autour d'un Parrainnage
CONTROVERSE AUTOUR D’UN PARRAINAGE Karim Wade divise la population de Kébémer
Article Par Laye FAM,
Paru le Lundi 14 Mai 2007
Le comité de pilotage dirigé par Cheikh Kébé, fils du terroir est déjà à pied d’œuvre depuis le 11 mai 07. Ayant pour mission essentielle de développer la commune de Kébémer, il vient de lancer la «Plateforme Citoyenne de Kébémer Pck». Un comité parrainé par Karim Wade, qui a créé une vive controverse au sein des populations.
La volonté des autorités locales de faire parrainer la plateforme citoyenne de la ville de Kébémer à Karim Wade a créé une forte controverse chez les populations de la commune natale du Président. Certains soupçonnent à travers cet acte du comité de pilotage une manière subtile de parrainer le dauphinat du leader de la «Génération du Concret». Selon certains, «ce parrainage fausse dès le départ l’esprit même de cette «plateforme», concept nouveau construit autour d’un consensus et d’une large concertation impliquant tous les fils de Kébémer, toutes tendances et sensibilités confondues. Ensuite les leviers sur lesquels repose cette «plateforme » demeurent incompatibles avec toute velléité politique. «Et si nous voulons aboutir à un franc succès, nous devons éviter de poser des actes tendancieux ou complaisants». Renchérit un autre. Cependant, Khalifa Babacar Mboup 1e adjoint au maire, chargé de l’intérim, qualifie tout ceci de spéculations stériles. Selon lui, «il n’y a aucun relent politique derrière ce parrainage de la plateforme par Karim Wade. La vérité est que la Pck s’est inspirée du concept «Génération du concret» dont les réalisations vont changer fondamentalement le visage du pays après celui de la capitale». Avant d’ajouter : «Karim Wade est un fils du terroir. Il doit, comme tout autre fils ou ressortissant de Kébémer, répondre à l’appel citoyen, participer et contribuer au développement de la ville de Kébémer». « N’y a-t-il pas un devoir absolu d’amener sa pierre à l’édification de la ville natale de son père?», semble se désoler Khalifa Mboup, avant de lancer : «c’est cela notre vision des choses». Cette «plateforme» renferme plusieurs volets : un volet infrastructures sociales de base qui prend en charge la construction d’un complexe municipal, un arché moderne. Un volet logistique, qui tourne autour de l’acquisition de véhicules pour le ramassage des ordures ménagères et d’une radio municipale. Enfin, un volet sécuritaire consistant à la création d’un commissariat de police, d’une Antenne des Sapeurs-Pompiers et d’un plan de circulation municipal.