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Violences scolai
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L’HOMME POLITIQUE SENEGALAIS, POLITICIEN OU H

A qui faire confiance ? 
En Afrique, le pouvoir semble donner des ailes et surtout rend méconnaissable. Au Sénégal, le Parti démocratique sénégalais (Pds) en est la parfaite illustration, le cobaye par excellence. En 2000, le peuple sénégalais meurtri, dégoûté par quarante ans de règne socialiste, a¬vait placé beaucoup d’espoir en ce grand parti, principalement en son Secrétaire général, maître Abdoula¬ye Wade. Ce dernier, soutenu par tout un peuple, particulièrement les jeunes, contraint le tout puissant d’alors Parti socialiste au second tour, une première au Sénégal ! Et ce soir du mémorable 19 mars 2000, il remportait haut la main les élections du second tour, accrédité au passage de plus de 56% des suffrages exprimés… le vent de l’Alter¬nance (de l’espoir) venait de souffler au Sénégal. Le peuple en liesse sortait dans les rues et jubilait. C’était en 2000. Onze ans plus tard, c’est plutôt le vent du… désespoir qui est en train de souffler au Sénégal ; et le peuple ne sait plus à quel saint se vouer. Triste, non ? Pourtant, en portant leur choix sur le candidat Wade avec son fameux Sopi comme slogan, les Sénégalais avaient fait le meilleur choix possible à l’époque. Avec dans son Cv plus de 26 ans d’opposition, accumulant beaucoup d’expérience, combattant sur tous les fronts, et avec des promesses à la pelle, il était incontestable que maître Wade avait le meilleur profil pour remettre le Sénégal sur les rails du développement. Cependant élu et réélu par le peuple, ce dernier, une fois dans les locaux confortables de l’avenue Roume, oublie -hélas ! - le peuple et lui tourne le dos ! Il se prend pour un roi, prend les Sénégalais pour ses sujets, et son fils comme le prince héritier. Sa cour est remplie de valets et de griots qui chantent ses louanges nuit et jour ; et il adore cela. Il nomme et dégomme selon ses goûts, ses couleurs et ses humeurs. Il est toujours entre deux avions et ne se prive pas de faire du tourisme mondial aux frais du contribuable. Et tous ceux qui roulent avec lui roulent dans l’or : ils habitent dans des châteaux, se sapent comme des princes, conduisent des voitures de luxe et volent dans les airs comme des… oiseaux avec leur passeport diplomatique ; alors que le peuple, le pauvre peuple, trahi et abandonné, vit dans la précarité. Qui disait qu’au Sénégal, il n’y a plus de classe moyenne, mais seulement des gens extrêmement riches et des gens extrêmement pauvres ? Le moins que l’on puisse dire est que c’est alarmant ! 
 
Toutefois pour rendre à César ce qui lui appartient, mettons à l’actif du régime libéral la construction des infrastructures notamment des ponts, des routes, des échangeurs, sans oublier le très polémique mo¬nument de la Renaissance africaine et aussi le récent Grand Théâtre national, entre autres réalisations. Oui ! Force est de reconnaître que Wade a transformé le visage de Dakar ; mais est-ce que le Sénégal se limite à Dakar ? Et surtout, ces réalisations peuvent-elles atténuer un tout petit peu le mal des Séné¬galais ? Car ces derniers, en seulement une décennie, sont passés de la souffrance à l’agonie : les coupures d’électricité sont devenues monnaie courante, les prix des denrées de première nécessité montent en flèche ; les jeunes, diplômes en po-che, traînent dans les rues ; la corruption a fini de gagner tous les secteurs de l’Administration ; l’Injustice gagne du terrain ; l’éducation traverse une crise sans précédent ; les détournements sont banalisés… Disons le haut, Wade a déçu ! 
Qu’a-t-on fait de celle qui avait acheté des clés Usb à 90 mille francs l’unité, des cuillères à 37 000 francs l’unité ? Qu’est devenu le commanditaire des saccages des locaux de certains quotidiens de la place ? Où est passé le principal accusé de l’affaire dite des «Chantiers de Thiès» où des milliards ont disparu sans contrepartie ? Qu’attendent donc les experts de l’Ige pour jeter un coup de projecteur dans la gestion de l’Anoci, qui a englouti des milliards et des milliards du contribuable sénégalais sans aucune justification ? Pourquoi donc celui qui vole un poulet est emprisonné, alors que celui qui fait main basse sur des milliards est aussi libre que l’air ?... Sei¬gneur !, même si toutes ces questions que se posent les Séné¬galais ne trouvent pas de réponses ici-bas, faites donc, je vous en prie, par votre Grandeur et par votre Sa¬gesse, qu’elles le soient dans l’au-delà ! 
 
Et l’opposition dans tout cela ? Elle est loin d’être exempte de reproches ! Regroupée au sein de Bennoo et dite significative, elle semble aujourd’hui être peu significative ! Ne nous leurrons pas. Cette opposition est en train d’émettre des si¬gnaux pas du tout rassurants, in¬quié¬tants à la limite, quant à leur future gestion du pays. Dernière¬ment, elle s’était signalée par sa passivité au point d’être surnommée «l’opposition de salon» par le pouvoir et certes, elle est en train de rectifier le tir. Mais ce qui m’intrigue est ailleurs. En fait, malgré le nom de Bennoo, cette opposition est loin d’être unie ! Et c’est un secret de polichinelle que de dire que de profondes divergences minent cette coalition. Les Sénégalais l’ont appris à leurs dépens ; eux qui, lors des Lo¬cales de 2009, avaient massivement voté pour elle. Mal leur en pris ! Puisque ces derniers, après a¬voir gagné la quasi totalité des grandes villes du Sénégal, se sont tristement illustrés dans des querelles de bas étage pour le choix de leurs édiles locaux. En réalité chacun des partis constituant cette coalition voulait tirer la couverture sur lui, les plus grands voulant engloutir les plus petits. Et ce fut un signal fort ! Où étaient donc passé leur unité, leur éthique, leur patriotisme qu’ils proclamaient auparavant ? Et aujourd’hui encore certains de leurs maires sont en train de faire pire que les Li¬béraux, dans la gestion de leur ville ; faisant du coup regretter les Séné¬ga¬lais d’avoir porté leur choix sur eux. 
 
Dés lors les Sénégalais sont devenus méfiants : le régime libéral a abusé de sa confiance alors que Bennoo ne lui inspire plus confiance. Et ils ne cessent de se poser cette question, qui sonne comme un cri du cœur : A qui faire confiance ? A qui, Bon Dieu ! 
 
Peut-être que le mouvement Y en a marre montrera la voie à suivre… En fait c’est ce que les Sénégalais attendent de toi, Y’en marre ! Comme quoi, aussi bien le pouvoir que l’opposition significative sont exclus, tu dois parrainer un candidat. Et peu importe son appartenance : société civile, candidat indépendant, parti politique non aligné … Seulement il doit remplir certaines obligations : «casier judiciaire» vierge, compétence avérée, intégrité, honnêteté, entre autres vertus. Vas-y Y’en a marre, fais-le, c’est ton rôle ! Et ainsi tu rendras service aux Sénégalais... pauvres Sénégalais ! 
 
Alioune Badara MBENGUE - Ma plume au service du peuple / Mbengue_6@hotmail.com 
L’HOMME POLITIQUE SENEGALAIS, POLITICIEN OU HOMME D’ETAT ? 
L’appellation « homme politique » apparaît comme une expression générique recouvrant plusieurs profils : homme d’Etat, politicien, ou, pour souligner la grande habilité du personnage, on parlera de fin politique et même d’ « animal » politique 
Machiavel, pour sa part, a écrit que l’homme politique doit avoir de la vertu et de la chance. Si la chance peut être définie comme le facteur qui fait que la réussite couronne tout ce que l’on entreprend et qui serait extérieur à la volonté, voire aux attentes de celui qui agit, il faudrait alors la ranger dans le domaine du fortuit. Or, de nos jours et dans nos pays où tout est à faire, l’on ne saurait raisonnablement s’en remettre uniquement à la chance. En démocratie, l’homme politique doit donc, surtout, avoir de la vertu, si celle-ci signifie intégrité morale, sincérité dans les promesses et engagement à travailler pour le bien public. 
Mais alors, qu’est-ce qui distinguerait le politicien de l’homme d’Etat ? La réponse à cette interrogation nous mettra, probablement, sur la voie qui conduit à identifier les agents qui évoluent dans le champ politique sénégalais et, chemin faisant, à mesurer l’intérêt que les uns et les autres peuvent présenter pour le futur du pays. 
 
 
Les différences 
 
 
L’homme politique est une personne qui, principalement, mène une action intéressant la marche de l’Etat ou de ses démembrements. Elle est membre d’un parti (ou d’un de ces mouvements dits « citoyens » qui investissent de plus en plus le champ politique), dont le rôle est de concourir à l’expression de la volonté des populations. 
 
Le politicien est, en particulier, celui qui s’active de manière soutenue, pour atteindre des objectifs partisans. 
 
Au sein du parti, il travaille au maintien de celui-ci aux affaires lorsqu’il est au pouvoir et, quand il est dans l’opposition, il s’emploie à le porter à la tête de l’Etat. Dans les deux cas, ce que l’on constate, c’est que, loin d’avoir à cœur la mise en œuvre d’un programme, dont l’objectif principal serait de conduire le pays vers un rapide progrès, il s’intéresse plutôt au contrôle sur les institutions, sur les hommes et sur les ressources, que peut conférer à son parti l’exercice de l’autorité. Pour le politicien, le pouvoir est recherché pour le pouvoir.  
Pour arriver à ses fins, il recourt à une panoplie d’outils qui varient selon qu’il s’adresse à l’opinion, ou qu’il est dans une posture de combat contre l’adversaire. 
 
Vis-à-vis du public, c'est-à-dire, pour lui, les électeurs actuels ou potentiels, il présente sous le meilleur jour possible, les activités de son parti, ou du gouvernement si ce dernier est entre les mains de sa formation. Cette démarche le conduit souvent à présenter les faits de telle sorte qu’ils apparaissent favorables à son bord politique. Les exemples sont nombreux : ainsi, lorsque l’opinion est préoccupée par l’état de pauvreté qui sévit dans le pays, il met en avant une augmentation du taux de croissance globale de l’économie et prétend que si la tendance se maintient, la pauvreté disparaitra ; il ne dira jamais quelles catégories de la société sont concernées par ladite croissance, ni comment sont répartis les revenus entre les populations. De même quand une saison pluvieuse aura permis de bonnes récoltes de céréales traditionnelles (mil, maïs), il annoncera avec empressement que l’autosuffisance alimentaire est acquise ; il ne précisera pas que les céréales en question ne se substituent pas au riz dont l’importation continue de plus belle. Egalement, si les travailleurs réclament des augmentations de salaires, la comparaison sera vite agitée avec ce qui a cours dans des Etats voisins, sans qu’il soit indiqué que des écarts importants, peuvent exister quant au coût de la vie, d’un pays à l’autre.  
 
Par ailleurs quand un secteur est en difficulté, du fait d’une fiscalité de porte trop élevée, sur les matières premières importées pour son fonctionnement (c’est le cas de l’énergie), la diminution de ces prélèvements à laquelle le gouvernement aura été contraint, sera présentée comme une subvention, un cadeau, qui serait fait au consommateur final. Et pourtant, par un examen rapproché, l’on se rend compte qu’une réduction de certaines dépenses de l’Etat, dont l’utilité est douteuse, aurait pu rendre ces droits d’entrée, en grande partie, sans objet. Autre exemple : pour mettre en exergue les efforts de l’Etat en faveur d’un secteur social comme l’éducation ou la santé, l’on indique avec insistance la proportion du budget national qui y est consacrée, sans préciser s’il s’agit de dépenses de fonctionnement ou d’investissement ; le plus souvent d’ailleurs, les charges en question sont relatives au personnel et la part qu’elles prennent dans le budget, est justifiée par le fait que les effectifs concernés constituent la majorité des agents de la fonction publique.  
 
On le voit, tous les cas décrits ci-dessus, illustrent un recours au procédé qui consiste à ne dire qu’une partie de la vérité et à occulter le reste qui, s’il était connu, aurait pour effet de ruiner l’argumentaire. 
 
En fait, l’objectif visé ici n’est autre que de circonvenir l’opinion, ce qui est rendu d’autant plus facile, que la majorité de la population, en raison de son manque d’instruction, n’a pas la possibilité de connaître tous les paramètres qui sont à l’œuvre dans les différents secteurs. 
Cette démarche politicienne n’est donc pas conforme à la vertu, qui commanderait qu’on informe les populations de la réalité et des vrais résultats de l’action qui est conduite en leur nom, sans hésiter à signaler les difficultés qui n’ont pas pu être surmontées, pour leur permettre de vérifier que le mandat qu’elles ont donné a été respecté. 
 
Voilà pourquoi ce type d’homme politique qu’est le politicien, est à l’origine de toutes les dérives constatées dans l’exercice du pouvoir, au sein des démocraties représentatives ; ces élus qui deviennent une coterie et qui, par la manipulation des faits et la dissimulation, cherchent à conserver un pouvoir, devenu pour eux, finalement, un simple outil de domination. 
 
Face à l’adversaire, puisque le pouvoir est conçu comme, non pas le moyen de servir les intérêts de la nation, mais celui de contrôler un pays, le politicien s’engage dans une lutte farouche pour prendre ou garder le dessus. 
 
Dans cette confrontation, ce ne sont pas les idées, les programmes qui sont mis en comparaison, voire en opposition, c’est le recours à d’autres instruments qui est privilégié. Dans cette perspective, toutes les entités que la sociologie politique désigne sous le nom de groupes de pression (syndicats de travailleurs, artistes et intellectuels, chefs religieux, organes de presse, organisations sportives, etc.) sont les cibles du politicien, qui cherche à obtenir leur faveur au détriment du camp adverse. Et le plus souvent, il met à la disposition des intéressés (ou promet de le faire), divers avantages (aides à la presse, subsides aux religieux à l’occasion des manifestations confrériques, offre de postes dans certaines institutions, etc.) 
 
Allant plus loin encore, l’on n’hésite pas à chercher à recruter dans les rangs de l’adversaire de nouveaux militants, afin de le destabiliser et de l’affaiblir ; et lorsqu’un succès quelconque est obtenu dans cette entreprise, les médias sont fortement mis à contribution pour donner à l’évènement le plus large écho possible. 
 
Jusques et y compris les attaques personnelles, destinées à ternir la réputation de celui d’en face, rien n’est laissé de côté, le but étant de démontrer qu’il est inapte à assumer de hautes responsabilités. 
 
Au contraire du politicien, l’homme d’Etat arbore une tout autre stature. Il est certes membre d’un parti qu’il aura le plus souvent fondé, ou en tout cas dont il est un des principaux leaders. 
Il peut, d’autre part, être titulaire de hautes fonctions dans l’Etat, s’il n’en est pas le chef. Mais ce par quoi il se distingue, c’est son aptitude à identifier les vrais défis auxquels sa nation est confrontée et sa détermination à les relever, en coopération avec l’ensemble des ses concitoyens. Les défis en question peuvent être de plusieurs ordres : la libération pour une nation opprimée par un pays étranger, la paix dans la dignité pour un pays en conflit armé contre un autre, ou qui est en proie à une guerre civile, le vrai développement économique, l’instauration d’une authentique démocratie, dans un Etat dirigé par un pouvoir personnel, assorti d’une négation de certains droits et libertés, etc. 
 
On remarquera chez cette personne de belles qualités humaines : une forte détermination dans la voie qu’elle aura choisi de suivre, une grande capacité de dépassement de soi, qui la tiendra loin de certains états d’âme : Napoléon Bonaparte a dit : « L’homme d’Etat doit avoir son cœur dans sa tête ». De même, elle n’éprouvera pas la crainte d’être temporairement, impopulaire auprès de certaines catégories de la population, quand elle sera convaincue que l’action engagée sert les intérêts de la grande majorité des citoyens.. 
 
Il s’agit aussi d’un homme qui a une haute idée de sa nation, pour laquelle il nourrit une ambition de grandeur et de puissance et son patriotisme ne saurait être pris en défaut. On peut dire de lui qu’il est, sans conteste, le « chevalier » de la politique 
 
L’homme d’Etat a donc une vision qu’il doit transformer en projet. Il prendra soin de bâtir la stratégie qui lui paraitra la plus adéquate pour arriver à ses fins. Dans ce cadre, il lui faudra certes s’appuyer sur un parti dont le rôle est double : d’abord permettre, par la confrontation des ses idées avec celles des autres membres de l’organisation qui partagent sa vision, et qui, par la réflexion et le débat peuvent enrichir les options et affiner les différentes approches ; ensuite, constituer un relais chargé de diffuser la teneur du projet auprès des populations et susciter, de la part de celles-ci, des réactions ou prises de positions qui fourniront la possibilité d’opérer les ajustements nécessaires.. 
 
Mais dans les faits, les situations peuvent se révéler d’une grande diversité et des adaptations s’avèrent sans cesse indispensables. Aussi, l’homme d’Etat est-il souvent seul, ou entouré d’un petit nombre de personnes, pour assumer des décisions qui ne peuvent pas attendre, les circonstances ne lui laissant pas d’autre choix.  
 
En outre, parce qu’il aura besoin, comme nous l’avons indiqué, de l’appui d’un parti politique, les risques sont réels d’une divergence de vue avec les politiciens du parti, dont la seule préoccupation est d’acquérir et de conserver la position dominante que confère la détention du pouvoir 
 
C’est la raison pour laquelle, d’ailleurs, il est souvent arrivé que ces grandes figures aient éprouvé le besoin de s’adresser, directement, à leur peuple pour, non seulement le prendre à témoin, mais surtout contourner l’écran, l’obstacle que peut constituer le parti.  
Cette caractérisation étant faite, il conviendrait, à présent, de voir de quelle manière, depuis plusieurs décennies, voire plus loin dans le passé, se définissent les acteurs présents sur la scène politique de notre pays. 
 
 
Répartition des acteurs entre les deux catégories 
 
 
Déjà avant la colonisation du pays par les Français, l’histoire a retenu certains monarques qu’elle considère comme de vrais hommes d’Etat, du fait de leur engagement dans les causes qui, à l’époque, inspiraient l’action à la tête des différents royaumes. Il faut rappeler que les enjeux, pour un roi, étaient principalement de conserver l’indépendance de son Etat vis-à-vis des autres, souvent des voisins et le maintien au pouvoir, de sa dynastie. 
 
Quand l’impérialisme européen a ensuite amené les puissances occidentales à s’engager dans l’entreprise coloniale, presque tous les souverains sénégalais ont fait montre de leur grande qualité de résistants et ont farouchement défendu la liberté de leur peuple. 
 
Mais l’on ne peut pas dire que pendant cette période, les politiciens aient été absents de la cour des rois. Il est souvent arrivé, en effet, que certains personnages, pour sauvegarder leurs intérêts qu’ils voyaient menacés par la tournure des évènements, aient cherché à pousser le monarque à trouver des arrangements avec l’étranger ; c’est pour cette raison que certains royaumes ont assez vite conclu des traités de protectorat qui ont mis fin à la lutte et qui eurent, pour conséquence, d’installer l’autorité française sur les territoires concernés.  
 
Il reste entendu que la main de la puissance étrangère n’était pas absente de ces intrigues, car c’était pour elle, une autre facette de sa stratégie de conquête. 
 
Pendant toute la durée de l’occupation, la principale aspiration des populations était de recouvrer la liberté, l’indépendance. Et c’est en fonction du degré d’implication des différents hommes politiques d’alors, dans la défense de cette cause, que l’on peut ou non leur attribuer la qualité d’homme d’Etat. Néanmoins, l’on est obligé de s’interroger sur la manière dont les leaders sénégalais ont porté ce vœu de liberté. Que ce soit Blaise Diagne ou Lamine Guèye, on peut observer que leur démarche a surtout visé à obtenir l’amélioration du sort des populations, à l’intérieur du système colonial. Ils ont ainsi œuvré pour faire instaurer l’égalité de droits entre les Français de la métropole et, d’abord les ressortissants des quatre communes (Saint Louis, Dakar, Rufisque et Gorée), avec Blaise Diagne en 1917-18, ensuite la totalité des habitants du pays (loi Lamine Guèye du 7 mai 1946). 
 
Il s’agissait probablement de conquérir cette première position, qui fut acquise de haute lutte, pour, ensuite, envisager d’autres avancées. 
 
Et, comme deux ans après l’adoption de la loi Lamine Guèye, la France, à l’instar de beaucoup d’autres Etats, ratifia la déclaration universelle des Droits de l’Homme, la voie fut naturellement ouverte à l’élite politique sénégalaise, pour réclamer l’indépendance.  
De plus, pendant la deuxième guerre mondiale qui s’est achevée en 1945, la France avait fait la douloureuse expérience de l’occupation de son territoire, plusieurs années durant, par l’armée allemande. En toute logique, il lui était donc devenu malaisé de trouver une légitimité au maintien du régime colonial. 
 
L’autonomie interne fut obtenue en 1956. Elle eut pour avantage de révéler au peuple sénégalais, tant à l’assemblée territoriale qu’au gouvernement, la présence en son sein d’éminents cadres (professeurs, médecins, avocats), qui n’avaient rien à envier à leurs homologues français et qui constituaient la meilleure assurance que l’accession du pays à la souveraineté complète, ne pouvait être qu’un succès. 
 
Une fois l’indépendance acquise, le Sénégal eut deux défis à relever : l’édification d’un nouvel Etat pour remplacer la colonie et la construction d’une économie pilotée par la puissance publique. 
 
Les deux dirigeants de l’époque, Senghor et Mamadou Dia, étaient parfaitement convaincus que leur mission commune était de tout faire pour atteindre ces deux objectifs. Et l’on peut dire que les équipes qui les entouraient et qui ont constitué les premiers gouvernements du Sénégal indépendant, ont parfaitement partagé avec eux cette détermination, cet engagement, parce qu’ayant tous, conscience qu’ils se trouvaient à un moment décisif de la vie de leur nation.  
 
C’est ainsi que, dès après la mise en place des institutions, une réforme entra en vigueur pour restructurer l’administration territoriale et remplacer les cadres français par des nationaux. 
Au plan politique, on assista à la fusion des deux principaux partis que dirigeaient respectivement Lamine Guèye et Senghor, ce qui donna naissance au parti unique : le but visé à travers cette unification semblait être de rassembler les efforts pour construire un Etat fort, exerçant efficacement son autorité sur l’ensemble du territoire et favorisant la consolidation de la nation. L’on peut reconnaître sans difficulté que ce but fut amplement atteint, assez rapidement. 
 
En ce qui concerne l’économie, c’est à Mamadou Dia, Président du Conseil, que revenait le soin de prendre en main sa construction. Il eut en effet une grande vision qui consistait, d’abord, à mettre fin à l’économie de traite qui privait les paysans de l’essentiel du fruit de leur labeur. Pour cela, il fut mis en place un important réseau de coopératives, pour la collecte des récoltes et l’accès au crédit, sans négliger la création de structures d’encadrement et de conseil. 
 
Ensuite, pour le financement du développement, les dispositions furent prises pour installer un système bancaire comprenant le Crédit populaire Sénégalais, la Banque Sénégalaise de Développement et l’Union Sénégalaise de Banque.  
L’Etat était également présent dans d’autres secteurs et branches d’activités (secteur primaire, industrie, etc.) 
 
Cette nouvelle orientation, à la fois nationale et sociale, se heurta très vite à l’opposition des entreprises françaises qui voyaient leurs intérêts directement menacés. Et certains observateurs présentent cette situation, comme ayant été à l’origine du conflit qui occasionna la rupture entre Dia et Senghor, celui-ci ayant été influencé par certains représentants des intérêts étrangers. 
 
En tout état de cause, l’on peut dire que Senghor et Dia, chacun dans leur sphère d’activités, ont revêtu les habits d’hommes d’Etat. Le premier pour bâtir l’Etat, le second pour restructurer l’économie. 
 
Cependant, au cours des décennies qui ont suivi, toute cette œuvre a été pervertie par les dérives politiciennes du parti unique : le secteur public qui embrassait une bonne partie de l’économie a fini par sombrer, du fait de l’absence de contrôle et de l’impunité.  
Par ailleurs, le parti unique fut maintenu bien plus longtemps que nécessaire, car la consolidation de la nation qui était la principale raison de son instauration, a été assez rapidement obtenue. Voilà pourquoi l’exigence d’une démocratie véritable est vite devenue un nouveau défi pour le pays.  
 
Et de fait, de 1970 à 2000 la vie politique a été émaillée par de nombreux conflits entre l’opposition et le pouvoir, principalement suscités par les contentieux post électoraux et, d’une manière générale, par la question des libertés publiques. Ce défi de la démocratie a d’ailleurs mis, au second plan, la question du développement économique et voilà pourquoi aucune avancée significative n’a été obtenue, pendant cette période, dans l’amélioration des revenus de la majorité de la population  
 
Démocratie et développement sont donc demeurés les enjeux pour toute la nation. 
Certes, la transparence et la liberté des élections ont quelque peu progressé, l’alternance en 2000 en est une preuve ; mais le nouveau défi concerne le fonctionnement convenable des institutions à travers une vraie séparation des pouvoirs. Ce fut d’ailleurs une des principales revendications de l’opposition avant l’alternance et, curieusement, malgré l’arrivée au pouvoir d’un des principaux partis de ladite opposition, cette revendication n’est toujours pas satisfaite : le Président de la République est toujours secrétaire général de son parti et en conséquence, garde la haute main sur le parlement où celui-ci est majoritaire. 
 
De même, le Sénat, composé essentiellement de personnes désignées par le Président de la République, a été restauré, impliquant que des non élus, qui en fait sont des représentants de l’exécutif, participent, paradoxalement, à l’élaboration et au vote de la loi. Peut-on trouver plus grave violation du principe de la séparation des pouvoirs, qui pourtant figure dans le préambule de la constitution ? Il y est écrit ceci : « Le peuple souverain du Sénégal proclame la séparation et l’équilibre des pouvoirs, conçus et exercés à travers des procédures démocratiques »  
 
Le développement reste aussi la grande préoccupation du pays et si des infrastructures ont été construites, leur effet sur l’augmentation des productions et donc des revenus du plus grand nombre, n’est pas au rendez-vous. Ceci, parce que simplement, toutes les infrastructures n’ont pas la même signification, quant à leur impact sur la croissance de la production des biens et des services. D’où l’impérieuse nécessité de bien choisir le type d’équipement à édifier, dans un pays habité, pour l’essentiel, par des pauvres. Les difficultés sont croissantes chez l’écrasante majorité des Sénégalais et les investissements publics ne concernent pas, pour la plus grande part, l’acquisition d’actifs, pouvant favoriser l’accroissement des productions et des revenus. 
 
Si donc l’on s’en tient au critère retenu, à savoir : capacité et détermination à relever un défi essentiel se présentant à son pays, l’on ne peut être que fort embarrassé, quand on veut identifier des hommes d’Etat sur la scène politique, tant au sein de ceux qui exercent le pouvoir, que parmi les dirigeants de l’opposition. Simplement, parce que d’un côté comme de l’autre, l’on aimerait pouvoir distinguer une figure porteuse d’un dessein national et visant, par-dessus tout, à répondre à la demande pressante de développement et à l’aspiration des Sénégalais à une vraie démocratie.  
 
La grande question qui se pose à notre pays, est en conséquence, de trouver des citoyens, pour qui le devenir de notre nation prime sur l’intérêt de leur parti, ainsi que sur le simple désir d’occuper de hautes fonctions. 
 
En effet, de nouveaux et sérieux efforts doivent être entrepris, pour relever les défis intérieurs, parce que là est le cœur de la mission confiée à ceux qui dirigent le pays. C’est seulement à ce prix que la nation pour sa part, se rappellera. La mémoire des peuples n’est, en effet, à notre avis, qu’une cristallisation du souvenir autour de ce qui est profondément ressenti comme un grand bien, une action remarquable par ses effets sur le vécu de l’ensemble des populations. C’est la découverte chez les personnes qui mènent les nations, de qualités naturelles, ainsi que le constat d’efforts désintéressés et sincères qu’elles déploient en direction du bien public, qui suscite l’admiration et reste gravée dans les esprits. 
 
 
Au vu de ce qui précède, doit- on conclure que l’homme d’Etat est finalement une perle rare ? Qu’il ne suffit pas de se proclamer tel pour vraiment l’être ? Qu’il y a surtout, au Sénégal, foison de politiciens qui, par leur démarche toujours intéressée, retardent ou compromettent le développement du pays et son ancrage dans la vraie démocratie ? Nous ne pouvons que répondre « oui » à ces différentes questions, car elles correspondent à des constats irréfutables. Voilà pourquoi le peuple sénégalais ne doit plus délivrer un blanc seing à ses représentants, ni prendre pour argent comptant les engagements des uns ou des autres: il doit, comme nous l’avons déjà proposé, se réserver la possibilité d’intervenir directement, de sa propre initiative, pour édicter les mesures propres à servir ses intérêts vitaux. Ainsi, il ne dépendra plus, en cela, des décisions d’un chef d’Etat ou de parlementaires plus soucieux des préoccupations de leur parti et de leur maintien au pouvoir, que de répondre aux vraies aspirations de ceux qui les ont élus.  
 
 
Sidy DIOP « Convergence patriotique- le Sénégal d’abord » 
Email : sidyamadouyella@hotmail.com 
Tel : 221 77 413 00 07  
 
En mon âme et conscience, je n’y crois plus ! 
Le hasard est un maître qui ordonne le monde contemporain. 
Il nous faut nous ressaisir pour un sursaut éthique avant qu’il ne soit trop tard. 
Ensemble, nous devons dénoncer toute forme de gangrène sociale, d’où qu’elle vienne. Et cela, participerait à le croisade morale salutaire qui combattra la déliquescence qui nous guette, chaque jour de manière permanente. 
 
Car, elle menace les fondements de notre société, qu’elles que fussent leurs grandeurs passées et présentes.  
L’homme de Dieu, le défunt khalife de tous les sénégalais, Feu Seid Abdoul Aziz Dabakh Malick (PSL), nous gratifiait de ses sorties verbales retentissantes, pour nous ramener à la raison discursive, afin de remobiliser nos consciences autour de l’éthique et de la déontologie facteurs de la paix sociale.  
Son verbe puissant, sincère, pénétrant à faire pleurer tout le monde pour revenir à Dieu, déversait dans nos cœurs embaumés, pardon et repentance.  
 
Le Saint homme fustigeait, les dérives nocives de langage au grand dam de toute la société sénégalaise, l’invitant au respect, au ressaisissement, à la pureté de notre âme. 
Malheureusement, par les temps qui courent, il y’a un relâchement inquiétant généralisé des mœurs, à une vitesse exponentielle jamais égalée.  
 
Ce fléau participe, d’un contexte globalisé de démissions aux seins des familles, de l’école, des partis politiques des organismes de la société civile, des leaders d’opinions, des intellectuels véreux, des khalifes tous confondus, des professionnels en communication qui ne croient qu’aux enveloppes sous tables, et enfin à l’état responsable de tout ce méli-mélo (Sauf l’église a les mains propres).  
 
L’Etat, c’est nous tous qui le composons. Il a divisé ou s’est divisé en double corps pour se fractionner en deux parts dressées, l’une contre l’autre, prêtent à en découdre le moment M. 
Aucun pays dans le monde n’aurait cru que le Sénégal, terre de paix, d’hospitalité sans limite, connaitrait l’affrontement civil. 
 
Du moins, les signes annonciateurs de cette atmosphère latente. Ces signes, sont nés du refus de dialogue social entre l’opposition et le pouvoir amnésique aux problèmes saillants, de toute la nation dans sa métastase finale.  
 
 
LES QUAND (S) ! 
 
Quand, aucun chef religieux ne prend ses responsabilités ne serait-ce que ¨singer¨, DABAKH, pour dire une sous vérité à lui confié par le tout puissant, c’est inquiétant parce que irresponsable face à ses fidèles.  
Quand, autour du chef de l’Etat, pullulent des animaux repus, organisateurs de la précarité en vue d’affamer le peuple de le martyriser, c’est simplement grave. 
Quand, tous les repères s’estompent pour orienter la jeunesse à l’acculturation, qui sait où aller ! 
Quand, les mollahs de mosquées, se font clochardiser par le matériel et l’argent du plus initié aux secrets de l’alchimie, du pouvoir, piétinent la Sunna il n’en fallait pas moins pour faire tomber, ce qu’ils avaient appris de Dieu : « la justice, la droiture, la dignité, l’intégrité intellectuelle, l’amour du prochain.» 
Ceux-là, ont allégrement franchi le Rubicon pour verser à l’impureté. Quel blasphème n’ont-ils pas commis ! 
Quand, leurs semblables, les Magistrats perdent l’équilibre de la balance, il y’a séisme moral !  
Aussi, le seigneur qui nous gouverne, que nous connaissons, peu ou prou, omnipotent, omniprésent, omniscient, aura réussi son pari grâce à sa nuance agile, sa versatilité, sa ruse de lièvre, à ses qualificatifs ingénieux, s’ajoute un sadisme fascinant. 
Son entourage de ramassis de bœufs et de vaches ruminants, lui font marcher dans des bouses, chaque jour que Dieu fait, pour réanimer peut être son pouvoir mystique, qui dépasse le commun des mortels.  
 
L’ALARME 
 
La vigilance ne doit pas tarder à sonner l’alarme. Elle recommande de décrypter les signes de décadence. Chacun de nous doit remuer ses méninges avant que le pire n’arrive. 
L’histoire est féroce. Car sa marche ne laisse personne en route. Le déclin vient après l’apogée et s’affaisse comme un château de cartes. 
Un peuple opportuniste, une société civile qui ne se préoccupe du pré carré de ses intérêts, des leaders politiques qui jouent au colin Maillard, une spiritualité intéressée et trompeuse, voila qui risque de nous mener au réveil brutal. 
Nous ne sommes pas des moralistes ; loin s’en faut. Mais tout de même des descendants de la République islamique de 1776, des aristocrates, dont les noms se reconnaissent par : «BAAL, TOURE, LY, BARRO, BA, WANE, SY, DIA, KANE, AGNE, TALLA, THIAM, NDIATH, ANNE». 
 
 
 
LE SENAT DU FOUTA, CŒUR DE LA DEMOCRATIE 
 
Cette institution était composée de cinq grands électeurs tout court. 
1- ALY DOUNDOU SEGUELE KANE (patron du Bosséa) 
2- PATHE BOUNGOU notable peulh 
3- YENE DU BOSSEA patriarche peulh sédentaire 
4- ALY SIDY de Hebbiyabé 
5- AMAR BELA RACINE ANNE DE PETE.  
 
Ces grands électeurs pouvaient déposer le président de la République islamique, quand celui-ci faute. C’est pour cette raison ; que je ne peux taire, sur ce qui se passe aujourd’hui. 
Je suis convaincu, que je parle au nom de tous ces noms bien choisis. 
Bref, c’est une petite incursion dans une page de l’histoire, pour rappeler la solidité des institutions de 1776. 
Oui, cela nous concerne, car la primauté du bien, de la dignité, l’éthique, la rigueur furent le soubassement de notre loi fondamentale.  
 
La PAIX dans le Sénégal demeure le souci permanent et l’ossature de la Nation. 
En combattant ensemble la petitesse, la bassesse, larbinisme, la corruption, qui n’existeraient point sans corrupteur .L’image millénaire du Sénégal vraiment a pris un coup dur. 
La sagesse populaire Pulaar dit que « l’ambition dont on n’a pas les talents est un crime» suivez mon regard vers ce présomptueux prétendant qui essuie des échecs partout. 
DIEU EST VERITE 
 
L’augmentation croissante du nombre de révoltés de notre société, les miséreux qui triment dans les eaux polluantes et qui meurent chaque jour que DIEU fait , ces misérables de Hugo, qui déambulent dans les rues, sont victimes de la démission évoquée aux premières pages de l’article ?  
Charles De Gaulle avait dit : « l’Etat en déliquescence c’est l’Etat dans la salle à manger ».Car cette vie de l’Etat est marquée par l’irréalité : «Quand une étoffe est fatiguée, il ne suffit pas de la ravauder là où un trou est apparu. Elle craque de toutes parts». 
 
Le Seigneur qui nous gouverne fut-il persévérant, stratège, rusé, pragmatique, incohérent dans sa philosophie de gouvernance, africaniste dans sa chair, généreux comme crésus des tropiques, combattant comme un tank, imprévisible comme un ciel hivernal, machiavel comme le prince, n’aurait pas pu, malgré son comportement de gladiateur, échapper à l’opposition si celle-ci n’était pas laxiste ! 
Dieu lui a doté ce seigneur, la nuance, pour posséder plusieurs tours dans sa besace .Cette intelligence à lui dévolue, domine tous ses interlocuteurs. 
 
Lui, qui a la pédagogie des mots ne fausse jamais son langage. 
 
En derniers mots Dieu a dit « Fa Aaloune Lima Yourid ».Nous réalisons tout à notre guise : et, DIEU de poursuivre « Inna Rabbaka Bil Mirçaad » Je suis aux aguets. 
 
Monsieur le Président, il est vrai que l’Etat n’a pas d’égal dans son ordre. Mais gare à la pauvreté émotionnelle, qui risque de bousculer l’excès de fiction, pour se cogner droit au mur. 
 
Mamadou Amadou WANE 
Journaliste EX Icône du PDS  
Travailliste, des années de braises. 

 

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Modifié en dernier lieu le 27.04.2011
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