La mendicité : la honte de l’Etat
La mendicité : la honte de l’Etat
La mendicité est la manifestation de la pauvreté sous forme d’un état d’indigence caractérisé par des conditions de misère déshumanisantes. Réduire une personne à tendre la main à son prochain pour se nourrir est une dégradation de la condition humaine et une ignominie pour un Etat.
La pauvreté est une violation des droits de l’homme et de la dignité humaine. Mendier n’est ni un honneur, ni un vice, c’est une souffrance extrême qui prend sa source dans un dénouement complet dont se moquent le luxe et la richesse qui se pavanent dans nos rues sous les yeux du mendiant.
Ce n’est pas à cœur joie que l’on mendie. La résolution de devenir mendiant dans un monde dominé par les valeurs matérielles est un reniement total de sa dignité, de son humanité mais aussi une perte de sa reconnaissance par la société. Au lieu d’interdire la mendicité au nom du désencombrement urbain, l’urgence dicte de trouver des solutions pour sortir les citoyens de la misère qui avilit l’individu.
Les contingences matérielles, que secrète un monde régi par un ordre fondé sur l’exclusion, les inégalités, l’exploitation s’appuyant sur un système axiologique qui privilégie les valeurs matérielles plutôt que celles morales et spirituelles, n’ont cessé de produire de manière croissante des candidats au phénomène dégradant de la mendicité. Le mendiant ce n’est pas le talibé qui apprend à travers la mendicité l’humilité pour s’accomplir comme un homme vertueux.
Le mendiant c’est le père ou la mère de famille dépourvu de ressources qui doit nourrir une progéniture mais qui a choisi la mendicité à la place de la prostitution, c’est l’handicapé qui ne peut pas travailler pour subvenir à ses besoins mais qui a choisi de mendier au lieu de voler, c’est l’adolescent, l’adulte qui se lève le matin complètement fauché mais qui a choisi de tendre la main au lieu d’être délinquant. La conscience de nos leaders est interpellée par ce spectacle désolant qu’il faut débarrasser de la scène pour le cacher aux touristes, aux étrangers et aux citoyens qui s’en émeuvent.
Les solutions trouvées par ces leaders c’est soit l’interdiction soit la distribution occasionnelle de vivres à grande pompe. Des maires, des députés, des responsables politiques, des ministres remettent des dons en affichant un large sourire et une grande fierté puisque selon eux ils apportent de « l’aide » à des populations démunies. Combien de ces gens ont aidé ces populations avant d’occuper ces fonctions ? Utiliser la misère des populations comme un fonds de commerce politique est ignoble mais voilà ce que font les politiques accueillis par les populations par des pas de danse et des louanges sous le feu des caméras en guise de remerciement.
Pour aider les masses nécessiteuses, on a pas besoin de tout ce folklore où l’orgueil et la vanité côtoient l’humilité pour verser dans un complexe de supériorité pour les uns et celui d’infériorité pour les autres. Il faut procéder de manière structurelle et durable pour combattre les signes et les comportements liés aux manifestations de la pauvreté. Beaucoup de solutions envisagées pour lutter contre la pauvreté ont connu des échecs parce qu’ils ont été inefficaces.
Des plans d’ajustements structurels au microcrédit en passant par les ONG, la charité, la coopération, les distributions sporadiques de dons, les ministères de la solidarité « chargés de la propagande politique du parti au pouvoir », nous assistons à des stratégies inefficientes et inadaptées que survive toujours la pauvreté. La pauvreté et les phénomènes qui lui sont liés ne peuvent être éradiqués que par des réponses structurelles opératoires. L’instauration d’un revenu de base me semble être une réponse structurelle, pertinente et adéquate pour extirper les populations des conditions de vie dégradantes.
C’est un moyen légitime pour lutter contre la mendicité, l’encombrement urbain, la petite délinquance, l’exode rural, etc. Il peut aussi faciliter à persuader les populations à accepter la délocalisation de leurs habitations piégées par les inondations. La solidarité familiale traditionnelle ou la solidarité par la charité sont dépassées à cause de leur caractère aléatoire et dérisoire, il faut la moderniser en la rationalisant sous forme d’une solidarité prise en charge par l’Etat qui est plus permanente et plus sécurisée au lieu de reporter les échéances par l’interdiction.
• Dr. Abdoulaye Taye
• Enseignant à l’Université de Bambey
• Tél : 77 413 14 49
Anticonstitutionnellement
Écrit par ALIOU NDIAYE
Il est de bon ton de rire un peu sous cape et de cligner l’œil du côté des malins. Mais gardons-nous bien ! Instante est fatidique et solennel. Le pays est à la croisée des chemins. Rendez-vous avec le destin, rancart avec nos lendemains. Notre sort se jouera dans les 17 prochains mois et les aléas de cette lutte non conventionnelle pour le pouvoir d’Etat. Les effets sismiques de ces tremblements de terre se lisent déjà. A l’échelle du débat incongru sur la candidature de Me Abdoulaye Wade à la Présidentielle de 2012, on déchiffre un niveau d’antagonisme record. Une première escarmouche autour de la loi fondamentale. La forteresse est devenue un château de carte bien fragile. A l’école élémentaire de la gestion des affaires publiques, des cancres bleus ont fait du livret leurs cahiers de brouillon. Conséquence de cette turbulence : le feuillet est pour le moins illisible pour le commun des citoyens. Beaucoup gardent de vagues réminiscences de ses articles définis. Anticonstitutionnellement est le mot le plus long de la langue française, n’est-ce pas ? C’est le plus dur aussi. Les Sénégalais en savent bien quelque chose. Voilà.
Depuis mars 2009, les potaches libéraux se montrent bien brouillons avec la charte fondamentale de ce pays. Au rythme d’un changement constitutionnel par an, ils ont défiguré et démythifié le texte. Leur rapport désinvolte au sacré rend presque superflu le débat sur la constitutionnalité de la troisième candidature de Me Wade à la Présidentielle de 2012. Notre conviction profonde est faite : la majorité participe au débat pour éclipser des dossiers à la fois plus brûlants et plus gênants. On ne parle plus des 20 milliards de commissions de Sudatel. Et la question des inondations est passée de mode. Sur le terrain de la légalité, Wade et ses alliés n’ont aucun souci à se faire. Sa candidature sera validée par le Conseil constitué en premier du juge Cheikh Tidiane Diakhaté. En cas de rejet, une modification rapide de la loi fondamentale ferait leurs bonheurs. Et là, ce serait même du pain béni pour les juges. Ils vont accueillir un recours éventuel des opposants avec un beau sourire. Que voulez-vous ? On peut toujours se déclarer incompétent. Surtout quand on l’est vraiment.
Mieux ou pire, le débat peut-être une simple voie de déviation. Une manière de retenir les opposants, de leur jeter un os à ronger. Cette diversion devrait permettre à Wade et aux officines libérales d’exécuter leur fameux plan de dévolution du pouvoir. On est certes dans la politique-fiction, mais avec le maître du jeu, tous les calculs de probabilité sont utiles. Personne de sensé ne voit même pas, dans le camp libéral, Wade se représenter pour un troisième mandat à 86 ans. C’est à la fois indécent et impossible biologiquement. Cependant, au Pds, le choix n’existe pas. Du moins, il n’existe plus. Idrissa Seck et Macky Sall ont été éloignés. Et Karim Wade est le seul dans ce pays à faire l’unanimité contre lui. Dans ces conditions défavorables, affronter le suffrage universel est une entreprise bien périlleuse. En lieu et place, Wade pourrait recourir à nouveau à la modification de la Constitution. Il a ramené, en 2008, le mandat présidentiel de 5 à 7 ans. L’occasion est belle de se le faire appliquer tout de suite, de se donner le temps de bien préparer ses arrières et sa succession. Car manifestement, le chef de l’Etat du Sénégal prend ses concitoyens pour quantité négligeable et la souveraineté du peuple pour une clause de style.
La chasse aux mendiants, déclenchée dans les rues de la capitale depuis la fin de la semaine dernière, en est la preuve la plus illustrative. Le gouvernement fait un recul de plusieurs années en remettant au goût du jour les opérations de désencombrement humain et les courses-poursuites entre cerbères et gueux dans les rues bondées de Dakar. On se croirait dans un film en noir et blanc des années soixante. Cet antagonisme d’ailleurs est le nœud de l’intrigue de Xalaa, un autre chef-d’œuvre du défunt cinéaste Ousmane Sembène.
L’augmentation du nombre de mendiants est un bilan de l’alternance. Elle n’a rien à voir avec l’image insupportable des enfants talibés livrés au cannibalisme de ce monstre infâme appelé la rue. Ce phénomène doit être combattu par le gouvernement et toutes les populations sénégalaises. Une généralisation pourrait être abusive et contreproductive. Car anticonstitutionnellement parlé, l’alternance est un des maux les plus longs et les plus difficiles à vivre. Pourtant, les Sénégalais supportent et attendent stoïquement 2012
L'Effet dévastateur de la Loi sur l'importation des Véhicules de Moins de 5 ans
La semaine dernière, je discutais avec une ancienne connaissance qui possède une petite entreprise de transport. Ces dernières entreprises, plus connues sous le nom Taxi-Clandos ou Taxi-Brousses. Il a commencé cette activité en 1992 avec une voiture Peugeot, plus connue sous le nom d’un “R4” . Il travaillait au volant de sa voiture entre Pikine, Guédiawaye, Malika, Thiaroye dans la région du Cap-Vert. En 8 années de fonctionnement, son entreprise de transport a augmenté en une flotte de 8 véhicules avec 7 nouveaux employés. Il a été en mesure d'acheter 7 voitures d'occasion au prix très modestes avant 2003, l'année, à laquelle, est entrée en vigueur cette loi bannissant l'importation de véhicules de plus de 5 ans.
Mon ami n'est pas heureux ces jours-ci car il vu comment son chiffre d’affaire a baissé dangereusement de plus 60%, suite à l'application de cette loi.
Cette histoire ne surprend guère, je ne peux imaginer combien d'autres entreprises de transport sont détruites aujourd'hui par cette loi erronée, qui était en fait introduite au Sénégal par les lobbys et aventuriers étrangers tels l'homme d'affaires, M. Jérôme de Villar d'Alios Finance Sénégal et d’autres concessionnaires pour voitures ventes-location et quelques autres investisseurs comme l'autobus Tata. Ils voulaient faire de l'argent rapidement et à envoyer leurs profits en Europe. Ces investisseurs étrangers ont pu convaincre le gouvernement que c'était une excellente stratégie d'obtenir de l'argent des émigrés, mais ce qu'ils n'ont pas pris le risque de souligner, c’est que, ce sera au détriment des investisseurs sénégalais issus de familles modestes.
La blessure infligée à l'industrie du transport et la société est si horrible, voici quelques-unes des pires conséquences:
Augmentation dramatique des dépenses d'entreprise:
En raison des coûts élevés de maintenance pour les véhicules anciens grâce à une plus grande consommation de carburant, devenu très cher, des pannes fréquentes du faite d’une manque des pièces de rechange, les abus policiers, les exigences de visites techniques et d'autres violations imaginaires, conduisant à la corruption à une grande échelle des agents de la circulation.
Toutes ces difficultés se traduiront en d’énormes pertes pour ces entreprises gérées par les investisseurs locaux pas très bien armés en connaissance des matières de gestion. Si l'on regarde autour de l'histoire de cette industrie, l’on se rend compte du nombre impressionnant d'investisseurs de renom, qui ont, jadis démarré cette industrie avec leur maigre épargne de vie, et qui, aujourd’hui sont au bord du gouffre où ont complètement déposé leur bilan d’affaire.
Parmi cette liste, on peut citer l’auguste “Ndiaga Ndiaye”, le légendaire Fall Lobat, El Hadji Ibrahima Diop, etc .... la liste est longue! Tous ont commencé presque de rien, "Ndiaga Ndiaye", lui a pu même imposé son propre nom d’entreprise au transport public dans tout le pays, car en ce moment des voitures d’occasion étaient suffisamment abordables et en quantité sur le marché .
Hausse des prix des vieilles voitures et des embouteillages monstres:
L'approvisionnement du marché qui s'est tari, alors les Prix des voitures anciennes sont maintenant hors de la portée des gens aux revenues modestes.
Ceci c’explique par le concept simple de la loi de l'offre et la demande, lorsque de petites quantités sont fournies, les prix sont plus élevés, quand de plus grandes quantités de voitures sont fournies, c’est l'opposé qui se produit, en ce moment les prix baissent.
Étant donné que les voitures très âgées ne sont pas jetées, forcément elles sont restées en activité dans la circulation, même si leurs propriétaires subissent de lourdes pertes. La cherté et la rareté des pièces de rechange ne sont pas étrangères aux embouteillages monstres avec l’arrivée quantité de nouvelles voitures, aidée par le blanchissement de l’argent et l’émigration massive.
Pollution et Détérioration de la Santé des populations:
Le plus grave dans le pays, c’est cette contamination de l’air atmosphériques avec ce que cela comporte en conséquence pour la santé des populations. Avec cette pollution dangereuse, du fait du nombre élevé de voitures hors normes, âgées de plus 20 années et au-delà, je pense que une étude sérieuse est nécessaire pour déterminer les coûts réels et l’augmentation des maladies respiratoires et les effets de climats sur le pays.
Prise de contrôle par des étrangers du transport inter-états:
Les transporteurs et camionneurs sénégalais sont en difficulté du fait que les camions et autres véhicules sont assez bon marché et l'approvisionnement est facile dans les pays environnants comme la Mauritanie, la Guinée, le Mali et la Gambie. Ces pays n'ont pas une telle loi limitante et ils peuvent introduire librement des biens et services au Sénégal, car ils font partie du même marché économique commun qu’est la CDEAO. Les camionneurs et autres porteurs pour passagers sénégalais ne peuvent plus concurrencer les autres car leurs véhicules sont importés à bas prix avec frais de dédouanement très modestes.
Comment est-il possible de payer un autobus Tata pour 30 millions ou un camion tout neuf coutant même plus cher et être compétitive dans ces conditions?
Les transporteurs des autres pays , en grand nombre se précipitent dans le marché sénégalais, assez rentable pour eux .
D’autres facteurs qui contribuent, souvent à l’insécurité rampante, c’est ces véhicules anciens, avec l’arrivée massive de chauffeurs mal formés dans les pays limitrophes. Ces derniers ne dorment pas assez, d’où le nombre élevé d’accidents avec leurs longs trajets, l’étroitesse des routes, pas prévues pour gérer cet énorme trafic entre états voisins. Non seulement cela crée des routes dangereuses, mais aussi contribue à une plus grande perte de temps pour tout le monde spécialement pour les transporteurs locaux qui ont beaucoup plus à perdre à cause des capitaux énormes en jeu du fait de la cherté des véhicules moins âgés utilisés .
Dommages à l'image propre du pays
L'image bien respecté du Sénégal, a travers le monde est détruite à cause des vols de voiture par un petit nombre de ressortissants sénégalais qui veulent introduire des modèles derniers cri dans le pays, mais ils n'ont pas les fonds nécessaires pour les droit de ces types d'opérations coûteuses impliquant les voitures neuves. Aujourd'hui, il devient de plus en plus frustrant pour introduire la plus petite voiture au Sénégal, car de nombreux pays, des cargos et des agents maritimes sont sceptiques et ils ont perdu confiance dans le caractère licite de l'origine des voitures qui ont le Sénégal comme destination d'envoi.
Et cela engendre naturellement des frais nouveaux à cause des risques encourus par les transitaires, plus de papiers qui n’étaient pas nécessaires et des taux de dédouanement forts qui sont imposés sur les citoyens sénégalais à travers le monde et tout cela est dû à cette loi abjecte
La destruction de l'économie familiale:
L’économie familiale est détruite par des choix d'investissement médiocre, en raison de la nature comparative d’une bonne majorité des familles Sénégalaises qui souvent, quand ils voient un voisin conduire un modèle dernier cri, porter un bijoux nouveau, construire une maison, alors ils veulent aussitôt faire une imitation de ce dernier , même si c’est peu judicieux.
Aujourd'hui, beaucoup sont surpris de trouver autant de modèles derniers cri, et voitures de luxe au Sénégal comparativement aux pays voisins. Ainsi, de nombreuses ressources investies dans ce luxe qui a peu de sens, mais engendre une grande perte pour l'économie et cela ne contribue pas beaucoup en création d'emplois et le bien-être du peuple. Cette attitude conduit à même un autre cycle de destruction et de corruption au plus haut niveau, dans le gouvernement et les travailleurs de la douane qui veulent eux aussi conduire ces derniers modèles. Cela va surement créer une nouvelle race d’individus corrompus, corrupteurs et contrefaçons pour les documents des véhicules importées.
Conclusion:
Je suis étonné, pour combien de travail faudra-il accomplir pour guérir ces blessures et ces dommages terribles que cette loi a infligé à l'industrie du transport, à l'économie en général et la société pour le simple plaisir d'enrichir un peu d'investisseurs étrangers et des membrés du gouvernement sénégalais.
Texte me fait penser à un oncle, pour le paraphrase, il disait, si vous avez un ennemi, veillez à lui offrir une vieille voiture.
Auteur: Takha Soda Diop
ABPS, Managing Dr.
Xiipi@aol.com
DECLARATION
DES JEUNESSES DU MOUVEMENT POLITIQUE CITOYEN LUY JOT JOTNA
Villa N° 9645, Sacré Coeur 3 – DAKAR (SÉNÉGAL)
Tél. : +221 33-825 23 25 – Fax : +221 33-825 30 31
E-mail : info@mpcjotna.com
GADIO, WADE ET LA CIA : QUAND UN REGIME AUX ABOIS ABOIE !!!
Le changement est inéluctable quand les « gens d’en haut n’en peuvent plus et les gens d’en bas n’en veulent plus ! ». Le Sénégal a atteint et même dépassé ce stade, c’est pour cela que le Mouvement Politique Citoyen - LUY JOT JOTNA demeure convaincu que Wade et son régime partiront en 2012 ou peut-être avant !
C’est une telle conviction de notre Mouvement, affirmé haut et fort, qui pousse Wade et ses partisans les plus désespérés et les plus imprudents à afficher sans vergogne leur peur bleue de notre Leader, le Docteur Cheikh Tidiane GADIO. Tout y passe : débauchage d’authentiques militants du PDS qui sont brandis comme des trophées à la Télévision nationale et présentés de façon infantile comme des « Amis de Gadio » qui auraient rallié le PDS, c’est à dire leur propre parti ! Calomnies dans le Net contre un Ministre, technocrate intègre, anti-corruption et anti-mal gouvernance, citoyen républicain et africain patriote debout, par des internautes en service commandé logés et rémunérés à cet effet.
Le régime Wade, face à la farouche opposition des Sénégalais à son projet de dévolution dynastique et à sa candidature en 2012, acculé par une demande sociale pressante (SENELEC, inondations des banlieues, jeunesse et monde rural en désarroi, cherté de la vie) n’a pas trouvé mieux que de divertir les Sénégalais par une ignoble attaque contre la couche la plus vulnérable de notre société que constitue cette armée de pauvres -conséquence de ses politiques anti-sociales- et qu’il baptise abusivement « talibés », « mendiants » ou plus grave « étrangers ».
Ayant échoué dans sa manœuvre et près avoir brandi le spectre d’un énième remaniement jugé « insipide » par les populations, la section « propagande et rumeurs » du régime s’est réveillée avec une autre attaque aussi odieuse que vaine : notre leader, un éminent patriote africain, un artisan émérite de la citoyenneté nouvelle, de la démocratie et de l’alternance au Sénégal et en Afrique, adversaire le plus farouche du projet dynastique de Wade et un opposant à sa candidature en 2012 (illégale et immorale), serait un « agent de la CIA ».
Les Sénégalais à l’unisson vont, une fois de plus, dire à Wade et à ses derniers Mohicans « il est tragique que vous ne compreniez toujours pas que le peuple vous a tourné le dos ! Gadio restera dans nos cœurs et dans nos esprits le « meilleur Ministre des Affaires étrangères d’Afrique » car nous étions témoins. Gaccé Ngalama Monsieur le Ministre « zéro faute » !»
Nous, Jeunesses du MPCL-LUY JOT JOTNA, demandons au régime d’arrêter de faire « hors sujet » et de répondre aux vrais questions posées : où sont passés les milliards de l’ANOCI ? Où sont passés les milliards de la SUDATEL ? Où sont passés les milliards investis dans la SENELEC ? Et les milliards naufragés dans le Bateau MSC Musica (resté quasiment- vide pendant le Sommet de l’OCI) ? Combien a réellement coûté le Monument des Nord-Coréens ? C’est quoi le vrai deal avec Global Voice ? Les Sénégalais attendent des réponses concrètes !
En outre, nos compatriotes disent leur indignation de voir notre démocratie ravalée à une farce où les adversaires politiques sont régulièrement calomniés ou envoyés en prison.
Si le Congrès américain cloue au pilori Wade, son système et son projet de dévolution dynastique, pourquoi le régime s’acharne-t-il à y voir la main de notre Leader ? Si OBAMA maintient qu’il ne s’associera jamais avec certains dirigeants africains, pourquoi y voir la main de notre Leader ?
Le départ de Gadio du gouvernement n’a qu’un seul motif : son opposition au projet de dévolution dynastique et son refus d’accepter l’humiliation infligée aux institutions de la République et à notre peuple ! Toute fabrication à postériori ne fera que rencontrer le profond mépris des Sénégalais et des Africains!
Notre Mouvement est désormais en position de combat et l’opinion nationale et internationale sera informée en temps réel des assauts de Wade et de ses derniers partisans contre la démocratie et la République.
Notre Leader, par la grâce de Dieu, restera un Homme d’état jusqu’au bout, mais lui et son mouvement politique citoyen ne feront aucun compromis avec le mensonge et le déshonneur et ils brandiront toujours la Vérité, la soif de Justice et de Renaissance de notre peuple.
LUY JOT JOT NA !
Fait à Dakar le 3 septembre 2010
POUR L’UNITE, POUR LE SALUT DE LA NATION ! ( Landing SAVANE )
A un peu plus d’un an des élections présidentielles et législatives de 2012, le Président Abdoulaye Wade jette le masque. Confronté à une impopularité sans précédent, il cherche désespérément à faire face à la défiance unanime des sénégalaises et des sénégalais de tous bords. Les populations rurales savent que ses slogans sur l’agriculture sont des phrases creuses et qu’il n’a fait que rétablir,jusqu’à la caricature, une économie de traite de type colonial dans laquelle des intermédiaires tout puissants n’ont fait qu’exploiter de façon éhontée la masse des petits exploitants agricoles qui constituent l’écrasante majorité de la population agricole du Sénégal.
Les habitants des banlieues, ces villes dortoirs qui ont poussé comme des champignons et qui continuent d’accueillir des milliers d’hommes et de femmes qui quittent un monde rural qui n’offre plus de perspectives, croupissent sous deseaux nauséabondes en ces temps d’hivernage malgré les multiples promesses quileur ont été faites de résoudre ce drame social indigne d’un Etat organisé. Le chômage des jeunes des villes a atteint des proportions jamais connues tandis que les travailleurs des services de base, notamment ceux de la santé et de l’éducation, ont perdu tout espoir de voir le régime donner des réponses rationnelles aux maux qui frappent ces secteurs essentiels pour le développement économique et social de notre pays.
Les Etudiants victimes d’une croissance anarchique de la population estudiantine multiplient les actions d’éclat violents pour exiger que le pouvoir tienne ses engagements, notamment en termes de paiement des bourses. L’affairisme et lacorruption généralisées qui caractérisent le régime se manifeste de nouveau à travers l’arnaque de « Global Voice » récusé par tous les patriotes et même parl’UEMOA. Nul doute que le pays vit une atmosphère de fin de règne. Wade, qui poursuit ses voyages présidentiels stériles pour la nation, le sait bien mais il reste déterminé à imposer son impossible scénario : installer son fils à la tête de notre pays.
N’est-ce pas la raison pour laquelle, après avoir reconnu et affirmé en avril 2007que la constitution ne lui permettait pas d’être candidat à l’élection présidentielle de 2012, Abdoulaye Wade, prenant conscience de l’impopularité de son fils-candidat au sein du PDS comme au niveau des populations, a dû se dédire et annoncer sa candidature qui ne peut être qu’un leurre destiné à lui donner les moyens d’installer Karim Wade à la tête de notre pays. Malgré cette volonté évidente de réaliser un coup de force, Wade doit ouvrir les yeux pendant qu’il est temps. Ce nouveau complot va échouer lui aussi lamentablement.
Il fait tout son possible pour amadouer les forces armées du pays, en particulier les chefs, par des privilèges variés. A présent il met en place les éléments essentiels du dispositif de fraude qui doit lui permettre de publier des résultats préfabriqués en 2012 malgré la mobilisation de l’opinion nationale et internationale.
Dans les nominations auxquelles il vient de procéder au niveau de la magistrature, la promotion de nombreuses femmes n’est qu’un moyen de masquer l’essentiel à savoir la nomination de Cheikh Tidiane Diakhaté à la tête du ConseilConstitutionnel. Or ce magistrat s’est distingué de façon négative par une gestion désastreuse des dossiers Ndindy/Ndoulo dans le Diourbel et du contentieux post-électoral de Mbane pour lequel la Cour Suprême a dû redresser le verdict de la Cour d’Appel qu’il présidait. Sa nomination, dans ces conditions, ne peut que réduire la crédibilité du Conseil Constitutionnel déjà fortement entamée par ses avis précédents.
Après l’organisation d’une prétendue révision exceptionnelle des listes électorales articulée au blocage sélectif de la délivrance de cartes d’identité aux citoyens notamment à la masse de jeunes électeurs parvenant à la majorité, le jeu du Président Wade est clair et une confrontation majeure est inévitable en 2012. Il ne sert à rien de se faire des illusions. L’opposition, la société civile, les acteurs économiques et socioculturels doivent montrer leur détermination et leur volonté de consentir les sacrifices nécessaires pour faire avorter le complot présidentiel et restaurer, par tous les moyens, la souveraineté populaire affirmée de belle manière le 22 mars 2009.
Le peuple sera obligé de relever en 2012 le défi le plus arrogant et le plus dangereux auquel les sénégalais auront été confrontés depuis l’indépendance de notre pays. Autour du cadre de l’opposition qu’est Benno Siggil Senegal, il fautarrêter la mafia de la fraude et éviter à notre pays la dictature rampante qui s’organise. Il faudra que nous prenions tous, chacun et chacune d’entre nous, nos responsabilité pour barrer la route à celui qui s’entête à refuser une réalité politique pourtant évidente aujourd’hui.
Si Abdoulaye WADE, dans un sursaut ultime de lucidité et de responsabilité s’engage dans la voie du dialogue sincère pout trouver une sortie honorable à l’impasse actuelle, les sénégalais sauront l’y aider. En attendant, la nation confrontée à cette menace sans précédent, doit s’unir, au – delà des différences et des divergences, pour barrer la route aux fossoyeurs de la démocratie, ennemis jurés de la République.
Auteur: Landing SAVANE
Global Voice Groupe : un crime de la pire espèce
A la suite de l’adoption du décret n° numéro 2010-632- du 28 mai 2010 qui introduit un nouveau système de contrôle et de tarification, Nouvelle Vision s’indigne et dénonce vivement ce système de détournement organisé entre l’Agence de Régulation des Télécommunications et des Postes, bras de l’Etat et GLOBAL VOICE Groupe.
Nouvelle Vision Africaine salue l’initiative et l’action de l’intersyndicale de la SONATEL et décide de rallier son combat pour exiger le retrait du décret adopté dans des conditions douteuses et qui accorde à GVG le contrôle de tous les appels entrants au Sénégal. Sous le prétexte fallacieux, de lutter contre la fraude et d’augmenter les recettes de l’Etat, il s’agit une fois de plus de poursuivre le processus de destruction du tissu économique national qui s’est accéléré depuis l’an 2000.
L’Etat carnivore aurait pu faire une cure d’amaigrissement en diminuant son train de vie dans un premier temps et en prenant les dispositions nécessaires pour lutter contre la corruption par la poursuite devant le juge des Ministères impliqués dans les audits commandités par l’Autorité de régulation des marchés publics, parmi lesquels, on retrouve le super Ministère du fils du Président de la République.
Cet acte est illégitime et indécent pour ce peuple qui continue de souffrir des méfaits des coupures d’électricité et des inondations et qui ne compte que sur l’apport des sénégalais qui ont eu la chance de sortir du pays.
Ce que Nouvelle Vision Africaine trouve encore de choquant dans cette affaire, c’est que les règles de la transparence n’ont pas été respectées. Ce n’est pas pour rien que les Ministres des Télécommunications des Etats membres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ont demandé à ce qu’un avis technique de l’Union Internationale des Télécommunication soit requis en plus du souhait de la non application de la nouvelle tarification dans les Etats membres de l’UEMOA. A la limite, cette mesure du « panafricaniste Wade » est en contradiction avec la mise en place d’un espace économique unique en Afrique de l’Ouest. Nous pensons que c’est aussi l’occasion pour toutes les institutions Américaines de lutte contre la corruption, les Nations Unis et l’Union Africaine, forums de Télécommunications, la CEDEAO, l’UEMOA…de s’impliquer dans un tel combat.
Aux Etats-Unis lors que le problème de Toyota avait éclaté, la Justice et le Congres Américains avaient immédiatement réagi en convoquant la Direction Générale de Toyota pour qu’il vienne s’expliquer. La lumière sur toute cette affaire a faite. Des mesures punitives et correctives ont été prises par la suite et ce problème définitivement réglé.
L’installation de GVG a augmenté substantiellement les coûts des appels entrants au Sénégal. Ce petit groupe méconnu avec des Sénégalais qui ont vendu leur âme au diable n’a eu aucune idée des efforts déployés par l’ensemble du personnel de la Sonatel dans le développement de la Sonatel et des Télélecommunications au Sénégal. GVG aurait investi un montant de 2 Milliards et compte avec l’ARTP récolter 5 Milliards par mois : une moitié pour l’ARTP et l’autre moitié pour Global Voice Group. GVG sur 5 ans après avoir investi que seulement 2 Milliards aurait un retour sur investissement de 150 Milliards de Francs CFA. Plus en détails, sur les 140 francs CFA encaissés de la minute de communication entrante par la Sonatel sa quote part ne serait que 65 Francs CFA malgré son investissement sur le réseau et celle de GVG est de 75 F. C’est un crime contre le peuple Sénégalais.
Quelle est la teneur de l’avis de la Direction Centrale des Marchés Publics pour ce marché de gré à gré entre l’Etat et GVG ? La demande d’explication de l’ARTP est la preuve que certains éléments du dossier ne sont pas suffisamment clairs.
Cette affaire interpelle toute la classe politique et la société civile. La représentation nationale doit prendre ses responsabilités en mettant en place une commission d’enquête parlementaire. La Commission nationale de Lutte contre la non transparence, la corruption et la concussion doit enfin montrer qu’elle n’est pas une coquille vide.
La société civile doit aussi s’interroger sur le devenir du respect de la vie privée avec cette intrusion de GVG. En effet, le contrôle des appels entrants rappelle l’ère révolue des régimes totalitaires. C’est peut être la dernière trouvaille du régime libéral pour gagner usurper le pouvoir à nouveau en 2012. Mais, le peuple ne se laissera pas faire quelque soit les armes utilisées par un pouvoir agonisant.
Nous rappelons que toutes les personnes impliquées et qui abusent des biens du peuple, répondront de leurs actes un jour devant la justice. Il est impératif que nous mettions a contribution les différentes forces vives du pays pour arrêter l’amateurisme de Abdoulaye Wade et bouter son régime hors du pouvoir.
• Bocar Moussa Ba
• Nouvelle Vision Africaine
• Washington-DC
• Bocar.ba@gmail.com
Affaire Global Voice
Le Sénégal, mon pays, qu’est ce qui est entrain de t’ arriver ?
Ou Plutôt qu’arrive t-il aux gens qui ont en charge les destinées de ce pays ?
Je suis surpris pour ne pas dire étonné d’apprendre que maitre Abdoulaye Wade, économiste, juriste de surcroit ait autorisé une société dénommée Global Voice à intervenir dans le secteur des télécommunications dans des conditions pas luisantes.
Je me garderais volontiers d’aborder les aspects juridiques que soulève ce contrat (des voix plus autorisées le feront) mais simplement d’évoquer quelques points sur le plan économico-financier.
Global Voice dit ceci à l’Etat : "Sonatel vous vole". Comment ? Parce que le volume (quantité) du trafic entrant qu’elle déclare est sous estime.
Solution : contrôler le volume du trafic entrant. Pas de problème, je suis tout a fait d’accord. Alors Global de poursuivre : « il faut doubler le tarif (prix) du trafic entrant ». Du volume on glisse vers les prix. Et c’est là le problème. Tout se passe comme si Global disait à l’Etat la Sonatel vous vole parce qu’elle sous facture son trafic téléphone entrant.
Si tel est le cas pourquoi le contrôle de volume par Global ?
En réalité, Global Voice sait très bien qu’elle ne peut pas générer des recettes additionnelles significatives en agissant Exclusivement sur la variable volume (quantité).
Dans quelle consultance, dans quelle expertise a-t-on vu quelqu’un vous dire augmenter vos prix et partageons les recettes complémentaires induites par la hausse du prix.
Mais ce que semble ignorer Global est que si vous avez la latitude de déterminer le prix, vous restez moins puissant quant au volume (quantité).
Simplement du fait de l’élasticité de la demande.
A mon avis il faut purement supprimer du contrat l’augmentation de prix et payer Global sur la base du trafic supplémentaire occasionnée par le contrôle.
Dans un tel cas de figure c’est la Sonatel qui serait la première intéressée à signer un contrat avec Global afin de juguler le trafic détourné (trafic international vu par le système comme du trafic national).
La Sonatel est une victime qui serait, j’en suis sur, prête à confier àtoute entité pouvant endiguer ce fléau a travers un contrat clair, limpide.
• Alioune Diouf ex cadre de la Sonatel