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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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que force reste
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AU -D E L A
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A l’attention des différents acteurs du dialo

«Français dans l’âme», Wade s’adresse aux Sénégalais le 14 juillet 2011, fête nationale de la République française 
Le 14 juillet symbolise d’abord le jour de la prise de la Bastille en France en 1789. Dès 1790, ce jour marqua la «fête de la fédération» au champ de Mars à Paris. Cette date fut officiellement la fête de la République française à partir de 1880, sous la troisième République, symbolisant l’unité du peuple français et la fin de la monarchie absolue. C’est cette date que notre cher Président a choisie pour s’adresser au peuple sénégalais. Coïncidence ou choix fait à dessein pour faire un clin d’œil à son autre «Patrie» bien aimée : la France ? 
Depuis le 23 juin 2011, il s’est terré au palais, dans son silence. Nous croyions qu’il n’allait pas s’en sortir de sitôt. Mais que nenni ! Il va parler. Wade va saisir l’occasion d’une rencontre avec ses élus locaux (ceux de la mouvance présidentielle) et ses sénateurs nommés pour livrer un message à la nation sénégalaise. Pourquoi choisit-il le 14 juillet ? Un jeudi, jour du Conseil des ministres de surcroît ? D’habitude, leurs rencontres de ce genre avec leurs relents de meeting politique se passent le week-end pour permettre aux uns et aux autres de pouvoir y participer sans être obligés de quitter leur lieu de travail. Cette fois-ci, c’est le 14 juillet, date de la célébration de la fête officielle de la République française. 
Dans cette situation actuelle, où son fils est accusé par Robert Bourgi d’avoir fait appel à lui pour qu’il l’aide à faire intervenir l’armée française dans des émeutes la nuit du 27 juin 2011, où le Ministre des affaires étrangères de la France lui conseille, devant le Parlement français, de s’appliquer la leçon qu’il avait donnée à Kadhafi depuis Benghazi, Wade choisit une date très symbolique dans la vie de la République française pour s’adresser au peuple sénégalais. Cette coïncidence est suspecte. Son message s’adressera-t-il réellement au peuple sénégalais ? Nous en doutons. Voudra-t-il, par ce message, tirer les leçons appropriées du 23 juin 2011 et marquer ainsi la fin de la monarchie absolue des Wade au Sénégal ? Nous en doutons. 
Surtout qu’une autre date choisie par son camp pour une sortie politique est inquiétante: le 23 juillet 2011. L’Ast promet de casser la baraque ce jour-là, de montrer sa force de frappe politique. L’Ast nous promet de mobiliser le Sénégal, histoire de faire croire au Président qu’il est toujours adulé par son peuple et qu’il peut toujours compter sur ses militants pour un troisième mandat. Ce méga-meeting risque d’engloutir encore des centaines de millions pour rien. Ils vont encore gaspiller énormément d’argent pour une mobilisation « Ndiaga Ndiaye » pour encore tromper Wade. Ce méga-meeting du 23 juillet 2011 cherche à banaliser la date mémorable du 23 juin 2011 et à signifier à Wade que ce qui s’était passé n’est qu’un accident de l’histoire. 
Le M23 doit veiller à bien informer le peuple sur la supercherie qui sous-tend cette orchestration. Les manœuvres de la Mouvance présidentielle commencent. Il doit éviter de se laisser divertir par Wade avec ses innombrables ruses dans le genre « extradition de Habré au Tchad ». Il revient aux forces vives regroupées au sein du M23 de savoir les contenir, les contrecarrer afin de les pousser à la poubelle de l’échec. Ne jamais oublier que le point focal du combat reste la non- candidature de Wade aux élections de 2012. Wade ne peut pas être candidat à l’élection présidentielle de 2012. Il l’a affirmé lui-même en 2007. 
Donc, il ne s’agit pas de lui demander de «reconsidérer» ou de «réévaluer» sa candidature en 2012 comme certains le disent aux noms de corporations douteuses. Cette façon de dévaluer, avec subtilité, cette exigence du M23 est simplement inacceptable. Il ne faut pas être plus royaliste que le roi ; Wade a dit que la Constitution du Sénégal ne lui permet plus de briguer un troisième mandat. Tous les constitutionalistes sérieux de ce pays s’accordent là-dessus. Alors, pourquoi lui demander de «reconsidérer» ou de «réévaluer» cette candidature anticonstitutionnelle ? 
Pourquoi attendre un quelconque Conseil Constitutionnel sur un sujet qui ne prête pas à équivoque ? Avions-nous attendu que l’Assemblée nationale, qui est une institution comme le Conseil constitutionnel, prenne une décision sur le ticket fantoche de Wade ? Non ! Le peuple l’a rejeté en obligeant Wade à le retirer. Il n’a pas attendu la décision de cette institution qui a perdu toute sa crédibilité. 
Le M23 doit rester vigilant et intransigeant sur cette question. Ce que veut le pouvoir est très clair ; un forcing électoral en 2012. Et cela ne passera pas. Il va utiliser toutes les ruses possibles, tous les courtiers politiques du pays présentés souvent comme des «personnalités respectables de la République», ou des «légalistes» pour nous duper. La majorité de ces gens font partie du système qui nous étrangle. Désormais, l’opposition et le M23 doivent éviter à tout prix de laisser l’initiative politique à Wade. L’occupation de l’espace politique doit s’intensifier de jour en jour autour du refus de cette candidature absurde, insolite et anticonstitutionnelle de Wade. 
 
 
Tafsir Ndické DIEYE 
Auteur de polars et de poésie 
E-mail :ndickedieye@yahoo.fr 
«Lettre-question» à Monsieur Karim Wade 
C’est avec attention et intérêt que j’ai parcouru les lignes que vous nous avez envoyées, en guise d’explication de projets et d’épanchement de sentiments et d’humeurs. A défaut d’avoir la réaction du père suite aux évènements du 23 juin, nous nous contenterons de l’élégie du fils. Une élégie qui surgit du «fond de votre cœur», et qui marque profondément un manque et une souffrance. Un manque de reconnaissance du peuple, après tout ce que vous avez fait pour lui, et tout ce que vous lui réservez encore, de meilleur bien sûr ; et une souffrance, votre souffrance, quand vous êtes l’objet d’une «haine» viscérale, de «sanctions» et de «condamnations» injustes. Je ne pourrais développer que sur quelques aspects de votre lettre ou­verte, car beaucoup de pistes ont été déjà empruntées par bon nombre de nos concitoyens et pas des moindres. Ainsi me limiterais-je, au lieu d’en rajouter au chapelet, à vous poser ces quelques questions auxquelles j’espère pouvoir avoir des réponses. 
 
Dans votre lettre ouverte, vous écrivez que vous êtes «la cible d’attaques injustes». En guise d’exemple, vous versez dans une ironie qui ne dit sans doute pas son nom, en dénonçant le fait que votre nom soit mêlé à tout, même quand cela ne vous regarde pas. Première question : «Pou­vait-il en être autrement, dès lors que vous êtes ministre des cieux et de la terre, comme disait l’autre ?» Pouvez-vous me citer, dans l’histoire du Sénégal, un ministre qui a eu à concentrer entre ses mains autant de portefeuilles et de responsabilités ? On ne peut pas être maître des cieux et de la terre et interdire aux humains de se plaindre auprès de vous, quand cela va mal. 
 
Dans votre lettre ouverte, vous affirmez «combattre la dévolution monarchique». Lisant cela, je n’ai pas manqué de penser à la fameuse phrase (aveu ?) du Président Richard Nixon qui se défendait d’avoir joué un quelconque rôle dans le Wa­ter­gate. Son «I am not a crook» l’avait plutôt enfoncé que blanchi. La suite on la connaît… Ainsi ma deuxième question : «Quels actes avez-vous (ce vous, est un vous pluriel, pour le père et pour le fils) posés, depuis que cette rumeur alimente nos salons, pour nous prouver le contraire ?» Face à des actes concrets, visibles et sincères, même l’imaginaire populaire, avec toute sa puissance mythique, s’effondre ! 
 
Dans votre lettre ouverte, vous dites que vous «avez choisi la difficulté, en refusant le scénario de la facilité». Je passe sous silence la peine que cette phrase inspire, parlant du style. Par contre, je me bornerais à vous poser ma troisième question : «Qu’avez-vous comme compétence sur le plan personnel, et comme expérience sur le plan politique et professionnel pour mériter autant de confiance et gérer autant de portefeuilles ?»  
 
A moins que l’expression «faire ses preuves» soit une simple tournure stylistique vide de sens, il faudrait peut-être retracer les limites objectives entre la facilité et la difficulté. 
 
Dans votre lettre ouverte, vous réitérez une vérité que les Sénégalais aiment bien entendre, celle consistant à dire que chez nous «il n’y a qu’un seul et unique chemin pour accéder au pouvoir : celui des urnes». Vérité ne pouvait être plus claire. Le symbole-Sénégal n’est pas une vue de l’esprit, encore moins une illusion subjective pour bien se sentir. C’est plutôt le fruit d’une lutte permanente à laquelle votre père a aussi joué une partition non négligeable. Quand les rapports sont jaugés par la teneur des urnes, on est de plain-pied dans la politique. Et en politique, on le sait hélas, c’est comme en guerre : il suffit que les armes tonnent pour que la morale cède le pas. On sait aussi qu’en politique les erreurs et défaites se paient cash. Ainsi ma quatrième question : «Après avoir perdu les élections locales de 2009, avez-vous été sanctionné ? Avez-vous tiré des leçons de cette déroute électorale ?» 
 
Une note de bas de page : Dans votre fameuse interview donnée la veille de ces élections locales de mars 2009, vous déclariez que vous «êtes un gagnant» et que «dans la vie (vous n’avez) jamais perdu !» Je ne sais pas si cela fut une stratégie pour faire peur à vos adversaires, ou vous procurer le sentiment du «I feel good» ; mais dans notre tradition, celle-là sénégalaise, dont vous vous réclamez aussi, une telle phrase ne devrait jamais être prononcée, la peur du thiatt et du lammegn oblige. Ne parlons même pas de la vertu cardinale qu’est l’humilité… Notre tradition n’est certes pas parfaite, mais elle offre sans doute de belles leçons de vie et de savoir-vivre dont il faut s’inspirer. 
 
Dans votre lettre ouverte, vous dénoncez les «scènes de pillage» et les «actes de banditisme». L’on ne saurait être plus en accord avec vous sur ce point-là. Ainsi osons-nous espérer que la prochaine fois, les manifestations – si manifestations il y a – seront pacifiques et sans heurts, l’essentiel étant de montrer son désaccord et de faire passer ses messages. Mais là aussi il faudrait que les forces de l’ordre jouent pleinement leur rôle qui est de garantir la sécurité de tous les Sénégalais sans distinction de chapelle. Il faudrait aussi que votre parti en finisse avec cette trouvaille tout aussi incompréhensible que contreproductive, consistant à appeler ses militants à contre-manifester. A quelles fins un parti qui détient tous les leviers de l’Etat sortirait-il dans la rue pour manifester ? Vous n’avez pas besoin de manifester, bon sang ! Si vous faites ce que le peuple attend de vous, c’est le peuple qui manifestera à votre place en vous décernant urbi et orbi les ordres du mérite qui vont avec le travail bien fait. Ainsi sera formulée ma cinquième question : «Quand est-ce que votre parti comprendra-t-il que votre argument principal ne se trouve pas dans la rue, mais que c’est dans la rue qu’on pourra le rencontrer, le toucher, le voir, le louer, s’en convaincre et l’épouser ?»  
 
Quand on n’a pas le sens des priorités et qu’on brûle ses atouts en brandissant non pas la force des arguments mais les arguments de la force, on signe de fait sa propre mort. 
 
Dans votre lettre ouverte, enfin, vous concluez sur une note très constructive appelant les Sénégalais de tous bords à vivre leur passion et amour pour leur patrie. Vous n’avez pas oublié non plus de réitérer votre ambition pour le Sénégal, ambition sur laquelle vous êtes, cependant, resté très évasif. Ainsi va ma sixième question : «N’est-ce pas là encore une source de méfiance et de suspicion de la part de nos compatriotes ? En quoi vivre cette ambition serait-il nécessairement lié au fait d’être si présent dans l’appareil d’Etat ?» 
 
Les voies et moyens pour servir son pays sont multiples et variés. Et pourra bien servir son pays celui qui reconnaîtra les limites de sa nature humaine et aura vaincu les tentations corruptrices de l’accaparement et de l’imposture. 
 
Le peuple a la rue et les urnes pour se faire entendre et clarifier ses positions. Aux urnes fut dédiée la date du 22 mars 2009 ; à la rue, celle du 23 juin 2011. Aussi lointaines que soient ces deux dates, elles ont ceci en commun qu’elles constituent des repères et des signes clairs et sans équivoque de son rejet du régime et de l’appareil que vous avez contribué à construire en théorie comme en pratique. Ce rejet, ce n’est pas seulement celui des pratiques inertes et inanimées ; c’est aussi et surtout celui des hommes animés et concrets qui ont contribué à les mettre en place. Fort de ce constat, je ne me priverais pas de vous poser ma septième et ultime question : «Qu’attendez-vous encore pour répondre à l’appel du peuple ?» 
 
Par Dr. Cheikh Mbacké GUEYE - http://cheikh-m-gueye.blogs.nouvelobs.com/ 
‘Karim, aidez-nous à raisonner votre président de père’ 
Un événement majeur récent, l’agression contre Talla Sylla et ses répercussions, la détérioration des rapports entre les médias privés et le chef de l’Etat, tout comme ses relations avec la société civile et certains partis membres de la mouvance présidentielle, me poussent à vous adresser cette correspondance aux fins qu’il appartiendra. Vous vous demanderez peut-être pourquoi je vous mêle à ces questions, qui sont d’essence politique, alors que vous ne seriez pas un acteur politique.Soit.Mais je tente tout de même, par votre biais, de me faire entendre par Monsieur le président de la République dont vous êtes, outre un des conseillers, le fils, donc avec lequel vous avez sans doute une proximité naturelle. Comme à la prunelle de mes yeux, je tiens à faire partie de ceux qui ‘l’auraient dit’, pas seulement de ceux qui ‘l’auraient su’. C’est pourquoi je ne me lasserai jamais de dire ce que je pense sur la situation de mon pays chaque fois que de besoin, au risque de déplaire, d’agacer peut-être. Et puisque le président de la République, cheville ouvrière des règlements des affaires du pays, est la première personne à laquelle je pense pour espérer qu’il prenne des positions, j’ai choisi d’essayer de le sensibiliser. 
 
L’agression sur la personne de Talla Sylla, on ne le dira jamais assez, a été un événement très regrettable, qu’à tort ou à raison, on qualifie d’acte à soubassement politique, qui tendrait à infliger une punition à celui-ci, pour avoir publié une cassette musicale, par endroits critique à l’égard de M. le président de la République. Les critiques à caractère politique d’un leader politique, à l’endroit du président Wade, justifieraient-elles une agression sauvage dans notre pays, où pourtant, il y a moins de dix ans, des imputations très graves, sans caractère politique, avaient été publiquement proférées contre son prédécesseur, puis relayées par des enregistrements sonores qui s’arrachaient dans la rue, sans que cela eût entraîné un boucan. 
 
Les propos tenus n’avaient entraîné aucune suite, aucune réaction, ni de la part du Président Abdou Diouf manifestement diffamé, ni de la part de ses multiples groupes de soutien, qui auraient pu trouver là une aubaine pour manifester, à l’intéressé, leur ‘attachement indéfectible’, par des actes violents. La comparaison de ces deux événements est gênante pour nous, acteurs à des degrés divers, du changement de régime opéré le 19 mars 2000. Si nous n’y prenons garde, par nos comportements et certaines de nos déclarations, nous pourrions donner raison à l’opposition, qui soutient que la liberté d’opinion et la tolérance dans notre pays, sont en train de reculer sous l’alternance. Il faut que chacun fasse de son mieux pour la réputation de notre régime, pour le plus grand bien de notre pays, dans une Afrique où l’argument de la violence l’emporte généralement sur l’argument purement politique, où l’institution judiciaire, peinant à se débarrasser du joug du pouvoir exécutif, n’arrive pas encore à réguler, de façon impartiale, les conflits d’origine politique. 
 
Dans le même ordre d’idée, il y a des initiatives à prendre pour essayer de rasséréner les rapports entre le Président et la presse privée. Nul ne doute que ces rapports sont de moins en moins au beau fixe. Il n’est pas nécessaire de vous citer des exemples pour le corroborer. Vous en avez certainement notés vous-même. 
 
Maître Wade et d’autres leaders à la tête de leurs organisations politiques respectives, à force de lutter sans merci avaient obligé l’ancien régime à opérer des réformes successives sur le code électoral et sur la constitution. Mais, sans la contribution citoyenne de la presse privée, il n’est pas évident que l’ancien président, qui briguait le mandat de trop, ne serait pas réélu ‘dès le premier tour’ le 27 février 2000. La contribution de cette ‘certaine presse’ n’était évidemment pas du goût du président Diouf, mais bien qu’étant ‘de taille à mettre tout le monde au pas’, il n’avait jamais réussi à la dompter. Qui s’y frotte d’ailleurs malheureusement peut s’y piquer. Quant à l’autre presse qui n’était là que pour faire ses éloges et ceux de son gouvernement, en réalité elle ne lui était d’aucun rendement car, comme tout organe de presse aux ordres d’un pouvoir ou d’une puissance financière, cette presse avait perdu toute crédibilité, et les informations et reportages, toute fiabilité, aux yeux de l’opinion, à l’intérieur comme à l’extérieur du pays. A-t-elle réussi sa mue après le 19 mars 2000 ? Rien n’est moins sûr. 
 
Les rapports entre le président Abdoulaye Wade avec la presse indépendante sont à l’image de ses rapports avec la société civile, dont également tout le monde reconnaît le rôle équilibré, sans être équilibriste, qu’elle joue dans l’intérêt exclusif de la Nation, de l’Etat. Jalouse de son équidistance entre l’opposition et le pouvoir sans laquelle d’ailleurs elle ne mériterait pas les attributs de société civile et la considération que lui vouent l’opposition d’aujourd’hui et celle d’hier. 
 
Méditer le passé de la vie politique du Sénégal indépendant me semble être une nécessité de l’heure, pour notre régime, et un bénéfice pour notre pays. Nous ne devons pas décevoir. Je considère comme vraiment malheureux et irresponsable, de nos jours, que des gens issus de nos propres rangs, à l’occasion d’une marche de soutien qui n’a rapporté aucun bénéfice politique, ni à notre coalition ni au chef de l’Etat, aient pu soupçonner les membres de la société civile d’être des opposants encagoulés. Plus préoccupant encore, certains partis de la mouvance présidentielle, dont le seul tort est d’avoir la culture du soutien critique, donc libre mais constructif, sont aussi considérés comme étant assis sur deux chaises. Et pourtant, l’ami le plus fidèle n’est pas forcément celui qui opine toujours dans le sens qu’on souhaite, mais celui qui ose s’opposer aux dérives, pour éviter des déconvenues. A ce propos, il y a à revoir de fond en comble, la Cap 21, si l’on veut qu’elle serve utilement à cette coalition Sopi, dont la mission principale doit être de réfléchir pour assister le chef de l’Etat afin de lui éviter de prêter le flanc trop souvent. 
 
Qui peut croire que les leaders qui ont longtemps partagé les souffrances avec Maître Wade, qui ont été avec lui des artisans de sa candidature, soutenue dès le premier tour par l’écrasante majorité de l’opposition de l’époque, qui ont toujours œuvré pour le dé-diaboliser et qui ont de manière décisive contribué avec d’autres à son élection, au second tour, puissent sans raison, entretenir maintenant avec lui et son parti des rapports de moins en moins huilés ? Il n’y a jamais d’effet sans cause. Sans complexe, ni complaisance, il faut trouver cette cause et rectifier. 
 
Cher compatriote, je vous exhorte à faire de votre mieux pour amener votre père de président à regarder souvent dans le rétroviseur, pour mieux appréhender le présent et l’avenir. 
 
A mon sens, de cela peut dépendre le compagnonnage de la Ld/Mpt et de Aj/Pads avec Maître Wade et son parti. Ces deux partis et leurs leaders, appréciant à sa juste valeur la contribution à l’avènement de l’alternance, ne peuvent pas accepter que certains responsables du Pds les considèrent maintenant comme de simples invités à la gestion des affaires publiques, dépouillés du droit d’exprimer leur point de vue sur certaines décisions majeures, prises à leur insu, qu’ils estiment mal élaborées, inopportunes. Clamer à tout bout de champ : ‘C’est Abdoulaye Wade que les Sénégalais ont élu le 19 mars 2000 ,… nous n’acceptons pas l’idée d’une gestion collégiale du pays ,…on ne peut pas être dans le gouvernement et en dehors, il faut choisir,… etc. ’ dénote l’absence du sens de coalition politique et d’un manque de loyauté, de la part de certains responsables Pds qui s’expriment ainsi, parce que, peut-être, ils ont déjà oublié un certain passé récent, qu’un simple coup d’œil dans le rétroviseur leur rappellerait. Personne ne peut me convaincre, que dans un attelage gouvernemental, où un ministre par ailleurs porte-parole du Pds tient de tels propos, à la limite irrespectueux à l’endroit de ses collègues, membre de Aj/Pads et de la Ld/Mplt, est une équipe soudée ayant comme objectif prioritaire : gouverner le pays mieux qu’il ne l’aurait jamais été. Les opposants ne battent pas le record de la violence verbale. 
 
Dire que c’est un tel que les Sénégalais ont élu président de la République pour en déduire qu’il peut en solo décider de tout, n’est peut-être vrai que par rapport à la loi fondamentale mais n’a aucun sens par rapport à la direction politique des affaires publiques, si l’on garde à l’esprit les différentes forces qui ont concouru à son élection, dont il ne serait pas indiqué qu’il ne tienne pas compte des points de vue avant de prendre certaines décisions. Les décisions, selon le cas, peuvent être à l’origine de désapprobations massives et bruyantes, aux conséquences imprévisibles. Il faut donc s’assurer une base sociale réelle et de taille à y faire face, par la persuasion, dans une confrontation saine des idées, sans violence verbale. 
 
C’est pourquoi tous les leaders ont eu, au moins une fois, à reconnaître que de nos jours aucun parti tout seul ne peut gouverner le pays dans la sérénité. Et les foules immenses qu’un parti au pouvoir, disposant de certains moyens peut facilement rassembler chaque fois qu’il le veut, pour une manifestation de soutien de sa politique ou simplement pour une démonstration de force, ne suffit pas pour croire qu’on peut se passer des autres, dans tous les cas de figure. En effet, n’importe quel parti politique, n’importe quelle association, qui tiendrait même dans une cage d’ascenseur, mais qui aurait les moyens de financer la location de centaines de cars de transport, de milliers de chaises, de bâches, de mettre à contribution des médias d’Etat, de préparer des repas de masses, de distribuer des per diem, peut rassembler des foules immenses. Mais, nulle part en Afrique, de telles foules ne se sont jamais manifestées pour soutenir un régime renversé par un coup d’Etat. 
 
Maître Wagane FAYE 
 
Député à l’Assemblée nationale 
 
*Cette contribution a été publiée le 2/12/03, dans certains quotidiens de la place, dont Wal Fadjri.En ce moment, l’auteur de la contribution et son parti, la Ld, étaient dans la mouvance présidentielle. 
A l’attention des différents acteurs du dialogue politique 
L’initiative du groupe des six pour renouer le fil du dialogue entre le pouvoir et l’opposition semble avoir un début plutôt favorable.Le président aurait donné son accord de principe sans condition.L’opposition serait ouverte au dialogue, à condition.Belle initiative ! Heureuses réactions ! Pour l’instant. Tout de même, il y a lieu de préciser que mettre l’opposition et le pouvoir autour d’une table dans un temps si proche des joutes électorales ne doit certainement pas avoir pour objectif le partage du gâteau digne des régimes corrompus où l’argent mis en service libre par les corrupteurs est à la disposition des corrompus les plus talentueux et aux voix les plus audibles. Non, le dialogue politique ne doit pas être le lieu où l’on aménage des sièges au banquet dont le menu est financé par l’argent du contribuable, de la vente et du sacrifice de l’avenir du peuple. 
 
Ces médiateurs du dialogue, à féliciter, doivent faire gaffe à ne pas se servir de ce portillon pour se hisser sur le strapontin du pouvoir comme s’y hisserait toute personne à la logique ‘des transhumants’. 
 
Quelle pertinence donc pour un dialogue politique entre pouvoir et opposition ? 
 
La pertinence, dans ce contexte donnant suite aux évènements du 23 juin, est d’abord dans la pleine appréciation de l’absence de dialogue. Se replier dans le confort de la critique aveugle ou du silence méprisant à l’appel du peuple crée une situation de méfiance, d’anxiété, de tension et de blocage au moment où l’écoute devrait être érigée en valeur cardinale. L’écoute devrait d’autant plus être de rigueur que, au lendemain de cette date mémorable dans notre histoire politique, il n’y a de victoire que pour le peuple et il n’y a de vainqueur que le peuple. Ce 23 juin a permis la prise de parole des invincibles, de ceux qui n’ont pas de porte-voix, ni de nom et au nom de qui l’on parle, l’on décide. Dès lors, tous les acteurs directs de notre démocratie doivent en prendre acte et se rendre compte qu’il n’y a d’issue qu’à travers le dialogue, le vrai. Et le vrai dialogue est aussi bien dans l’écoute que dans la parole. Dès lors, ouvrir le dialogue c’est créer un espace civilisé pour exprimer la défiance ou le désaccord et, partant, éviter le dogmatisme. Partant, ces porte-voix de la semaine, pour ne pas dire de la petite semaine, doivent rester fidèles aux voix du peuple, des cris du 23 juin. 
 
Le dialogue est une caractéristique de notre culture, un ciment de notre nation et la clé pour notre avenir. La particularité de la démocratie sénégalaise trouve ses fondements dans le sens du dialogue qui caractérise notre peuple. Le dialogue n’est jamais de trop tant que la porte qui y mène peut être ouverte. Aussi, notre citoyenneté démocratique et notre devoir de participer à consolider et à bâtir notre avenir commun doivent-ils renforcer notre ouverture à l’échange et au dialogue. Mais dialoguer n’est pas divertir ni se compromettre. C’est rechercher l’équilibre entre nos vérités et celles de l’autre, entre nos positions tranchées et celles des autres. 
 
Le professeur Benjamin Barber, ancien conseiller de Bill Clinton a raison de soutenir : ‘‘J’écoute’ n’implique pas que je cherche la faille dans le discours de mon adversaire, ou le moyen d’extorquer un arrangement, ni que je le laisse poliment exprimer son avis. ‘J’écoute’ signifie que je vais essayer de me mettre à la place de l’autre, tenter de le comprendre, m’efforcer de saisir ce qui nous est commun en gardant à l’esprit notre intérêt mutuel’. En un mot, l’empathie. Dans le cas d’espèce, notre intérêt mutuel est l’avenir du Sénégal et la nécessité du maintien de la paix et de la concorde pour le construire. Notre président a l’occasion de montrer qu’il est capable d’écouter. Notre opposition a l’opportunité de prouver qu’elle peut être digne de la confiance du peuple. 
 
Quel sens peut bien avoir ce dialogue ? 
 
Le sens de ce dialogue est d’éviter le chaos. Quoi qu’on puisse dire des mérites de notre peuple et de notre démocratie, nous frisons l’impasse et l’impasse mène à la confusion. Le malaise et le mal-être exprimés des populations, les crispations de l’opposition et le silence à la limite du mépris de l’exécutif sont autant d’éléments justifiant un contexte socio-politique difficile. L’échange ouvert, respectueux, basé sur la prise en compte des préoccupations de chacun s’impose pour que jaillisse à nouveau la lumière du peuple serein ayant toujours fait notre fierté. Mais, l’échange n’est pas un jeu de dupes où chacun se suffit de son intelligence et de sa position au mépris de celles de l’autre. Faire du dialogue un instrument créateur d’un espace vertueux où s’exprime la diversité des points de vue, des positions et des convictions pour aboutir aux compromis fondateurs des grandes nations, c’est là tout l’enjeu d’un dialogue politique ouvert à sept mois des élections présidentielles. 
 
(A suivre) 
 
Saliou DRAME saliou.drame@gmail.com  

 

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Modifié en dernier lieu le 14.07.2011
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