Les Ndigël de la discorde
POPULUS ET AUFEM
Leçons politiques sur Gorgui déna*
Il faut reconnaître qu’on a tort de permettre au soir de juger le jour, car trop souvent alors la fatigue se fait juge de la force, du succès et de la bonne volonté. Et de même la plus extrême prudence devrait s’imposer face à la vieillesse et à son jugement sur la vie politique, sachant que la vieillesse, tout comme le crépuscule, aime à vêtir le déguisement d’une moralité nouvelle et séduisante et qu’elle sait perturber, salir, humilier midi par les rougeurs de son couchant, ses crépuscules, son calme apparent ou nostalgique.
Il est arrivé le moment pour que change notre manière de voir et de dire le vieux. Généralement, la piété témoignée à leur égard, ne souffre d’aucun doute. Mais, pour des choses trop sérieuses à l’image de la politique et de l’Etat, il est temps de suspecter jusqu’aux ongles les mérites de ce témoignage, surtout lorsque ce vieillard (en plus d’avoir une formation dans la franc-maçonnerie) est le plus âgé des citoyens d’un peuple dont-il est le président. L’étoffe du vieux président économiste, ancien avocat, ancien doyen de la faculté de droit, ancien psychologue, ancien militaire, ancien X et Y, ne doit pas servir de fard fardant le regard appréciateur rigoureux a avoir sur lui. Ce vieux penseur, ce vieux sage savamment théâtralisé rend facilement aveugle et dissimule le vieillissement de son esprit.
Voilà l’instant arrivé pour partager des leçons politiques avec nos concitoyens perspectivistes. Mettons sur la table le drame caché d’une telle lassitude, d’un tel vieillissement. Parlons du déclin physiologique qu’ignorent nos jugements hâtifs et nos préjugés moraux. Au nom du Grand-Sénégal dont nous rêvons, de ce Sénégal-Nation participatif, de ce Pays-Juste servi par ces nombreux intellectuels et compétences, il n’est plus question d’être dupe de la piété et de porter préjudice au progrès. Quelle piété ! La vieillesse n’a de sens que dans le retrait méditatif et la mesure morale.
Il n’y a pas plus dangereux qu’un vieillard omnipotent. Ce type de vieil intellectuel ne vit que de fantasme et finalement d’intuition pseudo-intellectuelle. ‘Gorgui doli niou’, ‘chantier’, ‘monument’, ‘ cinquante ans de Sopi’, ‘mandat de trois ans’, (…), forment des con-cepts et acceptions révélant l’illusion qui s’empare de l’œuvre politique dite inachevée et de la fin de parcours du vieillard. Cette utopie de la rénovation morale et cette quête de la régénération s’incrustent dans une communication politique qui voudrait faire avaler que Gorgui est dans une santé étincelante, et mieux il vient juste de parvenir à la clairvoyance. Dans les bas-fonds de ce jeu de l’assurance dont l’enjeu apparent reste la sagesse, la lassitude de l’esprit garde son épée au fourreau et s’érige en joueur absolu. Le signe le plus dangereux de ces fantasmes de vieillesse est assurément la croyance au génie qui ne s’empare généralement des dits grands penseurs ou des vieux politiques qu’à cet âge de la vie : la croyance à une situation exceptionnelle et à des droits exceptionnels. L’omnipotence conduit le peuple à la potence ! Gorgui pensant être possédé par le génie se croit dès lors permis de prendre les choses à la légère et décrète plus qu’il ne démontre. Ce sentiment menant au libertinage politique est bien traduit dans sa grammaire : ‘ma wakhone wakhète’, ‘personne ne peut m’empêcher d’être candidat’, ‘danguéna yakameti, bissimila’. La variété de cette divagation présidentielle est symptomatologique.
Bien qu’il en paraisse autrement, c’est précisément le besoin d’allègement qu’éprouve la lassitude de son esprit qui fabrique ce discours anti protocolaire et amoral. Elle est le signe commun à tous les gens fatigués et à tous les vieillards qui exigent de jouir immédiatement des produits de leur pensée, qui pensent, en vieux penseurs, être au-dessus de tout ce qui pense d’ailleurs. Ce mysticisme de l’égo est anachronique aux impératifs de la démocratie. La politique actuelle est mouvement. Or, le vieillard n’est pas un robot. Cette ambition qui agitait sa poitrine de vieux grand politicien lorsqu’il était jeune et qui alors ne trouvait à se satisfaire nulle part, cette ambition aussi a vieilli ; comme quelqu’un qui n’a plus de temps à perdre, elle s’empare des moyens de satisfaction les plus grossiers et les plus immédiats, c’est-à-dire de ceux des natures actives, dominatrices, violentes, conquérantes : au lieu d’édifices d’idées, il veut fonder des institutions portant son nom. Honni soit celui qui se voit au panthéon d’une mémoire collective défaillante. Il n’y a pas plus attristant qu’un vivant déroulant devant lui le film de son passé dans le monde, réentendant sa parole comme dans une hallucination.
Quelle est la belle ou bonne parole que nous pouvons retenir de Gorgui ? Jamais il ne s’est occupé des problèmes concrets et sérieux de son grand peuple. Sait-il comment on se bat pour manger ? Connaît-il le nombre de Sénégalais qui meurent faute de soin ? S’occupe-t-il de l’inflation dans le logement ? Combien de docteurs son système a formés ? Jamais il n’a fêté un intellectuel de ce pays, jamais il n’a fait les éloges d’un compatriote ; alors de grâce, qu’on ne nous tympanise plus avec Gorgui doliniou. Le Sénégal ne mérite pas ce grand charivari sociopolitique.
Depuis la fin des quatre communes, le Sénégal est bondé d’intellectuels et de compétences. Ils constituent dans leur majorité de la main-d’œuvre qualifiée et errante. Pour gagner leur vie dignement, ils sont partout dans le monde, parfois exploités ou humiliés. Il faut sauver ce Grand Sénégal. Ces derniers ont là une leçon de Platon qui avait dit vrai : les penseurs (et non les philosophes seulement) ne doivent jamais occuper les périphéries de la surface politique.
Ce système politique du vieux a horreur du mérite et de l’excellence. Durant ces douze dernières années, qui est l’intellectuel du pays (l’universitaire) dont la parole critique a jailli en pleine gorge ? Le silence a fait une main basse sur l’université. Et quand la machine qui livre la lumière tombe en panne, les artistes imitateurs profitent de la nuit et font leur roi, et ce dernier détestant le phare, devient de jour en jour plus divin et plus beau.
Il faut relancer l’utopie de la justice sociale. Et cette utopie du surhomme de Nietzsche n’est possible que dans le changement ou la responsabilité de Sartre. Un vieux roi ne se nourrit jamais de sauts ou de condescendances. Il vit d’une volonté de puissance dominatrice. Il vit de partisans résolus, d’individus sans scrupules, des troupes auxiliaires, des hérauts, de suites pompeuses. Il rêve de l’ambiance des communautés religieuses, et veut jouir des mêmes privilèges que tous les hommes religieux. Voilà pourquoi ce Gorgui fantasme dans ses rapports avec certains groupes ou milices religieux. Voilà pourquoi il chercha à s’approprier le titre de buur Saloum.
Finalement, le président le plus vieux du monde mène une vie tourmentée par l’idée de ne pas pouvoir être le dernier (Je pense qu’il a trop peur de la mort ce vieux !!!). Avec ce spectacle de ponts passant par-dessus nos têtes, avec ces histoires de trous ou de tunnels, avec ces pratiques de monuments, il songe aux moyens d’imposer aux Sénégalais une limitation de leur pensée souveraine, il craint et calomnie la fierté et la soif de liberté des esprits individuels. Après lui et ses deux enfants déclarés, personne ne doit plus laisser gouverner librement son intellect.
Dans ses désirs de domination secrets et parfois même avoués, il veut lui-même demeurer la digue où déferlent sans cesse les flots de la pensée politique. Le fait dramatique qui apparaît derrière de pareils fantasmes de domination politique, c’est que le plus vieux président du monde s’est lui-même arrêté devant son Sopi. Ce sentiment du parti unique-propriété privée dresse une borne, un ‘moi moi’ ou ‘mana mana’ comme disent les wolofs, le fantasme d’un sujet absolu cherchant en vain à déshumaniser ses proches pour se canoniser. C’est dans ce carcan de momification qu’il s’est dressé son propre certificat de décès (Gorgui déna, Red Black a dit vrai) : à partir de ce moment, son esprit ne se développe plus, le temps est passé pour lui, l’aiguille s’arrête. Lorsqu’un vieux président veut faire de lui-même une institution, liant l’humanité de l’avenir, on peut admettre avec certitude qu’il est allé au-delà du sommet de sa force, qu’il est très las, qu’il est dans son déclin, qu’il aura le sort d’Icare, n’est-ce pas le sort de Saddam, de Gbagbo, n’est-ce pas ? N’est-ce pas ?(Fin)
Ndéné MBODJI Ancien président des étudiants Flsh (liste rouge) Président de Raak Rek (le combat) telanoumotenolaye@yahoo.fr
Lettre ouverte au Président de la Cena
Le rapport de la mission d'observation du scrutin du 26 février 2012 de l'Union Européenne a mis clairement en évidence le silence de la Commission Electorale Nationale CENA et du Ministère Charge des Elections à propos des manquements sérieux constatés sur le processus électoral, notamment sur l'absence de rapport public sur l'état de la distribution des cartes, les présomptions d'achat de cartes d'électeurs.
Monsieur le Président, je me permets de vous interpeller bien respectueusement sur la persistance du silence et de l'inertie anormale de la CENA face aux violations flagrantes, choquantes et continues de la loi électorale. Il s'agit notamment des violations de l'article L.102 du Code électorale prescrivant les dons et libéralités et promesses de dons et libéralités en vue d'influencer les électeurs. Dans l'histoire électorale récente du Sénégal, jamais un candidat sortant candidat à une réélection contestée n'a autant distribué et ouvertement dons et libéralités pour influencer les électeurs et obtenir des consignes de votes. Il s'agit également de l'utilisation illégale des biens et des moyens publics de l'Etat notamment des avions de l'armée pour mener campagne au mépris de la loi électorale (Art L .59 loi n° 2000 - 22 du 07 /02/2000)
Les allégations sérieuses de dons et libéralités à des personnes physiques, à des autorités morales et religieuses avec une intention non dissimulée de conquérir les suffrages d'électeurs et les images des appareils de l'armée diffusées par la RTS relatant les déplacements du candidat sortant à Kolda, sont autant d'éléments qui dictent une prise de position claire de la CENA qui ne peut rester sans réaction devant la rupture d'égalité entre les candidats à l'élection présidentielle. Le public se serait attendu dès la diffusion de l'image montrant l'utilisation d'un avion de l'armée que le candidat en rupture de l'égalité soit attrait devant la Cour d'Appel quitte à ce qu'il se défende.
Sur un autre plan, des violations tout aussi graves sont relevées et largement diffusées dans la presse. Elles sont relatives aux présomptions sérieuses d'achat de cartes d'électeurs et le recyclage des cartes achetées à des fins frauduleuses : La presse a fait état de cartes produites dans des circuits non officiels et publié un spécimen de carte d'électeur édité en faveur d'une talibé d'une autorité religieuse ayant clairement affichée sa préférence pour un candidat. La CENA ne peut là aussi, rester silencieuse ; elle a l'obligation de mener des investigations sérieuses et approfondies sur de telles allégations pour édifier les électeurs et s'il y lieu, prendre les mesures appropriées en saisissant la Cour d'Appel et en s'assurant que ces documents électoraux ne puissent être utilisés.
La CENA a récemment élevé la voix pour demander l'octroi de ressources publiques pour faire face aux dépenses électorales du second tour. Tous les acteurs du processus électoral, les électeurs et électrices inclus, ont reconnus implicitement le bien fondé de la demande de la CENA.
Devant les violations fragrantes et continues de la loi électorale avec son corolaire, la rupture d'égalité entre les deux candidats et les entorses à la régularité du prochain scrutin, les citoyens électeurs que nous sommes, souhaitons que notre Institution électorale dont vous avez la charge, se fasse entendre et agisse contre les manquements du code électoral.
Le Code électoral vous enjoint de veiller à l'application des dispositions du code électoral et vous donne les moyens d'action contre les candidats et listes de candidats qui violent les prescriptions de la loi électorale. En effet, l'art L.1 qui institue la CENA vous demande …. «de faire respecter la loi de manière à assurer la régularité, la transparence, la sincérité des scrutins en garantissant aux électeurs ainsi qu'aux candidats en présence, le libre exercice de leurs droits »
L'accoutumance et la complaisance à l'illégalité sont inacceptables autant pour les citoyens, le ministère des élections, les autorités judiciaires les membres de la CENA que pour 2 vous-même, président de l'institution électorale garante du bon déroulement du scrutin du 25mars 2012.
Il y a des pré requis à la régularité du scrutin du 25 mars 2012. C'est d'abord l'intégrité de la liste électorale qui ne doit subir aucun changement dans l'intervalle des 30 jours entre le scrutin du 26 février 2012 et du 25 mars 2012 eu égard aux présomptions et allégations de fraude sur les cartes électorales: La CENA devrait faire rapport publiquement et assurer les candidats et les électeurs qu'il n'y pas eu de mouvements irréguliers sur la liste électorale. La fiabilité, l'intégrité des documents subséquents (listes d'émargements) et autres documents électoraux (listes des bureaux de vote, cartes d'électeurs et d'identité) doivent être aussi préservées. La CENA devrait faire les investigations requises sur l'existence ou pas de cartes produites illégalement ou falsifiées, faire rapport des résultats de ses investigations et faire appliquer la loi électorale en cas de manquement.
Monsieur le Président de la CENA, il vous appartient de démontrer de l'utilité de votre Institution. Nous estimons que vous devriez prendre l'exacte mesure des incidences des violations de la loi électorale sur la régularité du scrutin du 25 mars 2012 et des conséquences d'un scrutin irrégulier sur l'avenir de notre pays qui a un besoin de paix et de stabilité pour poursuivre son développement démocratique et socio économique.
En comptant sur votre sens des responsabilités républicaines et avec l'espoir que vous prêterez une attention à notre interpellation citoyenne que j'espère partagée par nombre de mes compatriotes, je vous prie d'agréer Monsieur le Président, l'assurance de ma haute et bien cordiale considération.
Par Biram Owens NDIAYE,
Administrateur Civil -
Numéro Carte d'Electeur 40230874 -
Email : biram_owens@yahoo.fr
Réplique à Karim Wade - L’aveu, la mère des preuves
Je ne puis m’empêcher de constater avec un grand étonnement et un certain amusement que Karim Wade dans sa volonté de nous répondre, nous ait encore confortés dans nos déclarations dans sa mise au point faisant allusion à mes sorties sur le coût de l’Autoroute à péage. En m’adressant à Karim Wade, je voudrais faire relever par l’opinion les aveux circonstanciés suivants et les commentaires que cela m’inspire:
- 1 – M. Karim Wade, es qualité, vous faites mieux que me confirmer car vous faites écrire que la trentaine de kilomètres de cette autoroute va coûter 380,2 milliards au lieu des 322 que j’avais avancés. Merci d’avoir enfoncé le clou, M. le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et du reste…. Vous venez de me démentir en disant que chaque km de cette autoroute ne va pas coûter 10 milliards comme je l’avais dit mais presque 12 milliards de francs CFA !
- 2 - Dès lors, M. Wade, je vous concède que vous ayez dépensé les 126,3 milliards rien que sur les préalables « nécessaires » pour que cette autoroute puisse se réaliser. Les spécialistes apprécieront en temps opportun ! Il n’en demeure pas moins que vous reconnaissez, mine de rien, que les travaux vont coûter quand même 253,9 milliards, ce qui fait presque 8 milliards le km !
Bara Tall
Macky élu? Les investisseurs frappent à la porte du Sénégal
Une conférence-cocktail organisée par MGMK capital a connu un énorme succès pour les investisseurs; opérateurs économiques, les managers de fonds souverains et autre concepteurs présents à la réunion dans le but d’explorer de nouvelles possibilités et traiter de sujets liés à la finance et aux stratégies d'investissement en Afrique. Regroupant aussi d’éminents gestionnaires de fonds mutuels et des industriels ces experts ont également fait des présentations et tenu des séances de tables rondes.
Le Sénégal qui a été au centre des conversations est passé d’une image du lion rugissant d'un pays pauvre et endetté à un pays au potentiel de devenir la star de l'Afrique. Le président exécutif M. Kane qui est d’origine sénégalaise a invité l'ensemble des investisseurs dans la salle à investir un demi pour cent de leurs actifs, qui est estimé à 3.500 milliards de dollars dans l'économie sénégalaise et qui permettra la création d’environ 40.000 emplois par an. Un défi relevé par la plupart des gestionnaires de fonds. Selon M. Kane, le Sénégal a besoin d’un «big bang» pour déclencher un cercle vertueux de la prospérité qui va libérer le potentiel de sa population.
Le Sénégal est prêt. La demande en sourdine pour un changement positif et pour de nouvelles orientations s’est transformée en un battement de tambours soudain par un peuple en soif de changement; du coup, Le Sénégal est prêt à faire exploser son potentiel. Les nouvelles politiques et des outils d'investissement du futur gouvernement de Macky Sall vont déclencher un cercle vertueux d’une santé financière, de stabilité fiscale, de liberté, du respect du droit et en fin de compte, la prospérité individuelle. Exécutés d'une manière coordonnée et bien médiatisée, ces changements se répercuteront à travers la société sénégalaise et à travers l'Afrique et donneront cet effet de «big bang» qui obligera les gens à revoir leurs vieilles hypothèses. Une fois déclenchée, cette force que rien ne pourra arrêter, propulsera la société vers un futur promettant.
Dans une société libre, les droits individuels sont la pierre angulaire et le fondement de la liberté et la réussite personnelle des citoyens. Une société de droit et de stabilité économique offre une plateforme sécurisante à ses citoyens qui peuvent ainsi œuvrer à améliorer leurs propres vies. Les compétences individuelles, la technologie suivies par les capitaux peuvent améliorer considérablement le niveau de productivité de cette société.
Les citoyens sont alors en mesure de prendre soin de leurs familles et prospèrent. S’en suivent les choix d'investir à long terme dans l'éducation, l’industrie lourde, l’agriculture et les PME. L’investissement dans les infrastructures nouvelles produit un effet direct qui permet aux populations de devenir encore plus productifs. Quand les populations et les entreprises prospèrent, le gouvernement arrive facilement à réunir les fonds permettant d'assurer la défense commune afin de prodiguer l’assistance aux moins fortunés. La société connait un lifting et le cercle vertueux se poursuit.
Cette initiative doit venir de la force du peuple. Les populations se doivent de la vouloir de leur propre chef. Une telle force ne vient que de l'intérieur et lorsqu’elle se développe, les élus et autres politiciens n'auront que le choix d’être transparents et faire preuve de leadership au risque d’être condamnés à la relégation par le biais des urnes ou, dans certains cas, comme l'histoire l'a déjà montré, être soumis à la volonté du peuple dans un soulèvement populaire.
Le Sénégal est prêt! La classe dirigeante, et le monde entier entendent ce message à travers de ses habitants. Nous croyons que le nouveau leadership sous Macky Sall est prêt à relever le défi.
Le futur du Sénégal comme étoile économique de l'Afrique dépendra du résultat de ces élections dont Macky Sall bénéficie d’un grand support de la majorité des investisseurs. Ces derniers sont convaincus que Mr. Sall a ce qu'il faut pour être le pilote du Sénégal durant ce cycle. « Le Sénégal a enfin la chance d’élire un jeune leader dynamique en la personne de Macky Sall qui peut être le conducteur de ce nouveau cycle dont M. Kane parle», disait Yves Smith du Family Business Associations. Dan Rubino le PDG de GCA et l'ancien gouverneur de New York également président du groupe Capital de 787 ont ajouté se référant à Macky Sall: «Le Sénégal et l'Afrique dans son ensemble ont une chance unique d'avoir un leader comme Macky qui peut traduire les aspirations socio-économiques de son peuple en réalité, il est calme, intelligent et affable. Nous espérons que le peuple sénégalais et l'Afrique dans son ensemble lui donnera cette chance". Ambassadeur J. Wilson, qui était aussi présent, a exprimé son admiration pour le peuple du Sénégal. Ont également été remarqué la présence de la famille Mellon de BNY Mellon, la famille Koch et d'autres familles américaines de premier plan, des exécutifs de Deutche Bank, de Crédit Suisse et des investisseurs canadiens et européens.
Sous un éventuel magistère de Macky Sall, des sociétés européennes et américaines se sont engagées à procéder à un transfert d’expertise et de technologie en Afrique et particulièrement au Sénégal dans les 6 prochaines années. A l’instar de l’Afrique occidentale le Sénégal bénéficiera ainsi d’importants projets d’infrastructures jamais égalés en Afrique grâce au concours des groupes RES et AMON Capital sous traitant le groupe d’ingénierie BEMCO, qui se sont engagés à résoudre la crise d’énergie pour toute l’ECOWAS.
Sous ce programme énergétique, le Sénégal se verra fournir 2800 MW, La Guinée Conakry 500 MW, la Guinée Bissau 200 MW, le Liberia et la Sierra Leone 400 MW et 200 MW respectivement, 900 MW pour la Cote d’Ivoire, le Benin et le Togo bénéficieront de 250 MW chacun, le Ghana 1500 MW et enfin 6000 MW pour le Nigeria.
Le projet «Ceinture de Fer d’Afrique de l’Ouest » a également été exposé avec une Cité Métallurgique implémentée au Sénégal. Le groupe Amon Capital en partenariat avec Hyundai dirigera ce projet planifié sur 20 ans et qui génèrera plus de 35.000 emplois durant les 2 premières années de son exécution. Ce projet marquera le début du boom industriel en Afrique de l’ouest vu qu’aucun pays ne peut prospérer réellement (industriellement) sans produire son propre fer. Cette matière incontournable pour le développement des économies modernes et a toujours occupé une place prépondérante dans l’histoire des civilisations anciennes.
Le taux de consommation en fer d’un pays est d’ailleurs un indicateur du développement socio-économique et du standing de vie de sa population. Le fer est le produit d’une industrie lourde et très complexe requérant une technologie de pointe capable de générer en amont et en aval des flux de capitaux. Toutes les économies modernes sont appuyées par la présence d’une industrie du fer et leur croissance a pendant longtemps été influencée par la santé de leur industrie métallurgique.
Les investisseurs sont donc très motivés par les perspectives tout en restant vigilants quant aux résultats des élections.
Anna Darby.
Family Business Associations