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TRIBUNAL
Faillite
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Le vieillard et
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DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
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candidats déclar
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Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
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Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
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Le bien public
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T E N S I O N S
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La voie/voix du
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Du peuple, par le peuple et pour le peuple

Du peuple, par le peuple et pour le peuple : advienne que pourra ! 
«jom», le «fit», le «bêgg sa réew», le «jub-jubêl», etc. Un peuple (malgré la diversité ethnique, religieuse, linguistique ou autre) est d’abord un réceptacle juste et harmonieux à la solidarité de tous envers tous et ensuite une réelle volonté de partage équitable des responsabilités et des ressources nationales communes. Un peuple (malgré la diversité ethnique, religieuse, linguistique ou autre) est d’abord un réceptacle juste et harmonieux à la solidarité de tous envers tous et ensuite une réelle volonté de partage équitable des responsabilités et des ressources nationales communes. Et, le peuple sénégalais depuis des millénaires s’est toujours évertué à rendre visibles et effectifs notre volonté de vivre en commun et en toute harmonie et les liens séculaires qui nous unissent les uns aux autres et avec notre patrie. Cette solidarité agissante (tous pour un et un pour tous), étant à la base du ciment social, s’est développée à travers une panoplie de vertus cardinales. 
Bref, nous avons tous été faits par le grand peuple sénégalais. Ne l’oublions jamais Que l’on ait la charge de conduire les affaires publiques (gouvernants), de faire et de défaire la loi (mandants du peuple), de la lire et de la faire appliquer (magistrats et auxiliaires de la Justice), chacun doit, en toutes circonstances, comprendre qu’il est issu des entrailles du peuple et se sentir redevable à la seule Nation et à son peuple. Aucun responsable, aucune personnalité ne doit occulter les sacrifices onéreux du peuple pour lui assurer une éducation convenable, une instruction valable et des capacités rentables. Nous sommes tous issus du peuple, quels que soient notre position et notre rang social. 
Il se sait issu du peuple et se bat quotidiennement pour uniquement ce même peuple, pour la Nation et pour la démocratie. La valeur du citoyen ne réside en vérité que sur son degré d’engagement pour la Nation, sur son dévouement et son respect pour le peuple qui, doivent (le peuple et la Nation), à chaque instant, motiver son geste et son verbe. Un engagement est un don de soi pour la collectivité, pour le rayonnement de la Justice sociale et pour l’intérêt général. En prenant une position, en tranchant un débat et/ou en posant un acte, pourvu qu’il ne soit motivé que par la recherche quotidienne de l’intérêt général, du bon désir du peuple et de la quiétude de la Nation. C’est dans cette optique que je vais placer le combat patriotique d’un Latif Coulibaly; il est plus profond qu’une seule dénonciation des prédateurs de nos maigres ressources nationales. C’est un engagement perpétuel pour instaurer le droit, l’incorruptibilité et la décence dans la conduite et dans la manipulation des Finances publiques. Il est aussi un garde-fou pour les dérives liées à l’impunité, à la consanguinité, aux bassesses du clanisme et de l’affairisme désobligeant sur le dos d’un peuple, de son peuple essouffle et martyrisé. Le combat de Latif n’est pas une affaire crypto personnelle. 
«Recel de documents administratifs», quelle accusation fallacieuse !  
les sources de ce journaliste d’investigation sont bien réelles, car on les appelle au niveau du doyen des juges, des documents administratifs. Et le bon sens voudrait que la véracité et l’authenticité de pareils documents poussent plutôt notre justice à voir de plus prés ce qui s’est passé à la Lonase ou ailleurs et d’en tirer les conclusions idoines qui s’imposent à de pareilles pratiques de détournement de la chose publique. Nous avons compris que monsieur Latif Coulibaly possède des sources écrites sûres et certaines sur les prébendiers et autres profiteurs de l’Anoci, sans oublier ceux qui pataugent jusqu’au cou dans les gros scandales financiers inhérents à la vie et aux pratiques honteuses du pouvoir de l’Alternance.Nous avons compris. 
Tout le monde sait que ce fameux journaliste n’est encore libre, après ses révélations sur l’Anoci et la Lonase que parce qu’il détient pour sa défense des preuves et des sources tangibles, fiables et difficilement niables dans un procès public. ? Qui est derrière cet acharnement sur Latif que l’on veut bâillonner et/ou museler par une si vile intimidation ? Quelle est cette Justice qui ferme les yeux sur des crimes avérés (à la Lonase et à l’Anoci) pour se retourner contre un patriote dont le seul tort aura été de dénoncer objectivement et preuves à l’appui des pratiques répréhensibles à plus d’un égard Latif Coulibaly est aujourd’hui inculpé pour avoir simplement jeté un gros pavé dans la mare des caïmans confortablement assis sur le doux et mielleux matelas de nos Finances publiques. Qui protège-t-on de la sorte 
Ceux qui ont la charge de notre Justice (à qui nous faisons confiance jusqu’ici) ne doivent point accepter que des prédateurs boulimiques, des saltimbanques incultes, grands adeptes des combines mafieuses, les éloignent des citoyens qu’ils ont l’impérieux devoir de servir, de départager et de protéger équitablement sans risque de s’attirer dans l’autre monde, le courroux de Dieu à qui, chacun rendra compte individuellement. 
J’ose espérer que monsieur Coulibaly n’encoure pas ce châtiment que l’on s’évertue traîtreusement à lui destiner pour protéger ou laver de tout soupçon d’autres que le peuple souverain voulait voir faire un «goqqi» de nos Finances publiques honteusement détournées à des fins propres. L’égalité des citoyens devant la loi est un principe immuable, sauf au Sénégal des dix dernières années. Depuis, nous assistons impuissant au pillage incessant de nos ressources par des brigands dans une impunité totale au nom de la consanguinité, de l’appartenance au même clan politique, de place que l’on tienne dans l’appareil d’Etat ou des moyens tortueux de pression que l’on brandisse comme arme de dissuasion contre toute forme de poursuite. Les comploteurs hauts perchés sur les arcanes du pouvoir doivent une fois pour toute savoir que dans ce pays, il y a des citoyens que les seules prébendes, les subsides et autres avantages malhonnêtement acquis sur le dos des populations exsangues ne font courir. Il y a dans notre Nation des hommes et des femmes de rupture, des patriotes francs et loyaux qui cherchent à chaque instant les moyens de servir leur peuple par leur ingéniosité, par leur virtuosité, par leur dextérité, par leur disponibilité positive, par leur savoir-faire et leur savoir-être. Je suis persuadé que de tels citoyens (à l’instar de Latif Coulibaly) peuvent plier un laps de temps face à l’adversité barbacane et funeste des lobbies politico judiciaires mais ne romprons jamais, car bénéficiant du soutien infaillible de leurs concitoyens. Jamais les pyrotechnies diaboliques, les combines mafieuses et autres artifices sans lendemain ne paraîtront aussi vains, car rien, pas même la prison ne pourra occire en ce journaliste chevronné, en ce patriote inusable, l’homme de grande envergure et de hautes dimensions. Je vous assure que les hommes supérieurs de la trempe de Latif Coulibaly n’ont pas peur de la prison. Dans une prison, on peut enfermer et priver de liberté un corps physique mais jamais on ne parviendra à étouffer une âme, un esprit, une idée qui aura fini de produire l’effet escompté sur le peuple réceptif. Il m’a été une fois enseigner que «quand la Justice se mue en châtiment, la loi verse dans le crime» 
En vérité chers gouvernants, nous n’avons pas attendu les révélations de Latif (néanmoins elles nous ont confortés dans nos convictions) pour nous informer, nous informer sur les scandales à répétition qui jalonnent le quotidien de notre pays. Nous vous savions déjà malgré toute l’impunité dont vous jouissez encore, vous qui nous gouvernez si lamentablement, grands boulimiques du foncier, ravageurs insatiables du domaine national, avides destructeurs du bien public, lascifs et salaces détourneurs de nos deniers communs, corrupteurs et corrompus devant l’Eternel. 
Il saura comment défendre et bien défendre ceux qui sont de son côté. De toutes les façons, le peuple souverain sait discerner la bonne graine de l’ivraie. 
Amadou FALL 
Enseignant à Guinguinéo  
Zemaria64@yahoo.fr/ zemzia64@hotmail.fr 
 
 
Sénégal : Le crépuscule d’un pouvoir annonce-t-il toujours l’aube d’un nouvel État ? 
 
 
Notre pays a été gouverné à son indépendance par un parti unique, d’abord traversé par des influences contraires (souci de préserver les intérêts de l’ancienne puissance occupante et nationalisme intransigeant) qui ont abouti à la crise politique survenue en 1962. Après la mise à l’écart de l’ancien Président du Conseil, Mamadou Dia et avec l’instauration du régime présidentiel, la totalité du pouvoir revint au président de la République, également secrétaire général du parti. Et comme l’on pouvait s’y attendre, malgré l’instauration du multipartisme au milieu des années 70 et une liberté accrue de la presse au bout des deux décennies suivantes, l’usure du pouvoir accompagnée d’une absence totale de démocratie au sein du parti en charge du gouvernement, a conduit à de graves dérives dans la gestion du pays. Cette évolution a eu comme conséquences une économie de moins en moins productive et proche de l’effondrement, des finances publiques en détresse et une accentuation inévitable des difficultés des populations que l’ajustement structurel n’a fait qu'intensifier. 
Aussi, le changement politique intervenu à la tête de l’Etat en 2000 avait-il suscité un grand espoir pour la majorité des Sénégalais. Mais cet espoir a-t-il été satisfait ? Les difficultés vécues jusqu'en 2000 ont-elles été vaincues ? Les faiblesses structurelles du parti actuellement au pouvoir sont-elles comparables à celles qui ont causé la défaite du Parti socialiste en 2000 ? Mais d’un autre côté, les forces politiques qui offrent une alternative, qui proposent de réformer l’Etat, ont-elles réellement la capacité de changer en profondeur la situation que traverse le Sénégal ? Sont-elles suffisamment unies pour cela ? Les dirigeants de ce camp se sont-ils vraiment convertis à une nouvelle conception du pouvoir qui ferait désormais d’eux, s’ils revenaient aux affaires, d’authentiques serviteurs des populations ? Voilà, nous semble-t-il, d’importantes questions qui interpellent chaque citoyen, pour peu qu'il ait une conscience claire et une lecture exacte des réalités vécues par notre pays. 
Quelle appréciation porter sur l’évolution du pouvoir actuel ? 
Il paraît nécessaire, dans un tel exercice, d’évoquer les conditions dans lesquelles le Pds a été créé en 1974. Il faut, en effet, se souvenir que le régime politique d’alors était fortement répressif, à l’encontre de tout opposant, si bien que le fondateur du Pds, Me Wade, pour endormir la vigilance du président Senghor, a dû présenter d’abord son parti comme un parti de contribution. Malgré tout, très vite, l’activité du Pds en a fait un vrai parti d’opposition, briguant les suffrages des citoyens, exprimant des opinions contraires à celles du pouvoir d’alors, sur plusieurs questions intéressant la conduite des affaires du pays. 
Il faut aussi signaler que Me Wade a dû trouver seul les moyens qui devaient assurer le fonctionnement du parti, qu'il était aussi l’inspirateur exclusif de la ligne politique de l’organisation, l’unique interlocuteur des autorités et des partis étrangers appartenant à la mouvance libérale internationale. Cet ensemble de rôles donne au secrétaire national du Pds le sentiment qu'il est tout pour le parti. Et de là est peut-être née chez lui, la conviction que le parti est tout à lui et que même les personnes qui le secondent dans la direction de l’organisation, ne sont que des collaborateurs et pas de vrais responsables. De même, la perception qu'a Me Wade de sa relation avec les militants, l’a amené à toujours considérer que ceux-ci se sont ralliés à ses idées, à sa vision, d’abord, avant d’être, secondairement, et peut-être accessoirement, membres du parti. Cela signifie que, pour lui, même s’il abandonnait ce parti pour en fonder un autre, ces militants le suivraient dans leur grande majorité. 
Il faut ajouter à cette configuration le fait que le secrétaire national, durant son long combat, a toujours été aux avant-postes, payant de sa personne plus que tous les autres, étant régulièrement victime de privations arbitraires de liberté, le régime du Parti socialiste voyant en lui son principal ennemi, plus qu'un simple adversaire politique. Voilà les raisons qui font que l’on peut regarder Me Wade, comme celui qui a porté son parti au pouvoir et non l’inverse. 
Ainsi, l’on comprend mieux pourquoi la personne du secrétaire national prend le pas sur les structures du parti et l’on peut s’en convaincre encore plus, si l’on reste attentif, par exemple au rôle insignifiant que joue le congrès du Pds : celui-ci ne s’est pas réuni depuis plus de dix ans ! 
Il devient évident que l’appartenance de fait du parti au secrétaire national, cette possession, ainsi que la déficience sinon l’invalidité des structures qui en sont les corollaires, conduisent à l’impossibilité d’une émergence de figures marquantes à côté du chef. Et les dispositions sont même prises, pour éviter qu'un cadre du parti acquiert une notoriété qui en ferait un éventuel rival. La notion de numéro deux est presque inconcevable et, par conséquent, il est difficile que le parti sécrète le mode de sa propre pérennisation. 
L’on peut aussi, sans se tromper, avancer que le chef du Pds, peut-être sous couvert du régime présidentiel, a bel et bien transposé sa relation avec son parti dans son rapport avec l’Etat. Ici aussi, il n’est pas loin de considérer que le pouvoir d’Etat, sinon simplement l’Etat, est tout à lui. Mais c’est précisément à ce moment, qu'apparaissent les signes d’une dérive qui éloigne des schémas de la gouvernance républicaine et qui conduit vers une pratique monarchisante. Car, comment comprendre que quatre ministères, que rien ne relie entre eux du point de vue des missions et des activités, puissent être confiés à une seule personne, de surcroît le fils du président ? Et l’on ne peut parler d’un souci d’économie, dans un gouvernement qui compte quarante et un ministres, avec un bon nombre de départements dont les missions n’occuperaient pas, à plein temps, une direction nationale ! Il conviendra probablement de prévoir des dispositions dans la constitution, pour définir une norme de structure du gouvernement sénégalais et interdire certains cumuls qui n’ont droit de cité dans aucun royaume contemporain. 
Il n’est pas, du reste, inutile de rappeler qu'être républicain et démocrate, ce n’est pas seulement observer les lois et règlements, c’est aussi être respectueux d’une certaine décence, d’une déontologie qui commande qu'on ne privilégie pas son clan ou ses amis, au détriment des autres citoyens ayant les mêmes mérites et qui, au surplus, appartiendraient à la mouvance politique en charge du pouvoir. L’on peut se demander, d’ailleurs, si le pouvoir discrétionnaire du chef de l’Etat de nommer les membres du gouvernement et de définir leurs attributions, ne trouve pas sa limite dans le principe d’égalité des citoyens pour participer à la direction des affaires publiques de leur pays, stipulé à l’article 13 alinéas 1 et 2 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples. La même convention, ratifiée par le Sénégal qui d’ailleurs y fait expressément référence dans sa constitution, prévoit à son article 2 que la jouissance des droits et libertés reconnus par la charte, ne doit souffrir d’aucune distinction liée à la naissance ou à d’autres appartenances (race, ethnie, religion région etc.) Nous interpellons ici les spécialistes du droit administratif et du droit constitutionnel, car à notre sens, la ratification d’une convention internationale emporte l’intégration de ses dispositions dans le droit interne du pays concerné. 
Et cette conception que le chef de l’Exécutif a de sa relation avec l’Etat, fait que toutes les autres institutions cèdent le pas au chef de l’Etat, cet affaiblissement étant imputable à deux facteurs : le comportement du Pds au Parlement qui avalise de manière mécanique tous les désidératas de l’Exécutif et une instabilité organisée, voire planifiée de l’institution gouvernementale. Ce dernier facteur est essentiel dans le dispositif, parce qu'il faut à tout prix éviter qu'un Premier ministre reste longtemps en poste, pour acquérir la popularité qui rendrait délicat son renvoi, ou en ferait un possible successeur. Quant aux ministres, leur statut n’a jamais été marqué par une égale précarité, tout cela, probablement, pour bien leur faire comprendre que leur vrai patron, ce n’est pas le Premier ministre. 
Ces constats faits sur la nature du Pds, mais aussi sur la vision que son secrétaire national a de l’Etat, font que, quand le pouvoir connaît des difficultés dans ses rapports avec l’opinion et avec les électeurs, c’est le chef de l’Etat seul qui est considéré comme responsable, puisqu'étant à la source de toute décision, de toute nomination, de toute attribution de compétences, dans son parti et dans les structures étatiques. Une telle concentration du pouvoir et l’absence de voie tracée pour assurer une relève interne, propre à cette mouvance politique, suggèrent que le Pds n’est assuré d’aucune survie lorsque le président Wade quittera son magistère. 
Au demeurant, l’opposition sénégalaise (ainsi que de larges secteurs de l’opinion) dit subodorer que, pour Me Wade, c’est sa descendance qui doit assurer son prolongement politique. Mais si ce rêve devenait projet, il se heurterait à d’énormes difficultés. En effet, si la démarche consiste à recourir de manière transparente et régulière aux suffrages des Sénégalais, on ne peut s’empêcher de retenir que les raisons de l’échec du test électoral de mars 2009, les affaires liées à la gestion contestée des fonds publics dans différents projets et sur lesquelles la lumière n’a pas encore été faite, les accusations de corruption qui ont été relayées jusque dans les milieux internationaux, constituent de sérieux handicaps. Et il faut ajouter à cela, le fait que le bilan que le pouvoir peut afficher, concernant son action, même s’il présente des aspects positifs, est largement affaibli, quoiqu’on dise, par le caractère inapproprié des choix opérés dans l’allocation de certaines ressources, par la forte survivance de la pauvreté au sein de la majorité de la population, par les déficiences prononcées et récurrentes du secteur de l’énergie, l’insuffisante efficacité des fonds consacrés à l’éducation, le désarroi chez une partie importante de la jeunesse. Quant à l’agriculture, le seul secteur de l’arachide - où le gouvernement semble oublier que, en matière de culture industrielle, on produit pour vendre - est assez révélateur de l’imprécision et du caractère peu élaboré des politiques adoptées. 
Si, par contre, il s’agissait d’emprunter d’autres voies, en faisant violence à la constitution et aux valeurs républicaines, ce projet représenterait un grand danger pour la cohésion nationale et serait la source de grands périls pour la paix civile. Et commettrait une faute suprême tout homme politique, de quelque bord qu'il soit, qui, par ses faits et gestes et dans le seul but de servir une ambition personnelle, ferait sombrer le pays dans la violence et le chaos. 
C’est pourquoi, pour notre part, nous osons espérer que ceux qui prêtent cette intention au président Wade se trompent, car une telle entreprise serait non seulement fort hasardeuse, mais elle remettrait également en cause la lecture que ses compatriotes ont de sa vie, de sa trajectoire politique, consacrée pour l’essentiel et jusqu'à l’alternance, à l’engagement sans concession, à la lutte continue pour la défense des libertés publiques et de la démocratie. 
Dans l’histoire de tous les pays, les grands hommes qui marquent leur époque, se distinguent souvent par une certaine hauteur de la pensée, par une vision qui porte loin, mais surtout, par un dépassement de leur propre personne, par un désintéressement qui force le respect, enfin par une constance à toute épreuve, dans la voie d’excellence où ils veulent engager leur peuple. Mais cette éminente position leur fait également obligation, si la vie leur en donne le temps, de savoir conclure leur action (ou de laisser à d’autres le soin de la continuer), à un moment et d’une manière qui permettent de garder intacte la valeur des symboles et référents qu'ils auront contribué à édifier. 
La description qui précède et par laquelle nous avons tenté de caractériser le modèle dans lequel s’est coulé le pouvoir actuel, à travers à la fois le parti et les institutions, suggère que de sérieux obstacles empêcheront un tel système d’assurer sa propre reproduction. En effet le pouvoir s’est assez replié sur lui-même, négligeant sa relation avec les populations et seulement préoccupé par les ajustements d’appareil pour constamment faire face aux compétitions internes. De plus, du fait de cette nécessité impérieuse de fragiliser quiconque affiche une prétention à une position dominante, aucun profil prééminent n’est apparu pour assurer une relève, sans même parler des résistances désormais très fortes de l’opinion qui montre des signes pressants et non équivoques d’aspiration à un vaste changement. 
C’est pourquoi il convient de s’interroger sur la capacité des forces politiques qui proposent de nouvelles options, de réellement mettre en œuvre une autre conception de l’Etat et de mettre fin aux difficultés de tous ordres auxquelles font face les populations.  
II - Le changement attendu peut-il être apporté par l’opposition ?  
 
 
L’opposition que l’on considère comme étant structurée, se retrouve dans le regroupement de Bennoo Siggil Sénégal. Cette organisation s’appuie désormais sur les conclusions des assisses nationales. Lesdites assises ont été l’occasion d’inviter une partie de la société civile à se joindre à l’opposition, pour mener une réflexion sur les nouvelles orientations qu'appelle la solution des différents problèmes auxquels se heurte le développement du Sénégal, tant du point de vue politique, qu’économique et social. L’on peut donc dire le regroupement Bennoo Siggil Sénégal a désormais à sa disposition ce qui équivaudrait à un programme, même si ce dernier comporte des imperfections. 
Dans ce programme, on notera la part résevée aux modifications jugées nécessaires quant à la charpente de l’Etat, où il est préconisé, en particulier, l’installation d’un régime parlementaire, en lieu et place du régime présidentiel. On peut tout à fait souscrire à cette proposition, quand on a fini de constater les dégâts causés par l’extrême personnalisation du pouvoir qui, depuis l’indépendance du Sénégal, a vidé la démocratie représentative de sa signification, de son contenu. On a assisté à la confiscation de la souverainté nationale par un pouvoir personnel qui a été peu contrôlé et rarement sanctionné. Et voilà pourquoi, il n’est pas surprenant qu’encore aujourd’hui, la majorité des populations vive une situation d’extrême pauvreté. Et l’image n’est pas surfaite, que de considérer que le Sénégal est un pays coupé en deux, présentant d’un côté l’essentiel des habitants dans un véritable dénuement et de l’autre, une minorité à qui rien n’est refusé et dont le style de vie ferait croire qu'elle appartient à un pays des plus développés. 
Mais, la question que l’on peut se poser est de savoir si les responsables des partis qui composent Bennoo Siggil Sénégal, adhèrent sincérement à cette réforme du système politique. Car le régime parlementaire offre au Premier ministre, chef de la majorité à la chambre, la réalité du pouvoir exécutif au détriment du président de la République, qui n’a que des fonctions de représentation. Comment alors comprendre les disputes qui ont lieu entre les différents chefs de parti, pour désigner un candidat qui, s’il est élu, n’assurerait qu'une brève transition vers le régime parlementaire, après l’adoption d’une nouvelle constitution ? Il y a donc là une grande inconnue concernant les intentions des uns et des autres, et cela constitue une hypothèque sérieuse, pour la mise en application de ce qu'on peut retenir comme étant les nouvelles options de l’opposition. 
Sur le plan du développement économique et social, la situation que vit actuellement le Sénégal nécessite, au-delà de la simple définition de nouvelles orientations, que les forces politiques qui promettent de redresser le pays, nous présentent de vrais programmes concernant chaque secteur et déclinant les différentes actions, par lesquelles des retombées mesurables accroîtront les revenus du plus grand nombre. Il est temps, en effet, qu'une nouvelle détermination mobilise les acteurs politiques, et les engage à s’inscrire, désormais, dans la voie qui mène à une modification radicale de la structure de notre économie : celle-ci est, comme tout le monde le sait, caractérisée par un secteur tertiaire fournissant les 52 % de la richesse nationale, alors que le secteur primaire où se retrouvent 65 % de la population, n’est concerné que par 13 à 14 % de ces revenus. C’est d’ailleurs une vraie supercherie que de dire que, parce que son produit intérieur brut par tête d’habitant est de 400 000 F Cfa, c'est-à-dire 1 095 F, soit plus de 2 dollars par jour, le Sénégal, en conséquence, ne serait pas à ranger dans la catégorie des pays pauvres : ce qu'il faut plutôt préciser, c’est que les 8 millions de personnes qui vivent de l’agiculture, la pêche, l’élevage ont moins de 300 F par jour, n’étant concernées que par une très faible proportion du produit intérieur. 
En effet, à qui profitent les exédents d’exploitation du secteur des télécommunications, sinon à ses actionnaires ? A qui reviennent les bénéfices des banques et des assurances ? Qui est concerné par les profits du commerce de gros ? Etc. Nous attendons que l’on nous propose des actions pour qu’en trois ou quatre ans, les importations de riz soient arrêtées, grâce à une production locale suffisante ; nous demandons qu'on nous présente de nouveaux itinéraires, pour permettre aux agriculteurs de vendre convenablement leurs récoltes. Nous souhaitons être convaincus que ceux qui, hier, ont privatisé la filière arachidière, seront assez intransigeants vis-à-vis de l’industrie, pour la forcer à reconsidérer sa politique d’approvisionnement et de vente, afin de privilégier la transformation de la production nationale. Mais aussi, quand prendra-t-on réellement l’engagement, en changeant l’échelle de nos ambitions dans ce domaine, de véritablement développer la production horticole du Sénégal, en mettant à profit le privilège que nous confèrent nos ressources en eau, notre position géographique, notre climat ? 
Que dire de l’éducation nationale, où un mimétisme vis-à-vis d’un système étranger, empêche de concevoir et de mettre en œuvre les réformes propres à fournir les ressources humaines qu'exige le développement de notre pays ? Des autres services de base, où les ressources publiques ne sont dirigées que par dose homéopathique, alors que d’autres dépenses dont l’utilité est des plus contestables, sont privilégiées ? De l’énergie, où règne une grande opacité dans les filières et processus d’approvisionnement en carburant et où de sérieux audits sont plus qu'urgents ? 
Toutes ces questions et d’autres encore, demandent que ceux qui proposent une alternative, fournissent des gages quant à leur détermination à y apporter de vraies solutions et convainquent les Sénégalais que leurs espoirs ne seront pas à nouveau déçus. Mais le meilleur gage, c’est certainement, comme nous le soutenons constamment, que le jeu politique devienne équilibré grâce à l’apparition d’une troisième force, d’un nouveau pôle suffisamment fort pour rendre difficile aux partis traditionnels, la possession d’une majorité les autorisant à faire comme bon leur semble. L’exemple de ce qui se passe en Grande Bretagne nous donne raison, car dans ce pays, le parti libéral, grâce à sa progression sans précédent, a obligé les conservateurs à conclure avec lui un accord de gouvernement, autour d’un programme dans lequel est priss en compte une bonne partie de ses options. 
Pour arriver à de telles fins, comme nous l’avons suggéré, c’est la société civile qui doit s’impliquer, puisqu’il a été démontré qu'elle a des compétences, qu'elle n’est pas coupée des populations, qu'elle recèle en son sein de vrais patriotes. Il suffit donc qu'elle se mobilise, qu'elle s’organise, qu'elle se fédère même, de manière à mettre en commun ses moyens pour être encore plus forte. 
Toutefois, ici, il y aurait lieu de prendre garde à bien distinguer entre les différents mouvements qui ont vu le jour récemment, et s’assurer que leurs vrais mobiles ne visent pas simplement à défendre des causes personnelles et qui ne concernent en rien l’intérêt bien compris des populations. En outre, l’apparition des nouveaux procédés d’expression que constituent les pétitions, consacrant un recours incontestable à une forme de démocratie directe, doit être encouragée et, dès que possible, institutionnalisée par une disposition constitutionnelle. Ce sera d’ailleurs l’occasion de faire de la pétition, non seulement un moyen de refuser une situation ou de faire abroger une décision jugée contraire à l’intérêt général, mais également un outil pour créer des règles nouvelles que les parlementaires, laissés à eux-mêmes, n’auraient pas votées. Il s’agit là, de lutter contre les blocages que les partis ont tendance à imposer, pour être les seuls canaux par lesquels s’exprime la volonté populaire et le plus souvent, faire triompher l’intérêt partisan, comme le conçoivent les appareils et autres états majors. 
Les développements qui précèdent nous ont permis d’identifier les traits qui caractérisent la situation actuelle du Sénégal, pays qui semble se trouver à un tourant décisif de son histoire. L’on voit, en effet, face à face, d’une part, un pouvoir qui vit une grande incertitude quant à sa survie et qui cherche dans tous les sens, des solutions pour une continuité, dont il s’est, jusqu'ici, volontairement privé des bases qui pouvaient la garantir ; d’autre part, une opposition qui a fait un grand effort pour élaborer les concepts et les stratégies en vue de changer profondément la nature de l’Etat et du pouvoir, mais qui doit surmonter les difficultés et les obstacles sur le chemin d’une union durable. De plus, entre ces forces traditionnelles, apparaît une société civile porteuse des vrais espoirs de ceux qui doutent, désormais, de la capacité des partis à relever ce pays, qu'ils ont contribué à installer dans la difficile situation où il est plongé. 
C’est pourquoi l’on peut avancer que les Sénégalais sont devant un défi de la plus grande importance et fondamentalement politique. Il leur faut reprendre en main leur propre destin, définir eux-mêmes les priorités de leur pays, s’impliquer dans l’action pour que celles-ci soient au cœur des programmes de l’Etat. Pour cela, de nouvelles formes d’organisation politique, d’autres canaux pour exprimer toutes les opinions, s’avèrent nécessaires. Et tout doit être mis en œuvre pour qu'une telle mutation s’opère dans les meilleurs délais, de manière à éviter qu'une décennie soit encore perdue, aggravant la détresse déjà profonde de ce vaillant peuple. (Fin) 
Sidy DIOP ‘Convergence Patriotique- le Sénégal d’abord’ Email sidyamadouyella@hotmail.com 
Et si la parité homme-femme était un piège politique pour l'électorat de 2012 ?  
 
 
La conscience d'un vrai patriote, celui-là qui monnaierait sa vie pour l'honneur de son pays, ne s'achète pas à coups de millions de la corruption, encore moins de promesses hypothétiques de prestiges politiques douteux. En refusant de céder au blasphème de la cupidité et du déshonneur, Mme Aminata Mbengue Ndiaye, maire de Louga, a prouvé que la femme sénégalaise, vraie gardienne de notre sage tradition, n'a pas, comme disait l'autre à propos de certaines, ‘le pagne léger qui ne pèse pas un kilogramme’. Ndjeumbett Mbodji du Walo, Ngoné Latyr du Cayor, Aline Sitoë Diatta de la Casamance n'auraient pas réagi mieux. Car, dans notre culture sénégalaise, il y a ce qu'on est, ce qu'on a hérité de nos honorables et dignes aïeuls. 
N'est-ce pas elle qui disait déjà : ‘La politique est pourrie par les gens pourris. Les gens qui viennent en politique le font avec leur caractère, avec leur défaut, leur qualité. Quelqu'un qui ne fait pas une politique saine, c'est parce que dans sa vie de tous les jours, il ne mène pas des activités saines. Ce n'est pas parce que je suis en politique, que je dois mentir aux gens.’ (La Gazette n°17 du 9 au 16 juillet 2009, page 7). Et si la parité homme-femme était un piège politique pour l'électorat de l'an 2012 ? Madame le Maire de Louga qui vient, de si belle manière, d'enjamber une mine politico-financière mal posée, ne dira certainement pas le contraire. Il faut être très vigilant ! 
Votée à l'Assemblée nationale par une majorité mécanique, elle n'a pas pour autant franchi la porte du gouvernement qui vient d'être réaménagé, issu de la même majorité. Comme quoi le pouvoir réel ne s'octroie pas en parité. Il se gagne à l’issue des grandes batailles politiques, en harmonie avec les vraies aspirations de son peuple, tout en sachant compter sur soi d'abord et s'imposer pour saisir les circonstances favorables. Comme disait Jean René Laplayne, ‘la parité ne deviendra réelle que le jour où elle s'imposera d'elle-même, sans avoir recours à la loi. Le fait d'être soumise au Parlement nous prouve bien qu'en politique la femme n'est pas encore pleinement l'avenir de l'homme.’ 
Alors, il ne faut pas se faire des illusions : Le fait de lui en accorder, même légalement, ne peut lui concéder une position d'éligibilité normale. Il faut combattre à visage découvert, avec ses propres moyens pour s'imposer. Oui ! Combattre sur tous les fronts pour bousculer tous les blocages. Mais le combat politique n'est pas aussi simple ; car il requiert le courage de ses opinions, de ses qualités appropriées, de l'endurance et des sacrifices pour gagner l'estime et la confiance des masses. C'est pourquoi le courant incarné par Madame Le Maire de Louga : ‘L'intérêt général en bandoulière’, autant tous ceux qui s'y identifient, doivent se mobiliser dès maintenant pour réfléchir activement sur l'avenir de notre cher Sénégal. D'ici l'an 2012, si nous ne prenons pas garde, bien des surprises peuvent nous être servies. 
Ibrahima DIENG Vieux militant de la démocratie Louga 
 
HAUSSE DES TARIFS DES COMMUNICATIONS INTERNATIONALES : Un faux pas de plus de l’Etat du Sénégal 
Dans un contexte national inflationniste et mondial défavorable, le gouvernement du Séné gal choisit de surenchérir en procédant à une hausse assez sensible des tarifs des communications internationales par l’instauration d’une nouvelle taxe, sans tenir compte des conséquences très dommageables que cette variation des prix in duit au plan macro-économique. En effet, la tarification passe de 92 francs Cfa l’unité à 141 francs Cfa, soit une variation en valeur relative de 53% dans un environnement où les coûts des transactions au niveau du secteur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication subissent des baisses tendancielles. A cet égard, vous conviendrez avec moi qu’il est surprenant et paradoxal au point de devenir une hérésie de constater, qu’en plus de la forte amplitude de l’augmentation, les prix subissent une évolution inverse à la baisse tendancielle du coût des facteurs. La baisse des prix dans le secteur des Nouvelles technologies de l’information et de la communication est consubstantielle à son développement par l’effet cumulatif de l’induction du progrès technique et des économies d’échelle qui entraînent la réduction des coûts unitaires de transaction. C’est dire qu’il ne peut pas exister dans ce domaine une variation à la hausse des tarifs justifiée par le jeu des facteurs, tout au contraire, la tendance devrait être à une modération des tarifs. Au surplus, le secteur des télécommunications joue aujourd’hui un rôle primordial dans le développement de l’économie globale et constitue le pilier de la nouvelle économie, de sorte que toute hausse dans ce domaine provoquera non seulement une baisse du volume des transactions, mais à terme, conduira à une hausse généralisée des prix au Sénégal, en ce que la communication, de nos jours, constitue un facteur technique principal de production. Si bien que, la compétitivité des entreprises se trouvera compromise et les investissements subiront un net ralentissement pour un pays qui figure déjà dans le peloton de tête des pays les plus chers au monde .Les pertes pour l’économie nationale en termes de valeur ajoutée seront considérables avec les baisses de compétitivité en raison de l’accroissement des coûts comparatifs et de la diminution des volumes transactionnels par le jeu des effets de substitution, en plus du fait que le secteur touristique, naguère pourvoyeur de devises, se trouvera particulièrement affecté. 
Rappelons – nous que la hausse des prix consécutive à l’introduction d’une taxe sur les tarifs des billets d’avion dans le but de constituer un fond d’investissement afin de réaliser l’aéroport de Ndiass a déjà impacté négativement l’activité dans le secteur touristique au Sénégal. 
L’instrumentalisation de l’impôt dans le sens d’une hausse pour constituer des fonds d’investissement (trop d’impôts tue l’impôt) doit être évitée, au vu de la modification des prix relatifs, qu’une telle manipulation générée pouvant créer des déséquilibres entre l’offre globale et la demande globale des biens et services .Dans un monde de plus en plus concurrentiel, les politiques économiques doivent s’orienter vers l’abaissement des coûts pour une meilleure compétitivité des entreprises et pour la création d’un environnement favorable aux investissements. Nos gouvernants doivent faire très attention en manipulant facilement l’imposition surtout si les intentions sont mues par des considérations non économiques pour servir des intérêts particuliers. 
Déjà, la croissance économique au Sénégal qui a été presque nulle en 2009 (1,5%) risque de connaître le même sort en 2010 au grand dam de la croissance accélérée à deux chiffres dont les pouvoirs publics avaient l’ambition de réaliser en 2000. 
Les crises dans les secteurs de l’énergie, de l’agriculture, de l’industrie et aujourd’hui des télécommunications sont les manifestations d’un processus de dégradation avancée du tissu économique sénégalais résultant d’une mal gouvernance économique. Hier, c’étaient les Ics, la Sar, la Sonacos, Air Sénégal international, la Senelec de subir des remous dont certains ne se sont plus relevés à la suite d’un interventionnisme débordant des pouvoirs publics, aujourd’hui, c’est au tour de la Sonatel de vivre les mêmes travers. La situation se présente comme si l’on ne s’intéresse qu’à des parts de marché qui déterminent les choix au détriment des facilitations pour l’intérêt général provoquant de nombreux conflits d’intérêt dans notre pays. 
Dans l’un des pays les plus chers au monde où la tendance à l’augmentation des prix se poursuit de façon soutenue rendant problématiques la consommation, l’épargne et l’investissement, il y’a lieu de s’arrêter un instant et de jeter un autre œil sur la marche des affaires. 
 
 
Kadialy GASSAMA 
Economiste 
Rue Faidherbe X Pierre Verger 
Rufisque 
 
 
 
Les Wade et nous  
Souleymane Jules Diop  
« Il est d’un petit esprit, et qui  
se trompe ordinairement, de  
vouloir ne s’être jamais trompé » 
Louis XIV 
 
 
Plaise à Dieu qu’on en finisse avec cette affaire Global Voice et que le bon sens prévale. Par quelque côté qu’on la prenne, il s’agit d’une affaire qui rend l’atmosphère, en cette période estivale, lourde et acide. Le président de la République, maintenant que la preuve est faite qu’il a agi sans aucun discernement, ne doit plus hésiter entre l’intérêt général et le bon plaisir de quelques hommes d’affaires étrangers. La paix sociale se fera à ce prix et certainement son avenir à la tête de ce pays. Abdoulaye Wade ne pourra plus avancer au rythme époustouflant d’un scandale par semaine, défiant la colère que j’ai entendue la semaine dernière s’exprimer en France, aux Etats-Unis et un peu partout dans le monde.  
Le quotidien des sénégalais est sombre et leur avenir ne l’est pas moins. Le président de la République n’a aucun intérêt au déferlement de colère que son nom suscite désormais. Il ne gagne rien à protéger des bandits dont l’objectif évident est de saboter son magistère et il se doit d’agir au plus vite s’il veut sauver sa réputation. Son cheminement mérite que l’on s’y attarde un peu et que l’histoire retienne de son magistère quelque aspect positif. Fatalement, toute bonne action qu’il proclame –on s’entend qu’il y en a quelques unes- est couverte de bruits de casseroles qui rendent sa parole inaudible. Au point que je ne suis pas loin de penser, au rythme où vont les choses, qu’il a dans son entourage des saboteurs qui trouvent un malin plaisir à le ridiculiser et à rendre méprisable un homme que tout le monde trouvait respectable.  
Si Abdoulaye Wade en est arrivé à être comparé à Jean Bedel Bokassa par les éditorialistes les plus sérieux du monde, c’est aussi du fait d’un entourage qu’aucune extravagance ne répugne. Ils ont entrepris d’infantiliser la fonction présidentielle et c’est leur plus grande réussite. On peut ainsi trouver dans les délibérations du Conseil des ministres des décisions de toute sorte, même des « arrêtés présidentiels ». Ce n’est pas son entourage qui est médiocre. Aminata Tall et Habib Sy ont une compétence gouvernementale et une expérience étatique que personne ne peut leur contester. C’est que personne n’ose plus contredire ce président, tout le monde le regarde se ridiculiser.  
Je me suis attelé toutes ces années, à ouvrir ses yeux sur la tournure dangereuse que prenaient les affaires. Il n’y avait dans mes intentions aucune haine. Un 12 août 2003, il y a 7 ans, je me suis entretenu avec Karim Wade sur le sujet, après l’avoir fait avec son père quelques jours auparavant. Nous étions au restaurant Ozio et nous ne nous étions pas vus depuis deux ans. L’homme déclamait déjà, la voix haute, entouré d’une bande de courtisans. J’ai pu mesurer ce qui le séparait déjà du garçon gentil qui me jurait qu’il ne se mêlerait jamais de politique, qu’il ne quitterait jamais la maison familiale du Point E. Il me disait ce jour-là, sans que j’en saisisse la portée, qu’il avait une vision manichéenne de la vie, qu’on ne pouvait être que son ami ou son ennemi. Je suis arrivé dans ce pays froid et glacial le 12 août 2004, jour de mon anniversaire, en me promettant de tout faire pour barrer la route à cette monarchie rampante. Je n’arrive pas à chasser de mon esprit l’image de cet homme qui me couvrait de son ombre géante et les propos qu’il me tenait sur chacun de ses ennemis. J’en étais déjà un. J’en suis encore un et tous les moyens sont bons pour me combattre. 
Depuis 7 ans, les seuls arguments que ce régime m’oppose sont les injures adressées à mes deux parents. Jamais pris sur un fait, mais sur ce que je serais de sang, de couleur ou de naissance.  
Pour en revenir à ces accusations, je n’ai jamais proféré de menaces de mort contre qui que ce soit. Il s’agit d’un prétexte fallacieux pour justifier des attaques qui visent à me discréditer auprès de l’opinion. La même personne qui m’accuse déclarait dans une interview précédente, dans le même journal, que j’étais incapable de faire du mal à une mouche. 
Tous ceux qui me connaissent savent les rapports distants que j’entretiens avec l’argent. Mais il y a toujours de la place pour semer le doute dans l’esprit des honnêtes gens. Tout ceci pour dire que j’exige de la personne qui porte de telles accusations et ceux qui les colportent, qu’ils rendent leurs preuves publiques. Depuis mon arrivée au Canada, j’ai travaillé comme pigiste aux magazines TVA, rédacteur de nouvelles et animateur d’émission à Radio Ville Marie avec le numéro d’emploi 0062-100, rédacteur présentateur à CBC radio-canada, numéro d’emploi 100011543 D. J’ai une entreprise de communication immatriculée 33649904119, au Québec. Pour venir en aide aux journalistes victimes de l’arbitraire comme moi, j’ai créé l’Ong Médias solidaires ou United Medias, immatriculée au Québec, dont je suis le président. Je suis éditeur correcteur à temps plein pour un média bien connu. Je suis consultant à CANADEM pour de nombreuses organisations internationales. Je suis auteur de trois publications dont deux ont été des succès de librairie et je publie dans des revues internationales, en plus d’être chroniqueur.  
Je ne dors pas la nuit parce qu’il me faut travailler deux fois plus que les autres, pour assurer ma subsistance. La vie n’a pas toujours été belle pour moi, mais je partage le peu que j’ai avec les membres de ma famille. Mon père, ma mère et mes frères pourront en témoigner.  
J’ai été à un moment donné de ma vie proche des deux hommes les plus puissants de ce pays, Abdoulaye Wade et Idrissa Seck. Je n’ai pas reçu d’eux le moindre chèque, la moindre parcelle de terre. Je suis pauvre, pour ainsi dire. M’accuser de vivre avec l’argent des ennemis de Karim Wade est une ignominie.  
Bon ramadan à tous ! 
SJD 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 16.08.2010
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