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Au nom d’Allah  
Souleymane Jules Diop Vendredi 13 Mar 2009  
« Le ciel défend, de vrai, certains contentements ;  
Mais on trouve avec lui des accommodements » 
MOLIERE 
 
Nos marabouts sont ainsi faits qu’en matière de parole, l’avarice l’emporte sur tout le reste. Ils maintiennent ainsi le mystère sur tout, suscitent la curiosité de leurs disciples. Ils laissent fermenter la parole une bonne année, avant de la laisser traverser leurs lèvres bénies pour la glisser dans les oreilles chastes de leurs fidèles. Le temps d’attente n’est pas du temps perdu. Il sert justement à susciter le besoin chez celui qui écoute. Entre deux mots, ils gardent un silence si long qu’ils créent en leur auditoire un besoin digne des sujets de Pavlov. Pour plus creuser le mystère, ils prennent le soin de s’adresser d’abord à Allah dans une littérature arabe aussi sophistiquée qu’inaccessible. Plus ils agrémentent leurs phrases de gutturales à les faire vomir, plus on les croit en conversation directe avec le bon Dieu. Les fidèles, qui n’y comprennent rien, adoubent leurs héros avec des salves d’applaudissements, comme s’ils revenaient d’une marche victorieuse sur la planète Mars. Si nos marabouts se mettaient à parler à tout va et à s’envoyer des textos, il y a longtemps qu’ils perdraient leur crédit. Ils doivent cultiver la distance et l’éloignement, tourner la langue sept fois avant de se libérer de leurs sages aphorismes.  
Malheureusement, le voyage ne se fait pas toujours sans péril. Malgré ces longues précautions oratoires, il arrive que certains d’entre eux laissent échapper de leurs palais immondes des paroles infamantes. D’autres se rappellent leurs foucades de jeunesse et envoient des « droites » bien méritées aux journalistes impertinents. Il peut arriver qu’ils s’en excusent au bout d’une année, mais la plupart oublie. Le seigneur ne s’embarrasse point de détails. 
C’est donc dire qu’après de longues randonnées célestes soutenues par une rude diète verbale, il arrive à cette race d’hommes distingués le vilain malheur de se perdre entre leurs méditations transcendantales et leurs propres hallucinations. Un marabout a ainsi expliqué que pour envoyer des SMS, il faut se rendre à un télé-centre, sous le regard compassé de ses fidèles auditeurs. Il s’essayait en « paraboles », son domaine d’expression favori quand il ne veut pas être compris.  
C’est pourquoi chaque ascension vers le ciel est précédée d’un bourrage du ventre qui met les poulets assaisonnés et les oranges du Maroc en compétition. S’ils veulent pousser l’ascension plus haut, nos marabouts accompagnent le tout d’un peu de jus de raisin fermenté, leur eau bénite. Que voulez-vous ? Aussi élevés qu’ils soient en religion, nos hommes n’oublient jamais leurs ventre et bas-ventre. C’est pourquoi ils prennent des épouses en quantités suffisantes et justifient cette position couchée par un « wa », une conjonction de coordination semée quelque part, dans les mystérieuses pages du Coran. Nos marabouts aiment aussi se prosterner devant la forure du milieu. Et puisqu’en toute chose, nous pensons qu’ils ont la science infuse, ils ont déployé un immense arsenal oratoire pour dire tout sans rien dire, et ne rien dire pour tout dire. Ils se laissent « prêter » des propos. C’est une façon de se réserver le droit d’être plus précis, quand la météo politique le permet enfin.  
Dans ces cas-là, et seulement dans ces cas-là, leurs « lectures » prennent des formes plus nuancées. Ils parlent d’unité et de paix. Relisez toutes les déclarations de marabouts depuis la mise en place du Conseil supérieur des chefs religieux du Sénégal, en 1958, jusqu’à sa disparition par le fait de ces mêmes marabouts. Ils appellent tous les ans à l’unité des « musulmans », alors qu’ils ne s’entendent jamais. Parfois, ils appellent à l’unité l’un à côté de l’autre, sous des tentes différentes, avec des barricades, en priant le même Dieu et en chantant le même prophète. Nous sommes ainsi devenus le pays qui compte le plus de « khalifes généraux » au monde, chacun se croyant le destinataire privilégié de la parole d’Allah. La fête religieuse qui devait célébrer la naissance du prophète de l’islam est devenu le foirail politique le plus attendu où se négocient les têtes des marabouts. Chacun, pour peu que ses grands-parents aient une fois tenu une tablette coranique, se déclare khalife général et réclame les faveurs de la République. Tous les ans, ils réitèrent frénétiquement le même appel à la paix. Mais on ne les voit jamais appeler à ce qui constitue la matrice de leur religion, la Justice. Ils érigent des châteaux au cœur de baraquements infestes ; ils roulent en Limousines quand les fidèles qui les enrichissent arrivent de partout à dos d’âne ; ils gardent des milliards de francs dans des comptes personnels quand leur religion leur impose de partager ; ils s’en prennent aux conséquences, alors qu’ils sont eux-mêmes la cause des problèmes de ce pays. Comment peut-on appeler à la paix quand on laisse faire tant d’injustices ? Abdoulaye Wade a injustement mis en prison d’humbles citoyens. Il a jeté les jeunes de ce pays dans les océans en s’octroyant toutes les ressources nationales. Il s’est accaparé des terres du pays au seul profit de sa famille. Ils ont eux-mêmes, ces marabouts, accepté un parti-pris flagrant du chef de l’Etat en faveur de sa confrérie. 
Une fois par année, ils sortent de leurs grottes luxueuses pour indiquer à la plèbe le chemin à suivre. Ils connaissent le chemin qui mène à Dieu. Mais celui qui mène à Gounass et à Guédiawaye, c’est le chemin du diable. Ils s’en méfient. Ils ne sortent de chez eux que pour aller à la banque ou à l’aéroport. Vous n’accédez à eux et ne grandissez dans leur estime selon que votre fortune est grande ou petite. La bénédiction d’Allah est devenue aussi une affaire de gros sous. Généralement, ils n’accordent leur protection terrestre et céleste qu’à ceux qui daignent bien leur remplir les mallettes, quelle que soit la provenance de l’argent. Plus leur silence est audible, plus leurs actions montent à la bourse des voleurs. Un marabout véreux a ainsi suspendu le vote de ses disciples aux prochaines élections locales jusqu’à la visite de Pape Diop. Et d’un seul coup, tout ce qui était banni était redevenu un objet de culte. Son Conseil « d’admiration », composé d’obscurs zélés, en a décidé ainsi. Mbaye Jacques Diop était menacé de poursuites dans la gestion du Haut conseil de la République. Dès qu’il s’est rendu à Touba, les poursuites se sont éteintes. Encore que dans ce domaine, tout ce qu’ils disent n’est pas parole d’évangile. Les appréciations de nos marabouts varient en fonction du temps qu’il fait chez eux. Ils peuvent dire une chose sur un homme politique aujourd’hui et son contraire le lendemain. Certains se sont lamentablement gourés par le passé, en appelant à voter pour des candidats perdants. En la matière, leur serment n’est pas plus valeureux que celui d’un cabaretier. Mais c’est avec ces gens que nous sommes encore les plus tolérants. Ils ont inventé le privilège de l’érudition. Nous considérons que le bon Dieu a pu les tromper et qu’en aucun cas, ils ne peuvent être tenus comptables des turpitudes du tout puissant. Parmi ceux que nous appelons des marabouts (il y en a dans tous les hameaux du pays), il y a des malfrats de tout poil. La plupart d’entre eux sont des receleurs qui exercent avec un privilège indu. C’est qu’ils ne rendent compte de rien. Les politiciens peuvent un jour rendre des comptes devant les hommes. Mais les marabouts ne rendent compte qu’à Dieu. Et encore... Ils le croient tellement naïf qu’il serait capable de gober leurs arabesques ineptes et les laisser passer au paradis. 
SJD 
 
PS : La critique est radicale. Par nos marabouts, il ne faut pas entendre tous nos marabouts. Certains sont dignes d’éloges.  
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
Ferloo.com : Vendredi 13 Mar 2009 
Après des brassards rouges à Kaolack : 365 pneus brûlés à Kaffrine en l’honneur de Wade. 
Après les femmes toutes de rouges vêtues tenant des ustensiles rouges et des jeunes arborant des brassards rouges qui l’ont accueilli à Kaolack pour montrer "leur colère face à l’échec de la campagne de commercialisation de l’arachide et le recul de leur région qu’ils imputent à Me Wade qui a contribué à faire de Kaolack, une ville pauvre et la 5ème du pays après en avoir la 2ème", le président a été reçu à Kaffrine par une fumée noire, conséquence de 385 pneus brûlés par des jeunes de l’opposition. 
 
Selon Abdoulaye Wilane, responsable socialiste et candidat de Bennoo Siggil Senegaal à la commune de Kaffrine : "Wade a été accueilli chez nous par de la fumée noire et un nuage de poussière. C’est la conséquence de 365 pneus qui ont été brûlés en son honneur. La fumée noire est synonyme de deuil, de tristesse et du désarroi que vivent les populations auxquelles, il a bouché l’horizon". Et le ciel sombre de poussière, commente un autre socialiste, "c’est le signe annonciateur de la fin de son règne sur le Sénégal". 
Nos interlocuteurs qui rappellent avoir mené une belle parade dans la ville de Kaffrine pour présenter la lettre citoyenne que leurs têtes de listes (Abdoulaye Wilane et Mata Sy Diallo), quelques heures, avant l’arrivée du président, prévoyaient de remettre la même chose (brûler encore 365 pneus comme à son arrivée), pour le raccompagner". 
Auteur: Mor BADIANE  
 
Pressafrik : Jeudi 12 Mar 2009 
Sénégal- Dette intérieure : 33,3% des entreprises du bâtiment en souffrance  
Le mois de janvier 2009 n’a pas été de tout repos pour les chefs d’entreprises au niveau des bâtiments et des travaux publics . Le recouvrement des créances a encore pes é sur leurs activités. 33,3% des entreprises du bâtiment sont confrontées à des difficultés de financement en janvier 2009. Du coup, ces entreprises perdent de leur crédibilité vis-à-vis des banques et services financiers. Une situation qui risque de se reproduire pour le mois de février.  
 
La Direction de la prévision et des études économiques (Dpee), dans sa dernière note mensuelle de conjoncture, révèle qu’: «au niveau des bâtiments et des travaux publics, la moitié des chefs entreprises interrogés ont évoqué le problème du recouvrement des créances qui a encore pesé sur leurs activités en janvier 2009». La même source estime que les difficultés de financement commencent à se poser avec acuité pour 33,3% des enquêtés, en termes d’accès et de services financiers. La Dpee révèle également que «16,7% des managers ont parlé de l’ environnement des affaires qui s’est dégradé à cause de l’allongement des procédures de passation des marchés publics et de l’insuffisance des marchés, induisant une baisse de la rentabilité ».  
L'investissement  
S’agissant des services, la Dpee relève que l’environnement des affaires reste une préoccupation majeure pour 46,2% des dirigeants d’entreprises enquêtés. Selon eux, poursuit la même source, «la longueur des procédures de passation des marchés publics et les problèmes fonciers ont été préjudiciables aux entreprises».  
Pour ce qui est du financement, ce démembrement du ministère de l’Economie et des finances estime qu’il a constitué une contrainte majeure pour 23,1% des répondants, lesquels évoquent le relèvement des taux des emprunts sur le marché financier . «Pour eux, le marché est devenu moins dynamique et les conditions de financement se resserrent».  
S’agissant des entreprises commerciales, la Dpee informe que leurs dirigeants sont essentiellement confrontés à un problème de débouchés. Selon la structure , l’insuffisance de la demande est invoquée dans 42,9% des réponses. «D’ailleurs, les clients sont devenus peu solvables. L’environnement des affaires ne s’est pas beaucoup amélioré, selon 28,6% des dirigeants. Les lourdeurs administratives et la concurrence déloyale demeurent. La dette intérieure constitue pour 28,6% des commerçants une contrainte majeure».  
Le pessimisme des chefs d’entreprises pour le mois de février  
La Dpee, toujours dans sa dernière note de conjoncture du mois de janvier, souligne qu’: «en prévision du mois de février 2009, les chefs d’entreprises pensent que l’environnement des affaires sera encore marqué par la faiblesse des cours mondiaux de certains produits , le renchérissement des facteurs de production, notamment les matières premières et les pièces de rechange». Sur le plan intérieur, poursuit la même source, «les chefs d’entreprises prévoient des problèmes de trésorerie induits par les difficultés de recouvrement des créances, même s’ils fondent beaucoup d’espoir au règlement de la dette intérieure tel qu’ annoncé par les autorités».  
Néanmoins, souligne la Dpee, «les commerçants anticipent les problèmes de trésorerie». Au niveau du système bancaire , la Dpee fait savoir que les attentes sont orient ées vers le règlement des arriérées. «Dans les télé communications , la concurrence s’annoncerait rude avec la présence de trois opérateurs», fait remarquer la même source.  
 
 
Bacary DABO 
Auteur: Bacary DABO  
 
24hchrono : Jeudi 12 Mar 2009 
Wade accueilli par des brassards rouges se défoule sur l’opposition : « Le Sénégal n’a pas d’opposants mais des bavards et des défaillants »  
Le Président de la République et secrétaire général national du Parti Démocratique Sénégalais, Me Abdoulaye Wade, était l’hôte des populations de Tambacounda hier pour une campagne «déguisée». C’était en présence de tous les responsables politiques des départements de Bakel et de Koumpentoum. Le Président de la République et sa forte délégation ont été accueillis par des brassards rouges, par des jeunes mécontents. Une dizaine de manifestants ont été arrêtes par la gendarmerie.  
Il est 16 heures, un temps ensoleillé, lorsque le véhicule qui transportait le Président de la République en provenance de Bakel s’arrête à Kidira. A l’accueil dans cette partie du département de Bakel, certains responsables politiques du Pds étaient présents pour lui souhaiter la bienvenue. Après le tour d’honneur et les salutations, le chef de l’état devait emprunter la RNN°1 pour rallier Tambacounda. Sur le long de cette route des brassards rouges sont portés par des jeunes, visiblement, mécontents de la situation extrême que traverse la région de Tambacounda. Ces jeunes en colère revendiquent entre autres des infrastructures, de l’emploi et disent non à la marginalisation de la région. A Tambacounda, où il a bouclé sa tournée orientale avant l’étape de Kédougou, c’est des mineurs et villageois que les responsables du Pds sont allés dénichés dans les coins et recoins du département pour venir accueillir leur secrétaire général national moyennant quelques espèces sonnantes et des cars mis à leur disposition. La preuve que la population de Tambacounda a tourné le dos au Sopi. Pour exprimer leur colère des certaines de personnes composées de jeunes, vieux et femmes s’étaient massées sur l’avenue Léopold Sédar Senghor, avec leurs brassards rouges et autres pancartes. Sur ces pancartes on pouvait lire «On en a marre des promesses», «Sos pour Tamba», «Tamba marginalisée» entre autres. Face à cette situation, les éléments du groupement mobile d’intervention ont procédé à des interpellations musclées faisant prés de dix arrestations parmi les jeunes qui ont commis le seul tort de montrer leur courroux au chef de l’état.  
«Je suis venu voir mes amis et non pour la campagne électoral»  
Depuis quand Me Wade à des amis à Tambacounda ? Cette question, les rares personnes venus accueillir le Pâpe du Sopi, l’ont posé à maintes reprises. Car dans son discours Me Wade, a laissé entendre : «Je suis venu voir mes amis à Tambacounda et non pour la campagne électoral». Poursuivant, il dira que la région orientale est l’avenir industriel du Sénégal, avec des minerais de fer qui seront bientôt exploitées, non pas seulement pour l’exportation mais aussi pour la transformation sur place avec la création d’industries sidérurgiques. Le contrat serait en passe d’être signé avec une compagnie mondiale, selon le chef de l’état.  
«Le Sénégal n’a pas d’opposants mais des bavards et des défaillants»  
Après les promesses réitérées aux rares militants et responsables politiques du Pds, venus l’accueillir, Me Wade n’a pas fait dans la dentelle pour tirer à boulets rouges sur l’opposition.  
«Le Sénégal n’a pas d’opposants mais des bavards et des défaillants», enfin ajoutera le chef de l’état qui prédit une victoire éclatante à ses partisans de la Coalition Sopi 2009 lors des prochaines élections locales du 22 mars. Le Chef de l’Etat s’est rendu à la Gouvernance où il passera la nuit, recevoir les différents responsables de son parti à Tamba pour les revigorer avant de fouler le sol de Kaffrine, ce matin.  
Auteur: Pape Ousseynou DIALLO  
 
Pressafrik : Jeudi 12 Mar 2009 
Baldé sur sa fortune : Qui pour faire la lumière ?  
La campagne électorale s’emballe, les révélations commencent. Abdoulaye Baldé avoue à qui veut l’entendre qu’il a de l’argent et qu’il le partage avec les gens. Des affirmations qui remettent sur le tapis de manière implicite l’affaire Corbeau. 
La fortune de Abdoulaye Baldé est sujette à caution. Elle suscite même la polémique. La sortie du secrétaire général de la présidence de la République et secrétaire exécutif de l’Agence Nationale pour l’Organisation de la Conférence Islamique (ANOCI) à travers les ondes de la RFM sur l’argent qu’il distribue allégrement fait jaser et suscite le branle-bas des observateurs. «D’aucuns disent que Abdoulaye Baldé donne de l’argent, c’est parce que je suis généreux. J’ai des amis qui peuvent donner un chèque de 100 millions de francs CFA sans soucis», a-t-il déclaré. Le chef de file de la liste de la coalition Sopi pour les élections locales du 22 mars prochain à Ziguinchor a précisé : «l’argent que je distribue a une provenance propre, ce n’est pas l’argent du contribuable donc je peux le partager avec vous sans problème. Je ne vais pas acheter des hôtels comme certains moi je préfère le partager avec vous».  
Des propos qui ramènent au goût du jour la fameuse affaire du «corbeau» qui avait défrayé la chronique en mai 2006 alors que les chantiers de l’OCI étaient en cours. Le «corbeau» en son vrai nom Malick Ndiaye, un jeune étudiant sénégalais Strasbourg en France avait en effet, accusé le secrétaire général de la présidence de la République d’avoir reçu «des pots de vin» sur les marchés de l’OCI. L’avocat du jeune homme, Aissata Tall Sall avait indiqué l’existence d’un compte de 500millions en France. Se sentant mal dans sa peau, Abdoulaye Baldé avait aussitôt porté plainte. Le «Corbeau» fut, ainsi, condamné pour « faux et usage de faux, informations calomnieuses et diffusion de fausses nouvelles».  
Après le feuilleton des chantiers de Thiès, et celui de blanchiment d’argent de Macky Sall, la justice sénégalaise va-t-elle être saisie de cette affaire. En tout état de cause, des voix commencent à s’élever sur cette question. Vont-elles permettre de faire la lumière sur cette supposée fortune du secrétaire exécutif de l’ANOCI ?  
Auteur: Ndèye Maty Diagne (Stagiaire)  
Sud quotidien/ 
Me Wade, un président qui ne vit que par et pour ses objectifs politiciens  
par , vendredi 13 mars 2009 
C’est devenu incontestablement une lapalissade, un secret de Polichinelle : Me Wade nous trompe. Non seulement il nous trompe sans état d’âme, mais – c’est plus inacceptable encore –, il nous prend pour des demeurés, pour des moins que rien. Si ce n’était vraiment pas le cas, nous devrions nous inquiéter encore plus. Le syndrome Bourguiba roderait alors sûrement du côté du palais de la République de l’avenue Léopold Sédar Senghor. Je n’irai pas chercher très loin pour illustrer mon propos. Je rappellerai simplement son adresse au khalife général des tidianes la veille du Gamou 2009. Renouvelant sa « confiance » à son Premier Ministre (présent), il dit exactement ceci : « Yalla xam na ni, bima koy jël Premier Ministre, xamu ma ko sax. Dama ko daan dégg rek. » Autrement dit, quand il le nommait à cette haute fonction, il ne le connaissait même pas ; il en entendait seulement parler. Quand même ! Jusqu’où cet homme nous mènera-t-il ? 
Rappelons – nous n’avons pas déjà oublié – qu’avant sa nomination comme Premier Ministre, M. Soumaré a siégé sans désemparer au gouvernement depuis 2001, comme Ministre délégué auprès du Ministre de l’Economie et des Finances chargé du Budget, en remplacement d’Abdoulaye Diop, lui-même nommé en lieu et place de M. Moctar Diop. Comment Me Wade ose-t-il alors nous raconter aujourd’hui qu’il ne connaissait pas M. Soumaré au moment où il le nommait ? Il le rencontrait quand même à l’occasion de chaque Conseil des Ministres (si l’intéressé n’était pas absent de Dakar), sans compter sûrement les nombreux tête-à-tête car, c’est lui qui détenait les cordons de la bourse ! Me Wade, dont nous avons eu largement le temps de découvrir le vrai visage, peut-il ignorer celui-là pendant huit ans ? On peut même avancer, sans risque de se tromper, que M. Soumaré était le ministre qu’il recevait le plus fréquemment. 
A supposer que Me Wade ait eu une fois raison, et ne connaissait pas M. Soumaré et en entendait seulement parler, comment pouvait-il se permettre, avec toutes les responsabilités qui pesaient sur ses épaules et tout le vent d’espoir que son élection du 19 mars 2000 avait soulevé, de nommer un Premier ministre qu’il ne connaissait pas ? Cet homme qui nous dirige nous trompe donc sûrement, il ne nous prend surtout pas au sérieux. Il n’a cure de l’opinion publique, de l’éthique et de la morale. Il déploie ses objectifs et met sans état d’âme en œuvre tous les moyens, même les plus machiavéliques, pour les atteindre. 
Aujourd’hui, il viole allègrement la loi électorale et se lance publiquement et au grand jour dans une active campagne électorale pour voler au secours de la « Coalition Sopi 2009 » apparemment mal en point. Après Ziguinchor, Kolda et Matam, voilà « notre président bien aimé » parti pour Kaolack, Kaffrine, Tambaconda, Bakel, pour inonder nos pauvres compatriotes de ses interminables promesses. 
A Ziguinchor, il a déjà promis de construire une résidence secondaire dans la ville. Les Ziguinchorois ne devraient pas perdre l’occasion de lui jeter cette promesse fantaisiste à la figure et de lui demander où il en était avec la résidence secondaire de Touba, promise sept ans plus tôt ! Et puis, à supposer que le Machiavel sénégalais tienne une fois sa promesse et construise la fameuse résidence ! Qu’apportera-t-elle aux populations de la ville ? Mes compatriotes de Ziguinchor ne devraient pas manquer non plus de lui demander ce qu’est devenue sa promesse formelle de relier Dakar-Tambacounda-Ziguinchor par un chemin de fer à grand écartement. C’est bien lui, en effet, qui affirmait ce qui suit : 
« Je voudrais aussi vous signaler que l’Inde va financer le chemin de fer Dakar-Tambacounda-Ziguinchor, et l’ambassadeur de ce pays m’a fait savoir qu’une équipe va venir au Sénégal. Seulement, il faudrait quatre mois pour faire les études et onze mois pour les travaux. Mais c’est un projet extrêmement important. Vous vous rendez compte, un chemin de fer Dakar-Tambacounda-Ziguinchor ! Et ce chemin de fer sur grand écartement va être le premier maillon du chemin de fer que le NEPAD voulait faire de Dakar à Djibouti…. » (cf « Le Populaire » du jeudi 18 mars 2004, page 5).  
Un tel chemin de fer pour quatre mois d’études et onze seulement de travaux ! Et puis, on se perd parfois dans les dédales des promesses de Me Wade. Ici, il parle de chemin de fer Dakar-Djibouti dans le cadre du NEPAD. Voici ce qu’il disait, au contraire, dans son message à la nation le 31 décembre 2002 : « Si l’ouverture de l’appel d’offres pour la réhabilitation du chemin de fer traditionnel d’écartement métrique Dakar-Bamako va se faire dans quelques jours, le NEPAD a pris en charge le chemin de fer de grand écartement reliant les deux capitales, comme premier tronçon de la grande horizontale qui va traverser notre continent de Dakar à Mombassa, au Kenya…. » Finalement, c’est Dakar-Djibouti ou Dakar-Mombassa ? Il faut qu’on y comprenne quelque chose. Ensuite, où en est-on avec cet appel d’offres fait depuis 2002 pour réhabiliter le chemin de fer Dakar-Bamako en état de délabrement avancé et dont les fortes pluies enlèvent constamment les rails ? Nous sommes quand même en 2009. Quel crédit accorder désormais aux interminables engagements de cet homme ? Nous ne sommes vraiment pas très loin du syndrome Bourguiba ! Tout cela ne peut pas être de la malhonnêteté, de la politique politicienne ! 
On se souvient également qu’à Oussouye, lors de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2007 – toujours elle –, il faisait saliver les populations en leur présentant la construction d’une centrale nucléaire comme imminente, une centrale qui allait fournir de l’électricité même aux pays voisins. Les habitants de cette ville devraient profiter de sa présence à Ziguinchor pour lui rappeler sa fameuse promesse. Décidément, rien n’est vraiment impossible à cet homme, qui s’engage aussi à construire un tramway en six mois et trois TGV au bout de quatre ans (2008-2011), sans compter l’usine de montage d’avions qui va bientôt voir le jour quelque part au Sénégal. J’allais oublier le tunnel sous le Fleuve Gambie qui désenclaverait notablement toute la Casamance naturelle. 
L’homme promet donc, promet encore et promet toujours. Il a également noyé les pauvres populations de Kolda dans les mêmes torrents de promesses sans lendemain, notamment la construction dans la ville d’une université moderne. Il a fait la même promesse mirobolante à Matam. Dommage que les populations de ces deux villes ne lui aient pas rafraîchi la mémoire sur l’université des métiers de Saint-Louis, qu’il s’était engagé à construire dans les meilleurs délais, lors de la campagne pour l’élection présidentielle de février 2007. 
Où en est-il aujourd’hui avec cette fameuse université ? Il avait même précisé que la maquette avait été faite et que l’endroit qui devait recevoir l’université trouvé (entre Saint-Louis et Gandon). Qui l’a entendu seulement en parler depuis lors ? Que ne termine-t-il pas d’abord l’université de Thiès, promise aussi dans la foulée de l’élection présidentielle de 2007 ? Les étudiants qui y sont affectés ne savent plus où donner de la tête. Ils en ont sûrement assez de devoir squatter les autres établissements d’enseignement supérieur de la ville. Et cette situation risque de durer encore longtemps, si on considère que l’entrepreneur chargé de la construction des infrastructures court derrière de l’argent que lui doit l’Etat. 
Les 60 à 70000 étudiants de l’Université de Dakar étouffent et manquent de tout. Ils se rappellent d’ailleurs chaque fois à notre souvenir en barrant la pauvre avenue Cheikh Anta Diop. Alors, l’urgence est donc bien à ce double niveau : terminer l’Université de Thiès et mette les étudiants de Dakar dans des conditions d’études plus acceptables, avant de promettre d’en construire comme par enchantement trois autres et le Centre universitaire de Tambacounda ? Et si, par extraordinaire, il avait les moyens de construire une université à Kolda, ne serait-il pas plus indiqué de l’implanter à Tambacounda ou à Kaolack ? La première polariserait Kolda, Vélingara, Kédougou et Bakel, et la seconde Fatick, Gossas, Diourbel et Kaffrine. 
A Kolda, notre Zeus national s’est aussi ferment engagé à construire un hôpital neuf doté d’équipements de dernier cri dans chaque département (une quarantaine au moins). C’est comme si, finalement, il délirait carrément. Que ne termine-t-il pas enfin les hôpitaux de Ziguinchor et de Fatick, qui attendent les derniers coups de pioche depuis 1999 ? Que ne vole-t-il pas au secours des hôpitaux Le Dantec, Abbas Ndao, Grand Yoff, Abdoulaye Niasse de Kaolack et d’autres encore, qui sont sur le point de rendre le dernier souffle, à force d’être écrasés de dettes et de souffrir de graves pénuries ! Les Matamois se sont vu promettre quatre ponts, alors qu’ils en demandaient deux. Ils vont même avoir droit très bientôt à une autoroute qui va relier Saint-Louis à Bakel. Waaw, que ne termine-il pas d’abord la très attendue route Linguère-Matam ? 
Rien n’arrête vraiment cet homme et, au cours de sa campagne électorale à Bakel, à Tambacounda, à Kaffrine et à Kaolack, il va continuer sûrement de déverser sans état d’âme ses tombereaux de promesses sur les pauvres populations desdites villes. A Kaolack en particulier, il ne manquera sûrement pas de s’engager (encore) à assainir la ville, puisqu’il est passé maître dans l’art de tirer sur les fibres les plus sensibles. Il oubliera qu’il s’était engagé à plusieurs reprises à résoudre ce problème qui est un véritable casse-tête pour la ville de Mbossé. C’est la première priorité des Kaolackois et des Kaolackoises. Me Wade le sait parfaitement et c’est là qu’il frappe toujours. Ainsi, en tournée politique dans la ville, il s’adressait aux populations en ces termes : 
« Il faut que Kaolack devienne une ville moderne. Toutes les zones d’inondations, excepté les lieux où on récolte le sel, doivent être transformées en zones de piscicultures. » Et il ajoutait, à l’intention des familles qui habitent dans ces localités : 
« Il faut déplacer ces familles parce que cette ville a besoin d’un programme d’assainissement extrêmement important. Les zones inondées, il faut absolument les enlever. Les plans d’eau seront alors transformés en lac artificiel au lieu de les laisser dans cette pourriture. » Nous étions en 2004 (cf « Le Quotidien » des 19-20 juin 2004, page 3). 
Voilà donc la priorité de Kaolack bien campée : l’assainissement de la ville. Et Me Wade reviendra à la charge, car, entre temps, rien n’a été fait de ses promesses de 2004, et l’élection présidentielle de février 2 007 n’était plus très loin. Le candidat Wade reconnaît encore publiquement que Kaolack était « une ville oubliée et mal structurée », et qu’il ferait appel à son « ami » français François Léotard (ancien Ministre des Forces Armées du Gouvernement Balladur reconverti dans les affaires et ayant eu maille à partir avec la Justice française), « pour résoudre définitivement le problème de l’assainissement et de l’insalubrité de la ville ». Quelque temps après, l’actuel député Salif Ba, alors Ministre de l’Habitat, de la Construction et du Patrimoine bâti, revient sur cette « priorité » du Chef de l’État dans une conférence publique présentée au quartier général du Pds, et qui avait pour thème : « Kaolack face au défi de l’assainissement, de l’environnement et du cadre de vie. La vision du Chef de l’État Me Abdoulaye Wade. » D’emblée, M. Ba lance : « François Léotard viendra à Kaolack dans les prochains jours. Une mission française a déjà effectué une visite de prospection des lieux en avril 2 007. » Et notre ministre de préciser alors que les travaux de ce projet du Chef de l’État sont estimés à plus de 10 milliards de francs Cfa, et que le financement est entre les mains du président qui va suivre les travaux (sic). Le ministre égrènera ensuite un chapelet de maladies épidémiques causées par l’insalubrité. 
Voilà donc dans quelle situation se trouvait Kaolack, « Kaolack (qui) a atteint aujourd’hui un niveau d’insalubrité et de dégradation très difficile à relever et qui a fini d’installer les populations dans un environnement malsain et dans un profond malaise (« Le Quotidien » du lundi 29 octobre 2 007) ». 
La priorité pour la ville de Mbossé ne fait point donc l’ombre d’un doute : c’est son assainissement dans les meilleurs délais. Pourtant, Salif Ba et son président bien aimé ont préféré se lancer dans un gros projet dit d’embellissement : la réalisation d’un « Cœur de ville », pour 6 milliards de francs Cfa. Quatre ans après, le chantier coûteux de ce fameux « Cœur de ville » dont M. Ba était le maître d’œuvre, se meurt lentement mais sûrement. Auparavant, les bâtiments de la partie dite administrative s’étaient effondrés, et un incendie (peut-être criminel, selon certains mauvais esprits) a eu raison du reste. Voilà ce qu’il en advient souvent des chantiers tonitruants, politiciens, coûteux et essentiellement électoralistes de Me Wade. 
Pour revenir au « messie » français qui devait assainir Kaolack, on n’en entend plus parler. Peut-être, Me Wade le ressuscitera-t-il au cours de sa campagne à Kaolack où il est très attendu par ses militants qui attendent de lui qu’il recolle les morceaux de la « Coalition Sopi 2009 ». Me Wade nous trompe donc et trompe l’Afrique et tout le reste du monde, y compris ses homologues en visite au Sénégal. C’est ainsi que, donnant une conférence de presse avec son hôte la présidente de Finlande, Son Excellence Mme Tarje Halonen, il a profité de l’occasion pour évoquer la corruption. 
Et notre président de trancher vraiment sans état d’âme : « Elle (la corruption) est condamnable à tout point de vue ; elle entraîne des dégâts dans nos pays. » Pour se faire plus convaincant encore, il « loue » les efforts du président béninois Yayi Boni, qui « a mis dehors 27 magistrats » et fait état de la création au Sénégal d’un Institut de bonne gouvernance à l’Université de Dakar. 
Pour administrer plus de preuves encore, il révèle à son hôte que « le budget du Sénégal est sur internet » et que, dès lors, la Banque mondiale et le Fmi peuvent, de Washington, « regarder ce se qui se passe au Sénégal ». C’est énorme ! Me Wade condamner ainsi formellement la corruption et louer les vertus de la bonne gouvernance ! Il était convaincu que son hôte n’y voyait que du feu. Mais, ceux qui le suivent de près savent bien qu’il raconte des histoires, comme à l’accoutumée. 
Ce texte de contribution est déjà long et je n’ai pas le temps de développer mille arguments pour le confondre. Je rappelle tout juste qu’il s’est montré très tôt hostile à tout ce qui est lutte contre la corruption. Il a eu même à menacer de prison tous nos compatriotes qui osaient prétendre que le Sénégal était un pays corrompu. 
C’est ainsi qu’il traitait mes amis du Forum civil qui s’intéressent à la question de « politiciens cagoulards ». N’est-ce pas lui, qui déclarait aussi, à propos de la corruption qui a éclaboussé en un moment les magistrats sénégalais, ce qui suit : « C’est un cas isolé qu’on a tendance à généraliser Il ne remet pas en cause l’intégrité reconnue de nos magistrats. » C’était lors de la Rentrée solennelle des Cours et Tribunaux le 10 janvier 2007. Celui-là se contentera de « louer » les efforts de ses pairs qui luttent efficacement contre la corruption. Il n’en fera jamais autant. 
Au contraire, il l’encourage, il l’entretient. N’est-ce lui, lui toujours qui donnait cette réponse renversante à une question d’un journaliste sur les actes de corruption : « Ces scandales que l’ont dénonce sont une preuve de vitalité démocratique. Ils existent dans tous les pays. Ce sont des accidents de parcours qui finiront par être absorbés dans l’évolution du Sénégal. » On était toujours ce 10 janvier 2007 et les hauts magistrats présents devraient être normalement ahuris, s’il n’était pas du même avis que lui. Ce qui serait quand étonnant et bien dommage pour notre pays. 
Voilà l’homme qui ne lutte que par le verbe contre les actes de corruption. Il est mal à l’aise dans la bonne gouvernance, qui suppose des études préalables, la planification rigoureuse, le suivi, l’évaluation et le contrôle. Il est surtout hostile aux études qui « font perdre du temps » et aux structures de contrôle qu’il n’arrive pas à domestiquer. Il tolère surtout de moins en moins la Cour des Comptes, la seule structure qui tire son épingle du jeu, malgré des moyens humains, financiers et logistiques limités. On se souvient que, à l’occasion de la cérémonie officielle de remise des rapports 2005 et 2006 de ladite Cour au président de la République, ce dernier ne s’est pas gêné de rabrouer publiquement les juges financiers et leur président, allant jusqu’à remettre en cause certaines de leurs compétences. 
Le lendemain d’ailleurs, au moins trois quotidiens de la place ont fait état de la volonté du Chef de l’Etat de dépouiller la Cour de certaines de ses prérogatives qui peuvent gêner. C’est notamment le cas de son autonomie à élaborer son programme annuel de contrôle (elle en informe seulement la présidence de la République), puis à présenter chaque année un rapport aux autorités compétentes, mais aussi au public. 
Me Wade supporterait surtout très mal la présence des juges financiers – c’est ce qui se murmure en tout cas – dans les murs de l’Apix où d’affreux cafards seraient en train d’être soulevés. Il craindrait surtout qu’après, ce soit le tour de l’Anoci, des nombreuses autres agences ou entreprises publiques. Ces compétences seraient plus « sécurisées » entre les mains de l’Inspection générale d’Etat bien plus inoffensive. 
Voilà le politicien pur et dur qui nous dirige, et qui parcourt sans état d’âme le pays, pour mener au grand jour, au mépris des lois et de l’opinion publique, une véritable campagne électorale au profit de son camp sérieusement menacé dans nombre de localités. Ce camp qui compte, en plus de ce soutien, sur l’argent, la fraude et la complicité active de certaines autorités pour gagner. 
• Mody Niang,  
• e-mail : modyniang@arc.sn 
Il en fait autant de la Loi fondamentale, pour satisfaire ses objectifs politiciens. 
Je crois, cette fois-ci, que la présidente et les membres du Conseil national de régulation de l’audiovisuel vont la boucler sagement. Ils auront fait définitivement la preuve de l’inefficacité et de l’inutilité de la structure qu’ils animent. 
Qu’ils se contentent donc d’étrenner tranquillement leurs indemnités mensuelles substantielles ! 
Gabegie financière et implosion de la misère  
par SUDONLINE.SN , jeudi 12 mars 2009 
Des ministres, des hommes politiques et des militants qui vantent les réalisations et les projets du régime wadiste, le saut économique et infrastructurel réalisé en une dizaine d’année, l’unité du peuple derrière son leader, les populations qui chantent les bienfaits du wadisme et expriment toutes les joies de leur existence. Les sénégalais vivent bien, clament souvent Wade et ses acolytes, les productions économiques tournent à plein gaz, assurent-ils encore, péremptoires. Et à ce titre, les sénégalais sont reconnaissants au Pape du Sopi de les avoir sortis de l’obscurantisme et des griffes vénéneuses du régime socialiste. 
Au Sénégal, rien de tout cela. Il n’est qu’à ouvrir les yeux pour constater amèrement que tout cela est faux : les sénégalais vivent mal, à tout le moins difficilement. A la campagne comme dans les milieux urbains, des images de la pauvreté extrême et de la misère sociale restent affligeantes. 
Qu’à cela ne tienne, les libéraux et leurs partenaires se sont partagés les réserves financières du pays. Et ils continuent encore de plus belle à se servir à qui mieux mieux tandis que le locataire du palais réquisitionne tout le patrimoine de l’Etat, biens et deniers publics. D’autres partisans ont mis la main sur des entreprises jadis fleurons de l’économie sénégalaise. Les ICS ont été bazardées de la façon la plus douteuse et la plus ridicule. La Sonacos privatisée, entraînant une déstructuration profonde du secteur agricole. L’or de Sabodala est exploité dans la plus grande opacité. Ainsi, depuis le début de l’alternance, une énorme partie des ressources du pays est passée sous contrôle des apparatchiks wadistes et amis. Mais la générosité financière a des limites, et on semble avoir atteint le fond des puits financiers du Sénégal. Et la politique de dilapidation et de pillage de l’économie du pays -caractéristique d’une tendance du régime wadiste très pernicieuse constituant à faire passer les intérêts personnels du chef avant les intérêts des sénégalais- a eu un impact désastreux sur le fonctionnement de l’Etat tout entier. Et les effets se sont vite faits ressentir par la montée brutale et caractéristique de la misère et par la chute tout aussi brutale des possibilités et rentabilités économiques du pays. En fait, l’inadéquation des réformes économiques et politiques, la gestion gabégique des finances et les nombreux gaspillages ont fait de l’économie sénégalaise une économie de pénurie chronique dont l’environnement influence beaucoup le comportement social. 
Cette crise économique -dont la conjoncture internationale n’est qu’une menue cause et qui reste tributaire dans une grande partie de la mauvaise gestion des ressources financières du pays- est d’ailleurs très vivement ressentie parce qu’elle se manifeste par une aggravation des pénuries des denrées de première nécessité tels que le gaz, le riz, l’essence, l’électricité, etc., entraînant ainsi une hausse vertigineuse et généralisée des prix qui touchent essentiellement les populations démunies. Elle se manifeste par ailleurs, par une recrudescence du chômage et des difficultés de relance économique. Tout cela contribue donc à alourdir le malaise social qui dans ses profondeurs s’enracine dans des clivages sociologiques : la société sénégalaise s’est stratifiée, avec la quasi-disparition de la classe moyenne, en deux principaux groupes sociaux distincts par leurs niveaux de vie, de consommation, leurs soucis, leur mode de vie et leurs prestiges politiques. Au sommet de la pyramide, il y a la nomenklatura wadiste, c’est à dire tout ceux qui profitent des largesses du système : entrepreneurs, hommes politiques, et les « amis » du pouvoir. Au bas de l’échelle, il y a la masse, la populace, qui a du mal joindre les deux bouts parce qu’elle ne dispose ni de revenus, ni d’aide encore moins d’un emploi stable. 
Et un abîme sépare les quartiers résidentiels chics où habitent les « intouchables » (ici ce mot n’est pas péjoratif et n’a pas la même connotation telle qu’elle peut signifier en Inde. Il définit et décrit ici l’inaccessibilité des privilégiés du régime wadiste), les privilégiés du régime wadiste, des banlieues de Guédiawaye, Pikine, Thiaroye, ou encore des autres villes de l’intérieur du pays où se niche la « grande misérable ». En effet c’est dans ces villes et quartiers de la banlieue que le fardeau de la misère se fait ressentir le plus. Donc c’est sur le vécu quotidien des sénégalais lambda que les répercussions de la crise sont plus graves. Dans ces conditions, le spectre de la misère, de l’incertitude, du désespoir n’a pas tardé à apparaître sur l’horizon sénégalais. Le présent comme l’avenir parait sombre pour la plus grande frange de la population qui dépend essentiellement de la débrouille. 
Et les caractéristiques sociale de cette population suivent toutes le même schéma : des familles dans une situation d’extrême indigence, un état de délabrement physique et mental de la population qui se voit sur tous les visages. Logements misérables -baraques en carton ou en zinc, sans eau potable, ni sanitaire valable, encore moins des installations électriques fiables et adaptées. En outre, faute d’aménagement, l’évacuation des eaux usée et des déchets ménagers se fait par une simple flaque et un simplement tas d’immondice, derrière les maisons construites dans des zones non lotis et inhabitables. Complètement ignorés ou délaissés par les pouvoirs publics, ces populations forment la première véritable classe de la misère. Parents sans travail, enfants déscolarisés. Et ces facettes exécrables de la misère extrême révèlent la détérioration catastrophique de la cohésion sociale de la majorité des habitants du pays. On se trouve ainsi confronté à une insécurité sociale grandissante. Et dans ces conditions de promiscuité d’ailleurs, viols et inceste, agressions physiques ne sont pas rares. La délinquance juvénile ne peut que s’y développer. 
Tout observateur libre et objectif peut découvrir sans peine dans le décor quotidien des sénégalais mille et un traits de la précarité sociale qui prévaut aujourd’hui, des plus superficiels aux plus profonds. De Colobane à Yeumbeul, de Thies à Matam, de Fatick à Kolda, passant par Kédougou, les négligences de l’Etat ne cessent de croître et de donner à nombre de villages et de quartiers urbains, aux rues insalubres, aux canalisations crevées des aspects de délabrement et de déchéance sociale exécrables. Derrière ces façades affligeantes règne le plus souvent une misère indescriptible. Et la presse quotidienne, privée bien sur, étale au grand jour la paupérisation croissante du pays en faisant état des millions de personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté et ne pouvant assurer même un repas par jour. 
En matière de santé, la situation ne cesse de se dégrader, et des points limites sont atteints dans certains hôpitaux. Les conditions et structures sanitaires sont catastrophiques. Certains établissements, une grande partie, sont restés vétustes et démunis en matériel et médicaments, et souffrent d’un manque criard de personnel qualifié. Par ailleurs, on assiste à une détérioration de la qualité de vie des populations, à une recrudescence des pathologies et maladies d’une manière globale, une baisse vertigineuse de l’espérance de vie. La morbidité et la mortalité infantile offrent aussi des caractéristiques inquiétantes dans certaines villes. Ce dépérissement physique et mental de la population sénégalaise est en grande partie fonction de ses conditions d’existence et de survie exécrable et de son régime alimentaire. Les pénuries de plus en plus fréquentes et la chérté de la vie ont abouti à une malnutrition et une sous-alimentation généralisée. 
Donc que cette grave crise économique qui s’est matérialisée inéluctablement par une précarité et une promiscuité sociale sans précédent ait contribué à une remise en cause de la politique du régime wadiste par une frange non négligeable de la population ne doit pas être surprenant en soi. Comment, en effet, face à autant d’impérities et de manque de volonté politique ajoutée d’une mauvaise foi inébranlable des acteurs politiques, faire confiance au régime de l’alternance ? Comment surtout après tant de prétendues réformes, de plans de rafistolage - qui se sont révélés autant d’échecs retentissants et souvent douloureux-, conserver encore la moindre estime à l’égard de ces vendeurs d’illusions et de leur politique ? 
Nombre de jeunes sénégalais ont du faire la même réflexion amère que ce jeune chinois Hua Linshan au lendemain de la Révolution culturelle chinoise : « ....je décidai qu’il faudrait désormais, douter de toutes les affirmations de nos dirigeants, dès lors qu’ils calomniaient certains individus sans leur donner les moyens de se défendre ». Quel respect la population sénégalaise peut-elle accorder à ce régime wadiste et ses apparatchiks qui vivent le contraire de ce qu’ils prêchent ? Les scandales financiers, politiques et économiques qui éclatent au grand jour révélant ainsi les extraordinaires privilèges accordés à ceux qui gravitent au tour de l’appareil wadiste ne peuvent qu’indigner les populations. Plus le temps passe, plus le contraste parait intolérable entre un régime transformé en clique, en bande mafieuse, jouissant de tous les droits et de tous les avantages et privilèges, et le reste de la masse en voie de paupérisation accélérée, soumis à des contraintes extravagantes, et victime des pires arbitraires. 
Autant de carences, de déceptions, d’oppressions et de répression auraient certainement provoqué dans un pays occidental un raz-de-marée social de très grande ampleur. L’absence de toute structure indépendante, d’expression critique et de solidarité sociale, les cloisonnements socio-religieux, ainsi que la peur, justifiée, de la répression empêchent la constitution d’un mouvement revendicatif d’ensemble. 
Par contre, aujourd’hui, ici et là, on voit se développer une agitation sociale fragmentée, sporadique, mais révélatrice de l’étendue du malaise social. C’est dans ce cadre qu’il faut placer la marche des marchands ambulants du mois de novembre 2007.La marche des consommateurs sénégalais, les émeutes de Kédougou, surtout la sortie spectaculaire des imams de Guédiawaye. Et tant d’autres mouvements d’humeur et de protestations qui nous édifient largement sur la misère sociale des populations. 
• SISSOJHO Papa Demba  
• sissojho@yahoo.fr 
 
Ils arrivent !  
par SUDONLINE.SN , jeudi 12 mars 2009  
Depuis un an, la rumeur s’enflant et s’estompant,une lancinante question : la bataille des locales aura-t-elle lieu ? Puis, malgré les démentis timides, les assurances chuchotées, les inquiétudes clamées sur tous les toits du monde, une réalité a pris corps depuis le 01 mars 2009 : l’ouverture officielle de la campagne électorale !. Et alors, tels des criquets pèlerins, ils arrivent les envahisseurs et les prédateurs ! 
Tourbillons de poussière au loin, ils arrivent les dinosaures de la politique sur nos terres en friches. 
Après une jachère de six ans, les voici revenus les laboureurs, les semeurs et les moissonneurs de nos champs délaissés. Ils arrivent, les mains, la bouche vide ? Que non ! Leurs besaces sont pleines à craquer tels les greniers ancestraux ; leurs gourdes sont pleines à dégouliner de liqueurs et de nectar ; pleines à exhaler des senteurs et des saveurs jusque là insoupçonnées. 
C’est le temps des cadeaux somptueux à la belle du jour, le « jamale » où l’on rivalise de passion , d’attentions et de courtoisie .C’est la furtive valse des billets de banque dans nos mains calleuses ,le temps d’une saison , d’une traite politicienne ! 
Entendez-les se glorifier de leurs mérites, de leurs prouesses et de leurs générosités !Entendez égrener leur ridicule chapelet de réalisations ! Griots, que dans cette savane aux baobabs moribonds retentissent la romance à la paysanne, l’ode à la bergère ! Les messies sont arrivés et que prennent fin les jours de tristesse et de malheurs ! 
Voyez-les se pavaner dans leurs rutilantes voitures, enveloppant nos villages de poussières, apeurant et la marmaille nue et les bêtes exsangues. 
Ils arrivent déjà, de tous bords et de toutes les couleurs, à la rencontre du monde rural, le point de mire à la mine hagarde et abêtie par tant d’égards subits. 
Et c’est la ronde, les courbettes et autres manières courtisanes vers les chefs religieux ou coutumiers ; une occasion inédite de se positionner en fils spirituels, en talibés , en parents, en admirateurs inconditionnels, le temps d’une rose tendue… 
Honneur à vous, nos vaillantes femmes de Nder, du Sud, du Fouta… Oubliez un moment vos senteurs d’oignon, vos corvées d’eau, de bois ou de gaz et dansez sur le rythme endiablé et coloré des tam-tams et des décibels ; à vous les jeunes, espoir de la nation, un avenir radieux vous est destiné , loin de ces pirogues de fortune dans les flots meurtriers ! 
Alors, le miel de couler des lèvres politiciennes et le lait immaculé de serpenter à travers les sillons désertés de nos savanes . Le Sénégal des profondeurs deviendra une oasis ,le temps d’une campagne ! Ils arrivent sans scrupules, sans foi et sans honte dans leurs habits d’emprunt, dans leurs boubous lourdement amidonnés de promesses à…promettre. 
Ils arrivent les amants d’un soir, car l’élue sera éconduite au bout du petit matin du 23 mars 2009, comme un escabeau ou comme un escalier ou comme une serviette avec laquelle on a fini de se torcher… Et nous les attendons de pied ferme, la tête alourdie de doléances inutiles, inutilement étalées devant ces charmeurs d’un jour. Seigneur, pitié pour notre peuple. Préservez-nous de cette race de chacals, de cette horde d’hyènes dont les parfums de cette campagne électorale ne sauraient faire oublier la pestilence. Et puisqu’il nous faudra un élu parmi les mastodontes et les petits poucets,parmi les vendeurs de chimères et les patriotes serviteurs du peuple, faites-nous faire le bon choix, pour la vraie rectification. 
• Albert FAYE  
• Lycée Malick SY  
• Email : alfa592000@yahoo.fr 
• Violence et violence électorale, il n’y a qu’un seul responsable, c’est l’Etat libéral ! 
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• « La violence, sous quelque forme qu'elle se manifeste, est un échec » 
• [Jean-Paul Sartre]  
Extrait de Situations II 
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• Ceux qui parlent de violence ou l’évoquent dans les média d’une manière aussi vague et avec amalgame, laissent planer le doute dans l’esprit de certains citoyens. L’on fait comme si, dans le cas présent de notre pays sous la direction du pourvoir libéral, sa source pourrait être ailleurs qu’au sein de l’appareil d’Etat. Ceux qui parlent et agissent ainsi, ne rendent pas service aux populations car ils leurs donnent une information biaisée pour ne pas dire inexacte. Je dis bien, tout esprit sain et homme de bonne foi, sans exception, sait pertinemment que, les responsables qui ont intérêt à la violence pour les présentes élections, sont les partisans du pouvoir en place. 
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• Pour la clarté du débat, nous sommes supposés au Sénégal, avoir ou être dans un Etat, c’est-à-dire précisément selon le dictionnaire : « Une personne morale de droit public qui personnifie la nation à l’intérieur et à l’extérieur du pays dont elle assure l’administration » autrement dit, c’est un appareil entre les mains d’un groupe d’individus (une classe) qui a, à sa disposition les moyens humains, matériels et financiers aux fins d’administrer l’Etat dans ses limites géographiques et à tout point de vue. 
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• Ceci étant, l’Etat par son pouvoir, dispose des forces supposées de l’ordre, qui, à la moindre manifestation de protestation des populations pour une raison même valable, ordonne de les mater sans ménagement et pourtant, la constitution leur reconnaît parfaitement ce droit et cette liberté. C’est un secret de polichinelle que de voir en leur sein, entre tendances se disputer le gâteau, ils se tirent dessus ou, au-delà des invectives entre rivaux, ils en viennent tout bonnement aux mains. 
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• Pour dire vrai, l’Etat a l’obligation absolue de maintenir l’ordre et la sécurité sur l’ensemble du territoire national de tous ceux qui y vivent ; mêmes les étrangers. Il dispose sinon, il doit chercher à disposer par tous les moyens nécessaires et adéquats afin de s’acquitter de cette charge régalienne qui lui incombe au premier degré. Ce devoir est permanent et doit s’appliquer tout le temps de façon ininterrompue, par conséquent y compris bien les périodes de campagne électorale. 
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• C’est pourquoi, au lieu de crier à la violence, sans préciser de qui part-elle et vers qui, elle est dirigée, je pense qu’il faut désigner le responsable s’il est bien connu pour éviter de créer ainsi de l’amalgame ou de l’équivoque. En ne situant pas les responsabilités dans le cas d’espèce, on semble mettre tous les acteurs dans le même sac, ce qui équivaudrait à dire, qu’il n’y a pas de victimes ou que tout le monde est coupable, ce qui est tout à fait faux et impossible.  
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• On devrait justement rappeler fermement à l’Etat, par ses tenants, son devoir de prendre toutes les dispositions utiles et nécessaires, pour sécuriser les populations et leurs biens, contre des nervis qui sont payés pour semer la violence et le désordre, dans le but d’empêcher les citoyens de faire librement leur choix, dans le calme, sur ceux qui devraient les administrer demain, comme le voudrait la loi. 
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• La responsabilité de l’Etat est totale et entière dans cette violence en cours ou en gestation, ne pas le dire haut et fort est synonyme de mauvaise foi ou mieux de l’hypocrisie qui cache sans doute des intérêts inavoués. 
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• A quoi servent d’autre les forces de l’ordre, notamment la Police, la Gendarmerie nationale et même l’Armée nationale, si ce n’est dans des situations de menace ou de troubles à l’ordre public, qu’elles soient mises à profit pour parer à toute éventualité ou le cas échéant maintenir l’ordre sans bavure et d’une manière impartiale et patriotique. 
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• La vérité toute nue, c’est que le régime libéral est celui de la violence, il y est né, il vit de cela et sans elle, il n’existe plus. 
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• Il est manifeste que, les cas de violence et de violation de la loi notés depuis 9 ans, dépassent largement, ceux des 40 ans de régime socialiste. Ainsi, de l’espoir que nous escomptions de l’alternance, c’est d’un monstre fait de violence qu’elle a malheureusement accouché. Alors oser le dire, c’est révélé la vérité au grand jour. 
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• Les guides spirituels observent se développer les prémisses d’une violence, germes de graves dangers, qui pourraient engendrer des conséquences incalculables pour notre pays. Au lieu d’agir concrètement sur le cours des évènements à chaud, ils profitent d’une occasion offerte pour faire un appel. Ils n’ignorent pas cependant, les attaques qui sont perpétrées au vu et au su de tous, par le camp du pouvoir en direction des opposants, des militants PDS en rupture de ban ou des tendances dissidentes. Tout ceci ne fait ne plus l’ombre d’un doute pour toute personne de bonne foi dans notre pays. Il ne sert à rien d’être médecin après la mort. Il faut plutôt procéder comme le faisait le regretté feu Serigne Abdoul Aziz Sy Dabakh avec autorité et sans parti pris. Il avait l’habitude de prévenir les acteurs à temps et mettait chacun en ce qui le concerne devant ses responsabilités. Ce vide laissé par l’illustre disparu, ne parvient pas à être comblé par ceux qui sont présents aujourd’hui sur la scène. C’est bien dommage ! 
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• Faut-il le rappeler ? Oui, le pouvoir a la responsabilité d’assurer par tous les moyens à sa disposition, la sécurité des biens et des personnes, avant, pendant et après élections. Ce rôle cardinal ne revient à personne d’autre que lui. Au vu de ce qui se passe sur le terrain, l’Etat a failli à son devoir. 
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• S’agissant des média privés libres qui sont très souvent témoins des faits à l’instant T, ils doivent assurer aussi leurs responsabilités comme, ils l’avaient fait à l’élection présidentielle de Février-Mars 2000, en relatant fidèlement les faits tels qu’ils se sont passés, et ne point se livrer à des commentaires tendancieux qui prêtent à confusion ou équivoques. Certes, ce n’est pas facile pour eux, car, ils ont déjà été catalogués comme des opposants ou un des éléments de l’opposition. Mais votre rôle de sentinelle pour votre peuple et la déontologie de votre profession, vous commandent d’informer juste et vrai, en âme et conscience selon les faits et sans amalgame.  
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• Ce n’est qu’ainsi que vous répondrez à l’attente des populations qui sont à votre écoute et c’est ainsi aussi que vous leur rendrez service, en leur fournissant des informations crédibles moulées dans du béton. Ce dont on ne peut attendre de la part des médias d’Etat et leurs excroissances qui fonctionnent sur commande malheureusement. Votre tâche est rude mais, vous êtes bien à sa hauteur. 
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• Les média privés libres sont aujourd’hui numériquement importants et, sont si outillés au plan des TIC, qu’il est pratiquement impossible de nier ou de mettre en doute leurs informations. Ils disposent de moyens tels que, les images et sons qu’ils captent en temps réels et lieux précis, pour apporter la preuve de leurs informations et confondre leurs accusateurs ou ceux qui auraient des doutes. 
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• C’est pourquoi, le peuple sénégalais, devrait considérer ces élections comme un test majeur de grandeur nature ou plus exactement un référendum, malgré les violences, les menaces, les achats de conscience et autres tentatives d’intimidation des électeurs à s’abstenir de voter. Au contraire, il faut aller voter massivement comme en 2000 et se prononcer clairement sans équivoque par une sanction exemplaire, dans le calme et la dignité comme le requiert une attitude citoyenne dans de pareilles situations. 
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• Déjà, les scènes de violence entre eux ne datent pas d’aujourd’hui, ce qui devrait nous édifier sur la nature de violence du régime libéral, particulièrement du Parti Démocratique Sénégalais. Alors, quand la peur de perdre ces élections locales s’y ajoute, c’est la débandade qui s’installe dans leurs rangs et ils perdent tout contrôle. C’est aussi, une des raisons de la violence qui leur colle à la peau. 
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• C’est ce qui justifie d’ailleurs, l’implication directe du chef de l’Etat dans cette campagne électorale, pour voler au secours de ses partisans. Nous ne le dirons jamais assez et ne cesserons non plus de dénoncer cette attitude de non respect de nos lois et institutions de la part de Me Wade, chef de l’Etat. Le chef de l’Etat, en prenant part à ces élections locales, est en violation flagrante de la loi et c’est le premier signe de violence accompli par celui-là même qui devait tout faire pour assurer la sécurité de nous tous mais, surtout de tous les acteurs qui prennent part à ces compétitions. Malheureusement, ceci est au-dessus des forces de Me Wade car, il préfère voler au ras-de-sol que de prendre de la hauteur en s’écartant loin de ces consultations locales. 
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• Cette attitude doit être dénoncée par nous tous, d’une façon nette et claire, à commencer par les magistrats qui brillent par leur silence, les guides spirituels qui sont préoccupés par la stabilité du pays, la communauté internationale qui n’ignore rien de ce qui se passe chez nous et en un mot, par tous les citoyens épris de paix et de justice sociale. 
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• Voilà pourquoi, en parlant de violence, nous devons prendre la mesure exacte, de dire précisément d’où vient-elle, qui en sont les véritables initiateurs et à qui profite-t-elle ? 
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• « L'ignorance n'a pas de pudeur : elle a l'habitude très fréquente de suppléer par la violence et l'audace à ce qui lui manque naturellement » 
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• [Nicéphore Grégoras]  
Extrait de Correspondance 
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• Mandiaye Gaye 
• Gaye_mandiaye@hotmail.com 
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Modifié en dernier lieu le 13.03.2009
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