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Le vieillard et
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le 23 décembre 2
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libéralisme wadi
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Nihil Obstat
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Icare (Intrigues, corruption, arrogance, répr

LAs : Mardi 15 Jui 2008  
Plainte contre le sénégal, modification des routes aériennes et empêchement de voyager pour WADE… : un cocktail explosif concocté pour punir notre pays  
C’est à croire que sa décision de transférer le siège de l’Asecna vers une autre capitale africaine n’est que la partie visible du cocktail de représailles déjà concocté par le comité des ministres de tutelle de l’Agence pour la sécurité de la navigation aéronautique (Asecna). En effet, en plus de porter plainte contre le Sénégal redevable à ladite Agence 9 milliards de F Cfa, la réunion de Malabo n’écarte pas de recourir à l’isolement de notre pays, avec à la clé une modification des routes aériennes, allant jusqu’à empêcher le Président Wade de pouvoir se déplacer lors de ses voyages. 
Courte queue se paie par courte queue. Décidément c’est cet adage dont entend faire sien le comité des ministres de tutelle de l’Agence pour la sécurité de la navigation aéronautique, et pour cause. Hormis sa menace de transférer le siège de l’Asecna vers une autre capitale africaine, si le Sénégal n’arrête pas l’accaparement des recettes communautaires et des redevances de balisage, ledit comité a décidé de porter plainte contre notre pays, qui doit à l’Asecna une dette de 9 milliards de F Cfa, dont 3 milliards ont été utilisés dans des conditions, qui selon une source digne de foi, laissent encore perplexes les pays membres de l’Agence. Et la même source d’ajouter : pour faire regretter au Sénégal les agissements solitaires de son ministre des Transports aériens, les collègues de ce dernier réunis à Malabo vendredi dernier, ont également prévu l’isolement de notre pays, qui entraînera une modification des routes aériennes. Conséquence d’une telle mesure, le comité ne lésinera pas sur les moyens, pour clouer au sol l’avion du président de la République, Abdoulaye Wade, parce que des problèmes de sécurité l’empêcheront de pouvoir décoller. 
L’audience entre Wade et Farba Senghor 
C’est à croire que plus les jours passent, plus la vérité éclate au grand jour sur la rencontre de Malabo. En effet, à la fin de la réunion, la délégation sénégalaise, une fois rentrée au bercail, a raconté au président Wade que tout s’était bien déroulé. Alors le locataire du Palais prenant pour de l’argent comptant le compte-rendu de la rencontre planait sur un nuage, lui qui s’attendait à ce que celle-ci soit houleuse du fait que notre pays n’arrête pas d’accaparer les redevances de l’Asecna. Mais mal en a pris les interlocuteurs du chef de l’Etat, lorsque le comité des ministres de tutelle a adressé un fax au président de la République sa résolution. Suffisant pour que Wade, dans tous ses états, convoque d’urgence au Palais le ministre Farba Senghor. C’était dans la nuit de dimanche à lundi. 
Wade a-t-il des conseils juridiques ? 
Lors de la réunion de Malabo, le comité des ministres de tutelle s’est longuement interrogé sur l’existence de conseils juridiques autour de Wade. Pour cause, ces derniers ne comprennent pas que le Sénégal ignore qu’une convention internationale légalement signée et ratifiée par un pays a une valeur supérieure à une constitution. D’autant que, pour le comité, en dissertant sur son espace aérien, le Sénégal semble ignorer que la convention de Chicago de 44 accorde le droit à tout aéronef de survoler son territoire. Aussi, en cas de prestation de service, la convention parle de redevance une somme qui correspond à un service rendu, donc incompatible à la notion de bénéfice. Mieux, pour les pays membres de l’Asecna, si Wade s’était attaché les services d’un bon conseil juridique, il saurait que, puisque l’Asecna gère la Fir océanique, c’est-à-dire tout ce qui surplombe les eaux internationales, la gestion de ces parties du globe est confiée par l’Oaci et que l’espace qu’il se glorifie de contrôler n’est nullement la propriété du Sénégal. Au contraire, a fait remarquer le comité, cet espace a été confié à l’Agence à travers le Sénégal qui abrite son siège sur son sol. D’ailleurs, précise le comité des ministres de tutelle, il voit mal comment l’Oaci avec sa mascotte l’Asecna, peut retirer cette Fir, pour la confier à un Etat qui fait dans la rébellion et qui, depuis cinq ans, n’est nullement représenté dans les structures de l’aviation internationale. À l’origine de cet état de fait, une source sûre indexe la mauvaise diplomatie de notre pays. Suffisant pour que les ministres de tutelle membres de l’Asecna estiment que le Sénégal ne peut en aucune façon prélever des sommes sur l’Agence encore moins les verser au Trésor. 
Le terme «gnak» qui a fâché le comité des ministres de tutelle 
Pour sauver la face, les observateurs avertis pensent que le Sénégal doit entamer des négociations avec ses partenaires. Toutefois, lors de leur rencontre, les ministres de tutelle ont déclaré que le comportement de leur collègue sénégalais n’est pas de nature à aider à la résolution du conflit.D’autant que non seulement ils ont vigoureusement dénoncé l’accaparement des recettes de l’Asecna, mais aussi ils sont outrés que les agents étrangers de celle-ci soient agressés verbalement, traités de «gnaks» et menacés d’être persona non grata au Sénégal. 
Auteur: Daouda THIAM  
L’OFFICE :Le « monstre » n’est pas rassasié…  
Par ces temps qui courent, la presse sénégalaise est vraiment mal barrée. Face à un régime agressif, belliciste et sourd, la seule voie de salut est de faire bloc pour mieux contenir ses assauts répétés. Kambel et Kara sont envoyés au « garage », Abdou Latif Coulibaly est dans l’antichambre de la prison de Rebeuss. Madiambal Diagne n’est pas mieux loti. A qui le tour, dans la gueule du « monstre » ? Toujours affamé de journalistes, après avoir dévoré presque tous ses « enfants », il veut se taper un dessert avec les « pisse-copies ». Mais cette fois, il risque une indigestion… 
( Mor Todjangué )  
Ferloo.com : Mardi 15 Jui 2008 
Wade à Washington pour parler de sa politique environnementale : Une marche de protestation du Fss en vue au pays de l’Oncle Sam  
Le combat contre ce que les leaders du Front Siggil Sénégal appellent « les dérives de Me Wade » s’internationalise. Puisque l’opposition dite significative compte, le 24 juillet prochain, accompagner le Président de la République dans son voyage de Washington. Non pas pour lui tenir la valise, mais pour dénoncer toutes « les tares » de son régime. Et ce sera, apprend-t-on de bonnes sources, au moment où il s’adressera à la presse américaine pour décliner sa politique environnementale. 
C’est sur invitation de la presse américaine que Me Abdoulaye Wade se rendra le 24 juillet prochain à Washington. Il y sera avec d’autres Chefs d’Etat africains pour y décliner leur politique environnementale. En prélude au face-à-face entre Barack Obama et McCain, les deux candidats à l’élection présidentielle de novembre prochain. Mais l’opposition non parlementaire réunie au sein du Fss ne va pas laisser Me Wade parler de sa politique environnementale tranquillement. 
Elle a décidé de se rendre Washington pour dénoncer, dit-elle, les « dérives » du régime de Me Wade. « Nous irons organiser à Washington une marche de protestation contre les dérives du pouvoir de Me WAde », a laissé entendre Ali Haïdar, porte-parole du jour de la Conférence des leaders du Fss. 
Il s’agit, à l’occasion, de dénoncer « les pratiques liberticides, les violations des droits de l’homme, l’impunité, le mensonge d’Etat (allusion faite à la sortie du ministre du Commerce relative aux pénuries des produits de consommation), mais aussi, de dénoncer le train de vie dispendieux de l’Etat, les tripatouillages de la Constitution", a indiqué M. Haïdar qui dit qu’il s’y rendra lui-même, pour diriger la manifestation en collaboration avec des amis du Fss au pays de Georges W. Bush. 
Tandis qu’au plan intérieur, des manoeuvres semblent commencer pour faire adhérer la population sénégalaise au combat du Fss en vue de contrer les modifications des dispositions de l’article 27 de la Constitution de 2001. « Nous sommes en train de faire adhérer la population à la cause du Fss pour mener une résistance contre la modification de l’article 27 de la Constitution » a précisé le porte-parole du Fss. 
En fait, enchaîne-t-il, « il s’agit d’étouffer la graine de Mugabé qui commence à pousser au Sénégal ». 
Auteur: Abdou TIMERA  
Nettali : Mardi 15 Jui 2008 
Agression des journalistes Boubacar Kambel Dieng et Kara Thioune : Journée « presse-morte » le 21 juillet. 
NETTALI - Le comité de défense et de protection des journalistes a décidé de durcir le ton. Déjà, il a été décidé d’organiser une journée « presse-morte » lundi 21 juillet 2008. 
Lundi 21 juillet 2008, aucun journal, télé ou radio affilié au comité de défense et de protection des journalistes ne sortira, n’émettra ou ne diffusera. C’est la principale décision sortie de la réunion des membres de ce comité et rendus public par leur porte-parole, Yaxam C.N. Mbaye. Ceci entre dans le cadre d’un plan d’action qui sera déroulé sur 10 jours, a déclaré le porte-parole. 
Déjà, ce mardi, les membres du comité rencontreront des parlementaires qui ont à les rencontrer. Aussi, une sommation interpellative serait envoyée au comité de normalisation pour leur demander s’ils ont donné des instructions aux policiers pour empêcher les journalistes d’accéder à la zone mixte comme l’a dit le ministre de l’Intérieur dans son communiqué. 
Il a également décidé d’internationaliser la lutte. « Cette semaine, le combat sera très marqué aux Usa. Nous y avons beaucoup de cellules coordonnées par notre confrère Dame Babou. On va répertorier toutes les agressions depuis le début de l’alternance de 2000 à 2008 et dresser un mémorandum que nous feront signer par les sénégalais des 52 états des Etats-Unis. Ces Sénégalais se chargeront ensuite de donner ce mémorandum aux responsables des états. Du conseil municipal aux gouverneurs sans oublier le département d’état et la maison-Blanche », soutient Yaxam C.N.Mbaye. 
Également, du 23 au 27 juillet, l’association des journalistes noirs des Usa tient sa convention à Chicago. « Cette association a invité le président Wade qui va tenir une déclaration le 24 juillet. Nous essayons d’entrer en contact avec le conseil d’administration de cette organisation pour lui expliquer les brimades et autres maltraitances du régime de Wade sur les journalistes avec l’élément sonore de la bastonnade de Boubacar Kambel Dieng par les éléments de la brigade d’intervention polyvalente (Bip), histoire de leur dire que la personne qu’ils ont invité n’est pas la bonne personne. Une délégation du comité va se rendre à cette convention », annonce-t-il. La rencontre des ambassadeurs accrédités au Sénégal va également se poursuivre. 
Auteur: Nettali  
L’OBSERVATEUR : 
JOURNEE PRESSE MORTE LUNDI ET DELOCALISATION DE LA LUTTE AUX ETATS-UNIS Le combat contre l’impunité se corse 
 
Article Par MAKHALY NDIACK NDOYE (STAGIAIRE),  
Paru le Mardi 15 Jui 2008 
 
Le Comité pour la défense et la protection des journalistes (Cpdj) durcit le ton. Après 24 jours sans aucune action sérieuse de la part des autorités étatiques, pour punir les agresseurs de Kambel, l’option a été prise, hier, d’organiser une journée presse morte le lundi 21 juillet prochain. Il sera aussi noté une internationalisation du combat jusqu’aux terres américaines lors de la convention de l’association nationale des journalistes noirs où le Président Wade est invité.  
Après la marche, les bandeaux et autres visites dans les représentations diplomatiques accréditées au Sénégal, le Cdpj passe à la vitesse supérieure. Le lundi 21 juillet prochain est décrété journée presse morte. Yaxam Mbaye et ses camarades «appellent tous les organes qui adhérent à leur combat à observer une journée presse morte lundi prochain». Il n’y aura pas de publication au niveau des quotidiens, pas d’émission d’aucune radio ou d’une télévision. Pour les hebdomadaires, ils seront dans les kiosques cette semaine avec vingt-quatre heures de retard. Cependant le comité est conscient que le mot d’ordre ne fera pas l’unanimité. Ce qui fera dire au porte-parole du Cdpj, Yaxam Mbaye, que «ceux qui seront en reste à ce combat seront jugés par l’Histoire». Ainsi, les populations seront, le temps d’une journée, privées de leur droit à l’information. Toujours dans le cadre de la lutte contre l’impunité, les membres du comité rencontrent, à partir d’aujourd’hui, des parlementaires qui ont demandé à les voir. Il interpellera le Comité de normalisation du football, suite aux déclarations du ministre de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy, pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur «les mensonges» du premier policier du pays.  
Dame Babou au front chez Bush  
Mais le plus coriace dans ce nouveau plan d’action, c’est le déplacement de la lutte au pays de Georges Bush. Sous la direction de Dame Badou, correspondant de la Radio Sud-Fm au pays de l’oncle Sam, les journalistes vont répertorier les agressions faites aux journalistes depuis l’avènement de l’alternance politique en 2000. Elles seront remises sous forme de mémorandum aux hommes politiques américains. Du 23 au 27 juillet sera organisé, aux Etats-Unis, la convention de l’association nationale des journalistes noirs des Etats-Unis. Le président de la République du Sénégal, Me Abdoulaye Wade, qui y est invité, prononcera un discours le 24 juillet. Ainsi, les amis de Yaxam comptent saisir les autorités américaines et les organisateurs de la convention pour leur signifier que la personne choisie n’est pas la bonne. Toutes ces campagnes renseigneront les Américains que notre pays est loin d’être un territoire où règne la liberté d’expression, gage d’une bonne démocratie.  
 
 
 
Las du dilatoire du ministre du Commerce Les boulangers annoncent deux journées sans pain 
 
Article Par JEAN-PIERRE MANE,  
Paru le Mardi 15 Jui 2008 
 
La Fédération nationale des boulangers du Sénégal est plus que jamais déterminée à aller jusqu’au bout de son combat. Dans leur plan d’action, les boulangers menacent dans les tout prochains jours, de priver leurs compatriotes de pain pendant deux jours.  
Les boulangers en ont ras-le-bol de ce qu’ils qualifient de «dilatoire» du ministre du Commerce sur leur revendication de baisser le prix du sac de farine. La Fédération nationale des boulangers du Sénégal regroupant 80% des professionnels du pain décide d’observer deux jours sans pain. C’est ce qu’a annoncé hier, Amadou Gaye, président de ladite fédération en marge du lancement de la première session de formation des boulangers sur la technique de panification des céréales locales (maïs, mil) dans le pain. A l’origine de leur courroux, les boulangers font remarquer que la tonne de blé connaît une chute de 120 euros, soit plus de 78 600 Fcf. «Une chute qui doit nécessairement entraîner la baisse du prix du sac de farine au Sénégal», assène Amadou Gaye. Au terme des concertations le 3 juillet dernier entre les boulangers et leur ministre de tutelle, les professionnels du pain ont remis au goût du jour leur préoccupation de voir le prix du sac du de farine baissé considérablement. «Mamadou Diop Decroix nous a demandé de patienter juste le temps pour lui de négocier avec les meuniers. Mais nous constatons que c’est toujours le statu quo avec aucune volonté d’accéder à nos revendications. La seule alternative pour nous, c’est d’observer deux journées sans pain dans les tout prochains jours», annonce M. Gaye sans en préciser les dates. « Nous avons notre planning. Nous n’allons pas pour le moment communiquer les dates retenues pour ces deux journées. De toutes les façons, les boulangers sont informés ». Outre la baisse impérative du sac de farine, les boulangers invitent les autorités compétentes à revoir la structure du prix, notamment la Tva sociale sur le gas oil. Sur la nouvelle grille tarifaire de la Sénélec dont l’entrée en vigueur est prévue à partir du 1° août prochain, les boulangers demandent d’être alignés sur la grille normale. «Nous ne sommes pas des riches et il ne faut pas qu’on nous facture comme les riches», lance Amadou Gaye. Le lancement de la première session de formation des boulangers sur la technique de planification des céréales locales dans le pain a été financé par la coopération allemande Gtz. 300 professionnels du pain seront formés en un an sur la technique de l’introduction des céréales à base du mil et du maïs dans la fabrication du pain. Cette «révolution du pain» est aussi une alternative à la flambée vertigineuse du prix du baril et aura comme impact la baisse du prix du pain au Sénégal.  
RÉUNION HOULEUSE DU CONSEIL DES MINISTRES DE L’ASECNA À MALABO LE SIÈGE QUITTE DAKAR, LE SÉNÉGAL SOMMÉ DE RESTITUER LES REDEVANCES 
 
Article Par Latir MANE,  
Paru le Lundi 14 Jui 2008 
 
La crise existant entre l’Asecna et l’Etat du Sénégal s’enlise. Lors de la rencontre de la 48ième session du comité de tutelle de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne (Asecna), tenue vendredi dernier à Malabo (guinée équatoriale), ce dossier a été mis sur la table. L’Asecna somme à l’Etat du Sénégal de restituer l’argent des redevances de balisage et d’atterrissage. Elle demande aussi le transfert du siège de Dakar. En défendant les intérêts du Sénégal, Farba Senghor a boudé la rencontre avant de revenir à de meilleurs sentiments.  
Les échos provenant de la 48ième session du comité de tutelle de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne (Asecna), tenue vendredi dernier à Malabo (guinée équatoriale), ne sont pas favorables au Sénégal. D’après des sources qui ont pris part à la rencontre, elle a été très houleuse. Car comme l’ont pensé certains observateurs qui suivent de très prés la crise entre l’Etat du Sénégal et l’Asecna, ce dossier a été mis sur la table. Mais le ministre de l’artisanat et des transports aériens sénégalais s’est défendu. M. Farba Senghor est allé protéger les intérêts du Sénégal. Il a voulu changer l’ordre du jour de la rencontre, mais c’était sans compter avec la détermination du président du comité des ministres qui a demandé qu’on s’en limite à l’ordre du jour dont ce point ne faisait pas partie. Après avoir tenté à plusieurs reprises de le faire changer, sans obtenir gain de cause, le ministre Farba Senghor a préféré bouder la rencontre en quittant la salle.  
Ce qui n’a pas empêché aux autres ministres de continuer leur rencontre. Pour aboutir à des décisions. Ils ont pris la décision de servir au Sénégal une sommation pour la restitution de l’ensemble des redevances collectées depuis la dénonciation par le Sénégal du contrat particulier. Car ils estiment que 56% des redevances à l’atterrissage appartiennent à l’Asecna. De même que l’ensemble des redevances de balisage. Un délai de 2 mois est laissé au Sénégal avant la saisine de la justice. Mais ce n’est pas tout. L’Asecna réclame le transfert de son siège qui était à Dakar. Pour le transfert du siège, l’Asecna a ouvert un cahier de charge et les pays vont postuler. C’est le 30 décembre qu’une décision sera prise.  
Farba disqualifie la résolution prise « dans son dos »  
Le ministre de l’artisanat et des transports aériens soutient n’avoir pas boudé la salle. Expliquant qu’en mi-journée, il a été «question d’écouter celui qui a fait l’audit international commandité par le Sénégal. Mais l’audit était tronqué, parce qu’il n’y a pas eu d’appel d’offre, et l’audit ne prenait pas en charge les préoccupations de l’Etat du Sénégal». Alors, M. Senghor a refusé que cet audit soit présenté. C’est alors qu’il est «sorti de la salle. On a arrêté les travaux pendant une heure. Après ils ont décidé de le retirer définitivement de l’ordre du jour. Et je suis reparti en salle comme si de rien n’était». Il ajoute qu’à «la fin, après avoir épuisé l’ordre du jour ils ont demandé à l’auditeur de revenir pour que je boude. Je me suis interposé. On a discuté. L’auditeur qui ne voulait pas rater son avion est parti avec ses bagages».  
Et sur la résolution M. Senghor déclare qu’elle peut exister mais il n’a pas entendu parler de cette résolution. Car non seulement elle n’a pas été inscrite à l’ordre du jour, mais elle n’a pas été discutée ni en comité des ministres ni en comité des experts. Et pour lui c’est une preuve du manque de transparence que dénonce le Sénégal. Car, si résolution il y en a, elle a été prise sans «la France, Mauritanie, Madagascar, Guinée-Bissau et tant d’autres ministres qui étaient déjà partis» comme lui. Il est parti au moment des divers.  
LE QUOTIDIEN : 
Lettre ouverte aux dirigeants de l’Ipres et de la Caisse de sécurité sociale : Vente des actions. 
15-07-2008  
Plusieurs journaux de la place ont fait état de la cession, par l’Ipres, de la totalité ou en partie de ses actions Sonatel à une société de droit britannique appelée Genesis. Cette initiative de l’Ipres est loin d’être un cas isolé, si l’on en croît à certains organes de presse qui révèlent que la Css avait aliéné, depuis 2007, sans tambours ni trompette, une partie ou la totalité des actions Sonatel qu’elle détenait dans son portefeuille. Si de telles informations étaient exactes, l’Ipres et la Css auraient commis une grave erreur, voire seraient rendues coupables d’une trahison aux conséquences incalculables à l’égard des travailleurs relevant du Code du Travail ainsi qu’à leurs familles (j’en fais partie, parce que j’ai cotisé à l’Ipres et la Css lorsque j’étais salarié dans le secteur privé). Les effets négatifs de telles décisions sur le niveau et la qualité des prestations servies par ces deux institutions ne sont pas décelables dans l’immédiat. Ils sont à retardement et se révéleront à la réalité dans un avenir plus ou moins lointain. Le bradage des actions de la Sonatel, détenues par ces institutions, constitue donc une décision grave qui s’avère, après analyse, inopportune et injustifiée, illégale et, à la limite, suspecte. Ce que nous allons démontrer dans les lignes qui suivent. Auparavant, pour situer le contexte de mon propos, il me paraît important de rappeler pourquoi la Css et l’Ipres avaient acheté ces actions. 
 
Pourquoi l’Ipres et la Css avaient achete les actions de la Sonatel ? 
Pour assurer la pérennité des prestations servies (pensions de retraite, rentes d’accident du travail, etc.), les organismes chargés de gérer des régimes de sécurité sociale procèdent à des placements de leurs réserves, c’est-à-dire les sommes dégagées en surplus après exécution de leurs dépenses techniques et de leurs frais de gestion. En plus de l’objectif de pérennité, les produits des fonds placés constituent, également, une source de financement pour ces organismes comme l’indique l’article 9 de la loi no 75-50 du 03 avril 1975. Les placements qu’effectuent la Css et l’Ipres peuvent être de plusieurs types, notamment les placements sur le marché monétaire, les placements en actions et autres valeurs mobilières ainsi que les placements immobiliers. Ils se font dans le respect d’un certain nombre de principes parmi lesquels je peux citer ceux consistant à : 
- agir de bonne foi dans l’intérêt des participants et des bénéficiaires ; 
- agir avec prudence en effectuant des placements sécuritaires ; 
- s’assurer de l’efficacité des placements en veillant à ce qu’ils soient en mesure de générer de bons taux de rendements ; 
- avoir la possibilité de transformer rapidement en liquidités les placements effectués en cas de besoin. 
C’est en poursuivant ces objectifs de pérennité et de financement et en respectant un certain nombre de principes que la Css et l’Ipres avaient pris la décision, en 1998, d’acheter des actions de la Sonatel nouvellement introduite en bourse. Cette décision était salutaire, parce que, outre la rentabilité attendue, ces deux institutions saisissaient une excellente opportunité de diversifier leurs portefeuilles de placements jusqu’ici principalement constitués de valeurs immobilières, obligataires et financières.  
 
Une decision inopportune et injustifiee 
Les différentes sources, considérées comme «sûres», citées dans la presse, justifient la décision d’aliéner les actions de la Sonatel par l’arrivée prochaine d’un troisième opérateur téléphonique (la Sudatel). Les responsables redoutent et anticipent un rétrécissement des parts de marché de la Sonatel et subséquemment une chute du cours de l’action de la société. Une telle initiative, si elle découlait d’une analyse rigoureuse de la situation, aurait été assimilée à une bonne décision, celle que devrait prendre tout gestionnaire averti et soucieux des intérêts des travailleurs. Mais, hélas, je ne pense pas que cela soit le cas. En effet, à la lumière des faits, ces subites inquiétudes et supputations sur un éventuel effondrement du cours des actions de la Sonatel apparaissent fantaisistes et sont montées de toute pièce ! Pour preuve, je ne peux m’empêcher de rappeler ce qu’a dit, à ce sujet (bien après la décision d’accorder une troisième licence à la Sudatel), la voix la plus autorisée au Sénégal (et dans l’espace de l’Uemoa) en matière de placements en valeurs mobilières, en l’occurrence le Pdg de Cgf Bourse, notre compatriote Gabriel Fal : «[…] Aujourd’hui, l’action Sonatel est négociée à 175 000 francs Cfa, alors que sa valeur nette comptable ne représente que 45 500 francs Cfa (+ 75 % par an en moyenne). […] Un tel succès auprès des investisseurs, locaux et internationaux, mérite explication. Au premier chef, on trouve la croissance forte et régulière de tous les indicateurs de gestion de l’entreprise, tels que le chiffre d’affaires, le résultat net et le volume des dividendes distribués. Cette tendance devrait, en plus, être maintenue dans les cinq à sept prochaines années, grâce à l’avantage considérable dont elle dispose, étant l’une des rares sociétés africaines de téléphonie à être «multilicence». Cet avantage lui permettra ainsi de maintenir sa politique d’investissement massive, aussi bien sur son marché de base sénégalais que dans sa présence sous-régionale, au Mali, en Guinée, en Guinée-Bissau… Et bientôt ailleurs. Autre facteur de succès, un profil de société cotée ainsi présenté va, naturellement, continuer à séduire les fonds d’investissement étrangers, qui s’intéressent aux valeurs sûres du continent africain. Le titre Sonatel a fait son entrée en juillet 2007 dans l’indice AI40, composé des 40 meilleures sociétés cotées dans 9 Bourses africaines et publié par le cabinet londonien Africa Investor, tandis qu’Exotix, une autre firme britannique d’évaluation financière et de courtage, encourage ses clients à investir dans la société. En réalité, nombre d’analystes financiers estiment que le cours de l’action Sonatel est encore, à l’heure actuelle, sous-évalué. Un fonds d’investissement londonien, l’un des plus dynamiques en Afrique, soutient même que son prix devrait, dans un contexte de stabilité politique et monétaire, être valorisé à 250 000 francs Cfa par action. Sonatel est devenue la valeur phare de la Brvm, dont elle représente entre 40 et 50 % de la capitalisation boursière selon les années.» (Sources : numéro double de Jeune Afrique, nos 2450 – 2451 du 23 décembre 2007). Cette citation, bien que longue, a le mérite d’être claire et imparable aux arguments fallacieux utilisés pour justifier l’aliénation des actions de la Sonatel par la Css et l’Ipres tel qu’un éventuel effondrement du cours des actions de l’entreprise avec l’arrivée annoncée de la Sudate.  
 
Une decision illegale 
La décision de vendre les actions de la Sonatel aurait été prise par l’Ipres, si l’on en croît à la presse, «sans approbation préalable de son Conseil d’administration» (Nettali.net, article en ligne en date du 1er juillet 2008). Un organe de presse renseigne que la décision aurait été prise avec «l’aval du Président du Conseil d’administration, du premier vice-président et de la direction générale» (le quotidien L’AS du 03 juillet 2008). Si ces informations étaient exactes, alors on pourrait affirmer, sans ambages, que les textes qui régissent l’institution ont été violés. En effet, aux termes de l’article 27 des statuts de l’Ipres relatif aux attributions de son Conseil d’administration, ce dernier dispose des pouvoirs, notamment ceux de «gérer les fonds et décider de leur affectation et placement ainsi que de faire toutes acquisitions, échanges, aliénations de biens et de droits mobiliers et immobiliers». Le même article précise plus loin que le Conseil d’administration de l’institution «doit obligatoirement être appelé à délibérer, [entre autres], sur l’achat, l’aliénation ou l’échange de biens de droits mobiliers et immobiliers et […] les placements de fonds». Pour rappel, la Css est soumise à la même obligation de saisine de son Conseil d’administration avant «l’achat, l’aliénation ou l’échange de biens mobiliers et immobiliers» (article 24 des statuts de la Css). La violation (délibérée ?) de tous ces textes, que les responsables de l’Ipres maîtrisent à merveille, rend plus que suspecte leur décision de vendre tout ou partie des actions de la Sonatel que l’institution détenait dans son portefeuille. 
 
Une decision suspecte 
Le nom de l’heureux acquéreur des actions de la Sonatel serait Genesis, une société de droit britannique, si l’on en croit, toujours, à la presse. Ce qui jette le trouble sur les motivations de la cession. En effet, toutes les recherches menées auprès du registre des entreprises de l’Angleterre (ce qui est facile, car dans les pays développés le répertoire des entreprises est consultable partout via Internet !) montrent que la société Genesis Ltd, incorporée le 1er août 2005 puis … dissoute depuis le 1er mai 2007, a pignon sur rue à Dakar et serait la propriété du frère de l’actuel ministre Conseiller spécial du président de la République en matière de Ntic. Dans les pays développés, une telle opération aurait déclenché l’ouverture d’une information judiciaire et la mise en action des brigades financières placées sous l’autorité des juges d’instruction, car il y a trop de zones d’ombre que nous, simples citoyens, ignorons et qui font penser à l’existence d’un conflit d’intérêt et/ou à une concussion. De plus, la protection de la Sonatel justifierait amplement une telle action judiciaire, étant donné le poids économique, financier et social de cette entreprise au Sénégal et dans l’espace ouest-africain. Personnellement, je me demande si les responsables de l’Ipres et de la Css ne sont pas au service, sciemment ou inconsciemment, d’une stratégie de forces tapies dans l’ombre et dont le seul dessein est de pénétrer le capital de la Sonatel, afin de parvenir aux «changements» qu’elles ont voulu imposer de l’externe, sans succès, aux responsables de cette entreprise. En tout cas, quelles que soient les motivations à la base de leur décision, les responsables de l’Ipres et de la Css semblent scier la branche sur laquelle ils sont assis : un affaiblissement de la Sonatel équivaudrait à des pertes d’emplois, des difficultés de trésorerie, etc., dont l’une des premières conséquences sera la réduction des ressources de ces institutions tirées des cotisations. On a déjà vu cela avec la tentative de caporalisation des Ics, laquelle s’est soldée par l’effondrement de ce qui était considéré, jusqu’à une époque récente, comme le fleuron de l’économie sénégalaise. Le Sénégal continue de payer lourdement cette situation : ralentissement de la croissance, destruction du tissu de sous-traitants, difficultés de paiement des salaires et des cotisations sociales par les Ics, etc. Les travailleurs et ceux qui sont censés les défendre sont avertis.  
 
Cheikh FAYE - Montréal  
CONTRE-ATTAQUE - Dans sa guerre contre l’Asecna : Farba Senghor recourt à un cabinet d’audit. 
15-07-2008  
Revenu de sa déconvenue de Malabo, le ministre de l’Artisanat et des Transports aériens, M. Farba Senghor, a voulu reprendre l’initiative dans son combat contre les instances dirigeantes de l’Asecna, en excipant un rapport d’audit accablant dont il serait l’un des rares à détenir copie. Par Safiétou KANE 
 
Revenu d’une rencontre des ministres chargés des Transports aériens des pays membres de l’Asecna, où lui et le Sénégal se sont trouvés sur le banc des accusés, le ministre Farba Senghor a voulu contre-attaquer, et il a convoqué hier, dans son bureau, une conférence de presse au cours de laquelle il a fait le procès de l’Asecna, de son conseil d’administration, ainsi que de l’actuelle direction. Bref, après être parti la tête basse de Malabo, Farba Senghor a voulu reprendre la main face à la presse nationale et internationale. 
Seul devant des journalistes, il s’est adonné à une dénonciation en règle. C’est ainsi qu’il a indiqué que l’audit des comptes des exercices 2006 (février-juin 2007) et 2007 (février-juin 2008) de l’Asecna a été réalisé par le Cabinet Mazars-France. «Les comptes de 2006 ont fait l’objet d’un refus de certification et sans doute, c’est ce qui sera le cas pour l’exercice 2007.» Se référant au droit communautaire de l’Organisation pour l’harmonisation des affaires en Afrique (Ohada), il explique que «cette situation équivaut à une présentation de faux bilan, mettant en cause la responsabilité directe du directeur général et du président du Conseil d’administration». 
En jetant un coup d’œil sur les états financiers de 2006, le ministre affirme : «L’Asecna garde par-devers elle 40 milliards de francs Cfa en valeurs mobilières de placement, au moment où nos Etats souffrent d’un déficit d’équipement notoire.» Un montant qui est placé dans des marchés financiers hors d’Afrique. S’y ajoute selon le ministre, «de nombreux détournements intervenus au sein des paieries, dont certains, d’un montant d’un milliard, n’ont pas encore amené l’agence à revoir son système de contrôle ainsi que l’ont noté ses auditeurs depuis 5 ans». Mais il y a aussi une déclaration de 14 milliards de recettes par an, alors que l’Asecna ferait 56 milliards de francs cfa par an. 
Autre problème relevé dans le rapport d’audit du cabinet Mazars-France : «L’Asecna fonctionne au Sénégal en violation du Code des impôts, en ne prélevant ni ne reversant les impôts sur le revenu du personnel recruté localement.» L’accord de siège qui la lie avec le Sénégal, stipule que seul le personnel international bénéficie d’un statut de diplomate et est exonéré d’impôts. Le préjudice subi par l’administration fiscale sénégalaise est évalué par M. Senghor, à environ «450 millions de francs Cfa par année, compte non tenu de la sous-fiscalisation délibérée du personnel local, qui représente environ 30 millions de francs cfa par an». 
Le rapport de l’audit fait part du cas du président du Conseil d’administration qui «a décidé tout seul, de sa propre signature d’augmenter la rémunération des trois membres de la commission de vérification des comptes pour la faire passer d’environ 40 millions à 120 millions de francs cfa, sans s’en référer au préalable au Comité des ministres». S’y ajoute «la violation régulière des règles de passation de marchés, causant un préjudice énorme à l’agence». 
Selon M. Senghor, «tous ces faits ne sont qu’une infime partie de nombreuses récriminations faites à l’agence par le Cabinet Mazars-France». Le ministre soutient avoir envoyé une lettre au président du comité des ministres pour lui demander que les audits en question soient remis aux pays membres. «Malheureusement, cette lettre est restée sans suite.» Et tout en reconnaissant l’existence de ces audits, «le président du Conseil d’administration et le directeur général ont affirmé que ces audits ne concernaient pas le Comité des ministres, mais les commanditaires que sont les bailleurs de fonds».  
Le cabinet Lazare, officiant à Dakar, aurait relevé les mêmes dysfonctionnements dans la gestion de l’Asecna. Le minisre Farba Senghor traite l’Asenca de «nébuleuse, aucune transparence dans la gestion».  
Il soutient que pour délocaliser le siège, comme la décision en aurait été prise à Malabo, il faudrait revoir la convention, parce qu’il y est dit que le siège est à Dakar. Avant d’ajouter, «d’ailleurs, le Sénégal n’y tient pas, à ce siège». 
 
sakane@lequotidien.sn  
 
WALF FADJRI : 
Modification de l’article 27 : La France clôt le débat 
 
 
Cette citation ci-dessous est une allocution prononcée le 06/07/2000 par le président de la République française Jacques Chirac : ‘J’ai décidé d’appeler les Français à se prononcer par voie de référendum sur la réduction de la durée du mandant présidentiel. Cette réforme, dont j’ai pris l’initiative sur proposition du Premier ministre, est souhaitable et nécessaire. En permettant à chacun de choisir, à intervalles plus rapprochés, celui ou celle qui doit présider aux destinées de la nation, la réduction de sept à cinq ans du mandat présidentiel donnera à notre pays une meilleure respiration démocratique. Elle vous permettra de participer plus souvent, personnellement et directement, à notre débat public.[ …] En prenant la parole plus fréquemment, vous serez mieux à même d’exprimer votre ambition et de choisir les grandes orientations que vous voulez pour notre pays. Nous donnerons ainsi plus de force au suffrage populaire et la capacité de chacun à peser sur notre destin collectif sera renforcée. Cela répond à une plus grande exigence pour la démocratie, une démocratie que je veux toujours plus proche des citoyens, toujours plus ouverte au dialogue. […] Maintenant, mes chers compatriotes, c’est à vous de choisir. Cette réforme constitutionnelle aurait pu être définitivement adoptée par un vote du parlement convoqué en Congrès. Je ne l’ai pas voulu. S’agissant du président de la République, élu par l’ensemble des Français, c’est aux Français, à vous toutes et à vous tous, de vous exprimer par voie de référendum pour fixer la durée de son mandat. C’est votre liberté et votre droit, un droit essentiel car la démocratie, c’est d’abord l’expression par le peuple, seul souverain, d’un choix et d’une volonté.’  
Entre deux voies qu’il lui était possible d’utiliser, le chef de l’Etat français a renoncé au vote parlementaire pour choisir le référendum, reconnaissant ainsi aux citoyens leur liberté et leur droit de fixer eux-mêmes la durée du mandat du président, dont l’élection est de leur seule souveraineté. Il comprend et accepte ainsi que le citoyen est co-responsable de l’élaboration et de la gestion des règles de fonctionnement auxquelles il est assujetti. Et qu’on ne nous oppose pas ce point de vue absurde qui évoque des différences entre le Sénégal et la France parce qu’il n’y a point de démocratie de type tempéré ou de type tropical. La démocratie est avant tout un état d’esprit, l’acceptation d’un mode de gouvernement par lequel la souveraineté appartient non pas à un petit groupe d’hommes qui s’arroge le pouvoir à leur compte mais à l’ensemble des citoyens que le langage courant appelle peuple.  
On n’est pas dans une tyrannie où le fait de décider est une grâce ou un privilège et l’obéissance et la soumission une fatalité. L’autorité de la loi fonde l’Etat moderne et ses animateurs doivent accepter de se soumettre à l’avis et au contrôle des citoyens. L’Etat de droit est fondé sur la Constitution qui définit les pouvoirs et leurs relations, les règles de l’acquisition et de l’exercice du pouvoir et protège les citoyens contre les décisions arbitraires du gouvernement. La délégation de souveraineté à l’Etat est assortie d’une conditionnalité : l’exercice des droits et libertés des citoyens garantis par la Constitution : liberté de parole, de pensée et d’expression, droit de vote, d’association et de manifestation. La soumission des citoyens à l’autorité de l’Etat est nécessaire à la paix et la cohésion sociale. Mais le pouvoir n’obtient cette obéissance volontaire sans besoin d’user de force, que si et seulement si son action est légitime, autrement dit respectueuse de la loi établie et des libertés fondamentales des individus. Face à l’arbitraire, les citoyens ont le droit d’opposer la désobéissance et la résistance.  
L’image de la politique est dégradante et de plus en plus de personnes doutent de la compétence et de la probité des acteurs politiques et n’éprouvent plus à leur égard que suspicion, méfiance et dégoût. Combien de citoyens pensent réellement être représentés à l’Assemblée nationale, dont l’action la plus visible est le tripatouillage et la dispute de privilèges ? Le faible taux de participation aux dernières élections législatives est révélateur de la profonde crise de la représentation et de la désaffection de la politique. Les populations qui agonisent, privées du minimum vital : l’eau, la nourriture et l’éclairage, ont le sentiment d’être exclues des centres de décision, rejetées et oubliées.  
En réaction à la crise alimentaire mondiale, la Goana est annoncée, mais en décembre prochain, des avocats du diable envahiront les médias pour tenter d’expliquer pourquoi les prévisions n’ont pas été atteintes alors qu’en amont, tout le monde sait que les conditions de leur réalisation n’ont jamais été réunies : des terres arables, le choix, la disponibilité et l’accessibilité de variétés de riz et de maïs à haut rendement, la maîtrise de l’eau et l’usage généralisé de machines, d’engrais et de produits phytosanitaires.  
C’est le règne du régime Icare (Intrigues, corruption, arrogance, répression et emprisonnement) qui renvoie étrangement à Icare de la mythologie qui, à l’aide de cire et de plumes, s’est fait faire des ailes pour voler, encore voler, toujours plus haut pour s’approcher du dieu soleil. Mais la Cire va fondre, plongeant Icare, l’apprenti sorcier, dans le vide. Moralité : qui abuse d’un pouvoir qui vous est confié, finit toujours par le perdre.  
Abdoulaye BADIANE Professeur d’économie au L.S.L.L Abadja2@yahoo.fr  
Commentaire : Wade victime de ses options politiques  
 
 
Même les observateurs les moins avertis savent que le parti au pouvoir, en l’occurrence le Pds, tend inéluctablement vers l’implosion. Comme son devancier, le Parti socialiste dont les remous internes avaient atteint en 1996 un seuil critique l’ayant précipité vers une chute dont il se remettra difficilement, le Pds est en train de creuser sa propre tombe. Mais contrairement au Ps, la formation politique d’obédience libérale risque d’être victime de sa propre turpitude. Aujourd’hui, ce parti subit les contrecoups de sa stratégie politique basée sur le recrutement à grande échelle d’hommes politiques d’horizons divers et que le responsable en chef a érigé en mode de gouvernance dès son accession au pouvoir.  
En effet, sitôt élu, Me Abdoulaye Wade n’a trouvé rien de mieux à faire que de transformer son parti en une foire où tous ceux qui sont attirés par le pouvoir monnayaient leur enrôlement. C’est l’ère de la transhumance politique, une des trouvailles de Wade qui a transposé dans le vécu humain un terme propre au vocabulaire animal. Et toute honte bue, des responsables politiques s’accommodant mal de leur nouveau statut d’opposants et des personnes craignant des poursuites judiciaires parce que convaincues de mauvaise gestion de sociétés dont ils avaient la direction durant l’ère socialiste, n’hésitèrent guère à s’abriter sous le parapluie libéral. Symbole achevé de cette forfaiture politique, Me Wade reçut, dès le lendemain de son élection, à son domicile du Point E, Abdoulaye Diack, figure emblématique du Parti socialiste et dont nombre de ses compatriotes pensaient qu’il serait l’un des derniers mohicans à franchir le Rubicon. Ensuite, ce fut un ballet d’anciens responsables politiques au palais pour matérialiser l’acte d’allégeance envers le nouveau maître des lieux, à travers un matraquage médiatique sans pareil et des folklores dignes des mille et une nuits.  
Mais, ces transhumants ne tardèrent pas à se sentir à l’étroit dans leur nouvelle famille. Car, à part Wade qui tenait par cette stratégie politique à renforcer son parti dépourvu de cadres et son vivier électoral, les responsables et militants du Pds n’ont jamais voulu faire de la place à leurs nouveaux ‘frères’ de parti. Ces derniers subiront toutes sortes de vexation et d’humiliation. Mais rien n’y fera : ils s’agripperont à leurs différents strapontins au risque de leur vie. Une attitude somme toute compréhensible puisque ne pouvant plus retourner à leur formation politique d’origine. Cette bataille fut rude mais force est de constater, aujourd’hui, que les transhumants ont pris le dessus. En effet, ce sont les militants libéraux se réclamant de la première heure qui se sentent, maintenant, à l’étroit dans leur propre parti. En attestent les différentes turbulences que connaît le Pds où les responsables les plus en vue sont soit des transhumants, soit des alliés.  
A l’Assemblée nationale, le groupe parlementaire ‘libéral et démocratique’ est menacé actuellement de scission du fait d’une fronde menée par des responsables qui ne sont pas des militants authentiques du Pds. Moustapha Cissé Lô, un ex-socialiste et Me El hadj Diouf leader du Ptp et allié de Wade risquent, si leur projet de créer un nouveau groupe parlementaire aboutissait, de porter un coup de massue au parti au pouvoir. D’un autre côté, dans le cercle des conseillers du prince, un des alliés du patron du Pds vient d’être limogé, victime de son franc-parler. Mahmout Saleh, ci-devant ministre-conseiller, a été remercié pour ‘conseillé’ au Secrétaire général national du Pds de se séparer de la ‘vermine’ qui l’entoure.  
Ce n’est, non plus, un secret pour personne qu’au niveau des femmes libérales, le feu couve toujours du fait des responsables politiques de la 25e heure. Même s’il y a eu, à un moment, des querelles de préséance entre Aminata Tall et Awa Diop au point que Wade fut obligé de remettre les pendules à l’heure en désignant le maire de Diourbel comme le leader des femmes libérales, le Mouvement national des femmes connaissait une certaine stabilité jusqu’à l’irruption d’Aïda Mbodj qui a été une figure de proue du Ps. Cette dernière n’a jamais caché son ambition de diriger la structure des femmes de son parti. Et l’on se rappelle le hold-up qu’elle avait tenté lors d’un grand rassemblement des femmes du Pds qu’elle avait organisé au stade à l’occasion d’une visite du président libyen au Sénégal. Croyant avoir gagné son pari à travers une forte mobilisation de ses sœurs, l’ex-ministre de la Famille et de la solidarité nationale a été, ce soir-là, humiliée par le président Wade qui lui retira le micro alors qu’elle était en pleines éloges dithyrambiques. N’ayant donc pu atteindre son objectif et écartée du gouvernement, il ne restait à Aïda Mbodj que sa municipalité pour s’illustrer et exister. Mais là, également, le résultat est connu, elle a fait de Bambey l’un des terrains politiques les plus minés du pays.  
Et l’on pourrait citer, à foison, des exemples illustrant parfaitement la mainmise des transhumants sur le Pds mais surtout les problèmes dont, aujourd’hui, ils sont la source au sein de cette formation. A Kaolack, entre autres exemples, il n’y a pas un responsable authentique du Pds qui a émergé. La bataille se passe entre d’anciens socialistes reconvertis en libéraux. Il s’agit, en l’occurrence de Salif Bâ et Daouda Faye si ce n’est l’autre allié, Me Diouf qui soutient mordicus être le plus populaire de tous et, est persuadé d’être le prochain maire de cette ville.  
C’est dire que le président Wade a du pain sur la planche et devra s’atteler à nettoyer les écuries d’Augias. Mais la tâche ne sera pas aisée puisque le chef de file du Pds reste actuellement prisonnier de calculs politiques qui s’entrechoquent dans sa tête. Comment se séparer des transhumants qui ont fini de semer le bordel dans son parti sans courir le risque de perdre les futures échéances électorales ? Comment, dans la pagaille actuelle dans son parti, arriver à régler en douceur l’épineux problème de sa succession ? Autant de questions qui appellent des réponses. Et malheureusement pour le leader du Pds, le temps est contre lui.  
Aguibou KANE  
Délocalisation de l'Asecna : Le Fss accuse Farba Senghor 
 
 
Suite à la réunion de l’Asecna qui s’est récemment tenue dans la capitale équato-guinéenne, Malabo, les pays membres se sont prononcés pour la délocalisation du siège de l’Asecna de la capitale sénégalaise. Depuis sa création, l’Asecna a son siège social à Dakar. Pour le front Siggil Sénégal, cette délocalisation est l’œuvre du ministre des Transports aériens, Farba Senghor. Depuis longtemps maintenant, il s’est fixé pour mission, la sortie du Sénégal de cette structure. ‘C’est lui le responsable’, a dit Aly Haïdar, le porte-parole du jour.  
Le Fss s’est par ailleurs inquiété des supposés agissements du ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidiane Sy, qui serait impliqué dans le meurtre d’un avocat français. La convocation du journaliste écrivain Abdou Latif Coulibaly a aussi été au cœur des discussions hebdomadaires du Front. A en croire son porte-parole du jour, le Front est ‘en phase avec ce qu’a écrit’ Abdou Latif Coulibaly. Aussi, parle-t-il d’’injustice’ et de ‘dérives abusives’ de la part des autorités en place. Ce que les membres du Front ‘ne permettront pas’.  
A l’heure où la cherté de la vie est au cœur de tous les débats, le Front remet au goût du jour les Centrales d’achat. Ces structures, qui devaient être confiées aux centrales syndicales, étaient censées apporter une bouffée d’oxygène aux consommateurs sénégalais. Et Aly Haïdar de se demander où se trouve l’argent qui était débloqué à cet effet puisque soutient-il, ‘le budget était voté’. A l’approche du ramadan, le Front estime que cela pourrait épargner les Sénégalais des pénuries de tout genre. Aly Haïdar et ses compagnons politiques se sont inquiétés aussi de ‘la situation de l’hivernage avec les inondations à Touba’. Ils se sont demandé ce que font les autorités pour faire face aux problèmes liés aux inondations dans les localités réputées sensibles.  
L’écologiste en chef s’est aussi prononcé sur les questions environnementales au Sénégal. Le prétexte étant l’invitation faite aux chefs d’Etat africains par les Etats-Unis d’Amérique en prélude au face-à-face du 25 juillet prochain entre les deux candidats à l’élection présidentielle : Barack Obama, John McCain. Les leaders du continent noir doivent se prononcer sur leurs programmes écologiques. Selon le patron de l’Océanium de Dakar, c’est un paradoxe en ce sens qu’au Sénégal, ces questions constituent ‘un scandale’. Pour ce qui est des Assises nationales, le Fss qui se réjouit de la ‘réussite’ de la marche des femmes contre la vie chère, veut décentraliser l’organisation dans les départements du pays.  
Aly DIOUF  
11 JUILLET 2008 |  
 
Mahmoud Saleh tire sur « les vermines, les parasites et les sangsues » qui tournent autour de Gorgui : "On ne construit pas un pays par des intrigues et des manœuvres » 
Connu pour ces idées avant-gardistes, le secrétaire général du nouveau parti, Mahmoud Saleh a peint un sombre tableau de la situation politico-sociale du Sénégal. Et c’était pour dire que « nous sommes dans une situation de crise révolutionnaire ». Toute chose qui doit ramener le régime de Me Abdoulaye Wade à revoir sa copie quant à la « conjoncture aigue et difficile que traverse notre pays ». 
 
« Je ne vous décrirais pas la situation du pays que vous connaissez tous comme explosive, difficile tendue et aigue », lâche d’emblée, le Secrétaire général du Nouveau parti, par ailleurs ministre conseiller du Président de la République. « Les populations n’en peuvent plus. La vie est devenue très chère et les Sénégalais sont très mécontents », ajoutera-t-il, non sans prévenir qu’il n’y a pas de raison que ce qui a été valable ailleurs ne le soit pas dans notre pays. Toujours plus amer, le ministre conseiller continuera de peindre sa toile sur la situation socio-économique sénégalaise en avertissant que « toutes les révolutions du monde à commencer comme ça (faisant allusion à la récente crise universitaire ». « Nous sommes dans une situation de crise révolutionnaire », constate-t-il. Tentant de justifier cet état de fait, il dira notera que « ceux d’en haut (le gouvernement) n’en peuvent plus et les gens de la rue n’en peuvent plus non plus ». C’est pourquoi, il demandera d’avoir une vision attentive quant à la marche des femmes du Front siggil sénégal de mercredi dernier. Car, au-delà des ces dernières, ce sont bien toutes les femmes sénégalaises qui sont fatiguées et qui ont manifestée. 
Pour sortir du Sénégal de la crise : Saleh propose la suppression du Sénat et de certaines missions diplomatiques  
« Pour une sortie de crise de notre pays, le Nouveau parti demande en priorité la dissolution du Sénat, avant d’en venir à la révision des charges de l’Etat », demande Mahmoud Saleh qui milite pour la réduction des missions diplomatiques à travers le monde. Car, explique-t-il, ces institutions nous coûtent très cher et n’ont pas une grande utilité. Outre cette demande pressante, l’ancien camarade de Djibo Leyti Kâ exigera aussi un audit financier et organisationnel de toutes les agences nationales afin de permettre d’en déterminer les plus utiles. La protection des unités industrielles au détriment des populations n’est pas également du goût du ministre conseiller du Président de la République qui ne demande ni plus ni moins que la suppression du protectionnisme de la Sonacos et de la Compagnie sucrière sénégalaise (Css). « Je préfère de loin sacrifier 5000 emplois au profit de 11 millions de Sénégalais », martèle M. Saleh qui interpelle le gouvernement sur le rapport entre le trésor public et l’agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci). Après avoir fait presque un roud up global de la situation du pays, Mamouth Saleh s’est interrogé, également, de la suite qui a été réservée aux 90 milliards de francs Cfa de la Sudatel pour l’achat de sa licence de téléphonie. « Nous avons besoins de savoir comment nos ressources ont été utilisées. Car jusqu’à présent, nous n’avons pas encore vue une loi de finance rectificative portant sur cette entrée d’argent », conclut le secrétaire général du nouveau parti, Mahmoud Saleh. 
Haro sur les « vermines et autres parasites autour du président » 
Qualifiant certains membres de l’entourage présidentiel de « vermines, de parasites…, Mahmoud Saleh demande à Me Wade de s’en débarrasser pour sauver le pays. S’il y a un leader de parti de la mouvance présidentielle qui est loin de se réjouir de la situation polico-social du pays, c’est le Secrétaire général du Nouveau parti (Np), Mahmoud Saleh. En effet, en conférence de presse, hier, ce dernier n’a épargné rien ni personne autour de l’entourage du président de la République. Autant dire que bille en tête, il n’aura pas hésité une seule fois à qualifier certains membres de l’entourage du président Wade, de « vermines, de parasites et de sangsues ». C’est avec verve que Saleh a tenu sa conférence de presse, en tirant sur tout ce qui bouge autour du Président de la République, Me Abdoulaye Wade et son gouvernement. Le ministre conseiller, déclarera d’emblée « qu’on ne construit pas un pays par des intrigues et des manœuvres », avant d’enfoncer le clou, en qualifiant l’entourage de Me Wade de « parasites et de vermines suçant le sang du peuple sénégalais ». Précisant au passage être avec le Président de la République et non derrière lui, M. Saleh s’est plu à répéter que « ceux qui sont autour de Me Wade passent tout leur temps à mentir et à comploter ». Suffisant pour qu’il demande au Président de la République de se débarrasser de « ces vermines et de ces parasites qui ne se plaisent que dans les manigances et les complots sur le dos des sénégalais ». 
Hamidou Sokomo 
SUD QUOTIDIEN : 
L’ALTERNATIVE ENERGETIQUE SOLAIRE 
Par | | mardi 15 juillet 2008  
L’ère des combustibles fossiles, dont l’utilisation et l’exploitation sont liées à des impacts négatifs sur notre santé et notre environnement, tire à sa fin. Elle se caractérise par un héritage énergétique qui pourrait se révéler comme une erreur de l’histoire. Les études sur la hausse constante de la demande d’énergie dans le monde, dopée par l’augmentation des besoins énergétiques de la Chine et de l’Inde, concluent que les réserves de pétrole seront épuisées dans moins de cinquante ans et celles du gaz naturel, dans 60 ans. La difficulté à résoudre les problèmes de sécurité liés à l’exploitation de l’énergie nucléaire pourrait limiter le rôle qu’elle devrait jouer dans le système énergétique mondial. Les nombreux produits et services que nos sociétés modernes produisent requièrent une abondance énergétique. 
La prospérité du monde industrialisé dépend de l’utilisation massive de combustibles fossiles tels que le charbon, le pétrole et le gaz naturel. La centralisation de la production et de la distribution des énergies fossiles a accru la dépendance de notre système énergétique aux crises politiques et aux guerres. L’infrastructure technologique et économique à la base de l’actuel système énergétique n’est plus en mesure de parer aux effets négatifs de l’épuisement inévitable des ressources fossiles. Les risques de pénurie menacent le système économique mondial par l’explosion des prix alliés à des seuils critiques de pollution pour les écosystèmes. 
La disparition du pétrole pourrait également entraîner la disparition d’une grande partie des grands véhicules motorisés à forte consommation de carburants. Les technologies de l’extraction des énergies fossiles, du transport motorisé, des centrales électriques, du chauffage qui sont des structures énergétivores sont obsolètes devant la nécessité d’une culture et d’une conscience fondées sur l’efficacité énergétique, donc l’économie d’énergie. Si l’on ne dispose plus des carburants obtenus à partir du pétrole ou du gaz naturel, la propulsion des véhicules se traduira par une gigantesque consommation d’électricité à la place de celle des carburants habituels. La possibilité d’aller vers un monde postfossile et postnucléaire doit être sérieusement envisagée. La double crise énergétique et alimentaire qui caractérise le contexte international ramène le débat sur la maîtrise de l’énergie au devant de l’actualité. 
La hausse des prix du pétrole, dont l’une des conséquences est la hausse des prix des denrées de première nécessité, a plongé l’économie mondiale dans des convulsions dramatiques. L’épuisement des ressources fossiles, la destruction de l’environnement, l’extraction de plus en plus difficile du pétrole et son transport, la demande d’énergie croissante due au développement de pays émergents et à la fréquence des déplacements humains par le transport motorisé, l’exigence de technologies et d’infrastructures plus performantes mais plus coûteuses et les instabilités politiques, économiques, culturelles et sociales rendent le piège énergétique plus dangereux en renforçant les conséquences de l’augmentation des prix de l’énergie sur l’économie mondiale et les économies nationales. Une telle situation fait apparaître l’absolue nécessité de trouver des solutions quantitatives mais surtout respectueuses de l’environnement. 
La recherche, l’exploitation, l’utilisation et le développement de sources d’énergies alternatives deviennent des objectifs incontournables et des priorités stratégiques absolues. Les énergies renouvelables qui suscitent beaucoup d’espoir revêtent dans ce contexte une importance capitale. Les énergies renouvelables sont des énergies dont la source est illimitée et dont l’exploitation cause le moins de dégâts écologiques. Elles sont variables, décentralisées et gratuites. 
Leurs coûts de production ne sont liés qu’au développement de la technologie. La production d’énergie renouvelable en constante croissance a atteint en 2006 18,6% de la production totale d’électricité dans le monde. La croissance depuis 2003 de l’électricité renouvelable est de 5,4% contre 3,6% par an pour les énergies conventionnelles. Les énergies renouvelables les plus exploitées sont l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’énergie hydraulique, la biomasse et la géothermie. Notons que les énergies renouvelables sont de l’énergie solaire sous différentes formes. Le soleil qui est un gisement naturel et infini de ressources énergétiques se présente comme l’énergie du futur qui à travers le développement de la recherche et de ses applications technologiques ne tardera pas à livrer ses promesses les plus incroyables. Le gisement solaire abondant en Afrique et au Sénégal autorise à envisager l’alternative énergétique solaire pour répondre à nos besoins de maîtrise d’énergie. 
La production et la technologie de l’énergie solaire 
La production d’électricité solaire représente 0,2% de la production mondiale d’électricité renouvelable. Le rythme de croissance de la production d’électricité d’origine solaire est de 22% par an depuis 1996. 83,8% de la production mondiale est fournie par l’Allemagne, le Japon et les Etats-Unis avec de grandes compagnies telles que Siemens, Q-Cells, Sanyo, Kyocera, Solarex et BP Solar. La contribution toujours croissante de la Chine, de l’Inde et du Brésil à la production de modules photovoltaïques va favoriser le développement de la filière photovoltaïque. Le caractère décentralisé et le manque de statistiques rendent difficile l’estimation de la production photovoltaïque en Afrique Subsaharienne. 
Toutefois, l’Afrique du soleil traîne loin derrière. En 2006, la production électrique sénégalaise est composée très largement des combustibles fossiles (79,7%) et des filières renouvelables (20,3%) dont 50,3% produits par l’hydraulique, 49,1% par la biomasse et 0,6% par le solaire photovoltaïque. La technologie photovoltaïque est en plein essor. Grâce à la troisième génération de panneaux photovoltaïques issus de la nanotechnologie, les procédés de fabrication des modules photovoltaïques se sont améliorés et les volumes de production ont augmentés, réduisant les coûts de production et les prix d’achat des modules photovoltaïques. Les cellules solaires photovoltaïques sont des semi-conducteurs capables de convertir directement la lumière en électricité. Le marché de l’industrie photovoltaïque est en expansion, le contexte énergétique, politique et environnemental est très favorable, les applications et les innovations se multiplient. 
Les centrales solaires 
Les centrales héliothermiques constituent face aux centrales photovoltaïques une variante très prometteuse. Cette technique solaire ressemble à celle des centrales thermiques conventionnelles. Cependant, les combustibles fossiles ou nucléaires sont remplacés par la chaleur issue du soleil. Les centrales thermiques solaires en service en Californie portent des espérances qui dépassent celles des centrales photovoltaïques. L’agence internationale de l’énergie regroupe 10 pays pour étudier l’exploitation de la surface des déserts par l’installation à grande échelle de centrales solaires. La réalisation de centrales solaires thermiques dans le sud algérien pouvant produire jusqu’à 6.000 mégawatts d’énergie électrique permet d’exporter de l’énergie électrique de l’Algérie vers l’Allemagne par le biais d’un câble électrique long de 3000 kilomètres. Des centrales solaires spatiales sont envisagées puisque les rendements des modules sont plus élevés ( jusqu’à 8 fois plus d’énergie) dans l’espace. Des suisses mettent au point à Dubai des « iles solaires » aussi puissantes mais moins chères qu’une centrale nucléaire. La plus grande centrale solaire photovoltaïque du monde d’une capacité de 62 mégawatts sera mis en service en 2009 à Moura, dans le sud du Portugal. 
Les applications 
La technologie de l’énergie solaire trouva très rapidement, outre ses applications thermiques (fours et chauffe-eau solaires…), sa place dans de nombreuses applications photovoltaïques. Dans le domaine spatial, des satellites et des navettes sont équipés de cellules solaires pour leur fonctionnement. L’électronique moderne offre la possibilité d’alimenter de petits appareils par une petite surface de cellules photovoltaïques fournissant de très petites puissances (du milliWatt à la dizaine de Watt). 
Les calculatrices et les montres sont de loin les applications les plus connues. Les chargeurs de batteries, radios, lampes de poche, luminaires de jardin, systèmes d’alarme, jouets, fontaines, tondeuses à gazon, etc., constituent d’autres exemples. Les piles qui contaminent l’environnement peuvent dorénavant être remplacées par des générateurs photovoltaïques en miniature qui représentent une alternative intéressante. 
La technologie photovoltaïque est choisie comme outil de développement social et économique par de nombreuses organisations internationales d’aide aux pays appauvris, pour fournir des services de base à la population, tels que : le pompage de l’eau pour la consommation du village ou pour l’irrigation, la réfrigération pour la production de glace et la conservation de vaccins, sang, produits agricoles, l’électrification villageoise, l’éclairage public, l’éclairage des écoles, centres de santé et les télécommunications.... 
Le générateur photovoltaïque connecté au réseau par l’installation de modules sur les toits et façades de bâtiments est un appoint énergétique important en zone urbaine tandis que les lampadaires solaires apportent une solution d’éclairage fiable et entièrement autonome pour les sites non raccordés au réseau électrique. Par conséquent, l’énergie solaire constitue une alternative qui coûte moins chère que les tranchées et la pose de câbles pour éclairer des lieux publics (jardins publics, places, parking ...) ou des voiries (rond-points, sorties d’école, abris de bus),.... 
On utilise avec succès le générateur photovoltaïque dans les télécommunications (stations-relais pour TV, radio, téléphonie, émetteur-récepteur,...), et aussi la protection cathodique, systèmes silencieux ou sans vibration, balises et signaux pour la navigation, équipement de monitoring, télémétrie, etc. La substitution des carburants fossiles par des motorisations électriques utilisant de nouvelles technologies de batteries sera favorisée par l’actuel développement de voitures, d’avions et de bateaux solaires. La conception de leurs toitures met en valeur les panneaux photovoltaïques. Des peintures photovoltaïques qui pourraient servir à peindre et alimenter des voitures sont entrain d’être expérimentées. 
Comme vous le voyez, le photovoltaïque a envahi tous les domaines d’applications de l’énergie qui concernent toute une gamme de produits et de services allant de la petite consommation à la grande consommation électrique. Des gadgets aux jouets d’enfants africains en passant par la climatisation populaire, tout fonctionnerait sous et par la générosité du soleil. 
Avantages et inconvénients 
La technologie photovoltaïque présente un grand nombre d’avantages. Les modules ont une durée de vie de 25 ans garantie par les constructeurs. Le caractère simple, autonome, fiable, non polluant, esthétique, silencieux du générateur photovoltaïque confère à la technologie photovoltaïque des qualités sur le plan écologique qui n’entraînent aucune perturbation du milieu. Leurs coûts de fonctionnement sont très faibles. Le caractère modulaire des panneaux photovoltaïques permet un montage simple et adaptable à des besoins énergétiques divers. Il est sans concurrence pour fournir de faibles puissances. Il a un potentiel illimité. 5% de la surface des déserts suffiraient pour alimenter la planète entière. Le système photovoltaïque présente toutefois des inconvénients. Le photovoltaïque est tributaire du développement d’équipements en courant continu à très faible consommation. Le stockage de l’énergie électrique dans des batteries oppose au générateur photovoltaïque des limites économiques et technologiques. 
Perspectives 
L’énergie solaire est néanmoins une énergie d’avenir. Le coût actuel très élevé de l’exploitation de l’énergie solaire sera à long terme compensé par la rareté et l’indisponibilité des énergies fossiles et fissiles. Les coûts de production de l’électricité solaire et de l’électricité générée d’autres sources pourraient, selon certaines prévisions optimistes, être comparables d’ici 10 ans dans les pays jouissant d’un taux moyen de rayonnement solaire. 
Conclusion 
Le développement de l’énergie solaire exige une réelle prise de position politique. Certains pays européens ont ainsi engagé des politiques volontaristes pour accélérer l’accès à l’énergie solaire photovoltaïque en envisageant des solutions de financement basées sur son rachat à un tarif préférentiel par les opérateurs nationaux, sur des subventions ou des crédits d’impôts. Conscient du défi majeur de la maîtrise d’énergie et de son rôle d’accompagnateur du développement par la création d’un environnement scientifique et technique, le CUR de Bambey, s’engage dans la même perspective, à organiser chaque année un forum pour la promotion de l’énergie solaire au Sénégal. 
Le forum solaire a pour objectif de sensibiliser les populations, les acteurs politiques, économiques et sociaux sur l’intérêt que revêtent l’exploitation, l’utilisation et le développement de l’énergie solaire pour l’amélioration de nos conditions de vie dans le domaine social, économique et environnemental mais aussi et surtout de se mobiliser au plan politique, social, administratif, scientifique, technique et médiatique pour construire un rapport d’influence favorable à une politique énergétique résolument tournée vers le solaire et ses applications. 
C’est la première fois qu’une université sénégalaise prend en charge une question aussi centrale et vitale pour l’économie, que la maîtrise de l’énergie, pour assurer son appropriation par les populations et les décideurs politiques et économiques. Nous souhaitons que telles initiatives prospèrent au niveau des autres universités sur d’autres questions aussi vitales pour notre économie nationale. La technologie solaire photovoltaïque est promise à un bel avenir compte tenu de la pénurie annoncée des énergies fossiles et de la prise de conscience de l’humanité des conséquences négatives d’une crise environnementale. 
Et si le soleil remplacerait un jour le pétrole ?! 
• Dr. Abdoulaye Taye  
• Enseignant à l’Université de Bambey  
• Coordonnateur du Forum Solaire 
CONTRIBUTION 
M. le Ministre, le Sénégal n’est pas le Zaïre 
Par | | lundi 14 juillet 2008  
Permettez-moi de vous dire que personnellement je ne vous connais pas ; sauf que j’ai appris que vous aviez proposé en réunion du Comité Directeur de corriger notre confrère Pape Alé Niang alors, Monsieur REVUE DE PRESSE de Sud FM. Cette leçon a été bien apprise et maitrisée par votre garde du corps qui a osé tabasser une consœur du nom de Ndèye Fatou Thiam correspondante du quotidien le Matin à Kaolack. Monsieur Sy : ces faits se sont déroulés quand vous étiez ministre de la justice. 
Quand j’ai appris votre nomination à la tête de l’intérieur j’ai eu mal et j’ai eu peur et depuis lors je marche toujours avec mes pièces d’identité parce que je me dis que cet homme anti-journaliste est au ministère de l’intérieur. 
Quelques semaines après vous me donnez raison, vos hommes ont tabassé et torturé des journalistes et vous le cautionnez. Je ne suis pas surpris quand j’ai appris que vous avez eu à conseiller le plus grand dictateur africain, le tueur et l’inhumain MOBUTU. 
Cet homme qui en citant son nom fait peur aux enfants. Monsieur le ministre dans votre communiqué plein de contradictions, vous osez dire, que c’est le journaliste Kambel Dieng qui a frappé un policier gradé. Même si tel était le cas, la police ne devrait pas le torturer après l’avoir menotté. On devait le menotter, le conduire dans un commissariat, l’entendre sur procès verbal et le déférer. C’est la règle élémentaire qu’on apprend à un agent de police judiciaire. La police a fait fi de tout cela préférant tabasser Kambel et le pauvre Karamokho Thioune venu juste pour éviter à son confrère un coup de la MATRAQUE. 
Autre contradiction dans votre communiqué monsieur le Ministre. Vous dites que des mesures conservatrices et administratives ont été prises à l’encontre des policiers fautifs. Dans quel pays on sanctionne une victime ; peut être chez MOBUTU. Monsieur le ministre « vos hommes » certainement pas les policiers de la brigade prévôtale ; cette police professionnelle ont mené votre enquête exhaustive sans entendre Kambel, Karamokho Thioune et les témoins pour donner des conclusions hâtives condamnant Kambel et Karamokho Thioune. Heureusement que le juge ne s’appelle pas Cheikh Tidiane et le bon Dieu n’est pas SY. Monsieur le ministre vous avez aujourd’hui le « pouvoir » mais pensez à demain, à vos enfants et à vos petits enfants. 
A travers votre communiqué ; vous gonflez le policier qui réfléchit comme vous et qui tabasse ou qui tire sur tout citoyen qui l’aurait outragé. Mais c’est permettre aussi au citoyen qui ne se sent plus en sécurité avec vos policiers de se faire justice soit même, comme cela se fait ailleurs. Heureusement Monsieur Cheikh Tidiane SY, LE SENEGAL N’EST PAS LE ZAIRE. 
Monsieur Sy certainement avec ce tissu de mensonges vous allez demander aux avocats de votre Etat de plaider pour des coups et blessures volontaires et réciproques avec excuses de provocations. Peine perdue cheikh. 
• Daouda Diouf, Journaliste à la RFM  
• E-mail : dioufrfm@yahoo.fr 
INTRODUCTION DES CEREALES DANS LE PAIN 
Pour contourner la tyrannie du blé 
Par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN | mardi 15 juillet 2008 
 
Les boulangers croule sous le poids des cours du pétrole, mais surtout celui du blé. Avec l’aide de la recherche, ils ont ainsi décidé de combiner ce dernier produit, indispensable à la fabrication du pain avec 15 % de farine à base de céréales locales. Cette fois, les boulangers ont débuté par la formation pour éviter l’échec des expériences passées. 
Les consommateurs verront sous peu du pain à base de céréales locales. Trois-cent boulangeries seront formées pendant une année à la production de pain à base de farine composé de blé et 15 % de céréales locales. Le Programme de formation des boulangers sur les techniques de planification des farines composées a été officiellement lancé, ce lundi 14 juillet à l’Institut de technologie alimentaire (Ita). Selon le directeur général de cet institut, Ababacar Ndoye, l’objectif de cette formation est d’initier les boulangers à la technique de fabrication de pain à base de farine composée de blé et céréales locales (mil, maïs, sorgho, fonio, niébé, riz). 
Ababacar Ndoye pense qu’avec cette démarche, les boulangers pourront faire du pain avec des taux d’incorporation de farine à base de céréales locales pouvant aller jusqu’à 30 %. En attendant de relever le défi de la généralisation, les céréales locales vont, pour le début, constituer 15 % des farines composées devant servir à la fabrication du pain. Le ministre d’État, ministre des Mines, de l’industrie et des Pme, Ousmane Ngom, voit à travers cette substitution partielle de la farine de blé par celle des céréales locales, un facteur déterminant par rapport à la matière première importée et peser positivement sur la balance commerciale. 
Pour rappel, le Sénégal a eu des initiatives pareilles dans le passé mais avec des résultats mitigés. Le président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), Amadou Gaye, assure que cette expérience sera différente de celles connues dans le passé. Selon lui, cette formation est un prétexte pour éviter les erreurs du passé. A cela, Amadou Gaye ajoute que l’autre défi revient à assurer la disponibilité de la farine avec Agridev, une structure basée à Fatick qui s’est engagée dans ce sens. « La dernière fois qu’on avait lancé ce type de pain, nous n’avions pas balisé en amont pour la production de la farine pour cette fois-ci, il y’a Agridev qui va produire les farines de qualité à base de céréales locale qui seront mis à la disposition des boulangers ». 
Avant d’ajouter que : « nous avons tenu à corriger par un programme de renforcement de capacité d’où le sens de la formation initiée avec les boulangers ». Il a indiqué que « les boulangers qui auront à faire ce pain, seront ceux qui sont passés entre les mains de la recherche pour être sûr que toutes les consignes sont respectées de manière à avoir un pain qui puisse rencontrer l’adhésion des consommateurs ». 
Changer les habitudes alimentaires 
Les initiatives de ce genre ont généralement buté sur l’esprit conservateur des sénégalais. Ce fruit d’une initiative tripartite (Ita-Fnbs-Agridev) doit affronter le cap du changement des habitudes alimentaires. C’est ainsi que le directeur général de l’Ita, Ababacar Ndoye, a assuré que « cette opération n’est pas fermée puisse qu’il est attendu à ce que les répercutions d’une telle approche puissent se traduire à une diminution du prix du pain ». Selon lui, l’un des avantages de la farine de mil est constitué par sa richesse relative à ses vitamines du groupe B par rapport au blé en fer. A cela, il a ajouté un fait jugé « important » qui est relatif à l’apport en fibre de l’introduction des céréales locales dans la panification du pain « qui joue un rôle important dans le transit du bol digestif ». 
Le président de la Fnbs, Amadou Gaye, qui a annoncé que le prix du nouveau pain va connaître une diminution au minimum de 25 FCfa par rapport au prix actuel, a avancé que pour la disponibilité de la farine à base de céréales locales, Agridev assure déjà une partie qui sera consacrée aux différents types de formation de matière première. Les boulangers comptent beaucoup sur les retombées de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Ce qui, selon Amadou Gaye, « fait que dans un an, ce produit devra être prisé par les consommateurs sénégalais ». avant de lancer : « nous invitons à un changement d’habitude alimentaire en adoptant ce type de pain qui a une valeur très nutritive et va lutter contre le cholestérol, la constipation et autres ». 
Ainsi, il pense qu’avec ce type de pain à base de céréales locales et l’engagement de leur partenaire Agridev, le prix du pain doit être stabilisé ou baissé. Avant de savoir que : « nous ne pouvons pas suivre la flambée des cours du blé ou du cours du baril du pétrole observé sur le marché mondial. Il faut que les Sénégalais changent d’habitudes alimentaires ». 
NEGOCIATIONS SUR LE PRIX DU PAIN 
Les boulangers vont dérouler leur 2ème plan d’action 
Par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN | mardi 15 juillet 2008  
 
La tendance à la hausse du prix du pain se précise. Les boulangers, très en colère contre le ministre du Commerce et le directeur de l’Energie, ont annoncé leur deuxième plan d’action qui pourrait se traduire par des « journées sans pain ». 
La tension ne semble pas s’être calmée entre les boulangers et le ministère du Commerce concernant les négociations menées sur le prix du pain. En marge du lancement de la session de formation des boulangers sur les pains à base de céréales locales, Amadou Gaye, président de la Fédération nationale des boulangers du Sénégal (Fnbs), a fait savoir qu’un deuxième plan d’action sera déroulé. 
A l’en croire, l’État n’a pas tenu sa promesse de contacter la Fnbs par rapport aux négociations qu’il a eues avec les meuniers. Amadou Gaye indique que : « vendredi passé, à la suite de notre réunion, on s’est dit que s’il n’y a aucune réaction à la soirée de ce 14 juillet, nous allons dérouler un plan nouvel d’action qui peut conduire à la fermeture des boulangeries pour ceux qui ne peuvent pas continuer ». Pour lui, deux solutions se posent face à cette situation à savoir l’augmentation du prix du pain ou la fermeture des boulangeries qui ne peuvent plus supporter cette situation. 
Le président de la Fnbs de rappeler que la première revendication « non négociable » est relative à la baisse du prix de la farine. A l’en croire, « le cours mondial du blé a diminué de 389 euros en octobre 2007 qui est le moment où a été fixé le prix de la farine, qui est actuellement à 196 euros. Tous les pays limitrophes ont diminué le prix de la farine. Ce qui devait se produire ici au Sénégal ». 
A cela, Amadou Gaye a ajouté le comportement « illégal » et « incompréhensible » du directeur de l’Energie par rapport à leurs quotas. Ainsi, il fait savoir que le pain blanc, actuellement consommé, ne peut pas diminuer. Avant de préciser que : « ce programme sur les techniques de planification des farines composées que nous venons de lancer n’occultera en rien toutes nos revendications actuelles par rapport au pain ». Pour lui, l’adhésion à cette « prouesse » est pour montrer à la face du monde que « nous sommes là pour des solutions comme celle relative au lancement du pain à base de céréales locales et qui va durer un an pour 300 boulangeries ». 
Pour lui, les autres problèmes liés au prix de l’électricité, la structure du prix du pain, sont des points négociables. Face à ce bilan sur la situation des boulangers, le directeur exécutif de la Confédération nationale de travailleurs du Sénégal (Cnes), Mor Talla Kane a invité avec insistance les pouvoirs publics à se pencher sur ces contraintes qui, selon lui, hypothèquent dangereusement le secteur qui a enregistré de nombreuses fermetures. 
KEDOUGOU OUBLIE PAR LA GOANA 
Les expatriés mettent les mains à la patte 
Par Mamadou Cheikh Fall | SUD QUOTIDIEN | mardi 15 juillet 2008  
 
Ne pas tout attendre de l’Etat. Voilà une leçon bien comprise par les membres de l’Association pour le développement des ressortissants de Kédougou qui ont décidé grâce au soutien de la diaspora qui vit à l’étranger d’apporter leur soutien aux paysans de la localité. 
Pour booster la culture arachidière dans la nouvelle région, ils ont remis hier dimanche, au Réseau des organisations paysannes du Dimma (Resopad), d’importantes sommes d’argent sous la forme d’appui au développement rural. Cela pour que le pays de feu Mamba Guirrassy soit le futur bassin arachidier du Sénégal. 
Après l’aide allouée au village de Guémédjé qui avait complètement pris feu, il y a de cela deux mois d’un montant de 200 000 Fcfa, au groupement des femmes de 1 800 000 francs et 50 000 francs aux enfants mal voyants ressortissants de Kédougou qui sont à l’école de Thiès pour qu’ils participent au défilé du mois d’avril dernier, l’Adrk a repris du poil de la bête. C’est à la suite d’une demande des paysans réunis en organisation autour de leur président Bassirou Diallo adressée aux expatriés qui vivent en France par le biais de leur représente et plénipotentiaire Binetou Founé Danfakha à Kédougou que le Resopad a reçu une subvention hier de 500 000 francs destinée seulement au capital semencier en arachide. 
Ce fonds destiné à la culture arachidière pour l’achat d’une tonne de semences prévue pour une superficie de 5 ha répartis comme suit : deux hectares pour le village de Sinthiouroudji, deux hectares ha pour Niamanan et 1 hectare pour Dar Salam. Mais, avant la remise de la subvention et la signature du protocole de partenariat, le Secrétaire général du Resopad est revenu sur les raisons qui les ont poussées à taper à la porte des ressortissants expatriés qui vivent en France depuis plus d’un quart de siècle avec à leur tête le président Massaer Mbengue. « Nous membres du Resopad avons du mal à mettre en oeuvre nos projets car nous sommes confrontés à un problème de moyens que cela soit des finances, des semences et du matériel » indiquait Bocar Bailo Diallo. Et d’ajouter", au moment où on parle de Goana, on dirait que Kédougou ne semble pas être une priorité pour les autorités sénégalaises. 
 
 

 

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