Une mise en scène sadique pour manipuler
De l’audition du ministre d’Etat en charge de l’Energie Samuel Sarr, à l’Assemblée nationale ce mercredi 21 Juillet 2010, l’histoire retiendra le spectacle, la mise en scène sadique, comme dans une corrida d’amateurs où le taureau désigné était bien entendu Samuel Sarr et Mamadou Seck, dans le rôle de matador du jour (de l’espagnol matar : tuer) personnage central de la corrida, ou Torero pour certains, chargé de mettre à mort le taureau. Pour bon nombre de Sénégalais qui ont eu la patience de suivre en direct,
cette première séquence précède en vérité une série d’actes dont la mise en selle de Bécaye Diop, ministre de l’Intérieur et de Oumar Sarr, ministre de l’Urbanisme avant l’étape Souleymane Ndéné pour boucler la boucle est une des péripéties. Mais qu’on ne s’y trompe guère, la réalité du scénario wadien est plus complexe. Même si avec les mêmes on recommence (le président du groupe parlementaire Sopi, et l’actuel président de l’Assemblée, encore lui diront certains).
Son prédécesseur Macky Sall, était à l’origine d’ une initiative de la demande d’audition de Karim Wade président de l’Anoci ( commission que dirigeait Mamadou Seck à l’époque selon les informations parues, qui lui avait valu sa liquidation).
Que l’on se comprenne bien, il ne s’agit nullement de personnaliser la question, mais pour la clarté des choses, il est bon que les repères soient fixés, le jeu de rôle, (de massacres devrais-je dire), précisé.
Le sang devait gicler pour la gouverne de l’opinion, il a effectivement giclé dans un lieu symbolique…
L’enceinte de l’Assemblée a curieusement ressemblé à une arène de taureaumachie où, en plus du matador, les picadors du jour que sont les députés de la mouvance présidentielle,(toreros à cheval dont le rôle consiste à piquer le taureau lors du premier tercio avec une pi que de 2,60 m ), commis à cette sinistre besogne ont joué, à qui mieux, mieux, les représentants du peuple éprouvé par les coupures intempestives d’électricité en plantant des banderilles que les pauvres Samuel d’abord, Bécaye et Oumar ensuite tentaient d’esquiver sans succès dans de ténébreuses élucubrations loin de la boue nauséabonde et du coassement des grenouilles.
On avait réussi, dans le clan de Wade, à fabriquer les parfaits boucs-émissaire, le banc des accusés était bien garni pour livrer à l’opinion les prochaines victimes pour calmer son mécontentement.
Commencé sans le Premier ministre, l’ultime fusible qui à senti le coup bien programmé dans le schéma wadien pour être le prochain fusible. Dés lors son absence à l’Assemblée se comprend ainsi. Me El hadj Diouf cette fois a fois a vu juste, à la place des lampistes (Samuel et sa bande) il ya le primus inter pares… C’était pathétique, l’entreprise de sauvetage, de sacrifice rituel avait
était donc bien orchestré pour la consommation de l’opinion nationale et internationale afin de la préparer , d’une part, à la prochaine éviction de Samuel pour donner un bol d’air au gouvernement à bout de souffle de Wade, et d’autre part, le limogeage réhabilitation de Bécaye et de Oumar Sarr. On a tout compris. Le spectacle
des Wade (père, fils et neveu - Doudou -) et au désaveu du peuple meurtri par une gestion affairiste du secteur de l’énergie et des inondations. une dignité ministérielle de plus en plus élevée. S’il y a un responsable c’est Wade, qui tripatouillait la Constitution pour renvoyer les élections prétextant des inondations pour lancer le plan Jaxaay et qui positionné Bécaye son homme de devoir. S’il y a échec c’est donc celui de Wade et de Wade seul. Qu’il en tire les conséquences au lieu de livrer Samuel Sarr, Bécaye et Oumar à la vindicte d’une Assem blée complice aux ordres le nomme avec le principal responsable, il ne faudrait pas se tromper cette fois. Si Samuel Sarr est au gouvernement jusqu’à présent, c’est par la grâce de Abdoulaye Wade qui malgré ses échecs répétés En effet, c’est Wade
Le limogeage de Samuel Sarr, ne réglera pas le problème, certains l’ont dit, mais celui de Bécaye, Oumar Sarr ou Souleymane Ndéné Ndiaye non plus, quoique certains l’aient prédit maintes fois sans que cela ne se réalise.
Le temps joue contre Wade dont le penchant gabegique a ruiné tous les efforts de redressements que le peuple subit sans fin. Abdoulaye Wade doit avouer son incompétence et partir pendant qu’il est encore temps. C’est l’un des meilleurs services qu’il pourrait rendre au peuple qui lui a tout donné
Pape Ndéné NDAO - Liberté 6 Dakar