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Cinéma:après le film Idy,celui de Maky

 
Argent sale : près le film « Idy et les chantiers de Thiès, Wade tourne celui de Macky Sall. 
 
SudQuotidien : Mercredi 28 Jan 2009 
LE MAODO S’EST EFFACE. Une source d’inspiration inépuisable (par Abdou Latif Coulibaly)  
Le Maodo s’est effacé pour toujours. « L’oubli est le vrai linceul des morts », écrivait, un jour, Georges Sand. Président, ce linceul ne recouvrira jamais votre mémoire, car il est des hommes dont l’œuvre et la mémoire résistent à la cruelle épreuve du temps. Vous avez existé pour entrer à jamais dans l’histoire de ce pays et dans le cœur de tous les patriotes sincères qui vous ont rendu un dernier hommage, dimanche 25 janvier 2009. Et rien, ni personne, ne pourra vous enlever votre place, ou masquer vôtre rôle décisif dans la bataille de l’indépendance du Sénégal. 
Dimanche, s’est éteint un bâtisseur infatigable. Dimanche, s’est effacé l’un des pères fondateurs d’une République , l’un des guides éclairés distingués, d’une nation. Une nation que vous aviez voulue solidaire, courageuse, décidée et toute dévouée, pour impulser cette dynamique de progrès dont elle avait naturellement besoin, dès sa naissance, pour réussir le pari de son développement. Vous aviez choisi ce chemin, à un moment où d’autres, placés dans les mêmes conditions que vous, avaient privilégié d’autres voies, plus faciles que celles qui étaient les vôtres. 
Les voies des autres étaient nécessairement moins porteuses d’espoir et d’espérance pour des populations aspirant fortement à la liberté et au développement. Vous aviez choisi la vertu et la droiture, comme moteur de votre action et comme catalyseur de votre projet politique que les vicissitudes de l’histoire ne vous ont pas permis de conduire à terme. 
Le brouillard politique qui s’est installé, dès l’aube de notre indépendance, a permis au mensonge de triompher momentanément sur la vérité. Ce laps de temps était malheureusement suffisant pour plonger ce pays dans des doutes et des incertitudes politiques qui expliquent aujourd’hui les retards de cette nation. Homme de principe et de valeur. Vous l’avez toujours été et demeuré jusqu’à la fin de votre vie sur terre. Votre courage est connu de tous. L’histoire du pays est marquée par des actes et des faits qui en attestent largement. Nous sommes en avril 1972. 
Vous purgez depuis plus d’une dizaine d’années une peine de réclusion criminelle à perpétuité à Kédougou. Le président Léopold Sédar Senghor échafaude, avec des personnes de bonne volonté qui interviennent pour obtenir ta libération de Mamadou Dia et celle de tes amis, un plan qui définit un certain de nombre de conditions, pour que le président de la République signe en votre faveur un décret de grâce. Léopold Sédar Senghor vous envoie un émissaire pour vous l’annoncer. 
En lisant la réponse faite à l’émissaire de Senghor dans votre livre intitulé « Le prix de la liberté », j’ai davantage mesuré toute l’ampleur de la perte subie par notre pays, le 17 décembre 1962, quand le néocolonialisme français allié à des bras locaux a eu raison de vous. M. le Président, dans la prolongation de l’extraordinaire discussion que nous avons eue ensemble, samedi 23 novembre 2007, dans l’intimité de votre salon à votre domicile de l’Avenue Bourguiba, j’écris ces lignes, pour témoigner. Je tente surtout de dissiper un malentendu qui semble faire son chemin, depuis l’annonce de votre disparition. J’ai entendu beaucoup de personnes dire avec bonne foi que vous ne teniez pas à la révision de votre procès, car l’histoire s’est chargée de rétablir la vérité à propos des accusations graves d’atteinte à la sûreté de l’Etat qui ont conduit à votre arrestation et à votre condamnation pour une peine de réclusion criminelle à perpétuité. 
L’histoire a effectivement fait son œuvre. Elle a largement tranché en votre faveur. Vous avez même écrit à ce propos : « Et le rideau est tombé sur ce procès politique dont le dossier à charge avait été constitué patiemment, conçu, de haute main par un homme qui ne savait pas improviser, un homme mûri par le gril des ardeurs délibérées et des influences corruptrices auxquelles rien ne résiste, ni les amitiés d’airain, ni les certitudes passionnées. Cruelle méprise. Le jugement de l’histoire a été implacable. » 
En lisant ces mots, on pourrait facilement adhérer à la thèse défendue dans certains témoignages et qui ont expliqué que vous ne souhaitiez pas la révision du procès de 1963. Cela n’est pas tout à fait exact. J’ai eu l’avantage, en décembre 1991, de conduire une enquête pour le compte du journal Sudhebdo, afin de déterminer, comme me l’avaient indiqué les responsables de la rédaction dans mon planning d’enquête, quels étaient les contours de ce fameux conflit qui vous a opposé, en 1962, à un ami de longue date, avec qui vous avez réussi la bataille de la création de Bloc démocratique sénégalais (Bds) et célébré ensemble la brillante victoire électorale de 1956. 
Une victoire acquise de haute lutte, sur un adversaire politique, figure politique emblématique de la Section française de l’internationale socialiste de la (Sfio), section sénégalaise, alors que l’administration coloniale était hostile à votre combat. En remontant le fil de l’histoire politique récente du pays, j’ai collecté des informations majeures et réussi à faire parler des personnes qui ont été décisives dans le verdict du procès de mai 1963. Le jeune journaliste de l’époque que j’étais, avait réussi là une bonne opération professionnelle. Et celle-ci lui avait permis d’avoir un accès plus facile à vous. C’était comme un rêve d’enfant qui se réalisait. 
Gamin, j’ai vécu avec un père qui pendant des années a souffert de votre emprisonnement et du sort injuste qui vous a été fait. L’admiration naturelle d’un fils pour un père m’avait poussé à épouser une cause qui était la sienne et qu’il défendait inlassablement devant ses amis. Je vois encore ce père guettant tous les jours, et sans cesse, la bonne nouvelle, celle lui annonçant votre libération. Avant de retourner à Dieu, en 1976, il a eu le plaisir de vous savoir enfin libre. 
Après la publication de mon enquête, en décembre 1991, un des avocats qui ont plaidé devant la Haute Cour de Justice, Me Ogo Kane Diallo, m’a conduit auprès de vous, après que vous l’avez appelé, pour lui dire toute votre admiration pour le professionnalisme de notre journal et la rigueur de l’enquête publiée. Permettez-moi de rappeler ce que vous avez dit à propos de Me Ogo Kane Diallo. C’est une manière de lui rendre à mon tour un hommage appuyé : « Seuls les avocats Abdoulaye Wade, Oumar Diop, Assane Dia et Ogo Kane Diallo sauvèrent l’honneur du barreau sénégalais en acceptant de nous défendre, face au nouveau régime(…). 
Quant à Ogo Kane Diallo, nous croyons lui devoir un hommage particulier. Il était un des rares avocats à avoir résisté à la facilité et à la magouille. Resté pur et dur, parfaitement informé de tous les dessous moraux, psychologiques et politiques du procès, il mena une action efficace, à la fois dans les coulisses et sur le plan extérieur, il contribua largement à faire connaître notre cause. » 
C’est lui qui m’a conduit jusqu’à vous, je l’en remercierai toujours. En ma présence, vous lui aviez indiqué, qu’avec mon enquête, vous disposiez d’éléments nouveaux, pour demander la révision de votre procès. C’était à la fois flatteur et réconfortant pour nous de la rédaction de Sudhebdo de l’époque. Après cette rencontre, Me Ogo Kane Diallo s’était immédiatement mis à la tâche, pendant presque huit ans. Il a consulté et travaillé sans relâche. Hélas, des ennuis de santé auront empêché ce brillant avocat de donner toute sa mesure, jusqu’en 2000, quand, avec fracas, le régime nouvellement installé avait annoncé sa volonté de faire réviser le procès. 
La suite, on la connaît. Lors de l’entretien que nous avons eu ensemble en présence de Me Ogo Kane, Diallo, vous aviez retenu deux éléments qui à votre niveau étaient considérés comme les éléments nouveaux. Vous aviez souligné les deux éléments nouveaux à partir desquels une procédure de révision pouvait être engagée. Il s’agissait d’un élément matériel d’abord : une note confidentielle envoyée à l’officier Faustin Priera, alors commandant en chef des commandos parachutistes basés à Thiaroye. Le message ne souffrait d’aucune équivoque. On peut lire dans la note les instructions ci-après. « Les choses ont l’air de se gâter. Je t’envoie ci-joint un pli cacheté secret et personnel que tu auras à ouvrir dès que je t’enverrai (par téléphone, radio, ou agent de transmission) des instructions. Tu compléteras le papier en y ajoutant la date. 
Avertis – moi sans délai si on essaie de te déplacer toi et tes éléments et gagne du temps, afin qu’on puisse te donner les instructions nécessaires ». Cette note a été envoyée par l’aide de camp de Léopold Sédar Senghor, le capitaine Amadou Bélal Ly, agissant sur les ordres de Senghor lui-même. Les avocats de la défense ont tenté en vain de disposer de cette note pour prouver à la barre de la Cour que c’est Léopold Sédar Senghor qui a tenté d’utiliser, en premier, la force pour empêcher un fonctionnement régulier des institutions. Le deuxième élément sur lequel se fondait votre volonté de faire réviser votre procès est fondé sur une déclaration qui m’a été faite par le général Jean Alfred Diallo, dont le témoignage, lors de votre procès, a été décisif pour obtenir votre condamnation. 
Ce dernier laissait entendre : « Mamadou Dia n’a jamais tenté un coup d’Etat contre Senghor. L’homme en était incapable. En plus, il n’en avait pas besoin. Il avait tous les pouvoirs. Mamadou Dia avait de l’admiration sans fin pour Senghor. Il était incapable de lui faire du mal. L’histoire du Coup d’Etat, c’est de la pure fabrication. C’était un coup monté ». Ces deux éléments majeurs étaient suffisants pour justifier une procédure de révision à vos yeux. Le 23 novembre 2007, vous avez fait une précision imposante qu’il me semble important de livrer à nos concitoyens. 
Au cours de nos discussions vous m’avez dit avec cette franchise que tout le monde vous reconnaît : « La révision de mon procès est une question de justice, elle permettrait de faire triompher définitivement et de façon absolue la vérité sur le mensonge. Je ne donnerai cependant pas l’occasion à personne, qui qu’il soit, surtout pas à des flibustiers de la politique, d’en faire un instrument de propagande politique, de promotion et d’autocélébration. J’ai horreur de la récupération politique ». Je pense que vous étiez d’autant plus catégorique à ce propos, que des esprits - toujours les mêmes- malins et généreux avec les deniers de l’Etat, qui ont inventé les procédures de droit qui ont permis l’indemnisation de la famille de Me Babacar Sèye, étaient à l’affût, pour proposer des transactions, pour compenser le séjour carcéral de Kédougou. 
Inacceptable ! Il n’était pas question pour vous de donner la moindre chance et la moindre occasion de transaction à ces flibustiers des temps modernes. Cette attitude de dignité et de refus de l’intolérable est conforme à l’idée que vos compatriotes se sont toujours fait de vous . Président, vous n’étiez pas contre le principe de la révision de votre procès. Vous étiez, par contre, opposé à toute action des pouvoirs publics tendant à en faire un instrument au service de la propagande politicienne. Intégrité et droiture. Rigueur et franchise. En partant, vous laissez un immense legs. Alors que vous séjourniez à Paris, un dimanche matin, à sept (7) heures, mon téléphone portable a sonné, au bout du fil, votre épouse. 
Comme averti, je ne l’avais pas mis en position éteinte la vieille. Votre épouse qui m’a appelé m’a demandé de ne pas quitter. Avec qui, demandais-je ? Avec le président Mamadou Dia, répondit – elle. J’ai senti monter en moi un sentiment de plénitude et d’excitation extrême à l’idée de m’adresser à vous, tout en me demandant qu’est-ce qui pouvait être le motif de cet appel matinal. 
La ligne était techniquement impeccable et votre voix était parfaitement audible. « Abdou Latif, je m’excuse de vous appeler aussi matinalement. Je viens de finir la lecture de l’ouvrage que tu viens de consacrer à la Loterie Nationale Sénégalaise et je n’ai pu résister à la tentation de t’appeler pour te dire toutes mes félicitations et mes encouragements… » Je n’ai pas sur le champ réalisé, au point que j’ai bafouillé au téléphone mes remerciements. Vous avez repris la parole pour me donner des conseils qui m’ont beaucoup réconforté, à un moment où j’en avais vraiment besoin. J’ai retenu de ce que vous me disiez ceci : « Quand on s’engage dans une lutte n’ayant d’autre motivation que le souci de servir son pays on se met au service du Bien. Quand on a la responsabilité de dire la vérité et le devoir de dénoncer le mensonge et que l’on décide volontairement par peur ou par calcul de faire autrement, on offense Dieu et trahit les hommes. Continuez et tenez bon. Vous avez fait le choix de servir utilement votre peuple. On ne renonce pas à un devoir ». 
Après avoir raccroché avec vous, je suis allé revisiter votre ouvrage : « Le prix de la liberté », pour mieux saisir le sens de vos propos. J’ai retrouvé dans cet ouvrage des passages qui m’ont davantage permis de comprendre le sens de votre appel. 
Toute votre vie, vous avez toujours considéré que vous étiez sur terre un homme de Devoir. Léopold Sédar Senghor qui vous proposait votre libération contre un engagement de votre part à renoncer à la politique, l’aura appris à ses dépens. C’est Roland Colin, son ancien directeur de Cabinet, qui vous a porté son offre. Votre réponse à Léopold Sédar Senghor a été fulgurante. Celle-ci est publiée en intégralité dans son ouvrage « Le Prix de la Liberté » Extraits. « On peut renoncer à des droits, mais comment renoncer à des devoirs ? Voter, pour ne citer qu’un exemple, est un devoir, dans la conception que je me fais de la démocratie, beaucoup plus qu’un droit, à tel point que l’esprit de la Constitution sénégalaise me semble exclure la possibilité, pour un citoyen, de faire acte de renonciation volontaire à la qualité de citoyen participant aux préoccupations de la politique de la Cité. 
Ceci n’existe nulle part là où il y a démocratie véritable, et je pense que ce serait faire injure à la classe politique sénégalaise, à la conscience politique africaine d’instaurer cette pratique ». Vous ajoutez avec une remarquable lucidité : « Je dis, aussi que ce serait une attitude anachronique d’exclure la dimension politique des situations que traverse, au fil des jours, une existence humaine, à l’heure où des hommes de science, des hommes de religion expriment constamment des positions qui impliquent cette même dimension politique ». Vous invitez ensuite à une profonde réflexion sur la politique et son rapport au développement : 
« Parler de développement implique, de quelque bout qu’on prenne les problèmes, cette même dimension politique. Qu’on le veuille ou non, c’est le mouvement naturel de tout être humain au milieu de ses semblables, respirant l’air du temps. Je peux ajouter que l’engagement de s’exclure du politique serait la traduction d’un comportement a-national ou anti-national. Ce serait dire que le destin de mon pays n’entre pas dans mes préoccupations, ne me regarde pas. Ce serait dire que je me mets au banc de la société sénégalaise, que je ne me considère plus comme un fils du Sénégal. 
Le Sénégal ne m’appartient pas mais moi, j’appartiens au Sénégal, d’un mouvement aussi naturel que l’air que je respire, ici ou hors d’ici, que je le veuille ou non. Cette exclusion volontaire et délibérée aurait d’autant moins de sens que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes dans l’Afrique d’aujourd’hui, et notre pays, comme tous les autres, doit affronter des problèmes nouveaux et aigus, qui exigent la mobilisation des énergies de tous. 
Ceci me conduit à dire qu’un engagement de s’exclure soi-même tournerait le dos à toutes perspectives de concertation et de coopération nationale. Ma libération ne serait, alors, qu’un fait stérile pour le pays si je me stérilise moi-même pour y accéder, et elle n’aurait guère de sens s’accompagnant d’une dérobade devant les responsabilités élémentaires d’un homme se retranchant de son clan. J’aurais pu m’en tenir à ces déclarations et refuser de faire connaître ce que je souhaiterais faire demain. La loyauté et la franchise portent à le dire sans équivoque. Je suis disposé à dire comment je vois mon rôle dans une optique de réconciliation nationale. Il y a, à mon sens, deux problèmes essentiels ». 
Nos dirigeants actuels, comme ceux qui aspirent aux charges suprêmes de l’Etat ont beaucoup à apprendre de l’homme d’Etat qui nous a quittés la fin de la semaine dernière. Cette éblouissante leçon faite à l’époque à Senghor et aujourd’hui à tous ceux qui, comme lui, à un moment donné de leur existence, ont à se tromper sur le sens d’un engagement politique, est d’une étonnante actualité dans le contexte national. Puissent les uns et les autres méditer le propos et s’en servir pour le bien de cette nation. 
Une sagesse bien de chez nous enseigne que « si vous voulez réellement connaître une personne, le mieux à faire s’est de vous adresser aux gens de sa génération, ils vous diront qui elle est en réalité ». Nous avons fouillé dans les archives et documents présentés au procès de votre procès, pour en extraire un témoignage édifiant sur vous. L’auteur de ce témoignage ? Ousmane Alioune Sylla. Pour ceux qui ne le connaissent pas, il s’agit du père de l’ancien ministre Tidiane Sylla que nous remercions, pour avoir mis à notre disposition ce document inédit. Son père était couché dans son lit d’hôpital, à l’hôpital Le Dantec, quand un huissier, qui lui est envoyé par la Cour , est venu pour recueillir une déposition faite en faveur de Mamadou Dia. S’adressant à la Cour sur la requête de l’huissier de justice, le député témoigne : 
« Je connais Mamadou Dia depuis 1933. Il était alors jeune instituteur à Saint Louis et se signalait, à l’attention de notre classe d’âge, par de brillantes études que, dans le bulletin de l’Amicale des Instituteurs, il consacrait à l’histoire du pays et aux contradictions qui peuvent être celles de jeunes gens imprégnés de culture occidentale et réinstallés dans le milieu originel. La sympathie qu’il nous inspira devait se fortifier, au fil des années, quand nous le vîmes s’atteler à la préparation du baccalauréat. C’était, à l’époque, une entreprise téméraire puisqu’il était décidé que les enfants de ce pays ne devaient pas franchir un certain seuil. Mamadou Dia dut le payer bien cher. Brimades, retards à l’avancement, mutations arbitraires, rien ne lui fut épargné. Mais, irréprochable sur le plan professionnel, il put, grâce à son courage et à sa persévérance, triompher de tous les obstacles sans cesse semés sur son chemin ». 
Il continue ce témoignage remarquable : « J’eus le rare privilège, en 1945, alors que Mamadou Dia était Directeur d’Ecole à Fatick, de lire, à l’occasion de nombreux voyages (j’étais en service à Kaolack), une étude magistrale qu’il avait faite sur les structures politiques, économiques et sociales de l’Afrique, dont il envisageait déjà l’accession à l’Indépendance. Ce travail, dédié à nos frères tombés sur les champs de bataille d’Europe, et dont quelques extraits furent publiés, en 1946, dans le journal L’Aof, devait me fixer sur la hauteur des vues de Mamadou Dia. 
Du reste, toute l’action politique de Mamadou Dia, depuis son élection au Conseil Général, en 1946, jusqu’à sa désignation comme chef du Gouvernement du Sénégal, n’a été que la mise en application pratique des thèses développées dans ce document. Celles-ci sont, par ailleurs, éloquemment exposées dans des rapports présentés à divers congrès et ont trouvé place dans maintes résolutions votées par le parti. Comme homme politique, Mamadou Dia est objectif et loyal et n’a jamais usé de son mandat à des fins personnelles. Bien mieux, il n’a jamais voulu ni d’honneur, ni d’argent. Les faits qui suivent peuvent en témoigner. 
1° - Mamadou Dia n’a jamais été candidat à un poste. Toujours pressenti par des camarades connaissant ses qualités et ses aptitudes, il n’a jamais accepté sans résistance. 
2° - Mamadou Dia ne s’est jamais occupé de faire une situation aux siens. Je suis même mesure à d’affirmer que certains de ses camarades ont dû intervenir, à son insu, pour obtenir le respect de droits auxquels ceux qui le touchent de près pouvaient prétendre légitimement. 
3° - Après son élection comme Vice-Président du Conseil de Gouvernement du Sénégal, alors qu’il était Député à l’Assemblé Nationale Française, il n’a jamais perçu l’indemnité de fonction qui devait lui être servie, bien que les textes en vigueur, à l’époque, ne fussent guère contre un cumul avec l’indemnité parlementaire. 
4° - Plus tard, en 1959, juste au moment où, de part le vote de la Constitution Française d’octobre 1958, les Députés africains devraient perdre leur mandat, le Questeur de l’Assemblée Législative du Sénégal, s’étant aperçu que Mamadou Dia n’avait perçu, pendant 6 mois, l’indemnité de Secrétariat qui lui était due, en qualité de parlementaire, lui fit un mandat de rappel. Mais Mamadou Dia lui fit immédiatement retour du mandat en lui indiquant qu’il ne pouvait le toucher, la situation ayant changé entre-temps. Cependant rien ne s’opposait – bien au contraire – à ce qu’il perçût le montant du mandat. 
5° - L’an dernier, la candidature d’un ses proches ayant été présentée pour un poste important des Services Financiers, Mamadou Dia lui préféra celle d’un homme, certes valable, mais dont la désignation, selon son appréciation personnelle, avait surtout l’avantage de ne pas être interprétée comme inspirée par des considérations d’amitié partisane ». 
De cet homme qui lui rend un si bel hommage, Mamadou Dia dira : « (…) c’est ainsi que j’ai souffert de la mort de nombre de mes amis et, en particulier, de celle de Ousmane Alioune Sylla. Je mesure tout ce que représentait pour moi ce vieux compagnon de lutte et, aussi, ce qu’il représentait pour le pays tout entier. J’en ai beaucoup souffert. Je me disais : si je disparaissais ici, à Kédougou, avec mes autres compagnons, un homme comme Ousmane Alioune Sylla serait capable de prendre la relève. J’ai ressenti la disparition d’un tel homme comme une épreuve terrible. » Tout le monde était convaincu que lui seul était capable de servir de relais entre Léopold Sédar Senghor et Mamadou Dia, pour engager une véritable entreprise de réconciliation entre les deux hommes. Il mourut en 1964. La maladie qui l’avait cloué au lit pendant que se déroulaient les événements de 1962, l’emportera finalement en 1964. 
Nous devons apprendre de Mamadou Dia, pour continuer l’œuvre qu’il a entamée. Sa vie sera toujours une source d’inspiration inépuisable. 
Auteur: Abdou Latif Coulibaly  
 
WalFadjri : Mercredi 28 Jan 2009 
Il aura fait mieux qu'Idrissa SECK : L’ancien Premier ministre mobilise en plein cœur de Dakar  
Convoqué au commissariat urbain de Dakar, Macky Sall a déféré à la convocation de la police, accompagné de ses partisans. Et au vu de la foule qu’il a mobilisée à cet effet en plein cœur de Dakar, on peut dire qu’il aura fait mieux qu’Idrissa Seck alors convoqué à la Dic pour atteinte à la sûreté de l’Etat. Retour sur le film des événements d’hier.  
 
Convoqué au commissariat central de Dakar, Macky Sall, le président de l’Alliance pour la République (Apr), a quitté son domicile hier aux environs de 16 h. Vêtu d’un costume sombre, les bras levés en signe de victoire, il s’engouffre dans son véhicule, une Mercedes noire de type 4x4, sous les applaudissements nourris de ses militants venus le soutenir. Son véhicule qui a emprunté la corniche sera suivi par de nombreux militants parmi lesquels les deux anciens députés libéraux Moustapha Cissé Lô et de Mbaye Ndiaye. Arrivé vers 16 h 15 minutes au centre-ville, une foule immense, qui scandait : ‘Vive Macky Sall’, ‘Macky Sall, Obama’ ou encore ‘Macky Sall président’, l’a accueilli au rond-point de Sandaga, une foule si immense qu’elle a bloqué la circulation sur l’avenue Ponty. Et c’est difficilement que sa Mercedes arrivera à se frayer un passage pour accéder au commissariat urbain de Dakar où l’attendaient les limiers.  
La foule, dont certains militants brandissaient des pancartes et des photos, avait pris d’assaut les alentours du commissariat pendant des heures. Excédée par le siège des alentours du commissariat, les chants et les applaudissements en l’honneur de l’ancien président de l’Assemblée nationale, la police finira par charger et disperser violemment les partisans de l’ex-numéro deux du Pds à l’aide de grenades lacrymogènes et de matraques. Ainsi, certains partisans ou parfois de simples passants feront les frais des grenades lacrymogènes. Pour échapper aux gaz, les partisans de l’Apr envahissent la Place de l’Indépendance, poursuivis par les policiers qui continuent à balancer leurs grenades, créant une véritable bousculade au centre-ville.  
Mais, ce sont les journalistes qui ont payé le prix fort. En effet, le caméraman qui filmait les brutalités des forces de l’ordre ainsi que le reporter de la chaîne de télévision privée Canal Info news, ont été pris à partie et brutalisés par les Gmi. Ils ont été maltraités, giflés et matraqués, sous le regard stupéfait des passants. Conduits à la police, ils seront libérés quelques heures plus tard, après que les images prises eurent été effacées.  
Pendant ce temps, l’interrogatoire de Macky Sall se poursuit. Il se terminera à 19 h 45 mn. Et quand le président de l’Apr sortira du commissariat accompagné de deux policiers, il le fera sous les encouragements de quelques inconditionnels. En effet, à sa sortie du commissariat central, la foule était moins compacte, certainement échaudée par le froid et les grenades lacrymogènes.  
Après la police, Macky Sall retrouvera les siens qui l’attendaient à son domicile où il sera accueilli sous les applaudissements. Cependant, même s’il a rejoint son domicile, libre, il ne jouit pas d’une liberté totale. Car les limiers lui ont retiré son passeport diplomatique et obligation lui est faite d’informer la police sur tous ses mouvements.  
Après les déclarations de ses avocats, les militants ont pris congé de lui, non sans avoir promis de revenir au cas où le président de l’Apr recevrait une nouvelle convocation à la police.  
Auteur: Y. Massaly et C. G. DIENE  
 
Nettali : Mercredi 28 Jan 2009 
SON PASSEPORT RETIRE PAR LA POLICE : Macky interdit de sortie du territoire national  
NETTALI.NET- C’est après un interrogatoire de près de cinq heures que Macky Sall a pu regagner son domicile. Toutefois, son passeport lui a été retiré et une interdiction de sortie du territoire national lui a été faite. C’est devant une foule de militants que son collectif d’avocats s’est adressé à la presse. 
 
Le collectif des avocats de Macky Sall pense qu’il apparait très clairement que le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy et « ceux qui l’ont inspiré dans sa démarche » poursuivent un triple objectif : « ternir l’image de marque de M. Macky Sall ; l’empêcher ainsi que son parti de participer aux prochaines élections locales ; et restreindre sa liberté de mouvement ». Le collectif s’élève contre ces abus et promet de se battre sur le plan juridique pour démontrer l’innocence de Macky Sall qui serait victime d’une grave mascarade visant sa liquidation politique. 
« De 16 h 42 à 19 30, Macky Sall s’est soumis à l’interrogatoire de deux enquêteurs. Sans difficultés aucune, il a balayé d’un revers de la main les graves et fallacieuses accusations contenues dans le communiqué (du ministère de l’Intérieur) en date du 26 janvier 2009 avant de mettre à nu la grave mascarade fomentée contre sa personne » révèle le collectif, non sans souligner que le passeport du président de l’Alliance pour la République (Apr) lui a été retiré. 
Le secrétaire général de l’Apr, Me Alioune Badara Cissé a fait part de l’état d’esprit de Macky Sall face à cette affaire. Il soutient : « ce jour-ci, le président Macky Sall le voyait déjà venir lorsque, dans son discours mémorable du 9 novembre 2008, il disait renoncer à son mandat de député et à l’immunité parlementaire que cette fonction lui conférait. Il était conscient déjà que la seule immunité qui vaille était celle qu’il tirait de sa propre conscience et de celle portée sur sa personne par chaque citoyen sénégalais ». 
Et l’ancien secrétaire général du gouvernement d’ajouter : « homme de courage et de sérénité, de patience d’abnégation et d’obstination, le tout enrobé d’une détermination sans faille n’a-t-il pas dit vous prenant tous à témoin : ’’s’il faille me renier pour survivre je dirais non’’. Ces mots tonnent encore dans nos cœurs et constituent dans ces comportements de tous les jours, un viatique ». Le Collectif d’avocats constitué par Macky Sall a par ailleurs exigé la libération d’Abdoulaye Sall qui est toujours dans les liens de la prévention. Ces avocats placés sous la direction de Me Moustapha Diop ont réitéré leur volonté de lutter pour que le droit soit dit dans cette affaire purement politique. 
 
Auteur: Béatrice L  
 
Nettali : Mardi 27 Jan 2009 
MACKY SALL et Cie LIBRES DE RENTRER CHEZ EUX mais Mbaye Ndiaye recoit une convocation a la gendarmerie de la Foire  
NETTALI.NET - Les responsables de l’Alliance pour la République (Apr) ne sont pas au bout de leurs peines. Même si Macky Sall, Me Alioune Badara Cissé, Sitor Ndour et Abou Abel Thiam viennent de rentrer libres chez eux, après leurs auditions par les éléments de la Sûreté urbaine. Toutefois, des gendarmes de la brigade de la Foire se sont rendus au moment où Macky Sall et compagnie étaient entendus au domicile de Mbaye Ndiaye qui a été révoqué de ses fonctions de maire des Parcelles assainies par décret du chef de l’Etat, et déchu de son mandat de député. 
Les gendarmes qui se sont rendus au domicile de Mbaye Ndiaye durant cet après-midi du mardi 27 janvier, étaient venus lui remettre une convocation. N’ayant pas trouvé l’ancien maire des Parcelles assainies sur les lieux, ils sont repartis avec la convocation. 
Mbaye Ndiaye qui a été également déchu de son mandat de député, avait été révoqué de son poste de maire des Parcelles assainies par décret du chef de l’Etat. D’après les explications qui avaient été fournies, Me Wade a révoqué Mbaye Ndiaye à la suite d’un rapport de l’Inspection générale d’État. Dans ce rapport, Mbaye Ndiaye qui n’a jamais caché les liens qu’il entretient avec Macky Sall, serait accusé d’irrégularités sur des affaires foncières. Le rapport de l’Inspection générale d’État aurait également émis des doutes sur les secours aux indigents qu’émettait la mairie. 
Ce sont les mêmes accusations qui ont été portées sur Mbaye Ndiaye par son successeur à la tête de la mairie des Parcelles assainies, le député Moussa Sy. Ce dernier avait même annoncé qu’une plainte allait être déposée contre son prédécesseur par l’équipe municipale qu’il dirige. Joint par la Rfm, Mbaye Ndiaye a déclaré qu’il attend de recevoir la convocation de la gendarmerie, avant de pouvoir réagir. 
Pour le moment, Macky Sall et ses autres camarades ont pu regagner leurs domiciles, après leurs auditions par les limiers de la Sûreté urbaine. On s’attend à ce que Macky Sall fasse une déclaration dans les prochaines heures. En tout cas, tout indique que cette affaire est loin d’être terminée. Elle ne vient que de commencer. 
Auteur: Mayaram  
 
Ferloo.com : Mardi 27 Jan 2009 
Haute Cour de Justice : Entente secrète du Parlement contre Macky ?  
Farba devant la la Haute Cour de justice ! Le démenti viendrait de la présence, en tant que tête de peleton, de l’ex-ministre des Transports sur liste de la coalition Sopi 2009 de la mairie du Plateau. Même si, relève-t-on dans les différents compte rendu faits par la presse sur cette affaire, le président Wade, qui aurait ordonné à l’Assemblée nationale la convocation d’une session plénière - pour désigner ses membres devant siéger à la Haute Cour de Justice -, serait disposé à livrer le présumé commanditaire de la mise à sac des journaux "L’AS" et "24 Heures Chrono". Avec l’éclatement de l’affaire de blanchiment, le pouvoir n’est-il pas en train de soustraire le "coupable" à l’autel de la HCJ pour y coucher un bouc émissaire en la personne de Macky. 
Les "bonnes intentions" qu’on prête au "pape du Sopi" pourraient toutefois être contredites par un acte posé par Wade lui-même, en "élisant" M. Senghor, mêlé dans une affaire judiciaire, "tête de liste" de la coalition Sopi 2009 en direction des Locales de la mairie du Plateau. Pendant que le pouvoir affiche sa relative bonne foi dans la résolution d’un problème judiciaire, en posant graduellement des actes de nature à rassurer l’opinion - désignation de membres de la HCJ en nombre égal, d’abord au Sénat, puis à l’Assemblée nationale, il y a peu -, éclate une affaire abracadabrante et extravagante. Le ministre de l’Intérieur, pas aussi agile dans l’écriture que le vicomte Ponson du Terrail, auteur de "Rocambole", mêle Macky Sall à une histoire de blanchiment. Et pour mieux...aggraver l’accusation, Cheikh Tidiane Sy prend la maladroite précaution de citer, sans le nommer, "un chef d’Etat étranger", "complice" selon lui de l’ex-Premier ministre. Mais à travers l’arrestation d’Ablaye Salli Sall, responsable de l’Alliance pour la République (APR) au Gabon, on peut entrevoir la silhouette du président (africain ?) voyou. L’acharnement par la douane et la police sur l’ami de Macky constitue un indice de perception, sinon la clé de l’énigme. 
Macky "salli"* 
La désignation par l’Assemblée nationale de quatre membres de la HCJ - Modou Diagne Fada, Joseph Ndong, Ibra Diouf et Alé Lô - ne débouche, pour le moment, sur rien de concret au plan judiciaire en relation avec l’infraction pénale mise sous le bonnet de Farba Senghor, par les personnes arrêtées dans l’affaire de la mise à sac des journaux nommés supra. C’est peut-être prématuré de voir les choses ainsi, mais des esprits cavaliers voient dans ce qui arrivé à Macky les signes annonciateurs d’un recyclage du cas Farba. Prosaïquement, il est à craindre que la HCJ ne soit seulement constituée pour régler son compte à l’ancien maire de Fatick. 
Dans ce cas, le délit de blanchiment avec la complicité d’un chef d’Etat étranger devrait être commis à l’époque où Macky Sall assurait les charges de chef du gouvernement ou, à tout le moins, les fonctions de président de l’Assemblée nationale. Puisque l’article 101, in fine, de la Constitution dit ceci : "Le Premier Ministre et les autres membres du Gouvernement sont pénalement responsables des actes accomplis dans l’exercice de leurs fonctions et qualifiés crimes ou délits au moment où ils ont été commis. Ils sont jugés par la Haute Cour de Justice. La procédure définie ci-dessus leur est applicable, ainsi qu’à leurs complices, dans le cas de complot contre la sûreté de l’Etat". 
* du nom de l’émigré sénégalais au Gabon arrêté 
Auteur: Abdourahmane SY  
 
Seneweb.com : Mardi 27 Jan 2009 
 
Interrogatoire de Macky Sall : la police disperse la foule massée aux alentours de la Sûreté urbaine  
Les foules qui s’étaient massées aux alentours du commissariat central de Dakar où Macky Sall est interrogé par la police sont dispersées à coups de grenades lacrymogènes, si l’on en croit la radio dakaroise Rfm. Parmi les journalistes présents au siège de la Sûreté urbaine où se déroulent les interrogatoires, seuls ceux de la RTS sont autorisés à accéder aux locaux.  
Le siège de la Sûreté urbaine se trouve entre la rue Thiong et l'avenue Ponty, très achalandées pendant les jours de semaine. L’ancien président de l’Assemblée nationale y est interrogé depuis plus de deux heures dans une affaire de blanchiment d’argent selon la police sénégalaise. Macky Sall est interrogé en même temps que son conseiller en communication, un instituteur du nom de Abou Abel Thiam.  
Deux autres personnes qui avaient été citées dans cette affaire, Sitor Ndour et Me Cissé, tous deux proches de M. Sall, ne feraient pas partie des personnes interrogées, selon la RFM. Un autre membre de l’Apr, Abdoulaye Sall, serait en voie d’être déféré au parquet. Il avait été interpellé une première fois pour défaut de permis de conduire. Mais un communiqué du ministère de l’Intérieur a évoqué son implication dans la même affaire de blanchiment d’argent, en même temps qu’un autre chef d’Etat africain dont l'identité n'a pas été dévoilée. 
 
Seneweb.com : Mardi 27 Jan 2009 
Contrainte "physique et morale" : les avocats de Macky Sall mettent en garde la police  
Le collectif des avocats de Macky Sall a mis en garde les fonctionnaires de la police sur d’éventuels abus, avant la présentation de leur client dans les locaux de la police pour un début d’enquête qu’ils envisagent « longue ». « Nous avons fait une première déclaration pour parler de la campagne de calomnie contre le président Macky Sall et qui avait pour but son arrestation programmée. Deux agents de police se sont présentés aujourd’hui pour notifier une convocation au président Macky Sall. C’est le coup d’envoi pour une longue procédure. Nous tenons à rappeler aux agents de police que le code de procédure pénal ne leur confère aucun pouvoir de contrainte physique ou morale sur les personnes. Toute violation de cette règle sera poursuivie avec fermeté et sans faiblesse », indique le communiqué présenté par le collectif des avocats de Macky Sall.  
L’ancien président de l’Assemblée nationale a appelé ses militants au calme, indiquant à son assistance n’avoir aucune idée des raisons de sa convocation. « Je ne sais pas pourquoi je suis convoqué. Tout ce que j’en sais, c’est ce que dit le communiqué qui a été publié. Ce sont des calomnies. Je vais les écouter et je vais répondre. Mais je demande à mes militants de ne pas se présenter au commissariat », a déclaré l’ancien président de l’Assemblée nationale et président de l’Apr. Dans un communiqué largement diffusé lundi, le ministère de l’Intérieur accuse l’ancien Premier ministre de blanchiment d’argent et d’association de malfaiteurs.  
 
Un Peuple, un But, Une foi  
Amadou Gueye NGOM Lundi 26 Jan 2009  
De braves sapeurs pompiers, malgré la vétusté de leur ingénierie se sont armés de courage pour honorer une devise : sauver ou périr. Trois ou quatre d’entre eux ont payé l’imprévoyance des autorités qui croient solder un compte pertes et profits par des hommages ronflants, histoire de faire oublier leur coupable incurie.  
Un peuple, certes, un but, lequel ? Une foi ? Plusieurs, à vrai dire, dans ce paysage indéfinissable de massifs religieux et d’enchevêtrements laïcs. 
Quarante jours passés au pays me renvoient l’image de ce navire sans gouvernail que pilotait à vue un capitaine en sévère état d’ébriété, manoeuvrant par à-coups de brèves et fulgurantes éclaircies tout en rusant avec des écueils vrais ou imaginaires.  
Un peuple, un but… Le peuple livré à lui-même tient bon, tant que l’Etat ne lui met pas les bâtons dans les roues de ses mécanismes de survie, que les municipalités d’affaires lui monnayent des bouts de trottoirs servant d’étals, d’ateliers mécaniques en tous genres, de restaurants furtifs. On vit comme on peut, chacun poursuit son but au détriment de celui des autres.  
Une foi ? Le récent pèlerinage à la Mecque en a révélé au moins trois: celle de la canaille, flibustiers de haut vol affréteurs d’engins de mort, celle des honnêtes victimes qui s’en remettent à Allah, celle des pèlerins noceurs faussement repentis qui s’approprient les rues pour des fêtes païennes.  
Un peuple pour une foi qui dit oui et non à la fois, le temps de décrocher ou dissimuler le croissant lunaire des fêtes musulmanes, au grand dam des chrétiens et non-croyants qui rigolent. Plus on a de jours féries, plus on s’amuse. Pourvu que ça dure!  
Un Peuple, un But, une Foi… Cela fait bien d’y croire dans cette parodie de république laïcisante qui lapide les homosexuels et autorise la prostitution aseptisée.  
Un peuple de populations lassées de se faire entourlouper par la formule « Armons-nous…Partez », révoltées contre coupures et fouets électriques et qui décident de marcher, Imams en tête…  
Un But, celui de la victoire qu’exige, tout un peuple chaque fois que ses Lions du Football affrontent une équipe « ennemie »  
Un peuple uni dans la foi que le Ciel d’Allah jamais ne lui tombera sur la tête, Inch Allah!  
Nouvelle devise ? 
Au regard de ses méthodes, l’ Etat manque de suite dans les idées en ne substituant pas à la devise du Sénégal de Senghor, l’un de ces dictons populaires devenus credo politique des tacherons et larbins de l’Alternance: 
« Xalis ken du ko ligéey, dees koy lijjanti »: l’argent, ça se gagne pas, ça se dépatouille  
« Pexe mo gën njàang »: l’astuce, c’est mieux que l’instruction 
Farba et consorts ne nous démentiront guère. 
 
Amadou Gueye Ngom 
Critique social  
 
L’OBSERVATEUR ; 
AUDITONNE PENDANT 3 PAR LA SÛRETÉ URBAINE LES LIAISONS FATALES DE MACKY SALL 
 
Article Par Mamadou SECK ,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
Après le milliardaire Abdoulaye, Sall, peint comme le principal bailleur de fonds de l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, est sorti libre des locaux de la Police. Mais, l’ex-Premier ministre auditionné pendant trois tours d’audition n’est pas revenu avec son passeport ordinaire. Il a été confisqué par la police qui lui a demandé de rester à la disposition de la justice. Les procès-verbaux de police de Macky Sall et Cie seront transmis au Parquet, nous assurent des sources proches de l’affaire.  
Trois tours d’horloge. C’est le temps qu’a duré le face-à-face entre l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, et les enquêteurs de la police de la Sûreté urbaine, rattaché au Commissariat central de Dakar. Une audition qui a été, dans une large mesure, consacrée aux ressources financières de l’ex-directeur de campagne du président de la République, Me Abdoulaye Wade. D’entrée, nous disent des sources proches de l’enquête, les limiers ont exhibé la copie d’une lettre que Macky Sall a adressée au mois de décembre passé au Président Gabonais Omar Odimba Bongo. Où Macky Sall décline son identité, ses anciennes fonctions de ministre de l’Energie, de l’Intérieur, Premier ministre et Président de l’Assemblée nationale. Le leader de l’Alliance pour la République informe Bongo qu’il a maintenant son parti. Et qu’en tant qu’aîné, il souhaiterait le rencontrer pour bénéficier de son « soutien ». Soutien ? Le mot est lâché. Les limiers interrogent Macky Sall sur ce qu’il entend par « soutien ». Réponse de ce dernier : « ce que tout le monde entend par soutien ». Les enquêteurs qui soupçonnent que ce « soutien » soit simplement de nature financière, demande à Macky Sall de se faire plus précis sur le contenu et le sens de cette lettre. Macky Sall campe sur ses positions. Les autres questions vont aussi recevoir la même réponse. Car, interpellant l’ancien Président de l’Assemblée nationale sur l’objet des conversations (téléphoniques) qu’il a eues avec le Président Gabonais, les policiers ont cherché à savoir ce que les deux hommes se sont dit. Réponse de Macky Sall : « il ne m’appartient pas de révéler le contenu de discussions avec un chef d’Etat. L’enquête va s’éterniser sur les questions de sous. Les limiers allant jusqu’à demander à Macky Sall comment il comptait financer sa campagne des Locales. Avec une parenthèse sur le fait que son parti n’a pas été officiellement reconnu par l’Etat. L’enquête a aussi essayé de connaître le contenu d’une seconde lettre dont la Police n’a pas eu la copie. Mais comment le gouvernement a-t-il pu prendre possession d’une lettre que Macky Sall a envoyée de façon discrète (par l’intermédiaire de Me Alioune Badara Cissé ?) à Bongo ? Mystère et boule de gomme.  
Si les enquêteurs se sont attardés sur les affaires de sous, c’est que, pensent savoir nos informateurs, « il casque beaucoup d’argent pour payer son loyer avec un lourd budget de fonctionnement». Sans compter la «gestion» de sa proche clientèle politique. Il s’y ajoute, poursuivent nos sources, qu’«il a commencé à mettre la main à la poche pour renforcer son parc automobile à l’approche des élections locales». Les limiers se sont aussi intéressés au patrimoine immobilier de Macky Sall. Ils ont aussi interrogé le leader de l’Apr sur les conditions dans lesquelles il a acquis un appartement à Atlanta aux Etats-Unis et une villa à Saly. Car la demeure d’Atlanta aurait été achetée avec des fonds dont la provenance reste «mystérieuse». Argument que balaie d’un revers de main Macky Sall, qui avance que sa propriété d’Atlanta a été acquise à crédit – les mensualités s’élèvent à 600 dollars – après un apport de 4000 dollars. Par ailleurs le «train de vie» de l’ancien Pm semble si bien intriguer les enquêteurs qu’ils ne se sont pas gênés d’interroger Macky Sall sur ses «sources de financement». En effet, nos sources notent «qu’une enquête est en train d’être menée pour connaître le propriétaire authentique de la villa de Fann-résidence qu’il dit avoir pris en location». Surtout que sans avancer de nom, nos sources révèlent que, «la personne à qui, on attribue la maison risque d’être entendue». La Police soupçonne en effet que la location ne soit qu’une couverture à Macky Sall d’occuper une villa qu’il aurait déjà acquise.  
Les «liaisons fatales» de l’ancien Pm  
Quid d’Abdoulaye Sall, plusieurs fois auditionné par la Police. Le milliardaire résidant au Gabon, a fait savoir aux policiers enquêteurs qu’il gagne sa vie à la sueur de son front. Et, qu’il est un ami de longue date à Macky Sall avec qui il partage le même terroir. «Ce qui fait dire à certaines personnes que Macky Sall est son cousin». Information démentie par Macky Sall au cours de son audition. Il a avancé qu’il reste un parent sans être son cousin. Abdoulaye Sall a affirmé n’avoir «absolument rien à cacher». Qu’il reste bien connu au Sénégal et au Gabon. Et qu’il n’est pas un clandestin, mais un citoyen à part entière qui a le droit de se choisir des amis. Les limiers ont été intrigués par la volonté manifestée par le milliardaire matamois, de venir coûte que coûte au Sénégal, malgré le refus exprimé par les autorités de l’ambassade du Sénégal au Gabon. Raison pour laquelle, il a voyagé avec un passeport gabonais, lui qui aurait la nationalité gabonaise. Résultat des courses, il se fera accueillir à l’aéroport Léopold Sédar Senghor samedi dernier par un «bataillon» de douaniers et de policiers qui l’ont fouillé systématiquement, comme le révélait l’Obs dans son édition de lundi dernier.  
Des sources établies en République gabonaise renseignent cependant que, «Abdoulaye Sall est connu comme un diamantaire et non un trafiquant d’argent». Des informations qui n’ont pas convaincu la police sénégalaise. Qui fait foi aux informations recueillies par les services de renseignement.  
Un clin d’œil au réseau de Macky Sall  
Derrière la convocation de Macky Sall à la Sûreté urbaine de Dakar, il y a, selon des sources bien au fait du dossier, une volonté bien évidente de casser ses réseaux de financement. «C’est surtout une démarche préventive», renseigne une source diplomatique. Qui croit savoir que c’est là un moyen d’envoyer des signaux aux souteneurs cachés de Macky Sall qui se trouvent être, par ordre d’importance, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Omar Odimba Bongo du Gabon et Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire. Macky Sall rencontre régulièrement ces Présidents africains qu’il briefe régulièrement sur ses intentions politiques. Nos sources croient d’ailleurs savoir que Macky Sall a pu contacter deux ces Présidents, Blaise Compaoré et Omar Bongo, pour les informer de sa convocation par la Police. Dans ce trio, c’est le président Burkinabé Blaise Compaoré qui a les relations les plus poussées avec Macky Sall. «Il est en quelque sorte son parrain», renseigne une source proche du dossier, qui croit aussi savoir que l’ex-Président de l’Assemblée nationale utilise des réseaux très puissants qui peuvent être très utiles dans des situations de ce genre. Un coup de fil est vite parti. Venant de Nicolas Sarkozy. La France, qui a dernièrement élevé, au grade de Grand commandeur de la Légion d’honneur, suit attentivement cette affaire, par l’intermédiaire de ses services spéciaux. La France qui, en Afrique, a un «gendarme» attitré, Blaise Compaoré qui a déjà fait ses preuves en Côte d’Ivoire.  
La balle dans le camp du Parquet  
Pour de plus amples informations, les procès-verbaux d’audition de Macky Sall et Cie, d’après des sources judiciaires, seront transmis au Parquet. Qui déterminera la suite à réserver à ce dossier. Mais, d’autres sources soutiennent qu’une information judiciaire sera réservée à cette affaire. Raison pour laquelle, la police a jugé nécessaire de confisquer le passeport de Macky Sall. Une mesure qui se justifie par la volonté du pouvoir de bloquer l’ancien Pm à Dakar et de faire avorter tout le lobbying enclenché par ce dernier pour rencontrer le nouveau Président américain Barack Obama, ainsi que ses proches parmi lesquels il compte des connaissances. D’ailleurs, avant son départ de la Sûreté urbaine, il a été dit à l’ex-Président de l’Assemblée nationale, «qu’il lui est recommandé de rester à la disposition de la justice. Qui peut le convoquer à tout moment pour que la lumière jaillisse dans cette affaire de blanchiment d’argent».  
PS : A noter que si l’audition de Macky Sall trois heures, c’est moins à cause de celle-ci en tant que telle, mais parce que Macky Sall n’avait pas par devers lui son passeport que lui réclamait la Police. Raison pour laquelle, un de ses proches s’est rendu (pendant que Macky Sall était au Commissariat central) à son domicile à Fann pour récupérer le précieux document et le remettre à la Police.  
 
POUR BOUCLER LE BUDGET DES LOCALES L'Etat vend les voitures de l'Oci 
 
Article Par NDIAGA NDIAYE ,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
La vente des bijoux de famille de l’Etat du Sénégal se poursuit. Après ses actions à la Sonatel et l’hôtel Méridien Président, les voitures de l’Oci sont sur le marché. Le bouclage du budget des élections locales en est le prétexte.  
Les voitures que l’Etat du Sénégal avait acquises pour assurer le transport de ses hôtes lors du Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) sont mises officiellement en vente. Cette opération intervient après qu’un très proche du Chef de l’Etat et un fonctionnaire en service au ministère des Affaires étrangères avaient tenté, en vain, de vendre quatre de ces véhicules. Il a fallu que l’information s’ébruite pour que les deux hommes battent en retraite. En ce moment, une enquête avait été ouverte par la gendarmerie pour faire la lumière sur la vente de ces véhicules en dehors du circuit légal. Mais, depuis une semaine, l’Etat du Sénégal s’est résolu à échanger ces bolides de prestige contre des liasses de billets.  
L’appel d’offres a été lancé dans l’édition du «Soleil» de jeudi dernier avant d’être reproduit dans le numéro d’hier du quotidien national. Ces véhicules, au nombre de 165, sont proposés au public qui a la possibilité de les visiter au Bataillon du Train sis sur la route de Ouakam. Il s’agit, entre autres, de Mercedes S350, S600, S500, de 16 Lexus et de 60 berlines de marque «Sarir». Ces «Sarir» équipées d’ordinateurs et de téléviseurs, ont été offertes au Sénégal par la République islamique d’Iran et leur réception avait lieu dans l’enceinte du Palais présidentiel. En effet, l’on en sait un peu plus sur les raisons qui ont poussé l’Etat à vouloir vendre les voitures. Selon les confidences de fonctionnaires impliqués dans l’élaboration de la procédure, «les comptes du Trésor étant toujours au rouge, la mise en vente de ces bolides aiderait à renflouer les caisses de l’Etat». Seulement, l’aliénation de ces biens publics est, selon nos interlocuteurs, «une nécessité en cette période de préparation des élections locales dont l’Etat peine à mettre en place le budget estimé à plus de 5 milliards de francs Cfa».  
Si l’on en croit nos différentes sources, le matériel électoral ainsi que les imprimés doivent être en place bien avant les élections qui se tiendront le 22 mars prochain. «A l’approche de cette date et devant le défaut de moyens du Sénégal, il fallait accélérer la procédure pour prendre toutes les dispositions utiles». Même si le produit de la vente de ces véhicules ne couvre pas la totalité du montant dont l’Etat a besoin, il reste que, ajoutent des sources, «plus de deux tiers du budget pourraient être bouclés». D’après les calculs effectués, si les 165 voitures de grand luxe sont cédées, même au plus grand bazar, «elles n’apporteraient pas moins de trois milliards de francs Cfa. D’ailleurs, on évoque la rationalité pour justifier ce choix opéré par l’Etat du Sénégal». «Cette opération est de loin plus réaliste que de laisser les voitures inutilisées, avec des frais d’entretien en plus».  
Ce n’est pas la première fois que l’Etat du Sénégal mette en vente une partie de ses biens mais cette tendance à brader les bijoux de famille s’est accentuée avec la crise financière que traverse le Trésor public. Une situation qui a abouti à l’incapacité de l’Etat à payer la dette intérieure dûe au secteur privé. Il a fallu faire recours à des emprunts obligataires et aux prêts pour limiter les dégâts. Cela, après que les actions flottantes que l’Etat détenait dans le capital de la Sonatel et l’hôtel Méridien Président furent mises en cession.  
 
Bongo et Compaoré de «connivence» avec Macky Pourquoi Wade soupçonne ces deux Chefs d’Etat de vouloir le déstabiliser 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
Depuis son arrivée au pouvoir le 19 mars 2000, le président Wade a toujours entretenu des rapports difficiles avec les «membres du syndicat des Chefs d’Etat africains». Omar Bongo du Gabon et Blaise Compaoré du Burkina Faso qui en font partie n’ont également jamais caché leur méfiance à l’endroit du successeur de Diouf qui leur fait souvent ombrage sur la scène diplomatique africaine et internationale.  
La sourde rivalité qui a toujours existé entre Me Wade et certains de ses homologues africains vient de prendre une nouvelle tournure. Avec cet épisode de l’affaire Macky Sall qui est partie pour être une nouvelle saga politico-judiciaire. Les accusations en filigrane du ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy affirmant que ses services ont intercepté des correspondances entre Macky Sall et un Chef d’Etat étranger sont là pour le confirmer. Et d’ores et déjà, le leader du Pit Amath Dansokho a franchi le Rubicon en affirmant que c’est le président Bongo qui est visé dans cette affaire.  
Risques de crise diplomatique entre Bongo, Compaoré et Wade  
Affirmer que les derniers soubresauts de l’affaire Macky Sall pourraient déboucher sur une crise diplomatique entre le Sénégal et certains pays africains relève d’un euphémisme. Car, depuis longtemps, des gens travaillent l’oreille de Wade, lui faisant croire que le président burkinabé est le parrain attitré de l’ancien président de l’Assemblée nationale. Des traces de séjours de partisans de Macky au «pays des hommes intègres» auraient même été trouvées par les services de renseignements sénégalais. Quant aux supposées accointances entre le numéro un gabonais et l’ex-maire de Fatick, elles n’ont pu être établies formellement, si ce n’est la présence de son richissime ami Abdoulaye Sall au pays de Bongo. Suffisant pour que le locataire du Palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor soupçonne Bongo et Compaoré de vouloir le déstabiliser. Surtout quand on sait que Wade se méfie du premier qui a réussi à installer son ancien Premier ministre Jean Ping à la tête de l’Union africaine, et du second qui est parvenu à le supplanter dans la gestion de la crise ivoirienne et d’autres dossiers de la Sous-région ouest africaine.  
 
 
 
 
COMMENTAIRE Pourquoi la Sûreté urbaine et non la Dic ? 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB ,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
Nombreux sont les profanes ceux qui se posent aujourd’hui cette question. Car depuis que Me Wade est arrivé au pouvoir, la division des investigations criminelles a fini d’installer la terreur chez les hommes politiques et les journalistes. A la moindre «infraction» avérée ou non, la Dic était actionnée, pour perquisitionner, fouiller ou interpeller ceux qui osé perturbé les schémas du Palais. Mais dans cette mystérieuse affaire de blanchiment d’argent, personne n’a vu l’ombre des éléments de la Dic. Démembrement de la police judiciaire, ce département dont le commissaire Assane Ndoye a tristement contribué à la notoriété a beaucoup perdu de sa crédibilité. Surtout depuis que le président de la République en a fait un instrument de règlement de comptes et de baillônement des hommes politiques et des professionnels de médias… Mais aujourd’hui, des sources proches des milieux de la Police affirment que la Dic ne souhaite plus être associée à des affaires de politique politicienne et qu’elle veut pleinement jouer son rôle de police républicaine. Mais outre cette volonté affichée par la Dic de se réconcilier avec les Sénégalais, il y a la dévolution des compétences en matière de délit et d’infraction qui peut justifier le choix de la Sûreté urbaine pour entendre Macky Sall. Car, selon nos sources, la Sûreté urbaine peut effectuer des perquisitions dans 4 cas : terrorisme, trafic de drogue, atteinte à la Sûreté de l’Etat, blanchiment d’argent. Néanmoins, dans cette affaire, des grincements de dents sont notés avec la confusion des rôles entre le ministère de l’intérieur et celui de la justice. Car, en toute vraisemblance, les services de Cheikh Tidiane Sy et ceux de Me Madické Niang ne parlent pas le même langage. C’est sans doute cela qui explique les cafouillages notés entre le ministère de l’Intérieur et le Parquet qui, visiblement, ne parlent pas le même langage.  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
CONVOQUÉ POUR UNE ENQUÊTE PRÉLIMINAIRE Macky débarque au commissariat central «escorté» par ses militants 
 
Article Par Latir MANE ,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
Il s’est passé beaucoup de choses hier chez Macky Sall. Entre le moment où il s’est réveillé, l’instant où il a reçu sa convocation à répondre à 16 heures à la police, et le moment où il s’est rendu au commissariat central avec une foule scandant : « Macky président».  
Il est 16 heures 20 minutes. La voiture Mercedes 4X4 noire transportant Macky Sall arrive au rond-point Sandaga. Il n’est pas seul. L’ex-Premier ministre est accompagné de ses avocats et gardes du corps. Abou Abel Thiam, un membre de son staff de communication, est dans une autre voiture. Mais ils ne sont pas seuls. Le cortège de voitures est flanqué de centaines de femmes, jeunes et vieux scandant : «Macky président». Certains d’entre eux, certainement des militants, brandissent des posters de Macky. La foule accompagne Macky jusqu’à la porte du commissariat central. Créant un embouteillage monstre sur l’avenue William Ponty. Le mot d’ordre de Macky Sall n’a pas été respecté. Les propos de Mbaye Ndiaye n’ont pas été tenus en compte. Les militants et autres sympathisants ont suivi Macky de sa maison de Fann Résidence, au commissariat central. En cours de route d’autres personnes sont venues renforcer le cortège.  
Le cortège qui a quitté Fann Résidence vers les coups de 16 heures est déjà important. Les militants, sympathisants et autres curieux ont pris d’assaut la maison de Macky Sall tôt le matin. Ce sont les journalistes qui ont assiégé les premiers ce quartier tranquille de Dakar. Et ont assisté à un défilé de responsables politiques, d’hommes célèbres et de simples parents et sympathisants de Macky Sall. A 12 heures, la température, à Fann, monte d’un cran. Une voiture L200 se gare devant l’impasse où se trouve la maison de Macky. Elle a à son bord 5 policiers. 4 hommes et une dame. Ils sont venus apporter la convocation que les partisans de Macky attendent depuis lundi soir. Macky et Abou Abel Thiam doivent répondre à 16 heures. L’information fait le tour de Dakar en quelques secondes. Et occasionne une recrudescence des visites.  
Défilé d’hommes politiques chez Macky  
Amath Dansokho est venu apporter son soutien à Macky Sall face à ce qu’il qualifie de «lâcheté». Et fidèle à sa réputation, le leader du Pit s’est indigné de ce qui se passe. Il n’a pas été le seul homme politique à faire le déplacement. Ses alliés de l’Icr, comme Imam Mbaye Niang ont tous fait le déplacement à l’exception de certains d’entre eux. Khalifa Sall du Parti socialiste (Ps) est aussi venu exprimer son soutien à Macky, de même que Madior Diouf, sans oublier Moustapha Cissé Lô son ami de toujours. A la liste des hommes politiques, on peut adjoindre Gaston Mbengue, Ami Mbacké Thiam, Doudou Ndiaye Mbengue, El Hadji Kassé…  
Macky appelle ses militants au calme  
Avant de s’engouffrer dans sa voiture pour répondre à la convocation, le leader de Apr/Yaakaar s’est adressé à la presse avec ses avocats. Il a demandé à ses militants, sympathisants et aux Sénégal en général de rester calme. Même s’ils sont indignés par le déroulement des évènements et la méthode utilisée par l’Etat. A propos de méthode, le collectif des avocats de Macky par la voix de Me Moustapha Diop, a sorti son deuxième communiqué pour mettre en garde les fonctionnaire en charge de l’enquête préliminaire ouverte. En leur faisant savoir qu’aucun pouvoir de contrainte physique ou morale ne leur est conféré par le code pénal. Par conséquent, «toute dérive sera poursuivie devant la justice avec fermeté».  
 
 
 
Bonne gouvernance économique Le Canada et le patronat plaident pour des entreprises citoyennes 
 
Article Par JEAN-PIERRE MANE,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
Le Canada, les chefs d’entreprise sénégalais, les organisations patronales et les partenaires du Sénégal au développement, appellent les multinationales et les entreprises sénégalaises à intégrer le concept de responsabilité sociale des entreprises.  
Les différentes parties ont, au cours d’une rencontre initiée hier, invité les sociétés multinationales établies au Sénégal et les entreprises nationales dans leur management le concept de citoyenneté ou de responsabilité d’entreprise. Pour le coordonnateur du Réseau «RSE Sénégal» (Responsabilité sociale des entreprises), Philippe Barry, plus qu’un simple concept, la responsabilité d’entreprise est un engagement à respecter, un ensemble de principes qui dépassent la simple application des dispositions légales. «Il s’agit d’un processus d’amélioration dans le cadre duquel les entreprises intègrent de manière volontaire, systématique et cohérente, des considérations d’ordre social, environnemental et économique dans leur gestion, et ce, en concertation avec les parties prenantes ou avec les intéressés», souligne M. Barry, rappelant la déclaration du 12è Sommet de la Francophonie en octobre dernier, et qui avait consacré une large fenêtre aux enjeux de la responsabilité sociale des entreprises. Il s’agit, entre autres, du renforcement de la coopération économique entre les membres, notamment dans le domaine des industries culturelles, de promouvoir la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance dans le secteur des industries extractives, de soutenir les initiatives qui contribuent à une gestion responsable et durable des forêts et la lutte contre la désertification et la déforestation. Pour sa part, l’ambassadeur du Canada au Sénégal, Jean-Pierre Bolduc, a indiqué que le gouvernement de son pays attend des entreprises canadiennes qui oeuvrent à l’échelle internationale de se conformer aux normes internationales et aux lois nationales, tout en faisant preuve de transparence et qu’elles consultent le gouvernement du pays d’accueil et la population locale. Initiative locale soutenue par un groupe d’entreprises socialement engagées et soucieuses d’assumer un rôle citoyen, « RSE Sénégal » a vocation de promouvoir auprès des dirigeants et cadres d’entreprise le concept de la responsabilité sociale d’entreprise. Ce Réseau réunit plusieurs entreprises sénégalaises dont Eiffage Sénégal (ex-Fougerolle), Elton, Sococim, Euromines, Novasen, etc.  
 
 
 
 
 
VEHICULE DE FONCTION Les gendarmes somment Mbaye Ndiaye de rendre les clés 
 
Article Par LA REDACTION,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
Bongo  
Croyez-en nos satellites braqués au Gabon, le Président Bongo n’a pas bien apprécié que son nom soit cité par le communiqué du ministère de l’Intérieur, avant-hier. Aussitôt rendu public, aussitôt faxé par l’Ambassade du Gabon à la Présidence gabonaise. Qui a vite fait d’envoyer le ministre gabonais des Affaires étrangères à Gorgui. Eh oui, Paul Toungui, homme de confiance de sa Majesté Bongo, porteur d’un message personnel de Bongo a été reçu hier dans la matinée par le Président, juste avant son voyage. Une visite expéditive. La teneur du message n’a pas été révélée. Mais nos sources avancent que le Président gabonais a assuré à son homologue n’avoir rien à voir avec les faits incriminés. Et qu’il n’a jamais donné un rond à Macky Sall, assurent des sources bien informées. En tout cas, même s’il en avait l’intention, on peut maintenant dire que c’est réellement foiré… Mais grande question : pourquoi donc le nom de Compaoré n’a pas été avancé ?  
Lacrymo’  
Les riverains de la police centrale n’ont pas passé hier un après-midi tranquille. Car, sur les coups de 17 heures, les policiers ont fait usage de leurs grenades lacrymogènes pour disperser la foule qui était venue en masse apporter son soutien à l’ex-Président de l’Assemblée nationale, Macky Sall. Et, il y a eu des blessés légers parmi les badauds. Mais, c’est du côté des journalistes que la journée a été plus chaude. «Ci leeral», le chauffeur de Canal Info News a été gravement blessé par les policiers qui lui ont cassé la tête avec un coup de matraque. Jusqu’au moment où nous mettions sous presse cette information, il était entre les mains des blouses blanches de l’Hôpital Principal de Dakar.  
Euros  
On en sait un peu plus sur ce qui fait courir Wade et ses proches collaborateurs. Et pourquoi ils en veulent terriblement à Macky Sall. Le Pape du Sopi a reçu l’information selon laquelle dans l’opération de vente des cartes de l’Apr/Yaakaar, organisée en Europe, Macky a décroché le Jackpot. Ce sont des milliers d’euros que Macky a récoltés à travers la vente des cartes simples et des cartes gold. Imaginez cet argent une fois converti en Cfa. C’est dire l’importance que cet argent aura pour les Locales. Surtout au moment où on déclare, urbi et orbi, que l’Etat est fauché comme un rat de … Sopi.  
Sacrifice  
«Macky you woor la yoré» (les marabouts de Macky sont très forts). Celui qui avait dit cela a raison. Car « nak », tout le monde avait annoncé Macky entre les liens de la détention hier. Finalement, le bonhomme est rentré tranquillement chez lui. Mais « nak » avant son départ pour le commissariat central, il s’est passé des choses chez l’ex-maire de Fatick. Vers les coups de 13 heures 35 on a amené chez Macky un bélier tout marron dans une voiture. Le mouton était bien attaché,la voiture est ressortie de la maison sans lui. Il n’y a pas eu de traces de mouton, encore moins de sang. Mais où est passé le mouton ? Question à mille balles.  
Marabout  
Restons toujours dans ce chapitre pour dire qu’il y eu, hier, à coup sûr, une bataille mystique. Des marabouts ont défilé chez Macky. De simples mais aussi de très grands. A l’image de Serigne Abdou Fattah Mbacké, le frère du Khalife général des Mourides. Convaincu que son ami Macky allait rentrer après son audition, le mara était parti l’attendre tranquillement chez lui. Et quelques minutes après l’arrivée du patron de l’Apr, Serigne Abdou Fattah est parti. Comme pour dire «vas-y et reviens vite ,je dois rentrer». Cey lii !!!  
Passeport  
A moins d’un miracle, Macky ne va pas rencontrer Obama la semaine prochaine. Comme si c’était organisé, Macky ne prendra pas part à la rencontre des démocrates. Choisi parmi les décideurs africains qui devaient participer à la rencontre qu’ Obama doit présider, Macky risque de ne pas se rendre à cette rencontre et de ne pas rencontrer Obama. Peut être que c’est partie remise, mais Macky va rater l’ occasion rêvée de faire face à Obama et de discuter directement avec lui.  
Usurpation de fonction  
Un fait bien insolite qui s’est passé au domicile de Macky Sall à Fann-Résidence. Un jeune s’étant présenté comme un journaliste de L’As, a été démasqué par les journalistes présents. Pris en flagrant délit, il avance qu’il s’appelle Coly et qu’il serait du…Soleil. L’escroc qui voulait sans doute soutirer des sous, a été tabassé parles gardes du corps de Macky Sall qui lui ont fait passer un sale quart d’heure. Ça devient quand même fréquent ça ?  
Déferrement  
«Sauf extraordinaire, les signaux qui nous parviennent annoncent qu’il sera déféré au Parquet». C’est ce que nous écrivions, hier, pour conclure un «Index» sur l’arrestation, à Rufisque, de l’architecte Ousseynou Faye. Au motif qu’il aurait insulté le Préfet de Rufisque, Serigne Mbaye. Eh, bien, celui que d’aucuns définissent comme «un homme bouillant qui ne se laisse pas marcher sur les pieds» a été déféré, hier, «en direction de Dakar, à bord d’une voiture banalisée ». Nos satellites croient même savoir qu’il fera, selon toute vraisemblance, face au tribunal des flagrants délits aujourd’hui ou lundi au plus tard. A la tête d’un important mouvement en direction des Locales du 22 mars prochain, Ousseynou Faye traîne, pour ceux qui ne le connaissent pas, la réputation de ne pas avoir la langue dans sa poche.  
Rebeuss  
On faisait cas, dans nos «Index» d’un intense lobbying que mènerait Demba Diop, alias Diop Sy, en direction des élections locales du 22 mars 2009. Nos satellites, qui connaissent les moindres recoins de son fief politique et quartier d’origine , Rebeuss, nous ont câblés, hier, pour «remettre les choses dans leur véritable contexte». Et la claquer grave. C’est pour dire, par exemple, que «ceux qui s’agitent autour du cadavre du stade Assane Diouf ont fini de se décrédibiliser aux yeux des populations». Comment ? «Xana» en allant «monnayer une collaboration souterraine avec les promoteurs Chinois».  
Rebeuss (Bis)  
On parle même, selon nos satellites, «de trois (3) millions casqués par les Chinois, avec décharge, et d’une somme de cinq (5) millions collectée par le Collectif pour la sauvegarde du stade que des gens trop bruyants ont, pourtant, engloutie dans l’organisation d’un simple tournoi de football». Toujours à propos de ce qu’on pourrait considérer comme les «dégâts collatéraux» de la construction, sur le site de l’ancien stade Assane Diouf, d’un complexe dénommé Kawsara, des proches de Diop Sy nous ont joints, hier, pour fustiger ce qu’ils appellent «la délation gratuite et les coups fourrés».  
Rebeuss (Ter)  
Et c’est pour déplorer que «des personnes ayant eu à bénéficier, par le passé, du caractère hyper liquide de Diop Sy, tentent, aujourd’hui, de le nuire». Quant aux camions offerts à Serigne Mansour Sy, nos satellites rectifient et parlent de «trois (3) camions, et non deux (2), avec chauffeurs pris en charge par la société Ude appartenant à Diop Sy dont la proximité avec Borom Daaradji n’est plus à démontrer». En tout cas, les ouailles de la tête de liste proportionnelle de la Coalition Sopi 2009 à Dakar-Plateau donnent rendez-vous aux contempteurs de leur mentor à l’assemblée générale prévue demain à Rebeuss, pour sonner la mobilisation en direction des Locales. Wait and see !  
 
DOOR MU DAANU Coup de pouce 
 
Article Par XEF XIPPI,  
Paru le Mercredi 28 Jan 2009 
 
«Wade travaille pour Macky ». Tel pourrait être le slogan de campagne de l’Apr pour les locales qui pointent. Car franchement, pour un coup de pouce, ç’en est réellement un. Macky voulait un bon coup de pub’ dimension nationale et internationale. Et le voilà servi sur le plat. Alors que l’Etat aura bien du mal à prouver le bien fondé des accusations formulées, car il manque ce petit « plus » bien concret qui puisse faire basculer l’opinion en faveur de Gorgui. Macky Sall peut bien se frotter les mains. En attendant de traduire en suffrages, le harcèlement dont il dit être l’objet. La stratégie de la victimisation a toujours bien marché au Sénégal. De Djibo à Idy. On ne voit pas pourquoi ça ne devrait pas marcher pour ce produit non encore périmé : Macky Sall.  
 
LE QUOTIDIEN : 
Blanchiment d'argent - L'accusation contre macky sall peine à prospérer : Le bide de Wade. 
28-01-2009  
- Son passeport confisqué : Macky Sall interdit de sortie du territoire 
- Coups de matraques et de crosse, grenades lacrymogènes: Les policiers blessent  
quatre journalistes 
Hier, le président de l’Apr/Yaakaar a eu une journée chargée. Le «blanchisseur», dans le feuilleton politico-judiciaire, a répondu à la convocation de la police et est retourné chez lui, après avoir pris un bain de foule. Macky Sall a été, également, acclamé partout en ville. 
Par Cheikh Fadel BARRO 
 
En panoramique : le soleil s’est levé tôt ce matin sur le domicile de Macky Sall où défilent, déjà, des personnalités de l’espace public sénégalais. Des partons de presse, des leaders de la société civile et des marabouts, des sportifs… Il fait froid dans les alentours mais, ils ont tenu à témoigner leur soutien au personnage principal du feuilleton politico-judiciaire entamé la veille, avec l’annonce de l’affaire de blanchiment d’argent où, le président de l’Apr/Yaakaar est mis en cause. A l’extérieur des bâtisses, les militants et sympathisants se sont rassemblés et conjecturent sur la convocation de Macky Sall par la police pour s’expliquer sur les faits qui lui sont reprochés. Le soleil est au zénith. On apprend que l’épouse de M. Sall est inconsolable dans ses appartements, à l’image des femmes réunies devant le portail, attendant impatiemment la sortie du maître des lieux.  
Macky Sall sort de sa somptueuse villa à 16 heures 30. Juste avant, l’ex-député Mbaye Ndiaye a tenu un show devant la maison pour clamer le courage, la bravoure de M. Sall et dénoncer l’injustice en cours. Ses avocats aussi, peuvent mettre en garde les enquêteurs de la Police contre toute tentative de violation des procédures pénales ou d’atteinte à la dignité de leur client.  
Ensuite, comme dans un vrai film, après l’exposition, on passe à la présentation du personnage pour mieux le faire connaître afin qu’il puisse partager sa cause. Macky devait passer par cette étape. On dirait qu’un metteur en scène a tout scénarisé pour vendre son acteur, tellement, le succès du cortège de l’acteur principal est impressionnant auprès des populations. C’est d’abord l’avenue Peytavin qui est conquise, les commerçants ont abandonné leurs boutiques pour l’ovationner. Les marchands ambulants prennent d’assaut la grande intersection du marché Sandaga. Ensuite, l’avenue William Ponty tombe sous le charme contagieux. Un beau monde immobilise le cortège et encourage Macky Sall. C’est vrai, dans ce genre de feuilleton propre au Sénégal de l’alternance, les mis en causes sont toujours chouchoutés par les populations. Macky savoure l’instant et arrive finalement au commissariat de Thionck vers 17 heures. Ici, la police marque son territoire avec une barrière que seul l’invité du jour est autorisé à franchir. Il restera dans les locaux, entre les mains des enquêteurs durant 4 heures.  
Interlude. Macky Sall est à présent hors caméra. Mais, l’intrigue se poursuit et va bientôt tourner au vinaigre. En fait, la police ne supporte plus toute cette foule surexcitée devant ses bâtiments, surtout que celle-ci passe son temps à «descendre» le régime de Wade et appelle à son changement. Ainsi, vers 18 heures 30, un détachement du Groupement d’intervention mobile (Gmi) fait irruption pour disperser la foule. Il l’a fait, bien sûr, à coups de bombes lacrymogènes et de matraques. La suite est connue : une débandade totale où journalistes et sympathisants se mêlent pour échapper aux odeurs acres qui embaument la Place de l’indépendance. Le caméraman de la télévision Canal info qui s’obstinait à filmer le tabassage et le matraquage est battu à son tour. Le pauvre s’en tire avec un traumatisme sur la tête et le corps malmené.  
Heureusement, ce n’était que le temps d’une pause en attendant la sortie de Macky Sall. Ce dernier sort à 19 heures 40. Ses proches et ses supporters l’accueillent triomphalement et le raccompagnent à coup de klaxons à Fann Résidence, où l’action avait démarré. Ainsi, le deuxième épisode s’achève sur le retour de l’acteur chez lui, saint et sauf. Mais, le suspens est toujours vif, d’autant plus que son passeport est confisqué par les «bandits»… 
delfa@lequotidien.sn 
 
Dépit et Discrédit. 
28-01-2009  
Macky Sall est sorti hier de la Sûreté urbaine, auréolé sans frais par le vacarme, le tohu-bohu et le charivari autour d’une, encore, sombre affaire d’argent, comme on l’aime bien sous le ciel assombri de l’alternance. Qu’ont donc gagné les autorités dans cette lugubre affaire ? Rien. Ah, si ! Le dépit et le discrédit. «Ils ne savent pas ce qu’ils font !». Ce cri du cœur de Paul Valéry face à la seconde boucherie humaine, on aurait pu le pousser, même si le drame de l’alternance qui se déroule sous nos yeux n’a pas la même ampleur désastreuse que l’humanité a vécue dans la seconde moitié du 20e siècle. Ici, le cri n’exprime pas la peur face à la bêtise humaine, mais reflète et répercute le dépit face à la cécité, la surdité et les maladresses infantiles devenues comme des marques déposées de nos gouvernants, incapables de tirer les leçons d’un passé récent, même quand celui-ci emprunte la forme d’une répétition de l’histoire sous la forme d’une insoutenable farce.  
La cécité politique apparaît, dans les affaires Idrissa Seck et Macky Sall, comme une volonté aveugle d’anéantissement de prétendants sérieux à la succession de Wade. Voilà, en vérité, loin des arguties judiciaires d’une mayonnaise politique qui ne tient pas, ce qui vertèbre le feuilleton des chantiers de Thiès avec Idrissa Seck et le «délit» du blanchissement d’argent sale, dont est accusé, aujourd’hui, M. Sall. Au-delà des hommes et des jugements subjectifs que l’on peut porter sur eux, ce qui importe, c’est d’examiner les faits à la lumière, d’abord et avant tout, des principes qui fondent une vraie démocratie et les libertés qu’elle garantit. Dans un cas comme dans l’autre, les autorités auront fait preuve d’une absence infantile de bon sens, pour n’avoir pas pris la pleine mesure de leurs actes, en accusant d’abord avant de s’abimer à chercher les preuves ensuite. Ce manque de sérieux, d’organisation et de méthode dans la conduite des dossiers, cette posture informelle répétée jusqu’à la caricature, et impliquant des hommes ayant eu d’éminentes charges administratives et politiques, n’a fait qu’avilir l’image de la République et de ses institutions. Dans les deux cas, la machine hâtive de la répression, activée par des néophytes que le hasard de l’histoire a placés à certaines hautes stations, a pétaradé inutilement pour le pouvoir et utilement pour les victimes qui y gagnent en célébrité. Comme Idrissa Seck hier, Macky Sall aujourd’hui récolte quelques fleurs de célébrité offertes gratuitement par ses «bourreaux». Par contre, les autorités, à cause de leurs inacceptables maladresses, n’ont récolté que dépit des populations dégoûtées par le remake d’un théâtre peu ragoûtant. Au bout du compte, pour n’avoir pas su tirer des enseignements de l’affaire Idrissa Seck, le régime renforce son discrédit auprès des ambassades étrangères, des organisations nationales et internationales de défense des droits de l’Homme et des Libertés, et autres partenaires au développement. Au fond, c’est Macky Sall qui tire parti de cette affaire qui a pris l’allure d’un acharnement en se faisant encore une bonne côte de popularité, déjà repérable à travers l’image de cette foule nombreuse, hier, au Commissariat central et dispersée à coups de gênantes bombes lacrymogènes.  
Vous avez dit blanchissement d’argent sale ? Pendant qu’on y est où sont donc passés les 7 milliards de Taiwan ? Qu’en est-il jusqu’à présent les plus de 300 milliards engloutis par l’Anoci et dont comptes n’ont pas été faits encore ? Les voyages au bout du monde en jet privé et en vols spéciaux ? 
Le régime de Wade, en proie à d’incontestables tumultes pour n’avoir presque jamais pu s’éloigner des berges d’un fleuve social et financier agité, paie le tribut d’un dépit plus prononcé encore de l’écrasante majorité des Sénégalais tout en râles anxieuses face aux pénuries de gaz butane, le cauchemar des prix de denrées de première nécessité aux baisses jusque-là fictives, des surfacturations de la Senelec, dans l’étau d’une politique agricole stérile, d’une éducation sabotée et d’une santé cancéreuse. Là, gisent des agacements encore contenus, le lit de futures convulsions fatales pouvant déboucher sur toutes les aventures. 
A l’endroit des autorités de l’alternance, ces mots de Victor Hugo dans Discours sur la misère, prononcé à l’Assemblée nationale française en 1849 : «Vous n’avez rien fait tant que le peuple souffre ! Vous n’avez rien fait tant qu’il y a au-dessous de vous une partie du peuple qui désespère ! Vous n’avez rien fait, tant que ceux qui sont dans la force de l’âge et qui travaillent peuvent être sans pain ! Tant que ceux qui sont vieux et ont travaillé peuvent être sans asile ! Tant que l’usure dévore nos campagnes, tant qu’on meurt de faim dans nos villes, tant qu’il n’y a pas des lois fraternelles, des lois évangéliques qui viennent de toutes parts en aide aux pauvres familles honnêtes, aux bons paysans, aux bons ouvriers, aux gens de cœur ! Vous n’avez rien fait, tant que l’esprit de révolution (on pouvait dire ici «de l’alternance» : Ndlr) a pour auxiliaire la souffrance publique ! Vous n’avez rien fait, rien fait, tant que dans cette œuvre de destruction et de ténèbres, qui se continue souterrainement, l’homme méchant a pour collaborateur fatal l’homme malheureux !» 
Par Soro DIOP / odiop@lequotidien.sn 
 
 
 
La classe politique sénégalaise : Facteur de blocage à l’émergence du pays. 
 
28-01-2009  
Et pourtant, c’est nous qui avons fait d’eux, ce qu’ils sont aujourd’hui ! 
Il est aujourd’hui impossible de se réveiller au Sénégal sans être servi de querelles crypto-personnelles entre les politiques des différents partis et regroupements de partis. Nous attendons autre chose de la part de ces responsables qui ont, à un moment donné, demander nos suffrages. Les débats de bas étages occupent de plus en plus les acteurs de ce milieu avec parfois des menaces de mort ou des actes de vandalismes. Il est à noter que cette classe politique représente une infime minorité par rapport à l’ensemble de la population sénégalaise, calme et occupée à satisfaire ses besoins par le biais d’intenses sacrifices.  
Il est aujourd’hui plus qu’impératif que nos analystes et critiques politiques se penchent sur la notion de militants que certains utilisent pour se prévaloir de certaines légitimités. En effet, ces politiques se basent, la plupart, sur leur capacité de mobilisation, avec des moyens colossaux dont la traçabilité n’est jamais démontrée, pour s’imposer à tous les Sénégalais. Les chiffres avancés lors de ces rencontres frisent le ridicule. Nous avons entendu récemment un de ces politiques évoquer le chiffre de deux à trois millions de personnes lors d’un meeting à la place du Millénaire. Comparé à ce qui s’est passé lors de l’investiture de Barack Obama aux Etats-Unis, il aurait sûrement parlé de 20 millions de personnes présents. 
Le plus grand parti de France estime avoir 270 000 militants le week-end dernier avec un objectif de 500 000 militants dans les prochaines années. Au moment où certains de nos leaders politiques affirment pouvoir vendre 300 000 à 1 000 000 de cartes à leurs «militants». Nous savons ce que deviennent ces cartes de membres des partis politiques au Sénégal, une fois sorties des permanences. Il est rare de trouver un militant détenir une carte de «son parti». En fait, «ces militants» sont les mêmes qui se retrouvent au niveau de toutes les manifestations des formations politiques, à la recherches de prébendes. 
A l’origine, le terme militant (du latin mile, militis : soldat) désignait les personnes qui se battaient, les armes à la main, pour défendre (ou imposer) leurs idées et convictions propres ou celles de leur école de pensée. Ces écoles de pensées n’existent plus chez nous. 
De nos jours, dans les pays à culture et fonctionnement démocratique, un militant utilise des méthodes moins violentes, encore que certaines actions agressives et contraignantes puissent parfois entrer dans la panoplie du militantisme. 
Au total, militantisme et prosélytisme désignent le «zèle ardent» dont font preuve certains en vue de rallier des personnes à une cause. Cette cause qui devait être un meilleur Sénégal pour tout le monde est devenu, le maximum de gains et profits à tout prix pour soi même. 
Heureusement que le «militantisme moral» est aujourd’hui en plein essor, fondé sur d’autres solidarités que les solidarités de classe, spécialisé dans des causes telles que l’antiracisme, l’humanitaire, la défense des Droits de l’homme, la lutte contre le sida ou la défense de l’environnement, du droit des consommateurs, du développement durable, etc.  
Dans les pays où la démocratie est ancrée, ce sont les politiques qui retrouvent les militants et simples citoyens afin de s’enquérir de leur situation et d’y apporter des solutions. Sous nos cieux, une fois élu, on croit avoir le droit de vie ou de mort sur ses administrés. Et, quand on se rappelle qu’ils étaient si aimables avant d’arriver au pouvoir ! Cependant, il n’est jamais trot tard pour bien faire ! 
 
Mbaye Babacar DIAGNE - Hlm Grand Médine N° 838 / ababacarmbaye@yahoo.fr / babacar.diagne@imsp-uac.org  
 
 
 
Le président Mamadou Dia, «Grand Maodo», un exemple et un guide, s’en est allé ! 
27-01-2009  
Le Président Mamadou Dia était un ardent patriote et un militant incontestable du socialisme. Il était un homme de parole, il avait le courage de dire la vérité à ses interlocuteurs et il était respectueux de ses engagements quelques soit le prix. Le Président Mamadou Dia était un ardent patriote et un militant incontestable du socialisme. Il était un homme de parole, il avait le courage de dire la vérité à ses interlocuteurs et il était respectueux de ses engagements quelques soit le prix. Il était rigoureux envers lui-même d’abord, et dans tout ce qu’il entreprenait, c’est ainsi, qu’il imposait la rigueur à tous, en commençant par ses plus proches collaborateurs y compris les membres de sa famille. Il incarnait les caractéristiques d’un homme d’Etat comme on aimerait l’avoir aujourd’hui, par sa maîtrise des questions économiques et sociales, par sa rigueur disciplinaire dans le fonctionnement de l’appareil d’Etat. Il a toujours été préoccupé et soucieux du devenir du Sénégal en particulier et du continent africain en général. Il a mené son combat de bout en bout, avec constance, détermination, sans jamais varier sur ses convictions de militant socialiste autogestionnaire et partisan d’une agriculture forte et productive, base d’un développement économique et social, qui assure avant tout l’autosuffisance alimentaire du pays et ensuite l’exportation du surplus. 
Il tenait au respect de nos valeurs et bonnes mœurs, par nous-mêmes d’abord, et était aussi leur défenseur intransigeant contre tout ce qui pouvait les entacher, que ceci vienne de l’extérieur ou de l’intérieur. Il était ferme sur les principes et en imposait autant à ses interlocuteurs.  
Il était un musulman accompli qui maîtrisait parfaitement sa religion. Il n’était pas fanatique et savait bien faire la part des choses entre l’Etat et la religion. Dans ce domaine, il a été le seul, à parler le langage de la vérité à certains marabouts qui avaient tendance à s’immiscer dans les affaires de l’Etat. Il a été clair et net sur les rapports qui devaient exister entre les deux. C’est depuis son éviction du pouvoir par Senghor, que nos repères et valeurs ont commencé à recevoir un sacré coup et un laisser-aller. Ils sont aujourd’hui, au plus bas pour ne pas dire qu’ils touchent presque le fond du plancher. Il en est de même de la personnalité de l’Etat et du citoyen sénégalais. De son temps, nos vis-à-vis levaient la tête pour nous regarder en nous parlant, nous étions respectés et écoutés partout, notre avis comptait pour beaucoup sur la scène internationale ; aujourd’hui, ces derniers baissent la tête pour nous parler, simplement parce que nous sommes à leurs pieds et nous passons pour un Etat, à l’image de nos dirigeants actuels, qui ne racontent que des contrevérités, ce qui entache du coup, les citoyens que nous sommes. 
Le président Mamadou Dia a rempli pleinement sa vie en accomplissant les tâches qu’il s’était assigné devant l’histoire, à la satisfaction de tous les patriotes sénégalais, ceci, malgré les nombreux obstacles dressés sur son chemin, jusqu’à ce matin du 25 janvier 2009. Le «Grand Maodo», comme on l’appelait affectueusement, est incontestablement une icône qui doit servir d’exemple à nos hommes politiques, tant du point de vue de la rigueur morale, de l’honnêteté intellectuelle, de l’engagement sans faille à ses convictions politiques, philosophiques et religieuses, mais aussi à la manière de gérer les deniers publics et les attentes du contribuable. Il doit aussi constituer pour notre jeunesse, présente et à venir, un phare, pour ne pas dire un modèle, dont elle peut s’inspirer pour s’engager et faire la politique proprement, sans avoir rien à se reprocher. Il a donné la preuve, qu’on peut faire la politique dignement. 
«Grand Maodo», repose en paix sous cette terre de Yoff et que Le Tout-Puissant t’accueille au plus haut de son paradis. 
Sois sûr, Monsieur le président que, ta vie et ton image nous serviront d’exemples et de guides et resteront gravées dans nos mémoires jusqu’à la fin de nos jours. 
Mandiaye GAYE - Gaye_mandiaye@hotmail.com  
 
 
BATIMENTS-Défauts dans les réalisations : Le gouvernement veut créer une inspection générale. 
28-01-2009  
Pour l’audit des bâtiments publics comme privés, le gouvernement va vers la création d’une inspection générale. C’est ce qu’a annoncé, hier, le directeur général des constructions, des bâtiments et édifices publics, Serigne Ly, en marge de la cérémonie d’ouverture de la 5e édition du Salon international de la construction, de l’habitat et des biens d’équipement, Expobat 2009. Par Dialigué FAYE 
Au moment où l’Ordre des architectes plaide pour la mise en place d’un Observatoire national des bâtiments, incluant dans ses missions le diagnostic global et la mise en conformité architecturale, structurelle et sécuritaire du patrimoine bâti national, le ministère de l’Habitat, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement veut mener des réflexions sur la mise en place d’une inspection générale des bâtiments. C’est ce qu’a annoncé, hier, Serigne Ly, directeur général des Constructions, des bâtiments et des Edifices publics, en marge de la 5e édition du Salon international de la construction, de l’habitat et des biens d’équipement, Expobat 2009. M. Ly a indiqué qu’un séminaire sera organisé par ledit Ministère en début de la semaine prochaine avec l’ensemble des acteurs du secteur du bâtiment. Et qu’au-delà de l’audit des bâtiments, cette nouvelle structure en gestation aura pour mission d’examiner tout le processus de réalisation des ouvrages publics et privés.  
Devant la recrudescence des effondrements d’immeubles à Dakar, dont la dernière en date, le 17 janvier, à la Médina, a coûté la vie à 4 éléments des sapeurs-pompiers, le directeur des constructions, des bâtiments et des Edifices publics a indiqué que le ministère de tutelle s’est engagé à accompagner les architectes dans la sensibilisation des populations. Serigne Ly souligne que «les populations ne sont pas très bien informées sur les services d’un architecte».  
Pour le représentant du ministre Oumar Sarr qui présidait l’ouverture du salon, «s’ils sont sollicités, les architectes font correctement leur travail, en assurant la fonctionnalité, le design, l’esthétique du bâtiment». Mais estime-t-il, «en aval, il faut faire appel à un bureau d’étude». Car, «l’architecte n’est pas formé pour cela. Il faut rendre à César ce qui appartient à César. Sans l’architecte, on n’aurait peut-être pas un bâtiment. Mais, la solidité de l’ouvrage relève de l’ingénieur», soutient Serigne Ly. Avant de rappeler, cependant, que leur rôle consiste à «délivrer des autorisations de construire quand les demandes remplissent toutes les conditions». De l’avis du directeur des constructions, «les études de structure ne font pas partie du dossier à présenter pour obtenir une autorisation. Malheureusement, beaucoup de gens l’ignorent». C’est pourquoi, «au ministère, nous sommes en train de réfléchir sur une obligation de disposer de ces plans pour démarrer un projet de construction», déclare-t-il.  
Du côté de l’Ordre, les architectes après leur conférence de presse d’avant-hier, ont décidé de continuer la sensibilisation durant les trois jours du salon. Ils considèrent que «la majorité du patrimoine bâti est hors normes et dangereuse pour la population». Aussi ont-ils jugé nécessaire d’aller vers les populations. Cela, afin de leur faire savoir que «toute construction suppose de résoudre des problèmes de statique, mais aussi d’employer des matériaux de manière à ce qu’ils supportent les tensions, les tractions et le feu». 
dialigue@lequotidien.sn 
 
L’OFFICE : 
Jungle… 
Les investitures pour les locales du 22 mars 2009, continuent de faire des vagues. Mais cette effervescence politique n’emballe pas Goorgoorlu, préoccupé, par ce qu’André Malraux appelait « l’humaine condition ». Les promesses, ou décisions, sur les denrées de première nécessité et autres produits jetés à la mer par les commerçants, décrédibilisent aujourd’hui le gouvernement de l’alternoce. Plus d’actes, et moins de paroles ; c’est ce que le peuple exige. Mais malheureusement, on a l’impression que ceux qui nous dirigent ont perdu le gouvernail. Et le pays ressemble, comme un frère, à une véritable jungle. 
( Mor Todjangué )  
 
SUD QUOTIDIEN : 
LETTRE OUVERTE AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE : DE GRACE, EPARGNEZ-NOUS D’HERITER DE VOTRE FILS ! 
Bonjour Excellence, tout d’abord, permettez-moi de m’enquérir de votre santé et de celle de votre fils, j’espère que vous vous portez à merveille. J’ai appris cette semaine, que votre fils bien aimé, Karim Wade, est inscrit sur une liste proportionnelle, pour briguer une mairie de la cité. Malgré qu’il n’ait pas officiellement manifesté son souhait d’accéder aux plus hautes fonctions de l’Etat, tous les actes posés par vous, et par votre fils, crédibilisent la thèse de la succession dont la phase test passe par les élections locales. Au cas où la mémoire vous ferait défaut, nous tenons à vous rappeler que nous avons majoritairement voté pour vous porter, le 19 mars 2000, à la tête de cette République que nous avons du mal à reconnaître aujourd’hui. Elle est devenue une coque vide, une copie pâle et imparfaite de la monarchie. L’histoire politique du Sénégal ne reconnaît aucun individu du nom de Karim Wade, fût-il votre fils. 
Ce nom ne figure nulle part dans les archives du Sénégal, au point de mériter de diriger, ne serait-ce qu’une mairie d’arrondissement. En voulant travailler à vos côtés au lendemain de l’alternance, nous pensions que l’arrivée de votre fils vous aiderait à consolider les acquis démocratiques que nous avons eus, depuis que les citoyens ont commencé à voter en 1848. Malheureusement, votre fils travaille pour son propre compte, avec les moyens de l’Etat que vous avez mis à sa disposition. Nous n’avions pas une seule fois pensé que c’était dans le but de vous succéder plus tard. Honte à nous. 
Excellence, vous serez d’accord, qu’une telle transition (père-fils) serait malsaine, à moins que vous préfériez la monarchie à la République. Depuis quelques années, beaucoup de Sénégalais vous accusent-pardon-vous prêtent l’intention de vouloir mettre votre fils à la tête de l’Etat. Je me suis toujours dit qu’il était impossible que de telles conneries puissent effleurer l’esprit du sage et premier Magistrat que vous êtes. Je n’ai jamais voulu croire à ces idioties, ces farces de mauvais goût qui ont leur place partout, sauf dans une République qui se respecte. Vous avez relevé tous les défis, Excellence, pour mériter d’occuper le fauteuil sur lequel vous êtes assis aujourd’hui, ce qui est loin d’être le cas de votre fils. 
Le Sénégal n’a jamais été une République bananière. Même sous le joug colonial, nous sommes toujours restés dignes, et notre honneur compte plus que tous le trésor du monde. En tant que démocrate, vous vous passerez d’une telle bassesse ; vous ne méritez pas de descendre si bas comme l’a fait le Togo, où le pouvoir se transmet de père en fils. Les vingt six années de lutte que vous avez consacrées à la démocratie et aux libertés sont en train d’être rangées dans les tiroirs de l’oubli. Nous ne voulons pas croire que vous ayez l’intention de mettre une croix sur votre passé si glorieux, un passé sur lequel devrait s’inspirer votre fils qui à nos yeux, semble beaucoup aimer la facilité. 
Excellence, vous n’avez pas vaincu sans péril, autrement, vous auriez triomphé sans gloire, comme votre fils compte le faire en ce moment. Rassurez-vous, nous sommes loin d’être atteints du syndrome de l’ « ivoirité ». Votre fils est bien Sénégalais, même s’il n’a eu sa carte nationale d’identité qu’après 2000. Seulement, il est moins noir qu’un Sénégalais, et plus bronzé qu’un Français de souche. Toutefois, ce serait injuste, que des « gorilles » trinquent à la place des valeureux « singes » qui ont sacrifié leur liberté et leur avenir pour rendre possible l’alternance en 2000, devant l’immensité des moyens de l’Etat dont disposait Abdou Diouf. 
A l’heure où la Mauritanie renoue avec les coups d’Etat, à l’heure où les régimes militaires se succèdent en Guinée, l’un des rares modèles de démocratie ouest africaine s’apprête à rendre l’âme. Elle agonise, sous le poids étouffant de la monarchie rampante. Si le Togo a préféré la monarchie à la République, le Sénégal, par contre, compte sauvegarder ses acquis démocratiques par tous les moyens. Oui, le Sénégal compte corriger l’erreur fatale que le Togo a commise, suite au décès du président Eyadéma, une erreur de l’histoire qui a terni l’image de l’Afrique, et qui a permis au fils de succéder au père. Notre patrie a survécu aux colons, comme il a survécu à Abdou Diouf. De la même façon, il vous survivra aussi, vous pouvez nous croire, Excellence. 
Vous voulez faire de la candidature de votre fils, un référendum : vous y avez droit, comme le peuple a aussi le droit de choisir ses dirigeants, de refuser qu’on lui impose ses dirigeants. Le peuple est assez mûr et mature, et saura trancher, le moment opportun. Entre nous, lorsque j’ai appris que votre fils briguait le mandat d’une collectivité locale, j’ai failli faire un infarctus car jamais de mon vivant, je ne pensais vivre une telle injustice, un tel mépris qui n’honore aucunement notre vieille jeune démocratie. Nous aurions sans doute compris, et nous aurions sûrement soutenu la candidature de votre fils, s’il s’était présenté dans le département du Doubs, pour diriger un canton des arrondissements de Besançon, Montbéliard ou Pontarlier. 
Permettez-moi, Excellence, de vous rappeler que nous sommes un peuple souverain. Nous adorons aussi les défis, d’où qu’ils viennent. Demandez à Abdou Diouf, si vous avez des doutes. Lors d’une de vos interviews, vous nous rappeliez que dans la famille africaine, « l’honneur se lave par le sang. » Nous n’avons oublié ce sage conseil. Vous nous avez défiés sur un terrain démocratique, nous serons un répondant à la hauteur, et espérons que les règles du jeu démocratiques seront respectées. 
Il n’est jamais trop tard de se rétracter, Excellence, vous êtes entré dans l’histoire par la grande porte. Avec les vingt six années de bravoure pendant lesquelles vous avez fait face au régime socialiste, vous ne méritez pas de laisser un si mauvais témoignage à l’humanité. Vous ne méritez pas de sortir de l’histoire par la petite. 
Ressaisissez-vous, Excellence, avant qu’il ne soit trop tard ! 
• Momar Mbaye  
• Email : mbayemomar@yahoo.fr 
 
LA GLOIRE DE MON PERE, OU LES DINDONS DE LA FARCE « REPUBLICAINE » : VERS LE SUICIDE POLITIQUE D’IDRISSA SECK ? Au dessus du Garbalan, on imagine le beau ciel. 
Nous sommes loin des charmes de la Provence natale que décrit Marcel Pagnol, au dessus des massifs du Garbalan couronné où le ciel est bleu. Au delà des retrouvailles entre le père et le fils d’emprunt, la question de la succession à Abdoulaye Wade refait inévitablement surface. Elle semble être réglée, ou pis, elle vient d’être enclenchée. L’assurance dans laquelle s’exprimait l’ancien premier ministre laisse présager les contours d’un « deal » entre « grands bandits », d’où une volonté d’Abdoulaye Wade d’enterrer définitivement la hache de guerre, de recoller les morceaux pour aborder enfin la question qui fâche. Le retour du « serpent venimeux » pourrait être conditionné au rapatriement d’une bonne partie des fonds politiques exilés, dans le but de financer la campagne électorale des libéraux. Abdoulaye Wade a vainement essayé de cloner le PDS avec les « cellules mortes » de la GC dont l’ « ADN » est loin d’être conforme. Devant l’incompétence manifeste des figurants de cette Nébuleuse du Concret, le président n’a eu d’autre choix que de faire appel au fils banni pour réintégrer les troupes, afin de stopper la machine à perdre, suite au départ de Macky. 
Tous les moyens sont bons pour « recycler » le parti au pouvoir, quitte à porter dans le dos, un « serpent venimeux », encore une fois. Après le duel Wade-Idy au sommet de l’Etat, on s’acheminerait inévitablement après les élections, vers un duel Idy-Karim, une question située aux antipodes des préoccupations immédiates de la République. Toute cette mise en scène des pères dindons vise à détourner l’opinion du procès Jules Diop vs. Karim Wade, sans mentionner le débat occulté sur la fiabilité du fichier électoral. Le retour d’Idrissa Seck, fût-il un « deal », ne pourrait aucunement empêcher le PDS de connaître le même sort que les socialistes en 2000. 
« La plus belle des ruses du diable est de vous persuader qu’il n’existe pas » Charles Baudelaire nous avait prévenus, au sujet du diable : il n’est qu’imaginaire, il n’existe pas, ou il n’a jamais existé, même si vous avez déjà eu affaire à lui. Le hasard, les Sénégalais ont arrêté d’y croire depuis le 12 janvier 2008, cette date « fatidique » que les comédiens de la République ont choisie pour fêter leurs retrouvailles. Souleymane Jules Diop ne nous démentira pas. C’est avec regrets et délectation mêlée d’un pleurer-rire que nous avons, comme vous autres, savouré le show médiatique et gratuit auquel nous avons eu droit lundi dernier. Ce n’est pas fréquent dans l’histoire de la République, que les politiques nous amusent à ce point. La permanence du PDS vient de ravir la vedette au théâtre national Daniel Sorano. Voilà que la RTS, cette machine à propagande sert de relais au PDS, au point de transmettre en direct pendant plus de deux heures, la farce du siècle qui avait sa place partout, excepté sur le service public. 
C’est indigne d’une télévision qui se respecte. Au Sénégal, l’argent du contribuable sert malheureusement à régler les différends du parti au pouvoir, et personne ne trouve cela anormal. Aucun journaliste, député ou sénateur n’a déploré cet abus de pouvoir et cette mainmise du PDS sur le service public, une télé ou Wade et famille sont omniprésents, de jour comme de nuit, avant et après minuit. Une télévision qui se respecte se passerait d’une telle distraction visant à divertir les citoyens. La République aimerait vous dire à quel point elle en a marre du « Wade Family TV Show ». Quand les éléphants se battent, c’est l’herbe qui est piétinée 
Si tu reviens, j’annule tout…  
Comme si cette conférence de presse-pardon-cette farce pouvait effacer de la mémoire des Sénégalais, le tort que le duel Wade-Idy a causé à la République : Bara Tall a été privé de liberté, son entreprise a frôlé la faillite ; la notaire Nafissatou Diop Cissé, suspendue pour cinq ans ; Victor Hugo, sur le point d’être muselé pour de bon : il en train de comparaître devant les tribunaux canadiens pour avoir « diffamé » le fils de Napoléon le Petit qui lui demande une somme colossale pour laver son « honneur ». Que de victimes Wade et Idy ont laissées au passage, au nom d’une tragi-comédie digne de la Grèce antique. Quand a-ton aperçu Idrissa Seck sur la RTS, si ce n’est la dernière fois qu’il négociait avec Abdoulaye Wade ? Il a fallu seulement qu’il accepte de retrouver sa « famille naturelle » pour avoir droit à la télévision nationale pendant prés de trois heures. Voilà un Etat faible qui sans gêne, se soumet aux caprices d’un parti politique. Il faut avoir la mémoire courte pour oublier les CD de M. Seck et son arrogance lorsqu’il traitait le président de la République de « spermatozoïde. » Au regret de le constater, nous sommes inconsciemment les dindons de la farce « républicaine » dont Abdoulaye Wade et Idrissa Seck demeurent les principaux metteurs en scène. Vivement le jour de leur procès, comme celui de Karim Wade qui, parce que son père est président, se donne le droit d’attribuer des marchés, de gérer des chantiers sans que le contribuable ne puisse le contrôler ou lui demander des comptes. 
Un cheveu sur la soupe de la GC 
Un retour inopportun, indésirable et qui pourrait réduire à néant tous les efforts consentis par les amateurs et arrivistes de cette nébuleuse que représente la GC. Inutile de rappeler que la République du Sénégal n’a confié aucun mandat officiel à Karim Wade, cet individu qui ne s’adresse aux Sénégalais que par personnes interposées. Serait-ce du mépris à notre égard ? Les cinq mousquetaires sont en train d’utiliser l’argent du contribuable pour se tailler le beau rôle, acheter le silence et la complicité des Sénégalais qui malheureusement tombent dans le piège. Un jour où l’autre, Karim Wade et sa bande devront répondre devant le tribunal des hommes, pour que la lumière soit faite sur les fonds qu’ils dilapident à tort et à travers, bénéficiant de la complicité de l’exécutif. 
La Génération du Concret, malgré les moyens de l’Etat mis à sa disposition, ne bénéficie d’aucune légitimité et ne peut que précipiter la chute du régime libéral. D’ailleurs, le président de la République en est très conscient. Toutefois, le dernier mot lui revient. Il demeure le seul et unique maître du jeu, puisqu’il s’agit d’un jeu dont le but est de distraire la République, un jeu dangereux dont les dommages collatéraux sont inestimables. Loin de servir de béquille pour Karim, la polémique autour du retour d’Idrissa Seck rappelle cet « arbre qui tombe » et qui fait autant de bruit qu’un leader politique qui se « suicide. » Le mutisme d’Abdoulaye Wade sur la question de sa succession tient les Sénégalais en haleine ; il se réserve le droit de vie et de mort sur son ancien premier ministre dont l’avenir politique se joue désormais au conditionnel. Le dénouement de ce feuilleton est loin d’être évident. Wade-Idy, le peuple aimerait vous dire que la farce a assez duré, elle est de mauvais goût, elle ne nous amuse plus. Malheureusement, à chaque fois qu’on pense que c’est fini, ça recommence. 
• Momar Mbaye  
• mbayemomar@yahoo.fr 
 
KARIM WADE, A LA MAIRIE DE DAKAR ? UNE VRAIE HISTOIRE A DORMIR DEBOUT… « Au pays des boiteux, chacun pense qu’il marche droit. » 
Il aura tout fait, pour hisser son fils au sommet de l’Etat ; mais Il aura aussi tout fait, pour liquider tous ses héritiers potentiels. Jamais dans l’histoire du Sénégal, un père n’aura été aussi dévoué pour mettre son fils en avant. Le mensonge, même s’il donne des fleurs, ne donnera jamais de fruits. Si la nature a horreur du vide, Me Wade, lui, adore la politique du vide. C’est son domaine de prédilection. 
« L’année 2009 ne se fera pas sans Karim Wade », à coup sûr, parce que c’est en 2009 que les Sénégalais ont décidé d’en finir avec lui, pour dire non à la monarchie rampante, pour corriger la désillusion de l’alternance et rappeler à Abdoulaye Wade que le peuple est souverain. Ils viennent d’annoncer la couleur, les lieutenants de Karim Wade, cet individu qui ne s’adresse aux Sénégalais que par personnes interposées. Mais de quoi a-t-il peur ? Et pourtant, il aimerait bien pouvoir s’adresser aux Sénégalais, seulement, il ne parle pas leur langue… On lui prête l’intention de vouloir succéder à Pape Diop à la mairie de Dakar, un passage obligé pour ensuite succéder à son père. Décidément, le Sénégal regorge de guignols qui n’ont pas encore fini d’amuser la galerie. Quant au père, il a déjà montré ses limites : il lui a fallu deux mandats seulement, pour qu’il réussisse à faire voler en éclat, une bonne partie des symboles de la République. Inutile donc de perdre du temps avec le fils, nous avons mieux à faire. Les priorités de la République sont ailleurs. Au passage, nos sincères condoléances pour le regretté PDS, ce parti fantôme qui vient d’être phagocyté par la GC, et qui désormais repose au cimetière des promesses de l’alternance. D’ailleurs, Abdoulaye Wade même n’en parle plus, il a déjà fait le « deuil » de cette formation politique depuis belle lurette. 
Une candidature irrecevable et illégitime 
On a beau fouiller dans les archives du Sénégal pour trouver le nom de Karim Wade parmi ceux qui avant 2000, ont rendu un seul service à la nation, fût-il le moindre… Ce serait donc insulter les Sénégalais que de vouloir leur imposer une personne méconnue de leur histoire politique, un individu dont on n’aurait sans doute jamais entendu parler si son père n’était pas arrivé au pouvoir. La République ne mérite pas d’être méprisée à ce point, à moins que nous acceptions d’abdiquer devant la monarchie rampante. L’intronisation du prince de la République passerait obligatoirement par la prise de contrôle de la mairie de Dakar. Cette étape sera la phase test du hold-up électoral que le pouvoir compte mettre en œuvre pour 2012, comme le Togo l’a si bien réussi. Après avoir élu et réélu Abdoulaye Wade, la pire des erreurs que nous puissions commettre est de confier à Karim Wade la ville de Dakar. Voila bien une façon pour le président de légitimer son fils aux yeux de l’opinion, malgré les mises en garde répétées. Tout se joue donc aux élections locales de mars prochain, si elles ont bien lieu. Il est encore possible d’interrompre le processus de togo-isation du Sénégal, afin de laver l’honneur sali de cette République dont nous étions tous fiers au lendemain de la chute du régime socialiste. Oui, nous pouvons y arriver et nous allons y arriver. Nous serons tous debout comme une seule personne pour faire face au hold-up électoral sur lequel comptent les cinq mousquetaires de la GC qui n’arrêtent pas de cirer les pompes au fils du président. Nous avons les moyens de mettre fin à leur volonté d’asseoir une main mise sur les collectivités locales que ces vautours veulent assaillir à tout prix. 
« Seul un sot mesure la profondeur de l’eau avec ses pieds » 
Une démocratie ne se mesure pas seulement par la pléthore de partis politiques, ni par le nombre de journaux, radios ou chaînes télé, mais aussi par l’indépendance de la justice, le respect des libertés et l’équilibre des pouvoirs. Heureusement qu’au Sénégal, la presse républicaine joue le rôle de contre-pouvoir malgré l’acharnement et les vaines tentatives de musèlement dont elle a fait l’objet. Le contre-pouvoir est pour la démocratie, ce que la virilité est pour l’homme car une démocratie sans contre-pouvoir n’est qu’une copie pâle et imparfaite de la monarchie. Malgré la séparation théorique des pouvoirs, l’exécutif a réussi à assujettir le législatif et le judiciaire. Le Sénat, par le biais de son président, a déjà signé l’acte d’allégeance au Prince, pour ne pas être mangé à la même sauce qui a complètement « démackisé » l’assemblée nationale, ce temple de la somnolence dont les locataires ont été élus à moins de 24 pour cent des suffrages. « Allah n’aime pas les traîtres », la République, non plus. La traîtrise, même si elle n’est pas héréditaire, est très contagieuse de nos jours… Les traîtres, comme les anciens bourreaux, adorent la victimisation : voila pourquoi ils finissent tous par être « démackillés » avant de passer à la trappe. 
Des institutions déjà à genoux 
A peine nommé, le nouveau président du parlement et successeur de Macky Sall jure fidélité au Père, au Fils et à la Sainte Vert, ces symboles de la trinité sénégalaise, comme le veut la tradition monarchique. Quand aux collectivités locales dissoutes par décret, le tour est déjà joué : elles sont déjà moulues et assaisonnées à la sauce du Concret, comme l’a été l’ambassade du Sénégal à Paris, malgré les réticences de l’Elysée. Le diplomate Doudou Salla Diop ne nous démentira pas. Abdoulaye Wade ne fait rien de gratuit. Il a toujours une idée derrière chaque acte posé. Le dénominateur commun à tous ces remaniements institutionnels est Karim Wade. On comprend le président : il veut bien assurer ses arrières, jusque dans l’au-delà, quoi de plus normal ? Tous ces tripatouillages abusés et abusifs de la Constitution visent à baliser la voie au fils du président, comme la loi constitutionnelle 2008/66 qui prolonge illégalement le mandat du président de cinq à sept ans. Même un élève de grande section réfuterait les arguments fournis par le président de la République à ce sujet. L’anglais George Orwell nous avait déjà prévenus : « le langage politique est destiné à rendre vraisemblables les mensonges… et à donner l’apparence de la solidité à ce qui n’est que du vent ». Ils viennent de lancer un défit à tous les citoyens soucieux de l’avenir de la République. 
Ces oiseaux de « mauvais augure » sont entrain de s’accaparer du « bol de riz » qu’ils ne lâcheront pour rien au monde. Il faut avoir la mémoire courte pour se rappeler que, malgré tous les moyens de l’Etat mis à sa disposition, Abdou Diouf n’a pas cherché à s’imposer à la tête d’un Etat qui ne voulait plus de lui. Il a eu la sagesse de partir à temps ; autrement, il n’aurait pas survécu au séisme populaire qui a mortellement foudroyé le régime socialiste. La République survivra au régime de l’alternance, comme elle a survécu aux socialistes. La « togo-ïsation » du Sénégal a déjà avorté ; elle a échoué sur toute la ligne, malgré tout le tapage médiatique et la pollution sonore dont font montre les conspirateurs de la GC. 
Le pouvoir, de père en fils, comme au Togo 
En élisant le père à la Magistrature Suprême en 2000, les Sénégalais ont aussi élu le fils, sans s’en rendre compte. Depuis lors, bonjour dérive. Les représentations diplomatiques sont multipliées par quatre ; des agences budgétivores se substituent au gouvernement parce que le pays s’est retrouvé avec deux présidents : l’un est officiel, très rusé et s’exprime sur toutes les questions internationales même si on ne lui demande pas son avis, et passe la majeure partie de son temps à s’adonner à son sport favori : survoler l’atmosphère, pour « multiplier les voyages planétaires », empêchant nos prières de monter au ciel, alors que l’autre, très officieux et très discret, est assis sur le « rivage », en train de bâtir un château sur du sable mouvant, tout en se réfugiant dans un mutisme très assourdissant. Le père et le fils ont l’air d’en vouloir beaucoup aux Sénégalais, on ne sait pour quelle raison. Les deux sont l’alpha et l’oméga de la politique. Et pourtant, il est si « parfait », notre prince de la République…Nous venons de comprendre à peine pourquoi il s’appelle « Karim », ce nom divin qui fait partie des quatre vingt dix neuf noms du Tout-Puissant. Ce fils ‘extraordinaire’ et ‘brillant économiste’ aurait toutes les « qualités » et les meilleurs diplômes au monde, laisse entendre le père. Seuls des amateurs sont capables de construire un tunnel de 300 mètres sans bande d’arrêt d’urgence ni issues de secours… 
Voilà pourquoi certains travaux de la corniche nous ont été facturés 4 milliards le kilomètre sur un tronçon de 6 km, ce qui revient à plus de 24 milliards au total, là où un économiste ordinaire aurait dépensé 400 millions le kilomètre seulement pour les mêmes travaux. Sans doute le prix du baril est passé par là…pardon, il a du anticiper sur la crise financière. Il faut être plus que ‘brillant’ pour en arriver à de telles « économies », pour un pays pauvre très endetté. Un beau jour, Wade nous dira que son fils « bien né » est polyglotte et parlerait plusieurs de nos langues nationales, sans les avoir appris. Seulement, « aussi longtemps que les lions n’auront pas leur historien, les récits de chasse tourneront toujours à la gloire du chasseur. » Le feu qui te brûlera, c’est celui auquel tu te chauffes ! 
Le journaliste et polémiste Eric Brunet nous apprend que même si « les socialistes sont athées, ils croient quand même à l’enfer pour y mettre leurs adversaires. » Abdoulaye Wade, lui, même s’il n’a jamais été à Pudlar, devrait croire fermement à la magie pour ‘introniser’ son fils au palais de la République, sans notre consentement. Seulement, on a beau jouer avec une poupée Barbie, elle ne parlera jamais, fût-elle une poupée vaudou... Et « le monde aura beau changer, les chats ne pondront pas. » On ne s’improvise pas ‘maire de Dakar’ ou président de la République du jour au lendemain ; la fonction n’est pas héréditaire : elle trop sacrée pour être laissée à des amateurs qui n’ont aucune culture politique, ni la posture nécessaire. 
Toutefois, Wade pourra, s’il le souhaite, installer son fils dans un palais virtuel, comme il en existe dans les consoles de jeux vidéo, où n’importe qui peut s’amuser à devenir locataire de la Maison Blanche ou de l’Elysée, afin de satisfaire tout autre fantasme que la réalité lui refuse. Barack Obama, même s’il est Kenyan d’origine, se garderait bien de demander aux Kenyans de l’élire pour diriger une collectivité locale d’un pays dont il ignore une bonne partie de la culture, un territoire où il n’aura séjourné que très peu de temps. 
Le cas échéant, le ridicule aurait tué, puisqu’il a commencé à tuer maintenant… Si les colons ont réussi à régner en maître sur l’Afrique, s’ils ont réussi à se bâtir une légitimité, c’est parce qu’ils ont usé de la violence, de l’intimidation ainsi que de la complicité des Africains eux-mêmes, comme cela a été le cas pendant l’esclavage où les négriers africains livraient leurs frères et sœurs à l’ennemi, moyennant quelques piètres avantages en retour. Les cinq mousquetaires de la GC veulent nous livrer au fils du président : ces conspirateurs veulent faire de nous leur bétail électoral. Même le mouton de tabaski, jusqu’au dernier souffle, se débattra pour résister à son bourreau qui, d’une façon ou d’une autre finira par lui trancher le cou. 
Toutefois, il n’est point obligé de lui faciliter la tâche. Un lion, même si on le tue, on ne le déshonore jamais. À terre ou à genoux, nous serons toujours debout, pour défendre la République car elle est sacrée. Il va falloir trouver mieux pour nous intimider. Nous ne sommes pas à vendre. 
• Momar Mbaye  
• mbayemomar@yahoo.fr 
 
LES TRAÎTRES DE LA REPUBLIQUE : FAUT-IL TRADUIRE MACKY SALL EN JUSTICE, APRES SA SORTIE SUR LE FICHIER ELECTORAL ? 
Dans l’âme de chaque politicien, sommeille un traître potentiel 
On se croirait dans un conte de fées, suite à sorite de Macky Sall sur le fichier électoral. Si une personne mérite bien le nom de Judas, la palme d’or du reniement et le Goncourt de la traitrise, c’est bien l’ancien président de l’assemblée nationale. Il doit avoir du mal à dormir ces derniers temps, et devrait se culpabiliser à mort. A-t-il mûrement réfléchi avant de sortir sa « bombe » à trois mois seulement des consultations électorales ? Après Idrissa Seck qui, sur les ondes de la RFM, a reconnu avoir puisé illégalement dans les fonds politiques que lui avait confiés le chef de l’Etat, voilà qu’un autre acolyte vient d’avouer sa participation au crime du siècle, pour avoir fait voter ses concitoyens à partir d’un fichier qui « ne serait pas fiable ». C’est maintenant seulement que Macky Sall invite les sénégalais à se méfier du fichier dont lui-même en était le gardien, alors qu’il défiait quiconque d’en déceler la moindre faille. Eternel retournement de l’histoire…Avec cette sortie inattendue, Macky Sall vient d’injurier les citoyens qui se sont déplacés pour voter. N’est-il pas temps de demander pardon au peuple comme l’a suggéré Jupiter, avant d’aspirer à convoiter les suffrages des Sénégalais ? 
Si le pouvoir rend fou, la perte du pouvoir… rend débile 
Depuis qu’il a tourné le dos au père, pardon, depuis que le président de la république l’a banni de son entourage, l’ancien directeur de campagne du PDS s’est réfugié dans le « maquis » et semble ne plus savoir où donner de la tête. Après avoir mis en œuvre la mise à mort politique du fils d’emprunt, l’ancien bourreau d’Idrissa Seck vient de brandir son sabre en direction de son « géniteur » qui a fait de lui tout ce qu’il est devenu aujourd’hui. C’est la reconnaissance à l’envers, quand les traîtres se trahissent. La guerre est ouverte, et tous les coups sont permis, quitte à s’allier avec ses adversaires d’antan à qui l’on n’hésitait pas à cracher à la figure. 
L’arène politique sénégalaise regorge d’individus qui, du jour au lendemain, sont capables de vendre leur âme au diable, faut-il qu’ils en aient une. Jean Paul Sartre semble avoir raison : « il faut avoir les mains sales pour faire la politique ». Inutile de revenir sur piètres mérites de Macky et les différentes fonctions qu’il a occupées au niveau de l’Etat et du PDS. Voilà une génération de politiciens qui, à force de décevoir, finissent par dégoûter la république et les citoyens. Ces gens sont capables de se dire et de se dédire pour ensuite se renier. On comprend à présent pourquoi Macky a encaissé avec passiveté, tous les coups émanant de ses frères libéraux sans broncher, préférant se réfugier dans un mutisme inconditionnel. Ces derniers l’ont accusé de trahison. Il vient de leur en fournir la preuve, par la parole, en déclarant ouvertement avoir trahi la république, à propos du fichier électoral. N’est-ce pas là, une double trahison ? 
Il a trahi le président de la république 
En décidant de « révéler » les failles contenues dans le fichier électoral (si c’est le cas), Macky trahit le peuple sénégalais et crédibilise la thèse de l’opposition qui criait à la fraude électorale lors des élections présidentielles de 2007. Que ses allégations soient fondées ou pas, elles ont quand même réussi à semer le doute dans l’esprit de bon nombre de nos concitoyens. Le Sénégal qui se vantait de disposer d’un fichier électoral irréprochable se retrouve nu, devant de telles allégations. Un devoir de réserve s’imposait, au moins, pour sauver les apparences. « La langue qui fourche fait plus mal que le pied qui trébuche », aiment dire nos frères africains. Macky est passé à côté d’une occasion en or de se taire, pour garder sa crédibilité. En osant aborder la fiabilité ou non du fichier électoral, Macky Sall se tire une balle en pleine cervelle et crache sur son avenir politique qui dorénavant se construit au passé. « Le prince n’a pas besoin d’être vertueux, mais de paraître loyal aux yeux de la société », disait Machiavel. 
Ce n’est pas de telles allégations qui accorderont de la crédibilité à la parole de Macky Sall. Il peut à présent oublier l’estime que les Sénégalais avaient pour sa personne. En politique, les fautes sa payent « cash » : L’APR « tass yaakar » peut être rangé aux oubliettes. Ce parti politique « biodégradable » n’est que le reflet pâle et imparfait, voire le « bébé avorté » de ce PDS à l’agonie et à la merci de la Génération du Concret. 
Il a aussi trahi la république 
Macky Sall a aussi trahi le peuple sénégalais, en lui cachant la vérité, en conspirant avec l’exécutif et le législatif pour nous faire croire que notre système électoral était le plus parfait de l’Afrique de l’Ouest. Si et seulement si ces allégations sont fondées, la justice sénégalaise devrait l’entendre pour qu’il s’explique sur ses accusations graves qui décrédibilisent l’Etat au plus haut sommet. 
C’est irresponsable et irrespectueux des citoyens que nous sommes, de nous faire cet aveu que maintenant. Décidément, on aura tout vu, sous l’ère Wade. Osons seulement deviner que s’il n’y avait pas eu de brouille entre le président Wade et Macky Sall, on n’aurait sans doute jamais entendu parler (à nouveau) de la fiabilité ou non du fichier électoral. 
Osons aussi espérer que le président Wade ne se saisisse pas de cette « affaire » pour reporter les locales de mars prochain. En tout état de cause, avec les nouvelles technologies et la fraude électronique, aucune éventualité n’est à exclure de nos jours. Rien que les dernières élections américaines ont fait état de plusieurs tentatives de fraude (électronique) au profit du candidat républicain John Mc Caïn. 
Mieux vaut tard que jamais. Encore merci Macky, de nous avoir quand même ouvert les yeux, après nous avoir aveuglés pendant tout ce temps. Votre nom restera gravé dans le livre d’or des conspirateurs de la république. A qui le tour ? 
• Momar Mbaye  
• mbayemomar@yahoo.fr 
 
Musique  
Concert du couple malien : Amadou et Mariam dénoncent les dictatures et l’hypocrisie des politiciens  
En tournée internationale pour la promotion de leur nouvel album, Welcome to Mali, Amadou et Mariam ont donné samedi un concert réussi au Château Rouge. 
 
(Annemasse-France) - ‘Démagogie en politique, nous n’en voulons pas, les dictateurs, ce n’est pas bon’. ‘Respect au peuple, de la paix pour le peuple’. ‘Le politicien trahit ses pairs, rien que pour la victoire’. Beaucoup de Sénégalais et d’Africains applaudiraient certainement ou se reconnaîtraient dans ces messages forts délivrés au Château Rouge, le samedi 24 janvier, par le couple de chanteurs non-voyants qui tiennent le bâton pour guider en toute clarté et en toute assurance le public chaleureux qui suit en toute confiance Amadou et Mariam joyeux et généreux. Le couple malien est en tournée internationale pour la promotion de leur nouvel album Welcome to Mali.  
Cette nouvelle production de seize titres allie différents rythmes, afrobeat, blues, rock, funky, mélancolique etc. Ces deux compagnons de vie qui ont décidé de s’unir, comme le suggèrent les titres 9 et 10 de Welcome to Mali, représentent cette Afrique conquérante, au-delà des clichés et de la misère. Amadou et Mariam incarnent en toute beauté une certaine Afrique démunie mais résolue à se débarrasser de ses dictateurs et autres politiciens véreux en prenant toutes ses responsabilités pour l’avènement du progrès. Les chansons Ce n’est pas bon ; Batoman, 2e et 14e titres, sont de véritables critiques de la société africaine. Et Amadou et Mariam, dans un continent déchiré par tant de crises violentes, invoquent l’amour comme antidote dans Je te kiffe et I follow you. Ils chantent une Afrique qui se veut responsable, ouverte et ambitieuse. Ancrée dans la pure tradition afro-manding, le nouvel album offre des sonorités modernes avec le concours précieux de Mathieu Chédid, Keziah Jones, Damon Albarn (Blur, Gorillaz,…), Tiken Jah Fakoly, Juan Rozoff etc.  
Le Château Rouge était plein à craquer et vibrait en toute chaleur alors que dehors la pluie battait son plein. C’est l’hiver en France. Il pleut, il vente et il neige. Maryline Perrier, enseignante à Ambilly, exprimera à la fin du concert sa joie pour la ‘chaleur’ du couple et sa ‘tendresse’. Mlle Perrier voyait pour la première fois Amadou et Mariam. Pour sa part, Sébastien Toucher, menuisier de Cuvat en Haute-Savoie, travaillant à Genève, ne pouvait en aucun cas rater le concert. Il est venu avec son amie qui, comme lui, voyage en Afrique, ce continent qu’ils aiment tant.  
Le centre culturel français, le Château Rouge d'Annemasse, a voulu faire entendre la voix de l’Afrique le week-end dernier en invitant le couple malien Amadou et Mariam. Cet intérêt pour la musique africaine, s'explique par ‘une volonté affirmée de faire une place importante dans la saison à la musique africaine’, a confié le Chargé de mission Musiques, Jean-François Ouvrard, un amoureux de la musique du continent noir qui a fait une des toutes premières dates de Tiken jah Fakoly et d'Amadou et Maryam en France il y a bientôt 10 ans.  
Faire connaître l’Afrique et sa culture sont une des ’priorités artistiques et politiques’ de Jean-François Ouvrard, qui programme chaque saison de grands concerts de musiques africaines, avec des stars internationales comme Ismaël Lô, Rokia Traoré, Youssou Ndour...  
La répétition est pédagogique, et dans une société moderne portée par l’hédonisme et l’égoïsme, et confrontée par tant de contradictions et de reniements, il n’est pas inutile de rappeler des choses simples, comme l’aurait soufflé une mère aimante dans l’oreille de sa progéniture : ‘Choisissez bien vos copains’ ou ‘démagogie dans la politique, ce n’est pas bon’.  
El Hadji Gorgui Wade NDOYE  
 
 
WALF FADJRI : 
Réactions…Réactions…  
 
 
Mbaye NDIAYE : ‘Nous n’avons pas peur’  
‘Macky Sall est sorti de l’administration les mains propres. Il n’a jamais utilisé un franc ni du gouvernement ni de l’Etat, encore moins de Me Wade. Et c’est cela l’absence de preuves contre lui qui fait qu’on essaye d’utiliser le blanchiment d’argent. Macky Sall est blanc, il ne peut être cité dans aucune manipulation de fonds. S’il n’avait pas les mains propres, on n’aurait pas besoin de créer des prétextes de blanchiment d’argent. C’est un homme qui a servi l’Etat dans l’éthique et la dignité. Ce qu’on est en train de lui faire, heurte les bonnes consciences. Mais qu’ils sachent que personne ne peut le liquider. Au contraire, il sortira plus fort de cette épreuve. Il devient de plus en plus l’ombre de la conscience de ceux qui entourent Wade et qui étaient des poltrons d’hier. Ces derniers n’aiment ni Wade ni le Sénégal. Et le chef de l’Etat doit prendre conscience de cela avant qu’il ne soit trop tard. Nous n’avons pas peur parce que la politique est faite de difficultés.’  
Moustapha CISSE LO : ‘On n’a pas le droit de l’humilier et de l’intimider’  
‘J’ai un sentiment de déception et de fierté. Macky Sall est une victime. Il n’a ni fauté ni fait d’infraction, mais il subit des humiliations, des intimidations. Ce qui va à l’encontre des textes qui régissent notre République. Car nous sommes dans un pays où les libertés individuelles sont garanties par la Constitution. Nous sommes en train de voir un ‘fils’ du président Wade qu’on veut liquider à tout prix. Mais le peuple a dit non, en se dressant en bouclier contre les forfaitures du pouvoir, les entorses à la démocratie et aux lois qui régissent notre République. Si le président de la République a une bonne lecture de ce qui s’est passé ce soir (hier : Ndlr), il va arrêter la procédure et laisser Macky Sall continuer son travail dans les règles qui organisent notre République. Car on n’a pas le droit de l’humilier et de l’intimider pour qu’il cesse de mener ses actions politiques’.  
Propos recueillis par Y. MASSALY et C. G. DIENE  
 
Le quatrième président du Sénégal ! 
Il est parfaitement clair désormais pour les sénégalais que la fatigante agitation politicienne n’a pour cause que l’équation de la succession de Me Wade. Une équation de premier degré toutefois si l’on considère l’évidence que cette succession n’est qu’une affaire intra-PDS ou pour être plus clair un business entre Karim Wade et Idrissa seck. Et Maky Sall, accessoirement. Aussi les secousses qui ébranlent le PDS qui écrase de son poids de mastodonte tous les autres parties prenantes du jeu politique sont ils intéressants à plus d’un titre. 
 
En vieux briscard gardant toujours une longueur d’avance sur son monde, Me Wade le sait parfaitement. Et s’explique ainsi qu’il ne rechigne point pour maintenir ce statut quo qui lui est favorable à descendre bien bas pour attaquer ces adversaires de l’opposition radicale au dessous de leur nombril. 
N’en déplaise à Djibo Ka qui ambitionne, c’est son droit le plus légitime, d’être le quatrième Président du Sénégal. Même si son insolite rebuffade juste après l’élection présidentielle a eu le mérite de convaincre les plus sceptiques sur les velléités wadiennes de se faire succéder par son fils biologique. 
Il n’est point surprenant dès lors que Me Wade s’attache à recoller les morceaux épars de son PDS et tente de concilier l’inconciliable pour éviter le choc fatal du binôme Idrissa Seck- Karim Wade. Ou bien à essayer de le différer par une forfaiture anticonstitutionnelle portant sur une prolongation illégale du mandat présidentiel. C’est tout à l’honneur du patriarche Wade si cette galanterie ne cache pas, en réalité, une rouerie. 
On comprend mieux pourquoi Me Wade a mis un bémol dans sa cavale contre le preux Maky Sall qui a de fortes chances, par la vertu stabilisatrice du chiffre 8, de devoir être sollicité pour jouer le rôle d’arbitre. A la fontaine de qui on viendra se désaltérer non pas par envie mais bien par nécessité. 
Car en ses temps de comptage des alliés, il serait malvenu de ne pas considérer le "démakyllage" comme une simple promotion – appât pour étoffer les rangs des affidés de Karim ou dégarnir les rangs des présumés suppôts de Idy. 
Idy et Karim, quoi qu’on puisse penser en effet, sont les deux forces les plus marquantes dans la conquête du pouvoir – ou le maintien du PDS au pouvoir - qui sont parvenues à mobiliser avec un plus grand bonheur autour de leur idée, mieux leur ambition, de devenir le quatrième Président de la République du Sénégal. Ils disposent chacun d’une redoutable machine de guerre. 
L’un, Idrissa Seck, malgré son libertinage politique, peut compter sur Rewmi dont sa popularité intrinsèque a catapulté au stade de deuxième puissance politique du pays. Une prouesse électorale qui en fin de compte fait de lui un géomètre accompli, un funambule expert en vérité ; quelqu’un qui sait apprécier correctement les distances. 
Car le pouvoir est feu, a-t-on coutume de dire. Evoluer dans son giron impose le sens de la mesure. Qui s’y approche de trop près périt carbonisé et qui s’en éloigne de trop meurt gelé. 
C’est qu’il croit tant en sa prédestinée étoile présidentielle ( la grâce du nombre 99, je suppose !) qu’il est parvenu à se constituer un trésor de guerre ! Comment ? L’on ne saurait dire ! Les fonds secrets ne suffisent pas à enrichir d’une manière aussi fulgurante et aussi énormément. Pourquoi s’en occuper, dès lors que les sénégalais s’en moquent éperdument ? 
En plus de s’appuyer sur son charisme, notons qu’il a réussi à se réconcilier avec les plus grands ténors du PDS qui tous, officiellement ou officieusement lui ont fait serment d’allégeance parce qu’ayant peur tout à la fois de ses sordides déballages et de confier leur avenir politique à un néophyte en la matière, Karim Wade. Mieux tous se positionnent dans l’espoir de gagner une place de convive au banquet de la victoire. 
Karim Wade a des atouts non moindres qui peuvent compenser largement son inexpérience politique. C’est d’abord la surprise du chef qui consiste à disposer d’un remarquable directeur de campagne en la personne de son père, Me Wade. Dont c’est la seule corde qui manquait vraiment à son arc. Cerise sur le gâteau ? Peut être, à l’aube de la retraite après une vie bien remplie. Mais pour sûr, un redoutable challenge ! Il est permis de saliver, non ? 
Conforté d’une part par son entourage familial qui rêve de lui faire emprunter un chemin banania vers le sommet particulièrement prospère dans les républiques bananières du Tiers Monde et par la vigueur de son destrier, l’aguichante génération du concret aux moyens illimités, d’autre part, Karim peut bel et bien rêver. Sans plus. Trop d’ecueils se placent sur son chemin. Et comment ? 
Attention aussi et surtout à tous ceux là - de tous horizons - dont le magistère de son père a ruiné les espoirs car la vengeance est un plat qui se mange à froid. Lupus homini lupus ! 
L’opposition coalisée au sein de « Siggil Senegal », débordée et cernée, est hors – jeu. Elle peut assister désabusée au spectacle. 
C’est qu’aux yeux des populations, elle n’est jamais parvenue à s’ériger en alternative crédible à Me Wade en essayant de reconduire un schéma désuet par la force de l’expérience par ce que l’histoire ne se répète jamais. Sinon comme farce ensuite comme tragédie ! Le jeu en vaut il la chandelle ? 
C’est qu’elle a commis beaucoup d’erreurs de novices. La première c’est de tomber dans le piège de Wade qui les incite à abîmer leur respectabilité en employant un langage excessivement injurieux qui leur imprime une image teigneuse d’aigris et de revanchards dans les esprits. 
Au grand dam d’Ousmane Tanor Dieng, secrétaire général du Ps et adepte de l’opposition responsable, qui est le seul à pouvoir clamer haut et fort son innocence quant à la mise sur orbite de Me Wade et de son rouleau compresseur, le PDS. Mais non moins victime des mauvais conseils de non moins mauvais conseillers qui lui ont fait miroiter la vertu de l’unionite, de l’unité à tout prix. Une fausse unité d’équipages hétéroclites drivés par de méchants ennemis, hier encore ! 
Car l’existence du Ps, d’un Ps résistant et debout parce que réconcilié et donc en paix avec lui même est le plus sûr rempart de la démocratie sénégalaise. Dont la construction est la mission la plus urgente au vu des périls. Pour entamer le chemin du retour vers le sommet ! 
Ce qui ne peut être, évidemment pas, le cas des autres partis trop formatés et chevillés aux humeurs du chef. 
Jean Marcel Ndione 
cilpdak@yahoo.fr 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 28.01.2009
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