Le GENIE CIVIL MAçONIQUE
APS : Dimanche 1 Mar 2009
Abdoulaye Wade veut ’’ laisser un Sénégal ultramoderne à une génération de constructeurs ’’
Kolda, 28 fév (APS) - Le président Abdoulaye Wade a déclaré aux jeunes de Kolda (Sud) où il présidait samedi un meeting, qu’il voudrait avant de quitter le pouvoir laisser ’’un Sénégal ultramoderne’’ entre les mains d’’’une génération de constructeurs’’.
Dans un discours en wolof, le président Wade, par ailleurs secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS), a notamment affirmé : ’’Le jour où Dieu voudra que je quitte le pouvoir, je veux vous laisser un Sénégal ultramoderne’’.
Seulement, a-t-il prévenu ses militants, ‘’je l’espère que l’autre génération-là (qu’il n’a pas nommée), je pourrais lui laisser le pouvoir. Et c’est à vous de voir si vous avez la majorité en plus d’un Sénégal où tout est réalisé, comment vous allez garder le pouvoir pendant 50 ans’’.
‘’Mais entre temps, si je laisse le pouvoir ce sera une erreur parce que les autres, pendant 40 ans, voir plus, personne ne sait ce qu’ils ont travaillé’’, a-t-il dit faisant allusion à son opposition essentiellement socialiste.
’’Senghor, leur patron disait qu’il ne faut pas confier une entreprise de construction à des démolisseurs mais moi, je confie à des constructeurs pas à des démolisseurs’’, a ajouté Abdoulaye Wade.
Le leader des libéraux sénégalais en est à son deuxième jour de ’’tournée économique’’ dans les régions de Ziguinchor, Kolda (Sud) et Matam (Nord-est), à la veille de l’ouverture de la campagne électorales pour les scrutins municipaux, ruraux et régionaux du 22 mars prochain.
’’Les élections qui viennent sont importantes parce que la vérité sortira des urnes’’, a poursuivi le secrétaire général national du PDS.
Le chef de l’Etat sénégalais, Abdoulaye Wade, a invité les jeunes à s’investir dans la construction du Sénégal et du continent africain.
’’A mon tour, je fonde tout mon espoir sur vous, jeunes de Kolda’’, leur a-t-il déclaré, avant de leur rappeler sa phrase-choc : ‘’La disponibilité de notre jeunesse a plus de valeur que des milliards de l’étranger’’.
’’Continuez à être mobilisés avec la volonté tendue vers un seul objectif : construire le Sénégal et l’Afrique’’, a-t-il ajouté devant des centaines de personnes pour la plupart ses militants ou ceux de partis alliés.
Aux jeunes qui lui réclamaient un nouveau lycée à Kolda, Abdoulaye Wade leur a promis une université régionale, ainsi qu’il a invité le maire de la ville méridionale, le ministre des Forces armées, Bécaye Diop, à initier des programmes spéciaux pour la commune et pour l’emploi des jeunes.
Le président Wade a en outre salué la coexistence des religions au Sénégal —un exemple salué à travers le monde— et la présence des représentants des familles religieuses. ‘’La République n’est pour aucune religion’’, souligne-t-il. ‘’C’est ce que nous avons décidé dans notre constitution et l’Etat va assister toutes les familles religieuses.’’
Contrairement à l’étape de Ziguinchor, vendredi, et sa dernière visite de juin 2005 dans la ville de Kolda, celle de ce samedi s’est effectuée sans incident à Kolda.
Auteur: MG/SAB
R E A C T I O N S
Cette dépêche de l'APS est plus que signicative de la peur bleue qui s'est emparé de wade & bandes et qui va crescendo au fur à mesure qu'une écrasante majorité des Sénégalais décrypte leurs funébres actes et rejette leurs mafieuses visées.Nous regrettons fortement que ces braves journalistes s'abstiennent (nous les comprenons,car ils seront virés de leurs postes)de révéler aux Sénégalais l'aspect délicteux que revêt cette campagne électorale de wade & bandes. Ils violent vulgairement les lois,les régles et les réglements de la République qui sont plus que clairs à ce sujet.Alors qui sont ces gens-traîtres à leur pays qui s'octroient encore la liberté de défendre et d'expliquer les actes néfastes de wade pour la nation? Sans la complcité de ces misèrables disciples et surtout ces chapelles,les gourous - gourous,wade n'oserait même pas imaginer un brin de ce qu'il fait subir au pays.
...pour la simple raison qu'il a dû attendre plus de 25 ans pour faire une entrée très malheureuse sur le trône de la République.Ne l'oublions jamais,wade & bandes,à eux seuls,n'ont jamais rien gagné!Ils sont arrivés au pouvoir avec la volonté d'une majorité du Peuple Sénégalais guidée par des leaders politiques décidés de tourner la page PS;page salie par certaines brebis galeuses,par la longue permanence au pouvoir,et la conjoncture économique mondiale d'alors très défavorable à un pays comme le nôtre.Ce sont ces mêmes brebis galeuses qui sont allées se jeter dans la mare à crocodiles.Certains,pour éviter la taule à cause de leurs vols précédents,d'autres pour participer aux festins wadiens,d'autres pour s'emparer des droits sans devoirs même pas rêver.C'est sur ces gens là que s'appuient wade pour humilier,piller,dépouiller les Sénégalais et cela à la lumière du soleil et des étoiles
www.senegalrisque.populus.ch
L' empereur Wade en plein dans le "KHONE FAFFE" des Sérères en parlant de sa succession par des adeptes du GENIE CIVIL MAçONIQUE.
Que halalli de fin de règne!
Ferloo.com : Dimanche 1 Mar 2009
Indésirable au stade Alassane Djigo : Karim ne fait pas courir Pikine !
En si peu de temps, le message d’un spot radio-télé sur un combat initialement prévu au stade Alassane Djigo de Pikine ce samedi 28 février - auquel était convié Karim Wade - a pris une autre intonation. L’animateur d’une célèbre émission de lutte diffusée en prime time sur une chaine de télé privée, dont la voix a été sollicitée pour la publicité de l’évènement - "dédié, dit-on, à la jeunesse de la banlieue" -, a dû indiquer un autre lieu pour abriter le combat et accueillir le fils du Président de la République. En lieu et place du stade municipal de Pikine, à la réfection duquel ont participé d’habiles entrepreneurs chinois, le stade Amadou Barry de Guédiawaye qui ferait (finalement !) l’affaire.
Ce chamboulement est intervenu suite à la sortie musclée de jeunes de Pikine sur les ondes de la radio locale "Oxyjeunes", mettant en garde Karim de mettre les pieds au stade Alassane Djigo. "Le stade n’est pas (re)fait pour accueillir des meetings politiques, nous sommes prêts à tout pour saboter la manifestation au cas où Karim Wade y serait associé".
Sentant que les jeunes de Pikine sont résolus à combattre les politiciens qui les utilisent souvent comme masses de manoeuvres électorales, les organisateurs du combat se sont tournés vers une commune prétendument plus clémente ayant déjà accueilli des manifestations de la Génération du Concret.
Pikine étrenne depuis peu un stade relooké et lifté avec une aire de jeu adaptée aux normes pour une bonne pratique du football (une pelouse synthétique). Mais la proximité d’Alassane Djigo avec une infrastructure marchande - le marché de fruits exotiques, Sandika - se singularisant par des odeurs nauséabondes et une saleté chronique, ne sécurise pas l’investissement de l’Etat. Qui plus est, le stade est sur le territoire d’une commune où l’entretien des édifices publics fait défaut. Le complexe culturel Léopold Sédar Senghor aux portes de Pikine, niché entre Tally Icotaf et Tally Bou Bess, en est une parfaite illustration.
Auteur: Abdourahmane SY
NETALLI :
SITUATION DES DROITS DE L’HOMME AU SENEGAL
Le département d’État américain distribue des bonnes et des mauvaises notes
NETTALI.NET - Le département d’État américain vient de présenter son rapport sur la situation des droits de l’Homme au Sénégal. Même si les Américains présentent le Sénégal comme étant un pays où les droits des citoyens sont généralement respectés, les manquements notés dans ce domaine sont cependant nombreux. Le département d’État américain fustige ainsi les traitements inhumains et dégradants infligés à des prisonniers, les prisons qui dépassent leurs capacités d’accueil, les personnes maintenues longuement en détention sans jugement, la corruption et l’impunité, les restrictions sur la liberté d’expression, les nombreux manquements sur les droits des citoyens à manifester, les violences domestiques, les nombreux cas de viol... .
En février 2007, le président Wade a été réélu au cours d’une élection qualifiée par les observateurs généralement comme libre et transparente, malgré des actes sporadiques de violence et d’intimidation, selon le département d’État américain. Toutefois, note-t-il, en juin de la même année, les élections législatives qui ont suivi et qui ont vu le Parti démocratique sénégalais (Pds) rafler la majorité des sièges à l’Assemblée nationale, se sont tenues en l’absence des principaux partis d’opposition qui les ont boycottées.
Des morts mystérieuses dans des commissariats
Les droits des citoyens sont généralement respectés au Sénégal, seulement les manquements demeurent nombreux dans ce domaine. Il y a les cas de morts mystérieuses qui à ce jour, n’ont toujours pas été élucidés. Il y a eu à Diourbel, le cas d’un jeune homme mort dans un commissariat de police. A ce jour, les circonstances de sa mort demeurent toujours un mystère. La mort de Dominique Lopy dans les locaux de la police à Kolda n’est toujours pas élucidée. Que dire de Cheikh Ahmet Tidiane tué par des balles sorties des armes de douaniers à Mbour, de la mort de Abdoulaye Seck à Bignona où de celle de Badara Diop durant sa garde à vue dans les locaux du commissariat de police à Kaolack.
Des assassinats récurrents
Le département d’État américain s’interroge également sur les assassinats de Oumar Lamine Badji et de Samsidine Néma Aïdara en Casamance. Pour rester en Casamance toujours, de nombreuses personnes sont impunément assassinées, parfois par des rebelles du Mfdc ou par des bandes armées. Le cas de Mamadou Sina Sidibé tué lors des récents événements de Kédougou a été également cité dans le rapport.
Impunité et mauvais traitements
Le rapport dénonce les nombreux cas de torture, de mauvais traitements, de punition ou actes cruels inhumains et dégradants, commis sur des personnes. Les organisations de droits de l’homme ont dénoncé des cas de dérives de la part des forces de l’ordre, ainsi que que des traitements inhumains et dégradants commis dans des prisons et des centres de détention. Ces organisations de droits de l’homme pointent également du doigt les méthodes utilisées pour extorquer des aveux à des personnes interpellées. Ces dernières sont enfermées nues, dorment sur des planchers et sont placées dans des pièces, de manière à subir les lumières de la ville, la nuit. Les autorités sont au courant mais ne prennent aucune sanction contre les responsables de tels actes.
C’est ainsi que la Raddho a eu à dénoncer des morts suspectes de personnes placées en garde-à-vue. Les traitements infligés à l’ancien maire de Dakar, Mamadou Diop par des gendarmes, durant sa récente garde-à-vue sont aussi cités dans le rapport.
Les mauvais traitements infligés à des journalistes figurent également dans ce rapport. De l’emprisonnement de Madiambal Diagne à celui de El Malick Seck, sans compter les agressions contre Boubacar Kambel Dieng et Karamakho Thioune par des éléments des forces de l’ordre ainsi que la mise à sac de locaux de journaux.
Le cas de Farba Senghor qui bénéficie toujours d’une impunité, bien qu’ayant perdu ses fonctions dans le gouvernement, suscite l’interrogation du département d’État américain.
Bavures des forces de l’ordre et des éléments du Mfdc
Le rapport indique que les organisations des droits de l’homme, ont fait cas des bavures commises par les forces de l’ordre à Kédougou, à la suite des évènements sanglants qui s’y sont déroulés le 23 décembre dernier. C’est ainsi que des éléments des forces de sécurité en cagoule, ont pénétré dans des maisons, où ils ont tout cassé, tout en battant leurs occupants. Durant le procès des manifestants de Kédougou, le tribunal n’a pas voulu retenir tous ces abus dénoncés, pourtant par les avocats de ces derniers.
Il n’y a pas que les forces de l’ordre à se distinguer dans des exactions. Le rapport indique que le 7 mai dernier à Camaracounda, des éléments supposés appartenir au Mfdc ont mutilé 16 personnes, coupant à chacune d’entre elles, une oreille. Des personne sont souvent dépouillées de leurs biens en Casamance par des bandes armées.
L’Assemblée nationale et le Sénat ont modifié conjointement le 23 juillet dernier, pour introduire une loi rétroactive qui permet de poursuivre toute personne coupable de génocides et de crimes contre l’humanité. Cette loi va permettre le jugement d’Hussein Habré au Sénégal, même si le gouvernement continue toujours de traîner les pieds prétextant des fonds que doit lui allouer la communauté internationale pour la tenue du procès.
Les prisonniers placés dans des conditions inhumaines
Les prisons ainsi que les centres de détention souffrent d’un manque criard d’équipements et sont surpeuplés. L’Ondh a dénoncé la situation dans les prisons et centres de détention, mais aucune amélioration ne semble être notée, selon le rapport. Ces endroits manquent de médecins. On n’y compte qu’un matelas pour cinq pensionnaires et le gouvernement ne dépense que 450 Fcfa par jour pour chacun d’entre eux. Des chambres de prison sont assimilées à des poulaillers ou à des haras. La prison centrale de Dakar qui a une capacité maximum de 700 pensionnaires, en accueille le double. Le double également au camp pénal de Dakar où la capacité est de 400.
Le département américain soutient par ailleurs, que les citoyens ont tendance à se faire justice eux-mêmes, au Sénégal. Des personnes coupables de certains faits, sont battus à mort dans les rues au lieu d’être conduites à la police. Il indique également que les homosexuels ne bénéficient pas de liberté au Sénégal. De nombreux manquements existent sur les lieux de travail. Les inspecteurs du travail chargés d’effectuer les contrôles, sont désœuvrés par rapport aux moyens qui devaient être mis à leur disposition. Le département d’État constate par ailleurs, qu’au Sénégal, chaque personne peut pratiquer librement ses activités religieuses.
- Par Mayaram -