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de WADE

Me Wade s’énerve devant des partisans du dialogue avec l’opposition «Je ne vais pas me rabaisser devant eux, ils ne représentent rien !» 
 
Article Par Latir MANE,  
Paru le Mardi 5 Juin 2007 
 
Les bonnes volontés partisanes du dialogue politique entre Me Wade et l’opposition n’ont pas baissé les bras, malgré la décision publique de Me Wade de tourner définitivement la page de l’opposition boycotteuse. Ils sont revenus avant-hier soir à la charge, le mettant cette fois dans tous ses états, même s’il a promis ensuite d’y réfléchir à l’avenir pour la formation d’un gouvernement d’union nationale.  
La haute politique reprend ses droits au sommet de l’Etat . Et chacun y va à sa manière. Mais avec un seul objectif, qui demeure le même pour tous : se positionner pour ne pas disparaître. Me Abdoulaye Wade, président de la République, a été très énervé avant-hier soir. Ce sont les auteurs de cette situation qui se sont confiés à nous. Lorsque les premières tendances ont commencé à tomber, montrant une baisse considérable du taux de participation lors des législatives, ces bonnes volontés basées au palais présidentiel ont tenté de faire revenir Wade sur sa décision de tourner définitivement la page de l’opposition boycotteuse. Ces proches collaborateurs du Président se sont rapprochés de lui pour lui demander de reconsidérer sa décision. Mais, il s’est d’abord énervé avant de promettre d’y réfléchir. Nos interlocuteurs, qui préfèrent garder l’anonymat pour ne pas voir leur entreprise mise à l’eau, racontent que lorsqu’ils ont saisi Me Wade sur la question, il leur a fait savoir qu’il est hors de question de revenir sur cette affaire. «Si vous voulez vous abaisser devant ces gens-là, allez-y. Mais je vous préviens qu’ils ne représentent rien dans ce pays !». Avant d’ajouter que s’il se met à les suivre dans leur raisonnement, la bande à Dansokho «risque d’avoir raison sur lui». Et nos interlocuteurs de poursuivre que lorsqu’il s’est calmé, Me Wade a promis d’y réfléchir. Mais ce sera dans le cadre de la confection d’un gouvernement d’union nationale qu’il va recevoir les leaders de l’opposition. Et ceux qui accepteront feront partie de son gouvernement réduit de 27 ministres qu’il veut mettre sur pied très rapidement afin de se tourner définitivement vers le travail.  
Après le coup de semonce des législatives L’opposition « assomme » Wade dès vendredi 
 
Article Par HAROUNA FALL,  
Paru le Mardi 5 Juin 2007 
 
L’opposition dite significative qui a gagné la bataille du boycott des élections législatives du 03 Juin 2007 ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Dès vendredi prochain les leaders des partis se réunissent pour ficeler un nouveau plan d’actions pour la suite des événements. 
L’opposition est plus que jamais décidée à aller au bout de sa logique. Contraindre le chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade à comprendre qu’elle est incontournable dans le processus démocratique du pays. Après avoir gagné la bataille du boycott des élections législatives du 03 Juin 2007 qui a enregistré un faible taux de participation, les leaders de l’opposition se retrouvent vendredi prochain pour définir un nouveau plan d’actions. En attendant chaque parti politique est invité à aller consulter ses instances pour dégager de nouvelles stratégies de lutte en vue des prochaines batailles. Selon Ibrahima Sène, membre du comité central du parti de l’Indépendance et du travail (Pit), le Sénégal vit un tournant sérieux. C’est la première fois que les forces de sécurité et les civils regardent dans la même direction. L’opposition doit, sans perdre de temps, analyser la situation, en tirer toutes les conséquences et décider de la conduite à tenir. Pour l’instant, Wade est muet. Les diplomates accrédités au Sénégal et les bailleurs de fonds l’écoutent et attendent de sa part des explications par rapport à cette nouvelle situation. Qu’il sorte de son mutisme ou pas, a indiqué M. Sène, l’opposition poursuit sa lutte. L’opposition a déjà donné le ton avant-hier lors de son face-à-face devant la presse. Pour les camarades d’Amath Dansokho, Me Abdoulaye Wade s’était investi personnellement dans cette campagne électorale en descendant sur le terrain. Il doit tirer toutes les conséquences du boycott des élections législatives par la plupart des Sénégalais. Ce qui est avant tout, selon eux, une défaite personnelle du président de la République. A les en croire, jamais au Sénégal les élections législatives n’ont connu une telle désaffection. « C’est un échec pour Me Abdoulaye Wade. Le faible taux de participation est une victoire du peuple sénégalais qui a refusé le hold-up électoral du 25 Février 2007. » ont-ils dit.  
Lendemain de scrutin Calme plat dans les états-majors 
 
Article Par BABACAR NDAW FAYE,  
Paru le Mardi 5 Juin 2007 
 
24 heures après les élections législatives qui ont vu la victoire de la coalition Sopi 2007 et de…l’abstention, les états-majors des coalitions ayant participé au scrutin sont vides. Ou presque.De «Tekki Taarù Sénégal » à « Takku Defaraat Sénégal » en passant par « Waar-wi » ou « And Defar Sénégal », les responsables se font désirer, de même que les militants. Dégâts collatéraux du faible taux de participation ? 
16 heures au siège de la coalition « Tekki », la seule qui a investi une femme comme tête de liste nationale. L’atmosphère est morose, la tête de liste est absente et un militant rencontré dans la salle d’accueil nous souffle que quelques responsables sont en conclave. Sûrement pour faire une évaluation des premières tendances, histoire de savoir si leur leader, Ndèye Fatou Touré parviendra à décrocher un poste à l’Hémicycle. À quelques encablures de là, nous sommes chez les follistes. Même ambiance. Deux militants sur place qui assurent que les responsables devraient, en principe se réunir « ce soir » (hier, ndlr). Cap sur la Vdn qui abrite plusieurs sièges de parti ou coalitions. Dont Waar-wi de Modou Diagne qui occupe la bâtisse laissée vacante par Louis Jacques Senghor, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle. Là aussi le décor n’est guère plus reluisant avec le chargé de communication de Fada, le préposé à la sécurité deux militants et un responsable, le téléphone collé à l’oreille. « Les investis sur les listes départementales s’attèlent à collecter les résultats. Les procès-verbaux nous parviendront d’ici à mercredi et nous ferons les cumuls pour savoir si notre deuxième place sera confirmée » s’emporte ce pro-Fada. C’est toujours la même atmosphère qui prévaut dans la coalition dirigée par Robert Sagna. Seul le secrétaire permanent est visible sur les lieux. Il rassure, ce n’est pas les dégâts du faible taux de participation aux élections de la veille qui justifie ce vide, mais plutôt le fait que les responsables de la coalition sont près de leur base. Partout, on refuse d’admettre la portée du coup de massue des électeurs qui se sont majoritairement abstenus. Même au siège du Pds, toujours sur la Vdn, le décor contraste avec l’ambiance festive des grands jours. Les esprits sont orientés au palais où le secrétaire général national avait convoqué le comité directeur pour leur exprimer son courroux. Après l’abstention, le pape du sopi va certainement taper dur.  
COMITE DIRECTEUR DU PDS - Devant le faible taux de participation aux législatives : Me Wade promet l’enfer aux «traîtres» du Pds 
Les responsables libéraux qui n’ont pas mouillé le maillot pour pallier le faible taux de participation aux législatives ou qui ont demandé de voter contre la liste de la coalition Sopi sont avertis. Après que Me Wade les a qualifiés de «traîtres», il jure de leur régler leurs comptes et de moderniser le Pds, qu’il dit avoir constaté être «un parti informel».  
C’est un «langage cru et sans équivoque» que le secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds), Abdoulaye Wade, a employé, hier, à la réunion du Comité directeur extraordinaire qu’il a convoquée pour faire l’analyse du scrutin de dimanche dernier. Bien qu’il ait félicité son Premier ministre pour le travail abattu pour arriver à ce résultat, Me Wade, confient des sources, n’a pas digéré le faible taux de participation enregistré aux élections législatives d’avant-hier. Et non sans situer les responsabilités. En effet, des membres du Comité directeur soufflent que le libéral en chef a pointé du doigt des responsables du Pds comme étant parmi les instigateurs de ce «coup d’Etat électoral» ayant abouti à cette situation de boycott massif des joutes législatives : «Il y a des traîtres dans le parti», a ainsi pesté Me Wade devant les membres du Comité directeur, visiblement surpris par cette déclaration.  
Cette conviction du chef de l’Etat est confortée par les sorties faites depuis avant-hier, par des responsables du Pds qui n’ont pas manqué de pointer un doigt accusateur sur leurs «frères» libéraux qu’ils accusent d’avoir travaillé pour la défaite de la coalition Sopi 2007. C’est le cas du directeur des structures du Pds, Ousmane Masseck Ndiaye qui a ouvert le bal, lors de sa conférence de presse d’hier, pour laisser entendre qu’il a fait face à «deux adversaires que sont les boycotteurs et des responsables de (son) propre parti». A peine a-t-il fini de s’offusquer de cette situation que le ministre de l’Environnement, Thierno Lô, monte au créneau pour accuser l’administrateur du Pds, Abdoulaye Faye, d’avoir favorisé sa défaite à Darou Mouhty pour avoir soutenu son adversaire Modou Diagne Fada à coup de 50 millions. Et le ministre-délégué auprès du Premier ministre, Awa Diop, d’exiger que la coalition Sopi 2007 fasse en son sein une étude très sérieuse pour savoir les raisons profondes de ce fort taux d’abstention jamais enregistré dans l’histoire du Sénégal indépendant. Dans ses lamentations sur fond d’accusation indirecte, le président de l’Assemblée nationale et tête liste de la coalition à Dakar, Pape Diop, ne s’en est pas privé en criant sa déception. «Je suis déçu», s’est-il lamenté, alors que la tête de liste de la Coalition Sopi affiché la satisfaction.  
Si ces responsables versent dans des généralités, le secrétaire général national du Pds, en admettant l’existence de traîtres dans le parti, fait allusion aux responsables frustrés par les investitures ou par leur position dans le parti et qui sont tapis dans l’ombre pour saper les acquis de la formation libérale. Mais, ces ténors libéraux devront avoir une peur bleue, eu égard aux menaces proférées par le secrétaire général national du Pds. Car, nos interlocuteurs rapportent que Me Wade, continuant à déverser sa bile à la réunion du Comité directeur, n’a pas fait dans la dentelle pour promettre l’enfer aux personnes ciblées : «Je vais sévir et régler leurs comptes.» Sans citer de noms, le président de la République a clairement donné des indications en jurant qu’il y a «des responsables qui n’ont pas voté et qui n’ont pas fait voter» pour la liste de la coalition Sopi 2007 portée par le Pds. Une menace qui, selon nos sources, a plongé la salle dans un silence et les responsables présents d’échanger des regards. Les sanctions promises par Me Wade ne s’appliquent pas seulement à ceux qu’il qualifie de «traîtres» car, des membres de la première instance du parti libéral rapportent que «les responsables qui n’ont pas la capacité de mobiliser et de massifier le Pds» ne seront pas épargnés.  
Ces mesures annoncées par Me Wade seront accompagnées d’une vaste opération de relookage du parti, d’après nos sources. En effet, du constat du secrétaire général national, il ressort que «le parti n’a pas suivi l’évolution du temps et les mutations qu’il doit opérer font défaut». En effet, Me Wade reconnaît que «le Pds est très informel». Un constat suffisant pour sonner l’heure de «la modernisation et du changement de sa direction politique». Un projet qu’il compte finaliser rapidement. Cette initiative tient du fait que «le parti n’a pas renouvelé ses instances régulières depuis 1998. Et il y manque des leviers solides sur lesquels il peut s’appuyer pour aller de l’avant et mobiliser davantage de militants», avoue le fondateur du Pds.  
Ndiaga NDIAYE - 
130 députés pour la Coalition Sopi, seul Ely Madiodio Fall manque à l’appel 
La primeur des résultats issus des élections législatives de dimanche dernier a été donnée aux membres du Comité directeur du Pds. En effet, «c’est en pleine réunion de cette instance que le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, a fait parvenir à Me Wade les estimations et fait le partage des sièges à l’Assemblée nationale», révèle-t-on. Ainsi, d’après nos sources, Me Ngom crédite la Coalition Sopi 2007 de 130 sièges dont 40 élus sur la liste nationale et les 90 issus des listes départementales. Les 20 autres sièges reviennent ainsi à l’opposition. A l’exception du parti de Ely Madiodio, qui n’a pas fait un score lui permettant d’avoir de députés, toutes les 12 autres coalitions seront représentées à cette 11e législature. Les coalitions dirigées par Mamoune Niasse, Modou Diagne Fada, Landing Savané et Robert Sagna disposent chacune de 3 sièges. Un siège va à chacun des 8 autres participants aux scrutins.  
Ndiaga NDIAYE - 
FILIGRANE - Me Wade et son Pds, le temps des ruptures 
Entre Macky Sall, chef de guerre des troupes sopistes, qui exhibe fièrement 35 trophées facilement remportés, et Pape Diop, patron libéral à Dakar qui exprime toute sa déception, c’est l’image contrastée du Parti démocratique sénégalais au sortir des législatives qui transparaît. Le Premier ministre a la casquette d’un comptable électoral au niveau national, le président de l’Assemblée nationale, lui, l’est au niveau départemental. Le premier est un fusible tout fait, prêt à sauter en cas de catastrophe ; le second est en embuscade, disposé à cueillir les fruits d’une déstabilisation interne au sommet. Ils ne se reconnaissent pas comme ennemis, mais la réalité des faits l’impose. Le Pds est un parti uni éclaté.  
Rouleau compresseur sans pitié, dévoreur d’hommes et de partis, mammouth financier sans pareil, le parti du président de la République vient véritablement d’entrer dans l’ère des incertitudes. La présidentielle dans la poche en dépit de tout, le Sénat et l’Assemblée nationale mis dans le tempo du quinquennat et des desseins du maître, Wade est, pour la première fois depuis mars 2000, mis devant ses responsabilités de fondateur du parti et d’aiguillon de l’avenir qu’il lui prépare. Cet avenir, il lui est impossible de le construire à partir des bases actuelles de sa formation politique, de l’état d’esprit avec lequel il évolue, de son mode de fonctionnement. L’immense colère affichée en Comité directeur par le président de la République contre de nombreux responsables libéraux coupables de «sabotage» et de «trahison» est absolument compréhensible du point de vue de la défense des intérêts du Pds dans une élection aussi importante. En revanche, elle fait sourire car Me Wade apparaît comme le diviseur stratégique principal attablé au sommet de la pyramide, dans son manteau d’instigateur des rivalités entre patrons de chapelle. Il est le chef d’orientation des rivalités et de leur exacerbation en fonction des objectifs à atteindre.  
Ce mode de gestion lui a permis, en temps utile, de neutraliser, de déstabiliser ou de mettre sur la défensive qui il voulait. Sous prétexte que le Pds est un parti «libéral» où toutes les sensibilités ont un devoir d’expression libre, il a lâché la bride à tout le monde, encouragé des tendances, mais en veillant à ne jamais laisser éclore un vrai courant capable de remettre en cause le format anachronique du leadership. A Saint-Louis, Dakar, Louga, Thiès, Diourbel, Touba, Bambey, Mbacké, Kaolack, Rufisque, etc., l’unité est l’exception, les divisions sont la règle. Le Pds a maintes fois paru échapper au contrôle de Me Wade, mais il n’y existe pas d’autre dénominateur commun que…Wade lui-même. Cela explique que les célèbres frondeurs que furent Ousmane Ngom (avant son retour) et Jean-Paul Dias, par exemple, durent quitter la barque pour poser leurs baluchons ailleurs parce que la démocratie et le pluralisme n’y sont pas des valeurs fondamentales. L’exclusion y est une méthode douce.  
C’est ce modèle achevé d’anachronisme qui n’a plus aucune chance d’accompagner sereinement le président de la République dans ce qu’il lui reste de chemin politique et institutionnel. Les «trahisons» nées des législatives sont un excellent prétexte pour «réformer» en profondeur le Parti démocratique sénégalais. Si Me Wade avait comme dessein de préparer sa lignée biologique à la succession, il ne le pourrait pas avec ce gros machin vieux et grognard, informel, cassé en divisions ennemies, déficitaires en cadres de haut niveau et qui, tôt ou tard, devra s’affranchir de sa tutelle. C’est l’occasion ou jamais, alors, de relooker «concrètement» (?) cet instrument de conquête du pouvoir en le ramenant à l’échelle d’une formation politique de type moderne qui n’appartienne à personne en particulier, à tout le monde en général.  
Momar DIENG -  
PROPOSITION - Abdoulaye Baldé explique les raisons d’avoir la photo des candidats sur les bulletins de vote : «Les électeurs se demandaient si Macky Sall était un homme ou une femme, parce qu’ils ne le connaissent pas» 
La tête de liste départementale de la coalition Sopi 2007 (pouvoir), à Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, a fait la proposition selon laquelle les photos des candidats investis sur les listes départementales, lors des législatives, devraient figurer sur les bulletins de vote pour que les citoyens dont ils sollicitent les suffrages puissent les reconnaître et avoir la certitude qu’ils votent pour eux. «Les personnes qui sont investies d’une confiance au niveau d’un département doivent figurer sur la liste départementale du bulletin de vote de leur formation pour que les gens sachent que ce sont ces gens-là qui sont candidats», a notamment déclaré M. Baldé hier, à Ziguinchor. S’exprimant lors d’un point de presse, il a ajouté que «cela doit être fait, même si à côté de la photo du candidat on doit mettre celle de la tête de liste nationale». Ce faisant, «si le candidat n’est pas connu dans sa circonscription, c’est lui qui en pâtira», a indiqué M. Baldé avant de souligner sa résolution de faire une telle idée son «combat». «C’est mon combat, je vais le porter au niveau national. Je ne parle pas pour moi seul, je parle pour le principe», a-t-il précisé, soulignant «qu’il faut que les gens aient un repère, car il y va de l’intérêt de tout le monde». Si Abdoulaye Baldé en est arrivé à faire une telle proposition, «c’est parce que, a-t-il expliqué, dans beaucoup de bureaux de vote, on nous a signalé que les électeurs se demandaient si Macky Sall était un homme ou une femme, parce qu’ils ne le connaissent pas». Par conséquent, selon M. Baldé, «il faudrait qu’on essaye d’en tirer les conséquences pour qu’au niveau du parti, au niveau de l’administration, les élections ayant davantage un caractère local, que de plus en plus, au niveau des départements, on essaye de responsabiliser mieux les têtes de listes en mettant leurs effigies sur les bulletins de vote». Selon lui, dans beaucoup de bureaux de vote, «les gens venaient demander où sont les bulletins de Baldé» et ses adversaires ont joué là-dessus en disant aux électeurs que «ce n’est pas l’élection de Baldé, mais c’est Macky Sall contre Robert Sagna, pour les décourager et les amener à voter la liste Takku Defaraat Sénégal (Tds)».  
Aps  
LECTURE - Awa Diop, ministre délégué auprès du Premier ministre : «Le comportement des députés en question» 
Le faible taux de participation enregistré à l’échelle nationale est resté en travers de la gorge du ministre délégué auprès du Premier ministre, Awa Diop. De sa lecture, il ressort que les raisons de cette abstention massive des électeurs sont à chercher dans le comportement des députés. «On doit revoir l’attitude des députés, car elle n’encourage pas les électeurs au vote. Il y a un effort à faire de leur côté pour revaloriser cette fonction très noble», préconise-t-elle. A son avis, «le comportement des élus du peuple est d’une situation que les populations n’accordent aucune importance à cette élection qui consacre leur choix». D’où la nécessité, juge-t-elle, de mettre en place un nouveau code de conduite qui contraint les représentants du peuple à l’Assemblée nationale à montrer un visage plus reluisant et plus digne du parlementaire.  
Mais, Mme Diop refuse d’établir tout lien entre le faible taux de participation et le boycott des élections décidé par une partie de l’opposition. «Cette opposition qui a été battue par Me Wade il y a moins de trois mois et qui est en perte de vitesse n’a pas assez de poigne pour être suivie par les populations dans son jeu perdu d’avance», attaque-t-elle. Le constat fait, la présidente du mouvement national des femmes du Parti démocratique sénégalais, qui ne pouvait cacher son amertume, exige que la coalition fasse «une étude très sérieuse pour savoir les raisons profondes de cette abstention record». Sans entrer dans les détails, elle estime qu’une évaluation de la campagne est nécessaire pour permettre d’avoir une idée plus affinée sur le refus constaté des Sénégalais d’aller accomplir leur devoir civique. D’autant plus qu’elle trouve «inacceptable que le taux de participation de ces législatives puisse chuter d’une manière aussi spectaculaire par rapport à l’élection présidentielle».  
Ndiaga NDIAYE  
Talla Sylla quitte la scène 
Par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN | mercredi 6 juin 2007 | 467 lectures 
 
 
Le président de l’Alliance APJ/Jëf-Jël, Talla Sylla quitte la scène politique. Dans un communiqué parvenu hier, mardi 5 juin à notre rédaction, le leader de la « Jeunesse malsaine » affirme se retirer de la vie politique, estimant qu’il n’a plus la force de continuer, parce que « malade et épuisé ».. 
LIENS RECOMMANDES  
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DOSSIERS  
TALLA SYLLA 
« Aujourd’hui, je suis malade, épuisé et, je ne me sens plus la force de continuer. J’ai donc décidé de me retirer de la vie politique publique » a écrit hier, Talla Sylla, le président de l’Alliance Jëf-Jël, formation politique née 1998, dans une adresse aux Sénégalais dont copie a été faxée à notre rédaction hier. Si le jeune dirigeant politique, il a 41 ans, y déclare que son « amour pour le Sénégal reste intact » au point qu’il n’exclut pas de revenir. « Un jour, peut-être, s’il plaît à Dieu, je reviendrai », indique-t-il. Mais pour l’heure, « malade et épuisé », il décide conscient certainement de ses limites physiques et morales, de saluer le public politique et de se retirer dans ses quartiers privés, le temps de se ressourcer. Car le leader du Jëf Jël rappelle dans son texte son « engagement sans retenue sur tous les terrains » et « tous les combats au service du Sénégal et des Sénégalais » qu’il a mené et compte mener si Dieu lui donne la force et la flamme nécessaire. Talla Sylla a souligné à ce propos comme pour prendre l’histoire en témoin, qu’il a poursuivi son combat après avoir été « victime d’une cruelle et lâche agression physique » en octobre 2003. 
Celui qui, à 41 ans seulement, a décidé, sans crier gare, à être un « retraité politique », momentané ?, était pourtant jusqu’à cette date, présent sur la scène politique sénégalaise depuis plus de 20 ans. Si à la présidentielle de mars 2000, son « mouvement » est né en 1998, Talla Sylla avait décidé de se présenter contre Abdou Diouf. Mais, âgé de moins de 35 ans, il ne pouvait franchir l’écueil constitutionnel que constituait la limite d’âge des candidats, définie par le code électoral. Avait finalement décidé de soutenir Moustapha Niasse, Secrétaire de l’Alliance des forces de progrès (AFP), qui arrive en troisième position derrière Diouf et de Me Abdoulaye Wade. En 2007, ayant eu l’âge constitutionnel requis, il s’est lancé malgré sa maladie, à la conquête de la magistrature suprême pour la première fois sous la bannière de sa propre formation. 
Un parcours politique mouvementé 
L’homme a la politique dans le sang. Le jeune dirigeant du mouvement étudiant qui se définit comme le leader de la « jeunesse malsaine », cette jeunesse que l’ancien président socialiste sénégalais Abdou Diouf avait vivement pris à partie en 1988, houspillé qu’il était pendant la campagne électorale surtout à Thiès, a créé dès 1992, le mouvement Jeunesse pour l’alternance (JPA, proche du PDs) en 1992. « Député de la rue », disait-il, il devient aux élections législatives d’avril 2001, « député du peuple », occupant en l’occasion, la fonction de vice-président de l’Assemblée nationale en étant membre du groupe parlementaire de l’Afp. Comme son mentor, Me Abdoulaye Wade avec qui, il divorce très rapidement, il est un personnage imprévisible, au langage souvent châtié. Le verbe facile, il aime haranguer. A l’âge de 14 ans, il militait déjà au sein du Parti africain de l’indépendance (PAI de Mahjmouth Diop rappelé à Dieu le 27 janvier dernier). Le PAI est le creuset de la Gauche sénégalaise. Plusieurs formations politiques actuelles de cette gauche dite historique sont issues de ses flancs. La Ligue démocratique / Mouvement pour le parti du travail (LD/ MPT), d’Abdoulaye Bathily, Le Parti pour l’indépendance du travail (PIT), d’Amath Dansokho pour ne citer que ceux-là. 
En octobre 1987, Talla Sylla est élu par ses collègues président de la Coordination des étudiants de Dakar (CED) où on trouve un certain Mouhamadou Bodj et celui qui est devenu un confrère, Assane Saada. Un « syndicat » étudiant extrêmement bruyant pendant cette période, l’une des plus critiques pour le régime de Diouf. En février 1988, il dirige le mouvement de grève à l’université contre « les fraudes électorales opérées lors de la présidentielle par le président Diouf ». Une grève qui va faire vaciller le régime et aboutir à l’arrestation d’Abdoulaye Wade, alors candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds). Talla Sylla est accusé par le pouvoir socialiste d’être manipulé par le leader libéral. Pour montrer son indépendance vis-à-vis des politiques, il se signale, toujours à la tête du CED, par un soutien à la grève lancée en 1989 par le Syndicat autonome des enseignants du supérieur (SAES). En 1990, après une nouvelle grève à l’université, Talla Sylla est exclu de l’UCAD. Il obtient néanmoins une bourse d’étude en France de la part du gouvernement à la suite de l’intervention du président de l’Assemblée nationale d’alors, Abdou Aziz Ndaw, originaire comme lui de la région de Thiès. 
Le gouvernement de Diouf d’alors a-t-il fait circuler des rumeurs sur cette bourse pour faire passer le jeune dirigeant comme un vendu ? On peut le penser. Toujours est-il qu’il essuya quelques critiques dans ce sens. Sans se soucier de ces accusations malveillantes, inscrit en 1991 à l’Université de Grenoble, il crée à la veille de la présidentielle et des législatives de 1993, un mouvement, Jeunesse pour l’alternance (JPA). Un mouvement dont l’objectif est de mettre fin au régime du président Diouf en soutenant Me Abdoulaye Wade, qu’il considère comme « le principal pôle de l’alternance » au Sénégal. En 2000, l’histoire lui donna raison. 
Abandonnant ses études en raison de ses multiples activités politiques, Talla Sylla voit sa bourse d’études suspendue. Fin 1995, il rentre au bercail. En profite pour transformer la JPA en un parti politique, dénommé Alliance pour le progrès et la justice (APJ/ Jëf-Jël) en 1998, précisera Moussa Tine, son camarade, qui deviendra, quelques années plus tard, Alliance Jëf-Jël. Après les élections municipales de 1996, il rompt avec le leader du Pds à la suite de divergences politiques avec l’ancien numéro deux d’alors de ce parti, Idrissa Seck. Aux élections législatives de mai 1998, l’Alliance Jëf-Jël fait partie de la liste nationale conduite par Djibo Leyti Kâ, leader du mouvement Renouveau, après sa démission du Parti socialiste. 
En juillet 1998, nouvelle rupture. Talla Sylla dénonce Djibo Leyti Kâ qui a décidé de transformer le Renouveau en parti politique, l’Union pour le renouveau démocratique (URD). Le Renouveau démocratique, pour Talla Sylla, ne devait n’était qu’un creuset pour toutes les forces démocratiques en lutte contre le Ps. Quelques mois après, il est arrêté et mis en prison pour offense au chef de l’Etat, les Sénégalais découvrent un homme fortement marqué par la foi. Talibé mouride, il se veut fervent. Il déclare que sa « source d’inspiration, ce sont les khassaides (poèmes) de Cheikh Ahmadou Bamba ». Aux élections législatives d’avril 2001, Talla Sylla se présente, sur la liste nationale, sous la bannière de Jëf-Jël. Unique député de son parti, il rejoint le groupe parlementaire de « L’Espoir », de l’Afp que préside Madieyna Diouf, coordonnateur national de la formation, deuxième parti au Parlement, derrière le Pds avec onze députés. 
Il démissionne de l’Assemblée nationale le 8 décembre de la même année de son mandat de député, estimant qu’il avait « été privé de s’exprimer en tant que parlementaire ». « On m’a empêché de m’exprimer lors du débat sur l’affaire des 6 milliards et lors du vote du budget 2002 des pouvoirs publics », clame-t-il. L’affaire dite des »6 milliards de la SONACOS », avait été soulevée par le leader de l’Afp, Moustapha Niasse. Il concernait le retrait de 6 milliards de FCFA des caisses de la Société nationale de commercialisation des oléagineux (société publique) vers le Trésor public. « On n’a pas voulu que je demande des explications sur le budget de fonctionnement de la Présidence et les 379 millions (environ 570.000 euros) prévus pour les dépenses de fêtes et de cérémonies", avait ajouté Talla Sylla. Son camarade Moussa Tine, avait pris le relais, au point qu’il s’est trouvé certains pour déclarer que c’était là « une combine » du Jëf-Jël, pour se passer le témoin à l’hémicycle. Il n’en est rien, car Moussa Tine, le remplaçant est resté jusqu’à la fin du mandat. On apprenait hier, que la direction du parti n’avait été informée que le même jour de la décision de son président, lui qui est le principal bailleur de la formation. 
FRONT SIGGIL SENEGAL SUR LE TAUX D’ABSTENTION 
« C’est la preuve que les libéraux ont volé la présidentielle » 
Par Ibrahima Lissa FAYE | SUD QUOTIDIEN | mercredi 6 juin 2007 | 201 lectures 
 
 
Le scrutin pour les législatives du 3 juin n’a pas enregistré d’électeurs contrairement à la présidentielle du 25 février. Alors, la conviction de Aminata Mbengue Ndiaye et de ses camarades du « Front Siggil Sénégal » est faite : le régime libéral a « largement volé » pour maintenir son chef, Abdoulaye Wade, au pouvoir. 
 
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DOSSIERS  
LEGISLATIVES 2007 
Ça jubile du côté du Front « Siggil » Sénégal ! Les partis membres de l’opposition dite significative qui a boycotté les élections législatives du 3 juin dernier se disent « très satisfaits » du fort taux d’abstention noté aux législatives du 3 juin dernier. En conférence de presse hier à la maison du Parti socialiste (Ps), les femmes de la coalition, amené par la présidente des femmes socialistes, Aminata Mbengue Ndiaye, ont brandi ce fort taux d’abstention comme « la preuve du vol de l’élection présidentielle ». 
Aminata Mbengue Ndiaye conteste même le pourcentage de 38 % comme taux de participation aux législatives avancé par les libéraux et estime qu’il a été gonflé. « C’est un pourcentage gonflé car il est loin de refléter la réalité de ce qui s’est passé dans les différents bureaux de vote du pays », dénonce-t-elle. En tout état de cause, la responsable socialiste de Louga en déduit que « les populations ont désavoué Abdoulaye Wade et son gouvernement ». Et de sommer : « Il doit partir ; le gouvernement doit démissionner ». Aminata Mbengue Ndiaye n’a pas arrêté de marteler, avec une pensée particulière pour Macky Sall, tête de liste de la « Coalition Sopi 2007 » qui, a-t-elle rappelé, situait la bataille au niveau du taux de participation. « Ils ont échoué et doivent accepter leur défaite et en tirer toutes les conséquences. Ils sont minoritaires dans ce pays. 
Et malgré le fait qu’Abdoulaye Wade ait battu campagne à leurs côtés. Ces photos s’observent partout à travers le territoire. Ils ont, de plus, enfreint les lois du pays. Ils n’en ont cure parce qu’à la veille du scrutin, Macky Sall, le ministre de l’Intérieur, Ousmane Ngom, et Pape Diop en appelaient aux populations d’aller voter massivement alors que la campagne était clôturée », s’est-elle indignée. 
La porte-parole des femmes du Front « Siggil » Sénégal estime en outre, ironique, que si les citoyens ne sont pas allés accomplir leur devoir, c’est parce que « les libéraux n’ont pas sorti suffisamment d’argent comme cela a été le cas lors de la présidentielle avec l’achat de conscience, de véhicules pour les marabouts et pour les jeunes, les cartes d’électeurs à 10000 voire 20000 francs Cfa ». Aminata Mbengue Ndiaye a par ailleurs souligné que « c’est la maturité et la prise de conscience des citoyens qui expliquent ce faible taux de participation ». Elle a rappelé que si les populations avaient voté le 3 juin dernier, les libéraux auraient remis en marche leur machine à frauder. 
Après les concerts de casseroles et autres visites de proximités pour dénoncer naguère la « hausse vertigineuse » des denrées de première nécessité dont « tout le monde a ressenti les affres », le Front « Siggil » Sénégal est en train de concocter un autre plan d’actions qu’il va rendre public incessamment, a fait savoir Aminata Mbengue Ndiaye. Les femmes ont, pour leur part, indiqué qu’elles vont consolider les acquis et « se rapprocher davantage de la population pour partager leurs préoccupations dans l’espoir de contraindre Abdoulaye Wade à quitter le pouvoir ». 
CHRONIQUE D’UNE CAMPAGNE 
Course contre la montre  
Par Abdoulaye Ndiaga SYLLA | SUD QUOTIDIEN | mercredi 30 mai 2007 | 343 lectures  
 
C’est la mobilisation générale dans le camp des partis et coalitions de parti présentant des listes aux législatives de dimanche prochain, 03 juin. Militaires et paramilitaires ont à peine sonné l’alerte les 26 et 27 mai, avec un taux de participation au vote très faible, que la consultation est partie pour prendre les allures d’un référendum, d’un face à face entre des candidats et des non partants. 
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En effet, le souci premier sera non pas de voir la configuration de la nouvelle chambre, mais quelle fraction de l’électorat a participé au choix des cent cinquante députés. Sous ce rapport, et selon le nombre de votants par rapport à ceux qui sont inscrits dans le fichier, la victoire des votants ou des boycotteurs, la défaite des quinze ou le désaveu du Front Siggil Sénégal, passeront avant le succès ou l’infortune des candidats à la députation, des forces politiques qui les ont présentées. Pourtant, le pays est bien engagé dans une consultation en vue de confier, à des Sénégalaises et à des Sénégalais et ce pour une période de cinq ans, le pouvoir de légiférer et de contrôler l’exécutif. 
Avec cette nouvelle donne, tout porte à croire que la face d’une campagne sans relief jusqu’ici va changer au cours des derniers jours. L’appel au vote citoyen dans cette dernière ligne droite meublera bien de discours pour contrer plus fortement que cela n’a été le cas jusqu’ici l’offensive de l’opposition dite significative. Plus de couplets, sur l’Assemblée nationale transformée en dortoir, les manquements relevés dans le contrôle de la politique menée par l’Exécutif, l’image écornée d’une institution transformée en chambre d’enregistrement et d’applaudissements. A défaut de présenter la Chambre comme le lieu par excellence du débat démocratique, le modèle de la représentation populaire, la vigie des intérêts du peuple, tout sera entrepris par les postulants à la députation pour ne pas désespérer l’électorat. 
Cela passera par la persuasion dans les meetings, les déclarations radiotélévisées, pour emporter l’adhésion des citoyens au vote, les visites de proximité, une levée des militants et des sympathisants. Et comme sur le terrain, et dans cette course contre la montre, ils croiseront les partisans du boycott qui ont sillonné le pays, et œuvré activement pour dissuader les Sénégalais de se rendre aux urnes, il faut en appeler à la mesure pour éviter tout débordement. 
5 Réactions 
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30 mai 2007 11:50, par xott  
vive le boycot les militaires et paramilitaires ont donnet le ton suivons les .  
 
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30 mai 2007 14:38  
Nous aurons un vote à poing dressé, mais nous aurons quand même un vote. Maître Abdoulaye Wade est resté fidèle à sa mystique politique, il ne se reniera pas. Son entêtement lui aura finalement coûté un mandat qui devait être celui du rachat, et il va causer l’effondrement de notre système démocratique. Malgré les informations peu rassurantes qui nous parvenaient, nous pensions que l’homme descendrait de son piédestal officiel, pour refiler les habits du médiateur conciliant. C’était peine perdue. Il est aussi napoléonien que ceux de son époque, et il finira son mandat avec la même arrogance obsessionnelle, jusqu’à couper les jarrets à son opposition. Ne nous attardons pas sur la décision du Conseil d’Etat. Cette institution, d’inspiration monarchique, est basée sur un principe vieillot qui veut que l’Etat, juge et partie, n’ait jamais tort. Elle est à la merci d’un homme pétri d’ambition qui pense que les institutions sont au service de son ambition. Et voilà que le juge administratif estime que ce qui était valable il y a trois mois, l’idée élémentaire que le nombre de députés dans chaque département soit proportionnel à la population générale, ne l’est plus aujourd’hui. Parce que le législateur Wade a glissé dans sa nouvelle loi électorale quelques points et quelques virgules de convenance. Il a quand même trouvé des magistrats assez outillés pour défendre cette décision incompréhensible à tous, si ce n’est ceux à qui elle profite. La raison en est bien simple : quand Wade a voulu vraiment reporter les élections, il a fait voter une loi à l’Assemblée nationale. Quand, à l’approche du 25 février, il a remarqué qu’il s’était enfermé dans son propre piège, et que les problèmes internes à son parti pouvaient compromettre son élection, il a brillamment trempé dans son panier à crabes le Ps et la Ld/Mpt. Ils ont attendu pendant deux semaines une décision que Wade souhaitait plus que tout le monde. Le Conseil d’Etat est une partie de l’Etat, et il en est le chef. C’est une vérité de plus qu’il s’applique dans toute sa rigueur. Finalement, le recours introduit en janvier, qui nous a valu le découplage des élections, a été un grand service rendu au président de la République, et un grand tort fait à l’opposition. Même avec un processus électoral renégocié, Abdoulaye Wade partait avec la posture d’un chef d’Etat, avec une nouvelle légitimité. Une erreur d’apprenti car rapide, inexcusable pour de vieux routiers de la politique ! C’est une dégringolade de nos institutions, un crime républicain qui porte la signature du même homme, et nous le porterons très longtemps. Il n’y a rien qui puisse justifier cette césure entre l’esprit démocratique et la flagornerie de ceux qui sont chargés de l’incarner au sommet de l’Etat. Nous aurons une législature sans vrais législateurs, alors que le propre d’une Assemblée, c’est de rassembler justement. 
Wade sent les vents favorables, et il mettra les voiles, tant qu’il ne prendra pas contre lui la « vague populaire », qu’il continue de respirer abondamment. Elle lui signifie curieusement son approbation, pendant que les délestages et les rapatriements de clandestins reprennent. C’est un miracle continu qui lui permet de gouverner par procuration, et c’est certainement une des erreurs de l’opposition d’avoir négligé qu’elle n’a pas avec elle « l’opinion ». La rue est foncièrement contre un boycott qui, même s’il est justifiable, nous en convenons, est inopportun. Parce qu’encore une fois, il met la plupart des partis dans une fragilité monumentale, et la plupart sont soumis à des crises qu’ils auraient bien pu éviter, s’ils avaient ajouté à leur fermeté, un minimum de bon sens. On ne peut pas forcer au chômage des pères de famille qui ont fait de la politique leur gagne-pain, et c’est ce que les leaders de l’opposition, qui n’ont certainement pas de problèmes de fin de mois, ont fait, dans la plupart des cas sans l’avis de leurs partis. C’est la réalité politique de ce pays, et on fait la politique avec le réel. Ils ont inutilement créé des situations de crise en suscitant un opportunisme de classe qu’il faut certainement condamner, mais qu’il faut comprendre avec le réalisme d’un opérateur politique. On ne peut pas demander à Mamadou Diop Decroix, qui a fait de la politique son métier depuis la fermeture de l’Oncad, de rester cinq années sans mandat électif et sans poste ministériel. Il le prend pour un suicide. Il a été un des rares à avoir, par raison politique, défendu, dès le début de l’alternance, qu’il serait aventurier de s’opposer à Abdoulaye Wade à la présidentielle. Pape Diouf a, quoi qu’on puisse penser de lui, été d’une loyauté remarquable, mais il ne peut pas payer les conséquences d’une décision qu’Idrissa Seck a prise seul, sans consulter son parti, avec la perspective de perdre le seul revenu qui lui reste, celui de maire, après les prochaines locales. Tous ces candidats à « l’immigration » le vivent d’autant plus injustement qu’ils sont laissés à eux-mêmes, alors que la plupart de leurs leaders sont à l’abri du besoin. Ce sont des situations tragiques qui ont été inutilement créées dans tous les partis, et pour tous, le ventre parlera indéniablement avant la tête. Tous les responsables de l’opposition significative, sans doute avec le cynisme du pouvoir et ses prébendes, sont dans une logique de transhumance, et la nouveauté, c’est qu’on ne les appelle pas. Ils sont tous en embarcation, les nouveaux Cayucos, affamés de l’opposition. Ils frappent tous à la porte de Pape Samba Mboup. La politique est un métier, et ils n’entendent pas rester longtemps au chômage. 
Nous aurons hélas, dans les prochaines semaines, des ralliements surprenants, qui vont conforter chez un homme déjà sûr de tout, que tout le monde s’achète. Ils sont nombreux, dans tous les états-majors, à préparer armes et bagages, pour entreprendre le grand voyage, et les chefs de partis se retrouveront bientôt seuls. Il y a une ambition derrière cette cascade de ralliements, c’est le grand parti présidentiel, nouvelle version de l’Ups des années 70, qu’Abdoulaye Wade a toujours rêvé de mettre en place, et qui s’est toujours heurté au refus de ses anciens alliés. Il en a désormais le prétexte et les moyens. Il prendra tout ce qu’il trouvera sur son chemin, pour constituer ce grand parti de ses rêves, et lui faire porter les ambitions de son fils. Malgré la certitude d’une large majorité à l’Assemblée nationale, le trafic inhumain n’épargne pas ceux de ses alliés qu’il n’est pas sûr d’avoir à sa coupe. Après les élections, et juste avant la mise en place du Sénat, un appel à la paix suivra, après le grand carnage. C’est l’appel final, destiné à tous les numéros deux qui attendaient en silence. Le « gnibbi » après le « toxu », la vengeance du père offensé. Wade veut forcer les chefs de l’opposition à la reddition, en vidant leurs états-majors. C’est son ambition de toujours, régner sur ses semblables. Il a dit lundi à un de ses hôtes, venu le voir avant la prière, qu’à son âge, s’il a quelque chose sous le dentier, c’est contre Moustapha Niasse et Idrissa Seck. Le premier l’a toujours méprisé, le second a voulu l’humilier. Il va se venger d’eux après les législatives 

 

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Modifié en dernier lieu le 6.06.2007
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