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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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Situation des droits humains:l'ONDH préoccup

L’OBSERVATEUR : 
 
L’ACCUSANT D’AVOIR LA GUIGNE ET D’ETRE UN OISEAU NOIR De jeunes libéraux réclament le départ d’Haguibou Soumare 
 
 
Article Par Latir MANE,  
 
Paru le Samedi 21 Juin 2008 
 
 
Est-ce un signe avant-coureur ou tout simplement une sortie de jeunes libéraux ? En tout cas, pour la première fois, des jeunes libéraux montent au créneau pour s’attaquer à Hadjibou Soumaré, Premier ministre du Sénégal.  
 
C’est dans un communiqué parvenu avant-hier à notre rédaction que le Bureau exécutif national de la Pépinière des cadres libéraux/ Force du changement (Pcl/Fc) s’en est pris à M. Soumaré. Analysant la situation causée par la flambée du prix du pétrole, ces jeunes camarades de Me Wade signalent : «le constat est amer, aucune prospective n’est perceptible». Ajoutant dans leur communiqué que «le Premier ministre Haguibou Soumaré manque de talent». Ils informent qu’ils ne cesseront jamais de le répéter jusqu’à ce que le Palais les entende. Car, «projeté sur la scène publique, l’on ne sait par quel truchement, nous sommes en train de constater les conséquences de cet intense lobbying qui a prévalu à sa nomination. Nous ne voulons pas d’un Premier ministre apolitique et nous ne sommes pas à l’époque de l’ajustement structurel, qui a fait la promotion de l’école de la Banque Mondiale et du FMI. Il faut de la vision et de la prospective pour prendre en charge les stimuli de l’environnement mondial. D’ailleurs, l’on ne peut échapper à la croyance populaire malgré le rationalisme de notre analyse», lit-on dans le communiqué du Ben Pcl/Fc. Poursuivant leur lynchage, les jeunes libéraux estiment que Haguibou « ne présage rien de bon pour les Sénégalais, il a la guigne, et c’est comme l’oiseau noir qui apporte le malheur au souverain en fin de règne dans une bataille de résistance ou de survie. »  
Les camarades d’El Hadj Amadou Sarr informent que du côté du Pds, Haguibou «a démobilisé les troupes à force de saper par son désengagement, la cohésion de l’équipe gouvernementale. M. Soumaré veut, mais le contexte ne lui est pas favorable. Il est utile, mais il n’est pas à sa place. En conséquence, à l’image de Jean Pierre Rafarin, il doit partir la tête haute pour ne pas s’exposer inutilement car la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions».  
Sur le chapitre concernant les Assises nationales, le Ben du Pcl/Fc estime que «les responsables de la débâcle du Ps aux élections 2000 appuyés par les renégats qui n’ont pas su arrimer au bateau du progrès, n’ont trouvé comme répondant que d’arborer le manteau de pirate, voire de pyromane de la démocratie». Et face à cette situation, ils demandent que les résultats des audits qui ont coûté beaucoup d’argent à l’Etat soient rendus publics.  
 
 
 
BRAS DE FER ASECNA ETAT DU SÉNÉGAL La Ca 2007 demande à Farba d’éviter d’atterrir à la Cour de la Haye 
 
 
Article Par Latir MANE,  
 
Paru le Samedi 21 Juin 2008 
 
 
Les leaders de la coalition alternative 2007 (Ca 2007) ont repris du service. Après un «break» de quelque temps, ils ont repris leurs rencontres hebdomadaires. Et hier à l’issue de leur rencontre, ils ont fait face à la presse pour se prononcer sur la situation nationale. Mais surtout sur la crise entre l’Asecna et l’Etat du Sénégal, qui s’ils ne font pas attention, va finir devant la Cour internationale de justice. Car le contrat entre ces deux parties est dans les tiroirs des Nations Unies.  
 
La crise qui sévit à l’aéroport Léopold Sédar Senghor est sur toutes les lèvres. Hier, lors de la reprise de leur réunion hebdomadaire, les leaders de la Coalition alternative 2007 (Ca 2007) se sont exprimés sur la question. Et c’est pour déplorer la situation, mais aussi pour prévenir l’Etat du Sénégal. Car il y a des risques de finir à la Cour internationale de justice. Le Pr Madior Diouf, qui a assisté M. Massène Niang porte-parole de cette coalition, a expliqué les risques. Il a d’abord fait savoir que les contrats qui lient l’Etat du Sénégal à l’Asecna ont été écrits en noir et blanc sur du papier et envoyés aux Nations Unies. Et en cas de conflit, l’article 102 de la charte des Nations Unies privilégie la recherche de la paix à l’interne entre les parties. Mais si cela ne marche pas, la question est transmise à la Cour de la Haye. Qui va trancher. Et ce sera sûrement en faveur de l’Asecna. Car l’Etat du Sénégal avait signé qu’elle verserait des parts de taxes de balisage et d’atterrissage à l’Asecna. Mais elle fait le contraire. En plus de cet aspect, M. Diouf estime qu’on ne réalise pas l’intégration africaine avec de telles attitudes. Le Sénégal devait plutôt se concerter avec ses partenaires avec respect.  
Revenant sur la situation nationale caractérisée par des pénuries et la hausse des prix, les leaders de la Ca 2007 estiment que la situation est le résultat d’une politique de mal gouvernance du régime libéral. Massène Niang explique que des pays enclavés vendent le gazoil et l’essence moins cher qu’au Sénégal. Du fait des taxes supplémentaires de l’Etat du Sénégal. Et concernant la pénurie de riz, la Ca 2007 révèle que c’est à cause des subventions non versées aux commerçants.  
La question de la campagne agricole n’a pas été oubliée par la Ca 2007. Et à ce propos, Massène Niang se dit convaincu qu’il y a un déficit en semences et en engrais. Ce, depuis que le régime de l’alternance est arrivé au pouvoir. Ce qui le pousse à dire que «ceux qui ne sont pas capables de financer un programme agricole traditionnel, ne pourront pas financer une Goana qui a besoin de 375 milliards de francs Cfa». Ajoutant que la Goana est un «programme conçu pour prendre les terres des paysans». 
DÉFILÉ À LA DIC, RÉDUCTION DU TRAFIC AÉRIEN, ÉMISSION TÉLÉVISÉE ANNULÉE… Farba et l’Asecna ne parlent toujours pas le même langage 
 
 
 
Article Par Latir MANE,  
 
Paru le Samedi 21 Juin 2008 
 
 
La tension reste vive à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Hier encore, le secrétaire général du syndicat des aiguilleurs du ciel a été entendu à la Dic. La rencontre prévue entre Mme Innocence Ntap, ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et des Organisations professionnelles, les syndicalistes et Farba Senghor Senghor, n’a pas eu lieu à cause de cet incident. Et le face-à-face sur la chaîne Canal Info entre le représentant des syndicalistes de l’aéroport et Farba Senghor n’a pas eu lieu, suite au refus des syndicalistes. En somme, Farba et les travailleurs de l’aéroport ne parlent toujours pas le même langage.  
 
Ils ont remis ça ! Habib Mbaye, secrétaire général du syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal a été convoqué hier à la Division des investigations criminelles (Dic). Entré à 8 heures et demi dans les locaux de la Dic, M. Mbaye en est ressorti vers les coups de 15 heures. Et d’après certaines sources proches du dossier, cela fait suite à l’intervention d’une haute autorité de l’Etat. Car, en mi-journée, Mme Innocence Ntap, ministre de la Fonction publique, de l’Emploi, du Travail et des Organisations professionnelles, a appelé les syndicalistes pour une rencontre avec le ministre des Transports aériens. Mais les syndicalistes lui ont rétorqué qu’ils ne pouvaient y aller sans Habib Mbaye. Pendant ce temps, la chaîne de télévision Canal Info avait prévu un plateau entre Farba Senghor, une autre personne et les travailleurs de l’Aéroport. Cette émission a aussi été finalement annulée. Car les syndicalistes ont jugé qu’après avoir demandé une audience à Farba Senghor le 15 mai, sans suite, ils se voient mal placés de parler de choses aussi importantes que la crise qui secoue l’aéroport à la télévision. On nous a signalé que le ministre était à Canal Info à l’heure de l’émission, mais les syndicalistes lui ont posé un lapin. Du côté de l’aéroport, la bataille continue entre les syndicalistes et le comité de gestion de la crise. Les syndicalistes accusent le comité de distiller de mauvaises informations dans les compagnies aériennes. Depuis le dépôt du préavis de grève, il a été noté une légère baisse du trafic. Et les syndicalistes lient cette situation au préavis de grève déposé. Car les compagnies craignent des manquements à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Mais des notes leur sont parvenues pour leur signifier que la situation est sous contrôle et qu’elles n’ont rien à craindre.  
 
 
 
 
 
ASSEMBLEE GENERALE DES TRAVAILLEURS DE L’ASECNA Les gendarmes bloquent l’accès à la direction générale 
 
 
 
Article Par HAROUNA FALL,  
 
Paru le Vendredi 20 Juin 2008 
 
 
L’assemblée générale des syndicats des travailleurs de l’Asecna n’a finalement pas pu se tenir hier. Les gendarmes armés jusqu’aux dents sont passés par là. L’assemblée générale des syndicats des travailleurs de l’Asecna n’a finalement pas eu lieu hier comme prévu à la direction générale de cette agence. Les gendarmes fortement armés ont sommé les travailleurs de vider les lieux. Les journalistes venus nombreux n’ont pas échappé à la règle. Il leur était également interdit d’accéder à la direction générale. Finalement, les syndicalistes ont improvisé un point de presse devant l’Eglise de l’aéroport Léopold Sédar Senghor qui fait face à la direction générale. Seydou Diémé, secrétaire général du Sdts et porte-parole de l’intersyndicale, très amer crache sa colère : « Nous voulons tenir notre assemblée générale. On nous a envoyé des gendarmes pour nous empêcher de le faire ». Et M. Diémé de poursuivre : « Ce que nous voulons c’est une audience avec le chef de l’Etat et non une convocation à la gendarmerie ou à la division des investigations criminelles (Dic) ». A en croire, M. Diémé le syndicat a déposé un préavis depuis le 12 Juin dernier. Il prévient que si le préavis arrive à expiration sans qu’ils n’aient d’interlocuteurs, ils vont en grève. En ce moment, le risque est gros. Il n’y aura pas d’avions qui descendent ni d’avions qui décollent de l’aéroport. Pour sa part, Cheikh Sadibou Mbaye, secrétaire général du syndicat des cadres indique que le Sénégal, en empêchant les travailleurs d’accéder à la direction générale par la forte présence des gendarmes, a violé les textes. Le Sénégal, selon M. Mbaye, n’appartient pas au ministre Farba Senghor. Il est en train de ternir l’image du Sénégal. Les travailleurs n’accepteront pas qu’il ternisse l’image du Sénégal. Il prévient le ministre que les travailleurs ont la situation en main. Et qu’ils vont continuer jusqu’au bout.  
 
 
 
 
 
LE QUOTIDIEN : 
 
Les raisons cachées de la volonté politique de retrait du Sénégal de l’Asecna 
 
Depuis l’avènement des libéraux au pouvoir au Sénégal, les institutions ouest-africaines de coopération économique auxquelles leurs prédécesseurs ont consacré beaucoup d’énergie et de temps à leur création et consolidation, connaissent de sérieux problèmes existentiels en raison de leur attitude négativiste au sein de ces organes multilatéraux. L’esprit communautaire qui était à la base de l’approche méthodique d’intégrer les micro-économies africaines par cercles concentriques dans un ensemble plus vaste, est en train de céder la place à des égoïsmes nationaux avec ce coup de boutoir du régime libéral contre l’Asecna.  
 
Hier, c’était l’Uemoa et la Bceao qui subissaient des attaques désarticulantes, aujourd’hui, c’est le tour de l’Asecna de recevoir les foudres du Sénégal, dont le siège trône dans ce pays depuis 48 ans. Cette même Asecna qui fut créée en 1959 à Saint-Louis du Sénégal par les états autonomes des ex-fédérations de l’Aef, de l’Aof et de Madagascar sous la férule même de l’Etat autonome du Sénégal, quelle ironie du sort ?  
 
Dans une économie mondiale de plus en plus ouverte avec les nouvelles technologies de l’information et de la communication, faisant de l’espace mondial un village planétaire, à fortiori, dans le domaine de l’aviation, les avantages liés à l’appartenance à des zones communes de gestion aérienne au meilleur coût pour une sécurité optimale, ne sont plus à démontrer de nos jours. En effet, les avantages liés à l’appartenance à des zones communes en termes de gain de productivité et de sécurité optimale de navigation aérienne avec les rendements d’échelle croissants, dépassent de loin les effets qu’entraîne l’existence d’une gestion technique nationale des espaces aériens. Il est évident que les frais fixes de gestion et charges variables répartis entre les Etats sont minimisés selon l’échelle, par rapport aux coûts unitaires incidents plus importants, résultant d’une gestion nationale.  
 
L’existence de l’Asecna est de ce fait, un atout logique pour nos Etats dans la tendance à l’unification des marchés vers un espace mondialisé permettant de relever le niveau de productivité, de renforcer les capacités concurrentielles et d’assurer en même temps, une sécurité optimale dans un espace aérien régional et homogène.  
 
A l’indépendance de nos Etats dans des espaces réduits et étriqués, certains politiques déplorèrent cette situation et élevèrent la voix pour dénoncer la balkanisation de l’Afrique. Seule l’intégration économique dans le cadre de l’existence de structures communes constitue un impératif catégorique, afin de sauver la face par une convergence de nos politiques économiques et la création de grands marchés plus viables à la croissance et la stabilité.  
 
Il faut rappeler que pour les besoins de l’exploitation des colonies, la France avait eu, de tout le temps, durant des siècles, à administrer ses territoires conquis en Afrique dans des espaces sous-régionaux et régionaux (Aof et Aef) en dépit des diversités géographiques et culturelles.  
 
Des entités sous-régionales étaient donc intégrées dans le même ensemble de l’empire centraliste de la France d’outre-mer. L’intégration sous-régionale et régionale permettaient ainsi la cohérence économique des possessions imbriquées dans une diversité politique et économique, afin de répondre aux soucis de viabilisation et de rationalisation économique à travers l’existence d’entités plus porteuses.  
 
En effet, l’atomicité impliquant la multiplicité des offreurs et des demandeurs dans un vaste ensemble, constitue une exigence de l’économie de marché. C’est pourquoi, pendant des siècles, l’Afrique sous domination avait tant bien que mal, pu assurer le plein emploi des facteurs sous la houlette d’économies intégrées favorisant un trafic libre sans entrave des biens et services à l’intérieur d’un grand marché, caractérisé par une fluidité de la circulation des capitaux et du facteur travail…  
 
Le cheminement de l’histoire mondiale depuis la nuit des temps jusqu’à nos jours, a démontré que l’Afrique divisée dans des microcosmes étatiques ne pourra survivre sans les grands ensembles économiques précoloniaux et coloniaux, afin de ne pas rater la mondialisation économique devant des géants comme l’Alena (Canada, Etats Unis, Mexique), l’Ue, la Chine.  
 
Les raisons officielles annoncées par le gouvernement du Sénégal pour justifier son retrait de l’Asecna, s’appuient sur deux arguments :  
 
L’Etat du Sénégal considère qu’il n’enregistre pas suffisamment de rentrées financières au profit du Trésor public, comparativement à sa propre gestion technique de ses aéroports et aérodromes et corrélativement à sa participation à l’organisation. De l’inexistence d’investissement pour la sécurité de la navigation qui est la mission régalienne d’un Etat.  
 
Il y a lieu d’observer que la décision de retrait du Sénégal intervient dans un contexte de déficit accentué du budget de l’Etat, de crise alimentaire et de renchérissement du prix de l’or noir pouvant bien justifier le mercantilisme débordant du régime libéral. Toutefois, cette situation difficile des finances publiques nécessite-t-elle des initiatives jusqu’à envisager la cession d’actifs dans des sociétés stratégiques (Sonatel, Sar, Ics) ainsi que le recours, qui devient récurrent, au marché obligataire pour des emprunts afin de faire face à ce colossal besoin de financement à court terme, justifie-t-elle réellement le retrait du Sénégal de l’Asecna ?  
 
En considérant que le Sénégal ne possède que 6 % de l’espace aérien de la région vol Dakar par rapport à la Mauritanie, la Gambie et la Guinée Bissau qui font plus de 13 fois le territoire sénégalais et selon la clé de répartition des redevances (100 % à l’Asecna pour le balisage, 50 % entre l’Asecna et les pays associés pour les redevances d’atterrissage), le Sénégal n’a pas intérêt à se retirer de l’Asecna pour des raisons financières. Au surplus, les retombées appréciables sur les emplois et des effets induits dans les autres secteurs économiques qu’implique l’installation du siège à Dakar en plus des rendements d’échelle qui, à eux seuls, très objectivement, militent pour le maintien du Sénégal dans l’organisation supra-nationale, balaient d’un revers de main la décision de retrait du Sénégal. Une analyse en termes d’avantages-coûts et d’optimisation de la sécurité dans un espace élargi, démontre l’inopportunité à tous points de vue, d’une gestion nationale de la navigation aérienne.  
 
Si bien qu’il ne s’agit évidement pas de moins value financière que le Sénégal aurait subi en assurant sa propre gestion technique de ses aéroports et aérodromes, encore moins d’investissements dans la mesure où un programme d’infrastructures techniques modernes est en cours d’exécution dans tous les pays membres de l’Asecna à haute intensité de trafic.  
 
En dépit même de l’attitude réprobante du Syndicat des aiguilleurs du Sénégal et des autres états membres de l’Asecna qui envisagent la délocalisation du siège de Dakar à Abidjan, qu’est-ce qui motiverait le Sénégal dans sa croisade contre-nature et contre-productive de retrait de l’organisation ? Quelle raison cachée peut bien être à la base de cette hargne incompréhensible à l’heure où Madagascar, pourtant, à la croisée des chemins dans l’océan indien vers l’Asie, l’Océanie, le Moyen et le Proche Orient décide de son maintien dans l’organisation ? Il ne s’agit certainement pas de considérations purement intellectualistes des libéraux, privilégiant une unité politique du continent africain avec un gouvernement fédéral à l’antithèse de l’approche d’intégration des états africains par cercles concentriques !  
 
S’il est évident que les raisons financières sont exclues, n’y a-t-il pas de lien entre la volonté de retrait du Sénégal de l’organisation et la création après la rupture avec la Royal Air Maroc, de la nouvelle compagnie à capitaux privés Teranga Sénégal, dans le but de transférer les droits de trafic à cette nouvelle compagnie née des cendres d’Air Sénégal International ?  
 
Nous voyons qu’il ne s’agit pas, le cas échéant, de préoccupations financières pour le compte du Trésor du Sénégal, mais, bien de la satisfaction d’intérêts privés selon la logique libérale de l’affairisme d’Etat.  
 
Kadialy GASSAMA - Economiste - Rue Faidherbe x Pierre Verger Rufisque 
 
Les Assises, ça nous intéresse ! 
 
Le poète latin, Térence, disait : «Je suis homme, rien de ce qui est humain ne m’est étranger.» Paraphrasant ce grand humaniste, nous dirons que nous sommes Sénégalais et que tout ce qui concerne le Sénégal ne nous laisse pas indifférents. C’est en ce sens que les Assises nationales, ouvertes au Sénégal le 1er juin 2008 pour se pencher sur les maux de ce pays, nous intéressent au plus haut point.  
 
L’ouverture des ces Assises a montré que ce pays compte encore des hommes et des femmes pour qui les mots honneur, courage et dignité ont encore un sens. Ragaillardis par les menaces et les intimidations, ils ont montré qu’aucun individu ne peut disposer de leur droit d’agir et de leur liberté d’aller et venir. Au nom de quoi peut-on interdire à des citoyens libres de se prononcer sur les problèmes de leur pays ? On semble leur dire : «Le pays va mal, très mal. Comme solution, nous n’avons que des rêves, mais personne d’autre ne doit en trouver !» Ces patriotes qui ont participé à ces Assises ont prouvé à ces épouvantails que leur sort est entre les mains de Dieu et non entre celles, périssables, de ces roitelets tropicaux. Pourquoi alors craindrait-on des représailles ? Le Prophète (PSL) nous enseigne que la profession de foi «La hawla wala quwwata illa billah (il n’y a de force et de puissance qu’en Dieu) est un des trésors du Paradis» et le vénéré Cheikh Ahmadou Bamba de renchérir : «Ne craignez que Dieu et tout vous craindra, car si vous ne craignez pas Dieu, vous craindrez tout.» Les menaces et autres tentatives de corruption ne devraient ébranler personne ; il ne faut pas oublier que l’Envoyé de Dieu (PSL) a appelé la malédiction divine sur le corrupteur et le corrompu. Si certains affidés tontiniers acceptent sans broncher d’aliéner le bien le plus précieux que Dieu leur a donné après la vie -la liberté-, qu’ils soient au moins honnêtes envers leur conscience et leur Seigneur. Le coordinateur de la Cap 21 a prétendu, peu avant les Assises, que la Ca du Sudes a voté une résolution expresse interdisant à ce syndicat d’y prendre part. Totalement faux ! En vérité, il s’est agi de manœuvres de syndicalistes fossiles qui ont attendu le crépuscule de leur carrière pour s’adonner à une transhumance déshonorante, après avoir lamentablement échoué dans leur tentative de livrer le syndicat, pieds et poings liés, à un transhumant de la Cap 21.  
 
La réussite de l’ouverture des Assises nationales est indéniable et seuls les gens de mauvaise foi ont prétendu le contraire. Il faut, cependant, s’attendre à de nombreux coups ignobles de la part de ce régime que «ces Assises n’intéressent pas». Déjà, les faiblards et le menu fretin commencent à se débiner (ils n’y étaient, en réalité, que pour la galerie) et une campagne de dénigrement à grande échelle à l’encontre de certains membres du bureau a même démarré avec l’aide de plumitifs corrompus, de journalistes sans journaux et d’autres qui ne se contentent plus de leur seule rédaction ; tout le monde s’y met : ministres, députés, sénateurs, c’est à qui dénigrera le plus ; mais c’est peine perdue, car les initiateurs en ont vu bien d’autres. Remettre l’alternance sur les rails est une œuvre de salubrité nationale. Son seul bienfait est d’avoir permis de bien distinguer les gens dignes des profitards et les vrais croyants des hypocrites. Sans l’alternance, nous n’aurions jamais pu déceler les vices cachés de certains ex-maoïstes.  
 
Pour en venir au bien-fondé des Assises nationales, il suffit de dire qu’on ne peut pas être un Amadou Makhtar Mbow, (chez qui vieillesse rime avec sagesse), ou n’importe laquelle des autres sommités qui l’accompagnent dans sa mission et voir sans réagir, que ce pays qu’ils ont contribué à forger, est en train de péricliter dangereusement entre des mains inexpertes. Ils doivent se gêner au milieu de leurs pairs, de voir que leur pays, naguère modèle de démocratie, est en train de sombrer dans une monarchie anti-constitutionnelle, où des ministres se crêpent le chignon comme à la borne-fontaine, où un “courageux” gaillard boxe une lady en pleine Assemblée nationale, où on remanie le gouvernement tous les deux mois, où on viole la Constitution pour un oui pour un non, et où un ministre, faisant fi de la solidarité gouvernementale, taxe publiquement d’incompétence un de ses collègues… Les lapins et les lapereaux «aboient», la caravane des Assises passe.  
 
Yatma DIEYE - Professeur d’anglais Lycée Abdoulaye Sadji Rufisque / yatmadieye@orange.sn -  
 
 
 
 
 
 
SENEGAL - Situation des droits humains : L’Ondh préoccupée 
 
La recrudescence des violences et l’intimidation notées à l’endroit de certains travailleurs a fait sortir l’Organisation nationale des droits de l’homme (Ondh) de son silence. Par un communiqué, elle rappelle à l’Etat du Sénégal ses obligations en matière de droits humains.  
 
L’Organisation nationale des droits de l’homme du Sénégal est très préoccupée par la situation que traverse le pays. A travers un communiqué de presse, elle se dit inquiète de la «fragilisation de plus en plus marquée de l’Etat de droit au Sénégal». Elle en veut pour preuve «les menaces de représailles et autres intimidations contre les participants aux Assises nationales» mais aussi et surtout, «aux agressions multiples et multiformes et venant de tous bords contre des journalistes auxquelles viennent s’ajouter les convocations intempestives à la Division des investigations criminelles de travailleurs, dont le seul tort est d’exercer un droit qui leur est reconnu par la Constitution».  
 
Assane Dioma Ndiaye et ses camarades marquent leur désaccord sur «l’éventualité d’un projet de loi limitant le droit de grève». Toutes ces dérives multiples font que l’Ondh s’interroge et se dit préoccupée par les lenteurs notées dans la fonctionnalité de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples dont les juges devant la composer ont été choisis depuis maintenant, un an.  
 
Ces violations de droits humains ne laissent pas indifférente l’Organisation nationale des droits de l’homme qui se dit outrée par ces pratiques et lance une nouvelle fois, un appel aux autorités sénégalaises pour qu’elles se conforment «à leurs engagements internationaux et au respect des principes fondateurs de l’état de droit».  
 
Boucar aliou DIALLO  
 
DESTABILISATION - Déclenchement d’une campagne contre le Premier ministre : Hadjibou Soumaré vers des sommeils agités 
 
Une campagne médiatico-politique, qui pour l’heure se fait à doses homéopathiques, via des jeunesses libérales, a été entamée contre l’actuel Premier ministre, Hadjibou Soumaré, dont l’an I de la nomination à la tête de la Primature est accueilli dans une indifférence quasi générale au niveau du Palais et du Parti démocratique sénégalais (Pds au pouvoir). Selon des confidences qui se sont échappées du Palais Léopold Sédar Senghor, le Président Wade n’est pas satisfait du bilan de son chef de gouvernement et trouve qu’il ne l’a pas assez défendu. Un parfum très fort de remaniement flotte dans les allées du gouvernement, avec une très possible promotion de Farba Senghor, au rang de ministre d’Etat.  
 
Hadjibou Soumaré, l’actuel locataire du 9e étage du Building administratif, après un séjour «mystérieux», pour des «raisons personnelles», va vers des sommeils agités. Dans certains cercles libéraux, on prépare des nuits de longs couteaux contre le Premier ministre, qu’on reproche de n’avoir pas servi suffisamment de bouclier au président de la République, dans une ambiance marquée par des vents de soufre qui soufflent sur un climat social délétère et par la tenue des Assises nationales qui donnent le tournis au pouvoir libéral. Le chef d’orchestre de cette cabale, selon des «langues pendues» -pour dévaliser notre confrère Le Populaire- dans l’entourage présidentiel, serait le locataire du Palais Léopold Sédar Senghor, Abdoulaye Wade en personne. «Le Président Wade n’a pas apprécié le manque de réaction de Hadjibou Soumaré, qui ne l’a pas suffisamment défendu face aux nombreuses crises avec les syndicats de l’enseignement ; il a manqué de réaction face aux Assises nationales», confie un proche du chef de l’Etat. Dans l’entourage du Président Wade, on est persuadé que les jours de Hadjibou Soumaré à la Primature sont désormais comptés.  
 
Une campagne de déstabilisation géométriquement centrée sur l’inefficacité et l’inertie de l’actuel Premier ministre se prépare, avec un argumentaire qui épouse les critiques formulées du côté du palais de la République. Pour preuve, dans un communiqué rendu public, le 20 juin dernier, le Bureau exécutif national de la Pépinière des cadres libéraux/Forces du changement (Pcl/Fc), ne met pas des gants de velours pour «fusiller» le chef du gouvernement Hadjibou Soumaré. Dans ce communiqué, le Ben de la Pcl/Fc écrit que «le Premier ministre ne présage rien de bon pour les Sénégalais. Il a la guigne. C’est comme l’oiseau noir qui apporte le malheur au souverain en fin de règne, dans une bataille de résistance ou de survie». Autre joyeuseté contenue dans le communiqué : «Au niveau du Pds, il (le Pm Hadjibou Soumaré) a démobilisé les troupes à force de saper par son désengagement, la cohésion de l’équipe gouvernementale.» Et l’analogie que ces jeunes, qui disent être «jaloux (du) legs de Wade» et qui entendent restés «Wadistes», établissent entre Pierre Raffarin en France et Hadjibou Soumaré, est indicatrice du sort qu’ils veulent que le Président Wade réserve à son chef de gouvernement.  
 
En effet, le communiqué signé El hadj Amadou Sarr, secrétaire général national de la Pcl/Fc est sans équivoque : «(…) A l’image de Pierre Raffarin, il (le Pm) doit partir avec la tête haute, à défaut de s’exposer inutilement, car la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions.» Comme pour apporter encore du grain au moulin à moudre des arguments de certains dans l’entourage présidentiel, les jeunes libéraux s’alimentent au brouet de l’inefficacité et de l’inertie, que leurs «frères» aînés brandissent comme justification pour expliquer la nécessité de défenestrer Hadjibou Soumaré. En effet, ils soutiennent que «la cherté de la vie est un risque partagé à l’échelle planétaire ; seuls les gouvernements flexibles, capables de se départir des schémas classiques peuvent répondre aux préoccupations des peuples». Une méthode Wade toute crachée. En effet, aussi bien dans l’opposition qu’au pouvoir, Wade a toujours utilisé les jeunesses libérales pour se séparer d’un responsable de son parti ou dans le gouvernement.  
 
DANS L’INTELLIGENCE DES ACTES POSES  
 
On entre mieux dans l’intelligence des actes posés par Farba Senghor, «la voix de son maître», qui s’est autorisé l’audace…par procuration, de se substituer au Premier ministre et au désormais ex-ministre de l’Education nationale, en négociant avec des secteurs sociaux en grève. Parfois, sous l’œil bienveillant, pour ne pas dire, avec la complicité du président de la République. Tout comme, on entre dans l’intelligence des micmacs sur l’accord obtenu avec l’Intersyndicale, en faisant porter les lauriers de la réussite à Farba Senghor. D’ailleurs, des fuites en provenance de l’avenue Léopold Sédar Senghor croient savoir que Farba Senghor est pressenti pour gagner encore du galon dans le prochain gouvernement, avec un rang de ministre d’Etat.  
 
Il faut dire que, un an après sa nomination-surprise le 19 juin 2007, en remplacement de Macky Sall à la Primature, Hadjibou Soumaré, avait été perçu comme un technocrate apte à maîtriser les déficits budgétaires et bénéficiant d’un crédit auprès des bailleurs de fonds. Or, l’inquiétude des bailleurs de fonds quant à la situation économique et financière du Sénégal avant la nomination du 5e Premier ministre de Wade, ne s’est point estompée. Il est vrai que M. Soumaré n’a pas été chanceux face à l’exacerbation d’une crise rendue plus âpre par la conjoncture internationale. «Les finances publiques sont toujours dans le rouge, le déficit menace le cadre macroéconomique, la dette intérieure asphyxie le secteur privé. Inquiet des dérapages dans les dépenses publiques, les bailleurs de fonds du Sénégal (Fmi et Banque mondiale) ont élevé la voix.» C’est en substance, ce qui avait été noté par le site Xalima.com, reprenant des éléments du dossier de nos confrères de Sud-Fm, à l’occasion de l’An I de l’arrivée de Hadjibou Soumaré à la station primatorale. De l’eau encore dans le canari des détracteurs, derrière qui, plane l’ombre de Me Wade.  
 
CA 2007 - Démission de Babacar Ndiaye et Cie : «Personne ne peut décrédibiliser les Assises» 
 
C’est aujourd’hui que va se tenir la première réunion du Bureau des Assises nationales pour examiner les modalités de démarrage des travaux. En attendant, la Coalition alternative 2007 (Ca 2007) rassure sur la crédibilité et le prochain succès de ces assises.  
 
La Coalition alternative 2007 (Ca 2007) constate la panique du régime devant les Assises nationales. Hier, au sortir de la Conférence des leaders de cette coalition, le porte-parole, Massène Niang, est longuement revenu sur la réaction des tenants du pouvoir après le lancement des Assises. «Ils ont complètement perdu le Nord avec leurs déclarations contradictoires», Au fait, Massène Niang, contrairement à ce qu’en pensent les libéraux, présente les Assises «comme une réunion entre des personnalités qui n’ont d’autres ambitions que de faire le diagnostic des difficultés du pays pour pouvoir proposer des solutions». Il n’y a rien de diable en cela, s’écrie M. Niang selon qui les leaders de la Ca 2007 s’engagent à nouveau pour une réussite totale des rencontres.  
 
Et ce ne seront pas les défections de quelques-uns qui vont empêcher la tenue de ces Assises. Massène Niang prend avec philosophie la démission du vice-président Babacar Ndiaye et minimise : le tintamarre orchestré par le pouvoir dans la presse autour de cette démission n’a pas de sens, personne ne peut décrédibiliser les Assises, assure-t-il. D’ailleurs, il soutient que les menaces et les tentatives de déstabilisation ne font que «doper» les participants dans leur détermination.  
 
La Conférence des leaders de la Ca 2007 a évoqué la présente campagne agricole pour s’inquiéter des «chimères» que l’Etat veut réaliser, faisant allusion à la Goana. Le porte-parole s’interroge : «Comment un gouvernement, qui ne sait même financer une campagne agricole traditionnelle, peut-il financer une Goana avec ses objectifs faramineux ?» La réalité, fait remarquer M. Niang, ce sont les «semences de mauvaise qualité, qui ne sont pas distribuées aux paysans, alors les pluies tombent». Mais, ce qui est déplorable, c’est «la Suneor, une entreprise privée qui est chargée de faire la distribution».  
 
Autres griefs contre le régime, c’est le coût de la vie. La coalition de Moustapha Niasse regrette «la remise en cause du système de solidarité nationale». En fait, explique Massène Niang, avec la flambée des prix et les pénuries, le citadin ne peut plus faire des économies pour aider son parent villageois.  
 
En même temps, l’Etat «fragilise» l’intégration africaine avec ses positions à l’Asecna. Sur ce point, le Pr Madior Diouf, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (Rnd), évoquant l’article 102 de la Charte des Nations-Unies, soutient que le Sénégal ne peut pas régler son différend avec l’Asecna en prenant des décisions unilatérales. Il lui faut discuter avec l’Organisation ou bien interpeller la Cour internationale de la Haye. Hélas, dit-il, le régime procède comme si on était dans une «République bleue».  
 
Cheikh Fadel BARRO 
 
FONCIER - Restructuration et régulation Sénégal : Voie obligée pour arriver aux Omd 
 
La maîtrise de la croissance urbaine et du développement des villes passent par la mise en œuvre de politiques urbaines centrées sur des actions préventives pour les zones non encore occupées, mais également curatives pour les quartiers existants et non lotis. Cette conviction des spécialistes des questions d’habitat comme Madou Diouf, secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement est l’un des objectifs du séminaire ouvert hier à Saly et qui porte sur la restructuration et la régulation foncière au Sénégal.  
 
De l’avis de Amadou Ciré Sall, président du conseil de la Fondation Droit à la ville, le phénomène d’urbanisation presque exponentielle mais irréversible est dû, en grande partie, à un exode de la population rurale vers les centres urbains, mais aussi à un taux de croissance naturelle élevé. Cette croissance démographique s’est traduite par une expansion spatiale souvent incontrôlée qui a consisté, essentiellement, en une occupation et une densification de quartiers spontanés à la périphérie des grandes agglomérations dans les zones non loties parfois impropres à l’habitat hétéroclite, qui se distinguent par la promiscuité et le manque de services urbains et équipements de base.  
 
En effet, pendant les années 1960 jusqu’aux années 1980, la politique du gouvernement du Sénégal, en matière d’urbanisation dans les quartiers non lotis, a consisté très souvent à déguerpir des occupants spontanés des terrains non lotis pour y construire des habitations planifiées. Cependant, cela n’a pas permis d’éradiquer la prolifération des quartiers spontanés irréguliers. Cette spirale de déguerpissements forcés de quartiers irréguliers s’avérant particulièrement douloureuse et coûteuse, l’Etat du Sénégal s’est orienté à partir de 1985, vers la restructuration et la régularisation, en lieu et place des déguerpissements massifs. Ainsi, ajoute M. Sall, à la suite de la restructuration urbaine, la régularisation foncière permet de délivrer aux bénéficiaires qui occupent le site sans droit ni titre, des droits de superficie leur assurant ainsi la sécurité de l’occupation foncière. Dans la plupart des villes du Sénégal, notamment dans les chefs-lieux de région, certains chefs-lieux de département et des villes à croissance rapide, s’est développé un type d’habitat désarticulé en marge des localités, comprenant des quartiers dits spontanés à la trame irrégulière et non intégrée au tissu urbain local. Cette situation engendre une absence totale de sécurité de l’occupation et un frein aux investissements collectifs et individuels, car ces populations n’ont pas d’espaces pour recevoir des infrastructures prévues dans les différents projets et programmes. Et individuellement, la plupart de ces habitants irréguliers n’ont pas de garantie foncière pour accéder aux systèmes structurés de financement et de prêt qui leur auraient permis d’améliorer leur logement et leurs conditions de vie.  
 
Compte tenu du rôle des élus locaux en général et des maires en particuliers, dans la planification urbaine, la restructuration et la régulation foncière entreprises par les pouvoirs publics, l’Association des maires du Sénégal (Ams), en partenariat avec la Fdv et le Forref, a organisé ce séminaire d’information et d’échanges en vue de lutter contre la prolifération des quartiers spontanés. Mamadou Lamine Diouf, administrateur général de la fondation Droit à la ville soutient, lui, qu’il y a beaucoup d’opportunités pour financer les opérations de restructuration et de régularisation foncière : «Pour améliorer les conditions de vie des habitants des bidonvilles, ne serait-ce que pour leur fournir les services de base, nous devons remplir les conditions préalables qui consistent à faire passer les réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement. Pour cela, nous avons besoin de créer, dans ces quartiers qui n’ont pas de voies de desserte, les rues par où passent les réseaux. Nous devons également créer dans ces quartiers où règne la promiscuité, les espaces nécessaires pour construire des écoles de proximité, des postes de santé et d’autres équipements collectifs», croît Amadou Ciré Sall. «Pour les maires que nous sommes la restructuration foncière est essentielle parce que sans cela, nous ne saurons pas où mettre les infrastructures ou par où mettre les canalisations pour l’évacuation des eaux usées, ou de pluies. Sans cette structuration foncière, nous ne saurons pas où mettre les infrastructures sociales telles que les écoles, les structures de santé, entre autres. La régularisation foncière aussi permet à chacun d’avoir un titre foncier», soutient Amadou Tidiane Wone, coordonnateur de l’Association des maires du Sénégal.  
 
Par Assane DEME - Correspondant  
 
SUD QUOTIDIEN : 
 
Le cas Farba 
Par | | samedi 21 juin 2008  
 
 
L’année scolaire vient d’être sauvée de justesse même si les potaches des classes allant du CI au CM1 traîneront immanquablement des lacunes. Espérons que les enseignants pourront les résorber l’année prochaine. Il convient de remercier les protagonistes de cette longue crise (ministère de l’éducation et intersyndicale) et toutes les bonnes volontés (l’honorable député Iba Der Thiam, SOS droit à l’éducation, le Grand Sérigne de Dakar, l’association des parents d’élèves, le ministre Babacar Gaye et tous les autres inconnus du grand public) qui ont offert leur médiation afin que l’espace scolaire retrouve la paix. La Nation entière leur en sera redevable. 
 
Il y a évidemment le cas Farba Senghor. Pour être un cas, c’en est véritablement un. Que notre compatriote Mamadou Faye, Secrétaire Général du Sudes lui ait demandé d’intervenir pour mettre fin à la crise n’a rien d’étonnant. Le Sudes nous a habitué à cela. Le prédécesseur de Mr Faye, Iba NDiaye Diadji (que la terre lui soit légère et qu’Allah l’accueille dans son paradis éternel), n’avait jamais accepté que les enfants soient sacrifiés sur l’autel de revendications syndicales. 
 
Que Mr Farba Senghor ait répondu favorablement à l’invite en apportant son seau d’eau pour éteindre l’incendie est à son honneur. Lorsqu’on aime son pays, on ne doit pas être insensible à la plus petite étincelle car les grands brasiers ont souvent pour origine un brin d’allumette. Donc, bravo à Farba. Ce que je n’arrive pas à digérer et que je ne digérerai probablement jamais, c’est l’insulte de Farba à tous les intellectuels du Sénégal et du monde. D’avance, je rassure ne pas avoir eu la chance et l’honneur d’en faire partie. 
 
Dans quel pays un titulaire du brevet d’études du premier cycle (Bepc) peut se permettre de traiter un agrégé des universités et de surcroît docteur d’Etat d’incompétent ? Non frère Farba ! Vous êtes allé trop loin. Convaincu que vous ne le savez pas, je vous apprends que si le petit Sénégal de 196.000 Km carrés est connu jusques dans les coins les plus reculés du monde, il ne le doit pas à ses hommes politiques mais exclusivement à ses guides religieux et ses intellectuels. 
 
A Bandiagara et Mayombé on ne connaît ni Blaise Diagne, ni Galandou Diouf, ni Léopold Sédar Senghor le politicien ni Mamadou Dia ou Abdou Diouf et encore moins Alassane Oumar Bâ ou Farba Senghor. N’y sont connus et vénérés que Oumar Foutiyou Tall et Ahmadou Bamba. Dans le cercle restreint de ceux qui ont pour travail de pétrir, de mouler, de modeler, de façonner et de formater des consciences, on ne connaît ni Ousmane Tanor Dieng, ni Amath Dansokho et encore moins Alassane Oumar Bâ ou Farba Senghor. 
 
N’y sont connus et reconnus que les Senghor le poète, Abdoulaye Wade, Iba Der Thiam, Moustapha Sourang, Mamoussé et Souleymane Béchir Diagne, Abdoulaye Bathily, Sémou Pathé Guèye, El Hadj MBodj, Amsatou Sow Sidibé et tous les autres intellectuels que vous venez d’insulter avec un cynisme dégoûtant et déroutant. 
 
Non, frère Farba ! Les intellectuels de notre pays (qu’ils appartiennent à la classe politique, à la société civile, à la presse ou qu’ils fassent partie de la grande masse silencieuse) ne méritent que respect et considération. Vous et moi, frère Farba, même si nous sommes limités dans la réflexion, faisons un tout petit effort pour comprendre cela. 
 
Alassane Oumar Bâ  
Pikine / Khourounar 
Normalisez, aussi, le prix du sucre, M. Diagna Ndiaye 
Par | | samedi 21 juin 2008  
 
 
L’on vous a vu, en l’espace d’une semaine, dans deux cérémonies différentes. Sous votre casquette de président du Comité national olympique, vous avez reçu l’appui financier de la Chine au Sénégal dans sa préparation des jeux olympiques. Quelques jours après, vous signez avec Mbaye Ndoye le document le document par lequel il vous transfère la direction du football. Nous vous souhaitons beaucoup de succès. Parce que le football nous tient à cœur. Seulement, il n y a pas que ça. 
 
Vos amis, surtout dans la presse, disent de vous que vous êtes un manager introduit dans les hautes sphères de la finance mondiale. Ce qu’ils ne disent pas, c’est que vous êtes aussi la couleur locale du groupe Mimran. Lequel groupe, quelles que soient les élucubrations biscornues servies pour justifier le fait, bénéficie de privilèges énormes et in justifiés. Le prix du pain et celui du sucre sont trop élevés au Sénégal, plus chers ici que partout ailleurs dans la zone Uemoa. 
 
Richard-Toll, la ville qui abrite l’usine de vos patrons, est aussi la localité où se vend le plus le sucre de fraude. Aucune formule mathématique n’est parvenue jusqu’à présent à expliquer pourquoi les pays qui importent le sucre le vendent moins cher qu’au Sénégal où il est censé être produit. 
 
A ce propos d’ailleurs, depuis le mois de novembre le cours mondial du blé connaît une baisse régulière, malgré la hausse du prix du baril de pétrole. Le dollar, lui, baisse et n’arrête pas de baisser. 
 
Alors, dites-nous M. Niaye, vous qui êtes présenté comme le messie désintéressé venu sauver le football sénégalais, en attendant d’afficher d’autres ambitions, pourquoi donc vos patrons ne baissent pas le prix de la farine et du sucre ? Vous avez dit que « le football est un jeu avec lequel on ne doit pas jouer ». Qu’en est-il donc du pain et sucre, M. Ndiaye ? L’homme se nourrirait-il seulement de jeu ? Vous seriez bien inspiré de…normaliser aussi le prix du pain et du sucre. 
 
Lamine DABO  
Animateur culturel  
Ziguinchor  
Lamsdabo@gmail.com 
PETITE COTE 
 
Les points noirs de la régularisation foncière 
Par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN | samedi 21 juin 2008  
 
 
La gestion de l’espace non loti dans les villes ou les quartiers spontanés reste une préoccupation des pouvoirs et partenaires au développement. Les collectivités locales sont inscrites dans la même dynamique. Ces constats pointent du doigt les enjeux liés à la restructuration et la régularisation foncière dans les quartiers non lotis ou spontanés. 
 
Une rencontre cherche à informer sur la question et à définir des voies et moyens prohibant des déguerpissements massifs et privilégiant des recasements acceptés au grand bonheur des collectivités locales versées dans le développement urbain. Le secrétaire du ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat, de l’Hygiène publique et de l’Assainissement a prononcé le discours du ministre d’Etat, Ousmane Masseck Ndiaye ministre de la Décentralisation et des Collectivités Locales. En résumé, il s’est appesanti sur l’urbanisation qui est devenue un défi pour les deux décennies à venir en Afrique. Il considère que la modernisation des bidonvilles en constitue un axe essentiel. Il a attiré l’attention sur l’absence de rues adéquates et de réserves pour la construction d’infrastructures. 
 
Ces dits quartiers ne sont pas prêts à recevoir tous les investissements utiles et nécessaires. Il a abordé la question liée à la maîtrise de la croissance urbaine qui ne peut se faire sans la mise en œuvre de politiques urbaines axées sur la prévention dans les quartiers lotis et des actions curatives dans les non lotis. Pour lui, l’urbanisme curatif n’est rien d’autre que la restructuration. Se référant au plan Jaxaay a permis la délocalisation et le relogement des ménages situés dans des cuvettes. Amadou Ciré Sall, Président de la Fondation du Conseil de la Fondation Droit à la Ville est revenu dans son discours sur les Cibles 10 et 11 des Objectifs du Millénaire pour le développement qui veulent une réduction de moitié la proportion des populations n’ayant accès à l’eau potable et à un assainissement minimal. En plus, l’amélioration des conditions de vie 100 millions d’habitants des bidonvilles est un des grands objectifs. Amadou Tidiane Wane, de l’association des maires du Sénégal, interrogé est revenu sur les enjeux liés à la restructuration et la régularisation foncière. A l’en croire, la démarche est fondamentale pour pérenniser, l’option Un « Sénégal sans Bidonville ». Il pense que sans restructuration foncière, des questions restent entières. Il s’agit de voir où mettre telle ou telle infrastructure sociale dans un lieu assaini. 
 
En plus, ses craintes se fondent sur des faits réels. Des bidonvilles sont le plus souvent ravagés par des incendies ou des épidémies. Dans le premier cas, l’occupation de l’espace fait qu’en sorte, les secours interviennent difficilement. Car les voitures utilitaires ne peuvent pas accéder aux lieux du sinistre. Sous un autre angle, il a attiré l’attention que la régularisation foncière présente un grand intérêt. Les habitants des quartiers spontanés avec un lotissement de l’espace parviennent aussi à avoir des titres de propriété. 
 
Ce leur donne un accès à des autorisations de construire. Il a posé des problèmes liés à des opérations de recasement suite à une restructuration de l’espace des quartiers spontanés. Les difficultés soulevées sont d’ordre technique. Des personnes qui loin du site originel sont confrontées aujourd’hui, à des problèmes. 
 
EN BREF... EN BREF… 
Par | | samedi 21 juin 2008  
 
 
Le manque de structures pré-hospitalières décrié par les spécialistes 
 
Le manque de structures pré-hospitalières au Sénégal semble être un véritable problème au vu de la fréquence avec laquelle il est revenu dans les communications de la quasi-totalité des spécialistes, lors du premier congrès international de médecine d’urgence et d’anesthésie réanimation qui se tient à Saly depuis mercredi.Le Professeur Fatou Sène Diouf, maître de conférence agrégée au service de neurologie de Dakar, à l’image de ses confrères, l’a soulevé dans sa communication sur les Accidents vasculaires cérébraux (AVC) au Sénégal . En effet, elle a soutenu que ’’si on arrive à mettre en place des structures pré-hospitalières, cela résoudrait, en partie, le problème de l’urgence médicale, mais aussi celui de la prise en charge du malade’’. Pour elle, un accidenté vasculaire cérébral doit nécessairement avoir un centre de référence et un transport médicalisé, surtout dans un pays où on faire face à de terribles embouteillages, et cela doit être le ’’combat’’ de tous.‘’Si un malade est évacué dans une ambulance, la prise en charge se fait par le corps médical, donc, même si ce n’est pas dans une ambulance médicalisée, cela permet de faire face à la prise en charge’’, a soutenu le professeur Fatou Sène Diouf . Le combat majeur concernant l’AVC, soutient la spécialiste, c’est de faire évacuer le malade par ambulance, car cela permet au corps médical de régler le problème d’urgence et de pouvoir très tôt traiter le malade. 
 
Contesté par des personnes, le médecin-chef de district de Vélingara reçoit du soutien 
 
( L’Association internationale pour Médina-Mary (AIMM) a fait part de son ’’indignation ’’ après une manifestation organisée mardi à Vélingara par des personnes réclamant le départ du médecin-chef de district, Dr Babacar Ndoye à qui l’association apporte son ’’soutien sans réserve et sans équivoque’’.Dans un communiqué transmis jeudi à l’APS, l’AIMM juge cette ‘’revendication plutôt marginale’’ et qui est ‘’loin de refléter l’opinion de la majorité des populations de Vélingara et de son département’’.Pour elle, Babacar Ndoye ’’partage avec ces mêmes populations leurs préoccupations quotidiennes en matière de santé, d’accessibilité aux soins de santé, et de prestations de sanitaires de qualité’’.L’AIMM apporte, souligne le communiqué, ‘’son soutien sans réserve et sans équivoque au Dr. Babacar Ndoye, pour son action inlassable à la tête du district de santé de Vélingara’’. 
 
LIBERTE ET DEVELOPPEMENT  
 
Les « convictions » de Serigne Diop 
Par Ibrahima DIALLO | SUD QUOTIDIEN | samedi 21 juin 2008  
 
 
La fondation Friedrich Naumann a fêté un demi-siècle d’engagement pour la liberté, la dignité humaine et la paix dans le monde jeudi dernier à Dakar sous le thème « liberté et développement ». Cette cérémonie a été prétexte pour le professeur Deligne Diop d’affirmer que « toutes les sociétés sont ou seront des démocraties libérales ». 
 
1958-2008, la fondation Friedrich Naumann pour la liberté a 50 ans. Pour célébrer ce demi-siècle d’engagement pour la liberté, la dignité humaine et la paix dans le monde et sa présence au Sénégal, elle a organisé une conférence à Dakar sur le thème « Liberté et développement » avant-hier jeudi 19 juin. Cette dialectique (liberté et développement) remonte à l’aube des temps modernes. Et, les libéraux, en définissant la liberté comme le fondement de tout progrès économique et social, ont créé une relation de réciprocité et de dépendance qui va du développement à la liberté base de tout bien être social. 
 
Selon le conférencier, le professeur Serigne Diop, ministre d’Etat établissant la relation entre développement et libéralisme, « toutes les sociétés contemporaines sont ou seront des démocraties libérales avec les valeurs qu’il faut pour permettre aux individus d’être responsable ». Ce libéralisme à visage humain apparu au XIXe siècle devrait régir tous les pays soucieux du développement en ce sens qu’il n’y a pas de libéralisme sans liberté d’entreprendre qui est une donnée fondamentale. Dès lors, le développement sera guidé par un esprit d’entreprise assis sur la liberté d’entreprendre basé sur l’accomplissement de l’individu dans tous ses aspects. 
 
Or la liberté, une donnée naturelle qui est dans l’homme est garantie par l’Etat qui prend en charge les secteurs défavorisés. C’est la démocratie sociale qui fait de l’Etat à la fois un agent économique et un acteur social (éducation, santé, etc.) Seulement, déplore Serigne Diop, deux images sont à l’origine de la conception erronée que les gens ont du libéralisme. Il s’agit de la démocratie bourgeoise avec le pouvoir de l’argent (conception économique de la liberté) et celle marxiste (totalitarisme) pratiquée par les pays de l’Est. A l’en croire, le libéralisme ne s’oppose pas au capitalisme, mais au totalitarisme. C’est le socialisme qui s’oppose au capitalisme. « Un libéralisme économique sans libéralisme politique ne peut durer dans le temps. C’est un accident de l’histoire. La démocratie politique est le fondement de la démocratie économique » fait remarquer le ministre d’Etat. 
 
Et, si la liberté va de pair avec la responsabilité, en démocratie libérale, l’Etat doit être sauvé par l’égalité, donnée naturelle, divine qui stipule que tous les hommes naissent égaux, même si la réalité est toute autre. Cependant, le conférencier insiste sur le fait que la liberté n’est pas la licence. Elle a des bornes, (les droits des autres) qui ne sont fixées que par la loi conformément à la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Toutefois, précise le Professeur, le système de la globalisation qui tend vers la mondialisation, à cause des avantages compétitifs et non comparatifs, constitue une menace pour les Etats, en particulier les nôtres. 
 
REPONDRE AUX BESOINS DES POPULATIONS 
 
Revenant sur le développement, le Professeur Serigne Diop souligne que ce concept est perçu différemment et de manière variée selon qu’on soit dans les institutions internationales ou dans les systèmes étatiques. Suffisant pour qu’il invite à une redéfinition de ce concept. Selon lui, plutôt que d’être vu sous le rapport du revenu par habitant (PIB), le « développement doit renvoyer aux besoins, aux attentes des populations. Il doit se définir comme étant un processus continu, les capacités d’un système étatique à répondre aux besoins fondamentaux des populations ». Son but est d’assurer la dignité humaine. La matérialisation de cet objectif pour faire face aux attentes des populations passe nécessairement par l’union, la création de grands espaces économiques. Pour le professeur Pape Mansour Sy, modérateur il ne peut y avoir de développement sans sécurité. De même, on ne peut parler de sécurité sans droits de l’homme. Les deux premiers ne peuvent être effectifs sans les droits de l’homme. Mme Doretta Loschelder, Ambassadrice de la République Fédérale d’Allemagne au Sénégal a, quant à elle, rappelé que le peuple allemand a subi par deux fois dans son histoire des privations de liberté. C’est pourquoi, la Fondation depuis sa création a mis un accent particulier sur la liberté et la responsabilité individuelle. 
 
Partant du caractère irrésistible de la démocratie qui ne peut se faire qu’avec le concours des citoyens, Mme Eva-Maria Kohler-Renfordt, représentant résident de la Fondation Friedrich Naumann pour l’Afrique sub-saharienne, montre que la place de la liberté dans le développement devrait permettre de concilier le souci de la croissance et les demandes croissantes des populations. 
 
WALFADJRI : 
 
Après l'arrêt des subventions sur l'essence et le gas-oil : La Senelec s'apprête à appliquer la vérité des prix 
La hausse vertigineuse du prix du pétrole qui a atteint des niveaux jamais égalés va amener la Société nationale d’électricité (Senelec) à modifier ses grilles tarifaires et à appliquer sous peu la vérité des prix. Toutefois, la société pourra un peu souffler à la suite de l’appui que la Banque mondiale a accordé au secteur de l’énergie. 
 
La Société nationale d’électricité (Senelec) peut pousser un ouf de soulagement après l’appui de 80 millions de dollars (40 milliards de francs Cfa) annoncé par la Banque mondiale (Bm) en faveur du secteur de l’énergie au Sénégal (voir par ailleurs). Elle qui subit, le plus, les effets de la hausse vertigineuse du baril du pétrole. Cet appui de l’institut de Bretton Woods entre dans le cadre du projet intitulé ‘Programme de redressement du secteur de l'energie du Sénégal’. Elle vise à appuyer le Sénégal dans le sous-secteur de l’électricité et des hydrocarbures.  
 
Mais cette bouffée d’oxygène sera de durée relativement courte. La Senelec sera obligée d’appliquer la vérité des prix, comme c’est le cas pour ce qui est de l’essence et du gas-oil. Ceci aura directement des effets sur le consommateur sénégalais. Mais c’est pour amoindrir ses effets sur les couches les plus défavorisées que la société nationale va changer sa grille tarifaire. Les Sénégalais verront, prochainement, sur leurs factures d’électricité des prix nouvellement modifiés. Selon une source officieuse, cette modification de la grille tarifaire se fera en tenant compte de la consommation des clients. Les petits consommateurs seront moins affectés par la hausse que les grands consommateurs.  
Une fois sa nouvelle grille adoptée, la Senelec va suivre l’évolution du marché international. Cela après une onéreuse politique de subvention. Jusqu’ici, le Sénégal subventionnait aussi bien l’énergie que les hydrocarbures. Ainsi, rien que pour les hydrocarbures, la facture mensuelle de notre pays s’élève à 140 millions de dollars américains. Soit une facture trimestrielle de 420 millions de dollars américains à payer aux pétroliers tous les quatre-vingt-dix jours. Une lourde facture qu’une économie comme la nôtre ne peut plus continuer à supporter. Aussi, depuis six mois, les prix de l’essence et du gas-oil ne sont plus subventionnés. Si ce dernier produit a connu des hausses vertigineuses qui ont donné le tournis à bien des chauffeurs de taxi, de ‘Ndiaga Ndiaye’ et autres, c’est parce que l’Etat a arrêté de le subventionner. Il lui applique la vérité des prix comme à l’essence. Ainsi, aujourd’hui, seuls le gaz butane et le pétrole lampant sont subventionnés à partir des surplus de la Taxe sur la valeur ajoutée (Tva).  
Après l’essence et le gas-oil, c’est au tour de l’énergie de se voir appliquer la vérité des prix. L’Etat s’apprête ainsi à répondre favorablement aux injonctions des bailleurs de fonds. En effet, à la suite de la Banque mondiale (Bm) et du Fonds monétaire internationale (Fmi), l’Alliance française pour le développement (Afd) vient de demander au Sénégal d’abandonner la subvention qu’il accorde aux sociétés publiques comme la Senelec. Selon ces institutions, cette subvention pèse trop lourd sur l’économie nationale. Selon Madani M. Tall, le futur ex-Directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Sénégal, ‘la crise de l’énergie a eu des conséquences directes et quantifiables sur les performances de l’économie sénégalaise, puisque le faible taux de croissance en 2006 (2,3 %) a été engendré, pour une large part, par les problèmes rencontres dans le secteur de l’énergie’.  
Le mérite du système sénégalais qui consiste à financer certains produits comme le gaz butane et pétrole lampant par les surplus de Taxe sur la valeur ajoutée (Tva) a fait tache d’huile. Elle est adoptée par certains pays touchés par la crise de l’énergie, comme l’Union européenne (Ue).  
Aly DIOUF  
 
Renouvellements des structures du Pds : Une véritable arnaque politique 
 
 
Les renouvellements des structures du Pds constituent une véritable arlésienne. L’actuel Directeur des structures du parti, Ousmane Masseck Ndiaye, à chaque fois qu’il se sent oublié, agite la question des renouvellements pour se rappeler au bon souvenir des militants du Pds. Ces derniers en ont marre d’être tympanisés avec des soit-disant renouvellements qui ne verront jamais le jour puisque la plupart des membres de l’organe directionnel qui s’occupe de ces questions relatives aux renouvellements, sont à la fois ministres d’Etat, maires et secrétaires généraux de leur fédération. Il s’agit notamment d’Abdoulaye Faye (Administrateur du parti), d’Ousmane Ndiaye (Chargé des Structures du parti), d’Oumar Sarr (chargé des élections - Dagana), d’Habib Sy (Linguère), de Souleymane Ndéné Ndiaye (Guinguinéo), de Macky Sall, président de l’Assemblée nationale (Fatick).  
 
Ce beau monde n’a aucun intérêt à ce que les choses bougent d’un iota. Ils ne font qu’abuser le secrétaire général national, Me Wade, tout en gaspillant de l’argent, du papier, et flouant ainsi les vrais militants qui continuent à croire au leader mythique du Parti démocratique sénégalais (Pds). Ils agitent un voile de fumée pour empêcher Me Wade de connaître la réalité dans son parti. Nous sommes certains que nombre d’anciens du parti, qui ont tout donné et fait pour le fonctionnement du parti quand ce n’était pas évident, sont absents des listes remises au secrétaire national du parti par Ousmane Ndiaye en sa qualité de Directeur des structures du parti. Il nous rappelle que des secrétaires nationaux sont nommés conformément aux dispositions de l’article 23 des statuts du parti, mais à notre grande surprise, face aux grèves des enseignants, à celle de la Cnts, ni le frère chargé des affaires économiques et financières, ni le secrétaire national chargé de l’Education, ni celui chargé des cellules d’entreprise n’ont daigné riposter, laissant ainsi libre champ à nos adversaires.  
Le Pds a toujours été administré à travers des textes très clairs, mais depuis l’alternance, Me Wade n’ayant pas assez de temps en raison de ses charges étatiques, a cru faire confiance à des hommes qui malheureusement ne s’intéressent qu’à leur avenir politique et ceci au détriment du parti. Qui ne se rappelle pas des derniers renouvellements- restructuration taillés sur mesure et pilotés par le trio Macky Sall, ancien vice-président du Comité directeur, Ablaye Faye, bombardé administrateur général du parti et Ousmane Ndiaye élevé au rang de Directeur des structures. Ce trio a fait beaucoup de mal et de torts au Pds.  
Depuis lors, le chef de cette bande à trois, Macky Sall, a été emporté par les vagues de la contestation, ses principaux acolytes Ablaye Faye et Ousmane Ndiaye ont été ses victimaires. Beaucoup d’hommes et de femmes sans aucune consistance politique ont bénéficié de leur proximité pour se faire nommer ou élire lors des dernières élections législatives et sénatoriales. Maintenant, nous disons halte à ce jeu qui ne profite ni aux vrais militants, ni au Pds et encore moins à Me Wade dont la personne cristallise injustement toutes les rancœurs. Et personne parmi les privilégiés du régime ne lève le petit doigt pour le défendre de manière conséquente, on ne fait que gesticuler après que Wade a déjà reçu les coups au lieu de tisser une bonne structuration du parti ou de développer une bonne stratégie de communication.  
Les militants ne sont informés qu’à travers les medias, aucune structure ne fonctionne, les responsables ne descendent plus à la base pour réunir les différentes structures (sous-section, section) de leurs localités. Seuls les frères Pape Diop, Farba Senghor et le ministre Aminata Lô Dieng qui a effectué des tournées chez les Sénégalais de l’Extérieur pour une sensibilisation et des explications des actions du chef de l’Etat sur la Goana, ont osé prendre la défense du parti et du secrétaire général national. Ce n’est qu’à leur suite que les radoteurs ont embouché la trompette de la récupération.  
L’exclusion de Massaly au Comité directeur se justifie, mais on est toujours ahuri de constater l’absence de vraies femmes libérales au sein de ce Comité directeur. De même que les jeunes de l’Ujtm sont absents, alors que des transhumantes qui n’ont encore pas la carte du Pds y siègent : notamment Léna Diagne Fall, Aïda Mbodji, Aïda Diongue et consorts.  
Nous ne nous lasserons jamais de dire que ceux qui doivent être les véritables boucliers de Me Wade ne bénéficient pas de sa proximité ou de privilèges. Ils sont nombreux à la présidence à ne rien faire si ce n’est de verser dans l’intrigue et la médisance.  
Il ne sert à rien de se lamenter ou de croiser les bras, il est grand temps de se lever et de s’organiser pour montrer ou démontrer à notre secrétaire général national que ceux-là qui, hier, organisaient par leurs moyens propres des activités d’animation et de mobilisation, sont toujours là. Ceux qui humaient les gaz lacrymogènes et bravaient les forces répressives du régime socialiste incarné par des hommes et des femmes siégeant présentement au gouvernement, au Sénat, à l’Assemblée nationale ou ayant été nommés à de hautes fonctions étatiques notamment Djibo Kâ , Abdourahime Agne, Mbaye Jacques Diop, Abdoulaye Diack, Léna Diagne Fall, Aïda Diongue, Aida Mbodji, et des thuriféraires à l’image de Bachir Kounta, bien qu’ils soient laissés en rade depuis l’alternance, gardent toujours l’espoir que des hommes de valeur et de fidélité comme Pape Diop, Pape Samba Mboup et Farba Senghor parviendront à avoir le dessus sur ces hommes identifiés et qui jouent un rôle politique néfaste auprès du président Wade afin que celui-ci reprenne véritablement le parti en main, en s’appuyant sur des responsables intègres reconnus par la base du parti, connaissant parfaitement le Pds et les militants de la première heure qui ont toujours accompagné le leader mythique du parti.  
L’Ujtl a cessé d’exister véritablement avec les départs de Modou Diagne Fada et Moussa Sy des Parcelles Assainies. Modou Diagne Fada, frappé par la limite d’âge, quitta avec tant d’autres jeunes responsables la direction de l’Ujtl. Une léthargie s’en est suivie faute de renouvellement depuis 1997. Aliou Sow a été présenté pour la première fois à la jeunesse du parti à l’occasion de la réunion du bureau national de l’Ujtl qui s’est tenue en septembre 1998 à Diourbel. Il a été, par la suite, parachuté à la tête de la structure des jeunes du parti dont il ne maîtrisait ni le fonctionnement ni sa raison d’être. Nous saluons par ailleurs l’ouverture du secrétaire général national vers ses anciens frères d’armes des années de braise, notamment Me Doudou Ndoye, Me Massokhna Kane et le jeune, mais valeureux Modou Diagne Fada.  
J’espère que le frère Jean-Paul Dias, compte tenu de tout ce qu’il a apporté ou représenté dans le Pds pendant les années difficiles ayant marqué la longue marche du parti acceptera de retourner auprès de celui qu’il a toujours considéré et qu’il continue certainement de considérer comme son père car il se présente comme étant l’aîné de la famille libérale. Malgré tout ce qu’il a enduré dans un passé récent, Jean Paul Dias n’a pas le droit de rester insensible à l’appel de Me Wade (…)  
Si on doit procéder aux renouvellements des structures du parti, il faudrait veiller à ce que les superviseurs ne soient pas juges et parties comme par le passé ; puisqu’en définitive, ces prétendus superviseurs ne feront que se soutenir mutuellement pour conserver leurs positions actuelles.  
El Hadj Mbacké NDIAYE Ancien rapporteur de la Commission des sports de la Coordination des cadres du PDS. Cité Fadia Villa N° 185 Dakar Tél. : 76 680 08 69  
 
Assises nationales : Les menaces et accusations dopent les organisateurs selon la Ca 2007 
 
 
Personne ne peut plus arrêter les assises nationales. Les menaces et autres accusations ne font que renforcer leurs organisateurs dans leur conviction. C’est, ce qu’a dit, hier, le porte-parole de la Ca 2007, Massène Niang, au cours d’une conférence de presse, à leur siège sis à Sacré-Cœur. La preuve, ‘il y avait des personnalités qui voulaient voyager, le jour du lancement. A cause des menaces, elles ont renoncé à leur voyage pour prendre part à la cérémonie’, déclare le leader du Msu, accompagné du Pr Madior Diouf. Les leaders de la Ca 2007, de prendre à témoin, ceux qui ont reçu et lu les termes de référence des assises nationales. Et, c’est pour montrer que ‘les gesticulations et déclarations des tenants du pouvoir sur les assises sont contradictoires et ne tiennent pas la route’.  
 
Pour Massène Niang, il n’est plus besoin de rappeler qu’il n’y a aucun ‘complot dans les assises, rien qui soit monté contre qui que ce soit’. Les préoccupations des assises, réaffirme-t-il, c’est de diagnostiquer la situation du pays et de proposer des solutions de sortie de crise. C’est pourquoi, selon le porte-parole de la Ca 2007, toutes les éminentes personnalités qui n’ont pour ambition que de servir leur pays ont répondu à l’invitation. Les camarades de Niasse trouvent normal que ceux qui veulent maintenir la gestion opaque du pays, le train de vie dispendieux de l’Etat, se battent contre la tenue des assises.  
Sur les récentes défections du désormais ex-vice président des assises, Babacar Ndiaye et de Jean Pierre Dieng de l’Uncs, les alliés de la Ca 2007 s’expliquent : ‘Babacar Ndiaye est de tout cœur avec nous. Son départ n’est pas pour remettre en cause la crédibilité des assises. C’est quelqu’un qui a accepté les termes de référence et a participé au lancement officiel des assises’. Ils mettent, ce départ de l’ancien vice-président des assises sur le dos de la campagne de ‘désinformation du régime, basée sur des éléments politiques’. Et ceux qui, comme Babacar Ndiaye, ne sont pas habitués à cela, ont préféré se retirer commente, M. Niang.  
A propos, de Jean Pierre Dieng, les camarades de Niasse indiquent que son départ n’engage pas son organisation ‘qui est restée dans les assises’. Suffisant, selon eux pour convaincre que plus personne ne peut mettre en cause la crédibilité des assises. Parce que ‘les Sénégalais sont fatigués et ont leur a tendu un cadre pour qu’ils puissent échanger sur pourquoi leur pays est arrivé à ce stade ? Et quelles sont les solutions de sortie de crise ? C’est cela les assises et rien d’autre’, a fait savoir M. Niang.  
Au cours de cette rencontre, a aussi été abordée la situation du monde rural. A en croire les alliés de Ca 2007, les paysans continuent de souffrir dans la campagne en dépit des 10 milliards promis par l’Etat du Sénégal pour l’achat des vivres de soudure. D’ailleurs, M. Niang et ses camarades doutent de l’existence de cette somme pourtant promise par le gouvernement. ‘Dans la réalité, l’Etat n’a pas débloqué les 10 milliards annoncés. Les opérations ont été bloquées parce que le ministère des Finances doit payer les salaires des fonctionnaires’, a dit M. Niang. Selon lui, un Etat qui ne peut pas payer les subventions déclarées sur le riz ne pourra pas donner 10 milliards au monde rural. Et, d’après les leaders de la Ca 2007, ces paysans sont jusqu’à présent sans semences et sans intrants. D’où l’interrogation de leur porte-parole : ‘Comment un gouvernement qui ne peut pas satisfaire un programme agricole traditionnel peut financer une Goana de 375 milliards ?’  
Crise à l'Asecna : Les camarades de Niasse s’étonnent de l’attitude de l’Etat  
Actualité oblige, les leaders de la Ca 2007 sont revenus sur la situation qui prévaut à l’Asecna. Ainsi, le Pr. Madior Diouf de rappeler que les textes réglementaires qui concernent l’Asecna sont relatifs aux taxes d’atterrissage et de balisage. Ce sont ces taxes qui génèrent les fonds, explique le leader du Rnd. Non sans préciser que ‘ce qui est convenu, c’est que 50 % des fonds reviennent à l’Etat et les autres 50 % à l’Asecna’. Selon M. Diouf, l’Etat ignore, à cet effet, le texte fondateur de l’Asecna. Or, poursuit-il, ‘ce texte est déposé aux Nations Unies’. Et, en cas de litige, il y a deux niveaux pour régler le conflit, informe-t-il. M. Diouf cite l’article 102 de la charte des Nations unies. ‘Il y a d’abord le niveau interne où il faut discuter et, s’il n’y a pas d’accord, le deuxième niveau c’est la Cour internationale de la Haye. Et là, on accepte par avance les décisions qui seront prises par cette instance’, souligne-t-il. Mais, ‘on n’est pas encore arrivé là, l’Etat du Sénégal dit qu’il prend tout, parce que souverain’, s’étonne le patron du Rnd. Les leaders de la Ca 2007 d’informer au passage, qu’il y a 689 Sénégalais à l’Asecna dont 259 cadres. ‘Alors, de quoi pouvons-nous nous plaindre ?’ s’interrogent-ils en chœur. A Wade et son régime, les camarades de Niasse rappellent ‘qu’on ne réalise pas l’intégration par des comportements de cette nature’.  
Yakhya MASSALY  
 
Goana : Comment Me Wade compte réussir 
Ceux qui pensent que la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana) est une improvisation, pourraient revoir leur position en jetant un coup d’œil sur le document produit à cet effet et qui contient le plan d’actions du programme agricole du chef de l’Etat. Région par région, département par département, Abdoulaye Wade décline les actions à mener en termes de surfaces à cultiver, d’intrants et de matériels agricoles à rechercher pour réussir son programme. De même que le coût que va induire la Goana. Va-t-il réussir ? La réponse en fin d’hivernage. 
 
(Correspondant permanent à Paris) - Dans la région de Dakar, il n’est presque rien prévu pour la Goana, comparativement aux autres régions du pays. Peut-être à cause du manque de terres dans une circonscription administrative en proie à une urbanisation d’une vitesse exponentielle sans commune mesure.  
 
C’est ainsi que les départements de Dakar et de Guédiawaye n’ont pas été prévus dans le programme de la Goana. Seul celui de Rufisque doit cultiver une modeste quantité de 10 mille tonnes de maïs, 10 mille tonnes de manioc, 1 000 tonnes de sorgho, 4 000 tonnes de niébé et 100 tonnes de blé. La nourriture et l’abondance ne viendront donc pas de la région de Dakar. Il faudra aller les chercher ailleurs, dans les autres régions.  
Région de Diourbel  
Dans cette circonscription administrative, la Goana n’a pas prévu la culture du maïs, du riz, du fonio et du blé. En revanche, la région de Diourbel doit cultiver 22 mille tonnes de manioc réparties comme suit : 8 mille pour le département de Bambey, 6 mille pour celui de Diourbel et 8 mille pour le département de Mbacké. Pour ce qui est du mil, la région d’Aminata Tall est chargée de produire 120 mille tonnes, dont 50 mille viendront de Bambey, 40 mille de Diourbel et 30 mille de Mbacké. Ce n’est pas tout puisque la région du Baol est appelée à cultiver 6 mille tonnes de sorgho : 3 mille à Bambey, 1 500 à Diourbel et 1 500 à Mbacké. La région de Diourbel a, dans son programme de la Goana, une production 80 mille tonnes de niébé à atteindre. On doit cultiver 30 mille tonnes à Bambey, 30 mille autres tonnes à Diourbel et 20 mille à Mbacké.  
Région de Fatick  
Du côté de la région de Fatick, il est prévu 25 mille tonnes de manioc avec 9 mille tonnes pour le département de Fatick, 10 mille pour celui de Foundiougne et 6 mille tonnes pour le département de Gossas. La région doit aussi récolter 50 mille tonnes de maïs. Fatick, Foundiougne et Gossas sont invités à produire, respectivement 3 mille tonnes, 45 mille et 2 mille tonnes. Quant au riz, il faut à la région 5 000 tonnes réparties entre les départements. La part de Foundiougne est de 3 mille tonnes tandis que celle de Fatick se monte à 2 mille tonnes. Il n’est rien prévu à Gossas, peut-être parce qu’il n’y a pas de rizières. Mais puisque le mil se cultive dans toute la région, il est prévu dans tous les trois départements. Au total la région doit cultiver 160 mille tonnes, avec 55 mille tonnes pour Fatick, 50 mille pour Foundiougne et 50 mille pour Gossas. Quant au sorgho, la quantité est de 32 mille tonnes au plan régional avec dans les départements, 15 mille tonnes pour Fatick, 7 mille pour Foundiougne et 10 mille pour Gossas. La quantité de niébé est de 90 mille tonnes : 40 mille à Fatick, 10 mille à Foundiougne et 40 mille à Gossas. Il n’est pas prévu de blé ni de fonio.  
Région de Kaolack  
Dans le bassin arachidier, les agriculteurs de la Goana doivent récolter 25 000 tonnes de manioc : 6 mille tonnes pour Kaffrine, 8 mille pour Kaolack, 500 pour Nioro et 6 millz pour Koungheul. Il faut également à la région 120 mille tonnes de maïs. Avec 30 mille pour Kaffrine, 20 mille pour Kaolack, 30 mille pour Nioro, 40 mille pour Koungheul. Sa part de riz dans la Goana est 1 500 tonnes produites par 500 tonnes pour chacun des trois départements que sont Kaffrine, Kaolack et Nioro. Koungheul n’est pas concerné par la production du riz. La quantité du mil est de 220 mille de tonnes pour la région de Kaolack. Kaffrine en produira 60 mille tonnes tout comme le département de Kaolack. Quant à Nioro et Koungheul, il leur est attribué respectivement 40 mille et 60 mille tonnes. La quantité de sorgho prescrite à la région est 72 mille tonnes : 25 mille pour Kaffrine, 20 mille pour Kaolack, 7 mille pour Nioro et 20 mille pour Koungheul. Kaolack cultivera du fonio (5000 tonnes) et du niébé (80 mille tonnes), mais pas le blé.  
Région de Kolda  
Dans le Fouladou, toutes les cultures prônées par la Goana sont prévues. C’est ainsi que les habitants de cette partie du pays doivent fournir à la Goana 9 mille tonnes de manioc, dont 2 mille tonnes seront cultivées dans le département de Kolda, 2 mille autres dans celui de Sédhiou et 5 mille à Vélingara. Quant au maïs, ce sont 125 mille tonnes qui sont prévues. Sédhiou doit produire 30 mille tonnes, Vélingara 40 mille et Kolda 55 mille tonnes. Pour le riz, ce sera 55 mille 300 tonnes réparties comme suit : 20 mille pour Kolda, 17 mille 500 pour Vélingara et 18 mille pour Sédhiou. Le mil est chiffré à 90 mille tonnes avec 35 mille à Kolda, 30 mille pour Sédhiou et 25 mille pour Vélingara. La quantité du sorgho est évaluée à 50 mille tonnes pour la région de Kolda. Le département de Kolda en produira 20 mille, Sédhiou et Vélingara 15 000 chacun.  
Quant au fonio, blé et niébé, leur quantité est fixée respectivement à 15 000, 1000 et 15000 tonnes. Kolda va produire 10 000 tonnes de fonio, mille tonnes de blé et 5 mille de niébé. Sédhiou produira 3 mille tonnes pour le fonio et 500 tonnes pour le niébé et est épargné pour la culture du blé. Quant à Vélingara, la Goana lui réclame 2 mille tonnes de fonio et 5 mille de niébé.  
Région de Matam  
Dans la nouvelle région créée par le régime de Wade, il est prévu 7 mille tonnes de manioc, 30 mille de maïs. La région de Matam produira également 6 mille tonnes de riz, 50 mille tonnes de mil et 20 mille de sorgho dans le cadre de la Goana. Pour le blé et le niébé, leur quantité respective est de mille et 6 mille tonnes. Mais dans la région, il n’est pas prévu de culture de fonio.  
Région de Saint-Louis  
Aux Ndar Ndar, Wade leur demande de produire 20 mille tonnes de manioc, 40 mille tonnes de maïs et 53 000 tonnes de riz. Pour le mil et le sorgho, il faut 9 mille et 2 mille tonnes pour les Ndar Ndar pour permettre au président Wade de réaliser sa Goana avec réussite. Ils cultiveront aussi du blé (3 200 tonnes) et du niébé (35 mille tonnes), mais pas de fonio.  
Région de Tambacounda  
Dans cette région du sud-est du Sénégal, les habitants sont appelés à cultiver pour atteindre 15 mille tonnes de manioc, 95 mille de maïs et 12 mille tonnes de riz. Pour le mil et le sorgho, la région dont est originaire Amath Dansokho doit produire respectivement 116 mille et 34 mille tonnes. Elle doit aussi fournir à la Goana 10 mille tonnes de fonio, 300 tonnes de blé et 40 mille tonnes de niébé.  
Région de Thiès  
Pour la région de l’ex-maire de Thiès, Idrissa Seck, Wade leur a demandé 120 mille de manioc et 12 mille de maïs. Elle doit également cultiver 110 mille tonnes de mil et 21 mille de sorgho, 150 tonnes de blé et 130 mille tonnes de niébé. En revanche, les Cayor-Cayor ne cultiveront pas de fonio. Région de Ziguinchor  
Dans la région de Robert Sagna, la Goana a fixé aux habitants 4 mille tonnes de manioc et 18 mille tonnes de maïs à produire. Ils doivent également produire 55 mille tonnes de riz, 30 mille de mil, 2 mille tonnes de sorgho, 5 mille tonnes de fonio et 3 mille de niébé. Cette région n’est pas concernée par la culture du blé.  
Le département de Bignona doit cultiver 2 mille tonnes de manioc, 10 mille tonnes de maïs, 25 mille tonnes de riz, 15 mille tonnes de mil, mille tonnes de sorgho, 2 mille tonnes de fonio et 2 mille autres de Niébé. En ce concerne le département d’Oussouye, il est invité à produire mille tonnes de manioc, 10 mille tonnes de riz, 5 mille de mil, 500 tonnes de sorgho et 1 500 de fonio. Il est épargné de la culture du blé et du niébé. Quant au département de Ziguinchor, il lui faudra produire mille tonnes de manioc, 5 mille tonnes de maïs, 20 mille de riz, 500 tonnes de sorgho, 1 500 de fonio et mille de niébé.  
Ainsi, dans l’ensemble du Sénégal, il faudra cultiver 300 mille hectares pour le manioc, 500 mille pour le maïs, 186 mille pour le riz, 1 million pour le mil, 250 mille pour le sorgho, 35 700 pour le fonio, 6 250 pour le blé et 643 mille pour le niébé. Soit au total 2 millions 670 mille 821 hectares. Pour le rendement à l’hectare, le président Wade attend 10 tonnes à l’hectare pour le manioc, 4 pour le maïs, 6 pour le riz, 1 pour le mil, 2 pour le sorgho, 0,7 pour fonio, 4 pour le blé et 0,7 pour le niébé.  
Moustapha BARRY  
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 23.06.2008
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