienne. Sarko, cette petite oreille rouge ; tente de nous seriner une leçon : ‘L’Afrique a plus besoin d’institutions fortes que d’hommes forts’. Dès lors, une seule question vous interpelle : Est-ce qu’avec cette race d’hommes, l’Afrique peut bien s’échapper des rets du sous-développement ? En tous cas, cet espoir reste ténu parce que tenu sur du fil très fragile, frêle. Mais, (…) Sarko sait-il la contribution grande et louable de Demba dans la libération de la France prise sous les feux du nazisme ? Que nenni !  
L’Afrique, voilà qu’après bientôt six décennies d’indépendance (???), tu t’englues dans une situation si épouvantable ! Ceux qui sont censés te défendre avec sincérité à la manière d’un Cheikh Anta, Garvey, Césaire, Nkrumah, Sangara, Léo, Nelson, Fanon…s’empiffrent tes biens au grand dam des populations autochtones. L’Afrique, voilà que certaines maladies comme le paludisme, le choléra continuent de décimer nombre de tes fils. L’Afrique, voilà que le Vih/Sida frappe monstrueusement dans tes tréfonds en rendant invalides plusieurs personnes. L’Afrique, voilà que la famine, les épidémies et les endémies hantent le sommeil de tes peuples. L’Afrique, voilà que l’ethnisme conduit la plupart de tes pays dans le brasier de la guerre.  
L’Afrique, voilà que la démocratie criée sur tous les toits, y reste une absurdité. L’Afrique, voilà que les droits de l’homme sont loin d’y être une réalité. L’Afrique, voilà que la mal gouvernance et ses corollaires vulnérabilisent plus que jamais ton économie si cacochyme. L’Afrique, voilà que ta jeunesse te fuit comme ce lépreux du Moyen Age en bravant l’océan. L’Afrique, voilà que le colon blanc s’y mue en colon noir afin de te presser comme du citron. L’Afrique, voilà que tes dirigeants habités par le désir fou de rester au pouvoir, mènent leurs politiques selon le bon vouloir des grandes puissances.  
L’Afrique, elle, n’a plus besoin de ces simples vaticinations, ces humbles procès d’intention. L’Afrique, elle, a besoin d’hommes capables aux actes palpables. Il est alors grand temps d’agir autrement !!!  
Ibrahima NGOM Damel Journaliste-Ecrivain Email :yboupenda@yahoo.fr  
Keur Massar : Avatars de l’alternance ou dérives d’un édile revanchard ? 
 
 
Il en est des hommes comme des localités : leur destin peut sembler être marqué pour toujours par du positif ou du négatif selon les cas ; il est négatif pour celui qui nous intéresse aujourd’hui. Il s’agit de la Cité Castors Sotrac de Keur Massar : ces 26 ha appartenaient initialement aux travailleurs de la défunte Sotrac, organisés en coopérative d’habitat. Il y avait au départ 863 parcelles à usage d’habitation, neuf espaces verts, deux écoles maternelles, deux écoles élémentaires, une réserve administrative dont une partie devait accueillir un marché et l’autre un espace de loisirs et deux mosquées. Cette cité était limitée au Nord par une voie d’emprise de 54 m, au Sud-Ouest par une voie de 30 m et à l’Est par une voie de 20 m. Mais à l’arrivée, elle ne compte plus que cinq espaces verts sur les neuf, deux écoles maternelles vendues, une école élémentaire entièrement vendue, une école élémentaire partiellement vendue (sur trois côtés). Même la voie d’emprise de 54 m a été vendue alors que celle de 30 m l’a été à moitié. L’une des deux voies de 20 m a été occupée sur une longueur de 5 m alors que l’autre l’est sur une longueur de 15 m. Quant à la réserve administrative (marché, espace jeunes notamment), elle a été vendue aux 2/3 (47 parcelles de L15 m sur l 10 m). Cela a donné 1051 parcelles (au lieu de 863 parcelles) pour 21 unités (au lieu de 17).  
Parcellisation et vente par qui et au profit de qui ?  
Cette parcellisation n’est certainement pas le fait des actuels occupants de la Cité qui sont ainsi privés des commodités auxquelles leur donnait droit le lotissement initial. Voilà la situation contre laquelle les habitants se sont élevés plus d’une fois avant l’alternance. Le 19 mars 2000 est arrivé, portant l’espoir des pauvres habitants avec, comme suite au plan local, une Délégation spéciale et une nouvelle équipe municipale. L’histoire n’a pas changé car l’équipe bleue l’a écrite avec de l’encre plus noire encore pour la Cité Castors Sotrac de Keur Massar. En plus de l’état des lieux laissé tel quel, les nouvelles autorités n’y ont réalisé aucune infrastructure, ni l’eau, ni l’électricité (que les habitants ont eux-mêmes démarchées). Il s’y est ajouté un ostracisme sans nom que les habitants ont avalé comme une énième couleuvre. Enfin, avec l’alternance de l’alternance, aux locales du 22 mars 2009, les habitants de la Cité ont cru l’heure venue de voir le bout du tunnel pour trouver, avec les nouvelles autorités municipales, la tutelle et le partenaire idoines pour dérouler le projet de développement concocté par eux pour leur cité.  
Après une audience avec le nouveau maire auquel ledit document a été remis, après plus de deux mois d’attente d’une suite à leur démarche toute nourrie d’espoir, la réponse du destin - ils n’osent pas croire que c’est celle du maire - leur arrive. Ainsi, d’autorité, leur cité est cassée en deux et on leur désigne un deuxième délégué de quartier. Ensuite, les travaux de construction privée sur la réserve administrative gelés par le sous-préfet des Niayes avant les élections du 22 mars reprennent. C’est ainsi que des quidams qui se disent envoyés par la mairie, reprennent du service, de nuit, pour délimiter des parcelles de terrain aux confins de la cité. Enfin, le silence et l’ostracisme d’antan vis-à-vis du Délégué de quartier élu par les habitants et de l’Association pour le développement de la cité (reconnue) reprennent.  
Jusqu’à quand, jusqu’où ira cette situation ?  
La boulimie foncière, l’actualité a voulu en faire l’apanage exclusif de l’alternance bleue. L‘histoire de la pauvre Cité Castors Sotrac de Keur Massar illustre une autre réalité. Ici on a, dans une certaine mesure, une nouvelle équipe municipale (Benno Siggil Senegaal), mais un ancien maire Ps qui connaît le terrain pour l’avoir administré seul avec une équipe verte avant 2002, avec tous les conflits, manques et avatars (pour ne pas dire plus) qu’on peut connaître dans l’administration d’une zone comme Keur Massar., ‘front’ chaud de l’expansion foncière au Cap Vert de nos jours.  
Alors, ce remake auquel font face les habitants de la Cité Castors Sotrac, sont-ce les avatars d’une alternance de l’alternance ou les dérives d’un édile revanchard (à tort) ? Dans tous les cas, les habitants, déjà organisés, ont décidé d’agir et les jours prochains édifieront l’opinion et les autorités.  
Alioune FAYE Cité Castors Sotrac à Keur Massar  
En cas d'échec : Niasse rejette la responsabilité sur Wade  
Sans désespérer de voir l’opposition et le pouvoir s’asseoir autour d’une même table pour discuter de l’avenir du Sénégal, le leader de l’Afp est, cependant, d’avis que le dialogue politique voulu par Me Wade est compromis par ce dernier même. Moustapha Niasse en veut pour preuve la dernière lettre adressée par le chef de l’Etat à l’opposition et qui s’inscrit en faux avec les préoccupations des leaders de Benno Siggil Senegaal. 
 
La dernière lettre de Wade aux leaders de Benno Siggil Senegaal, relative au dialogue national, tel un pavé dans la mare de l’opposition, continue de susciter des réactions tous azimuts. Et le dernier à élever la voix contre la démarche du président de la République, en l’occurrence Moustapha Niasse, n’a pas hésité à accuser Wade de saborder le projet de dialogue national. C’était samedi, à l’ouverture du séminaire organisé par le Mouvement national des femmes de l’Afp. Aux yeux du secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès, la correspondance épistolaire de Me Wade à l’opposition crée de nouvelles difficultés puisqu’elle affiche, de manière claire, un manque de volonté de dialoguer. Selon Moustapha Niasse, ‘cette lettre met du sable dans l’engrenage, après avoir dit que les questions à discuter ne relèveront que du choix du président de la République’.  
Selon le leader de l’Afp, la réaction du président Wade surprend en ce sens qu’elle ne devrait, logiquement, pas être la suite à donner à la lettre-réponse que lui avait adressée Benno Siggil Senegaal. ‘Nous avons reçu une lettre d’invitation à un dialogue et nous avons donné notre accord de principe, comme nous y oblige notre culture. Nous avons dit oui, mais sur quoi on va dialoguer, comment, avec quel contenu et selon quelle procédure ? Parce que nous ne pouvons pas aller à un dialogue sans que toutes les parties prenantes ne prennent un engagement à respecter toutes les conclusions du dialogue. Cela est, quand même, un préalable. Or si, comme le dit le Premier ministre, l’élaboration des différents points du jour relève de la seule compétence du président de la République, il n’y aura jamais de dialogue, en tout cas l’Afp n’y sera pas !’, s’est voulu ferme la tête de file des progressistes. Selon Moustapha Niasse, ‘les provocations, atermoiements’ et autres manœuvres de diversion ne relèvent que de subterfuges du camp présidentiel pour éviter qu’il y ait dialogue. ‘Ce sera alors la faute à Abdoulaye Wade si le dialogue est compromis’, martèle-t-il.  
Sur les dernières sorties notées dans la mouvance présidentielle et ayant trait aux Assises nationales, le leader de l’Afp minimise. ‘Les tenants du pouvoir tentent, désespérément, de créer une passerelle, en guise d’échappatoire, entre leur vision du dialogue proposé par Me Abdoulaye Wade et les conclusions des Assises nationales. Ils tentent, ainsi, de jeter un voile sur les Assises nationales auxquelles, délibérément, ils ont refusé de participer, après avoir utilisé menaces, intimidations et chantage en dehors de tout respect des principes républicains et des règles de la morale publique’. Pour Moustapha Niasse, l’attitude des tenants du pouvoir vis-à-vis des initiateurs des consultations citoyennes se comprend car, d’après lui, la seule évocation des conclusions des Assises nationales provoque chez leurs adversaires politiques ‘la frilosité, la peur, les réactions épidermiques et autres formes d’irritations ’. Les Assises nationales s’inscrivant, selon le secrétaire général de l’Afp, en droite ligne dans le corpus et dans la trajectoire de l’histoire du Sénégal, ne peuvent être mises de côté quand il s’agira de discuter de l’avenir du Sénégal.  
Aguibou KANE  
Pour que le dialogue politique ait lieu : Mgr Théodore Adrien Sarr supplie la classe politique  
L’archevêque de Dakar, le Cardinal Théodore Adrien Sarr qui a présidé la messe solennelle de la fête patronale de la paroisse Sainte Marthe de Mbour, a laissé entendre qu’il était souhaitable que toutes les parties du jeu politique puissent se retrouver autour d’une même table pour apporter des solutions aux multiples défis qui interpellent la Nation.’C’est par le dialogue qu’on arrivera à résoudre les problèmes’, a déclaré le Cardinal. 
 
(Correspondance) - Venu assister à la fête patronale de la paroisse Sainte Marthe de Mbour qui fête ses 82 ans, l’archevêque de Dakar, le cardinal Théodore Adrien Sarr, est revenu sur le débat en cours sur l’appel au dialogue politique lancé par le chef de l’Etat à la classe politique. ’Il est souhaitable qu’il y ait ce dialogue’, s’est d’emblée prononcé le Cardinal Théodore Adrien Sarr avant d’ajouter que ‘nos ancêtres nous ont montré que c’est par cette fameuse palabre africaine qu’on réglait pas mal de problèmes’. Pour le chef de l’église catholique, il est souhaitable que les différents acteurs du jeu politique et économique puissent se rencontrer. ‘Le Sénégal d’aujourd’hui connaît des situations qui ne sont pas toujours des plus faciles. Nous voyons beaucoup de manifestations, beaucoup de grèves. Par conséquent, il est souhaitable que tous les acteurs du jeu économique et du jeu politique puissent vraiment se rencontrer, dialoguer’, dira l’archevêque. ’C’est par le dialogue qu’on arrivera le mieux possible à résoudre les problèmes’, précise le Cardinal. ‘Même si le dialogue entre le pouvoir et l’opposition n’est pas facile, il est souhaitable qu’un jour ce dialogue ait lieu’, a-t-il insisté. Cependant, estime Son Eminence, ‘ce sont eux les acteurs, on peut les appeler à dialoguer, on les exhorte à dialoguer. Nous leur demandons de trouver les moyens de tenir ce dialogue, en pensant avant tout au bien du Sénégal et des populations sénégalaises’.  
Sur un autre registre, le Cardinal Sarr qui s’est prononcé sur l’hivernage en cours, s’est déclaré rassuré quant à la pluviométrie.Mais l’archevêque a regretté que le débat sur l’insuffisance des semences soit encore d’actualité. ’C’est regrettable, mais l’hivernage est déjà lancé, nous souhaitons simplement que ce problème de semences soit de mieux en mieux réglé’, a-t-il lancé à ce propos. En ‘fils de paysan’, le Cardinal exhortera d’ailleurs les cultivateurs à sélectionner leurs semences en guise de solution. ‘Pour cet hivernage, les choses sont en cours, c’est un peu tard que de parler encore de semences. Souhaitons que vraiment les semences ont été distribuées. Dieu nous a donné les pluies qui permettront qu’elles poussent et que les paysans soient récompensés pour leur travail’, a-t-il conclu ce chapitre.  
Sur l’aspect purement religieux de la manifestation, le Cardinal a rappelé que, dans l’Eglise catholique, chaque communauté chrétienne a un saint patron ou une sainte patronne donné à la communauté à la fois comme protecteur ou protectrice, comme intercesseur et comme exemple. Ainsi la première paroisse de Mbour a comme patronne Sainte Marthe qui s’est révélée comme étant une fidèle qui a eu à recevoir Jésus Christ avec toute l’hospitalité qui y sied. D’où l’appel de l’archevêque aux fidèles chrétiens de faire sien ce sens de l’accueil qui, rappelle-t-il, est une tradition bien sénégalaise. Dans son homélie, le Cardinal a insisté sur cette exigence de bien servir qui doit guider tout bon fidèle dans l’exercice quotidien de ses fonctions, à quelque niveau qu’il puisse se trouver. Le cardinal Sarr de lancer un appel aux jeunes à s’armer de beaucoup plus de foi pour mieux affronter les défis de la vie, en ne cédant pas aux tentations de l’émigration clandestine. ’Quand on ne peut pas changer de pays, il vaux mieux essayer de voir comment changer le pays’, les a-t-il exhortés. Et de saluer aussi la présence à cette messe solennelle de dignitaires musulmans.  
Cette fête patronale de la paroisse Sainte Marthe de Mbour a eu comme invitée d’honneur Mme Thérèse Coumba Diop, ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène publique. Et le programme de cette fête patronale comportait une activité de sensibilisation sur le paludisme, marquée par une séance de consultation et de distribution gratuite de moustiquaires imprégnées.  
Pape Mbar FAYE  
LE QUOTIDIEN : 
Attention aux dérives racistes et ethniques. 
Les récents propos de M. Bara Tall qui traitent M. Karim Wade de «fils de toubab» sont fort regrettables. J’ai rencontré M. Bara Tall à Washington et ensuite à Dakar, et à chaque fois, j’ai découvert un homme intelligent, courtois, respectueux et respectable. M. Bara Tall est également un entrepreneur compétent et un grand bâtisseur. 
Les récents propos de M. Bara Tall qui traitent M. Karim Wade de «fils de toubab» sont fort regrettables. J’ai rencontré M. Bara Tall à Washington et ensuite à Dakar, et à chaque fois, j’ai découvert un homme intelligent, courtois, respectueux et respectable. M. Bara Tall est également un entrepreneur compétent et un grand bâtisseur. Il est à la tête d’une entreprise sénégalaise qui a fait ses preuves. Jean Lefebvre Sénégal (Jls) doit survivre et l’Etat doit veiller à ce que ses braves employés qui ont porté jusqu’ici son succès, ne soient pas pénalisés. Il y a un défi national à sauver cette entreprise. A l’heure où le président de la République, Maître Abdoulaye Wade et le Premier ministre, Souleymane Ndéné Ndiaye, parlent d’écoute, de proximité, de concertation et surtout de réponse à la demande sociale, il y a ici une demande sociale pressante, urgente. Des travailleurs souffrent, des familles souffrent. 
Il faut reconnaître que M. Bara Tall a produit un énoncé malheureux qui peut amener à croire qu’il méprise ou qu’il considère inférieure une catégorie de Sénégalais, c’est-à-dire ces Sénégalais du pays et de la diaspora, «fils et filles de toubab». Je préfère dire que ces mots ont dépassé sa pensée. Les Sénégalais ne sont pas indifférents à la situation difficile des travailleurs de Jls et de leur famille, mais ils ne peuvent pas suivre M. Bara Tall sur le terrain de propos qui feraient le lit du racisme ou de la xénophobie. J’ai essayé de donner une interprétation autre aux propos de M. Bara Tall. L’expression «doomu tubab» peut désigner ces jouets «poupées blanches» qui véhiculent une esthétique du corps qui n’est pas celle du corps noir. M. Bara Tall a t-il voulu assimiler M. Karim Wade à un jouet ? M. Bara Tall a-t-il voulu situer M. Karim Wade dans une filiation idéologique qui perpétue l’esprit colonial ou néo-colonial ? Une seule interprétation me semble autorisée par la physique, la syntaxe même de l’énoncé de M. Bara Tall. La forme de l’énoncé en wolof ferme la capitalisation sur d’au-tres sens : le propos de M. Bara Tall est un acte de racisme sur la base de la filiation biologique. La grandeur d’un homme consiste aussi à reconnaître ses erreurs et de le dire. C’est ce que vient de prouver encore le Président Obama qui a annoncé qu’il regrettait le choix de ses mots après avoir qualifié de «stupide» l’attitude d’un policier blanc qui avait interpellé son ami, le professeur noir de l’Université Harvard, Henry Louis Gates Junior. 
Les termes par lesquels nous désignons l’autre peuvent nuire ou favoriser la cohésion sociale. Ils peuvent construire le sentiment d’appartenance ou celui de l’exclusion. Nous devons nous opposer à ces actes et paroles, de plus en plus courants dans l’espace public, et qui installent un racisme et une xénophobie clandestins ou ouverts qui risquent de perturber notre espace sénégalais harmonieux de cohabitation des différences raciales, ethniques, linguistiques et religieuses. Le Sénégal ne doit pas être un pays où l’on interpelle les citoyens à partir de réflexes ethniques et raciaux, réflexes qui tendent à distinguer des Sénégalais de souche (des Sénégalais purs) et des Sénégalais impurs. A analyser le parcours familial de la grande majorité des Sénégalais, nous découvrons facilement que nous sommes tous, d’une manière ou d’une autre, porteurs de la différence, porteurs de la diversité. Et cette diversité, nous avons toujours su en faire une richesse. Nous avons réussi jusqu’ici à la gérer avec respect, ouverture et hospitalité. Le musulman que je suis, écrivant ce texte pense au vénéré Prophète Mohamed (Psl) qui avait compris la richesse de la diversité et qui avait toujours montré une extrême générosité dans l’accueil et l’intégration de la différence. Le Prophète Mohamed (Psl) avait dans son entourage le Romain Soheib, le Perse Salman et l’Éthiopien noir, le muezzin de l’Islam, Seydina Bilal. Les propos racistes ont toujours été condamnés par le Prophète de l’Islam, comme en témoignent ses propos durs à l’endroit de son compagnon Abu Dahr qui avait osé traiter Bilal de «fils de la femme noire». «Abu Dahr, tu es un homme qui a de l’ignorance en lui», lui avait dit le Prophète Mohamed (Psl). 
Le Sénégalais est quelqu’un qui aime le Sénégal. Il est quelqu’un qui contribue à la construction et au développement du Sénégal. Il est quelqu’un qui lutte pour la promotion des valeurs démocratiques, éthiques et républicaines qui font du Sénégal un pays de solidarité, d’égalité et de justice sociale. Il est né au Sénégal. Il est de descendance sénégalaise. Il est venu vivre au Sénégal et a obtenu la nationalité. Il est dans la diaspora. Il est dans toutes les régions du Sénégal. Les Sénégalais sont d’appartenance ethnique, raciale, linguistique et religieuse différente. 
Au-delà de ces multiples différences, les Sénégalais forment une communauté et fondent un vouloir vivre ensemble autour de valeurs unificatrices fortes qui construisent un esprit d’appartenance : un espace de valeurs qui définissent la République, la démocratie et la dignité humaine ; un projet de société qui puise dans les valeurs morales, culturelles et religieuses positives de notre passé ; un projet de société qui s’inscrit dans les meilleures valeurs du passé et qui se délestent de celles qui empêchent de passer à un avenir d’inclusion sociale et d’égalité républicaine ; Ainsi être sénégalais, c’est autant habiter un passé que se projeter dans le futur. Habiter le passé, car l’identité sénégalaise est une interrogation sur notre histoire commune : qui sommes nous ? D’où venons-nous ? Ce regard sur le passé ne doit pas forger une spécificité exclusive, une identité figée, immobile. Une projection dans le futur, car l’identité aujourd’hui vise aussi et surtout à répondre aux interrogations : quelle communauté voulons-nous être demain ? Que voulons-nous devenir ? Comment voulons-nous, ensemble, construire et habiter l’avenir ? Comment construire une collectivité ouverte, respectueuse de la différence qui se projette dans le futur, avec ses incertitudes et ses inattendus, mais qui s’appuie sur un passé qui n’est pas oppressif et qui aide à ne pas sombrer dans un ailleurs incontrôlé ? Etre sénégalais, plus qu’un simple fait de nature est un mouvement et surtout une conquête de tous les jours. La sénégalité est un creuset, un espace de rencontre et d’ouverture. La sénégalité ne s’enferme pas sur ceux qui ont été les premiers, ni sur ceux qui sont les plus nombreux, ni sur ceux qui sont de telle ou telle condition sociale, ni sur ceux qui sont de telle ou telle couleur, ni sur ceux qui sont de telle ou telle religion, ni sur ceux qui parlent telle ou telle langue, ni sur ceux qui ont le mieux réussi. Etre Sénégalais, c’est surtout une appartenance volontaire et constructive au destin du Sénégal. Etre Sénégalais, c’est une appartenance à une conscience civique, démocratique et républicaine commune. 
Prof Khadiyatoulah Fall - Sénégalais de l’extérieur. 
 
Dialogue entre le pouvoir et l’opposition. 
Niasse doute de la sincérité et du sérieux de l’appel de Wade  
Par O S. BA 
Le bureau du Mouvement des femmes de l’Alliance des forces de progrès a organisé le weekend dernier une session de formation à l’intention de ses élues. Selon, Mme Mata Sy Diallo, présidente de ce mouvement, l’objectif visé est de permettre aux femmes d’être aptes à jouer un rôle plus accru dans les Collectivités locales, communes, Communes d’arrondissement, Communautés rurales, Conseils régionaux. Cela ne peut se faire, précise-t-elle, qu’en renforçant leurs capacités dans tous les domaines de la gestion locale, afin d’en faire de véritables actrices de développement. Dans un contexte de crise marqué par des difficultés de toutes sortes, il s’avère nécessaire, indique Mme Diallo, que les femmes travaillent à révolutionner les mœurs. S’adressant à la pléthore de femmes «progressistes», elle leur a lancé : «Nous les femmes, sommes au début et à la fin de tout engagement politique (…). Nous devons rechercher des solutions aux problèmes qui nous interpellent chaque jour.» Pour les galvaniser davantage, Mata Sy Diallo cite les extraits du discours du 16 juin 1999 de Moustapha Niasse dans lequel ce dernier disait : «La femme sénégalaise, mère, épouse, éducatrice, mérite que lui soit reconnue la place qui est la sienne comme composante essentielle de la société.» A chaque évocation du nom du leader de l’Afp, la foule réagit par une salve d’applaudissements. Mata Sy Diallo en profitera pour opérer une transition et formuler des doléances. Et c’est pour demander à ce que soit «officiellement ouvert le Centre de formation et de documentation avec des cycles de formation politique pour les femmes et les jeunes».  
Dans sa réponse, Moustapha Niasse s’est dit honoré d’être choisi pour ouvrir cette cérémonie. Sur fond d’humour, le Secrétaire général de l’Afp n’a pas mâché ses mots pour faire allusion à Wade, «le seul responsable des difficultés que vit le pays».  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 4.08.2009
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