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RIMKA YAMBAR

Nettali : Vendredi 30 Jan 2009 
FARBA SENGHOR : " C’est Une Hypothèse Que Karim Wade Passe Par La Mairie De Dakar Pour Accéder Au Palais "  
NETTALI.NET-Invité de l’émission « Par conviction » diffusé par la 2Stv, le chargé de la propagande du Pds a abordé des questions liées à l’éventuelle élection de Karim Wade à la tête de la mairie de Dakar, à son investiture comme tête de liste dans la commune de Dakar Plateau et aux querelles suscitées par les investitures. 
Selon Farba Senghor c’est une hypothèse que Karim Wade passe par la mairie de Dakar pour accéder au palais. « Karim est investi sur les listes et Pape Diop est la tête de liste. Il n y a aucun nuage entre lui et Pape Diop. Le président Wade nous a dit : « Soyez unis jusqu’à la victoire ». Karim est un citoyen comme tout les autres c’est un militant comme un autre. C’est une hypothèse qu’il passe par la mairie pour accéder au palais. Ce n’est pas aux journalistes de dire s’il est candidat ou non. Karim est mon ami mais je ne cherche pas à deviner s’il a des ambitions ou non. Je ne suis pas un fouineur », a répondu le chargé de la propagande du Parti démocratique sénégalais interpellé sur les prétendues ambitions du leader de la Génération du concret. 
Et l’élément hors du commun de préciser : « Karim est membre du Pds. Il a sa carte. En 2000, il avait proposé de donner un budget pour le transport des militants. Wade lui avait dit, si c’est avec Farba je suis d’accord. Il a alors dégagé 18 millions qui m’ont servis à prendre des représentants dans 168 communautés rurales » 
Sur l’incident qui s’est produit à la préfecture de Dakar le mardi 20 janvier, Farba Senghor déclare : « c’est juste qu’on a voulu accéder à la porte en faisant comme les autres. C’est cela la démocratie : la deuxième personnalité de l’Etat en bousculades comme les autres pour pénétrer avant l’heure. Il aurait pu appeler le préfet et entrer mais il ne l’a pas fait. L’accès ne lui a pas été refusé. C’est tout à fait normal » 
En ce qui concerne son investiture comme tête de liste de la coalition Sopi dans la ville de Dakar, il affirme : « mon investiture n’a posé aucun problème. Fadel a usurpé la fonction de maire et il a mal géré. Il y a des responsables du Pds qui ont mal géré, il faut qu’on le corrige avec de nouvelles personnes. s’agissant de la sortie d’un responsable de la collectivité léboue qui a déclaré que seul un lébou peut diriger Dakar, Farba Senghor rétorque : « C’est un proche de Fadel qui a fait cette déclaration. Fadel Gaye n’est pas dakarois, il est « Walo-Walo ». 
Il ajoute à ce propos : Fadel Gaye avait quitté le Pds pour rejoindre le parti d’Abdoulaye Makhtar Diop. L’alternance doit s’opérer au niveau des mairies mal gérées afin qu’on puisse corriger les erreurs commises par certains responsables libéraux ». 
« Nous avons commis l’erreur de nommer des superviseurs qui résident dans leur ville. Cela a créé de véritables problèmes. Je l’ai dénoncé depuis le début », a déclaré Farba Senghor à une question relative aux troubles notées, lors des investitures. 
Auteur: Béatrice L.  
 
Seneweb.com: Vendredi 30 Jan 2009 
Ce garçon ne doit pas être le successeur immédiat de son père  
Karim Wade et ses camarades de ce « machin » ont enfin osé pointer le bout du nez dehors : ils sont investis sur les listes de la « Coalition Sopi 2009 » pour les prochaines élections locales. Karim, en particulier, l’a été sur la liste proportionnelle pour la ville de Dakar, en bonne place à côté de Papa Diop qui, dit-on, en cas de victoire de la « Coalition », s’effacera en sa faveur. Ainsi, après la nébuleuse Anoci, c’est un autre gâteau qu’on s’apprête à lui offrir sur un plateau d’or, un second raccourci qu’on va lui aménager, en le plaçant à la tète de l’importante mairie de la capitale du Sénégal.  
quel titre le Pds et Me Wade vont-ils aussi facilement offrir cette nouvelle « station » à Karim Wade ? Où sont les nombreux militants du Pds qui ont blanchi sous le harnais et ont tout donné à ce Parti ? Je vois venir les courtisans du prince, prêts à me rétorquer, comme son père de président, qu’il a un DESS en ingénierie financière, que c’est un négociateur hors pair et que, enfin, c’est un citoyen comme les autres, qui a fait ses preuves à la tête de l’Anoci.  
Un diplôme d’ingénierie financière ! Rien que ça ? Le Ministre sénégalais de l’Éducation, le Pr Moustapha Sourang, invité le vendredi 8 février 2 008 à l’Émission « Grand débat » de la télévision nationale déclarait, que pour le recrutement de 60 postes d’assistants pour les nouvelles universités de Thiès et de Ziguinchor, 600 titulaires de doctorats divers se sont présentés. Le Sénégal manque donc de tout, sauf de diplômés de très hauts niveaux et dans toutes les disciplines. Les diplômes y sont comme des cacas de chien. Le seul DESS de Karim ne nous impressionne donc pas. Pas plus d’ailleurs que par sa compétence supposée et ses qualités de « négociateur hors pair ». Admettons qu’il soit effectivement compétent ! Pourquoi sa compétence et ses qualités de négociateur ne sont-elles déployées qu’en direction des monarchies pétrolières du Golfe ? Que ne met-il pas en branle son talent et ses capacités infaillibles de persuasion à Paris, à Londres, à Berlin, à Washington, à Ottawa, à Tokyo, etc, pour décrocher de gros investissements ? Il est vrai que les procédures sont infiniment plus « souples » dans les premiers que dans les seconds pays, où on n’est pas prompt à donner.des chèques ou des valises bourrées de fric, qu’on s’empresse d’aller verser dans des fonds politiques ou planquer dans de lointains paradis fiscaux. 
Karim, citoyen sénégalais comme tous les autres ! Je répondrai là aussi, comme je le fais dans tous mes écrits, qu’il s’agit d’une monstrueuse contrevérité. Karim Wade est certainement un citoyen sénégalais, mais – et c’est important à signaler – c’est le fils d’un chef d’Etat africain, qui s’appelle de surcroît Abdoulaye Wade, que nous voyons à l’œuvre depuis neuf longues années. Un président spécial ne se gargarisant d’aucun principe et se comportant comme monarque, un monarque qui se permet tout et nous en administre la preuve tous les jours. Nous n’inventons rien : c’est lui-même qui prononçait, sans état d’âme, les propos qui suivent, s’adressant aux fils du khalife général des mourides, venu lui faire une visite de courtoisie au palais de la République: « Quand je venais faire acte d’allégeance devant votre père, je n’avais besoin de rien : j’étais déjà président de la République. Je détiens aujourd’hui tous les leviers du pouvoir et décide de ce que je veux. » C’était le 19 juillet 2008. Mobutu Sese Seko, Jean Bédel Bokassa et Idi Amin Dada sont-ils allés plus loin dans l’excès ? Quelques mois plus tard, le 12 novembre 2008, à l’occasion de l’inauguration de la centrale électrique de Affé, dans la banlieue de Mbacké, notre homme nous en fera voir d’une autre couleur en déclarant ceci : « Tous les pouvoirs sont à ma disposition. J’en donne à qui je veux. » Je pourrais continuer de donner à loisir des exemples de déclarations qui attestent bien que Me Wade, pour paraphraser Me Ousmane Ngom, « parle en démocrate, mais agit en monarque ». De surcroît, c’est un chef d’Etat qui, dans sa gouvernance meurtrie, accumule scandale sur scandale, des scandales dont le moins grave lui vaudrait au moins la destitution pour forfaiture dans quelque autre grande démocratie que ce soit.  
C’est cet homme-là, qui détient tous les leviers du pouvoir, et dont il use et abuse, qui est le père du « citoyen de luxe » Karim, à qui tout est offert sur un plateau d’or. C’est ce même homme, vraiment toujours le même, qui n’était pas le moins du monde gêné de donner ce conseil particulièrement chargé à Faure Eyadema, fils d’un autre dictateur africain : "Ecoute, il est hors de question que nous te reconnaissions tant que tu ne seras pas soumis aux suffrages des Togolais. Tu as l’appareil d’Etat avec toi, tu as l’armée, le Parti et l’argent. Va organiser des élections, gagne-les et le problème de ta légitimité ne se posera plus". Voilà qui est clair ! Me Wade n’étant sûrement pas homme à conseiller le bain et à ne pas se jeter lui-même au bain, nous saisissons parfaitement la portée et la signification de ce conseil machiavélique. Karim Wade peut donc d’ores et déjà compter sur trois atouts majeurs pour un candidat à une compétition électorale : l’appareil d’Etat, le Parti (Pds), l’argent à gogo. Le quatrième atout, l’armée, est plus compliqué : en disposera-t-il le moment venu ? Je n’en sais rien. 
Les Wade et leurs courtisans avancent un autre argument aussi fallacieux que les autres. « Ecoutez, répond en particulier Me Wade au journaliste Ulysse Gosset de France 24, dont il était l’invité de l’émission mensuelle ″Talk de Paris″ en début décembre 2007, « il (Karim) ne serait pas le premier fils de président à être président, comme le président Bush et tant d’autres ». Cet argument ne tient vraiment pas la route : le cas Karim Wade n’est pas du tout comparable à celui de Bush fils et Me Wade le sait parfaitement. Bush Jr a succédé à Bill Clinton huit ans après que son père a quitté le pouvoir. Ce dernier ne pouvait donc rien pour son fils, même quand il était au pouvoir d’ailleurs. Il convient de rappeler, en outre, que Bush fils avait déjà fait ses classes politiques avant d’être élu président des Usa : il était gouverneur de l’important Etat du Texas. Rien ne lui a été donné donc sur un plateau d’or, comme cela est en train d’être fait dans cette République bananière que notre pauvre pays devient progressivement. Les seuls exemples comparables à celui de Karim sont ceux des Jean Claude Duvalier, Joseph Kabila et Faure Eyadema, qui ont immédiatement succédé à leurs pères de dictateurs. Mouhamar Khadafi, Macias Nguema, Hosni Moubarack, Oumar Bongo, etc, se préparent aussi, dit-on, à laisser le pouvoir à leurs fils, comme s’y emploie sans état d’âme Me Wade. Ces derniers chefs d’Etat ne sont malheureusement pas des modèles à importer. C’est donc une énorme reculade démocratique, une véritable honte pour notre pays, qu’on y envisage un seul instant que Karim Wade succède immédiatement à son père.  
J’ajouterai, pour en terminer avec cet argument éculé que Karim est un citoyen comme les autres, qu’il n’en est rien. Il en est vraiment très loin. C’est un conseiller spécial qui a des conseillers spéciaux sur toute l’étendue du territoire ; un conseiller dont se réclament sans état d’âme des ministres et des ministres d’Etat qui le représentent dans des cérémonies officielles ; un conseiller voyageant en jets privés suivi comme son ombre par la télévision de son père, qui rend compte de ses moindres faits et gestes ; un conseiller enfin, pesant lourdement sur les décisions les plus importantes qui engagent l’avenir de tout notre pays. Ce Karim-là n’est donc en aucun cas un citoyen comme les autres. En outre, il ne peut se prévaloir d’aucune compétence, d’aucune expérience, d’aucun mérite particulier. Comme le fait remarquer si bien Abdou Latif Coulibaly, « il n’a ni la compétence, ni l’étoffe, encore moins la rigueur et le profil d’un homme d’Etat. Rien dans son histoire et dans son expérience personnelle ne le prépare à de telles charges (de président de la République, ndla), sauf de faire valoir le fait que son père est le président de la République »1. Le politologue Abdou Aziz Diop disait également de lui, un peu plus d’un mois auparavant, que « c’est le plus paresseux d’entre nous »2.  
Karim n’était rien, presque rien, avant le 19 mars 2000. Et si, pour une raison ou pour une autre, son père de président venait à perdre précipitamment le pouvoir, on le retrouverait vite, s’il n’est pas arrêté, à Paris, à Londres, à Besançon, à Genève, à Andorre, ou dans une autre ville tranquille du monde. Le seul « trophée de guerre » dont il peut se faire prévaloir aujourd’hui, et que ses courtisans portent en bandoulière, c’est sa gestion de l’Anoci. Or, celle-ci ne serait pas, selon nos techniciens les plus crédibles, y compris Jean Charles Tall du Forum civil, un modèle de réussite technique et financière3. Cette structure a géré des dizaines de milliards (140, 200, 300, qui sait ?) de francs Cfa et les Sénégalais attendent avec impatience un audit (indépendant) de cette véritable caverne d’Ali Baba. En particulier, nous avons besoin d’être édifiés sur le véritable coût de ce fameux tunnel dont la pertinence est contestée par nombre de techniciens. Nous avons aussi besoin de savoir combien exactement nous a coûté ce bateau-hôtel de grand luxe, et si c’était vraiment utile de dépenser autant d’argent pour deux ou trois jours, alors que des milliers de chambres d’hôtels étaient réquisitionnées et le Méridien-Président réfectionné à coûts de milliards. Ce serait vraiment trop facile que Karim Wade passe aussi facilement de la rampe de l’Anoci à celle de la mairie de Dakar, sans donner des réponses précises aux nombreuses questions que nous nous posons sur sa gestion jusqu’ici opaque de la première structure. 
Il est également temps qu’il sorte vraiment de l’ombre, des fourrés, de la posture confortable où il s’est jusqu’ici réfugié, pour prendre personnellement en charge son projet politique, au lieu de s’abriter derrière des seconds couteaux, même si parmi eux, il y a des talents qui, malheureusement, se mouillent et se rouillent. Avec sa présence et celles de ses camarades sur les listes d’investitures aux élections locales du 22 mars 2009, il n’a fait que pointer le nez dehors. Qu’il ait le courage de sortir carrément de son trou et d’affronter les nombreux compatriotes qui ne sont pas prêts à plier aussi facilement devant le fait accompli que son père de président et lui-même nous préparent. 
Pour ce qui me concerne, je crie haut et fort ici ma farouche opposition, même si nous n’en sommes pas encore là, à la candidature de ce garçon à l’élection présidentielle de 2012. Cette candidature est indécente, insoutenable, dans tous les cas antidémocratique. Mes compatriotes s’imaginent-ils un seul instant un Karim Wade, candidat à la magistrature suprême en campagne électorale, pendant que Me Wade que nous connaissons désormais si bien, est encore président de la République du Sénégal ? Ce serait quand même un scénario inédit : il n’existe, à ma connaissance, dans aucun pays démocratique, dans aucun pays tout court. J’interpelle surtout nos magistrats, nos hauts gradés des forces de sécurité, les organisations de la Société civile et principalement les organisations des droits de l’homme. Ils ont d’ores et déjà le devoir de réfléchir sur cette question, et de se déterminer par rapport à elle, si leur statut le leur permet. Et il devrait le leur permettre pour ce cas exceptionnel, puisque c’est l’avenir de tout notre pays qui est dangereusement en jeu. 
En tous les cas, que les Wade ne se fassent pas d’illusion : nous ne sommes pas dupes ; nous savons parfaitement que l’objectif de leur projet est de couvrir, pour de longues années, les scandales gravissimes de toutes sortes qui jalonnent la nauséabonde gouvernance libérale. Wade père a une peur bleue de devoir un jour rendre compte de sa gestion catastrophique. Avec cette toute récente affaire de blanchiment d’argent, il nous ouvre un nouveau feuilleton politico-judiciaire, peut-être pour éliminer définitivement son ancien Premier ministre et baliser ainsi le chemin à son fils. Je ne m’attarde pas sur l’accusation qui pèse sur Macky Sall. Est-elle fondée ? Ne l’est-elle pas ? Je n’en sais rien. Ce dont je suis sûr, par contre, c’est que nombreux, très nombreux seraient les Libéraux et leurs alliés qui iraient directement en prison, si on fouillait sans complaisance dans leur gestion, à commencer par le niveau le plus élevé. Il existe de grosses niches de malversations dans ce pays. Nous avons besoin, un jour, de savoir ce qui se cache de mauvaise gestion derrière ces niches-là. Avec Karim Wade comme président, nous ne saurons jamais rien. Ce garçon et son père dont il est le portrait craché4, veulent organiser une véritable omerta autour de l’immonde gouvernance libérale. Nous ne devons, en aucun cas, les laisser faire. Ce serait une faute grave, très grave, que les générations futures ne nous pardonneraient jamais.  
modyniang@arc.sn  
 
Auteur: MODY NIANG  
R E A C T I O N S 
BEST OF DE FATOU DIOP SUR KARIM 
 
 
 
 
Ce qu’on reproche à Karim c’est ce que le singe avait reproché au gorille « golo béye baboune doundé » 
C’est le fait qu’il soit resté en marge du Sénégal et des préoccupations des sénégalais, qu’il ait choisi sa « françaisité » quand il était au Sénégal et ignorer sa « sénégaléité » quand il s’est retrouvé en France, c’est le fait qu’il n’ait rien retenu du Sénégal ni la langue ni la culture ni les valeurs ni la tradition, qu’il n’ait retenu du Sénégal qu’un vaste business dont l’exploitation fut rendu possible par l’accession d’un papa à la plus haute fonction de l’Etat. 
 
Ce qu’on reproche à Karim c’est de jouer le rôle de l’aveugle qui a déclenché une intifada parce que assis sur un tas de pierre appartenant à autrui 
 
C’est le fait qu’il utilise nos maigres deniers pour réussir des paris fous (10 milliards pour un tunnel de 300 mètres, 4 milliards pour un kilomètre de route…), c’est le fait qu’il cumule et confisque l’argent des contribuables en amont pour leur distribuer une partie, en aval et ainsi, chercher à se tailler une posture de présidentiable. 
 
Ce qu’on reproche à Karim c’est aussi beaucoup trop de choses : Détenir un vrai pouvoir sans être l’attributaire légitime, violer le protocole républicain en permanence, Utiliser des deniers de l’Etat et refuser d’être audité, intervenir dans tous les montages financiers de l’Etat sans avoir officiellement la prérogative…. 
 
Karim est pour les sénégalais ce que l’hyène a toujours été pour le troupeau : un prédateur. 
Lui, il a juste réussi à se mêler à nous pour un but cynique : nous guider à l’abattoir en rang serré. 
Pour ce qui est de karim, je respecte votre position attentiste qui consiste à ignorer l’implantation de la génération du concret qui se fait progressivement au détriment du PDS, l’utilisation des institutions pour sanctionner des personnes vues comme des adversaires de Karim, la mise à sa disposition de moyens financiers énormes, la volonté de Wade de le présenter comme la seule personne crédible…ignorer tout cela et attendre que Karim déclare « vouloir être président » pour ensuite « réagir ». 
 
Figurez vous, cependant, que Karim Wade n’a pas besoin de déclarer sa candidature pour être Président. C’est une erreur que de penser le contraire. Abdou Diouf n’avait pas déclaré sa volonté d’être Président, en 1981. Il a été « nommé » président par un tour magique constitutionnel. Les jalons que posent Wade et son fils sont assez éloquents pour comprendre que rien n’est gratuit dans leur jeu politique. L’erreur serait de leur laisser dérouler leur stratégie et nous mettre devant le fait accompli. 
 
Si Karim n’est pas une option pour Wade, je ne vois pas pourquoi le fait de dire que c’est une option dérange à ce point. Si ce n’est pas vrai c’est tant mieux par contre si c’est le cas ils (wade, famille et entourage) auraient été suffisamment prévenus pour réfléchir à deux fois avant de s’engager dans cette perspective. 
Oui karim Wade est un sénégalais à part entière mais c’est un sénégalais à part qui bénéficie des moyens du contribuable sénégalais pour atteindre ses objectifs politiques 
 
Oui Bush père et Bush fils ont été Président des USA mais Bush fils n’a pas succédé à son père et n’a pas accédé au pouvoir à travers des élections organisées par son propre père. 
 
Oui les sénégalais doivent décider d’eux même mais la dernière élection présidentielle a montré que les sénégalais ne décident plus de leurs sorts. Le boycott massif des élections législatives l’a démontré. Il s’y ajoute que le calendrier républicain n’est pas respecté et que les élections sont organisées selon le bon vouloir de WADE. 
 
Chers compatriotes, restons debout pour protéger notre république, notre démocratie et notre patrie. 
 
 
Une page blanche de notre histoire nous attend. A nous d’y inscrire les raisons de croire à la grandeur de notre peuple. 
 
 
Vive le Sénégal, vive la république, vive la démocratie. 
C’est quoi « l’honnêteté dans la gestion » ? 
 
C’est confier le contrôle des comptes de l’ANOCI, on ne sait par quel procédé à un cabinet international (Compagnie internationale de conseil et d’expertise (Cice)) choisi et payé par la structure qui est sensée être contrôlé. 
 
C’est créer une commission dite commission des marchés de l’anoci, chargée de choisir aussi bien les bureaux d’études que les entreprises qui ont exécuté les travaux ? 
 
C’est créer un conseil de surveillance de l’anoci avec la présence d’une société civile qui n’a aucune influence sur la conduite des opérations parce que mise en minorité. C’est le cas, notamment, de l’adoption à postériori du budget de 2008 déjà consommé à hauteur de 28%, dépensé sans aucun contrôle et validé par le conseil de surveillance de l’anoci malgré les réticence des membres de la société civile ? 
 
 
C’est quoi la « compétence » chez Karim Wade ? 
 
C’est d’avoir construit un Tunnel qui a pris aussitôt de l’eau après son inauguration ? 
 
C’est d’avoir utilisé prêt de 10 milliards de francs sur une distance de 300 mètres sous prétexte de desservir la capitale ? 
 
 
C’est quoi « la maîtrise des dossiers » ? 
 
C’est d’avoir promis la fin des travaux avant le début du sommet et de rester plusieurs jours après le sommet sans parvenir à délivrer un seul édifice complètement achevé ? 
 
C’est d’avoir prévu un budget pour la réalisation des travaux et réclamer le double en cours de réalisation pour pouvoir terminer sans y arriver ? 
 
 
 
C’est quoi « la capacité de travailler dans la collégialité » ? 
 
 
C’est le fait de se singulariser et de mettre à son profit tous les bons points du gouvernement ? 
 
C’est le fait de se tailler le bon rôle en ignorant, les composants de l’Etat et en voulant apparaître comme un Zorro tropical ? 
 
 
C’est quoi « le respect de la chose publique » ? 
 
C’est d’avoir déclaré que les travaux seront financé par des partenaires et se retrouver à puiser du trésor plus de 33 milliards (17 pour les routes, 16 pour un budget de fonctionnement) au moment où le peuple soufre ? 
 
C’est d’avoir mis sur le dos des sénégalais un prêt de 180 milliards et déclarer ne pas être concerné par d’éventuelles justifications ? 
 
C’est d’avoir dépensé plus de 600 millions lors d’un meeting à Guédiawaye pour une simple entrée politique ? 
C’est d’utiliser les moyens publics et l’administration publique pour s’assurer de la réussite d’une manifestation politique ? 
 
Et j’en passe. 
 
Non Monsieur Kouakou, n’essayer pas d’insulter notre intelligence. Votre énumération est un aveu de taille sur une volonté d’apporter une pierre à la construction d’une image virtuelle et chimérique que l’on veut nous imposer. Cette personne, nous la connaissons plus que vous. N’essayer pas de nous vendre un malheur. Nous savons distinguer la bonne graine de l’ivraie. 
 
Votre discours sur la succession de Wade est irrespectueux à l’encontre du peuple sénégalais. Ce peuple est assez mature pour savoir la personne indiquée pour succéder à Wade. Si vous êtes un intellectuel, sachez que le combat pour le développement de l’Afrique est ailleurs. Faire l’apologie de la succession monarchique dans un pays frère est purement et simplement de l’anti africanisme. 
 
Si vous aimez votre continent, commencez par respecter ceux qui y vivent. 
 
Ce n’est pas respecter le peuple sénégalais que d’agir de cette sorte. 
Maître, tout président de la république est élu en instaurant une relation particulière avec son peuple, qui servira ensuite de fil conducteur à son mandat. C’est généralement quand ce fil se casse que les côtes de popularité s’effondrent. Vous êtes au stade de l’effilochement, comme l’illustre les derniers mouvements d’humeur de nos compatriotes. Volontariste, vous conduisez une présidence pied au plancher en ne laissant à personne le soin de tenir le volant oubliant même de ralentir, non pas pour renier vos promesses électorales et autres, mais pour vous assurer que les passagers, faute de savoir où tout cela les mène ne sont pas descendus en marche. Selon la formule du marketing politique aujourd’hui en vogue, il y a un "récit" présidentiel à reconstituer. Répondre aux inquiétudes des sénégalais tout en vous montrant le plus incolore possible, voilà donc à quoi vous devriez vous employer. Car faute de perspectives, les sénégalais seront décidés à se porter massivement sur des hommes qui, à l’incurie de votre pouvoir en place, opposeront l’efficacité d’un réseau associatif offrant au peuple santés, enseignements, transports, sécurités, logements etc... et coup de pouce pour boucler les fins de mois. Monsieur le président, sachez que les sénégalais sont en attente d’une autre manière de communiquer et de faire de la politique. Ils souhaitent une relation permanente et directe avec vous. Ils exigent que vous trouviez les solutions aux problèmes de base plutôt que de leur faire des promesses auxquelles plus personne ne croit. Ils aspirent à la simplicité et à la lisibilité dans l’action, contrairement à ce qui leur a été proposé par les politiciens depuis l’indépendance. Vous serez toujours attendu sur le pouvoir d’achat, la situation scolaire, la santé, la crise énergétique, du logement etc....Tout un sandwich "big size"suffisant pour que vous fassiez cesser les pieces de théatre qui se jouent à l’assemblée nationale, dans un Sénégal où tout même le pire peut arriver, les situations les plus invraisemblables finissent par être banales. Après le feuilleton "Idy Seck" dont le dénouement n’a fait qu’apporter un élément supplémentaire de mystère, voilà que s’est joué le feuilleton "Macky Sall" par des acteurs qui, par simple souci d’exister et pour entretenir leurs fonds de commerce racontent n’importe quoi, oubliant ces cris d’angoisses venus du fond des urnes de Mars 2000. Alors, beaucoup de bruit pour rien ? Tout ça pour ça ? Il est vrai que la situation du Sénégal ne s’est guère améliorée par rapport à votre premier mandat car privé de vent porteur et encalminé au coeur d’un décourageant "pot au noir économique", vous devriez chercher les moyens de tenir vos promesses sur le meilleur bien-être des sénégalais pour vous conformer à vos engagements électoraux. Dans un pays qui va mal, dirigé par un parti qui va mal, ne cherchez pas à masquer un instant les promesses non tenues pour cause de difficultés économiques par la relance du mouvement perpétuel qui vous tient lieu de style et de raison de vivre. L’opposition n’étant pas ennemie, mettez tout le monde autour de la table et que les responsabilités soient prises ; c’est ainsi dans tout pays qui vit des moments difficiles. Tous devraient savoir qu’il y a un Sénégal des bas-côté, celui qui trime, qui vivote, qui peine, un Sénégal des sans travail et sans perspectives, un Sénégal des démunis, des non installés, de la non vie, des discriminés, des oubliés etc.... C’est une partie de ce Sénégal qui ne sera point amnésique et qui s’exprimera du fond des urnes. 
 
Et il serait plus judicieux de recourir aux lumières de la raison pour faire un vrai bilan des politiques menées jusqu’à nos jours. Heureusement, monsieur le Président, que j’espère le réveil par vous d’un peu de bon sens avec des prises de décisions toutes azimut. Il fallait donc ça ? 
 
Mamadou Oumar WANE Consultant Cabinet Audits qualités et mesures réseaux télécoms 75008 Paris editocontribution@yahoo.fr 
Lettre ouverte aux Sénégalais et la Diaspora 
 
 
Quand on vent « laver ses honneurs », il faut assumer ses responsabilités et aller jusqu’au bout, sans entraver la justice, en laissant étudier tranquillement les dossiers. Le procès en cours de Karim contre SJD est-il la face immergée de l’iceberg ? Cela mériterait d’être élucidé pour en avoir le cœur net. 
 
Exigeons donc une enquête internationale contre ceux que l’on appelle désormais « la bande des nouveaux très riches de la dernière heure ». 
 
Une telle enquête révélerait à coup sûr des surprises aussi énormes que les accusations portées contre les Bongo, sassou, Paul Biya et compagnie, soupçonnés de biens mal acquis, ne sont pas des cas isolés. 
 
Le palais : le secret de polichinelle entre l’ancien premier esclave et son maître ne passera pas. Vigipirate ! 
 
 
 
Alors, les rencontres, fussent elles nombreuses et permanentes de la dernière minute, dernier réglage, avant la consécration, n’y feront rien, nous ne céderons jamais devant les basses manœuvres orchestrées, ourdies entre l’ancien premier esclave, souhaitant un geste fort pour être gracié et ennobli par la seule volonté de son maître, posant des conditions, pour le sortir d’affaire, assurant peut être à ce dernier des arriérés peu glorieux, nous savons que le dialogue n’est jamais rompu, qu’il ne le sera jamais, contrairement aux apparences. Au moment où j’écris l’article, nous apprenons ce qui se tramait en coulisse. Ce n’est pas une surprise quand on connaît les deux hommes, excellant dans l’art des combines, C’est une épine qu’on ne saurait leur ôter. Idy est un allié fidèle de son mentor, salissant davantage son image déjà écornée. De toute façon, l’esclave n’a guère le choix. Dans ce pays, comme toujours, la règle veut que le choix des voleurs l’emportent sur celui des plus honnêtes. La dictature de l’argent mal acquis. Ce deal supposé n’a que le nom. C’est une dictature. Un hold up politique. Une imposture. Ses déboires avec la justice étriée n’étaient rien d’autre qu’une manigance politique, fabriquée par le maître d’œuvre, chef d’orchestre, habile des coups bas. Un cirque médiatique tout simplement. Une comédie pour distraire les Sénégalais. Les deux hommes tels des jumeaux, sont toujours unis en âme et en conscience par le même cordon ombilical. Extraordinaire manipulateur, il est dieu, Wade inculpe, libère, acquitte et anoblit à sa guise quand il veut comme il veut. Il est à la fois Président de la République et juge à la place des juges. Aujourd’hui, seuls les naïfs tombent dans le panneau. Ni l’un ni l’autre ne seront en mesure de redresser le bateau qui chavire inexorablement. Les Sénégalais doivent se réveiller et voir la réalité. Ces deux hommes partagent les mêmes valeurs funestes pour le pays. Demain, le réveil sera insoutenable. Ce sera trop tard malheureusement. Le Sénégal regorge d’intellectuels intègres, capables de diriger le pays en bonne gouvernance. Refusons donc le piège infernal des gourous du mensonge, motivés par des intérêts mesquins. Certains hommes politiques déculottés, décomplexés, s’opposent pour se poser en vulgaires patriotes. Idrissa Seck est de cela. C’est un pouvoiriste convaincu, un ultra libéral comme son mentor. Il ne croit nullement aux sourates auxquelles il ne cesse de se référer. Il connaît la psychologie des Sénégalais sensibles à l’islam. Et ça marche. Pour refuser, il être digne, c'est-à-dire un homme de conviction et d’honneur. Le menteur est toujours le plus habile à gagner les élections, du moins jusqu’à présent. Il sait parfaitement qu’il ment, mais il le fait quand même en toute conscience La rhétorique est un art. Ce qui compte, c’est le résultat. La fin justifie les moyens. Il ne l’est pas et ne le sera jamais. S’il refusait, il pourrait redorer son blason, mais il regagnerait l’amer saveur de la pénombre et pour toujours. En réalité, il nous prouve bien qu’ils sont de mèche et parfaitement en entente cordiale, intérêts réciproques obligent, depuis la nuit des temps. Le palais : le secret de polichinelle entre l’esclave et son maître ne passera pas. Vigipirate !  
 
Dans ce duel de combat, de mort liant les deux protagonistes condamnés par un même destin, on se demande lequel des deux est vraiment l’esclave ? Etrange destin sans fin ! Le maître ou l’esclave ? Une tragédie qu’on ne saurait qualifier. Un mélodrame qui ne dit pas son nom. Les gesticulations médiatiques de l’un et de l’autre pires que des pitres, sont à la mesure de l’étroitesse de leur esprit. Hasard du calendrier avec l’événement qu’on connaît ! Bizarre ! Talents ou mesquineries ? Le but du jeu est facile à comprendre. Pendant que SJD est empêtré dans son procès, lequel sera peut être condamné, on ne sait jamais, il faut passer par derrière et accélérer vite la succession. Et le tour est bien joué par l’effet de surprise. La campagne d’intoxication peut désormais commencer pour valider l’inacceptable. Il n’est pas question de cautionner un régime de tarés, recrutant à la pelle des voyous, sans retenue, peu importent les moyens d’Etat, pour ses seuls plaisirs de garder le pouvoir. Un tel régime si moribond, excellant dans le mensonge, les intimidations, les emprisonnements aveugles, le népotisme révoltant, doit être combattu vigoureusement. C’est un impératif, un sacerdoce. Se taire, c’est se complaire. Nous ne pouvons plus tolérer les arriérés de gourous motivés par des intérêts égoïstes. Utilisez vos armes bien bénies, insultes, menaces, l’artillerie répressive, cela ne nous fera jamais reculer d’un iota. Nous sommes blindés. Nous connaissons la chanson. Il n’est pas possible de mettre tout un peuple dans une bouteille. Nous pensons, donc nous existons. En l’espace de moins de huit ans, une caste de ramassis, incultes, s’enrichit en toute insolence, alors que les mêmes hier, jetaient l’opprobre au parti socialiste, l’accusant de ne pouvoir résoudre la simple équation de l’électricité, aujourd’hui les mêmes, toujours les mêmes créent des sociétés bidon avec des prête noms derrière lesquelles ils se sucrent. Un racket organisé sur le dos du peuple. Plus personne n’ose plus parler au risque de sa vie. Maintenant, nous avons bien compris la leçon. 
 
 
C’est quoi L’acronyme GC ? 
 
Une Engeance maléfique, une escroquerie politique savamment orchestrée par le père géniteur, destinée à baliser le terrain pour des raisons que l’on sait. Une hydre mafieuse, « légalisée », arrosée par des moyens occultes, totalement opaques dont l’objectif est de passer le flambeau à son fils. C’est une astuce. On se croit plus intelligent que le peuple. Il faut que les Sénégalais le comprennent. Wade est un pur produit de l’école excellant dans l’art de vaincre sans avoir raison. Il s’est fait naître à St Louis du Sénégal, vieille ville française, centre de l’élégance et de bon goût sénégalais, pour être français. C’est clair, net et précis. En réalité, c’est un parti politique doté de moyens gigantesques agissant sans contrôle. Aucune limite. Un parti politique qui finance tout et contrôle tout au sein duquel Karim, son président, conseiller de son père, voyage partout en jet privé. Tel un président de la République, disposant d’un aide de camp et d’une armée de gardes de corps dévoués. C’est un Etat dans un Etat. Quand il atterrit, il est accueilli et escorté par une démesure de gardes du corps armés jusqu’aux dents, tel un prince d’Arabie, flanqué de ses éternelles lunettes noires fumées, une voiture pas n’importe laquelle, d’ailleurs, dernier cri sorti du marché, achetée à coup de briques.  
 
Karim, bénéficie incontestablement des largesses de son père plus que tout autre Sénégalais. Si n’est pas du népotisme, dites moi alors ce que c’est ? Pourtant Karim n’est ni président de la République, n’occupant rien officiellement. Il n’a de compte à rendre qu’à son père. A quoi sert alors le ministre des finances et de l’économie si ce n’est pour obéir ? Un favoritisme choquant à visage découvert dans une République de banania. Une insulte au peuple Sénégalais. Où était- il quand son père était en mauvaise posture ? Quand la table est bien garnie, il surgit comme un diable. C’est comme ça dans nos pays. On nous sert la cuisine de mauvais goût, en nous disant qu’il est sorti de la bonne école, le meilleur de tous les Sénégalais. Plus méprisant que Wade, tu n’existes pas. En réalité, Wade n’a jamais été qu’un simple opposant de salon entre Paris et Point E. Souvenons-nous de la cohabitation de 1991, dans laquelle Wade, ministre d’Etat du magistère de Abdou Diouf, déclarait publiquement, je le cite « qu’on ne critique pas un gouvernement dans lequel je suis », suite à l’article du journal Sopi, publié en septembre de la même année. Demander donc à Mamadou Dia, ancien Président du Conseil pour savoir qui est vraiment Abdoulaye Wade. C’est un président de circonstance élu à défaut, aidé par l’opposition qu’il a trahie. Il continue d’abuser de la confiance des Sénégalais qu’il prend toujours pour des demeurés. La caste de vautours voraces le soutenant, mange dans le même râtelier. Nous ne pouvons plus supporter la prise d’otage permanente pour assouvir des ambitions personnelles. La baisse des denrées de premières nécessités est à prendre avec des pincettes. Ce n’est pas de l’argent comptant. Ne criez pas trop victoire. On a vu d’autres promesses jamais suivies. C’est tout simplement une manœuvre politique. Seuls les naïfs y croient. Qui vivra, verra. Les promesses ne durent que le temps d’une campagne bien planifiée Auusi extraordinaire que cela puisse paraître, l’africain, en particulier le Sénégalais, remodelé, formaté, a de la sympathie pour son bourreau. Plus il est victime, mieux il s’acrroche à lui comme une teigne. Un syndrome bien connu. 
 
 
Nous sommes sevrés, mais cela ne nous éloigne nullement du sujet d’actualité, c'est-à-dire le procès en cours, destiné à museler le journaliste, SJD, le clone de l’honneur de la République. Les combines, les tripatouillages, pour sauver les meubles, ne passeront pas.  
 
Un pouvoir inquisiteur, exportateur le plus riche dans l’histoire politique de la Téranga en matière de violences 
 
Les violences légalisées, parrainées, constituent la seule solution érigée en système de gouvernance, pour régler des comptes, bassement exécutées par une police politique et une justice de la honte sous ordre, sous l’ère Wadienne décriée. Des violences, verbales physiques, tant du côté de la société civile, dont des hommes et des femmes politiques, notamment, ses propres collaborateurs les plus immédiats, sans cesse rabroués, que de l’autre côté de la barrière, entre autres, des journalistes intègres, les derniers remparts de la démocratie, sont traînés, humiliés, puis jetés en pâture à la vindicte populaire parfaitement dressée pour la cause créée de toute pièce, afin d’entretenir un climat de terreur, de suspicion, paranoïaque, tout azimut ; bref un régime totalitaire, féroce et particulièrement répressif à tout point de vue, une République transmuée en machine d’inquisition, en monarchie absolue, décomplexée, n’ayant plus rien à envier à celle des temps anciens. Un régime dictatorial, culotté, faisant son miel dans la violence excédentaire, un pouvoir inquisiteur, exportateur le plus riche dans l’histoire politique de la Téranga en matière de violences. C’est bien connu. Un compatriote en a payé le prix très cher que l’on sait sur les terres bien tranquilles de l’Oncle Sam, en présence du premier parrain. Qui ferait mieux ? 
 
SJD, le clone de l’honneur de la République contre la bande des nouveaux riches de la dernière heure 
 
 
Un régime dont le mentor continue de collectionner impunément un passé et un présent aussi passif, poussant même le bouchon à intenter un procès indéfendable, dernier virage avant la consécration, au regard des faits têtus, qui lui sont comptables. Quel culot ! Il faut le voir pour le croire. Nous soutenons davantage SJD dans son combat juste contre le mal absolu. 
Un comble ! On marche sur la tête. En Afrique, la règle c’est de fermer les yeux aux détournements allant crescendo. On vient au pouvoir, pauvre, très pauvre. Le pouvoir grisant, on perd la tête et on y prend goût pour y rester éternellement avec des comptes bancaires plus que bien fournis. La fortune de certains d’entre eux est égale à la dette de leur pays. Ceux qui se dressent et les dénoncent, sont traduits dans les tribunaux avec des moyens pris directement dans les caisses de l’Etat. Une folie qui dépasse l’entendement. Il nous incombe, c’est un devoir moral, pour sauver l’honneur de notre pays, pris en otage par des démons particulièrement dangereux pour la république, de nous lever, pour dire non, dénoncer, haut et fort l’emprisonnement de El Malick Seck, victime de la mise à sac de son local dont le principal commanditaire, circule librement, exiger une enquête internationale contre ceux que l’on appelle désormais « la bande des nouveaux très riches de la dernière heure », une condition sine qua non pour restaurer un Etat de droit digne. On ne saurait accepter une République où les uns paient lourdement pour leur grade, alors que d’autres mieux protégés, continuent allégrement l’impunité exponentielle, bénéficiant ainsi des largesses occultes des maîtres obscurs. La lutte continue. Nous ne lâcherons jamais le morceau et nous soutenons davantage SJD dans son combat juste contre le mal absolu, ce complot permanent. La campagne de rage et d’intoxication n’y fera rien. Ce qui compte pour nous, c’est le raisonnement, le bien fondé de l’argument. Ce n’est pas une peur. On ne cherche que rien d’autre que la vérité. L’adversaire ne se dévoile jamais, tapis dans l’ombre, il assène ses coups. La bête frappée, affolée, finira par s’écrouler toute seule. C’est une guerre des tranchées. Seules nos armes, le combat des idées, la matière grise, notre challenge pour relever le défi. Le célèbre Mongo Béti écrivain, opposant farouche du régime réactionnaire camerounais, professeur de lettres, a publié plusieurs ouvrages sous le nom d’emprunt de Ferdinand Oyono, pour combattre le colonialisme français. 
 
Tous les régimes despotiques, s’écroulent le plus souvent comme des châteaux de carte, à un moment ou à un autre où ils se croient invincibles et éternels, pour le bonheur des victimes. Il n’y a de puissance, d’éternel que dans dieu. Le pouvoir de par sa nature est source de jouissance, mais il est la fois un bourreau et un ennemi redoutable. Le vrai pouvoir prime toujours sur celui du commun des mortels. Faut il que la famille de Wade le sache. Rien n’est moins sûr. 
 
Honneur 
Repondre  
Justement à propos de ce "garçon" 
 
Voilà un garçon, et encore !!!, qui n'a jamais versé la moindre sueur dans ou pour ce pays qu'il dit être le sien parce que des fonctionnaires corrompus lui ont délivré à son arrivée, sur invitation à la noce de son papa, une carte d'identité sénégalaise et un passeport qu'il avait honte de porter auparavant. D'ailleurs son papa et sa maman lui avaient fait porter le prénom de "Robert" pour qu'il passât mieux inaperçu sur les listes avec ses camarades occidentaux, et pour qu'il résistât mieux au complexe de ne pas avoir une peau aussi blanche que celle de sa maman.  
 
Le parcours pédagogique de ce garçon semble faire rougir de honte son propre papa qui est obligé de lui inventer un cursus virtuel, et surtout de taire ces multitudes de classes que son gamin a été obligé de refaire à 5 reprises au total, ou encore dissimuler ce mémoire de fin d'études que le pseudo meilleur élève a été obligé d'emprunter à sa petite sœur qui a tout le temps de le rattraper pour qu'ils se partagent le même mémoire.  
 
Après un petit poste occupé dans une banque à Londres, ce garçon a vite fait ses baluchons pour répondre à l'appel à la graille du papa devenu président sans le moindre apport de son fils dans la lutte des sénégalais qui ont rendu l'alternance possible. 
A son arrivée au Sénégal en 2002, dès les premiers mois il est surnommé Monsieur 10 %". Mais 10 % c'était juste pour se faire la main avant d'atteindre la vraie vitesse de croisière qui a fini par hypothéquer l'économie sénégalaise. Une fois les leçons de papa bien appréhendées, 10 % n'étaient plus que la part qui retournait aux autres ou au patrimoine sénégalais.  
 
Tout le monde s'est vite rendu compte que ce garçon, en dehors de dérober, n'avait pas appris grand-chose car il échoue partout, même là où l'échec est totalement impossible. L'un des exemples les plus patents, c'est le grand flop de l'organisation d'une simple conférence avec 10 fois plus de moyens qu'il en a fallu aux autres, et avec pratiquement deux fois plus de temps. C'est comme si l'on donnait à quelqu'un 20 tablettes d'œufs pour qu'il parvienne à confectionner un simple œuf sur le plat, et au terme de la vingtième tablette, il n'y est pas parvenu et a dû aller en acheter un au restaurant. 
 
Tout ce à quoi ce garçon a touché s'est transformé en catastrophe, et toujours sur fonds de vol, de détournement, et selon des méthodes stupides et grossières : ICS – Phosphates de Matam – Senelec – Sonacos – Veolia – Fonds politiques – Fonds arabes (dont le trafic de devises pour lequel il s'est fait épinglé stupidement) – Travaux Anoci – Sudatel – Réfection avion présidentiel – et tant d'autres. Son papa, aussi insatiable que lui, se charge de mettre les institutions à ses bottes pendant que le garçon vole pour la famille et leurs générations à venir. Ce garçon et son papa font chaque jour pire que la veille car convaincus que tous les sénégalais ont la mémoire courte et savent se contenter des miettes, ignorant la triste fin qui leur est réservée. 
 
Alors, connaissant le vrai profil et les aptitudes virtuelles d'un tel guignol qui se dit chef d'un machin avec un nom aussi enfantin et stupide que la "génération du concret", il est aisé d'imaginer à quel point peuvent être minables ceux qui se prosternent, se courbent, s'offrent sans condition, s'aplatissent, s'écrasent, se couchent, devant un tel rigolo.  
 
En fait lorsque l'on voit le genre de personnes qui s'en réclament, cette "génération du concret" est la poubelle des poubelles. Cela s'explique aisément car ce sont les pires déchets du PDS et des micro-partis souteneurs qui s'y retrouvent. Outre les politiciens de caniveau, ce sont les loosers se sachant incapables de se forger une carrière sur base de leurs compétences supposées qui choisissent alors la facilité, la voie de la larbinerie, de la courtisanerie. Ce machin est également le parfait abris des pillards, des fripouilles, des brigands, des barboteurs, de tous les rebus du PDS et ses alliés à la recherche d'une nouvelle caverne d'Ali Baba. "Le poulailler est un palais doré pour le coq malgré la puanteur des lieux" 
 
Tous ces bandits et opportunistes de la pire espère ont vu le sort que l'on réserve à ceux qui osent demander des comptes à ce garçon, chef de ce machin, qui a pourtant fait disparaître des centaines de milliards, entre le foncier, les dons, les prêts, les financements, etc….., juste pour l'embellissement d'une Corniche et d'une VDN. Alors quel meilleur abri ou vache à lait qu'une telle organisation, une telle agence, ou une telle quoi que ce soit d'autre dirigée par un tel intouchable dont la cupidité n'aurait pas son égale si il n'avait pas un bon maître. 
 
Avec un tel degré de nuisance sur toute une économie, avec un tel pouvoir de corruption, avec une telle machine à propagande et à mensonge face à l'imposture et l'incompétence de ses dirigeants ou fondateurs, avec une telle caution et protection que celle de la triste première institution du pays, l'on peut comprendre de voir ce machin souvent cité dans des propos ou dans des unes de quotidiens, mais pour en dire quoi ? Rien qui ne puisse apporter quelque chose à la société sinon de détruire ses fondements et ses valeurs.  
 
Ce machin appelé "génération du concret" ne doit donc sa réputation qu'à des anti-valeurs et à son odeur qui attire principalement les charognes, les croque-morts, les perdants. Son odeur fétide ne passant pas inaperçue est la principale raison qui fait que l'on en parle 
 
 
MARVEL 
marvel@hotmail.fr 
Nettali : Vendredi 30 Jan 2009 
AFFAIRE MACKY SALL : Le pouvoir a-t-il reculé ?  
NETTALI.NET - Le pouvoir libéral a-t-il fini par reculer dans sa traque contre Macky Sall et certains de proches accusés d’être mêlés dans une affaire de blanchiment d’argent ? Une telle question peut sembler saugrenue. D’autant que la police, selon nos informations, ne s’est pas encore décidée à rendre à Macky Sall son passeport qu’elle a confisqué au terme d’une audition de trois heures à la sûreté urbaine.  
Toutefois, force est de constater que la police semble marquer une pause dans sa traque contre les proches de Macky Sall. Par exemple, son ami Farba Ngom semble avoir échappé à une convocation. Même si, selon divers quotidiens sénégalais, Macky Sall pourrait déférer à une autre convocation. 
Toujours est-il que, d’après divers témoins, le colonel Malick Cissé, un proche du président Abdoulaye Wade, s’est rendu dans la matinée du jeudi au domicile de Macky Sall avec qui il a eu un entretien. D’ailleurs, certains soutiennent qu’il ne s’agit qu’une simple visite de courtoisie. 
Il reste, toutefois, que c’est le même colonel Malick Cissé qui était au cour des négociations entre Abdoulaye Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck. C’était au plus fort de la crise née de l’affaire des chantiers de Thiès. Malick Cissé avait même réussi à convaincre les deux hommes à se rencontrer. Serait-il en train de mener la même démarche auprès de Macky Sall ? Difficile à dire. 
Il faut, d’ailleurs, rappeler que Macky Sall n’a jamais été ambiguë dans sa démarche depuis qu’il a quitté le Parti démocratique sénégalais (Pds) pour créer l’Alliance pour la République (Apr). L’ancien président de l’Assemblée nationale a, en effet, toujours soutenu que la page Pds est définitivement tournée. 
Auteur: Nettali  
 
L’OBSERVATEUR : 
ANTONIO MATZITELLI, REPRÉSENTANT RÉGIONAL DE L’OFFICE CONTRE LA DROGUE ET LE CRIME «LES TRAFIQUANTS DE DROGUE INFILTRENT LA MACHINE ETATIQUE» 
 
Article Par M. D. Thiam et A. S. Diop,  
Paru le Vendredi 30 Jan 2009 
 
Le représentant régional de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale (UNUDC), Antonio Matzitelli révèle, dans cet entretien, le mécanisme des trafiquants de drogue au Sénégal et en Afrique. Il démonte aussi les procédés du blanchiment de l’argent sale dans les 23 pays d’Afrique de l’Ouest et du centre couverts par l’organisation basée à Dakar.  
 
Quel bilan faites-vous de votre travail surtout concernant le trafic de drogue ? 
Le bilan de notre travail est certainement positif. Non pas parce qu’il y a moins de drogue, mais on trouve de plus en plus des réponses. Les différents gouvernements de la sous- région, la CDEAO au niveau régional, la communauté internationale dans son ensemble, à New-York à travers les conseils de sécurité ou l’action individuelle des bailleurs de fonds, a réuni le sujet au centre d’un débat politique de haut niveau et opérationnel. Nous avons de plus en plus des programmes intégrés qui se développent dans la région, d’actions ponctuelles et une véritable volonté au niveau politique de faire quelque chose. Du côté des opérations, malheureusement beaucoup restent à faire. Les faiblesses des Etats, les défis structurels, individuels et régionaux demeurent encore et attirent inévitablement toutes sortes d’activités illicites et criminelles de la part d’un pourcentage assez réduit de la population.  
 
À combien de tonnes s’élève la drogue qu’il y a eu en Afrique de l’Ouest l’an dernier ?  
En 2008, nous avons fait une étude à travers laquelle nous avons essayé d’estimer sur la base d’un certain nombre d’indicateurs, combien de tonnes de cocaïne transitent ou pourraient transiter par l’Afrique de l’Ouest. Et nous en sommes arrivés au chiffre de 50 tonnes par an qui sont à 98% réexportés en direction des marchés de consommation notamment l’Europe et aussi vers d’autres marchés en voie de développement dans le continent Africain, Asiatique et en Europe de l’Est.  
 
On parle de plus en plus la Guinée- Bissau qui serait en train de se hisser au rang d’Etat narcotrafiquant. Qu’en est-il du Sénégal ? 
Je ne suis pas tout à fait d’accord sur le jugement que l’on se fait de la Guinée- Bissau. Au contraire, je dirais que c’est un pays qui souffre d’énormes problèmes, du point de vue structurel. À partir de 2005, elle n’a pas seulement attiré l’attention de la communauté internationale sur ses faiblesses, mais a mis le peu de moyens à sa disposition pour faire face à un problème évident et croissant. La Guinée Bissao, ce n’est pas du tout un Narco-Etat, mais plutôt un Etat qui lutte pour se défendre. En ce qui concerne le Sénégal, il y a un an et demi, la plus grande saisie de drogue en Afrique de l’Ouest y a été opérée (presque 2 tonnes et demi). Actuellement, il y a même un procès pendant en justice. Aussi, les saisies qui sont enregistrées montrent que les trafiquants de drogue et leurs partenaires locaux opèrent dans presque tous les pays de la sous- région. Toutefois les quantités saisies en Europe sur des passagers en provenance du Sénégal, indique que ce pays est touché par ce fléau. 
 
Peut-on en connaître davantage sur les méthodes qu’utilisent les narcotrafiquants au Sénégal pour passer en travers les nasses de la Douane et des forces de l’ordre ?  
Comme un peu partout, dans le monde entier. Tout d’abord les drogues arrivent en grande quantité par des avions privés. Et une fois arrivées sur les côtes de l’Afrique de l’Ouest, elles sont stockées dans les entrepôts des trafiquants. Et de plus en plus, les trafiquants étrangers travaillent avec des partenaires locaux qui, avec l’argent de leurs prestations de service, achètent eux-mêmes des quantités croissantes qu’ils réexportent en grande quantité dans des containers par bateau ou par voie terrestre. Une autre partie de la drogue, du reste beaucoup moins importante, est exportée par courrier. C’est ce qu’on appelle les «mules», c’est-à-dire, les individus qui sont souvent contactés sur place par des organisations criminelles locales et qui transportent dans les 400 grammes de drogue. Le plus souvent, ils le cachent à l’intérieur du corps ou dans leurs bagages. Ce réseau de «mules» se développe surtout au niveau des aéroports qui ont des vols internationaux. Le Sénégal étant dans ce cas, enregistre un passage croissant des «mules». Des études faites en Octobre 2008 a montré qu’en termes de quantité, l’aéroport de Dakar est le plus important en ce qui concerne le passage des «mules» sur la base des saisies qui ont été opérées dans des lieux de transit en Europe et en Afrique du Nord. Mais cela s’explique aussi par le fait que l’aéroport du Sénégal a cinq fois plus de passagers en transit par rapport à d’autres aéroports. Par exemple, au Sénégal il y a 5 vols en direction de l’Europe chaque semaine, tandis qu’en Guinée- Bissau, il y en a qu’un seul.  
 
Ce que vous expliquez n’est-il pas lié également à une certaine porosité du système au Sénégal? Lors de la dernière saisie- record de drogue, il était apparu une série de négligences suspectes de la part de l’Etat. Les trafiquants s’étaient caché derrière un projet de culture de crevettes pour s’adonner au trafic de drogue. Est-ce qu’il n’est pas possible qu’ils réussissent à corrompre certaines personnalités pour faire passer leur trafic?  
Il y a un procès en cours et j’imagine que les actes judiciaires pourront fournir des réponses par rapport à la dynamique antécédente à la saisie. Malheureusement dans tous les États de l’Afrique de l’Ouest le Sénégal y compris, on remarque que l’argent de la drogue est très important que les trafiquants trouvent le moyen d’infiltrer la machine étatique. Cela est beaucoup plus récurrent en Guinée-Bissau, mais a aussi des impacts dans des pays comme le Sénégal. 
 
La drogue est de plus en plus liée au blanchiment d’argent. Dans quel secteur, l’argent de la drogue est-il blanchi au Sénégal ? 
Il y a plus de chances que cet argent soit blanchi et investi dans des opérations de façade. Toutefois, il est difficile de définir le pourcentage de l’argent de la drogue, parce que le crime de blanchiment d’argent ne détermine pas l’origine de ce fond. Heureusement, l’importance du crime permet la persécution de l’individu, en dépit du lien de la personne avec un autre crime qui a généré ces fonds. Déterminer leurs origines vient après, souvent lorsque la machine judiciaire est enclenchée. 
 
Avec le travail qu’effectue la Cellule de lutte contre la délinquance financière et en plus du vôtre, est-ce qu’il arrive que des gens soient arrêtés. Si c’est le cas, les dossiers sont-ils transmis au procureur de la République?  
Nous avons d’excellents rapports avec cette cellule et nous avons beaucoup d’estime pour tout ce qu’ils ont réussi à faire dès son lancement en 2005. Cela dit nous, nous ne sommes pas une organisation policière. À ce que sache, la cellule de lutte contre la délinquance judiciaire a transmis jusqu’aujourd’hui plusieurs cas au pouvoir judiciaire qui, j’imagine, fait des investigations dans le but d’aboutir à des poursuites pour blanchiment d’argent. 
 
Croyez-vous que la justice ira jusqu’au bout? 
Je dois y croire.  
 
Par rapport au blanchiment d’argent, récemment au Sénégal on a évoqué le cas de l’ancien Premier Ministre Macky Sall, pour dire qu’il serait coupable de blanchiment d’argent avec un Président Africain Omar Bongo. Est ce que lorsque des politiques ou hommes d’Etats sont impliqués, cela rentre dans vos champs de vos investigations ?  
Pas dans le nôtre. Toutefois, il y a des critères, des règles et des recommandations qui ont été approuvés au niveau mondial par le groupe inter- gouvernemental contre le blanchiment d’argent et qui prévoient une attention particulière à ce qu’on appelle le PIP (politicaly important people). Il est très étroitement lié à la lutte contre la corruption en général et comporte des mesures pour éviter que toutes les personnes politiquement exposées puissent profiter de leurs pouvoirs pour s’enrichir ou être sujets d’une certaine façon à des accusations. Nous avons développé un système qui permet aux Etats dont les fonds ont été détournés par des personnages politiques de pouvoir se réapproprier ces fonds.  
 
En vous référant à vos textes, est-ce que le fait qu’un chef d’Etat donne de l’argent à un opposant peut-être considéré comme du blanchiment d’argent ? 
Je ne crois pas. Il y a une définition très claire du blanchiment d’argent. C’est un crime qui est cristallisé dans sa formulation. C’est l’action de remettre dans le circuit financier de l’argent de provenance suspecte afin de déguiser l’origine. Compte tenu de cette définition, vous pouvez l’appliquer à votre question. 
 
En tant que combattant de la drogue et du crime au Sénégal, pensez-vous que les immeubles qui sortent de terre tous les jours et les boîtes de nuit qui se mettent en place dans certains secteurs de Dakar peuvent provenir de l’argent sale ?  
Je suis d’avis que les performances économiques officielles de l’économie du Sénégal ne donne pas forcément une justification à ce que l’on voit. Souvent les nouveaux riches plutôt que d’investir préfèrent montrer leurs richesses. J’ai vu pas mal de gens qui se promènent avec des voitures de plusieurs dizaines de millions et quand ils vont à la pompe à essence, ils ne mettent que 5000 franc. Cela est plutôt culturel car il y a des paramètres à la fois psychologiques et sociologiques qui rentrent en compte. Cela dit, on ne peut pas criminaliser la richesse, ni la volonté de montrer un état de bien-être. Il faut tout de même faire gaffe, que cette culture de l’argent facile ne puisse devenir un véritable obstacle au développement du pays. Ce qu’il faut ce sont des investissements réels et la création de travail qui puisse redistribuer cette richesse. Il faut surtout offrir aux jeunes des perspectives. 
 
On évoque aussi le terrorisme dans le système de financement de certaines organisations à but humanitaire. Est-ce que ce domaine vous intéresse, en plus du réseau de déplacement de certains fonds de pays Arabes vers des pays pauvres comme les nôtres?  
Encore une fois, cela ne nous concerne pas directement. Nous travaillons dans le développement des instruments législatifs. Je suis très fier de dire qu’un des acquis de la lutte contre le blanchiment au Sénégal a été la priorité de la cellule de lutte contre la délinquance financière et les institutions Sénégalaises. Aussi le blanchiment d’argent et le terrorisme sont de plus en plus associés, parce que les moyens de contrôler les passages de fonds sont très similaires. Cela dit nous ne nous occupons pas des transferts de fonds et des groupes terroristes, sauf dans la mesure où ces individus peuvent être associés à des réseaux criminels. Et cela est pratiquement une évidence qui se passe partout dans le monde. C’est- à- dire que le terrorisme se finance par des activités criminelles, c’est le cas des Talibans en Afghanistan avec la production de l’héroïne.  
 
GROS NUAGES SUR LA CAMPAGNE ARACHIDIERE Les banques refusent de décaisser 23,5 milliards 
 
Article Par Mamadou L. BADJI ,  
Paru le Vendredi 30 Jan 2009 
 
Les banques traditionnelles, intervenant dans la mise en place des financements pour la campagne de commercialisation de l’arachide, refusent de soutenir l’Etat. Elles n’ont pas confiance. Pour le plus grand désarroi du monde rural.  
Le monde rural ne verrait pas de sitôt le bout tunnel. Du moins, si l’on en croit les informations, contradictoires, sur le casse-tête du financement de la campagne agricole 2008. Une réunion entre le gouvernement et des banques, tenue mardi en toute discrétion, n’a pas permis de décanter la situation. Le pool des banques (environ Cinq) intervenant dans le montage financier de la campagne de commercialisation de l’arachide n’a pas accepté de délier les bourses, selon des sources bancaires concordantes. L’une d’elles relève qu’une des banques n’est pas partante cette année, elle s’est retirée du groupe traditionnel de financiers composé presqu’en majorité des plus grandes du pays.  
Pourtant, le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances soutient le contraire. « Les banques ont accepté de nous accompagner » dans la mobilisation des financements, confie Abdoulaye Diop. Il confirme au passage avoir, ledit jour, « reçu les banques » à cet effet. M. Diop pense que la situation va être débloquée sitôt franchi le stade des « procédures un peu longue au niveau » des banques.  
De fait, l’Etat peine à boucler le budget total évalué à 28,5 milliards francs Cfa, nécessaire au déroulement normal de la campagne. Il reste, en réalité, à mobiliser près de 4/5ème des besoins. Juste cinq milliards ont jusque-là pu être injectés dans le circuit de commercialisation, permettant « un démarrage timide », reconnaît Abdoulaye Diop. Il a estimé que la campagne de commercialisation va monter en puissance dès que le reste des financements, estimé à 23,5 milliards seront disponibles.  
Le contexte inclinerait cependant à moins d’optimisme. Caution de Suneor après des banques, l’Etat est empêtré dans une crise économique marquée par des tensions de trésorerie aigüe. Et, pour l’heure, deux mois après le lancement de la campagne de commercialisation de l’arachide, seuls 200 points de collecte sur près de 1500 de prévus fonctionne à travers le pays, accuse le Parti socialiste (Ps). De plus, l’Etat et les producteurs, sous la houlette du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (Cncr), ne s’accordent pas sur le prix de vente du kilogramme d’arachide. Alors que le gouvernement propose un plafond de 165 Fcfa le kg, les agriculteurs estiment le prix de revient à 191 Fcfa. Ils craignent une perte de l’ordre 26 Fcfa le kg.  
Le pouvoir n’inspire d’autant pas confiance au milieu financier qu’autour de la société des oléagineux, privatisée en mars 2005, « il y a toute une nébuleuse », confie un interlocuteur du secteur bancaire qui a pris part à la dernière rencontre avec le gouvernement. Il ajoute que « c’est un ensemble de problèmes juxtaposés» qui a installé le pays dans un cercle vicieux préjudiciable à toute l’économie : opérateurs agricoles bloqués, paysans dans l’expectative ou obligé de brader leurs récoltes au moins offrants sur le marché parallèle, Suneor brassant du vide. C’est à ce point inquiétant que l’hivernage 2009 s’approche à grand pas.  
De l’avis d’un expert financier, qui a requis l’anonymat, une campagne agricole (y compris le volet commercial) se prépare en février-mars l’année en cours, soit bien avant le début des pluies. La pratique au bon vieux temps consiste à faire des prévisions, et à chercher en conséquence les financements, d’abord sur le marché interne, à défaut sur la place de Londres. « C’étaient des centaines de milliards qui étaient injectés dans la campagne agricole », fait savoir notre interlocuteur. A côté, les prévisions de financement de 2008 sont insignifiantes. Et dire que s’y ajoutent de grands obstacles pour les réunir…  
 
LE QUOTIDIEN : 
Le Sénégal pris dans une spirale d'impayés : La dette intérieure piége Wade. 
30-01-2009  
Les 174 milliards de francs Cfa débloqués par l’Etat sont presque épuisés, mais les arriérés de la dette enregistrés ne semblent pas avoir été entamés. Dans sa volonté de liquider ce qui peut l’être tout en satisfaisant ses partenaires du Fmi, le gouvernement veut trouver 65 milliards de francs. Mais, personne ne s’empresse de les lui avancer. Et le temps passe… Par Mohamed GUEYE 
Le ministre de l’Economie et des Finances cherche au plus vite 65 milliards de francs Cfa ; ce montant a été jugé nécessaire pour payer les arriérés de la dette intérieure. M. Abdoulaye Diop a frappé à plusieurs portes, en vain, à ce jour. Or, le temps presse. L’heure de vérité approche à grands pas, pour la crédibilité de la parole du chef de l’Etat, ainsi que pour son gouvernement car, il ne faut pas qu’ils soient pris en flagrant délit de mensonge. Avant la date fatidique du 31 janvier, même les plus désespérés des chefs d’entreprise espèrent encore que leurs créances seront payées au plus tard demain, dimanche étant déjà en février. Or, le président de la République s’était solennellement engagé devant la Nation, à éponger, à la fin de ce mois, toute la dette due aux entreprises du secteur privée, du moins celle qui avait été répertoriée au mois d’octobre de l’année dernière, et que les services du Ministère des Finances avaient calculée à 174 milliards de francs Cfa. Pourtant, même les plus optimistes, ceux qui ne veulent préjuger de rien, constatent à leur grand désarroi, que la situation financière des entreprises ne s’améliore pas, à la suite des engagements de l’Etat. 
Selon les chiffres disponibles en début de semaine au Ministère des Finances, 171 milliards de francs Cfa avaient été payées à certaines entreprises. Mais, d’autres sources indiquent que les sommes débloquées n’avaient pas atteint ce montant à la date annoncée, parlant de 165 milliards de francs Cfa. Quoi qu’il en soit, les montants débloqués ne semblent pas avoir changé grand-chose de la situation des entreprises concernées qui continuent de se plaindre de n’avoir pas encore vu la couleur de l’argent. Pour les rares qui reconnaissent avoir reçu de l’argent, elles déclarent que c’est une infime partie de leurs créances qui a été débloquée. 
 
1% du budget de l’Etat 
D’où la conviction de plus en plus grande que les chiffres avancés officiellement, ont été sous-estimés. Pourtant, Me Wade s’était même permis un lapsus ironique sur la dette, disant qu’elle ne faisait même «pas 1% du budget de l’Etat» ! Or depuis, même le Fonds monétaire, dans son dernier rapport d’évaluation de l’ispe, qui a approuvé dans le même temps, la facilité de protection contre les chocs exogènes, affirmait que le montant de la dette était de 225 milliards de francs Cfa. Même les corrections ultérieures s’avèrent aujourd’hui encore loin du compte. 
Car si, la plus grosse part de l’argent annoncé a été payée, la dette court toujours. Au téléphone, le représentant du Fonds monétaire reconnaît que cela est un véritable problème. Alex Segura déclare que l’objectif essentiel de la mission d’évaluation du Fonds, qui débarque à Dakar la semaine prochaine, sera justement de faire la jonction entre les chiffres fournis par le gouvernement et les opinions des membres du patronat, dont les plaintes sont arrivées jusqu’à lui. 
Le Fmi voudrait savoir, par ce biais, qui a été payé, et combien il resterait à devoir. En attendant, Abdoulaye Diop, qui a affirmé ne pas tenir le compte du nombre d’entreprises réglées, ni de ce qui leur a été versé, a tout de même pris sa calculette. Et il a estimé ses besoins urgents à 65 milliards de francs. C’est du moins la somme qu’il a cherché à mobiliser sur la place bancaire de Dakar. Une rencontre de concertation a été tenue pour cela, avec des représentants des différentes banques établies à Dakar. 
 
Recherche effrenee 
Malheureusement, dans sa quête, l’Argentier du Sénégal a essuyé un refus catégorique de la part des banquiers de Dakar. Un témoin de la rencontre résume la situation à un manque de confiance notoire en la signature de l’Etat. Les banquiers ne considèrent pas que le gouvernement devrait mettre leurs institutions dans une situation délicate en voulant emprunter au-delà de sa capacité de remboursement. Mais, cette fin de non-recevoir ne laisse plus beaucoup de solutions au gouvernement. 
Le marché boursier sous-régional est tellement sollicité ces derniers temps, par tous les gouvernements membres de la zone Uemoa, qu’il n’est pas évident que l’on puisse mobiliser une soixantaine de milliards de francs Cfa d’un coup de baguette. De plus, les délais de remboursement de ces créances sont trop courts, même pour un pays qui se vante de la capacité de recouvrement de son assiette fiscale. Alors, une fois de plus, on essaie de regarder hors des limites de l’Uemoa, sur le marché financier international. Mais là, les limites sont malheureusement plus qu’évidentes. 
Contrairement à la première fois que l’idée avait été agitée, la situation économique mondiale s’est encore plus que dégradée. Peu de banques, même celles qui le voudraient, pourraient mobiliser autant d’argent. Mais, également, celles qui pourraient le faire, imposeront des taux d’intérêt hors de la capacité d’endettement du Sénégal. Car, sur ce point, Alex Segura a été net. Pour lui, le gouvernement peut s’endetter où il veut, et aux conditions qu’il voudrait. Mais contracter une dette à un taux non concessionnel, «fera voler en éclat l’accord Ispe que nous avons avec le gouvernement», indique-t-il. Non sans manquer de préciser que pour les mois à venir, le seul emprunt à taux non concessionnel sur lequel le Fmi et le gouvernement se sont accordés, porte, comme Le Quotidien l’avait déjà annoncé, sur les 80 milliards destinés à l’achèvement de l’autoroute à péage. 
Il est normal, dans ces conditions, que le ministre d’Etat chargé des finances ait refusé de se laisser distraire par le jeu politicien ; il a déjà assez de quoi occuper son esprit pour les mois à venir ! 
mgueye@lequotidien.sn 
 
SUD QUOTIDIEN : 
MANISFESTATION DANS LES MILIEUX SCOLAIRE ET UNIVERSITAIRE L’Etat accuse l’opposition et menace  
par Francesca MBAYE (Stagiaire) | SUD QUOTIDIEN , vendredi 30 janvier 2009 
La recrudescence des manifestations et autres agissements dans les milieux scolaire et universitaire n’est autre qu’une manipulation politique orchestrée par l’opposition sénégalaise. En substance, c’est ce que relève le communiqué du Conseil des ministres parvenu hier, jeudi 29 janvier à la Rédaction de Sud quotidien. 
En claire, l’Etat pointe du doigt les partis de l’opposition suite à des manifestations dans le milieu scolaire. 
« Depuis quelques jours, c’est le milieu scolaire et universitaire qui se trouve être le théâtre d’une série d’agissements de nature à troubler l’ordre public », lit-on dans le communiqué dans lequel l’Etat soutient que « certaines formations politiques, coïncidence ou pas, n’hésitent pas à appeler à des actions d’envergure à travers le pays. Le tout sous le fallacieux prétexte de la lutte pour la démocratie et le bien-être des Sénégalais ». 
Face à ce contexte et d’après les informations que le Gouvernement dit détenir par devers lui, « des jeunes et des élèves, sous l’effet de la manipulation politique, se sont livrés à des actes de trouble à l’ordre public et de vandalisme durant deux jours (les 28 et 29 janvier 2009) ». 
Sur ce, l’Etat accuse des « hommes politiques d’être derrière ces actes de nature à troubler à l’ordre public et de vandalisme ». D’ailleurs le gouvernement sénégalais estime que ces « formations politiques donnent, ainsi, la preuve qu’elles ne sont pas inspirées par l’attachement à la démocratie et qu’elles ne travaillent pas dans l’intérêt des populations. De ce fait, elles font courir de graves risques au pays, et elles portent, d’ores et déjà, une lourde responsabilité quant aux conséquences de leurs agissements ». 
Face à une telle situation, le gouvernement « entend rappeler sa détermination à tout mettre en œuvre pour le maintien de l’ordre public et pour la sauvegarde de la sécurité et de la paix sociale, en vertu de sa mission régalienne. Il fera face conformément aux lois et règlements, et il ne transigera point », conclut le communiqué. 
 
ABDOULAYE MAKHTAR DIOP, SECRETAIRE GENERAL DES « SUR », CANDIDAT À LA MAIRIE DE DAKAR « Il faut que les maires soient élus au suffrage direct »  
par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN , vendredi 30 janvier 2009 
Le Secrétaire général des « Socialistes unis pour la renaissance du Sénégal » (Sur), Abdoulaye Makhtar Diop est d’avis que les maires doivent être désormais élus au suffrage direct. Selon lui en outre, « les batailles perdues sont les batailles que l’on ne mène pas ». C’est la raison pour laquelle, malgré la propension du pouvoir libéral à dissoudre les conseils des collectivités locales, il ira à la conquête de la mairie de Dakar. L’ancien camarade de Ousmane Tanor Dieng du Parti socialiste (Ps) s’insurge cependant contre la communalisation, départementalisation et la régionalisation à outrance du pouvoir en place. 
Avec cette possibilité de dissoudre à tout bout de champ, les collectivités locales, est- ce que cela vaut la peine d’aller aux élections ? 
Cela vaut la peine parce qu’il faut se battre pour régler définitivement ce problème. Pour la sauvegarde de la République, ce sont des batailles qui valent la peine d’être menées parce que les batailles perdues sont les batailles que l’on ne mène pas. C’est absolument anormal que l’on dissolve les collectivités locales, même quant il y a des fautes avérées et ces fautes avérées sont spécifiées strictement et énoncées par la loi. Quand le maire fait une faute, c’est lui qui est limogé. C’est quand le conseil municipal est bloqué pour une raison ou une autre que l’on dissout la collectivité. La délégation spéciale ne peut pas aller au-delà de six mois. Parce que la délégation est un moyen pour assurer la continuité du service public. Un régime d’exception ne peut pas être un régime normal, comme c’est le cas dans la région de Dakar. Il faut par ailleurs encore avancer dans la démocratie locale. Il faut que les maires soient élus au suffrage directe comme à Paris ou ailleurs. Il faut que nous ayons des élections municipales partielles, cela permet d’éviter cette dissolution, ces délégations spéciales. 
14 régions, 530 collectivités locales.En moins d’un an, il y a presque 200 nouvelles collectivités locales qui sont venues s’ajouter.Est ce que cette « morcélisation » du pays plaide pour une bonne démocratie à la base ? 
La communalisation d’un territoire comme le Sénégal a des limites objectives. Dans un petit pays comme le nôtre avec ses 192 km2, il y a des limites objectives et physiques. Je suis de ceux qui pensent que cette régionalisation d’abord, la départementalisation et la communalisation de l’espace ensuite sont exagérées. D’autant plus que nous n’avons pas les moyens financiers pour accompagner cette politique de l’érection de cadre physique pour l’exercice du pouvoir local. Quand vous allez à Matam, le gouverneur, le préfet et le sous-préfet, regardez dans quelle condition ils sont. C’est l’image de l’Etat et de son autorité qui est dégradée. Quand dans une région, un émigré est mieux loti qu’un préfet, c’est une catastrophe. L’image de l’Etat est fondamentale dans la gestion de son autorité. Quand des émigrés donnent du carburant au préfet c’est la catastrophe. Donc la communalisation, quand nous l’avons théorisée pour rapprocher l’administration des administrés, c’était à une époque où les nouvelles technologies de l’information et de la communication n’étaient pas non plus développées. Aujourd’hui, mieux vaut avoir un réseau national pour que quelqu’un qui est à Tambacounda puisse avoir rapidement son certificat ou son extrait de naissance dans la minute ou son casier judiciaire. C’est vers cette direction qu’il faut travailler. Créer des collectivités locales pour en créer avec des conseillers qui n’ont pas la formation, c’est accentué la disparité entre les collectivités locales. 
Sous quelles couleurs allez-vous aux élections locales du 22 mars prochain, en coalition ou en solo ? 
Je vais aux élections sur les couleurs du « Sur ». Les « Sur » iront aux élections à Dakar Plateau et à la ville de Dakar avec des alliés et non en coalition. Pourquoi ? Parce que j’ai constaté qu’à chaque fois qu’il y a des coalitions, qu’on change de couleur et de symbole, les militants s’y perdent. Quant vous prenez le cas du Parti socialiste (Ps), le réflexe du militant et la vieille militante, c’est tout de suite dans la salle de vote, d’aller prendre le bulletin vert. Aujourd’hui on me dit par exemple que la couleur de la coalition « Benno Siggil Sénégal » c’est du mauve. Dans une campagne où il n’y a pas la télévision où le délai est court, vous n’avez pas de support, est-ce vous avez matériellement le temps de visualiser et de faire assimiler les couleurs par vos électeurs ? Il vaut mieux aller sous sa bannière pour éviter ce risque de déperdition. 
Dans la Commune d’arrondissement du Plateau, on semble dans le camp libéral, miser plus sur l’ancien ministre Farba Senghor que sur votre successeur, Fadel Gaye. Cela augmente-t-il vos chances de rafler la mise ? 
Jamais le Parti démocratique sénégalais (Pds) n’a été homogène au Plateau. Fadel a été élu en 2002, parce que des conseillers du Ps s’étaient coalisés à lui. Il n’a pas été élu maire avec la majorité du Pds, c’est Demba Diop, Issam Omaïs et Birane Ndiaye, tous les deux des éléments du Ps qui ont voté pour lui. Il a fallu donc le vote de cette tendance issue du Ps pour faire de Fadel le maire. N’ont-ils pas reçu convenablement leur part du gâteau ? S’estiment-ils marginalisés par la gestion du maire au point de se retourner contre lui ? Tout ce que je sais, c’est qu’il compte désormais parmi les jeunes de Kayes Findiw qui sont ses principaux alliés des tendances hostiles. En ce qui me concerne personnellement, en 2002 je ne m’étais pas présenté, aujourd’hui je me présente. 
Vous semblez avoir comme adversaire Karim Wade, n’est-ce pas ? 
C’est tant mieux. Parce que si les gens descendent dans l’arène politique et se démasquent, le combat est égal et loyal. Il faut que les gens arrivent à visage découvert et se présentent. Il est libre de se présenter. Aura-t-il un programme autre que la construction d’autoroute ? Je vous le dit et je vous le répète, il n’y a absolument rien à construire à Dakar. Maintenant que des gens viennent nous inventer des métros, nous parler de métro souterrain, de ferry et que sais-je encore, il n’est pas interdit de rêver. 
Vous avez aussi vos ex-camarades dans la coalition « Bénno Sggil Sénégal » pour adversaires ? 
Au sein de la coalition « Benno Siggil Sénégal » en ma connaissance, il n y a pas une entente sur un candidat à la mairie de Dakar. Si la coalition « Benno Siggil Sénégal » gagne la répartition des conseillers municipaux à l’intérieur va jouer à plein régime. Si les gens de l’Alliance des forces de progrès (Afp) ont un nombre supérieur de conseillers à celui du Ps, vous croyez qu’ils vont prendre Khalifa Sall ? Je ne veux pas tomber dans ce leurre. 
La carrière que j’ai eu à la commune de Dakar, comme Directeur de cabinet du maire, comme adjoint au maire pendant une dizaine d’année, président de la Commission développement urbain de la ville de Dakar, maire du Plateau, Dakarois et Lébou, tout cela m’autorise à me présenter. Je ne dis pas que je suis Lébou seulement, je suis Dakarois et Lébou. Parce que tous les Lébous ne sont pas Dakarois. Il ne s’agit pas là d’un ethnisme qui ne dirait pas son nom. Loin s’en faut, parce qu’à Dakar on a eu deux maires : Manjack en la personne de Ambroise Mendy et Joseph Gomis, un maire métis Armand Angrand. Nous avons grandi dans cette culture éclectique. 
Ma prégnance sur le milieu joue également à ma faveur, parce que dans tous les segments de Dakar qu’ils s’agissent des artistes, du secteur socio professionnel et des autres couches de la population, nous avons grandi ensemble. Nous sommes aujourd’hui des responsables et je pense que je suis de tous les candidats des partis en compétition, celui qui est le plus représentatif. Il s’y ajoute qu’au moment où je vous parle, je ne connais pas un candidat du Pds. Même si Karim est sur la liste libérale, il n’est pas le candidat déclaré. « Benno Siggil Sénégal » a des candidats au conseil municipal après, ils vont se regarder. De manière officielle, je suis le seul candidat à la mairie de Dakar. Tous les autres sont sur les listes. 
Si vous redevenez maire du Plateau, quelles sont vos priorités ? Sur quoi vous allez peser en premier ? 
Je vais continuer un programme que j’avais élaboré et commencé de mettre. Dans la commune du Plateau, il n y a aucun investissement lourd à faire. Il n’y a ni route à faire, ni trottoir à construire, ni électrification, ni assainissement à réaliser. Dans la commune du Plateau, le seul espace à assainir c’est l’espace dit « Roukou Djinné » (le coin du diable) entre Lamine Gueye, Kayes Findiw et la gare Routière. Sinon, c’est la commune la plus urbanisée d’Afrique de l’Ouest. Le principal axe de la politique municipale est le social. Et quand je parle de politique municipale c’est bien pour marquer la différence avec la politique du maire. Parce que la municipalité au terme de la loi sur les collectivités locales, c’est l’ensemble des membres du bureau municipal. Le rôle et la mission de la mairie, c’est d’offrir des cadres aux populations et contrairement à ce que font les gens de « l’alternance » au point que toutes les portions de terrains disponibles ne servent qu’à construire des maisons. Il n’y a pas d’équipement collectif au Plateau désormais. 
Il est inadmissible qu’au XXIe siècle qu’il y ait encore des maisons dans la ville de Dakar qui n’ont pas accès à l’eau potable. Des Parcelles assainies qui se trouvent dans la ville de Dakar jusqu’au Cap Manuel sur les cinq ans à venir, si je suis élu, toutes les maisons auront de l’eau potable. Parce que, il y’a un volet branchement social au niveau de la Société des Eaux (Sde) avec 37 milles Fcfa, on se branche à l’eau potable avec ce programme. 
Et le désengorgement de Dakar ? 
Il ne s’agit pas d’un problème d’investissement, mais d’organisation de la ville. J’avais mis à Dakar Plateau les parcmètres. On les a laissé se développer comme une mauvaise herbe. 
Et Sandaga ? 
J’ai adressé une lettre au général Lamine Cissé en 1998, alors ministre de l’Intérieur pour déménager le marché Sandaga sur la base d’une étude qui montre avec des statistiques à l’appui, qu’il fallait le faire. 95% des commerçants de Sandaga habitent la banlieue, 99% des gens qui viennent y faire leurs emplettes habitent la banlieue où nous avons des espaces. Pour faciliter le travail des commerçants en les rapprochant de leurs habitations, favoriser les clients, il fallait simplement trouver dans la banlieue un espace pour y délocaliser le marché. Le commerçant qui est à Sandaga a des contraintes de transport, ce qui grève son budget. Les frais de carburant, d’entretien sont tellement élevés entre Dakar Pikine, Dakar Parcelles Assainies qu’un commerçant qui a sa cantine à deux mètres de chez lui a plus de rentabilité que celui qui est à Sandaga à clientèle égale. L’espace qui ceinturait la Foire, on l’a distribué pour faire des villas. Alors que cela devait être un espace marchand. Là où on a mis 150 villas, on pouvait construire 40 milles cantines par exemple. 
De votre temps, on a assisté à une « cantinisation » de la ville. Avec ce que vous préconisez, ne risque-t-on pas de voir une « soukisation » accrue de Dakar ? 
Ce que nous proposons, c’est avoir des espaces comme l’enceinte de la Foire pour nous permettre justement de mettre tous ces marchands là-bas et dans de bonnes conditions. 
On vous reproche vous, d’avoir créé les cantines de marché de téléphones sur l’avenue Djily Mbaye ? 
Rappelez- vous bien qu’avant que je ne mette des cantines là-bas, cela existait déjà. C’est dans un souci d’améliorer le décor avec des matériaux adéquats, que j’avais favorisé ces cantines. Maintenant, il est vrai, il y a des ex-croissances, on a laissé faire. 
Les marchands ambulants continuent à se déambuler allégrement dans les artères de la ville. Est-ce parce qu’il existe des lobbies puissants ? 
Peut-être qu’il existe des lobbies, mais en vérité on a inversé le problème. Il fallait commencer par construire un nouveau centre commercial avant de chercher à déguerpir les gens. 
Mais il y a la construction du nouveau centre de Sicap Plateau ? 
Mais dans ce centre-là de la Sicap comment voulez-vous qu’un marchand ambulant qui gagne 2500 francs par jour loue une cantine à 300 000 francs. C’est ça le problème parce que quand un investisseurs privé crée un centre commercial, il attend très vite un retour sur investissement tandis que c’est le devoir de la commune de créer et d’entretenir les marchés. Quand j’étais directeur de cabinet de Lamine Diack en 1977-78, c’est à cette époque que l’on a fini de construire le marché d’Hlm, on a mis 10 mois à trouver des commerçants. On leur faisait presque la cour. Aujourd’hui, c’est le marché le plus couru. 
N’est-ce pas aller vite en besogne que d’avancer comme vous dites, qu’il n y a rien à construire à Dakar ? 
Il y a un problème institutionnel à régler parce qu’il y a une confusion totale à ce niveau. Le maire de Dakar, il a l’entretien des routes, il n’a pas la construction des routes. Ce volet est du ressort de l’Etat, exclusivement de l’Etat, c’est clair. 
Sous quelle rubrique doit-on inscrire les travaux de la Corniche ? S’agit-il de construction de route ou de réfection de route ? 
Qu’il s’agit de construction ou de réfection, il y a un classement par les textes. La Corniche, l’autoroute, les grandes avenues, relèvent de la compétence de l’Etat pour leur construction, leur réhabilitation, leur réparation. L’Anoci a confisqué non seulement les compétences de la mairie, mais aussi celles de l’Etat. C’est le ministère de l’Equipement qui n’a pas existé dans cette affaire. C’est cela, le problème. Je vous en parle à titre d’expert. 
Aujourd’hui vous allez vers des élections locales, on a vu que les dépôts de liste n’ont pas manqué de poser problème. 
Le gouvernement comme les partis politiques doivent avoir des comportements responsables. Il faut qu’à l’avenir pour les élections locales qui sont plus compliquées,-rien qu’à Dakar vous avez combien de mairies et de candidat ?,- et j’ai appris qu’il y a 70 coalitions de parti à Dakar. J’avais déjà proposé à l’occasion d’une réunion que l’on demande à chaque parti politique ou à chaque coalition de déposer des listes de candidat avec une photocopie de la carte d’identité portant forcement le numéro de la carte d’électeur et après les élections ceux qui sont retenus … Les services judiciaires ne seront pas envahis. 
(A suivre) 
Exergues 
1/ C’est absolument anormal que l’on dissolve les collectivités locales 
2/ La communalisation d’un territoire comme le Sénégal a des limites objectives 
3/ Je suis de tous les candidats des partis en compétition celui qui est le plus représentatif. 
Exergues 
1/ C’est absolument anormal que l’on dissolve les collectivités locales 
2/ La communalisation d’un territoire comme le Sénégal a des limites objectives 
3/ Je suis de tous les candidats des partis en compétition celui qui est le plus représentatif. 
 
WALF FADJRI : 
Président, rassurez-nous…, sommes-nous en République de droit ou en monarchie ? 
 
 
‘Nous aurions beaucoup trop à faire si nous devions perdre notre temps en procès. Je ne peux pas compter sur ces messieurs les juristes. Il est quand même beaucoup plus pratique d’arrêter les gens… sans faire intervenir ces pinailleurs… Ce droit, je me le donne. Je suis mon propre ministre de la Justice.’ Ainsi s’exprimait Hitler en 1933 en visitant les Caves de l’hôtel Prinz Albert où étaient entassés des centaines de détenus communistes qu’il qualifiait d’’irréductibles’. Et les gardiens SS les torturaient atrocement en disant : ’On s’amuse bien !’ Certes, ce comportement tyrannique n’est pas une exclusivité de Hitler ni de son époque, mais, au troisième millénaire, c’est malheureux de constater que notre pays, depuis l’Alternance, vogue sur les eaux troubles de l’arbitraire. C’est un drame qu’il vit au quotidien. Il nous faut le sortir du pétrin dans lequel ce Parti-Etat l’a plongé.  
Ceux qui en doutaient, doivent maintenant en avoir le cœur net ; nos scénaristes de l’alternance ne savent que ça : nous produire des fictions politiciennes tragiques. Hier, c’était avec le patron de Rewmi, aujourd’hui, c’est avec celui d’Apr/Yaakaar. Nous n’avons pas fini de suivre la première série qu’ils nous en servent encore une nouvelle, le lendemain de la perte douloureuse du grand Maodo Mamadou Dia. Le président Amadou Makhtar Mbow interpellait, il y a quelques heures seulement, ses compatriotes sur Rfm sur la nécessité de revenir à des valeurs d’éthique, de responsabilité, de droiture et de transparence…, de s’inspirer de l’exemple du président Mamadou Dia qui mettait toujours l’intérêt national au-dessus de l’intérêt personnel ou partisan. Au lieu d’imposer une pause à l’avalanche de leurs bêtises politiques, pour rendre au défunt Maodo ce qu’ils lui doivent en matière de prières et de travailler à faire connaître son œuvre à la génération actuelle d’hommes politiques pour qu’elle s’en inspire, les voilà qui font encore dans le cinéma de politique politicienne de mauvais goût : accuser leur ancien ministre de l’Intérieur, ancien Premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale.  
Deux anciens Premiers ministres accusés chacun de prévarication en l’espace de quatre ans par le même régime, deux anciens compagnons de lutte du patron de ce régime…, cela pose un sérieux problème d’éthique et de morale… Nous plaignons notre cher pays, il ne mérite pas cette image qu’on cherche à présenter de lui au monde extérieur. A défaut de pouvoir régler les problèmes récurrents du peuple tels que le coût élevé de la vie, les pénuries comme celle du gaz, le chômage, les difficultés de l’école et de la santé, la justice à géométrie variable, la campagne agricole, la mort programmée de la démocratie, notre économie charcutée par un pléthore de ministères, d’agences, de ministres conseillers, de conseillers du président, de contrats spéciaux, de représentations diplomatiques, de sénateurs inutiles, de voyages présidentiels coûteux, de gestions nébuleuses comme celles de l’Anoci et des milliards taïwanais, de dépassements budgétaires non autorisés…, on s’adonne à son sport favori : la diversion. Ce qui est écœurant dans cette diversion, c’est qu’on s’attaque à la dignité des citoyens, on les traîne dans la boue en leur faisant perdre du temps sans aucune raison valable. Souvenons de l’affaire Bara Tall… Au moment où les esprits se demandent pourquoi un nouveau procès n’a pas réhabilité le président Mamadou Dia injustement embastillé en 1962 à Kédougou par Senghor, on joue à régler encore des différends politiciens par une injustice flagrante qui a commencé par le débarquement arbitraire de Macky Sall de son fauteuil de président de l’Assemblée.  
Nous disions dans notre dernier article que chez nos amis d’en face, c’est le cafouillage, la désillusion, la peur…, depuis que l’opposition a fini de concrétiser son unité. Partout, des franges de ce qui reste du parti au pouvoir montrent leur désaccord concernant la composition des listes pour les élections locales. Beaucoup de menaces de votes-sanction planent sous son ciel concernant les compétitions en vue. Macky et son parti saignent le Pds à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Pour palier à cette situation troublante, n’ayant aucun moyen de reculer les élections pour l’avoir fait à deux reprises de façon injustifiée, la seule arme qui reste est celle consistant à intimider les ‘irréductibles’ par des menaces à peine voilées d’emprisonnement, ou les perturber afin qu’ils passent leur temps non plus à la mobilisation de militants, mais à des allers-retours incessants entre leur demeure et les appareils judiciaires du pays. Une façon aussi de tenter de détourner les médias de l’actualité des compétitions à venir et des maux sérieux du pays. Ces feuilletons politique-judiciaires post-électoraux dirigés contre des candidats aux élections locales de mars 2009 doivent cesser, qu’il s’agisse de Macky Sall, Ousseynou Faye, Me Alioune Badara Cissé ou autres… Oseront-ils aller jusqu’au bout de leur logique dans cette nouvelle affaire Macky Sall ? Auront-ils l’imprudence de nous nommer officiellement le ‘président’ avec qui Macky aurait eu des relations de blanchiment d’argent sale ? Mon vieux ! Quelle farce horrible ! Les membres de ce régime se chamaillent toujours autour de questions d’argent... On mettra certainement ses intellectuels profiteurs à contribution sous peu, ces derniers vont s’époumoner dans les médias pour nous expliquer qu’on doit laisser la justice faire son travail, que nous sommes dans un pays de droit… Ils ne nous diront pas comment on peut décider du limogeage d’élus locaux et de l’exclusion de députés sans un respect des lois et règlements en vigueur. Ils éviteront sans gêne dans leur sketch de nous expliquer pourquoi cette justice tarde à se déterminer sur l’affaire Kambel et Kara, l’As et 24 h Chrono (Farba est toujours dans ses aises), l’assassinat de Syna Sidibé, les morts enregistrées dans les brigades comme celle de Dominique Lopy entre autres, l’agression sauvage de Talla Sylla, etc. Nous saluons le cri du cœur lancé par ce dernier, Alioune Tine, Me Assane Dioma Ndiaye, Amath Dansokho… pour un arrêt immédiat de ces poursuites insensées.  
Nous interpellons les guides religieux responsables, la Cedeao, l’Union africaine, l’Onu, les organisations de droits de l’Homme, les représentations diplomatiques au Sénégal, la communauté internationale, l’ensemble des Sénégalais à remédier aux dérives politiques, économiques, institutionnelles… de ce régime en place avant qu’il ne soit trop tard. Parlez au président Wade ! Les prémices d’un chaos sont en train de s’installer. Et nous ne voulons pas d’un médecin après la mort.  
Nous en revenons à ces intellectuels profiteurs du régime. Ces porte-voix de l’injustice font la honte du pays. Ils essaient à chaque fois de justifier par leur qualité de démagogue l’injustifiable et, certainement, nous rit sous cape une fois de retour dans les bras de leur dulcinée. Les malheurs du peuple, ils s’en tamponnent l’œil. L’image du pays et de son président, ils s’en fichent royalement. Seul leur plan de carrière les intéresse. Il revient aux médias d’être très vigilants, d’être un rempart du peuple contre ‘le mensonge à cheveux blanc’ et ‘le mensonge sérieux et grave’. Tendre son micro à un escroc du verbe, un pur voleur de confiance et de conscience, c’est participer indirectement à endormir le peuple. Aucun souci du traitement équilibré de l’information ne peut justifier de tels actes.  
La mobilisation contre les auteurs du mal vivre de notre peuple doit être à tous les niveaux. Elle nous incombe à tous. Aujourd’hui, tous les patriotes doivent se mobiliser pour faire face aux velléités monarchiques de ce groupe d’incompétents. Sensibilisons sur notre désapprobation face à cette entreprise de fragilisation antidémocratique des leaders d’opinion de ce pays ! Cette négation du droit et des libertés du régime libéral n’a que trop duré.  
Tafsir Ndické DIEYE  
ndickedieye@yahoo.fr  
 
Mamadou Dia est parti avec l'histoire politique du Sénégal : Quel dommage !  
 
 
Ce grand Monsieur nous a quittés dimanche et, malheureusement, j'ai mal. Nous devons tous avoir mal. Il est parti le 25 janvier 2009 à la clinique Madeleine à Dakar. Que l'Eternel l'accueille dans son immense paradis !  
Mamadou Dia dit le Grand Mawdo est parti. Il naquit le 18 juillet 1910 à Khombole d'une famille al pulaar et sérère, il était originaire de l'actuelle région de Diourbel et était enseignant de formation. Le maître fut par la suite l'un des premiers cadres du Sénégal près et post-coloniale. A l'indépendance du pays en 1960, il devient le premier président du Conseil. A ce titre, il fut le principal artisan des premiers plans de développement économique du Sénégal. L'histoire retient que c'est Mamadou Dia qui a signé le 4 avril 1960 avec Michel Debré, Premier ministre du général De Gaulle, les transferts de compétences consacrant l'accession de notre pays à la souveraineté internationale.  
L'ex-compagnon de Senghor  
Comme un jeune frère, il suit Léopold Senghor afin de créer un parti, le Bds (Bloc démocratique sénégalais), et un journal, La Condition humaine et de là, ils démissionnent tous les deux de la Sfia de Me Lamine Guèye. Il sut seconder Senghor jusqu'à la fin de leur compagnonnage. Car nous le savons tous, Mamadou Dia était devenu, par la suite, l'homme à abattre selon les proches du président de la République en 1962. Senghor l'accusait alors de tentative de coup d'Etat. Mamadou Dia a été arrêté en décembre 1962 et condamné en 1963 à perpétuité avec un groupe d'hommes politiques comme Valdiodio Ndiaye. Il a passé 12 ans à la prison de Kédougou, dans le sud-est du Sénégal, pour n'être gracié qu'en mars 1974, puis libéré. Il est amnistié en avril 1976, un mois avant le rétablissement du multipartisme au Sénégal. Cher compatriote, c'était huit ans avant ma naissance, comme tout Africain, sénégalais de surcroît, concerné par l'histoire et l'avenir de mon pays, je crois comme je l'ai toujours dit que cette page de l'histoire ne doit pas rester fermée à jamais. Mamadou Dia a su rester au pays, dans les moments les plus durs, il a su être un maître et un monument de l'histoire. Une fois, j'ai regardé une vidéo sur Valdiodio Ndiaye, un film qu'avait fait sa fille Amina, si mes souvenirs sont bons, et je me suis rendu compte que je devais revoir au moins ce que je peux savoir sur l'histoire politique de mon pays. A partir de ce moment, j'ai commencé à lire des documents officiels datant de la colonisation aux années 1980, c'est-à-dire après le départ de Senghor. Par la suite, j'ai su qu'il y avait des pages de notre histoire qui ont été mal réinterprétées. Quand nous entendons le nom de Senghor, nous pensons à l'homme politique, au grammairien, au premier président des indépendances. Mais moi, j'aimerais que mes jeunes sœurs et frères, fils et filles, sachent qui étaient Lamine Guèye, Blaise Diagne, Valdiodio Ndiaye, Joseph Mbaye, Alioune Tall, Ibrahima Sarr, pour ne citer que ceux-là.  
Je donne mon avis personnel, mais je crois que c'est dommage d'avoir laissé partir Mamadou Dia, sans avoir rouvert le procès, sans lui avoir demandé qui était qui dans cette affaire. Je crois personnellement qu'ils ont tous subi l'histoire, alors qu'ils ont été de grands hommes. Je crois qu'ils ont tous subi le pouvoir de Senghor, et leurs enfants, petits-enfants, arrière-petits-enfants et enfants de la nation mériteraient de connaître l'histoire du Sénégal. J'étais jeune, mais très confiante dans les années 2000 quand le président Wade a dit qu'il reprenait cette réouverture du procès en main, j'attends, et plein de gens intéressés par l'histoire, la vraie histoire de notre pays, voudraient savoir.  
Je crois que c'est une honte de retracer l'histoire de la France de l'époque des capétiens ou l'histoire jeune des Etats-Unis depuis les pères fondateurs, sans pour autant en faire pareil pour notre histoire du Sénégal, aussi jeune ou aussi vieille qu'elle soit. Il n’y a qu'une vérité dans une histoire, retraçons-la, afin de ne pas leurrer nos enfants. Cette méconnaissance de nos mémoires nous coûte cher aujourd'hui.  
Notre pays et nos valeurs et repères se meurent  
Nous ne savons plus qui est de la gauche, qui est de la droite. Je crois que ce n'est point important. Moi je vois notre politique africaine, avec notre culture, comme aujourd'hui les occidentaux voient leur politique à travers leur histoire et culture. Je trouve que c'est préjudiciable que de ne pas pouvoir s'affirmer, que de ne pas pouvoir écrire notre propre histoire politique. Je m'adresse aux Africains en général mais surtout aux Sénégalais, mes compatriotes. A la lecture de notre Constitution, la bible de l'administration étatique, je vois une partie de la France, et l'autre partie reste le Sénégal qu'avaient laissé les colonialistes. Mais où se trouve notre Sénégal d'avant l'ère coloniale, notre Sénégal qu'avaient défendu nos héros et héroïnes ? Je ne citerai pas de nom. Mais la réponse à ma question est : ‘Je ne sais pas.’  
Je me dis juste que si, aujourd'hui, la situation politique ressemble à une jungle dans notre pays, c'est parce que l'histoire a été transformée, c'est parce que nos politiques se mentent et nous mentent. A qui faire confiance dans ce cas ? C'est dommage, mais je ne crois qu'en la foi, l'amour de certains Sénégalais qui sont malheureusement de moins en moins nombreux.  
Apprenons à nos enfants, l'histoire vraie, rendez-nous des comptes sur notre histoire, que ceux qui doivent payer, paient par tous les moyens, mais dans le calme et la paix. Que nos jeunes frères et sœurs, nos enfants aient la seule histoire du Sénégal qu'on doit leur apprendre à l'école, comme nous, leurs aînés, n'avons pas eu cette chance. Revoyons tous les domaines de notre histoire et de notre présent sans quoi le Sénégal n'aura jamais de bon futur. Et je vois les prémices dès maintenant. Que ceux qui reconnaissent avoir fait des erreurs, reviennent sur leurs pas afin de nous aider à repartir du bon pied. Je disais tout au début que j'ai malheureusement mal que Mamadou Dia s'en soit allé, pour une raison. Lorsqu'on rend l'âme à 98 ans et six mois, nous savons tous qu'on part se reposer, et du coup c'est tant mieux, car le monde n'est que fatigue. J'estime alors que comme tous les Africains, nous devrions juste prier pour lui, qu'Allah l'accueille dans Ses hauts paradis.  
Mon ‘malheureusement’ se justifie par le fait que nous Africains, avons laissé partir un homme dans sa tombe avec une partie de l'histoire de nos peuples, qui fait notre présent et qui devrait faire notre avenir. Nous avons été lâches sur ce coup, comme nous pourrons encore l'être, si nous n'ouvrons pas dès maintenant les pages de notre histoire. Halte aux mensonges, à la prostitution politique, à la vente des âmes ! Que le Tout puissant accueille notre grand homme, notre père de l'indépendance, notre Mamadou Dia, dans Son paradis ! A l'histoire de l'Afrique et à celle du Sénégal !  
Ndèye Aïssatou NDIAYE Etudiante chercheur à Sciences Pô Bordeaux  
 
D’après le collectif des partis de gauche : “Macky Sall est victime pour avoir choisi de faire face à Wade”  
Si l’ancien Premier ministre est victime ‘d’intimidation, de diversion et de manipulations grossières visant à le détruire politiquement’, c’est parce qu’il a osé rejoindre les rangs de l’opposition, selon le collectif des partis de gauche qui regroupe le Rta-S, l’Udf/Mbooloo mi et Yoonu askan wi. Un collectif qui s’est, en outre, dit décidé à relancer l’unification de la gauche sénégalaise.  
 
C’est parce qu’il a choisi de faire face au camp du pouvoir de Wade, que Macky Sall est victime ‘d’intimidation, de diversion et de manipulations grossières visant à le détruire politiquement’. Tel est l’avis du collectif des partis de gauche qui, à travers un communiqué, s’indigne ‘des pratiques de provocation’ à l’endroit du leader de l’Apr/Yakaar, tout comme de l’arrestation d’Ousseynou Faye, candidat à la mairie de Rufisque Est, suite à une altercation avec le préfet du département. Il s’agit là, selon le collectif, de ‘dérives inacceptables et d’essence totalitaire : qui n’est pas avec moi doit être écrasé’. Suffisant, selon ces partis qui se réclament de la gauche, pour que les démocrates du Sénégal se ‘dressent résolument contre le régime de violence de l’Etat-parti Pds. Lequel agresse et emprisonne, torture et confisque les libertés, au seul motif de la préservation de ses privilèges indus’.  
Dans la perspective des élections locales, les opposants au régime libéral exhortent leurs militants à continuer de s’investir dans la dynamique unitaire avec ‘engagement, responsabilité, maturité et avec toute la vigilance critique nécessaire pour assurer la régularité et la transparence du processus électoral’. Et c’est pour ‘battre Abdoulaye Wade et ses alliés, leur imposer à tous les niveaux un nouveau rapport de forces et asseoir les bases d’une gouvernance locale démocratique au service des populations’, lit-on dans le communiqué. Toujours à propos des élections locales, le collectif des partis de gauche dénonce les agissements ‘illégaux’ de la coalition Sopi 2009. Laquelle, ‘avec la complicité de certaines autorités de l’administration territoriale, s’est évertuée ces derniers jours, après le délai légal, à déposer des listes déjà forcloses à compléter des dossiers manquants ou à reconfigurer des listes déjà déposées’. A ce sujet, les opposants interpellent la Cena afin qu’elle prenne ses responsabilités ‘telles que le lui dicte la loi’.  
Face aux ‘graves dangers’ qui guettent le Sénégal et aux multiples défis qui interpellent les forces de la gauche populaire alternative, le collectif se dit décidé à ‘œuvrer collectivement à la relance de l’unification de la gauche sénégalaise. Cela pour contribuer ainsi à faire de l’année 2009 celle des avancées décisives dans la réalisation de cet impératif’. Ce collectif est composé, entre autres, du Rassemblement des travailleurs africains-Sénégal (Rta-s), de l’Udf/Mbooloo Mi et de Yoonu Askan Wi/Mouvement pour l’autonomie populaire.  
Yakhya MASSALY  
Affaire du blanchiment d'argent : Manif devant l’ambassade du Sénégal à Paris  
 
 
(Correspondant permanent à Paris) - Mme Maïmouna Sourang Ndir va goûter demain, en tant qu’ambassadeur, à une manifestation pacifique des Sénégalais de Paris. Les militants de l’Alliance pour la République (Apr) de Macky Sall organisent, en effet, une manifestation à la devanture de la bâtisse diplomatique du Sénégal. Il s’agit pour eux de ‘dénoncer la fausse accusation’ portée contre leur leader et leur militant du Gabon, Abdoulaye Sally Sall.  
Mais les militants de l’Apr en profiteront pour dénoncer également ‘les dérives monarchiques et autoritaires du régime libéral, la restriction des droits de l’homme et des libertés et la confiscation des trois pouvoirs (législatif, l’exécutif et judiciaire) par le Président Abdoulaye Wade’, lit-on dans un communiqué de presse. Pour la réussite de la manifestation, ‘la Délégation Apr de France invite toute la diaspora sénégalaise en Europe, particulièrement celle vivant en France, à un grand rassemblement à partir de 15 h 00, devant l’ambassade du Sénégal à Paris, située au 14 de l’avenue Robert Schuman 75007 – Paris’.  
La décision de manifester a été prise, avant-hier, au Foyer Charonne où les partisans de Macky Sall s’étaient réunis. Ils ont souhaité que la protestation de Paris soit faite concomitamment avec les autres pays d’accueil des Sénégalais de l’extérieur, notamment les militants de l’Apr. ‘Nous allons les saisir pour coordonner notre mouvement, même si l’on sait que nos agendas diffèrent d’un pays à l’autre. En tous les cas, même si les autres militants et sympathisants de l’Apr ne manifestent pas ce samedi, ils le feront un autre jour qui leur conviendra’, déclare Alioune Ndao Fall, un des responsables de l’Apr à Paris.  
Moustapha BARRY  
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 30.01.2009
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