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à l’épreuve de l’autonomie des pouvoirs locau

CONFLIT DES POUVOIRS 
Le totalitarisme wadien à l’épreuve de l’autonomie des pouvoirs locaux 
Si l’on remonte l’histoire récente du Sénégal post alternance, l’on se souvient que le pape du Sopi avait annoncé urbi et orbi, dès l’entame de son magistère, sa volonté indubitable de procéder à la provincialisation du pays par la restauration de la chefferie locale comme pendant la colonisation dont les besoins pour l’exploitation des colonies avaient conduit à la mise en place d’un système vassal de chefs de cantons. Cette volonté d’une provincialisation du pays traduit la conception intime de son promoteur de l’exercice totalitariste du pouvoir où le pouvoir local au même titre que le pouvoir législatif et judiciaire restent inféodés au pouvoir central .Dans une telle superstructure, le principe de la libre administration des collectivités locales qui est le fondement de la décentralisation aura du mal à trouver sa place et le système pouvait être fonctionnel dans la pratique tant qu’ à la tête des collectivités locales se trouvaient des élus locaux inféodés au chef suprême. 
En réalité, le projet de vassalisation des pouvoirs locaux et de l’Etat du Sénégal à son chef suprême n’a jamais été abandonné par son auteur si l’on en juge par la succession d’actes posés pour l’objectif, la liste n’étant pas exhaustive : 
1) l’élaboration d’un projet de lois avorté portant levée de l’interdiction du cumul de fonctions électives et administratives qui visait la remise en question de l’autonomie des collectivités locales et la restauration de la tutelle, 
2) le saucissonnage des régions et entités administratives homogènes dans le cadre de la provincialisation comme l’érection de villages en communes ou communautés rurales où le chef du village qui fait acte d’allégeance fera office de maire ou de président de communauté rurale, 
3) la vassalisation d’un sénat nommé avec plus de la majorité qualifiée de sénateurs désignés en lieu et place de sénateurs qui tirent leur légitimité des collectivités locales pour la deuxième institution dans l’ordonnancement juridique de notre pays, 
4) le retrait de prérogatives appartenant aux collectivités locales sur les compétences transférées relatives à l’autorisation du permis de construire et celle envisagée de l’affectation des ressources foncières, 
5) la volonté affichée de minimiser les ressources des collectivités locales par la modification de la destination des produits de la fiscalité locale sur l’électricité et sur le téléphone, 
6) la volonté plusieurs fois manifestée de nommer des ministres régionaux et la transformation des conseils régionaux en assemblées constituantes pour un petit pays cinquante fois moins grand que la confédération du Canada (le plus grand pays du monde) dont on voudrait copier son système politique et administratif d’inspiration monarchique. 
7) But the least not the last, les récentes immixtions de l’exécutif sur les délibérations souveraines du conseil municipal de Dakar en vertu des lois pertinentes sur la décentralisation. 
Nul doute que le retour à un centralisme archaïque à travers la volonté d’une provincialisation du pays qui passera obligatoirement par la suppression de l’autonomie des collectivités locales a été et demeurera en tout temps le cheval de bataille du pape du sopi. 
Toutefois, l’arrivée de l’opposition à la tête des collectivités locales en 2009 a sérieusement compromis le projet Wadien de vassalisation des pouvoirs au Sénégal qui aurait pu voir le jour avec des maires, présidents de conseils régionaux et de communautés rurales à la solde de l’exécutif. C’est dire que pendant sept années entre 2001 et 2009, périodes pendant laquelle on a connu les dissolutions des collectivités locales, la mise en place de délégations spéciales, l’élection de nouvelles assemblées locales et les prorogations inédites à deux reprises du mandat des élus locaux, la démocratie locale et le développement local ont reçu un sacré coup d’arrêt et compromis toute la philosophie à la base de l’adoption des lois sur la décentralisation. 
Cette tache noire contre la démocratie locale et le développement local consécutivement à l’inféodation anachronique du pouvoir local au pouvoir central durant cette période de gestion libérale des collectivités locales a conduit indubitablement à la prévarication des ressources financières et foncières et subséquemment à l’absence de réalisations tangibles au profit des populations. Bien entendu, cette mal gouvernance locale a abouti à la sanction populaire du 22 Mars 2009 contre le régime dit libéral et ses méthodes .Si bien que le retour à l’orthodoxie pour la gestion démocratique et participative des collectivités locales avec l’avènement de l’opposition a permis l’ allocation optimale des ressources au profit de la collectivité et donc à des réalisations tangibles pour l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations de base .C’est également dire qu’en lieu et place d’un affairisme municipal ou rural s’est substituée une gestion alternative participative, transparente et démocratique des collectivités locales qui constituent un redoutable danger pour le régime dit libéral à la veille des élections présidentielles et législatives prochaines, au sens où ce mode de gouvernance local sonnera le glas du totalitarisme incarné par le système Wadien au niveau central. 
C’est pourquoi, l’immixtion de l’exécutif dans la gestion des collectivités locales afin de freiner les ardeurs d’une bonne gouvernance locale qui avait fait défaut pendant la gestion libérale des collectivités locales constitue une question de vie ou de mort du régime en place .Ce conflit entre le pouvoir central et le pouvoir local aboutira inéluctablement à l’éviction d’un des deux. A ce titre il n’est pas superflu de rappeler que la révolution française de 1789 qui a vu l’avènement par la manière violente d’un nouvel ordre libérateur sur un ordre ancien absolutiste avait débuté par les communes. 
Les principes démocratiques de l’état républicain issus de la révolution française à travers la souveraineté du peuple, la séparation des pouvoirs, la protection des droits de l’homme et des droits économiques et sociaux restent des valeurs universelles inscrites dans le patrimoine commun de l’humanité. Certains dirigeants Africains qui considèrent , une fois arrivé au pouvoir ,la démocratie représentative comme une culture étrangère a nos société au point de préconiser le retour de la chefferie et de la provincialisation voudraient simplement se mettre en marge de l’histoire et du progrès .Pourtant, à la différence du guide de la révolution libyenne qui est le prototype même de la patrimonialisation du pouvoir en Afrique, le président Wade est arrivé au pouvoir par la voie démocratique de sorte que cette différence devrait l’éloigner des sentiers d’un dirigisme absolu à la place de la souveraineté du peuple. 
• Kadialy GASSAMA,  
• Economiste  
• Rue Faidherbe X Pierre Verger  
• Rufisque 
 
 
Le contrôle du pouvoir politique après 2012, est l’unique objectif du président Wade 
 
 
Le président Abdoulaye Wade excelle dans l’art de divertir son monde pour faire passer ses intérêts du moment. Chaque fois qu’il est en difficulté ou qu’un scandale éclate, il crée artificiellement un problème politique pour détourner l’attention de ses compatriotes qui, malheureusement, mordent souvent à l’appât. Sur ce plan précis, il est difficile de l’égaler. L’annonce officielle, et à l’étranger, de sa candidature à la présidentielle de 2012, trois ans avant la tenue du scrutin et au lendemain de la cuisante défaite électorale de sa formation politique dans les plus grandes villes du Sénégal, en mars 2009, était au départ une manœuvre politicienne. La défaite était d’autant plus difficile à accepter qu’il avait participé lui-même, physiquement, à la campagne électorale et a été battu à plate couture dans son propre fief électoral situé dans le bureau de vote de son quartier où il réside depuis des décennies. Humiliation ne pouvait être plus grande pour un homme politique de sa dimension.  
C’est un secret de polichinelle qu’il voulait placer son fils à la tête de la mairie de Dakar, première étape, selon les observateurs, vers la présidence de la République. Cette stratégie a lamentablement échoué à cause de l’impopularité de son fils Karim, mais surtout grâce à une détermination et une mobilisation de l’opposition, regroupée dans le cadre d’une forte coalition appelée Benno Siggil Senegaal (Bss). Et devant ces déboires, il fallait alors trouver un autre stratagème, dont l’objectif serait toujours de conserver le pouvoir après ses deux mandats que la constitution lui permet. La seule solution qui lui reste, puisqu’il ne fait confiance à personne d’autre que son fils, a été finalement de revenir sur sa déclaration de mars 2007, en attendant de trouver une autre solution. En effet, dans cette déclaration, il affirmait ne pas pouvoir se représenter à la présidentielle de 2012 pour un troisième mandat, étant donné que la constitution en vigueur qu’il a inspirée et à l’élaboration de laquelle il a activement participé, le lui interdit.  
Nous avions, sur cette question précise de la candidature de Wade, exprimé notre modeste opinion dans une contribution publiée par les journaux Le Matin (1) et Sud Quotidien (2) intitulée : ‘L’échec du régime présidentiel en Afrique’ ; où nous avions déclaré que ’sa candidature prématurée qui ne se justifie ni constitutionnellement, ni politiquement et encore moins moralement, est une diversion pour masquer les nombreux échecs dont son régime est émaillé depuis dix ans qu’il est à la tête de l’Etat sénégalais’. Nous y avions aussi indiqué que ’le président Wade n’envisage point de remettre le pouvoir de son plein gré à un quelconque membre de l’opposition, comme ce fut le cas pour lui avec Abdou Diouf’.  
Les récents réaménagements de son gouvernement avec le retour de faucons comme Me Ousmane Ngom qui a organisé les pires élections présidentielles et législatives du Sénégal indépendant, nous confortent dans notre position. Nous rappelons ce qu’il avait déclaré au lendemain de la présidentielle de 2007 face aux nombreuses critiques venant de toutes parts : ‘On ne peut pas vérifier que tous les cinq millions de Sénégalais inscrits sur les listes électorales y figurent. Dans la ville de Touba, certes le démarrage du scrutin n’a pu être effectif que vers 13 h, mais une telle situation est due au manque d’infrastructures scolaires et sanitaires pour abriter des bureaux de vote’. La Commission électorale nationale autonome (Cena) avait décelé plus tard qu’il y avait plus d’un million d’inscrits frauduleux sur le fichier électoral, révélation qui a énervé le président Wade qui, en représailles, a exigé et malheureusement obtenu la démission du président de la Cena Moustapha Touré. Me Ngom avait donc créé, sciemment, une véritable pagaille au cours de cette présidentielle pour faire gagner son mentor retrouvé. Nous pensons que l’opposition est consciente de ce qui l’attend avec tous ces hommes sans état d’âme qui feront tout pour atteindre l’objectif qui leur est assigné.  
Notre analyse sur l’incapacité du président Wade à briguer un troisième mandat, comme la plupart de ceux qui sont intervenus sur la question, était basée sur les articles 27 et 104 de la Constitution relatifs au nombre et à la durée des mandats du président de la République, mais surtout, sur l’esprit de la loi fondamentale qui limite le nombre de mandats de tout président à deux.  
L’article 104 n’est qu’une disposition transitoire pour permettre au président Wade nouvellement élu de pouvoir bénéficier de sept au lieu de cinq ans prévus par la nouvelle Constitution de 2001. Il faut avoir un esprit partisan pour interpréter autrement cette disposition. On ne peut expliquer tous les détails dans une constitution. Il revient à un Conseil constitutionnel compétent et conscient de ses responsabilités de juger les différends éventuels qui peuvent exister entre acteurs politiques.  
Il est évident que si on permet aujourd’hui au président Abdoulaye Wade de briguer un troisième mandat, c’est la voie ouverte pour son successeur qui, s’il n’est pas vertueux, pourrait l’imiter, en faisant voter une nouvelle constitution afin de pouvoir bénéficier lui aussi d’un troisième mandat. C’est donc un devoir pour tous les démocrates de s’opposer énergiquement à la volonté de Wade de violer l’esprit de la constitution, créant ainsi un précédent dangereux qui risque de faire jurisprudence. Il faut d’ailleurs souligner les conditions particulières dans lesquelles cette Constitution avait été élaborée et votée. Personne n’était en mesure de dire - à l’exception de son concepteur Wade - quel était son contenu réel à la veille du scrutin, étant donné qu’elle n’était publiée ni dans le journal officiel et encore moins dans la presse privée. Il y avait, à dessein, plusieurs versions qui circulaient. La plupart des Sénégalais en avaient donc une vague appréciation, mais faisaient confiance cependant au président Wade à cause de la façon démocratique et inédite dont il a été élu en mars 2000, et aussi, l’espoir qu’il suscitait dans le pays. Il a malheureusement trop abusé de cette confiance.  
Notre conviction est que le problème de troisième mandat que le président veut nous imposer ne doit pas se résoudre au niveau du Conseil constitutionnel actuel dont il a nommé tous les cinq membres. En France, qui nous sert souvent de référence, seuls trois membres sur les neuf sont nommés par le président de la République. Il faut donc poser et résoudre le problème sur le terrain politique, car Wade peut bien, si la pression devient trop forte, demander à Cheikh Tidiane Diakhaté de démissionner et le remplacer par un autre magistrat, tout aussi acquis à sa cause. Le problème restera donc entier. Ensuite, que feraient les plaignants si leur éventuel recours au niveau du Conseil constitutionnel est rejeté ? C’est, à notre avis, une voie périlleuse dans laquelle l’opposition ne devrait pas s’engager. En réalité, le président Wade instrumentalise la troisième candidature, pour pouvoir occuper le terrain politique et décider plus tard de l’avenir du pays.  
Le problème du jumelage des élections présidentielle et législative ou le report de celles-ci, agité par ses partisans avec sa complicité, vise tout simplement à avoir une majorité politique et constitutionnelle lui permettant, demain, de mettre qui il veut à la tête de l’Etat. Il est bien conscient de ses limites mentales et physiques à 86 ans. Il n’y a que dans les régimes parlementaires où l’on voit des présidents de républiques aussi âgés que lui. Mais ceux-ci ne sont pas constitutionnellement responsables de l’Exécutif. C’est le Premier ministre, généralement jeune et dynamique, qui définit et conduit la politique de la nation.  
Wade s’est tout permis depuis dix ans. Subjectif qu’il est en ce moment, il pense que rien ne peut lui résister, étant donné qu’il dispose de l’appareil d’Etat, des forces armées et beaucoup d’argent. Mais nous sommes convaincu, au contraire, que l’opposition patriote sénégalaise de l’intérieur et de l’extérieur, composée d’éléments déterminés et lucides, trouvera en son sein un candidat de transition et de consensus capable de le battre lui ou vraisemblablement son dauphin.  
Ce régime actuel ne comprend, malheureusement, que les arguments de la confrontation vigoureuse. Ceci nous a été démontré avec la révolte des marchands ambulants, la grève des agents de Dakar Dem Dikk et plus récemment sa reculade face à la détermination ferme des agents de la Sonatel de ne pas accepter la mise en application du contrat qui liait l’Agence de régulation des télécommunications et des postes (Artp) et la société Global Voice, contrat manifestement contraire aux intérêts du Sénégal.  
Le bras de fer actuel entre le président de la République et M. Khalifa Sall, maire de Dakar, accusé de tentative de détournement de deniers publics, suite à un achat de terrains décidé par le conseil municipal, est une des conséquences de la défaite de mars 2009 que Wade n’arrive pas à digérer. Le conseil municipal et les Dakarois doivent se mobiliser eux aussi, pour faire face aux velléités du président Wade qui cherche à reprendre ce qu’il a perdu par la volonté populaire.  
Le combat actuel des Sénégalais qui refusent l’éventualité d’un troisième mandat, doit intéresser tous nos frères africains qui, pour la plupart, subissent les mêmes dérives de la part de leurs dirigeants. Les destins de nos pays respectifs étant étroitement liés, il est temps de conjuguer nos efforts pour mettre fin au règne des despotes qui empêchent l’Afrique de se développer. Nous sommes la risée du reste du monde à cause de leur comportement farfelu, scandaleux. Les générations futures nous en voudront de n’avoir pas lutté pour changer cette situation qui perdure. Il n’y a pas de véritable développement durable sans démocratie. Le colloque qui doit se tenir prochainement au Mali sera une occasion pour les patriotes africains de débattre de la situation de pauvreté et de mal gouvernance de leurs pays respectifs.  
Un président de la République a-t-il le droit, moralement, de piéger ses compatriotes comme certains de ses partisans l’admettent à propos du reniement de sa parole ? Il est bien vrai que le président Wade a eu, dans le passé, à propos des fameux chantiers de Thiès, à déclarer qu’il avait piégé son ancien Premier ministre Idrissa Seck, ainsi que le notaire de celui-ci avec le protocole de Rebeuss (prison de Dakar). ‘Dama leen nax’ (Je les ai piégés), disait-il. C’était une déclaration scandaleuse pour un président de la République qui doit symboliser pour son pays la droiture, la rigueur et la transparence dans tout ce qu’il entreprend.  
Nous pensons que ceux qui ne respectent pas la morale et l’éthique dans leur conduite de tous les jours, n’ont pas leur place en politique ; car celle-ci, contrairement à la conception de roublardise qu’on lui attribue du fait des mauvais exemples qui s’offrent à nos yeux, a pour noble objectif de gérer honnêtement les ressources de la cité au profit de tous.  
Abdoul Aziz DIAGNE. Cité Amadou Cissé Dia (Assemblée nationale) Ouakam, Dakar Email : aadiagne262000@yahoo.fr 1 - Le Matin du 20/11/2009  
2 - Sud Quotidien du 21/11/2009  
3 - L’As du mercredi 17 Mars 2007  
 
 
Merci, Sire !  
Souleymane Jules Diop Jeudi 23 Sep 2010  
« Personne n’ose envisager la vicissitude  
du temps, quand il a rejeté la loi  
et se complaît sans l’iniquité » 
EURIDIPE 
 
J’imagine d’ici les moqueries que ma confession va susciter, mais je me suis surpris à admirer un homme que j’avais détesté. Il est d’une témérité si grande que rien ne le peut décourager, même les humiliations. Je suis de ceux qui se sont ligués contre lui, en pensant défendre une République menacée, héros imaginaire de tous les mécontents du Sénégal, et voilà que ce gigantesque président m’épate. Je me suis laissé abuser par des hommes de mauvaise foi qui ne lui veulent que du mal, me suis-je dit, pendant que la caméra découpait un plan parfait de son crâne lustré qui le mettait face aux gardes nationaux du Vermont. Quelle entrée en scène et quel homme formidable ce Wade, accompagné de son épouse qui rappelle si fièrement Marilyn Monroe ! Je me suis mis à écarquiller les yeux et à imaginer toutes sortes de choses que les grandes dames de la haute société peuvent bien mettre dans leurs petits sacs à main en cuir, quand elle se tenait droit derrière son époux.  
L’homme que tu dénigres à longueur de journée, ai-je entendu ma conscience me sermonner, force l’admiration jusque dans les contrées les plus lointaines de ce monde. Tous les grands palaces du monde l’ont accueilli, tous les maîtres d’hôtel l’on servi. Il est d’une humilité telle, le professeur Wade, qu’il s’est contenté d’un comité d’accueil réduit à son strict minimum. Mais ce n’est pas une licence à ton insolence. Un gouverneur ou un sénateur aurait été encombré par tant de simplicité et ébloui par tant de sagesse. Si tu le vois atterrir sur cet aéroport de campagne entouré de sa petite coure inféodée, c’est donc par humilité. Pour jouir de ce moment solennel sans être dérangé par les grandes foules, il fallut une inspiration digne des grands de ce monde. Les chefs d’Etat des puissances occidentales ne le reçoivent plus parce qu’ils sont jaloux de sa prestance et de ses connaissances encyclopédiques. Il a en toute chose une connaissance suffisante pour émerveiller ses semblables. Silvio Berlusconi l’a déjà sollicité pour régler la crise économique mondiale, ce qu’il a fait en une heure de cours. Les radicaux du Hamas lui ont déjà promis de lui livrer à domicile le soldat israélien Gilad Shalit, assurés qu’il est le seul capable de ramener la paix au Moyen Orient. Partout où il est passé, en Guinée, en Côte-d’Ivoire comme au Soudan, la paix est revenue. Il est à ce jour le seul chef d’Etat à pouvoir parler raisonnablement à Ahmedinejad, l’homme qui défie l’Amérique. S’il n’a jamais parlé de Nelson Mandela, au point de donner l’impression de le jalouser, c’est qu’il ne tient pas dans une estime sans mélange les hommes de sa condition. Il les trouve trop éloignés des préoccupations de ce monde et trop imbus de leur être. 
A ce point, je me suis senti ridicule de m’en être pris à ce grand timonier du monde moderne, en voulant venger le sort des journalistes sénégalais à Chicago. Quelle preuve de modestie, que de s’être déplacé dans cette salle obscure, pour parler aux journalistes noirs d’Amérique. Le voilà donc, le médiateur infatigable, supportant sans broncher les exigences que lui impose la haute diplomatie internationale. C’était pure folie que de vouloir se faire l’ennemi d’un tel homme, gardien de la paix, chef suprême des Armées, ce que la garde nationale du Vermont sait bien maintenant. Je ne savais pas que dans ces creux de montagne qui bordent l’Amérique, se trouvaient des admirateurs de l’homme le plus diplômé du Caire au Cap. Comment donc ai-je pu refuser de m’aplatir devant tant de grandeur et vous accuser, Sire, de vouloir transformer le Sénégal en monarchie ? Si vous en êtes à donner autant de responsabilités à votre enfant, c’est que rien ne sort de vos cuisses, qui ne soit parfait. Je le sais maintenant. 
Depuis que vous avez pris les commandes de ce pays, le mensonge est parti et la vérité s’est installée définitivement. Vous savez être honnête quand vous vous faites prendre. On vous traite de voleur, mais n’est-ce pas votre propre bien que vous égarez de temps à autre ? Vous aimez tellement les Sénégalais que vous leur donnez sans compter.  
Je me suis laissé abuser par vos contempteurs et j’en ai honte, moi qui croyais que vous ne faites que parler. Les 13 millions de Sénégalais qui vivent sous votre règne sont éblouis par les lumières des lampadaires géants qui éclairent vos grandes autoroutes. Nous vivions sous un régime de dictature, vous nous avez apporté la liberté. Nous avions faim et vous avez empli nos greniers de riz et de mil grâce à votre Goana. Ainsi que vous l’avez clairement mentionné dans la Constitution de ce pays, nous pouvons maintenant manifester, exprimer notre mécontentement avec des chiffons rouges attachés à la bouche. Vous êtes si exigeant dans le choix des hommes qui composent votre gouvernement que le plus médiocre de vos ministres, vous l’appelez « docteur ». Ce que les électeurs ont refusé à votre fils, vous savez le reprendre par le seul usage des pouvoirs que vous vous êtes conférés. Et quand la rue vous accule, vous savez renoncer humblement.  
Vous méritez cette gerbe de dithyrambes, Sire. Vous avez un tel sens des priorités. Devant tout le temps discuter dans les grandes instances mondiales du devenir de votre pays, vous vous assurez de votre plus grand confort dans les airs, ce que seuls les jaloux peuvent vous reprocher. Tous ceux qui s’opposent à vous sont des gens mécontents. N’est-ce pas votre honorable épouse Viviane qui disait qu’au Sénégal, tous les opposants sont des courtisans déchus ? Elle ne savait pas si bien dire. J’en étais un et je me repends confusément. 
Vos méchants délateurs soutiennent que vous avez été humilié par un agent municipal qui a refusé de vous serrer la main, mais quel diacre ne ramperait pas devant votre sainteté pour obtenir bénédiction ! Quand je vous ai vu seul dans votre suite royale, face à la caméra numérique, je me suis encore dit quel homme courageux et savant ! Il s’est débarrassé des ingénieurs, des cadres supérieurs, des conseillers techniques et le voilà maintenant qui se passe de ses interprètes et de son chef d’état-major particulier pour affronter seul ce vaniteux journaliste américain. Et comment ! Je vous ai entendu dire dans un anglais exquis, «i sink zis nacional gard coopère with awo amy… If ever iss possible… Omong many ozer sinks ». Quel talent ! Les amis canadiens qui m’entouraient vous ont aussi entendu déclarer en toute humilité : « I no there iz a nacional aamy, bat i did not no zere is a national gaad. » Je ne vous remercierai jamais assez de me rendre fier d’être sénégalais. A un âge où beaucoup de vos congénères profitent d’une retraite bien méritée, vous refusez d’entendre parler de repos. Dans le portrait que vous dressez de votre remplaçant, nous le savons, se profile votre jeune fils. C’est sans doute par amour pour votre pays que vous le faites. Vous portez sur votre progéniture un regard d’une exemplaire générosité. Tout homme rêve de voir son fils réussir là où il a échoué. Vous voulez, vous, réussir là où votre fils a échoué. C’est si révolutionnaire dans l’histoire de la psychologie que je ne suis pas loin de penser que le Comité Nobel vous a causé un tort en vous refusant sa plus haute distinction. Je voudrais vous dire merci une dernière fois, Sire. Vous êtes loin d’être un homme ridicule. Grâce à vous, le Sénégal est devenu un pays émergent. Nous sommes partout encerclés par les eaux.  
SJD 
PDS « L » ou PDS « M » comme Moribond ?  
Je me souviens juste après l’alternance de 2000 quand le Président Abdoulaye Wade nous recevait mes frères du MEEL de Paris et moi à l’Hôtel Meurice, c’est moi-même qui lui avais remis et présenté le Mémorandum des jeunes étudiants de la diaspora. 
 
Nous étions vraiment euphoriques, contents espérant un réel changement tant attendu par cette génération qui en avait marre d’un régime ploutocratique. 
 
Une décennie nous sépare de ce souvenir d’espérance dans un parti à qui nous jeunes de l’époque avaient tout donné pour que ce désir de changement soit une réalité, une réalité pour toute une jeunesse, une réalité pour tout un peuple. 
 
Durant ces dix années de gestion du pouvoir par le PDS, j’ai été trop patient essayant de me retrouver dans ce parti pour y apporter mon input à la concrétisation de ce rêve du changement. Mais hélas ! Je ne comprends plus ! Qu’est ce que je constate ? 
 
Un PDS différent de celui qui m’a fait rêver en 2000, de celui qui m’a donné l’amour de la politique. Je ne le reconnais plus. Ou du moins c’est un PDS dont le nom de famille est WADE avec des prénoms multiples. Rire ! 
 
Du jeu de dualité au sommet du pouvoir jusqu’au jeu « d’infanticide et de parricide » on a assisté à plusieurs feuilletons au sein de ce parti : départ de fils frustrés, réaménagements intempestifs du gouvernement, tripatouillage de la constitution, gestion monarchique du pouvoir, j’en passe et j’en passe. 
 
C’est dommage dirai-je. Dommage de voir autant de pouvoir entre les mains d’un seul homme, entouré de vautours et d’incapables rétifs à tout ce qui est éthique politique, embrigadement et esprit de système et qui ne se soucient point des maux dont souffrent les sénégalais. Ces hommes là ont confiné le PDS dans une léthargie profonde. 
 
Depuis quand on voit un parti politique changer de nom ? Je ne l’ai jamais vu en tout cas. Un parti nait avec une idéologie, une philosophie, ce qui est la base ou le socle de sa dénomination. Si toutefois le nom demande un changement, je pense que l’idéologie n’est plus là. Ce sera tout simplement un parti « Moribond ».  
 
Mouhamadou Mountakha FALL 
 
lynxconsulting2@gmail.com  
Suite aux problèmes récurrents Etat-Collectivités locales, le Mouvement Beug Sénégal (Bs-Bessal) appelle à l’institution d’un Haut Conseil de la décentralisation 
Dans sa vocation à être un cadre de communication, d’alerte et de veille dans l’espace public national et conscient que le discours actuel doit être beaucoup plus orienté vers des actions sociales et économiques, destinées à améliorer le sort des populations, le Mouvement Citoyen Beug Sénégal (Bs-Bessal) rappelle les urgences de l'heure et invite les différents acteurs de la scène politique et citoyenne à une union sacrée autour de la lutte contre les inondations avec des actions de solidarité soutenues en faveur des sinistrés…. 
 
Aussi, dans sa vocation à prôner la paix sociale et le dialogue, le Mouvement Citoyen Beug Sénégal (Bs-Bessal), dont la plupart de ses membres sont issus de la localité de Bargny et de ses environs, invite les autorités en charge de la décentralisation à surseoir au processus de communalisation de Sendou s’il en est ainsi… Processus de communalisation qui, s’il aboutit, selon les populations de Bargny, serait un mal lourd de conséquences sur la survie de la localité, aujourd’hui fortement menacée par l’avancée de la mer et éprouvée par un déficit de patrimoine foncier que seule la localité de Sendou peut combler avec ses réserves de terre. 
 
Dans le même sillage, le Mouvement Beug Sénégal (BS-BESSAL) appelle à l’institution d’un Haut Conseil de la décentralisation (HCD)composé d’anciens administrateurs civils et d’anciens élus locaux sous la supervision de l’Etat. 
 
Le HCD sera une sorte de Conseil Consultatif aussi bien pour le Ministère en charge de la décentralisation que pour les collectivités locales, surtout en ce qui concerne le foncier et les affaires ayant trait au budget ainsi qu’à leur exécution. 
 
Le HCD pourra aussi jouer le rôle d’arbitre, en cas de litiges ou d’incompréhension, entre l’Etat et les collectivités. 
 
Le HCD devra également être un levier de formation des élus locaux qui n’ont pas toujours tous les éléments d’information liés à l’exercice de leur mandat. 
 
Le mouvement Beug Sénégal (BS-BESSAl), dans sa vocation à être un cadre de proposition pour « un Sénégal éclairé », suggère que pour la création du HCD la mise en œuvre des activités qui lui seront assignées, un protocole de collaboration devra être signé entre le Ministère en charge de la décentralisation et les collectivités locales. 
 
Le HCD s’engagera notamment à respecter l’exécution de son plan d’action selon les délais et le niveau de qualité technique requis ; rédiger les termes de référence ou cahiers des charges à soumettre aux collectivités locales ainsi qu’au Ministère ; suivre et coordonner la réalisation des prestations et actions prévues dans le plan d’action annuel ; rédiger et communiquer des rapports trimestriels d’exécution technique dans les 10 jours suivant la fin du trimestre ; et respecter l’esprit qui fonde sa création. 
 
Le Ministère, quant à lui, s’engagera notamment à mettre à disposition en temps utile les moyens programmés pour l’exécution du plan d’actions susvisé ; mettre à disposition du HCD toute l’information disponible à son niveau, pouvant être utile au bon déroulement de son programme d’activité ; assurer la coordination et la diffusion de l’information technique. 
 
 
Le Ministère nomme le coordonnateur du HCD et supervise l’exécution technique, administrative, financière et comptable des activités confiées au HCD tandis que ce dernier met en œuvre, en coordonnant les actions confiées à ses membres, les activités techniques de son plan d’action annuel. 
 
 
Auteur: Mouvement Citoyen Beug Sénégal  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 23.09.2010
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