Le hallali de FIN DE REGNE !
Fin de règne de Wade ? A Thiès il déclare : " je ne suis pas là pour longtemps". Commentaire d’Abdoulaye Faye au micro de Baye Omar Guèye. ( Sud.FM/ARCHIPO)
Seneweb.com:
Karim Meïssa Wade 4ème Président de la République du Sénégal : c’est possible !
Le Président Wade positionne son fils pour les prochaines élections présidentielles. Le puzzle se reconstitue de jour en jour à la vue des actions et des stratégies menées par les amis de Karim Meïssa Wade (KMW) et de ses proches.
Depuis que le Président Wade s'est séparé de son ancien protégé, Idrissa Seck, et qu'il a lancé son dévolu sur son fils pour le succéder, on assiste à la mise en place d'une véritable machine de guerre avec pour objectif de hisser KMW, à tort ou à raison, à la magistrature suprême. Des actions significatives auxquelles nous assistons tracent discrètement le chemin de Rimka vers la présidence.
Le mode opératoire consiste à :
doter Karim de sa propre structure avec laquelle il pourra mener son combat (la "Génération du Concret") ;
doter cette structure de milliers de tentacules enfoncées jusqu'aux profondeurs du pays (les Cellules de la Génération du Concret à travers le Sénégal);
améliorer et vendre l'image de KMW à l'étranger pour faire accepter sa candidature à l’opinion internationale ;
entourer Karim de "copains dignes de confiance avec lesquels il a mûri ses ambitions (Baldé, Ousmane Sy, Cheikh Diallo, Hassane Ba, Bourgi …);
investir Karim de missions pour prouver ou pour faire croire au monde et en particulier au Sénégalais qu'il est capable de diriger le pays (e.g : les travaux de l'Anoci, la GOANA, l’aéroport international Blaise Diagne…);
lui doter d'un carnet d'adresse bien rempli (le roi du Maroc, les rois, princes, et sultans du Golfe arabique... );
anéantir politiquement au PDS, tous ceux qui font ou pourront faire ombre à ses ambitions (renvoi d’Idrissa Seck du PDS, tentatives de liquidation de Macky Sall, Pape Diop et Aminata Tall sont certainement les prochaines cibles) ;
affaiblir l'opposition et la décrédibiliser aux yeux des Sénégalais (Actions de déstabilisation, Divertions, Débauchage, restriction de l'accès à l'espace médiatique... ) ;
exercer Karim à gouverner sous l'aile du père (ses adversaires l’accusent d’être derrière toutes les décisions de son père);
mener des actions sociales pour ainsi donner à Karim l'image de quelqu'un de bien et de généraux avec les populations. En guise d'exemple, il a remis récemment une enveloppe de plus de 30 millions de francs CFA aux victimes des inondations. "Chaque année, c’est plusieurs personnes qu’il convoie à la Mecque. À « L’Ozio » qu’il fréquente souvent comme « Le Mogador » aux Almadies, on se souvient toujours de cette vielle femme nécessiteuse à qui il avait offert un conteneur de friperie « pour l’aider à travailler ». Il aide et a beaucoup aidé des étudiants Sénégalais de l’étranger qui étaient en difficulté (...)". Des gestes hautement appréciés par les populations.
Pourquoi Karim M. Wade devrait pouvoir accéder au pouvoir ?
À l'heure actuelle, il existe plusieurs facteurs qui jouent en faveur de KMW pour qu’il accède à la magistrature suprême. Pour rappel, avant les élections présidentielles de 2007, nous avions écrit un article pour dire "attention le président Wade pourrait gagner les élections au premier tour". Parmi nos arguments, nous avions cité « l'achat d'électeurs » et les relations du président avec d'influentes monarchies du Golfe, le Maroc et la Libye qui n'avaient aucune envie que le pouvoir change au Sénégal. Au finish Wade remporte les élections au-delà de 50 % au premier tour.
Le même scénario est entrain de se reproduire avec Karim M. Wade. Ce gars a tous les atouts pour accéder au pouvoir. Il a de l'argent, il a de bonnes relations, il a le soutien de son père et des amis de celui-ci, il est entouré de jeunes avec des compétences dans tous les domaines, il sait vendre son image, il mène sans relâche et discrètement des actions sociales dans tout le pays et même au sein de la diaspora, il a une base politique solide (la GC et le PDS).
Karim a un trésor de guerre qu'aucun de ses adversaires n'a, même Idrissa Seck et Macky Sall. On sait tous qu'en Afrique les gens ne votent pas par conviction ou pour un programme politique. On vote pour l'argent, pour les liens de famille ou pour l'amitié. Exemple en est donné lors des dernières élections présidentielles. D’aucuns pensent que certains de nos dignes politiciens payaient 10 000 F CFA à tous ceux qui voulaient bien voter pour eux. En France c'était 50 euros transport et nourriture exclus.
Karim a une solide base politique contrairement à ce que certaines personnes de l'opposition ou même ses adversaires au sein du PDS pensent. Il a la GC qui est bien implantée dans tout le pays quoi qu'on en pense. Il a une partie de la base politique de son père acquis à sa cause. En outre, vous connaissez certainement le "Principe de réciprocité" en élicitation qui fait que quand quelqu'un vous rend service vous vous sentez redevable en vers lui et donc de devoir renvoyer l'ascenseur un jour. Et bien, personne n'ignore les largesses et la générosité du Président Wade et il y a aujourd'hui des milliers de personnes au Sénégal qui n'attendent qu'une occasion pour renvoyer l'ascenseur. Pourquoi pas en soutenant KMW?
Karim est entouré de jeunes compétents qui sont sortis des plus grandes universités et écoles d'Europe et des Etats-unis. Des jeunes qui maîtrisent sur le bout de leurs doigts les sciences politiques, les relations internationales, les sciences économiques et de gestion, la finance, l'informatique, la communication, la sociologie, etc. C'est aussi des jeunes qui ont une mentalité différente de celle de leurs aînés et parents et qui n'éprouvent aucune forme de complexe vis-à-vis des occidentaux ou du riche. Cette jeunesse est un atout de taille.
Karim a derrière lui des groupes de lobbying très puissants. Au Sénégal, « le lobby maraboutique » qui roule pour son père roule également pour lui. On sait également que de grands cabinets de lobbying et de communication en France ont été enrôlés pour vendre son image à l'étranger. L'un d'eux est Publicis Events Worldwide un réseau mondial dédié à la communication événementielle et spécialisé dans les conférences internationales, les événements institutionnels et les marketings de grands groupes. Il est dirigé par le célèbre publiciste Richard Attias. Pour information, " Richard Attias est un homme d'affaires marocain originaire de Fès. Décrit par la presse française comme étant l'amant de l’ex-épouse du président français, Cécilia Ciganer-Albéniz, à l'origine de ses « problèmes conjugaux » avec Nicolas Sarkozy...".
En parlant de Nicolas Sarkozy et de son pays la France, vous pouvez être sûr qu'ils soutiennent déjà Karim. Ceci pour plusieurs raisons. KMW est français, sa mère est française, sa soeur et française, sa femme est française, ses trois filles sont françaises. Bref toute la famille. En plus de cela les Wade est les Sarkozy ont des amis communs et fréquentent les mêmes cercles. Les autorités françaises qui l'ont déjà reçu à l'Élysée plus d'une fois n'auront en principe pas de difficulté à s'entendre avec lui une fois au pouvoir même si côté business il leur a privé de quelques marchés au profit des monarchies du Golfe. Toutefois, il est à préciser que si la candidature de Karim Wade risque de mener le Sénégal à une guerre civile ou à des émeutes sanglantes, il est à envisager que la France lui retire tout soutien pour préserver son image et ses quelques intérêts économiques et stratégiques au Sénégal qu'elle ne néglige pas du tout.
Comment contrer Karim M. Wade ?
Karim Wade a la légitimité autant que tout autre Sénégalais de prétendre devenir le prochain président de la république. Il peut accéder légitimement et de façon incontestable à la magistrature suprême car il en est capable et la loi le lui permet. L'opposition sénégalaise doit arrêter de proférer des menaces à son encontre et travailler pour lui barrer la route de façon démocratique et légale.
Vous vous souvenez certainement des menaces que cette même opposition avait proféré à l'encontre du Président Wade lors des élections présidentielles de 2007. Elle affirmait à vive voix qu'elle mettrait le pays à feu et à sang si Wade remportait les élections au premier tour. Pour elle c’était une façon efficace de dissuader le camp de Wade de manipuler les résultats. Et bien quand Wade à gagner au premier tour il ne s'est rien passé ; même pas un pneu brûlé. L'opposition émerveillée ou choquée est restée bouche baie. Il ne faudrait pas que la même erreur se reproduise. Travaillez, agissez, passez à l'action comme le fait la GC et le PDS.
Le champ politique est comparable à un théâtre d'opération c'est celui qui est le mieux informé, le plus malin, le plus prévenant et le plus bavard qui a le plus de chance de gagner. L'opposition sénégalaise, si elle veut gagner les prochaines élections municipales et/ou présidentielles, doit :
avoir l'initiative stratégique au lieu de la subir parce que tant qu'elle la subit, elle ne fera que réagir ou se défendre. Or celui qui défend est en position de faiblesse et a peu de chance de vaincre ;
parler d'une seule voix, séparément aucun des partis ne peut faire face à la GC et au PDS réunis ;
mettre en place une stratégie de communication d'ampleur, occuper l'espace médiatique, parler et crier plus fort et mieux que l'adversaire ;
beaucoup communiquer en dehors du Sénégal et de façon visible et non par des actions isolées ;
exploiter les nombreuses difficultés qui gangrènent le pays (sociales, économiques, politiques, financières et sécuritaires) pour convaincre la population que le fils avec peu d'expérience ferait pire que le père ;
vendre aux Sénégalais, et à partir de maintenant, un programme économique, social et politique crédible ;
faire des propositions crédibles pour sortir le pays de la crise au lieu de dénigrer les efforts du gouvernement ;
donner une meilleure image d'elle; c’est-à-dire une opposition unie, digne, présente, soucieuse du devenir des populations, respectueuse, capable et qui croit aux idées qu'elle véhicule.
De l'autre côté, les ‘‘Bannis du PDS’’, s'ils veulent sauver le parti pour lequel ils ont toujours combattu, pour lequel certains de leurs camarades ont laissé leurs vies, Idy, Macky, Aminata Tall, Pape Diop et les autres doivent unir leurs forces et dépasser l'adversité et l'esprit de rivalité. Il est inconcevable que la GC qui existe depuis très peu vienne leur prendre ce qu'ils ont mis des années à construire, à protéger et à chérir. Le PDS n'est pas et n'a jamais été l'affaire de Wade tout seul même s'il en est le bailleur. Si le PDS est aujourd'hui ce qu'il est c'est parce que des gens courageux et dévoués se sont battus et souffert pour un idéal et pour une personne à laquelle ils avaient espoir et confiance donc ils ne doivent pas baisser les bras ils doivent encore combattre. Cette fois ci c’est un combat différent de celui d’il y a 10 20 30 ans…
Pour conclure, nous dirons qu'il est temps d'arrêter de croire que Karim n'osera pas se présenter ou qu’il ne gagnera pas s’il se présente. Comme disait Sun Zi, un grand stratège chinois, : « Il ne faut pas espérer que l’ennemi ne viendra pas, mais compter sur le fait que l’on est prêt à se défendre ; il ne faut pas espérer que l’ennemi n’attaquera pas, mais comptait sur le fait que l’on est dans une position inattaquable. » La travaille sans relâche pour que le rêve du Président Wade de voir son fils accéder à la magistrature suprême devienne réalité. L'opposition doit s’unir, avoir un objectif clair, mettre en place des stratégies efficaces et se trouver les moyens de ses ambitions. Elle doit savoir que le temps passe et que l’adversaire se prépare.
Amadou Mahany CISSE
Consultant en IE / Communication
Ngor Diarama 2 (Dakar - Sénégal)
Tel: +221 77 563 37 93 / +221 76 663 75 63
E-mail: mahany1sn@yahoo.fr
Auteur: Amadou Mahany CISSE
Le Matin : Samedi 6 Déc 2008
FACTURES D’ELECTRICITÉ : Une augmentation qui électrocute ménages et entreprises
Les consommateurs n'apprécient pas de la bonne manière l'augmentation de 17% du prix de l'électricité et aussi la facturation de la Senelec ces derniers temps. Ils ont constaté que cette hausse serait en réalité de 50%, tout en dénonçant les coupures intempestives qui sont devenues la règle chez les Sénégalais. Toutes ces situations dramatiques hantent le sommeil des citoyens. Reportage.
Le paiement des factures d’électricité constitue maintenant un casse tête pour les pères de familles. Et pour cause, elles sont tout simplement insupportables pour les Gorgorlus qui composent majoritairement le Sénégal. La Sénélec en est la cause avec l’entrée en vigueur, il y a quelques mois, de la Nouvelle Grille Tarifaire (Ngt). La Ngt avait pour but de redresser la société, victime de problèmes conjoncturels, et d’inciter les populations à l’économie d’énergie; c'est-à-dire consommer moins pour payer moins avec, selon les responsables de la société une hausse de 17% sur le prix de l’électricité.
Ce que semble contester bon nombre de ménages et autres consommateurs. Le constat sur leur facture fait état d’une hausse d’au moins 50%. C’est par le biais d’une association consuméristes, à savoir Sos Consommateurs, que l’alerte a été sonnée. En effet, le président de ladite association, Me Masokhna Kane, l’avait dénoncé lors de la célébration de la journée de la Sénélec à la 18ème Fidak, estimant cette hausse de l’ordre de 50 à 60%. Aujourd’hui, les factures que la Sénélec délivre aux consommateurs semblent lui donner raison. Ce qui ne cesse de causer le désarroi chez ces derniers. Comme en atteste les plaintes de cette dame mère de famille habitant Ouest Foire et dont la facture d’électricité a tout bonnement doublé ce dernier bimestre.
Sokhna Niang, c’est son nom, déclare laconiquement: «Mes factures qui, depuis des années, tournaient autour de 50000 est passée à 100000 Fcfa pour ces deux mois» a-t-elle déclaré laconiquement. Avant de renchérir: «la hausse chez moi a dépassé le taux de 100%. C’est inadmissible». Même son de cloche qu’El H. M. Ndiaye, habitant le quartier populaire de Grand Dakar. «Je payais rarement au delà de 40000 Fcfa et ma dernière facture est de 78000». Pour lui la Sénélec s’enrichit sur le dos des populations déjà pauvres et fatiguées de cette conjoncture difficile. «Alors, dites à la Sénélec de nous garder de ses charabias de 17%» nous a-t-il lancé d’un air dépité pour finir. Pour Khadim Ndiaye habitant Baobab le mal de la Sénélec se trouve encore plus par le défaut de communication.
C’est ainsi qu’il regrette: «C’est pas normal que la Sénélec se permette de distribuer deux factures aux clients sans au préalable les informer et les expliquer pourquoi». En plus, il soutient que la Sénélec les livre des factures qu’ils sont surs de ne pas avoir consommer à cause des délestages à n’en plus finir. Cette situation est la même pour les entreprises à grande consommation. M. T. maître tailleur trouvé dans son atelier à Sacré Cœur, fait le même constat. Non seulement les coupures d’électricité l’empêchent de faire convenablement son travail et en plus une facture de 250000 lui a été servie dernièrement.
Résultat, il a mis en arrêt trois de ses huit machines, ralentissant considérablement son travail et sa productivité en ces périodes de Tabaski. Ce constat, il le partage avec ce gérant d’une grande boulangerie à Ouest Foire qui trouve sa facture beaucoup trop chère par rapport aux précédentes. Et c’est dire que les populations qui souffraient déjà de la flambée des prix des denrées de base devront prendre leur mal en patience et supporter cette énième hausse dont elles sont victimes.
Auteur: Abdourahmane NIASSE (Stagiaire)
Avis aux littéraires! J'ai pas résisté, lisez cet extrait de Victor Hugo " Napoléon Le petit" écrit en 1852, ça vous fait penser à quelqu'un?? moi aussi!....
" Que peut-il ? Tout. Qu'a-t-il fait ? Rien.
Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie
eût changé la face de la France, de l'Europe peut-être;
Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.
Dieu sait pourtant que le Président se démène :
il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ;
ne pouvant créer, il décrète ;
il cherche à donner le change sur sa nullité ;
c'est le mouvement perpétuel ;
mais, hélas !
cette roue tourne à vide.
L'homme qui, après sa prise du pouvoir
a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.
Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne,
ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.
Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort.
Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.
Quand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit
et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme,
il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.
On y ajoutera le cynisme car, la France,
il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave,
la nie, l'insulte et la bafoue !
Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde,
d'un homme médiocre échappé."
Victor HUGO, dans ' Napoléon, le petit '
L'OBSERVATEUR:
RECOUVREMENT DES IMPÔTS Abdoulaye Diop «déleste» le Trésor de 500 milliards
Article Par Latir MANE ,
Paru le Samedi 6 Déc 2008
Les services du Trésor public ne vont plus s’occuper du recouvrement des impôts directs. Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances vient de prendre un arrêté qui rattache désormais la Direction du recouvrement à la Direction générale des Impôts et Domaines (Digid). Ce qui empêche le Trésor public d’effectuer des recouvrements qui font rentrer dans les caisses de l’Etat, la somme de 500 milliards de Fcfa.
On peut dire que c’est un retour à l’orthodoxie avec le rattachement de la Direction du recouvrement à la Direction générale des impôts et domaines (Digid) décidé par le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, M. Abdoulaye Diop. La Direction du recouvrement ne dépend désormais plus des services du Trésor public. En effet, c’est la Digid qui a l’habitude de tout le temps de s’occuper du travail technique qui permet en amont de déterminer le montant des impôts directs. Seulement en aval, il appartenait aux services du Trésor public de s’occuper du recouvrement de ces impôts directs. La collecte des impôts directs s’effectue au niveau des entreprises, grâce aux revenus des personnes physiques et des patentes sur les patrimoines bâtis. Elle fait rentrer régulièrement dans les caisses de l’Etat la somme de 500 milliards de Fcfa, c'est-à-dire plus du budget. C’est donc l’une de ses prérogatives les plus importantes que le Trésor public perd avec cet arrêté du ministre de l’Economie et des Finances. Seulement en rattachant la Direction du recouvrement à la Digid, une certaine logique est maintenue. En effet, l’on ne comprenait pas que cette direction échappât à la Digid alors que c’est cette dernière qui détermine le montant des impôts directs. Déjà, c’est la Digid qui s’occupe jusqu’ici du recouvrement des impôts indirects qui touche la taxe sur les véhicules, les vignettes, les timbres fiscaux, la Tva, etc. Cette réforme décidée par le ministère de l’Economie et des Finances entre en vigueur à partir du 1er janvier 2009 avant de s’étaler dans les autres régions du Sénégal pour finir au plus tard en 2010.
LA CA 2007 SUR LA DEBANDADE DANS LES RANGS DES LIBERAUX «C’est Dieu qui a mis du sable dans le système de Wade»
Article Par Harouna FALL,
Paru le Samedi 6 Déc 2008
«C’est Dieu qui a mis le sable dans le système de Wade». C’est ainsi que Massène Niang, porte-parole de la Ca 2007 a qualifié hier la débandade et la déconfiture notées dans les rangs des libéraux.
La débandade notée depuis quelque temps chez les libéraux amuse les camarades de Moustapha Niasse. Face à la presse hier, le porte-parole de la Coalition alternative 2007 (Ca 2007), Massène Niang a laissé entendre que les départs de responsables libéraux comme Idrissa Seck et Macky Sall sont un mauvais présage pour les libéraux. Et c’est la preuve que c’est Dieu, qui a mis du sable dans le système de Wade. Actuellement, dans le camp libéral, c’est la déconfiture. On ne sait plus qui est qui et qui fait quoi. Et selon Massène Niang à travers le nouveau découpage administratif qui n’obéit qu’à des critères électoralistes, le Pds voulait profiter de cette situation pour faire de la fraude. Mais actuellement, avec la situation qui prévaut qui règne dans leur rang, ils ne savent plus qui est du camp de Macky, de Idy ou de Wade. C’est la confusion totale.
Massène Niang, d’attirer l’attention de l’opinion qu’à quatre mois des élections locales, des milliers de sénégalais ne savent pas à quelle circonscription électorale, ils appartiennent. Une situation qui selon les amis de Niasse est savamment orchestrée par le régime de Wade pour faire de la fraude. Mais cela ne passera pas avec les camarades de Moustapha Niasse. Qui se disent prêts à mobiliser toutes les populations pour s’opposer au système de fraude. Et quelle que soit la situation, ils ne boycotteront pas les élections locales. Parce qu’ils connaissent les enjeux que représentent les élections locales. Sur un autre chapitre, la Ca 2007 dénonce la double facturation. Et malgré la baisse du coût du baril de pétrole, le gouvernement continue de maintenir ses objectifs budgétaires de 600 milliards provenant de la fiscalité sur le pétrole. Ce que la Ca 2007 trouve anormal et condamne.
LE QUOTIDIEN:
FINANCEMENT- 80 milliards de la france, 170 milliards attendus de l’Ipres, de la Sonatel, de la Cs
06-12-2008 Une coalition pour sauver Le Sénégal
La France a apporté un concours de 80 milliards de francs en appui budgétaire au Trésor public, sans attendre l’aval du Fmi. Comme pour signifier que la situation du Sénégal ne laisse plus le temps de réfléchir. Hypothèse que renforce l’appui supplémentaire, sous forme de prêt, que l’Etat reçoit de la Sonatel, l’Ipres, la Caisse de sécurité sociale et certaines sociétés d’assurance ayant leur siège au Sénégal. Par Mohamed GUEYE
Heureux comme Abdoulaye Diop, qui a fait un beau voyage et ramené plein de cadeaux, il n’y en a pas deux. Le ministre de l’Economie et des Finances ramène de France de quoi faire retrouver le sourire à son président de chef. Il a pu obtenir des autorités françaises, un montant de 80 milliards de francs Cfa, débloqué d’urgence. L’appui français était attendu, mais pas aussi vite. La France avait annoncé son intention d’apporter un appui budgétaire de 200 milliards de francs Cfa. Mais ce concours était quelque part subordonné à l’approbation par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (Fmi), du rapport sur le Sénégal, qui conditionne la poursuite du programme Ispe signé avec cette institution. Les dirigeants français n’ont même pas voulu attendre que le dossier du Sénégal soit transmis au Conseil d’administration du Fonds, avant de débloquer leur concours, comme ils en avaient manifesté l’intention. Signe évident que la situation est devenue intenable et qu’il faut absolument, dans l’urgence, sauver le soldat Sénégal.
Dans l’actuelle situation de marasme économique, ce soutien vient à temps pour le pays, qui est à court de liquidités.
Les dirigeants français ne sont d’ailleurs pas les seuls à s’être rendu compte de cette nécessité. Les belles rodomontades des dirigeants sénégalais n’ont pu occulter à leurs partenaires à quel point le pays a besoin de liquidités. La piste des institutions financières commerciales vers lesquelles il s’était tourné n’ayant pas produit les résultats escomptés, il lui fallait chercher ailleurs. Les banques voulaient bien prêter de l’argent à l’Etat, mais au prix du marché, c’est-à-dire, à des taux variant entre 10 et 12%. L’Etat du Sénégal ne pouvait se le permettre.
C’est alors que sont entrées en jeu, des entreprises du secteur public ou parapublic, parmi celles qui sont établies au Sénégal.
La Sonatel, l’Ipres, la Caisse de sécurité sociale, ainsi que quelques compagnies d’assurances, ont décidé d’apporter leur concours au Sénégal. Toutes ces structures ont décidé de retirer une partie de leurs avoirs dans les banques de la place pour les prêter à l’Etat, à des taux concessionnels. Le Trésor peut espérer ainsi, engranger entre 150 et 170 milliards de francs Cfa. Environ le montant annoncé de la dette intérieure. Comme par hasard.
Quoi qu’il en soit, ces montants attendus constituent une belle bouffée d’oxygène pour le Trésor public particulièrement éprouvé ces temps-ci. Si le gouvernement sénégalais veut tenir la promesse faite par le président de la République, lors du Conseil présidentiel de l’investissement, d’éponger les créances des entreprises du secteur privé, il ne peut cracher sur cette manne qui lui permet de sortir la tête de l’eau. Il est certain que là aussi, il faudra bien payer un jour ou l’autre. Du moins, ce ne sera pas dans l’urgence. La question sera, pour cette fois au moins, de payer enfin les destinataires de ces montants, les entreprises du secteur privé, les plus éprouvées par la crise. Parce que, pour beaucoup, il fait déjà nuit.
mgueye@lequotidien.sn
CONFERENCE - Mame Less Camara, enseignant au Cesti
06-12-2008 Le journaliste «doit rencontrer les hommes politiques et non les fréquenter»
Les organes de presse sont confrontés de façon constante à «la hantise de l’influence politique», a déclaré mardi (dernier) à Dakar, le journaliste Mame Less Camara, enseignant au Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti). Introduisant le thème : «Partis politiques/société civile : les médiats sont-ils partiaux ?» le conférencier a estimé que «les médiats» pouvaient bel et bien être «influencés par une idéologie partisane ou une cause, dans le traitement de l’information». A cet égard, il a soutenu que «les médiats vivent en permanence la hantise de l’influence politique». C’est d’ailleurs «pourquoi les étudiants en journalisme» sont «préparés» à cela, a-t-il expliqué. «Je ne dis pas que ça réussit toujours. Il y a une sorte de compétition entre ce qui est appris (à l’école) et l’expérience», a dit Mame Less Camara pour qui «les rédactions ne fonctionnent pas selon le modèle théorique enseigné à l’école». Selon lui, le journaliste diplômé est obligé de se plier aux réalités de la rédaction qu’il va intégrer après sa formation. Dans tous les cas, on enseigne au futur reporter à rester vigilant face aux risques de manipulation. Paraphrasant un journaliste français, M. Camara rappelle que le journaliste doit «rencontrer les hommes politiques et non les fréquenter». En effet, «les hommes politiques sont détenteurs d’une information dont les journalistes ont besoin strictement par nécessité professionnelle». Le journaliste rappelle d’ailleurs à cet égard l’existence d’une «littérature abondante» qui met en garde contre les risques liés au «compagnonnage» entre le journaliste et les hommes politiques.
Mais si pour les hommes politiques il est conseillé «la rencontre et non la fréquentation, rien n’est en revanche prévu de la sorte pour ce qui concerne la société civile dont les journalistes se sentent membres», a-t-il relevé. «Paradoxalement, a-t-il poursuivi, c’est cette même société civile qui se plaint d’un traitement désavantageux par rapport aux politiques qui sont très souvent au devant de la scène». Cette situation, M. Camara l’explique par le fait que «la société civile défend des idéaux difficilement récusables, telles que les questions de transparence, les droits de l’Homme… Autant de thèmes porteurs sur lesquels se sont spécialisées des organisations de la société civile». A ce propos, a-t-il affirmé, «l’accompagnement de la presse se traduit parfois par une sorte de militantisme conscient». Néanmoins, «les médias gardent une certaine vigilance» et «une capacité de rupture. En effet, des organisations de la société civile ont parfois servi de plateforme de reconversion en politique», a rappelé Mam Less Camara.
La rencontre était organisée par la Fondation Konrad Adenauer (Fka), en collaboration avec le Cesti et l’Agence de presse sénégalaise (Aps).
Aps
CRITIQUE - La gestion libérale vue par l’Afp de Moustapha Niasse
06-12-2008
Haro sur la cupidité et l’arrogance des tenants du pouvoir
Les camarades de Moustapha Niasse s’en ont pris au mode de gouvernance du régime actuel et à sa nature récidiviste. Le Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) exige des libéraux la préservation du caractère républicain de l’Etat. «Cupidité, impéritie, manque de générosité et l’arrogance», tels sont les mots dont les «progressistes» ont fait usage pour qualifier les tenants du pouvoir.
Par Papa Ibrahima DIOP
Tout au début de leurs propos, les camarades de Moustapha Niasse se sont encore défoncés sur la gestion «calamiteuse et carabinée» de Wade et son régime. C’est le constat amer qu’ils tirent d’un bilan après de huit ans gouvernance libérale. Wade a «a accompli la peu glorieuse prouesse de mettre notre pays à genoux», sinon comment comprendre l’urgence de la restitution impérieuse de l’Etat à la République, s’interroge l’Afp. Les «progressistes» somment ainsi les tenants du pouvoir «à mettre un terme aux dégâts et sauvegarder les chances de notre pays, pour un redressement capital dans le contexte de crise multisectorielle». Préoccupés par le caractère républicain de l’Etat, ils demandent la restauration des valeurs républicaines aux libéraux «incapables de sortir de leur autisme».
La liste des diatribes contre le régime de Wade est loin d’être exhaustive. La preuve : les révélations scandaleuses des partenaires Marocains sur le pèlerinage à la Mecque, un sujet abordé par les «progressistes» durant leur rencontre politique. Poursuivant leur procès contre le régime, les camarades de Niasse ont fustigé la «cupidité», l’«impéritie», le «manque de générosité» et l’«arrogance» des libéraux. Leurs «légèretés de gestion expliquent les mauvaises conditions des pèlerins» avec l’enregistrement d’un cas de décès. Face à cette situation, l’Afp demande au gouvernement de Wade des conditions conformes aux normes internationales de Sécurité pour les Sénégalais à la Mecque. Ces dérives, de l’avis de l’Afp, se sont déroulées dans un contexte «d’essoufflement du Trésor public, après plusieurs années de gabegie, de gaspillage, de corruption et d’errements qui sont loin de l’orthodoxie budgétaire ; et le régime n’en a cure».
Par ailleurs, la situation des paysans est préoccupante après que la commercialisation a annihilé l’espoir du monde rural en fixant le prix de l’arachide à 165 francs à cause de la suppression de la subvention. Si «l’achat arrogant de Suneor ne vient pas faciliter la tâche aux cultivateurs», la responsabilité incombe aussi au régime qui projette de mettre fin la distribution des semences de 2009 et tue ainsi l’économie rurale.
En définitive, l’Afp peint un tableau sombre de gouvernance de Wade et alliés, et qui est marquée par «la paupérisation des populations, les finances publiques inquiétantes et le bradage sans précédent du patrimoine national à travers les ventes d’action à la Sonatel, dans le secteur des assurances et du Méridien». Mais, c’est pour marquer sa solidarité aux populations et louer la participation massive des Sénégalais aux assises nationales au grand dam des «apprentis fascistes», parlementaires nommés par l’Exécutif.
L'OFFICE:
Vous avez dit avions
Laye Digué Wade nous promet encore, et cette fois dans la ville de Thiès, des avions made in Sénégal. Sous peu ! En effet, le chef de l’Etat a encore oublié que nous n’avons pas encore les tramwails et autres projets « Yakalma ». Face à un peuple dont le minimum, qui est de manger à sa faim, est loin d’être satisfait. Et dans un pays où la chose la mieux partagée est la pauvreté, il est plus décent de nous parler d’autosuffisance alimentaire d’abord, avant de nous transporter dans les airs…Le peuple ne demande ni plus ni moins qu’une amélioration sensible de ses conditions de vie. Le baril de pétrole qui vous avez poussé à le maintenir dans la diète tourne autour de 40 dollars. De grâce…
( Mor Todjangué )