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nébuleuse gouvernance

LAs : Vendredi 15 Mai 2009 
LENTEURS DANS LES TRAVAUX DE PAVAGE A DAKAR CONFIES A UNE ENTREPRISE INEXPERIMENTEE : Nébuleuse autour d’un marché de 16 milliards . 
Annoncés en grandes pompes par les autorités étatiques, les travaux de pavage dans la région de Dakar dont la pose de la première pierre a été effectuée, il y a quelques mois, à grand coup de renfort médiatique par Habib Sy en charge, à l’époque, du ministère des Infrastructures, sont entourés d’un flou artistique total. D’un coût de 16 milliards de nos francs, ce marché dont la fourniture des pavés a été confiée à l’entreprise Progeco Sarl suscite toutes sortes d’interrogations dans la mesure où la société adjudicataire n’a, non seulement, aucune expérience dans ce domaine, mais aussi, ne dispose même pas d’usine de fabrication de pavés. Si bien qu’aujourd’hui, les travaux qui devaient démarrer depuis janvier 2009 restent encore à l’état de rêve. 
Pourquoi l’Etat du Sénégal a-t-il tenu à confier un marché de cette envergure à Progeco Sarl, une entreprise qui n’a aucune compétence dans le domaine de la fabrication de pavés ? C’est la question qui est sur toutes les lèvres chez les acteurs de travaux publics. En effet, Dans le cadre d’un programme de voiries urbaines dans les régions de Dakar et Ziguinchor, d’un coût de 16 milliards de francs Cfa, financé par la Commission européenne, l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr) avait lancé en juin 2008 un appel d’offres pour la fourniture de pavés. Un marché juteux étant donné qu’un seul mètre carré de pavage coûte 12.000 Fcfa et que le projet s’étend sur plusieurs centaines de milliers de mètres carrés. Le marché est gagné par l’entreprise Progeco Sarl. Et dans le cahier des charges, il était prévu que les travaux qui concernent entre autres zones, la Route de ceinture du cimetière de Yoff, la Route du stade de l’Amitié-Vdn, la Cité Apecsy, la Voie de Raccordement Vdn-Parcelles Assainies, le Camp des Transmissions Yeumbeul, Diamaguène Camp militaire, la Boucle du marché Sahm, les travaux donc devaient commencer en janvier 2009. Mais le constat est que cinq mois après la date initiale de démarrage du chantier, ils tardent encore à voir le jour. Au banc des accusés de cet énorme retard, Progeco Sarl, l’entreprise titulaire du marché de fourniture de pavés destinés aux sous-lots de travaux de construction et d’aménagement de voirie urbaine. Une source très au fait du dossier s’étonne : « Progeco n’a aucune expérience dans ce domaine, elle ne possède pas d’unité de production de pavés, mais on lui donne quand même le marché, c’est inadmissible ». Pour faire face à ses obligations, l’entreprise est obligée aujourd’hui de faire appel à des Italiens pour importer du matériel. Ce qui risque sérieusement d’aggraver les lenteurs déjà enregistrées en ce sens que le matériel qui doit provenir d’Italie, nous confie-t-on, n’a même pas encore été embarqué. Les travaux vont accuser beaucoup plus de retard car « techniquement, la construction du site et l’installation du matériel vont prendre au bas mot 8 mois. Nous sommes vraiment intrigués du choix fait sur Progeco incapable de respecter le cahier des charges alors qu’il existe des entreprises qui ont fini de faire leurs preuves dans ce domaine », clame une source. Pour faire bonne figure lors de la pose de la première pierre des travaux effectuée par Habib Sy, il y a quelques mois à Pikine, Progeco, apprend-on, aurait demandé à certaines entreprises de lui faire quelques pavés. Si certaines sources imputent l’entière responsabilité à Progeco, il s’en trouve d’autres qui semblent incriminer le maître d’œuvre délégué des travaux en l’occurrence l’Agétip. « Personne ne sait comment l’Agétip gère ce projet, lorsqu’on l’interpelle, elle ne daigne même pas donner des réponses convaincantes. Qui se cache derrière Progeco ? On l’ignore », peste un de nos interlocuteurs dont la déception se mesure à l’aune du désenchantement de milliers de jeunes qui plaçaient beaucoup d’espoirs dans ce projet de fabrication. En effet, il était prévu, en rapport avec l’Office pour l’emploi des jeunes de la banlieue, de lancer un programme de formation de 8000 jeunes dans la fabrication, la pose et l’enlèvement des pavés. 
Ibrahima Ndiaye, Dg de l’Aatr : , « aucune entreprise au Sénégal n’a de l’expérience dans le domaine de la fabrication des pavés » 
Interpellé sur les inquiétudes que suscite le choix porté sur l’entreprise Progeco pour la fourniture des pavés alors que celle-ci est créditée être inexpérimentée dans le domaine, le directeur général de l’Aatr pense qu’il est infondé de s’attarder sur « l’inexpérience » de la société titulaire du marché. Pour Ibrahima Ndiaye, en effet, « aucune entreprise au Sénégal n’a de l’expérience dans le domaine de la fabrication des pavés ». Quid maintenant du fait que Progeco ne possède pas d’usine de fabrication des pavés ? Là aussi, réponse de M.Ndiaye : « il n’existe pas au Sénégal d’entreprise disposant d’une unité de fabrication de pavés, elles sont toutes obligées d’importer du matériel de l’extérieur parce que c’est la première fois que des travaux de ce genre sont initiés dans le pays ». Cette thèse du Dg de l’Aatr est battue en brèche par des sources qui soutiennent que des sociétés comme Sosif et Senégal Entreprise disposent d’usines de fabrication de pavés. 
Auteur: Hawa BOUSSO  
 
Nettali : Vendredi 15 Mai 2009 
TUNNEL DE SOUMBEDIOUNE : Ces nids de poule qui filent la frousse. 
NETTALI.NET - A quand une solution à ces trous clairsemés que tous les automobilistes qui empruntent le tunnel de Soumbédioune ont fini de constater ? Peut-être que Karim Wade ou Baldé nous répondra. Ces trous font vraiment peur et constituent un gros danger pour les automobilistes qui se rendent en centre ville. Pour peu qu’on s’y cogne, on a la frousse de sa vie. Le choc est tellement rude qu’on risque une crevaison. Imaginons que cela survienne tout d’un coup, comment se tirer d’affaire dans cette sorte de crevasse où il est presque suicidaire de changer une roue ? 
L’autre gros souci est les slaloms auxquels se livrent les automobilistes pour éviter ces nids de poule sur une route où les limitations de vitesses sont royalement ignorées encore inconnues. L’Anoci ou le super ministère de Karim ou alors l’Agence autonome des Travaux routiers peut quand même boucher ces trous. Qu’ils ne nous disent surtout pas qu’ils ignorent ce problème, car comme le dit l’adage, mieux vaut prévenir que guérir. 
- Par Nettali 
Nettali : Vendredi 15 Mai 2009 
APRES LES JEUNES : Les leaders de Benno Siggil Senegaal invitent le peuple à se mobiliser contre le projet de vice-présidence  
NETTALI.NET- Dans une déclaration intitulée « Faire face pour sauver le Sénégal, les leaders de Benno Siggil Senegaal appellent le peuple sénégalais à se mobiliser et à s’opposer « au viol de la Constitution par des procédés parlementaires illégitimes ». Réunis en séance hebdomadaire, ils ont également examiné les différentes questions qui occupent l’actualité politique. De la nomination de Karim Wade au vote du projet de loi portant instauration d’une vice-présidence au Sénégal. 
« Le Président Wade semble avoir fait le choix délibéré et inacceptable de l’instabilité et de la déliquescence des Institutions, du tripatouillage et de la banalisation de notre charte fondamentale. Aujourd’hui la République est gravement menacée jusque et y compris dans ses fondements, tandis que l’orthodoxie administrative et les principes de contrôle de la gestion des finances publiques sont soumis à rude épreuve », soulignent les leaders de Benno Siggil Senegaal. 
Les camarades d’Amath Dansokho considèrent qu’en mettant en place le Ministère de la Coopération Internationale de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures et du Transport Aérien, Me Abdoulaye Wade a porte « un coup de canif dangereux au principe fondamental de l’unité d’engagement et de signature, gage de transparence et par conséquent, d’une bonne gouvernance publique qui affermit les relations de confiance avec nos partenaires au développement ». 
« En un mot, l’avenir du pays, ne se présente pas sous un ciel radieux. La situation économique est régressive et alarmante, sans parler des dérives du pouvoir qui ont fini de ravaler le Sénégal au rang de république bananière. Devant une telle dégradation et une fuite en avant évidente, notre responsabilité est engagée et. Les citoyens doivent refuser toute forme de complaisance envers ce nouveau mode d’exercice du pouvoir, qui bégaye dangereusement entre patrimonialisation de l’Etat, dévoiement de la Puissance Publique, et perversion de la Démocratie », constatent-ils. 
Ces leaders jugent par ailleurs qu’il est évident « pour tout observateur averti, que ce gouvernement configuré pour le combat électoral de 2012 que Abdoulaye Wade a déclaré par anticipation ne cesse de nous inquiéter, tant son accouchement aura été laborieux et son aboutissement prolongé et médiocre à tous égards ». 
« Au final, Me Wade n’a pas renoncé à son objectif obstiné de dévolution héréditaire du pouvoir, seule la démarche en aura changé, par son projet insensé d’instituer une Vice-présidence au Sénégal », notent-ils. 
Et de dénoncer : « nous, leaders de Bennoo Siggil Senegaal, condamnons avec la dernière énergie les tripatouillages incessants de la Constitution du Sénégal, en particulier ce projet régressif qui vise à instaurer une Vice-présidence alors que notre exécutif dispose d’un poste de Premier Ministre, chef du Gouvernement et que le peuple souverain n’est surtout pas consulté par Référendum ». 
Fort de ce constat, ils ajoutent : « nous appelons par conséquent tous nos concitoyens, tous les partis politiques, toutes les organisations syndicales et celles de la société civile, en somme, l’ensemble des forces vives de la nation, à se mobiliser avec détermination, autour d’une plate-forme qui se décline pour l’essentiel comme suit : opposition au viol de la Constitution par des procédés parlementaires illégitimes, mobilisation contre la Vice présidence et pour la défense de la République et de ses valeurs, engagement pour la consolidation de notre démocratie et lutte contre la corruption, lutte pour la réduction conséquente du train de vie de l’Etat, l’arrêt des surcoût budgétaires et l’éradication de la grande corruption, en lieux et place du bradage du patrimoine national ou du recours abusif aux emprunts internes et externes, destinés à différer les indispensables ajustements institutionnels d’un Pouvoir budgétivore ». 
Auteur: Béatrice L.  
 
Ferloo.com : Vendredi 15 Mai 2009 
Abdou Latif Coulibaly « Abdoulaye Diop traitera avec les bailleurs occidentaux, Karim Wade avec ceux d’Asie »  
Tout le monde se rappelle de la grogne d’Abdoulaye Diop, ministre d’Etat, ministre des Finances après la lecture de la liste de l’attelage gouvernemental de Souleymane Ndéné Ndiaye pour avoir perdu le volet "Economie" et au profit de la "Coopération internationale" affectée à M. Karim Wade. 
 
Puis, l’on a constaté un certain silence après lui avoir restitué l’Economie et une partie de la coopération internationale. Puisque, révèle le journaliste Abdoulaye Coulibaly sur les antennes de la Rfm, « Abdoulaye Diop co-gère la coopération internationale avec Karim Wade ». En effet, selon le directeur de publication de la « Gazette », « Abdoulaye Diop va traiter avec les bailleurs occidentaux et le fils du Président avec les partenaires asiatiques du Sénégal ». 
Par ailleurs, notre confrère a fait savoir au niveau de ladite station que "son souci majeur est de voir la presse se développer pour que les journalistes puissent vivre, décemment, du fruit de leur travail". Il préfère cela à "une retrouvaille entre le pouvoir et la presse". 
Le Temoin : Lundi 11 Mai 2009 
Il faut mettre à la retraite le président Wade !  
Editorial : 
Une atmosphère de fin de règne. A tout le moins, un navire sans gouvernail ou un avion sans pilote. C’est au choix. Toujours est-il que la cacophonie et le cafouillage qui se sont installés au plus haut niveau de l’Etat ces derniers jours n’augurent rien de bon pour notre pays. Nommer un ministre pour le limoger quarante-huit heures après, en limoger un autre pour le réintégrer deux jours après en remplacement… de son remplaçant, chasser un autre ministre du gouvernement, le recevoir en audience et lui tendre un décret le nommant président du Conseil économique et social, une institution qui n’existe même pas encore juridiquement (et pour cause, puisque le Congrès réunissant l’Assemblée nationale et le Sénat n’a même pas encore statué sur la question !), limoger un ministre d’Etat à la présidence de la République et le rappeler quelques instants plus tard pour le rétablir dans ses fonctions, sortir un autre ministre du Gouvernement pour l’appeler à la Présidence avec le titre de ministre d’Etat, délester un ministre d’une partie de ses prérogatives et les lui rendre à l’issue d’une audience accordée moins de vingt-quatre heures après la formation du gouvernement… Le tout en quarante-huit heures d’intervalle ! La République a vacillé dans ses fondations, assurément, tandis que notre pays, tel un bateau ivre, vivait deux jours de folie. Et ce n’est sans doute pas fini. En fait jamais, dans l’histoire du Sénégal indépendant, on n’avait assisté à une telle comédie burlesque, à une telle pantalonnade, à un feuilleton aussi désopilant. Désopilant, burlesque ? Mais c’est de tristesse qu’il faudrait plutôt parler ! Une comédie ? Non sire, plutôt une tragédie ! Les institutions sont piétinées, malmenées, vidées de leur substance, massacrées par la personne qui incarne la première, la plus prestigieuse et la plus puissante d’entre elles, le président de la République, seul bénéficiaire de la légitimité populaire qui l’a porté à la tête de notre pays pour cinq longues années. Et qui, en tant que tel, devrait être le garant du respect des institutions. 
Incarnation de la Nation, devant veiller au respect de la Constitution — ne dit-on pas de manière triviale qu’il en est le « gardien » ? —, le président de la République en est malheureusement arrivé à considérer le Texte fondamental comme un chiffon dont on ne compte plus les rapiéçages et les rafistolages. Combien de fois la Constitution qu’il a fait adopter à son arrivée au pouvoir a-t-elle été révisée ? 
En fait, il ne se passe pas un trimestre sans que le Président pose un acte allant dans le sens d’une fragilisation des institutions, de leur « guignolisation », de leur aplatissement face au seul pouvoir qui vaille pour lui dans ce pays : le sien propre, tous les autres devant être assujettis — contre privilèges mirobolants tout de même — à l’accomplissement de sa volonté de puissance. En fait, il pourrait s’exclamer « l’Etat, c’est moi ! », encore qu’il s’agissait pour l’auteur de cette phrase d’un Etat solide, éclairé et qui reposait sur des principes clairs et sur des bases juridiques qui n’étaient pas à géométrie variable. Or, le problème au Sénégal sous Wade, c’est qu’on se demande encore s’il y a un Etat et si nous vivons encore en République. Les exemples foisonnent d’actes qui discréditent les institutions à l’image de ces pétitions et lois taillées sur mesure pour faire partir un président de l’Assemblée nationale, jadis deuxième personnage de l’Etat, de ce Sénat dont les deux tiers des membres sont nommés par le président de la République et qui prime pourtant sur l’Assemblée nationale dans l’ordonnancement institutionnel du pays, de ce foisonnement de ministres d’Etat au point où l’on a l’impression d’avoir affaire à l’Armée mexicaine avec son inflation de généraux, de ces ministères aux appellations pittoresques et saugrenues… Mais il y a surtout, surtout, ce tripatouillage de la Charte fondamentale par des tailleurs spécialistes du sur-mesure constitutionnel, la dernière coupe à la mode devant être figurer dans la collection haute couture du printemps 2009 étant la robe vice-présidence. Burlesque et kafkaïen dans un pays qui a déjà un Premier ministre, même s’il n’est pas sûr que cette dernière fonction ne sera pas supprimée à la faveur des innombrables retouches de la Constitution et des multiples lubies du président de la République. Lequel ne semble décidément pas démordre de l’idée fixe qui le taraude : se faire remplacer à la magistrature suprême par son propre fils. Par tous les moyens. Toujours est-il qu’en introduisant une vice-présidence dans son architecture institutionnelle, le Sénégal s’aligne sur le cas unique jusque-là — et cocasse — du Gabon où il y a effectivement un Premier ministre et un vice-président, le fils du président de la République étant le ministre de la Défense (auparavant, un autre de la fratrie — de la portée, devrait-on dire ! — Bongo, ayant occupé les fonctions de ministre des Affaires étrangères). Décidément, le président Abdoulaye Wade nous a fait tomber bien bas sur le plan démocratique (sur les autres plans aussi, d’ailleurs, à part quelques exceptions). 
Pour en revenir à la dernière pantalonnade en date, l’accouchement non pas douloureux mais désopilant du gouvernement de M. Souleymane Ndéné Ndiaye, force est de constater que la coupe est pleine. A force d’avaler des couleuvres, les Sénégalais n’en peuvent plus de se contorsionner. Des ministres limogés qu’un coup de fil maraboutique fait remettre en selle, ou qu’une audience avec le Président réhabilite voire promeut à des responsabilités plus éminentes encore, le peu qui restait encore de prestige à la République fout le camp. Mais n’a-t-on pas vu des partisans d’un ministre déchu déchirer le drapeau national, ce qui a eu pour effet… de faire revenir le ministre en question au gouvernement. 
Nous qui avons une certaine idée de la République, que nous idéalisons, que nous chérissons et que nous avions tendance à vénérer, ces coups de poignards qui lui sont portés nous apparaissent comme criminels. Il est en tout cas inacceptable de voir la Constitution, les institutions et les lois de la République malmenées à ce point. De notre point de vue, un ministre c’est un citoyen investi d’une mission à durée déterminée. Au terme de cette mission, ou si l’Autorité qui l’a désigné estime qu’il y a des gens plus qualifiés ou plus dignes de confiance pour continuer cette mission, le ministre doit être remercié et retourner à ses occupations antérieures ou migrer vers telle autre fonction que cette même autorité souhaitera lui confier. Or, voir des gens s’accrocher à leur fauteuil ministériel, grenouiller et ramper comme des vers devant des marabouts et quelques autres personnages influents pour rester à leur poste, cela veut dire qu’ils sont mus assurément par autre chose que la volonté de servir la Nation. La logique ne voudrait-elle pas dès lors qu’ils soient remerciés ? Or voilà qu’ils prétendent être ministres professionnels, c’est-à-dire à vie alors même que, encore une fois, leur fonction devrait être tout ce qu’il y a de passager. Il y a donc quelque chose de pourri dans le système, qu’il faudrait changer. 
Le cafouillage de ces derniers jours au sommet de l’Etat rappelle un triste épisode de l’histoire d’un pays maghrébin qui s’est ressaisi depuis : celui des derniers jours au pouvoir du président Habib Bourguiba. Le Combattant suprême aussi avait multiplié les décisions incohérentes à la tête de l’Etat tunisien et était d’ailleurs sur le point d’instaurer une… vice-présidence (tiens, tiens !), une fonction qui, selon toute vraisemblance, allait être confiée à son épouse, Wassila. La ressemblance avec la situation que nous vivons présentement est d’autant plus frappante que la Tunisie de l’époque disposait aussi d’un Premier ministre. L’acte de trop commis par Bourguiba, nous dit-on, c’est lorsqu’il a signé un décret pour nommer ministre un de ses collaborateurs… décédé depuis longtemps. La suite, on la connaît, pas besoin d’en dire plus. Il reste à souhaiter que Wade ne connaisse pas la même (triste) fin de règne que Bokassa, pardon Bourguiba car il faut savoir partir avant qu’il ne soit trop tard ! 
LE TEMOIN 
Auteur: Mamadou Omar Ndiaye  
 
Lobservateur : Vendredi 15 Mai 2009 
1000 TONNES DE CHARGEMENT, VOIE FERRÉE DE PLUS DE 150 ANS... Ces défaillances fatales sur l'axe Dakar- Bamako  
Une commission d’enquête de premier degré, regroupant toutes les directions de la société, vient d’être mise en place par des Belges, concessionnaires de la société gestionnaire du chemin de fer Dakar-Bamako. Au sortir de cette rencontre, Transrail pourrait situer les responsabilités sur le déraillement qui entraîné la mort de cinq morts. 
Il y a eu, au moins, cinq morts et une trentaine de blessés dans l’accident d’un train, dans la nuit du mercredi à jeudi dernier, sur l’axe-Dakar-Bamako. En attendant la publication des résultats de l’enquête, le personnel de Transrail pointe du doigt l’état des machines et de la voie ferrée. 
Selon nos sources, les machines et la voie ferrée «sont très vieilles et ne bénéficient d’aucun entretien». Des cheminots relèvent que la voie ferrée date de 1885. C’est-à-dire à l’époque coloniale. Or, à en croire Abdoul Aziz Diop, chef de sécurité à Transrail, «un kilomètre de voie ferrée a une durée de vie de 50 ans». Mais, regrette-t-il, «il n’y a pas eu de suivi dans l’entretien de la voie ferrée. C’est du temps de Mbaye Diouf (Ndlr : ex-directeur général des chemins de fer) qu’il y a eu, une fois, un entretien sur une cinquantaine de kilomètres dans l’axe Tambacounda-Kotiary). Du fait de la canicule dans cette région qui peut entraîner des «flambages» (Ndlr : voie ferrée lézardée), s’il n’y a pas d’entretien, les déraillements de train peuvent survenir à tout moment. Surtout si l’on sait que les trains qui y passent pèsent environ 1000 tonnes». La société concessionnaire pilotée par des Belges est également indexée. «Les Belges n’ont pas fait mieux que leurs prédécesseurs et les Américains. Ces derniers, ainsi que les Canadiens, premiers acquéreurs du marché, se sont sucrés sur le dos des autorités sénégalaises», explique le syndicaliste Madiodio Diagne. Pour preuve, précise-t-il, «les Canadiens n’ont fait aucune réalisation pour la bonne marche de la société. Ils n’ont fait que récupérer leur argent avant de laisser la place à d’autres concessionnaires. Lesquels ont abondé dans le même sens». 
Les syndicalistes avertissent les autorités sur les risques encourus par ceux qui voyagent à bord des trains reliant Dakar à Bamako, et les habitations jouxtant l’emprise ferroviaire. «Des déraillements de train peuvent survenir sur tous les axes, d’autant plus que la saison des pluies approche et une bonne partie de la voie ferrée, notamment à Dakar, est ensevelie. Nous invitons les autorités à s’impliquer dans la bonne marche de Transrail», recommandent les cheminots. 
Auteur: Mamadou SECK  
 
La fin d'un mythe 
 
Article Par Yatma DIEYE, professeur d'anglais, Rufisque,  
Paru le Vendredi 10 Avr 2009 
 
"Ne forçons point notre talent, 
Nous ne ferions rien avec grâce 
Jamais un lourdaud, quoi qu'il fasse 
Ne saurait passer pour galant. 
La Fontaine, L'Ane et Le Petit Chien, 5, IV 
Aviez-vous remarqué les gestes du leader de la Génération du Concret durant la dernière campagne électorale? Un de mes amis se gaussait de la manière dont il levait les bras au ciel: rien de naturel, tout était calculé, on aurait dit un écolier récitant une leçon mal apprise. L'ex-futur maire de Dakar, ce politicien mort-né, aura appris à ses dépens que l'arène politique n'est ni une villégiature ni une randonnée de plaisance en jet privé. Dans un reportage de "Jeune Afrique"n° 2499 du 30 novembre 2008, le journaliste avait cité un conseiller du Chef de l'Etat qui qualifiait la situation dans les quartiers de la périphérie dakaroise de "bombe à retardement"; cette bombe a explosé le 22 mars 2009, emportant avec elle les ambitions illégitimes, la suffisance et les prétentions irraisonnées d'une génération de destructeurs. L'heure est maintenant aux règlements de comptes dans le camp des vaincus qui ont reçu une raclée à la mesure des maux qu'ils ont fait subir à un peuple qui leur a tout donné. Vaincus sans gloire, ils tentent de revenir par la porte du déshonneur en usant de leur arme favorite:la corruption. Mais ces conseillers ciblés doivent savoir que le peuple les regarde et qu'il ne leur pardonnera jamais de les ramener à la case départ. Qu'ils sachent que les imprécations de ce peuple les poursuivront au point que les millions et les parcelles de la corruption ne leur porteront pas bonheur. Rien n'aurait pu empêcher cette victoire; même l'arrêt de la Cour d'Appel et l'arrêté du ministre de tutelle sur les communautés de Ndindy et Ndoulo ont été annihilés par l'arrêt de Dieu et le bras de fer tant attendu entre la CENA et le ministre était devenu sans objet. Il ne reste plus à la coalition Bennoo Siggil Senegaal que de gérer sa victoire dans l'unité et la concorde; Il faudra que ses membres pensent au peuple pour une fois. La désunion et l'éparpillement des forces ne mènent nulle part, la preuve:tous ces partis qui avaient boudé le PS pour voler de leurs propres ailes ont dû dire adieu à leurs illusions. La coalition victorieuse doit faire sienne la morale de la fable des "Deux Coqs":"Défions-nous du sort et prenons garde à nous après le gain d'une bataille." 
Le mythe Wade s'est effondré et le phénomène est irréversible, le peuple ayant déjà atteint les limites de sa patience; tous ceux qui s'approcheront du parti au pouvoir subiront le même sort. Les signes de fin de règne se multiplient, la phobie du rouge et des huées s'est emparée de nos dirigeants, c'est ce qui explique l'interdiction faite à Walf TV de retransmettre en direct le défilé du 4 avril ; ils n'ont pas écarté la possibilité de manifestations hostiles puisqu'ils n'ont pas la conscience tranquille... Quant au prince, il devra s'atteler à d'autres tâches plus concrètes; No, my dear Karim, you can't ! 
 
 
BROUILLE ENTRE LES MINISTÈRES DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA DECENTRALISATION 5 MILLIARDS DE LA BANQUE MONDIALE SÈMENT LA DISCORDE 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
Paru le Jeudi 14 Mai 2009 
 
La solidarité entre certains ministères est mise à rude épreuve par une affaire de financement par les bailleurs de fonds. En effet, prévue pour démarrer depuis janvier dernier, la deuxième phase du Programme de gestion durable et participative des énergies traditionnelles et de substitution (Progede) est bloquée. A cause de certains agents du Programme national de développement local (Pndl) qui veulent bénéficier des cinq (5) milliards de F Cfa initialement destinés à son financement. La Banque mondiale, qui décaisse les fonds, et l’Etat du Sénégal, qui est son interlocuteur, sont interpellés. 
C’est dans les régions de Tambacounda et de Kolda que cette partie du programme intervient, pour assurer la consolidation et l’aménagement pour la reproduction du bois d’énergie, tout en conservant la diversité biologique. Mais, voilà que depuis le départ de Youssou Lô de la tête du Progede, en décembre 2008, et l’arrivée de son remplaçant Alassane Ngom, quelques jours après, les choses semblent bloquées. Selon des sources proches de cette structure, «des gens ont essayé de torpiller le financement de 5 milliards de francs de la Banque mondiale». Allant plus loin dans leurs récriminations, nos interlocuteurs accusent le Programme national de développement local (Pndl), qui est sous la férule du ministère de la Décentralisation et des Collectivités locales, de vouloir le détourner à son profit. Une situation qui a mis le ministère de l’Environnement et de la Protection de la nature dans tous ses états. «Le ministre Djibo Kâ est au courant de tout et il soutient le Progede qui dépend de son ministère», estiment nos sources. Ces derniers lancent également un appel au ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, représentant de l’Etat sénégalais, et l’interlocuteur de la Banque mondiale dans cette affaire. A en croire nos interlocuteurs, seule une intervention rapide de ces autorités est en mesure de décrisper la situation et permettre un démarrage de la phase 2 du Progede. La première étant terminée depuis l’année dernière, avec une note de satisfaction de toutes les parties, déclare-t-on. Du côté du Pndl-Banque mondiale, Demba Baldé (ancien responsable du Progede), qui en est le responsable et qui est accusé de «détournement d’objectif», nie en bloc. «Je ne connais rien du Progede. Par conséquent, je ne peux pas vous répondre», affirme-t-il. Même son de cloche chez Awa Seck, actuelle responsable du Progede à la Banque mondiale. Elle nous demande de nous adresser directement à cette institution financière internationale. 
Le Pndl, un panier de crabes ? 
S'inscrivant dans le cadre de la politique globale mise en œuvre par le gouvernement du Sénégal pour atteindre les buts fixés par le Document stratégique de réduction de la pauvreté (Dsrp) et les Objectifs du Millénaire pour le développement (Omd), le Pndl a, depuis sa création, toujours été au centre de controverses. En février 2006, la gestion de ses fonds (100 milliards de francs Cfa) avait brouillé Aminata Tall et Macky Sall. Le bras de fer, qui portait sur la domiciliation administrative du Pndl, avait abouti à la défenestration de l’ex-égérie du Pds. Suite à un arbitrage du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, ce projet juteux finit par atterrir à la Primature. Mais, aussitôt Macky Sall débarqué, celui que d’aucuns considéraient comme «son homme» au niveau du Pndl, le Secrétaire exécutif Cheikh Awa Balla Fall, qui fut son conseiller technique, ne tarda pas à être remercié. Il sera remplacé par Samba Guèye dont on disait, à l’époque, qu’il est un proche de Ousmane Masseck Ndiaye. Qui venait d’être nomme ministre d’Etat chargé de la Décentralisation et des Collectivités locales. Aujourd’hui, au nom du principe des «compétences transférées», le Pndl veut hériter des 5 milliards de la Banque prévue pour la phase 2 du Progede. Le ministre de l’Environnement, Djibô Kâ, et son homologue Aliou Sow (qui hérite d’un dossier laissé par son prédécesseur) sont interpellés. Pour sa part, l’ancien ministre Ousmane Masseck Ndiaye précise que ce dossier était en phase de négociation avec les bailleurs de fonds et qu’il n’était pas encore parvenu à son ex-ministère. 
 
LEQUOTIDIEN : 
Les étudiants chercheurs l’ont mis en exergue dans leurs études. Il y a des zones qui sont irrécupérables dans la banlieue. Aussi bien à Pikine qu’à Guédiawaye, des familles vont devoir partir et ce, dès cet hivernage. «25 familles restées dans des zones de Yeumbeul-Nord sont assises sur une poudrière», écrivent-ils. Ils affirment aussi que «35 maisons en état de délabrement avancé, situées dans la zone de Thiaroye Guinaw-Rails, vont devoir disparaître de la carte du département de Pikine».  
D’autres zones de la banlieue sont également citées comme étant des zones dont la réhabilitation est totalement impossible. Pour autant, le Conseil régional de Dakar qui veut «soulager» les familles de la banlieue, durant l’hivernage 2008, a déjà du pain sur la planche. Même si l’idée du relogement est, d’emblée, écartée par El Hadji Malick Gackou et son équipe, faute de moyens, les étudiants environnementalistes restent convaincus que «pour régler le problème des inondations dans les zones de Pikine et Guédiawaye, il va falloir raser des murs et contenir les eaux dans ces périmètres déjà submergés». Heureuse-ment, d’ailleurs, que les mesures qui vont être prises ne sont que provisoires, le temps de faire face à la prochaine saison des pluies.  
Les défis qui attendent Gackou et Cie sont, donc, énormes. Ils auront la lourde tâche de trouver des centaines de motopompes pour toute la banlieue, de creuser des bassins et de mettre en place des canaux d’évacuation, le tout, en l’espace de deux mois seulement. Après cette étape, l’idée du relogement va resurgir, assure-t-on, pour régler définitivement le calvaire des populations de la banlieue. 
Par Aly FALL - alyfall@lequotidien.sn 
Etude sur les inondations de 2008 en banlieue : Les chiffres d'un drame. 
15-05-2009 
- 7 morts par noyade, 814 familles déguerpies,… 
Un pré-rapport sur les effets dévastateurs des eaux de pluie de l’hivernage 2008 est parvenu hier, au journal Le Quotidien. Dans ledit document, il est fait état de 7 enfants morts par noyade et de 814 familles déguerpies par les eaux de pluie, en plus de 500 maisons qui restent englouties dans la banlieue dakaroise. 
C’est une hécatombe à tous points de vue. Le tableau noir dressé par une étude sur les dégâts collatéraux des eaux usées durant le dernier hivernage renseigne, si besoin en était encore, sur la souffrance des banlieusards en cette période. C’est au lendemain de la visite du Conseil régional de Dakar, dimanche dernier, à la vaste banlieue dakaroise que des étudiants en Diplôme d’études approfondies (Dea) en Sciences de l’Environnement et spécialistes des questions de l’eau et de l’assainissement à l’Université Cheikh Anta Diop Dakar (Ucad) ont publié leur pré-rapport dont les études ont été entamées depuis le début de l’hivernage 2008. Dans ce document de 300 pages dédié, en grande partie, aux effets des eaux de pluie dans la banlieue, il est fait état de pertes en vies humaines dont les principales victimes sont les enfants âgés de 8 à 15 ans.  
Et la zone la plus touchée est la localité de Yeumbeul Nord, dans le département de Pikine. A elle seule, indique-t-on, elle a enregistré 4 morts par noyade, entre la période du 13 août au 18 septembre 2008. Les causes de ces morts qui, précise-t-on, «ont hanté le sommeil des familles de Yeumbeul», sont liées aux profondeurs des eaux stagnantes. Lesquelles profondeurs, relève le document «dépassent parfois 2 mètres».  
A l’occasion de la visite des membres du Conseil régional de Dakar dans cette zone, dimanche dernier, le chef de la division de l’Environnement à la Commune d’arrondissement de Yeumbeul s’est voulu explicite : «Tous les enfants, qui ont perdu la vie dans ces eaux, jouaient au football dans les environs. Et, il y en a un qui est tombé dans les eaux, parce que s’appuyant sur les murs, qui sont dans un état de délabrement très avancé.» Ce que tous les participants à cette visite ont pu constater. En plus d’avoir remarqué que des familles entières vivent encore dans ces endroits «extrêmement dangereux».  
Le document a aussi cité la zone de Thiaroye Kaw, toujours dans le département de Pikine. «Deux enfants de 8 ans à peine ont été tirés de ces eaux, après 2 jours de disparition», lit-on encore. Même si les circonstances exactes de ces morts n’ont pas été établies, tout porte à croire qu’ils jouaient dans les environs, comme c’est le cas avec les morts sus évoqués.  
Le dernier mort a été noté dans la commune d’arrondissement de Diamaguène-Sicap Mbao, plus précisément dans le quartier de Darou Salam. «Un enfant de 12 ans a été retrouvé mort dans une fosse septique, qui s’est effondrée sous le poids des eaux», apprend-on. 
500 MAISONS ENGLOUTIES PAR LES EAUX 
Dans le lot des dégâts collatéraux des eaux de pluie, est versé le nombre de familles qui ont été contraints d’abandonner ses habitations. A cause des quantités importantes d’eau qui ont arrosé la région de Dakar et durant des «jours successifs en fin du mois d’août 2008 (…) 814 familles ont fini par déménager de leurs maisons». Des familles qui logeaient, pour la plupart dans le département de Pikine, entre Yeumbeul, Keur Massar, Thiaroye, Diamaguène, Diacksao ou encore Sicap-Mbao.  
Le département de Guédiawaye n’a pas non plus été en reste, pour avoir délogé 326 familles sur les 814 comptabilisées. Même si les étudiants chercheurs ont émis des réserves sur le nombre de familles déguerpies par les eaux de pluie, pour les avoir estimées à 912, «chiffre à confirmer», les populations elles-mêmes ont estimé à des milliers, les familles qui ont changé de lieu d’habitation. «Toutes ces familles sont aujourd’hui dispersées dans les vastes zones de Keur Massar et Keur Mbaye Fall et même à Rufisque et Sangalkam», relève le document. Seule, une partie «très infime» de ces familles a eu droit de cité dans les fameux appartements du Plan Jaxaay, dont la vocation était de loger toutes les familles dépouillées par les eaux de pluie. (Voir ailleurs).  
Dans le document, dont la publication est prévue en début août 2009, il est également fait état de quelques 500 maisons qui sont englouties par les eaux. Et encore, la commune d’arrondissement de Yeumbeul-Nord a été la plus touchée avec 112 maisons, 98 à Sam-Sam III, 75 à Médina Gounass, dans le département de Guédiawaye ou encore 74 à Diamaguène Sicap-Mbao.  
Aujourd’hui, souligne le document, «ces maisons sont irrécupérables (…) La solution qui s’impose, est de les transformer en bassin de rétention». Ce qui correspond au souhait formulé par les populations de la banlieue de voir ces maisons muées en zone de captage avant d’être reliées par des canaux d’évacuation des eaux de pluie et avec l’aide de stations de pompage. 
Par Aly FALL - alyfall@lequotidien.sn 
JAXAAY - Seul le tiers des sinistrés est relogé dans les appartements. 
15-05-2009 
Le crash prématuré d’une hirondelle tant célébrée 
Le fait de relever dans leurs études que les 814 familles déguerpies par les eaux de pluie de l’année 2008 sont dispersées entre Keur Massar et Keur Mbaye Fall amène à reposer la question de l’utilité du fameux plan Jaxaay. L’annonce de la construction de logements pour les sinistrés des inondations de 2005 avait, pourtant, sonné le glas de l’organisation des élections législatives de l’année suivante. Pas moins de 54 milliards de francs Cfa avaient été annoncés pour ériger 3 000 logements entièrement destinés aux sinistrés, victimes des inondations, notamment ceux de Guédiawaye et Pikine.  
Après le passage des eaux pluviales, de nombreuses familles se sont réfugiées sous des tentes installées sur différents sites, en attendant leur relogement. Me Wade avait promis le relogement de ces familles sinistrées à Jaxaay en échange de la démolition de leurs demeures pour l’aménagement des terres dégagées. Mais, qu’est-ce qui s’en est suivi ? Les rapporteurs ont relevé que «Jaxaay n’a pas encore accompli toute sa mission de reloger les sinistrés de 2005». En effet, ils ont constaté que plusieurs de ces familles sinistrées des inondations de 2005 ont opposé une fin de non recevoir à la proposition d’être relogées et ont préféré, pour plusieurs raisons, retourner dans leurs maisons, une fois l’hivernage terminé. Ces familles, pour la plupart, se retrouvent aujourd’hui à Keur Massar ou à Keur Mbaye Fall, relève le document.  
Pis, note-t-il, «toutes les démarches de ces familles, pour retrouver un toit à Jaxaay s’avèrent vaines». Puisque ces logements, qui leur étaient destinés, ont fini de trouver d’autres acquéreurs qui n’en avaient pas droit, parmi lesquels : les déplacés de la gare ferroviaire de Dakar, ceux de la Cité cap verdienne et même ceux de Terrou Baye Sogui, derrière la Présidence de la République. On se rappelle, pour ces derniers, que c’est l’Agence nationale pour la conférence islamique (Anoci) qui s’est chargée de leur aménager 30 logements à Jaxaay I, alors qu’ils étaient construits exclusivement pour les sinistrés.  
Le document estime ainsi à «un peu plus de 1 266 familles (sinistrées de 2005) qui bénéficient de ces 3 000 logements». Des logements qui, précise-t-on encore, n’ont pas encore été totalement livrés, jusqu’à la date du 31 décembre 2008. A la lecture des passages consacrés à «l’échec du plan Jaxaay», il ressort que la majorité des ayants droit est laissée en rade au bénéfice d’autres «qui n’ont rien à voir avec les inondations». Les étudiants affirment dans leurs études que l’ensemble des familles regroupées dans les zones marécageuses de la banlieue aurait pu bénéficier d’un toit à Jaxaay, mais c’est au niveau de la distribution que la mission a été sabotée. 
Par Aly FALL - alyfall@lequotidien.sn 
 
 
Nouveau gouvernement : Saison 2 du feuilleton «la succession» 
Ça y est ! On en a trente deux plus le premier ! Ceux qui avaient applaudi à l’annonce, sourire aux lèvres, du grand nettoyage au Palais (avec le limogeage de la kyrielle de conseillers) sont restés sur leur faim. L’annonce du dégraissage au Palais apportait la preuve, en dépit de son caractère faussement révolutionnaire, des errements de ces neuf dernières années durant lesquelles la politique a primé sur l’économique. L’actuel gouvernement en plus de sa pléthore, montre que rien n’a véritablement changé. La constante est là : l’intention inébranlable d’organiser une succession selon la volonté du chef. 
Beaucoup d’analystes pensaient que la mesure a été prise d’un changement de cap vital pour le Sénégal. C’était sans compter sur la nature de notre système et de nos dirigeants actuels. La loi ne limite pas la taille d’un gouvernement. Demain, un chef d’Etat peut prendre le nombre de ministres qu’il veut en fonction de préoccupations qu’il est le seul à maîtriser. Cela pose l’urgente question de la limitation du nombre de ministres (pourquoi pas ?) par une loi organique. Après la composition du gouvernement, la vice-présidence sera instituée avec effet rétroactif par voie non référendaire. La structure de la démocratie en subira un autre sacré coup, mais le vœu conjoncturel du chef sera respecté et, la «vida continua». 
Ceux qui croyaient naïvement que l’heure sera à l’austérité rationnelle en ces temps de crise devront aussi déchanter. Le train de vie du régime actuel semble obéir à des logiques électoralistes que même la récession mondiale ne pourra atténuer. Le principal enseignement sorti du chapeau gouvernemental est le ministère d’Etat hybride et tentaculaire qui va de la Coopération internationale à l’Aménagement du territoire en passant par les Infrastructures et le transport aérien. Ce ministère, surprenante invention, pourrait récolter les rares acquis de la Coopération internationale en laissant sans doute le soin aux Affaires étrangères et aux Finances de s’expliquer si le fruit n’est pas au rendez-vous. De même ce super ministre d’Etat sera présenté comme l’orfèvre des acquis Infrastructurels en laissant aux autres ministres le soin de s’expliquer en cas de manquement dans ce domaine au niveau de leur département respectif. Ce ministère d’Etat sur mesure permettra aussi à son locataire d’aller tâter le pouls électoral du Sénégal profond sous le mobile de l’Aménagement du territoire après le désaveu récent des masses notamment urbaines aux élections locales. Une façon de rebondir en sourdine et de marquer une présence politique pour être au coude à coude avec les nouveaux élus de Bennoo Siggil Senegaal. 
En définitive, ce ministère tentaculaire sur mesure va gérer le coté positif des bilans et laisser aux autres le soin et la corvée de s’expliquer en cas de manquement. Le fameux projet politique de la saison 1 n’est pas enterré après le coup de frein des citoyens qui ont sanctionné d’abord la prise d’«ascenseurs politiques». L’ascenseur des grands projets par agences interposées ayant échoué, on nous sort l’escalator d’un super ministère tentaculaire. L’intention et l’acte sont tout sauf obscurs et demain, l’opposition et les citoyens avertis n’auront pas l’excuse de l’effet de surprise. La saison 2 du feuilleton a bien démarré. 
Avec ce gouvernement, les ministres vont tous travailler pour un vernissage du bilan à fin 2011 aux fins de la perpétuation du régime actuel selon le schéma du chef. Vernissage et non réalisation concrète parce qu’il sera difficile de faire des miracles impactant la vie des citoyens d’ici 2012. Les objectifs politiques à court terme de franchissement de la haie de 2012 par le régime actuel ne vont pas de paire forcément avec ceux de la construction nationale à moyen et long termes qui exigent un langage de vérité et un bilan d’étape pour un recentrage de l’option de développement national notamment en cette période de récession mondiale. Ce gouvernement parlera beaucoup. Les jours, semaines et mois à venir, une communication sur tout et rien sera faite quitte à faire de certaines souris des éléphants, de certains coqs des béliers et de certaines lueurs des espoirs mais, rien d’irréversible ne sera fait pour changer le vécu des citoyens sinon un vaste stage de socialisation de celui ou ceux qu’on veut demain présenter au suffrage des sénégalais. 
Dans cette phase de communication tous azimuts, la conjoncture mondiale servira d’alibi pour faire de comparaison la raison en oubliant à dessein les erreurs stratégiques qui nous ont fait mettre beaucoup de charrues avant les bœufs. La crise est une donnée essentielle mais qu’avons-nous fait pour en atténuer les effets par une politique d’anticipation. Des actions, réactions, fausses reculades et autres éclats seront faits pour donner l’image du candidat potentiel crédible qui règle les conflits avec une dose de populisme à fleur de peau. Les erreurs seront dues aux autres ministres et le beau rôle (même en promesse) au prince. 
Ils ne savent pas, les stratèges et metteurs en scène de la saison 2, que plus ils en feront, plus le peuple téléspectateur sera révulsé. C’est du mode de succession que le peuple ne veut pas même si l’on présentait demain le messie comme celui qui transforme, comme par miracle, les pierres en diamant ! 
En vérité, les laborantins politiques n’ignorent pas que le régime actuel charrie aujourd’hui beaucoup de contre-valeurs difficiles à effacer du subconscient des électeurs d’ici 2012. Ils comptent sur un matraquage médiatique avec un candidat potentiel ayant le don d’ubiquité en donnant l’impression d’être à l’origine de tout ce qui brille venant de l’extérieur (coopération internationale et transport aérien) et de l’intérieur (infrastructures et aménagement du territoire). Avec ce ministère, le candidat potentiel pourra faire la Une de presque tous les Jt du soir. Mais cela n’aura pas d’effets positifs sur la situation désastreuse que vivent les populations. Bien au contraire, le peuple rongera son mal en patience face à cette médiatisation décalée. 
D’ici 2012, le schéma virtuel a toutes les chances d’échouer et, les magiciens sortiront alors de leurs chapeaux deux solutions de rechange pour essayer de sauver le régime actuel à la prochaine présidentielle. 
La première solution pourrait consister à s’accorder sur le couple de deux candidats crédibles après que le projet de vice-présidence soit passé au forceps par voie parlementaire. Cette solution pourrait être rejetée par les électeurs du fait à la fois du bilan et de la tête des candidats. Il y aura «deux fauteuils pour trois» entre I’ancien super premier des ministres, le nouveau hyper ministre et l’actuel premier des ministres (qui aura entre-temps et s’il reste au poste, pris du galon et de l’ambition). D’autres larrons proches du régime pourraient aussi être tentés par un affranchissement vis-à-vis du tuteur. Cette première solution donc fera plus que perdre des plumes au régime actuel. Elle risque de lui briser les ailes. 
La deuxième solution pourrait tendre à casser ou ébranler la bipolarisation Sopi contre Bennoo par la création d’un troisième pôle conflictuel par «victimisation artificielle» d’un autre Premier ministre ou ministre d’Etat. Cette démarche est un couteau à double tranchants parce que tout aussi grosse de danger pour le régime actuel. Le Bennoo actuel aussi n’aura pas un candidat unique en 2012, c’est une évidence. L’essentiel pour Bennoo est qu’il n y ait pas émiettement mais simple restructuration en deux ou trois pôles au maximum. 
En définitive, derrière ce gouvernement pléthorique et gros de cacophonie en vue, il y a le scénario de la saison 2 de la succession qui est déjà écrit par le metteur en scène qui pense créer la surprise alors que les téléspectateurs électeurs en connaissent déjà l’épilogue. Le projet de la saison 2 va fondre ou se dégonfler au contact de la dure réalité de la crise. Les acteurs feront de la politique politicienne jusqu’en 2012 et le peuple souverain fera sa révolution silencieuse par les urnes pour faire du Sénégal une grande démocratie dans laquelle aucun citoyen ne sera en surpoids sur la balance d’avant combat. 
En 2012, sauf volonté folle de franchissement saugrenu de la haie à tout prix, nous sortirons enfin de la saison 2 pour la fin d’un feuilleton qui nous aura fait perdre beaucoup de temps. La patience vaut une génisse dit le proverbe. Pourvu simplement que les ventres, qui n’ont point d’oreilles, tiennent le coup jusqu’en 2012 en ces temps de crise. Le monde est en récession et, nous faisons comme si nous étions en récréation politique. 
Mamadou NDIONE / Mandione15@gmail.com 
 
 
SUD QUOTIDIEN : 
Jusqu’à quand ? 
par , vendredi 15 mai 2009 
De tous temps et en tous lieux, les fins de règne des adeptes de la mauvaise gouvernance ont revêtu les mêmes caractéristiques : orgueil, entêtement, irréflexion, arrogance.L’orgueil, un des sept péchés capitaux, a pour frère jumeau l’entêtement. 
Dans le film de Cecil B De Mille,« Les Dix Commandements », Séthi, père de Ramsès, le pharaon qui périt sous les flots selon la version hollywoodienne, lança à ce dernier, alors dans l’antichambre de la succession, ces paroles révélatrices :« Nul doute que tu puisses triompher de tout, sauf de ton orgueil ».La suite des événements allait confirmer cette assertion. L’orgueil et l’entêtement de Pharaon à maintenir les Hébreux en esclavage malgré tous les signes envoyés par Dieu furent la cause de sa perte. 
L’atmosphère de fin de règne au Sénégal de l’alternance n’échappe pas à la règle. On comprend que dans ce pays, le projet obstiné de transformer la république en monarchie s’explique par le besoin de couvrir des arrières après un règne calamiteux. Déjà, le transfert du pouvoir dans certaines localités après les élections du 22 mars 2007 commence à livrer ses secrets, et le pire est sans doute à venir. 
Des observateurs politiques ont parlé de plan B du projet de succession qui consiste à tailler un super ministère au dauphin après l’échec du plan A connu de tous ; il y aura sans doute un plan C, qui consistera à enjôler les probables futurs vainqueurs(les prémices sont déjà lancées),mais pour une victoire future,il faudrait que la dynamique unitaire dans l’opposition prévale et que celle-ci évite de tomber dans le piège de « l’appel au dialogue » ; ainsi ,toutes les lettres de l’alphabet pourraient y passer pour qualifier ce plan machiavélique… 
En attendant, nos institutions sont bafouées, la fonction de ministre est galvaudée, on en nomme partout et tout le temps, sans égards pour les citoyens ; on entend d’ici les rires moqueurs de nos voisins que nous traitions naguère d’apprentis démocrates. 
Jusqu’à quand notre bon peuple devra-t-il supporter ces lubies dignes du roi Lear, du nom de ce célèbre personnage de Shakespeare qui, à la fin de sa vie et de son règne, sombra dans la sénilité ? Devrons-nous attendre 2012 ? Il sera peut-être trop tard. 
• Yatma DIEYE, professeur d’anglais, Rufisque 
• yatmadieye@orange.sn 
 
AFRIQUE – MERE ! 
par , vendredi 15 mai 2009 | 
Afrique au visage de madone, aux héros chevaleresques  
Afrique au climat salubre, aux paysages féeriques  
Afrique aux sols et sous-sols dorés sur tranche  
Afrique aux hommes de derrière les fagots  
Afrique-Mère, coin tant rêvé ! 
Afrique-Mère !  
Continent né coiffé mais très tôt étouffé  
Mère canulée !  
Tu es la source du monde, son nerf vivant  
Tu es la vigie du monde, sa planche de salut  
Afrique-Mère, tu as bien mérité du monde ! 
Afrique-Mère,  
Tes fils au sang bleu exempt de toute souillure,  
N’ont jamais froid aux yeux  
Défendent telles des sentinelles pour briser les chaînes  
Refuser d’être les traînards, la queue du monde  
Pour ne brûler ce qu’ils aiment, l’Afrique  
Mains épouvantablement liées,  
Ne lâchent pied sur le champ de l’honneur  
Ollé ! Ollé ! Ollé !  
Afrique-Mère, Reine des Martyrs  
Ta gloire ne périra jamais ! 
• Ibrahima Ngom Damel, 
• Journaliste-Ecrivain 
• Email : yboupenda@yahoo.fr 
 
 
L’OFFICE : 
Laye Sangomar  
Wade a repris la Pointe de Sangomar. En effet, le président de la République, en se rendant en Mauritanie, a pris l’avion de commandement. Est-ce un choix forcé, du fait de la lourde ardoise qu’il doit à Air Sénégal International, révélée par la presse ; ou bien, il est simplement revenu à ses anciennes amours. En tout cas, la deuxième hypothèse serait bénéfique au peuple. « Am deet » ? 
( Mor Todjangué ) 
 
WALF FADJRI : 
Que reproche-t-on à Karim Wade ? 
 
 
(…) Si ce n'est pas l'ami confrère Abdou Latif Coulibaly, c'est Aziz Diop en personne. Après Wade-père (Meurtre sur commande, Affaire Me Sèye de Latif Coulibaly) pourquoi pas Wade-fils avec le collègue Aziz. Quel beau tirage ! 
Karim Wade, l'homme politique sénégalais le plus médiatisé, fils de son père, classé parmi les 100 personnalités qui font l'Afrique par le journal panafricain Jeune Afrique, quel beau leader à déboulonner ! 
Que reproche-t-on à Karim ? D'occuper un département ministériel auprès de son père ? Cela signifierait ne pas connaître l'histoire politique des grandes démocraties. Jean Christophe Mitterrand n'était-il pas conseiller spécial de son père ? Claude Chirac n'était-elle pas conseillère en communication de son père ? Jean Sarkozy n'est-il pas le président du Conseil général le plus puissant de la France ? Pourquoi reprocher au financier Karim Wade d'exporter auprès des émirs du Golfe et de l'Afrique, la plus belle idée du système financier que London City a inventée ? Pourquoi interdire à un ex-président d'une agence publique de l'Etat, revenu à la société civile, d'exercer une activité et d'être rémunéré au retour ? Pourquoi salir la réputation d'un homme dont le seul tort est d'être dévoué au travail ? 
Il y a bien une affaire M. Diop, mais c'est la vôtre. C'est quoi un livre si ce n'est l'outil numéro un de faire passer un message, affirmer qu'on existe. C'est le point de passage par excellence des journalistes chasseurs de primes et des politiciens en mal de position pour se faire entendre. En général, vous le faites mal, car un livre, c'est d'abord un style, une forme, des arguments qui tiennent, c'est-à-dire appuyés par des preuves irréfutables (copie de contrats ou signature de bons), mais rien de cela. Vous rédigez vite, plat, avec des fautes grammaticales et syntaxiques. C'est pourquoi à la sortie, une fois les inévitables bonnes feuilles exclusives ont été publiées dans les inévitables organes de presse, le souffle tombe aussi vite qu'on l'avait fait monter. 
Il n’empêche que vous pouvez en sortir autant que vous voulez, mais il n’y aura aucun impact dans notre démarche de faire du Sénégal un pays phare, un hub commercial, une vitrine au niveau de l'Afrique occidentale avec bien sûr les instructions du chef de l’Etat et son ministre d'Etat Karim Wade, leader naturel de la Génération des constructeurs. 
Il est amusant de voir comment la moindre info sur Karim fait immédiatement la ‘une’ de tous les médias. Finalement, tout cela ressemble plus à un formidable coup de marketing. Exemple : le nombre d’articles écrits sur Karim équivaut sans doute à la plus grosse campagne de pub de l’année. 
Assez, c’est assez. Maintenant, nous ne vous laisserons plus faire sans réagir, nous répondrons au coup par coup. ’A bon chat , bon rat !’ Ce proverbe peut résumer une partie du bilan politique que l’on peut faire des deux premières années de Karim. 
Bien sûr qu’il n’échappe pas aux critiques de ses opposants, au scepticisme de ses partisans et d’autres rivaux de demain, à la déception d’une partie de ses électeurs au lendemain de la défaite des municipales 2009. Mais il faut comprendre que c’est la règle en politique, l’important, c’est de se relever et de se mettre au travail pour préparer les échéances futures. Comme le dit l’adage, ’on juge pas un homme selon le nombre de fois qu’il tombe mais selon le nombre de fois qu’il se relève’. 
En 2007, quand le président Wade a essuyé cette forme de disgrâce devant l’opinion, beaucoup de spéculateurs comme vous l’avaient donné perdant. 
Pourtant, il a gagné haut la main. C’est cela qui explique l’impressionnante mobilisation lors des présidentielles en 2007 et cela l’épargne aussi d’un jugement sévère dans la crise que traverse le pays car il suscite l’espoir, il rassure son peuple, il lance des plans de sauvetage ou de sortie de crise. Et c’est en ce moment crucial que Karim vient pour montrer la ligne qui sépare les bosseurs et les éternels hâbleurs. Avec lui, il y a bien deux camps dixit Karim : ’Celui de la parole et celui du travail.’ 
Karim cristallise la vindicte de ses opposants, comme le faisait jadis François Mitterrand sans parler en conciliant son camp. Pourtant, un combat politique, c’est une dialectique où l’on s’appuie sur les règles édictées par ses adversaires. Donc la bataille ne fait que commencer. 
Cher Aziz Diop, politologue autoproclamé. 
A force de manier l'amalgame, on s'y brûle. 
A trop désinformer, on s'y perd. 
A trop salir injustement la réputation des autres, on salit la sienne. 
Est-ce au nom de la liberté de la presse ? (mais où est la faute ?)v Est-ce au nom de la vérité historique? (mais où est le mensonge ?) 
Ou serait-ce au nom de vos droits d'auteurs que vous cherchez à souiller le bâtisseur du Sénégal moderne, l'homme des échangeurs et des grands chantiers du chef de l'Etat. 
Il a été souvent dit que si vous voulez respecter un adversaire qui, sur le papier, semble plus faible, vous vous devez de ne pas le prendre par pitié. Pas très élégant comme théorie, mais tellement vrai en politique que si vous voulez pas voir la situation se retourner contre vous. Bien sûr, ça casse un peu le conte de fées ou la légende de David contre Goliath (…) Je vous connaissais plus pertinent M. Diop. 
Amadou M. BA Responsable libéral à Paris 50 rue Sambre et Meuse 75010 Paris 
Elus locaux de la ville de Kaolack, ‘je vous écris de Ndangane’ 
 
 
En prenant ma plume, ce n’est point pour vous féliciter, car c’est votre choix que de faire de la politique et nous vous attendons sur les résultats ; mais c’est plutôt pour attirer votre attention sur un fait, un quartier, une histoire, une communauté afin que vous soient évitées les mêmes erreurs que les équipes précédentes. 
Pour bon nombre de Sénégalais, Kaolack rime avec Ndangane. D’ailleurs, on l’appelle inconsciemment ou affectueusement Kaolack Ndangane. Selon le dictionnaire en ligne wikipédia, ‘la ville de Kaolack est une création coloniale qui a trouvé sur place le village de Ndangane aujourd’hui vieux quartier de la ville de Kaolack’. Et pourtant, ce quartier fait partie des lieux les plus négligés et les plus méprisés des élus locaux de la ville de Mbossé Coumba Jigen. Puisque cette négligeance se fait en toute ignorance de la part de nos élus locaux, je me fais la bouche de ces dignes populations du quartier Ndangane afin que ce quartier soit vu autrement ; pour que Ndangane retrouve sa place à Kaolack et, pour cela, une petite parenthèse historique est très importante et révélatrice. 
Sachez tout d’abord que Ndangane signifie le rivage ; comprenez là où accostent les pirogues. D’où l’existence de Ndangane à Sokone et à Ndangane Sambou. Cette parenthèse vous informe déjà sur le groupe ethnique majoritaire que sont les Seereer Niominka originaires des îles Saloum qui ont été les premiers à peupler ce quartier historique et tradionnel de Kaolack. 
Mais pourquoi doit-on plus de considération à l’égard du quartier Ndangane ? De la considération parce que Ndangane, voire même les Abattoirs Ndangane constituent la vitrine de Kaolack. Beaucoup de Sénégalais considèrent Kaolack comme étant la ville la plus sale du pays. Et pour cela, ils n’ont pas tort car, en traversant Kaolack, les entrées et les sorties de la ville en venant de Ziguinchor ou Tambacounda, le spectacle qui s’offre au voyageur est celui d’une ville où tous les quartiers sont des Mbeubeuss. Kaolack est la seule ville au monde où les autorités vous incitent à ne pas y rester ; car on vous montre dès l’entrée que si vous êtes allergiques aux saletés, allez chercher ailleurs. Le voyageur qui vient de la Gambie se bouche les narines dès qu’il franchit le pont Noirot. Et pour cause, la commune de Kaolack, du moins les autorités ont, par ignorance et par manque de volonté, décidé de faire de ce quartier un dépotoir d’ordures. Si on est arrivé à ce stade, c’est parce que nos élus n’ont aucune politique de gestion des ordures ménagères et manquent d’éducation environnementale. Car ce quartier, non loin de la mer, est le plus facile à gérer du point de vue de l’assainissement. 
De plus, Ndangane mérite de la considération, car il est la porte d’entrée de Kaolack, mais surtout le seul quartier qui constitue l’identité culturelle de la ville. Ce quartier a, en effet, une légitimité historique malgré les déclarations d’un ancien de Kaolack à qui on avait demandé le sort qu’il réservait à ce quartier et qui répondait que Ndangane doit être délocalisé, car il date de l’époque coloniale. Les populations, des pêcheurs traditionnels, habitaient près de la mer et c’est à la suite d’un incendie que l’autorité coloniale décida de les installer ailleurs ; mais un lieu où ils pouvaient avoir un accès direct à la mer. C’est l’un des quartiers les tout premiers à développer des activités économiques : vente de coquillage, de bois de charpente, de poisson, de couscous. A Ndangane, on connaît le self made man. C’est un quartier où les jeunes ne comptent que sur la sueur de leur front. 
Ndangane mérite du respect de la part des élus locaux car beaucoup d’hommes politiques comptent sur ce quartier pour se faire une légitimité. Mor Maty Sarr et Baba Ndiaye ne me démentiront pas. Cependant, une fois élus, ces hommes politiques tournent le dos à ce quartier et il faut que cela cesse. La municipalité de Kaolack doit élaborer une politique environnementale pour la ville et cela passe par le quartier Ndangane. 
Ce quartier ne peut pas être le Mbeubeuss local car situé à l’entrée et à la sortie de la ville. Et pire, le lieu choisi comme dépotoir se situe entre la mer et le quartier pour mettre le doigt sur la maladresse de ceux qui ont pris cette décision. Car, en faisant de cette zone un déportoir, soit ils polluent la mer ou bien ils inondent le quartier d’ordures et Ndangane ne doit pas être le réceptable des ordures ménagères des Kaolackois. Chers élus, des ordures ménagères ne se jettent ni dans la ville pour la santé des populations, ni à l’entrée d’une ville pour une bonne image de celle-ci. Loin de moi l’idée de m’ériger en donneur de leçons. Sachez qu’à l’image de la leçon que les Sénégalais ont donnée aux libéraux le 21 mars dernier, Ndangane et ses populations aussi se sont réveillés de leur sommeil et veulent une prise en compte de leurs aspirations par les élus. Ceux-là même qui comptent toujours sur le caractère populeux et populaire du quartier pour se faire une place sur l’échiquier politique kaolackois. 
Chers élus locaux de la ville de Kaolack, cette lettre ouverte est le premier numéro d’une série car, à chaque fois que le besoin se fera ressentir, nous prendrons notre plume pour attirer votre attention. Pour terminer, je vous demande de vous inspirer de vos propres maisons et des politiques adoptées par vos épouses concernant les ordures ménagères. Un étranger peut entrer dans une maison jusqu’à en sortir sans savoir où se trouvent les ordures et, à Kaolack, les autorités municipales brandissent avec fierté leurs ordures. 
Mais de grâce que notre quartier qui a tant donné à Kaolack, ce quartier qui est le nom de famille de cette ville et qui a vu naître des fils qui font la fierté de Kaolack ne mérite pas cela. Tous les jeunes de Ndangane maîtrisent bien la technique d’évacuation des eaux, surtout après la pluie car jamais, notre quartier n’a bénéficié de cela et les populations l’ont fait et toujours fait elles-mêmes et cela doit cesser, car la fameuse taxe sur les ordures ménagères doit servir à quelque chose. 
Tout en espérant qu’une lecture attentive sera accordée à cette lettre, je vous invite, chers élus, à faire du cas de l’assainissement du quartier Ndangane et de la gestion des ordures une priorité car avec le dynamisme de ses activités économiques, Kaolack doit être beaucoup plus attrayante et cela passe par ses quartiers périphériques parmi lesquels Ndangane. 
Moussa THIOR Journaliste Drts ministère Education moussathior72@yahoo.fr 
Demain, il fera jour !  
 
 
Réécrivant une des formules les plus célèbres d’un penseur allemand du 19e siècle, Vladimir Lénine disait de la politique qu’elle est continuation de la guerre avec d’autres moyens. Dans ce même registre, on pourrait évoquer/convoquer le florentin Nicolas Machiavel, théoricien par excellence du cynisme et pour qui tous les moyens sont bons. C’est la manière de rappeler que tous les hommes politiques ne sont pas des enfants de chœur. 
Les élections du 22 mars 2009, que certains oiseaux de mauvais augure présentaient comme celles de tous les dangers, ont bel et bien eu lieu dans la démocratie et la transparence des urnes. Quant à la défaite de la Ville de Dakar, nous ne reviendrons pas sur les raisons qui sont multiples et diverses, comme dans d’autres grandes villes dont l’ancienne capitale Saint-Louis ou celle du bassin arachidier. Il est vrai que, parfois, la suffisance et l’arrogance de certains libéraux ont été sanctionnées, si ce n’est le manque de solidarité et de cohérence dans les rangs du Pds. Tant bien même que les critères sont différents quand il s’agit d’élections locales par rapport aux législatives et à la présidentielle. 
Le fait que l’opposition, réunie au sein de la Coalition Benno Siggil Sénégal (Bss), dirige la mairie de la Ville de Dakar et l’essentiel des communes d’arrondissement, est plutôt un signe de vitalité démocratique dont nous devons tous être fiers et s’en réjouir. Plutôt que d’accabler, injustement et sans discernement, ceux qui ont contribué au renforcement de la démocratie au Sénégal et à l’avènement de l’Alternance dans notre pays, le 19 mars 2000. 
La percée de l’opposition dans le cadre d’une coalition, est l’une des preuves que notre système démocratique est loin d’être une vaine locution ou de la fiction politique. Nous en sommes d’autant plus fiers que c’est dans le cadre des acquis considérables du président Abdoulaye Wade qui, outre son long et emblématique parcours, son combat et ses multiples sacrifices ayant abouti à l’alternance démocratique au sommet de l’Etat en 2000, aura également rendu possible l’alternance démocratique au niveau des collectivités locales. 
L’action historique du chef de l’Etat nous donne l’opportunité de relire les mémoires du Premier Chancelier de l’Allemagne, Konrad Adenauer, qui a quitté le Pouvoir à l’âge de 91ans. Il disait : ‘Ma seule ambition est qu’on dise demain de moi que j’ai fait mon devoir.’ Cette pensée nous renvoie également au philosophe allemand Emanuel Kant : ‘Fais ce que tu dois faire, advienne que pourra’. 
C’est dire qu’en l’absence de leadership national, rien ne s’opposera à la réélection du président Abdoulaye Wade en 2012, pour lui permettre de poursuivre et de parachever l’œuvre gigantesque déjà entamée pour un Sénégal émergent, dans la perspective des Etats-Unis d’Afrique. Une percée de l’opposition dans les élections locales peut constituer un formidable message en direction de ceux qui exercent le pouvoir, mais ne détermine pas le choix des parlementaires, à fortiori l’élection du président de la République. 
Dans tous les cas, cette percée de l’opposition dans certaines villes, est loin de gêner le président Abdoulaye Wade qui n’a pas hésité, dès son accession à la magistrature suprême, à pardonner ses adversaires les plus irréductibles et à partager le pouvoir avec d’autres personnalités politiques qui l’avaient jadis combattu, diabolisé et quelques fois fait emprisonner. 
Combien sont-ils, depuis 2000, dans son gouvernement ou dans des institutions de la République par sa seule générosité ? C’est un patriote et un rassembleur ! Son seul souci, c’est d’unir toutes les forces vives de la Nation autour de l’essentiel, dans le respect des différences. N’est-ce pas là une forme de cohabitation voulue, en dépit de la stabilité des institutions ? Au titre de la vérité historique, Bertrand Delanoë est un socialiste pur et dur. Il est le maire de Paris alors que le gaulliste Ump Nicolas Sarkozy est président de la République française. Le gaulliste Jacques Chirac était maire de la capitale de la France quand le socialiste François Mitterrand était président de la République du pays de Marianne et de Gavroche. 
Qu’on le veuille ou non, le Sénégal a ses spécificités. Sans faire de l’autoglorification ou du chauvinisme, on est en droit de dire, pour reprendre la formule consacrée, qu’il y a une exception sénégalaise, vécue sous diverses formes et à travers l’histoire. Cette exception, Monsieur le président de la République en a d’ailleurs parlé dans un autre contexte. Des années durant, le catholique Léopold Sédar Senghor eut à présider aux destinées de notre pays le Sénégal à 90 % musulman. D’origine française, Jean Baptiste Collin fut, durant des années, maire de la ville de Thiès en plein Cayor et très puissant membre du gouvernement. D’autres cas de figure pourraient être cités. Et alors ! 
Pourquoi ne pas transcender nos clivages politiques et s’unir autour de l’essentiel, que de martyriser ou diaboliser des compatriotes, des acteurs qui ne demandent qu’à servir le pays et à participer pleinement à la construction d’un Sénégal émergent. C’est l’ambition du président Abdoulaye Wade comme en témoignent ses propos d’une grande pertinence : ‘…Le Sénégal nous appartient à tous, ce qu’il est, nous l’avons fait ensemble, nos ancêtres ont réalisé ce que nous avons aujourd’hui, ce que nous sommes…. Le Sénégal est un peuple uni et indivisible. Nous sommes et restons que des Sénégalais, rien que des Sénégalais sans barrières, malgré nos différends’. 
Elhadj Sidy DIENG Sénateur de la République Coordonnateur national du Cosewa 

 

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Modifié en dernier lieu le 15.05.2009
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