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revue de presse & contributions

GENERATION DU CONCRETPar | | lundi 23 juillet 2007 |  
Punching – Ball de contempteurs irréductibles, ultime radeau de politicards en sursis, ou Gateway pour une réelle alternance générationnelle ? 
Nous sommes confondus de l’ampleur spectaculaire des vitupérations devenues vivaces, des attaques de plus en plus virulentes contre la « Génération du concret ». Véritable sujet de prédilection de la presse privée. 
 
Jamais dans l’histoire politique de ce pays, un mouvement, une association politique ou apolitique, n’aura suscité autant de polémique, de chicaneries de mauvaise foi. 
 
Du landerneau politique, au cénacle journalistique, en passant devant le tribunal d’exception de la société civile et devant toute une fournée de sentinelles autoproclamées de la République, on s’enivre par tous les sens ! S’il est avéré que la G.C. « revendique une OPA sur le pays », pour ainsi reprendre les propos douteux d’un éminent membre de la « société civile sénégalaise », il n’en demeure pas moins évident qu’il ait là une meute d’ergoteurs compliqués de réactionnaires, bien décidés à empêcher le passage de la caravane estampillée « Génération du concret ». Ces contorsions déplorables, ont fini par faire l’impasse sur la distinction essentielle entre l’opportunité que les membres de la G.C. ont eue de se trouver dans les cercles du pouvoir, et les aspirations légitimes et nobles qu’ils ont pour ce pays 
 
Allons donc ! Vous ne nous prenez quand même pas pour des simples d’esprit, de vulgaires espèces d’illuminés enflammées par l’ouvrage sur la corniche ou par la réussite de l’organisation du sommet de l’OCI Quand bien même travailler pour la réussite de cette dernière, constitue une mission palpitante, un énorme challenge qui exige compétence et énergie. Tant plus un chacun reconnaît la « sénégalité » du leader naturel de la G.C., tant plus un chacun renâcle à accepter ses supposées « prétentions de demande de la direction du pays ». 
 
Voici un homme dont les moindres faits et gestes sont attentivement épiés par des « snipers » embusqués derrière des paravents républicains honorables, prêts à peser sur la gâchette pour l’envoyer politiquement ad patres. Nous refusons catégoriquement de coupables complicités avec ces fauteurs d’odieuses machinations ! 
 
Tout au début, quand on a confié à ces « jeunes sans expérience », l’immense responsabilité d’organiser le 11 éme sommet de l’OCI et ipso facto, de réaliser toutes les infrastructures afférentes à cet événement majeur, ce fut le déclic à un ouragan de protestations et de racontars. Que n’a-t-on pas entendu à l’époque ? C’est des blancs becs qui débarquent ! La décision irrationnelle de WADE de propulser « ces jeunes sans expérience » à la tête de l’ANOCI est une grave erreur ! Et les cassandres de prédire, le fiasco du sommet et l’humiliation du Sénégal ! Ces jeunes ne pourront jamais respecter l’échéancier pour réaliser les infrastructures et organiser avec succès le sommet ! 
 
Quelques retards dans l’exécution des travaux semblaient corroborer les malheureuses prédictions de ces cassandres pitoyables. Faut – il saluer ici, la vision éclairée du chef de l’Etat, qui consiste à faire confiance à la jeunesse « sans expérience » mais responsable, qui aurait pu favoriser la médiocrité. Il n’en a rien été jusqu’à ce jour, bien au contraire. Aujourd’hui, les infrastructures commencent à sortir de terre. Ces « Eléphants Blancs, nous disait – on, qui sont devenus gris et bien visibles nonobstant les critiques malveillantes. Sauf miracle divin, l’échéancier sera respecté, les infrastructures réalisées, l’organisation du sommet réussie, avec des retombées significatives sur le plan logistique, touristique et économique pour le Sénégal émergent, ou pour la région de Dakar, pour être étriqué et péjoratif. 
 
Et le peloton d’exécution de changer de fusils d’épaule ! 
 
Désormais, il s’agit de relativiser voire minimiser l’impact, la portée de ces infrastructures de dernière génération, entièrement réalisées sous l’impulsion dynamique et éclairée de jeunes sénégalais, qu’on qualifiait naguère seulement, de « jeunes sans expérience ». 
 
Les « 250 milliards que les immigrés font rentrer dans le pays seraient un apport plus significatif que la réalisation de travaux sur la corniche », « l’augmentation du budget de 500 à 1500 milliards par Abdoulaye DIOP et l’actuel Premier Ministre, la découverte du VIH 2 par le professeur Souleymane MBOUP encore plus significatives que la réalisation d’un ouvrage de 20 km ». Même « l’exploit de nos vaillants Lions en 2002 » est invoqué pour tourner en dérision l’importance des chantiers de l’ANOCI .Et la critique vitrioleuse de poursuivre ! 
 
« La compétence n’est pas significative et originale pour fonder la légitimation d’une demande de OPA sur le pays ». « Les Epigones (mot péjoratif) de la Génération du Concret ne seraient pas vus pendant la campagne électorale. Tout cela, figurez vous dans la bouche d’un éminent membre de la société civile sénégalaise dans une interview accordée au journal le Quotidien N° 1344 du 27 Juin 2007. Si nous produisons ici de tels propos, ce n’est pas que nous y ajoutons foi ; Nous admirons simplement combien les projets les plus exécrables peuvent se colorer des plus beaux semblants ! 
 
Toutes ces questions reformulées autrement, auraient certainement des réponses différentes de celles que veulent mettre en exergue leurs auteurs. Mais bon ! Nous ne sommes pas ici pour enfoncer des portes ouvertes. Quand on a l’avantage de l’autorité sans l’inconvénient du pouvoir, à l’instar de la société civile, on n’est pas pour autant exonérer de l’obligation d’équilibre et de mesure dans ces prises de position. D’autant plus qu’il est avoué dans le texte qu’on a « jamais entendu Karim Wade dire qu’il porte son projet d’OPA sur le pays » 
 
Manifestement, il y a une folle et audacieuse entreprise de déstabilisation du fils d’Abdoulaye WADE ! D’éminents esprits qui, sous une apparence de sang froid et d’impartialité dissimulent mal de pénibles rancoeurs. Leurs pensées ordinairement si froides et si éclairantes semblent subitement assombries par un nuage incandescent de haine, une sorte de ressentiment farouche et brûlant. Dorénavant, ils regardent comme une bonne fortune l’opportunité de jeter le discrédit sur tout ce qu’entreprend Karim WADE. Une certaine presse malheureusement, éprouve un âcre plaisir à relayer systématiquement tout ce qui peut nuire à la Génération du Concret. Comment pouvez – vous interpréter comme un acquiescement le mépris glacial que G.C oppose aux pantalonnades, déclarations enflammées et irresponsables de politicards en sursis, paniqués par la Refondation imminente du PDS ? 
 
Ces politiciens – gribouilles, ayant subodoré le naufrage de la Restructuration du PDS, tentent désespérément de se rattraper aux branches de la Génération du Concret. Ils font un très grand tort à ce mouvement et prêtent ses flancs aux critiques vitrioleuses 
 
Chaque jour, on patauge dans l’à peu-près pour atteindre le fils du Chef de l’Etat. Des révélations abstruses, des soupçons absurdes excités par les élucubrations de la presse, sont honteusement jetés dans l’imaginaire des sénégalais pour y construire une image négative de G.C. Des ergoteurs illuminés, rongés de toutes sortes de fureurs contenues, voient la main invisible de Karim WADE derrière tout ce qui se passe dans ce pays. Ce reproche est singulièrement injuste et partial, j’en atteste tous les honnêtes citoyens et les invite à ne pas se faire le complice de ces horribles calomnies en y croyant. 
 
On a tendance à oublier que G.C., au-delà de Karim WADE et de Abdoulaye BALDE c’est des milliers de jeunes et de moins jeunes Sénégalais qui partagent une certaine philosophie de l’initiative pratique et efficiente dans la continuité de la dynamique initiée depuis 2000. Ce n’est pas, loin s’en faut d’ailleurs, un stupide reproche décoché à tous ces acteurs du développement qui s’échinent à faire avancer ce pays. Ce concept décrié à tort, n’a rien à voir avec cette rupture brutale et iconoclaste inspiratrice de la « Désenghorisation », qui pendant longtemps a grippé les mécanismes d’évolution de ce pays. Nous avons ni le temps ni les moyens d’une « Déwadisation » avec son corollaire de règlements de compte et de querelles de chapelle. 
 
Etre concret, c’est avoir des idées grandes, justes et fécondes et s’efforcer inlassablement à les mettre en pratique pour les intérêts exclusifs de son pays, sans se laisser distraire par braillards et pipelets. C’est faire confiance aux jeunes compétences capables d’insuffler un souffle nouveau à ce Sénégal relativement jeune dans toute l’acception du terme. La classe politique vieillissante de ce pays devrait se réjouir de l’émergence de ce nouveau concept que partagent des jeunes qui ont un sens élevé de l’esprit démocratique 
 
En effet, dans ce mouvement, se retrouvent à la fois des enfants de la classe dirigeante et ceux d’éminents opposants. Et quand des militants étriqués et enflammés ont souhaité mettre un terme à ce compagnonnage courageux et exemplaire, ils se sont vus opposés une fin de non – recevoir catégorique de la part du leader naturel de G.C. Quel singulier caractère ! Quel bel exemple d’esprit démocratique ! 
 
Nous sommes avertis des incroyables fantaisies, des virées nocturnes arrosées d’alcool, des dérives innommables de certains fils de chef d’Etat africains dans les capitales occidentales. Ces folies mondaines insultent brutalement à la misère des populations qui ont porté leur parent au Pouvoir. Indiscutablement, le travail, la discipline, la courtoisie, le mépris glacial aux injures et objurgations désespérées, sont les valeurs prégnantes de Génération du Concret 
 
Il est vrai qu’il ne faut pas s’en laisser imposer par les imprécations de ces cassandres qui agitent l’épouvantail de la souveraineté du peuple. Personne n’a le monopole du suffrage des Sénégalais. Le peuple qui s’est désaffectionné de la Politique est très certainement séduit par l’idée d’un renouvellement en douceur de la classe politique en fin de carrière. Rien ne plaît autant que la nouveauté. La règle reste de plaire au peuple souverain Nul ne doute, aujourd’hui, que ce mouvement désigné à la vindicte publique bénéficie d’un immense capital de sympathie et d’une ardente solidarité auprès de jeunes qui savent très bien faire la différence entre supputations calomnieuses et critiques objectives. Et-il grand temps de les conscientiser davantage avec des idées fécondes, pour en faire un contrepoids à cette honteuse campagne de dénigrement. Tant il vrai que les idées deviennent des forces matérielles lorsqu’elles s’emparent des masses. 
 
Cependant, il faut éviter de croire, sous l’effet de l’enivrement des premiers succès, et du triomphalisme outrancier de quelques vulgaires esbroufeurs en quête d’une palingénésie politique, que le reste du chemin à faire est une promenade de santé. Un leader ne devrait rien redouter tant que de s’en laisser accroire Car le public peut se détacher aussi facilement qu’il s’engoue, aimant ainsi à conserver, le droit de fouler aux pieds ce que naguère il portait aux nues. 
 
Veillez excuser la vivacité de notre parole. C’est notre révolte et notre indignation qui nous ont emportés malgré nous. Nous sommes des admirateurs à la fois passionnés et lucide, outrés par les aboiements de la critique qui part en vrille 
 
Ass Malick NDOYE 
 
malickndy@yahoo.com 
 
Membre du Comité de Vigilance Républicaine 
 
Des H.L.M Fass 
LIENS RECOMMANDES 
 
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Pays, émergents, ou pays naufragés ? 
Certains économistes gouvernementaux jouent bien le rôle de répétiteurs de slogans que Fmi et de la Banque mondiale leur assignent. Mme Aminata Niane DG de l’Apix , Amath Sall, son ancien adjoint (ex-maoïste « pur et dur », devenu ministre de l’Agriculture de Wade, MM Kasset et le socialisant Salif, ex-conseiller du Président, font partie de ces économistes qui croient dur comme fer que le Sénégal est un pays émergent. 
 
S’ils reviennent de leurs rêves, ils se rendront bien compte, sans doute, du contraire. Car pour nous c’est d’un naufrage, si rien n’est fait, auquel nous assisterons, vu comment les problèmes se posent au plan économique, financiers et commercial dans notre pays et au niveau du Continent africain. Car, comment peut-on parler d’émergence lorsqu’un pays abandonne sa souveraineté et laisse les commandes de son économie aux multinationales, et accepte la colonisation de fait, par l’ex-puissance colonisatrice, la France ? 
 
Comment un pays peut-il émerger sans les instruments indispensables pour son décollage : une monnaie libre et indépendante, des banques de développements non soumises aux diktats des milieux financiers internationaux ? Depuis les indépendances, l’Union monétaire Ouest africaine (UEMOA) est sous la coupe réglée de la France à travers ce fameux compte d’opérations du Trésor français. Nous aurions aimé assister à des empoignades sur ses problèmes de fonds dont la non-solution continuera de maintenir notre Continent dans les mêmes chaînes de l’esclavage que celle de nos ancêtres. 
 
Comment un pays dont l’Etat est incapable d’assumer sa souveraineté sur les secteurs clés, vitaux, touchant à son développement, peut-il émerger ? L’eau, le téléphone, l’électricité sont entre les mains de qui ? De L’Etat Sénégalais ou celles des multinationales ? Plus grave, notre pays n’a pas les mains libres pour s’engager de manière hardie à développer en partenariat avec des pays expérimentés dans ce domaine (Hollande) pour favoriser l’émergence des énergies nouvelles et renouvelables (Eolienne, énergie solaire). Enchaîné par un « partenaire tutélaire », nos manitous de l’économie tendent plutôt l’oreille aux vendeurs de tuyaux d’eau, à ceux qui forent des puits et investissent dans le pétrole. En ce qui concerne l’industrie extractive, l’Unité qui faisait la fierté des sénégalais (Ics) vient d’être bazardé par un groupe managé par un Monsieur dont on dit qu’il aurait étudié l’« Ingénierie financière ». Que Dieu nous garde de cette expertise dont la finalité est de monter des affaires louches, des stratégies chaotiques, tendant à couler des sociétés de son pays en « Partenariat » avec des financiers venus du « désert » et du « froid ». Mais tout discours sur l’« émergence », vient se fracasser sur les contreforts des bâtisses du ministère de l’Energie, du Palais et de la Senelec. L’état de cette société chargée de fournir l’électricité aux ménages, à l’Administration, les industries, les sociétés, le secteur du transport, est presque à l’article de la mort. Nous attendons les « études » doctes de nos « consultants », de celles des « statisticiens économistes », pour nous édifier sur le désastre que provoquent ces coupures sur notre économie. 
 
Ce qui est sur, c’est que si les idéologues du libéralisme, du néolibéralisme et les socialistes repentis osaient dire aux paysans, pasteurs et pécheurs et au peuple travailleur sénégalais que leur système c’est l’équivalent du « Golo di bay, baabun di dundé » (le ouistiti cultive, le gorille s’empare de la récolte), il prendraient leurs jambes à leurs cous, dès leur première apparition. Car en définitive, c’est ce système politique et idéologique qui plonge dans le désarroi à cause de la misère et la faim, la grande majorité des populations dans le monde d’aujourd’hui. Alors que des moyens existent bel et bien, pour satisfaire les besoins de tout le monde : (eau, nourriture, énergie) afin que les populations puissent vivre décemment avec une santé, l’éducation, la culture assurées à tous. Mais cela est présentement impossible dans la mesure où, par exemple, 20% d’individus accaparent 80% des richesses produites par les travailleurs, créateurs de ces richesses dans le monde Par exemple, rien qu’au plan financier, des économistes sérieux avancent que tous les jours, plus de 1500 milliards de dollars de fonds spéculatifs, circulent à travers le monde. Autrement dit, de l’argent dont la destination n’est ni pour construire des écoles, des dispensaires, d’immeubles, développer l’agriculture, ni destinés à des opérations commerciales, mais à la spéculation boursière sur le yen, l’Euro, la livre, le mark etc. 
 
Les fléaux tels que la drogue, la délinquance, l’exode des jeunes valides, chassés de leurs terres, découlent des orientations néolibérales, édictées par des organismes comme l’Omc, le Fmi et la Banque mondiale régentés par les puissances occidentales (les Etats-Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne, le Japon et.), qui fonctionnent comme au temps de la conférence de Berlin qui a consacré le partage de l’Afrique. 
 
Voila les questions préjudicielles sur lesquelles nous aimerions entendre nos économistes. Et qu’ils cessent de boycotter ou de diaboliser les économistes sérieux qui osent en parler. Si tant est leur souci de se préoccuper de la libération de leurs populations. Mais les leaders d’opinions (les journalistes, les enseignants, les syndicalistes, les chefs de partis politiques, les imams, les citoyens), devraient pouvoir être entendus également dans le débat. Car ici, il ne s’agit pas d’une question de conquête du pouvoir pour l’exercer, mais d’une question démocratique. Bien entendu le non démocrate est de fait exclu, du débat. Il faut que ça soit clair. 
 
Dakar le 20 juillet 2007 
 
Ababacar Fall-Barros 
 
Grila-Sénégal 
 
 
CHANTIERS DE L’ANOCI / PROJETS ROUTIERS - En route vers libertés et excès : Plus de 4 milliards pour un kilomètre de goudron 
 
Pour la construction de 16 kilomètres de route, l’Anoci dit avoir débloqué 63 milliards de francs Cfa, soit près de quatre milliards pour un kilomètre. Sur certains tronçons même de la Corniche ouest, la facture est de 4,6 milliards pour un kilomètre goudronné. De quoi titiller la susceptibilité des membres du Syndicat national des architectes du Sénégal (Synas) qui dénoncent des dérives, une opacité financière et menacent, par conséquent, de saisir la justice pour «crime économique».  
 
Les chantiers en cours de réalisation, dans le cadre des chantiers de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), cachent des méthodes de gestion loin d’être en phase avec les principes élémentaires de transparence et de bonne gouvernance. C’est le constat fait par le Syndicat national des architectes du Sénégal (Synas) qui, dans un rapport de synthèse, publié en juillet 2007, met le doigt sur «l’opacité et les dérives financières qui caractérisent ces chantiers», comme le résume son président, Ousseynou Faye. Dans le document, le Synas dit ne pas comprendre «les libertés et les libéralités qui ont été permises dans le financement des projets routiers». En effet, l’on s’étonne des 63 milliards de francs Cfa débloqués pour la construction de 16 kilomètres de routes seulement.  
 
Le rapport indique que les travaux sont constitués de trois tronçons : «Le premier part du Bloc des Madeleines à la Place Bienvenue de Fann Résidence (et) est long de 6 kilomètres pour une enveloppe de 22 milliards de francs Cfa.» L’autre tronçon «de la Place Bienvenue aux Mamelles engloutit 16 milliards de francs Cfa sur une distance de 4 kilomètres». Le dernier concerne l’agrandissement de la Voie de dégagement nord (Vdn) pour une enveloppe de «20 milliards de francs Cfa sur 6 kilomètres». Seulement, ces enveloppes dégagées pour les projets routiers de l’Anoci donnent le tournis aux architectes qui demandent des explications sur les coûts réels de ces routes. Ainsi, le rapport révèle, après calcul, que «le kilomètre de route réalisé par l’Anoci coûte 4,6 milliards de francs Cfa, soit 43 millions par mètre de route». Alors que, comparent les confrères de Ousseynou Faye, «un kilomètre de route en deux fois deux voies n’excède pas normalement 500 millions de francs Cfa». Alors, ils considèrent que des explications doivent être fournies à ce sujet, en ce sens qu’il n’est «pas décent que les projets routiers de l’Anoci puissent coûter dix fois plus cher que les projets normaux».  
 
Ainsi, le rapport du Synas ne manque pas de relever le caractère particulier et les libertés prises dans l’exécution des projets routiers car, l’on se souvient, pour moins que cela, la République avait été ameutée, dans le cadre des chantiers de Thiès. A ce moment, «l’on s’émouvait de la construction de la Voie de contournement nord (Vcn), une nouvelle route d’une distance de 12 kilomètres à 13 milliards de francs Cfa, alors que l’aménagement d’une route déjà existante d’une longueur de 6 kilomètres est évalué à 22 milliards de francs Cfa». Et d’ajouter que «la route Sindian-Mbour qui fait le double de tous les projets routiers de l’Anoci ont coûté quatre fois moins cher que les travaux engagés par la structure présidée par Karim Wade».  
 
Outre cet aspect, le rapport fait état des «contorsions financières et procédurales» notées dans la mise en œuvre des ouvrages. Et de donner l’exemple de la route allant du Bloc des Madeleines à la Place Bienvenue de Fann Résidence. «En sus de l’enveloppe de 22 milliards de francs, 5 autres milliards de francs Cfa sont dégagés pour des travaux supplémentaires», lit-on dans le rapport. «Un scandale», résume le secrétaire exécutif du Synas, Idrissa Ndiaye qui s’émeut de la violation de la loi, qui, explique-t-il, exige : «Si un marché doit nécessiter des travaux supplémentaires dont le montant dépasse plus de 10% de la valeur du marché, celui-ci doit être cassé et repris.» Or, constate M. Ndiaye, «l’Anoci est à plus de 25% de travaux supplémentaires sur le marché initial, donc, dans une illégalité parfaite». Et de se demander : «Comment l’argent est dépensé dans ces chantiers ?»  
 
 
Ndiaga NDIAYE - 
 
 
SE SENTANT DIFFAME PAR UN RAPPORT SUR L'ANOCI KARIM WADE PORTE PLAINTE CONTRE LES AUTEURS 
 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
 
 
Paru le Lundi 6 Aoû 2007 
 
Karim Wade menace de porter plainte contre Ousseynou Faye 
Un nouveau feuilleton judiciaire pour le fils du président de la République ! Karim Wade qui se sent diffamé par le rapport du syndicat national des architectes sur les travaux de l’Anoci a, en effet, menacé de porter plainte contre son président Ousseynou Faye. Ce dernier attend de pied ferme la plainte et promet de tout faire pour « l’éclatement de la verité » dans cette affaire. 
 
Outré par le contenu du rapport du syndicat national des architectes du Sénégal (Synas) sur les chantiers de l’Anoci, Karim aurait décidé d’ester en justice. Ses proches collaborateurs confirment son intention de porter plainte contre Ousseynou Faye, le président dudit syndicat et promettent d’aller jusqu’au bout. Justifiant le courroux du président de l’Anoci, nos sources dressent un portrait au vitriol de Ousseynou Faye : « Il a appelé l’assistant de Karim Wade pour dire que s’il n’était pas reçu en audience par ce dernier, il allait balancer dans la presse un rapport dévastateur sur l’Anoci ». Nos interlocuteurs assimilent cette démarche à du chantage et s’interrogent sur l’opportunité de donner le contenu d’un rapport à des journalistes. Revenant sur le Synas qui a fait le rapport, des proches de Karim affirment que ce syndicat est composé de 5 personnes dont un couple. Et à propos de Ousseynou Faye lui-même, les partisans du leader de la « génération du concret » disent qu’il est coutumier d’agissements peu orthodoxes. « Avec la Senelec, il a un passif de 100 millions de francs », affirment nos interlocuteurs. Qui jurent que dans les travaux de l’Anoci, ils sont en phase avec l’ordre des architectes. Le camp de Karim précise n’avoir aucun contentieux avec nos confrères du « Quotidien » qui ont publié le fameux rapport dans leur édition du week-end. 
 
Ousseynou Faye : « C’est Karim qui nous demandé de produire ce rapport. Nous n’avons pas peur et nous sommes prêts à tout » 
 
Pour le patron du Synas, la menace de plainte du président de l’Anoci relève du bluff. Il affirme haut et fort que c’est Karim en personne qui leur a demandé de faire ce rapport. « C’est lui qui nous a sollicités pour l’éclairer sur certains aspects des chantiers », souligne-t-il. Avant de dire que le conseil de l’ordre est au courant des démarches de son syndicat. Rappelant que le Sénégal est une République dans laquelle un citoyen qui se sent lésé peu bien saisir la justice, il affirme qu’il est prêt à se battre pour le triomphe de la vérité. « Nous n’avons pas peur et nous sommes à tout », avertit-il. Ousseynou Faye précise par ailleurs qu’il a agi dans le cadre d’un syndicat légalement constitué et dont les actions sont tangibles.  
 
DESCENTE CETTE SEMAINE À ST-LOUIS, LOUGA, MBOUR… Macky devance ses adversaires sur le terrain 
 
 
Article Par Latir MANE,  
 
 
Paru le Lundi 6 Aoû 2007 
Une plainte pour «crime économique» en gestation 
 
 
Le syndicat des architectes du Sénégal ne compte pas seulement se limiter à dénoncer la façon dont les deniers publics ont été utilisés dans les chantiers de l’Anoci. Les confrères de Ousseynou Faye manifestent leur volonté de donner une suite judiciaire à ce dossier, car le président prévient qu’une «plainte contre l’Anoci pour crime économique est en étude». Il informe que «des avocats se sont déjà constitués pour plaider le dossier en ce sens qu’il est inconcevable que de telles choses soient tolérées dans un pays».  
 
 
Ndiaga NDIAYE  
MANQUEMENTS - Mise à l’écart des architectes, choix des entreprises : La qualité des ouvrages en souffrance 
 
 
Malgré les coûts des travaux à la limite du rationnel et les innombrables avantages accordés aux investisseurs suspects, les travaux réalisés dans le cadre des chantiers de l’Anoci sont loin d’être en phase avec les normes requises dans le domaine des travaux publics. Après avoir relevé des manquements jugés graves dans la conception des projets (Voir Le Quotidien n°1328 du 8 juin 2007), le Syndicat des architectes du Sénégal estime que les errements sont dûs, au fait qu’aucun architecte n’a été convié à la conception des projets. Tout juste, le rapport indique «qu’une manifestation d’intérêt avait été lancé en 2005 par l’Anoci pour inviter les architectes à offrir leurs services dans le cadre de ses travaux d’aménagement». Mais, constate-t-on, «malheureusement, cette consultation a été classée sans suite». «C’était du bluff», se désole M. Faye.  
 
En effet, lit-on dans le rapport que cette situation est d’autant plus «amère lorsque l’autorité administrative avait trouvé des prétextes sur l’origine des financements pour justifier la marginalisation des architectes sénégalais dans la réalisation des grands programmes. Les rares architectes à qui des portions de marchés ont été données en sous-traitance, ont vite fait de se taire». Or, rappelle-t-on dans le document du Synas, la loi 78/43 portant orientation de l’architecture sénégalaise est claire à ce sujet. L’on rapporte que la loi fondamentale stipule que «la qualité architecturale est d’utilité publique, que pour toute construction ancienne ou nouvelle, le recours à l’architecte inscrit au tableau de l’ordre est obligatoire, et qu’aucun architecte étranger ne peut exercer que sur dérogation exceptionnelle du président de la République». Ce qui pousse le syndicat à «demander sa part de marché sur un volume de projets qui dépasse largement 50% de la commande publique». Ces dispositions légales sont complétées par la loi 78/44 portant exercice de la profession d’architecte. Les architectes se désolent que dans le processus de réalisation des ouvrages, «on constate que les rares confrères intervenant dans les programmes de l’Anoci sont de simples sous-traitants dont les missions sont diluées dans les contrats des bureaux d’études ou d’entreprises, ce qui devrait être le contraire».  
 
D’autre part, le Syndicat s’interroge sur les critères qui ont conduit au choix de certaines entreprises. Car, il trouve «incohérent que des entreprises moins expertes dans le domaine des travaux publics et routiers aient bénéficié des marchés les plus importants». D’ailleurs, lie-t-on cette situation aux manquements constatés dans la réalisation des travaux. Lesquels «travaux sont en train d’être endommagés alors qu’ils ne sont pas encore livrés». Avec des photos qui illustrent les manquements décelés, le rapport des architectes s’étonne du «manque de visibilité et de sécurité dans les chantiers, des fissures constatées sur les ouvrages en béton armé, les trottoirs non conventionnels et les esquisses d’aménagement surréalistes proposées par le Bureau d’études Ide Paysage». Lesquelles esquisses sont «en déphasage avec les réalisations de terre-plein central et n’intègrent pas les attentes du réseau d’éclairage».  
 
En outre, le rapport, pour apporter des rectificatifs aux erreurs de conception et de réalisation propose treize recommandations allant de la reprise des trémies, des trottoirs et de la stabilisation des falaises à la prévision d’une bande d’arrêt d’urgence de part et d’autre du tunnel de Soumbédioune, entre autres.  
 
 
Ndiaga NDIAYE  
REACTION - Kébou Ndiaye, chef de la Division des infrastructures routières de l’Anoci : «Quand on fait des calculs linéaires, on risque de tomber dans l’erreur» 
 
Les architectes auraient tout faux dans leurs calculs si on tient compte de la logique du chef de la Division des infrastructures routières de l’Anoci selon qui, on risque de se tromper dans l’estimation de leurs travaux si l’on fait des «calculs linéaires». Aussi, invoque-t-il des réalités qui diffèrent selon qu’il s’agit d’une route urbaine ou d’une route en rase campagne.  
 
Les considérations relevées par le Syndicat des architectes du Sénégal ne semblent pas convaincre les responsables de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Kébou Ndiaye, chef de la division des infrastructures de l’Anoci que nous avons joint, avant-hier, au téléphone récuse la manière avec laquelle les architectes ont fait les calculs pour arriver aux coûts des routes. Il avise : «Quand on fait des calculs linéaires, on risque de tomber dans l’erreur.» En effet, explique-t-il, les montants avancés prennent en compte tous les ouvrages qui accompagnent la construction des routes. Car, «s’il y a un pont à chaque kilomètre et que l’on veuille ajouter le coût de ce pont à celui de la route pour en déduire que le kilomètre de route coûte tant, il risque d’y avoir des problèmes». Et de donner l’exemple de la rénovation de «la route qui va de la Patte d’Oie à l’aéroport où deux échangeurs doivent être repris. Les coûts de ces échangeurs sont intégrés dans l’ardoise totale des travaux de cette route».  
 
Selon M. Ndiaye, «il faut bien tenir compte des ouvrages spécifiques qui sont très chers en ce sens que, la construction de la route intègre d’autres paramètres surtout quand il s’agit d’une voie urbaine». Ainsi, le chef de la Division des infrastructures routières de l’Anoci refuse toute comparaison entre une route urbaine et une route en rase campagne. Il explique que «les infrastructures routières construites en zone urbaine sont plus chères dans la mesure où il y a des coûts supplémentaires. Lesquels coûts sont liés aux travaux d’assainissement, de pose de trottoirs, entre autres travaux complémentaires».  
 
Interpellé sur les 5 milliards de francs Cfa qui constituent le montant des travaux supplémentaires sur le tronçon Bloc des Madeleines - Place Bienvenue de Fann Résidence, Kébou Ndiaye affirme ne pas connaître ce que dit la loi sur le taux des travaux supplémentaires. Toutefois, rassure-t-il, «l’Anoci ne va pas transgresser la loi. Nous ferons ce que dit la loi à ce sujet».  
 
Par ailleurs, les autres manquements soulevés par les architectes et qui sont relatifs aux défauts notés dans la conception des travaux ont été reconnus par M. Ndiaye. (Voir le Quotidien n°1328 du 8 juin 2007). Alors interrogé par nos soins, M. Ndiaye avait, pour corriger ces impairs, soutenu que «la conception originale du projet (allait) être modifiée». De même, avait-il garanti le respect des normes sécuritaires et de visibilité alors évoquées par le Synas et reconduites dans le rapport publié le mois dernier. Les mesures alors annoncées par M. Ndiaye étaient l’installation de signalisation sonore en amont des dos d’ânes, l’érection de ralentisseurs, l’augmentation du nombre de passages pour les piétons et la prise en compte des personnes handicapées.  
 
Quant aux inquiétudes des architectes liées à la cession des centaines d’hectares de terrains aux bailleurs préposés à la construction des chaînes hôtelières le long de la Corniche, elles restent encore sans réponse. Le responsable des infrastructures hôtelières de l’Anoci, Cheikh Ibrahima Gaye qui nous a été recommandé par le chargé de la communication de l’Anoci, Cheikh Diallo, a été injoignable. A chaque appel, dans l’après-midi de jeudi dernier, la secrétaire nous fait savoir qu’il est en entretien.  
 
 
Ndiaga NDI 
Contre la cherté de la vie : L’Unsas et le Front unitaire marchent le 14 août 
 
 
Le front social va vers une ébullition. Après la marche de la Cnts, le 27 juillet dernier, c’est l’Unsas en compagnie du Front unitaire qui sera dans la rue le 14 août prochain, à la place de l’Obélisque. Cette démarche a pour but de pousser les autorités à revoir à la baisse les prix des denrées de première nécessité. En l’absence du secrétaire général de leur centrale, Mademba Sock, c’est son adjoint, Mamadou Diop dit «Castro», qui avertit le gouvernement en ces termes : «Nous ne voulons pas de prix à maintenir. Nous exigeons une baisse de ces prix.»  
 
 
Hamath KANE  
Campus universitaire de Dakar 
DEMAIN, LA MORT !Par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN | lundi 6 août 2007  
Le compteur affiche plus de 50 000 étudiants. Alors que cet espace était conçu pour seulement 15 000. Et chaque année le nombre ne cesse de croître. Au même moment, les infrastructures pour les accueillir sont au point mort. 
 
Le Campus implose ! Les chambres et les couloirs sont remplis à ras-bord. L’insécurité qui se manifeste, entre autres, par la vente de la drogue et les risques de maladies du fait de la « taudisation » du campus, font partie du quotidien de l’étudiant qui voit ses chances de réussir dans un tel environnement se réduire de jour en jour. 
 
Et ne soyez pas étonnés si les amphithéâtres se transforment demain en dortoir la nuit pour des étudiants « SDF », si cela n’est déjà fait. Les étudiants américains Brad KEIST et Todd TABER, stagiaires chez nous, nous promènent, parfois avec un regard étonné, dans les couloirs du campus qui vit ses derniers instants. La mort ! Reportage. 
Une lampe à la lumière fluorescente clignote irrégulièrement au-dessus des escaliers délabrés. Sa lumière n’atteint pas le bout du corridor, elle n’allume pas la dernière salle. Comme nous descendons le couloir d’un dortoir des hommes et nous suivons un étudiant sénégalais à sa chambre au troisième étage, l’obscurité de ce couloir nous frappe. Nous nous demandons comment les étudiants peuvent habiter ici, si aisément, dans ces conditions ? Comment ils peuvent apprendre ? 
 
« Il y a trop d’étudiants, il n’y a pas assez de chambres, » dit Moïse Faye, étudiant et un habitant du troisième étage du pavillon à l’Université de Cheikh Anta Diop de Dakar. Il habite dans ce dortoir depuis six mois. Pendant qu’il décrit sa vie quotidienne à l’université, nous nous asseyons et nous sommes choqués par l’étroitesse de sa chambre. Un poster de Jésus-Christ montrant le Saint Esprit au-dessus d’un champ spacieux de nuages ; vaste espace qui se moque de cette minuscule demeure. Trois savonnettes posées sur la fenêtre se liquéfient au contact de la chaleur du soleil. Des araignées tissent tranquillement leurs toiles, des cordes qui font office de séchoir de linge, sont suspendues au-dessus de nos têtes. « Il n’y a qu’un lit, mais j’habite avec trois autres. », confie-t-il. Lorsque la nuit arrive, les matelas sont enlevés du seul lit et mis sur le sol. À ce moment-là, le sol est invisible. 
 
Aujourd’hui, Cheikh Anta Diop héberge plus de 50.000 étudiants dans un environnement qui ne peut supporter que 15.000 étudiants seulement. Il y a des chambres individuelles, à deux ou à trois. La plus petite chambre a une dimension de 3 mètres carrés, mais peut héberger trois ou quatre étudiants, selon M. Mactar Ndoye, le Chef assistant des résidences du Centre des Œuvres de l’Université de Dakar (COUD), « nous visitons mensuellement les chambres et nous voyons le problème mais il n’y a rien que nous puissions faire, » dit Ndoye. « Nous n’avons d’autres choix que d’accepter autant d’étudiants qu’il n’y a de lits. » 
 
Le Campus social est un essaim de bâtiments délimités par des chemins de terre sèche. À l’extérieur, les murailles des bâtiments sont couvertes de graffitis, avec des slogans politiques qui revendiquent leur appartenance idéologique ou qui déclinent leur projet de société. « Les étudiants votent waarwi ak Fada. », entre autres. Les volets pendent des fenêtres par un fil. Les rangées de vêtements tordent dans le vent et voltigent vers le sol. Le toit est comme une décharge publique où il y a les tas de chaises cassées, de pneus déformés, et de vêtements déchirés. 
 
À l’intérieur, il y a seulement 3.847 lits où les étudiants dorment chaque nuit. Chaque coin, chaque couloir des dortoirs de l’université est plein d’étudiants. Dans les chambres exiguës, les étudiants s’entassent comme des boîtes de conserve. « Je n’ai jamais vu une chambre de seulement deux personnes, » dit Ousmane Fall, un étudiant de l’UCAD. 
 
La solidarité aidant, les étudiants qui sont logés se sentent obligés (comme une obligation morale) d’héberger ceux qui n’ont pas la chance de décrocher un lit. Venir en aide à un ami ou un parent et le sens du partage, constituent autant de valeurs chez les étudiants dont l’environnement est devenu hostile à un travail de réflexion, tellement les pollutions de différents ordres, surtout sonore, ont envahi un campus qui n’a aujourd’hui rien à envier aux « Fazendas ». « Nous sommes obligés d’aider les personnes, les parents ou les amis qui habitent loin, très loin de l’Université », confie Marguerite Coly, étudiante à l’École Normale Supérieure (ENS). Le Professeur Abdou Sow, Doyen de Faculté à l’Ens estime que cette solidarité est « un fait positif qui permet d’aider les autres étudiants qui n’ont pas cette opportunité de loger au campus social, ». Le bureau du Professeur n’a rien à voir avec cet univers « carcéral » des étudiants. Il nous invite à s’asseoir dans un fauteuil en cuir noir, et du climatiseur s’échappe un air glacial qui nous donne presque la chair de poule. De l’autre côté de son bureau se dévoile un grand écran de télévision. 
 
Siaka Mané, étudiant à l’ENS et membre de l’Amicale des étudiants qui partage sa chambre avec ses trois camarades, soutient que pendant la journée, il y a huit personnes ou plus dans cette chambre. Ce sont ses amis qui habitent la banlieue comme Pikine ou Yarakh qui passent, entre deux cours. Souvent à l’heure du repas, les chambres sont remplies. Les étudiants qui n’ont pas de tickets de restaurant sont dépannés par les autres qui, au lieu de manger au Resto U, préfèrent prendre le repas et venir le partager avec les nombreux visiteurs. 
 
Les conditions des dortoirs et la qualité de vie universitaire posent des problèmes uniques aux étudiants des universités sénégalaises. Dans une chambre partagée par quatre ou plus, il est difficile d’étudier. Le Campus social est un vrai marché, on y entre comme on veut. Ce qui pose du coup, selon les étudiants interrogés, de sérieux problèmes d’insécurité. « Nous ne pouvons pas identifier les gens, », fait remarquer notre interlocuteur. E pour lui, ce sont les étudiants qui s’opposeraient à ce que l’on procède à de tels contrôles, parce que jaloux de leur liberté. Réfléchissant à haute voix, des étudiants viennent à se demander comment une université peut espérer que ses étudiants réussissent dans ces conditions ? Au-delà des problèmes d’insécurité, il y a ceux qui sont liés à la santé des étudiants. Des chambres surpeuplées se dégage une chaleur qui présente des risques de santé personnelle. 
 
Avec la porosité de la résidence universitaire, des activités illicites trouvent ainsi un terreau fertile. Du chanvre indien à la drogue dure, le campus est devenu, par la force des choses, un marché potentiel pour les narcotrafiquants. 
 
Autre plaie, la pollution sonore. En plus de la musique, les étudiants des différentes confréries ont transféré au niveau des dortoirs leurs activités religieuses. La nuit, ils envahissent les couloirs, empêchant les autres étudiants de dormir. Ces derniers ont plusieurs fois interpellé le Directeur du Coud, mais ce dernier hésite à prendre des mesures. 
 
« Le soir, les garçons de l’université ne se couchent pas tôt. Certains boivent du thé et écoutent de la musique parfois jusqu’à trois heure du matin. Les étudiants « carriéristes » qui veulent étudier ne peuvent pas le faire ou sont obligés de déserter le campus social pour aller dans les amphis apprendre. »,explique Mamadou Ndoye. 
 
En cette période d’examen, nous sommes frappés par ces étudiants qui peuplent le jardin de l’université pour réviser. Ils marchent sous les arbres, récitent à haute voix, parfois en silence leurs cours. Parce que la nature a horreur du vide, que les étudiants sont obligés de créer d’autres espaces pour survivre « académiquement ». 
 
La population estudiantine de l’université augmente chaque année. En 2003, il y avait 40.000 étudiants. Cette année, 2007, les chiffres ont gonflé à plus de 50.000. 
 
La pauvreté et le manque de moyens sont les choses les mieux partagées au campus. 
 
« Il y a trop d’étudiants et pendant ce temps, aucun changement du point de vue des infrastructures », souligne Khady Sall-Diallo, une étudiante. En 2002, après l’élection de Abdoulaye Wade et la mort de l’étudiant Balla Gaye, les exigences pour s’inscrire à l’Université sont revues à la baisse. Contrairement à la moyenne minimale de 10 sur 20, en sus du Bac, pour s’inscrire à la Fac, depuis 2002, il suffit d’avoir seulement le Bac pour se voir ouvrir les portes de l’Université. Ce qui explique la pléthore d’étudiants. Cependant, les étudiants n’acceptent pas que l’on jette la pierre dans leur jardin. Pour eux, c’est le gouvernement qui doit prendre ses responsabilités. Car, que fera-t-on des bacheliers qui n’ont pas eu d’inscription à l’Université ? Il faudrait que l’on trouve une solution pour eux, lancent nos interlocuteurs. « Le gouvernement a besoin de construire d’autres universités à l’extérieur de Dakar, dans d’autres villes, peut-être une nouvelle université chaque année, » préconise M. Faye. 
 
Pour pallier le manque de lits, l’Etat, du temps du Président Abdou Diouf, avait loué des immeubles dans les quartiers environnants : Gueule Tapée, Médina, Fass et Fann Hock. Cette expérience n’a pas fait long feu parce que, dit-on, l’Etat a accumulé plusieurs mois d’arriérés de loyers. 
 
Pour les étudiants, le seul langage que les autorités connaissent c’est la grève. Il faut faire des « casses » pour que le gouvernement réagisse positivement. C’est à l’issue de mouvements de grève, dit-on, que les autorités ont construit quelques pavillons. Une goutte d’eau dans l’océan ! Au gouvernement et au peuple, les étudiants rappellent « qu’ils sont le seul espoir pour le développement. Nous devons être mis dans de bonnes conditions pour que demain nous devenons de vrais vecteurs de développement. Et cela suppose un minimum d’investissement », disent-ils. 
 
Brad KEIST, Todd TABER (Stagiaires) et BDM 
Refonder la politiquePar | | lundi 6 août 2007 |  
Les temps actuels commandent une remise à plat totale des perspectives qu’offre la classe politique sénégalaise à court, moyen et long terme. Dans le même temps une évaluation, sans complaisance ni parti pris, des performances des élites en charge des destinées de notre pays depuis les indépendances (pouvoir, contre-pouvoirs et opposition confondus) devient incontournable. 
 
En lieu et place d’une refondation des appareils, ce sont les paradigmes de l’action politique et citoyenne qu’il faut revisiter pour fermer définitivement le cycle ouvert depuis les indépendances et s’engager dans la voie de la libération des énergies créatrices de notre peuple. Cela est d’autant plus urgent que la dernière sortie de Monsieur Nicolas SARKOZY, est une claque bien méritée pour ceux qui croyaient encore en la nécessité d’une tutelle pour des nègres immatures, hâbleurs et paresseux, incapables de développer un continent si bien loti par la nature. Merci Nicolas pour la leçon. Nous tâcherons d’en faire un bon usage. Cela dit, pour comprendre et accompagner l’ère nouvelle qui s’ouvre, la classe politique en scène depuis les indépendances doit s’attacher à sortir des schémas anachroniques qui lui servent de mode opératoire : les querelles crypto personnelles, les excommunications hâtives, les jugements à l’emporte pièce et la valse des étiquettes que l’on se plaque les uns sur les autres en fonction du sens du vent : il y a une manière de penser et d’agir qui est définitivement périmée. Il est temps de s’en convaincre pour comme Frantz FANON se dire : « Camarades, il nous faut changer de bord. Le jour nouveau, qui déjà se lève, doit nous trouver fermes avisés et résolus. » 
 
C’est, dès lors, le moment de restaurer à l’action Politique sa dignité perdue et d’en redéfinir les objectifs. Tout le monde a constaté le désintérêt progressif des populations pour la politique politicienne. Point n’est besoin de disserter longuement là-dessus. Le taux de participation aux dernières élections législatives est, à cet égard, édifiant. Ce n’est plus le lieu, non plus, de tirer la couverture à soi pour se glorifier d’être le meilleur des moins bons. Par ailleurs, les réconciliations de façade sur fond de haines interpersonnelles ne sont pas à la hauteur de l’immensité des défis que notre pays doit relever pour créer des millions d’emplois et ouvrir une ère de prospérité pour le plus grand nombre. Ce nouveau millénaire doit être celui du développement de l’Afrique. 
 
Voilà l’objectif stratégique qui mérite un véritable engagement ! Parce que, incontestablement, l’Afrique est le prochain réservoir de la croissance mondiale. Les africains sauront-ils saisir cette opportunité et ne pas continuer à être des esclaves sur leur propre continent, s’échinant au labeur et laissant les autres jouir des bienfaits de leurs richesses ? Voilà une des questions auxquelles nous devons trouver de vraies réponses, dans le contexte sénégalais, dans le cadre d’une Afrique réunie. C’est à résoudre le paradoxe de la richesse naturelle d’un continent dont les populations sont parmi les plus pauvres du Monde que doivent tendre tous nos efforts. Revenant plus particulièrement au Sénégal, est-il possible d’atteindre cet objectif avec le morcellement de la classe politique actuelle ? 
 
Les recompositions en cours sur fond de manœuvres cousues de fil blanc sauront elles accoucher de véritables pôles fédérateurs des énergies pour mettre le maximum de sénégalais au travail ? La Chine dont on s’émerveille des prouesses économiques est parvenue à s’en sortir en reformatant les chinois au travers d’une Révolution culturelle qui a changé, de fond en comble, les mentalités, redéfini les priorités, et arrêté le cadre logique de déploiement de l’effort collectif. Et nous ? Allons nous continuer à nous gaver de verbiages pompeux et pédants sur fond d’un laisser aller, laisser faire général qui finit de déstructurer les fondements spirituels, culturels et moraux de notre Nation ? Le développement de la pornographie et de la pédophilie, la prolifération de l’alcool et de la drogue, l’oisiveté de la jeunesse bref, le libertinage et la luxure, l’appât de l’argent facile et le culte du paraître, toutes ces tares visibles à l’oeil nu nous interpellent désormais plus que le jeu politicien et ses tours de passe-passe. Plus grave, la politique agit bien souvent comme l’espace d’éclosion de ce que le sénégalais a produit de pire : l’opportunisme et la traîtrise, le mensonge et la cupidité, la vénalité et la roublardise. Et tant d’autres contre valeurs dont il serait vain de dresser l’inventaire. 
 
La refondation de la Politique que nous appelons de nos voeux doit se faire autour de VALEURS et non de personnes encore moins autour de partis dont le format actuel participe du retard de l’Afrique et du Sénégal en particulier. La priorité étant que ceux qui se ressemblent vraiment s’assemblent. Autour de valeurs éthiques, morales et spirituelles, fortes qui puissent servir de dorsale à un engagement politique véritable. Les jeux d’ombres mis en scène, consciemment ou inconsciemment, par la presse doivent céder le pas à un débat public ordonné producteur de sens et de perspective. En lieu et place des monologues parallèles sur fond de suspicion et de procès d’intention, le débat public doit retrouver une cohérence autour de valeurs et de principes structurants qui élèvent l’espèce humaine. Les controverses au raz des caniveaux qui hantent les colonnes de nos journaux n’honorent pas ceux qui aspirent à incarner l’élite de notre Nation. La « people-isation »du traitement de l’information, une tyrannie médiatique dans les pages dites « off », « bulles », et autres « piques »qui sont une synthèse des ragots de grand place ou de conversations de bars mal famés rend compte de la désagrégation morale en cours dans notre pays. Il est largement temps d’y mettre le holà ! Pour cela il est indispensable encore une fois d’ordonner le débat public. De s’écouter les uns les autres sans affecter les uns ou les autres dans des camps en ordre de bataille. Pour mieux les diviser ? Pour mieux régner ? A qui profitent cette agitation virtuelle et les ficelles que l’on tire ? A qui ? 
 
Cela dit soyons concrets ! 
 
Je suis de ceux qui ne comprennent pas le mode de fonctionnement du PDS. Il se disent tous frères. Ils passent leur temps à s’affaiblir les uns les autres. Est-ce cela la Politique ? En sept ans de pouvoir que n’a-t-on vu et entendu ? Dès lors, la question autour de la création d’un nouveau grand parti de majorité présidentielle n’a de sens que si cela peut contribuer à conjurer les démons de la division et créer les conditions d’un vrai débat d’idées. C’est dans ce contexte que pourront être abordées, en toute sérénité, les questions liées à l’avenir du Sénégal : la question de l’avenir du PDS comme formation politique au pouvoir, le rôle et statut de l’opposition, celui des forces de la Société civile (syndicats, associations consuméristes ou patronales, etc.) l’évaluation de notre modèle démocratique, ses forces ses faiblesse. Ces questions, abordées sous l’angle d’une meilleure prise en charge des défis à relever pour développer notre pays, devraient nous permettre de bâtir une plate-forme minimale de convergence sur des enjeux stratégiques au plan économique et social. 
 
J’entends d’ici les spécialistes de « l’herméneutique de l’arrière pensée » comme dirait le philosophe Hamidou DIA tenter de décoder la stratégie dont je serais l’un des protagonistes. Et pourtant tout ce que je dis là relève du simple bon sens. Quittons les querelles de personnes et lançons la bataille des idées ! Nous venons de sortir d’élections présidentielles et législatives. La mise en place du Sénat devrait fermer la boucle d’une activité politicienne débordante qui encombre nos médias et étouffe les voix qui cherchent à défricher des chemins de progrès et de développement. Ne retombons pas dans les travers du premier septennat de Monsieur le Président de la République : une campagne électorale permanente, des complots et des intrigues de palais à n’en plus finir. Nous avons besoin de fédérer les énergies et de mutualiser les efforts et les moyens. Nous devons définir des objectifs ambitieux qui dépassent nos petites vies individuelles et consacrent un avenir radieux pour nos enfants et leurs enfants jusqu’à la fin des temps. Pour cela, il faut que certaines personnalités prennent des initiatives publiques hardies pour placer une ambition pour le Sénégal au dessus de leurs intérêts personnels. Il faut donner au peuple des signaux forts de rupture, de courage et d’engagement. Refonder la politique dans notre pays revient aujourd’hui à faire preuve d’audace pour inventer de nouveaux cadres pour mobiliser et optimiser le trésor de talent qui gît dans notre pays et qui peine à éclore faute d’un leadership inspiré. 
 
Pour conclure, ma conviction est faite que les principaux acteurs de la classe politique sont déconnectés du vécu réel des populations. Sinon, ils sentiraient la forte poussée d’exigence créatrice qui sourd des bas fonds de la banlieue et de l’intérieur du pays. En vérité, Le Sénégal nouveau piaffe d’impatience et d’ambition au grand dam des éternels « loosers » qui n’arrivent pas à se convaincre que la pauvreté n’est pas une fatalité. Une Afrique nouvelle est en gestation n’en déplaise aux « afro pessimistes » et aux nouveaux donneurs de leçons à une Afrique qui a payé cher la prospérité sur laquelle se fonde leur outrecuidance. Les jeunes pousses arrivent à maturité. Avec le talent et le courage, l’audace en plus. Il ne manque que les élites politiques au rendez-vous. Sauront-elles renouer avec la Cause du Peuple ? 
 
Amadou Tidiane WONE 
 
Ecrivain, Ancien Ministre 
 
amadoutidiane.wone@gmail.com 
 
CONTRIBUTION Citoyens sénégalais, réveillez-vous ! 
 
 
Article Par Ulrich Mohamet Thioune, Email : ulrichmohamet@hotmail.fr  
 
 
Paru le Lundi 6 Aoû 2007 
 
Dans le cadre du sommet de l’Organisation de la Conférence Islamique (OCI) que Dakar va abriter en 2008, l’Etat du Sénégal a mis en place l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI). Cette structure est chargée d’exécuter tous les grands chantiers liés au sommet de l’OCI. Ce qui permettra, sans doute, à notre pays d’acquérir des infrastructures modernes et dignes d’un pays émergent.  
Cependant, je suis bouleversé de voir sur une partie de la corniche, une banderole où l’on pouvait lire « génération du concret ». Je suis scandalisé par cette banderole. Comment peut-on s’approprier des réalisations des grands travaux du sommet de l’OCI pour chanter sur tous les toits que c’est ça la « génération du concret » ? C’est inélégant de le chanter. C’est inélégant de le penser. C’est inélégant de le croire.  
 
On n’a pas besoin de se réclamer de la «génération du concret ». Laissez les Sénégalais apprécier car ils ont le bon sens. Laissez les Sénégalais avec leur conscience ! Nul n’a le droit d’utiliser ces chantiers de l’OCI pour en faire les instruments de sa propre propagande politique ou pour des ambitions politiques non encore élucidées. On n’a pas besoin d’aller par quatre chemins pour manifester ses ambitions à servir son pays. Un bon citoyen, n’est-il pas celui qui sert sa nation sans calcul ? Ce qui donne sens aux propos d’un grand citoyen américain qui nous conseillait ceci : « ne demandez pas ce votre pays peut faire pour vous, mais demandez plutôt ce que vous pouvez faire pour votre pays ». La leçon est à méditer. 
 
Arrêtez de nous faire croire que tous ces grands travaux de l’ANOCI sont l’œuvre d’une « génération du concret ». Les financements de ces routes, grands hôtels de luxe, salles de conférence, sortent-ils des poches de ceux qui se réclament de la «génération du concret» ?. C’est plutôt le Président de la République qui mérite ce slogan. De grâce, rendez à l’OCI ce qui appartient à l’OCI, et au Président Wade ce qui appartient au Président Wade. Ce dernier s’est battu pendant un quart de siècle pour le triomphe de ses idées. Aujourd’hui, il manifeste sa ferme volonté de travailler, sans relâche, pour le rayonnement de notre pays tant sur le plan national qu’international. Mais ils sont nombreux les Sénégalais qui sont à la fois intègres, compétents, concrets et aptes à mener à bien ces types de chantiers ou à servir autrement leur pays. Donc, arrêtez de nous divertir. Les priorités sont ailleurs. 
 
Où est cette « génération du concret » quand notre drapeau national hissé à la place de l’indépendance est usé ou déchiqueté par le vent ? C’est ça aussi le concret car l’incivisme, c’est du concret. Où était cette « génération du concret » avant 1960, et entre la période comprise entre 1960 à 2000 ? Pourquoi n’elle-est subitement concrète qu’à Dakar en raison de ces travaux ? Pourtant, Dakar n’est pas le Sénégal et le Sénégal n’est pas que Dakar. Elle gagnerait dans des initiatives concrètes consistant non seulement à offrir des billets d’avion pour le pèlerinage à la Mecque ou du « soukaroukor » mais à révolutionner les mentalités pour développer notre pays, à s’approprier des droits de l’homme, et à œuvrer pour plus de démocratie, plus de justice, plus de liberté, plus d’égalité entre sénégalais. 
 
Citoyens sénégalais, hommes et femmes, adultes et enfants, réveillez-vous car vous avez le bons sens ! La nature a horreur du vide. Ne vous laisser pas distraire car pendant ce temps, un pays comme le Bénin lutte contre la corruption, et marche résolument vers une démocratie modèle en Afrique. Nous devons tous refuser d’être les dindons de cette farce. 
 
Il n’y a pas de quoi se glorifier d’une « génération du concret » car on ne peut nier ce que l’œil a vu. Le concret, c’est certes, la porte du millénaire, les travaux pour l’embellissement de la corniche, l’élargissement de la Voie de Dégagement Nord (VDN), les échangeurs. Mais parallèlement, force est de reconnaître que l’air ne fait pas la chanson car le concret, c’est aussi et surtout les mendiants et les talibés ambulants, la fatigue du monde rural, l’insalubrité à Dakar, les émigrés clandestins, le retour à la bougie à cause des délestages, la pauvreté dans nos villes et campagnes, l’écart considérable entre riches et pauvres, la cherté de la vie etc… Que fait alors la « génération du concret » face à ces problèmes sociaux ? Le concret, c’est également le bon sens. Laissez le avec les Sénégalais ! «Le bon sens est la chose la mieux partagée au monde» disait le philosophe Descartes.  
 
 
Nous avions annoncé dans nos colonnes, que Macky Sall s’apprêtait à aller à l’assaut de la Génération du concret, avec un site-web, un serveur et une campagne de proximité. Même si les données ont changé, avec le retour de Idy, Macky n’a pas changé son programme. Après le site web : www.amwade.com, Macky va débuter sa campagne cette semaine. Il sera vendredi à Saint-Louis et à Louga et dimanche, il sera sur la Petite Côte, en attendant de visiter d’autres localités.  
La campagne pour le positionnement est lancée au Pds. Depuis que Me Abdoulaye Wade a annoncé la refondation du Pds, et le retour de Idrissa Seck. S’il y a quelqu’un à surveiller, en dehors des responsables libéraux qui se réclament de la Génération du concret et qui s’activent depuis l’annonce de la refondation du Pds, c’est bien Macky Sall. Avec son nouveau poste de président de l’Assemblée nationale, l’homme a plus de temps pour s’occuper de politique et du parti. Et de sources proches du maire de Fatick, Mr Sall s’est rendu le week-end passé à Fatick. Un déplacement qui entre dans le cadre d’une campagne de remobilisation pour au finish, contrôler le Pds. Car, après avoir rééquilibré le parti suite au départ d’Idrissa Seck qui avait tout chamboulé, mais aussi après avoir fait réélire Me Wade, Macky se considère comme l’homme le mieux indiqué à diriger le Pds après Wade. Son désir de prendre les rênes du Pds après Wade, passe par le recrutement d’une majorité de militants libéraux et de l’opposition. C’est ce qu’il compte commencer cette semaine. Avec une visite à Saint-Louis et à Louga vendredi. Et un déplacement vers la Petite Côte le dimanche. Après avoir mis en place un dispositif lui permettant d’être en contact permanent avec tous ses militants et un site web pour faire passer certaines informations, Macky part à la pêche. Toujours d’après notre source basée du côté de la présidence de l’Assemblée nationale, c’est une vraie campagne que va battre Macky Sall. Il a prévu de faire le tour des 35 départements du Sénégal, ou d’y dépêcher ses proches collaborateurs. Il veut avoir des antennes dans chaque département du Sénégal, pour pouvoir bien mener sa «guerre». Car avec le retour de Idy et les ambitions des uns et des autres, la guerre de succession est inévitable. Et pour la mener, il ne suffit pas d’avoir une base, mais il faut aussi être présent dans tous les départements du Sénégal.  
 
MAIN TENDUE À IDY, RÉORGANISATION PARTI… Wade veut que le Pds reste 50 ans au pouvoir 
 
 
Article Par Latir MANE,  
 
 
Paru le Lundi 6 Aoû 2007 
 
Beaucoup de responsables du Parti démocratique sénégalais (Pds) l’ont déjà dit. Qu’ils veulent que le Pds reste pendant cinquante ans au pouvoir. En fait, ils n’ont fait qu’exprimer un désir très cher à Me Abdoulaye Wade. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’il a encore fait appel à Idrissa Seck et sollicité une refondation et une modernisation du Pds.  
Les Sénégalais et autres observateurs avertis de la scène politique sénégalaise se sont posé la question à plusieurs reprises. Pourquoi, après avoir remporté la présidentielle dès le premier tour et obtenu une majorité qualifiée à l’Assemblée nationale, Wade continue à vouloir ramener Idrissa Seck à ses côtés ? La réponse est désormais connue. C’est un proche collaborateur du Pape du Sopi qui donne l’information : «Wade a confié en privé, qu’il veut que le Parti démocratique sénégalais reste au moins pendant cinquante années au pouvoir». Et dans sa tête pour que cela soit possible, il faut non seulement manœuvrer, mais il faut aussi faire des sacrifices. C’est-à-dire poser des actes insensés aux yeux de non-initiés en politique, mais qui ont des portées hautement politique. Des actes du genre : avoir à côté de lui le candidat le mieux placé après lui lors de la présidentielle, regrouper tous ses fils libéraux, mais aussi organiser la refondation et la modernisation du Pds. Ce n’est pas tout. En plus de cela, Me Wade a une autre entreprise qui n’est pas très compliquée. C’est le déroulement de sa «diplomatie politique», qui consiste à diminuer le nombre de ses adversaires politiques et augmenter celui de ses amis. Mais aussi liquider politiquement des personnes qui peuvent empêcher la réalisation de ce projet. Et contrairement à ce qui se dit, Wade ne se préoccupe pas de la personne qui sera le quatrième Président du Sénégal après son départ. Tout ce qui l’intéresse, c’est que cette personne soit dans les rangs du Pds, mais qu’il ne soit pas dans le camp opposé à celui des libéraux. Qu’il se nomme Idrissa Seck, Karim Wade, Macky Sall ou Ousmane Ngom. Mais Wade tient à ce que cela se passe dans la transparence et la démocratie. Ce qui signifie qu’en plus d’un bon candidat libéral, il faut que le Pds dispose d’une bonne machine électorale. D’où la nécessité de réorganiser et de moderniser le Pds. Car, même s’il ne le dit pas, Me Wade continue d’avoir une peur bleue du Parti socialiste (Ps). Et il ne croit pas ses fils capables d’endurer tout ce que le Ps lui a fait vivre pendant des années en tant qu’opposant.  
 
Mme Denise d’Erneville membre du bureau politique de l’Afp s’interroge Quand bidonvilles, misère, gaspillage et opulence cohabitent ? 
 
 
Article Par IBRAHIM SAANDI KEMBA (STAGIAIRE),  
 
 
Paru le Lundi 6 Aoû 2007 
 
Mme Denise d’Erneville, secrétaire générale de la délégation communale de l’Alliance des Forces de Progrès (Afp), a tiré à boulets rouges sur le pouvoir de Wade, avant-hier samedi, lors d’un point de presse organisé à son siège à Fann. «On gouverne par tâtonnements», fulmine-t-elle. Et, parlant du «mal-vivre» des Sénégalais, elle annonce : «L’Afp va boycotter les élections sénatoriales». Néanmoins, elle reste catégorique pour les locales. Mme d’Erneville déclare d’ores et déjà que «la Citadelle est prenable».  
Lors d’un point presse organisé au siège de la délégation communale de l’Afp à Fann-Hock, Mme Denise d’Erneville, secrétaire générale de ladite commune, a titillé le pouvoir actuel. Elle affirme qu’actuellement, «on gouverne par tâtonnements». Et annonce que l’Afp va boycotter les élections sénatoriales. Cependant, elle annonce : «la Citadelle est prenable». D’ailleurs, elle soutient : «Je vais aller à l’assaut de la citadelle». Et Mme d’Erneville d’énumérer une kyrielle des contraintes pour signifier le mal-vivre de la population. A l’en croire, les Sénégalais sont dans la détresse et le dénuement, leurs conditions de vie sont exécrables, dans un environnement indigne et insalubre. Et pour couronner le tout, elle note : «Les populations subissent les affres des coupures d’électricité, et en sont réduites à s’éclairer à la lueur d’une bougie» ! La cherté du gaz, de l’électricité, de l’eau, est ressentie par toutes les couches sociales. Pour elle, beaucoup des familles n’ont même pas accès à l’eau potable.  
 
L’absence du gouvernement décriée 
 
Très en verve, elle déclare : «Pendant ce temps, les tenants du pouvoir que cette tragédie laisse de marbre, n’en ont cure de la dèche des goorgolus». Dans le même sillage, elle soutient que le train de vie de l’Etat est de plus en plus élevé, les dépenses somptuaires se comptent à coup des milliards. Elle révèle que les nouveaux riches narguent le peuple, avec la distribution «arrogante et impudique» de tout cet argent ! «C’est insupportable et cela heurte la moralité», se désole-t-elle. Alors que, ajoute-t-elle, le monde rural vit dans la détresse et la misère. L’économie est par terre, les sociétés privées et publiques sont «asphyxiées». Elle révèle que près de 35% des populations en zone urbaine, vivent en dessous du seuil de pauvreté, contre 57% en zone rurale. Et par ailleurs, poursuit-elle, l’accès à l’assainissement est de 64% en zone urbaine et de seulement de 17% en milieu rural. A cela vient se greffer le prix élevé des loyers. Pour finir elle se dit ébahie face à ce constat : «Bidonvilles, misère, gaspillage et opulence cohabitent».  
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 7.08.2007
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