Faire cohabiter nos convictions spirituelles
Sunugal tangue...
Depuis cinq décennies (au lendemain des indépendances), la pirogue traverse l’océan avec des vents drainés par une « brise rose » qui a fait installer dans ce beau pays un climat ensoleillé, controversé par le libéralisme qui régulait la température ambiante et incitait à se rendre à la plage…
Cependant en un clic, du tic au tac par l’annonce du conseil constitutionnel sur la validation de la candidature du président Wade, les sénégalais se sont complètement transformés, se sont rebiffés, ont quitté la plage ; la téranga et la chaleur humaine qui faisaient la vertu et l’intégrité de ce peuple sont délaissées au profit de battre le macadam.
A quel prix ? Pour quelle cause ? Et dans quel but ?
Au moment où y’a pratiquement un an , au nord, le « printemps arabe » s’amoncelait pour se débarrasser de leurs despotes, l’Afrique subsaharienne un an plus tard prend le fil en marche et le Sénégal est par devant la scène récemment…Quant au nord on parle de printemps, au Sénégal on peut certainement parler d’un climat nucléaire d’hiver rigoureux dont le « gel ardant » qui nous gratte les narines, a vite conduit à l’effusion de sang…
Tout ça à cause de qui ? Y’a-t-il une raison quelconque qui pourrait pousser l’homme à devenir un loup pour l’homme ? Ce qui nous pousse en toute sincérité à dire que la crise des valeurs va de paire avec le choc des ambitions -je ne crois pas- rien ne saurait remplacer, ni expliquer une perte en vie humaine. Quand je pense que la sagesse devrait nous dominer au fil des ans, une fois de plus une des lois sociétales nous a encore corrompue, si seulement grand-père Kocc Barma (Makk matt na bayi si rew) était là… Car n’oublions pas que cette vague qui a renversé la pirogue est l’œuvre d’un capitaine rabougri octogénaire qui a cru qu’on peut dompter les caprices de la nature en s’entêtant à ne pas passer le gouvernail à la jeunesse dans la zone de turbulence et à coups sur le rabibochage est quasi-impossible…
Conséquemment à cela, des pertes humaines s’enregistrent de jour en jour et cette situation rend de plus en plus calamiteux le bilan de Gorgui, qui, économiquement n’est perceptible qu’à sa politique inflationniste mal digérée par les familles sénégalaises, alors que pendant ce temps l’opposition et la société civile tentent tant bien que mal de jouer leurs devoirs citoyens en appuyant la jeunesse dans ce combat historique. Il ne faut pas oublier qu’à un moment donné ou une époque donnée, un peuple écrit son histoire avec une encre indélébile remplie d’hémoglobines. Pour le cas du Sénégal est-ce le temps de son Histoire ? Ou bien est-ce tout juste une petite brise qui passe ? En tout cas l’addition commence à être salée (avec autant de morts) et tôt ou tard le passé nous rattrapera si on a écrit une page noire dans l’histoire de l’humanité : la récente inculpation des auteurs des incidents du stade du 28Septembre de Conakry en est une preuve palpable. Donc au président Wade à sa conscience…
Laye Diagne
COMITE D’INITIATIVE POUR UNE MOBILISATION ALTERNATIVE ET CITOYENNE
Siège Social : CAFIT Guédiawaye.
Mail : cimacpg@yahoo.fr
Chroniques du Fou
Ecrivain Apprenti, Citoyen réveillé, Talibé réveillé
Aveuglement borné
Le Portrait ne fait que se dessiner, tout s'éclaircit, je sens les prémisses de la Vérité. En effet on saura si c'est l'Islam et la quête de l'au-delà qui sont leur sacerdoce où l'ici-bas et donc une lutte hypocrite et barbare dans la recherche de l'éphémère et des biens trompeurs.
Je me rappelle du temps des Compagnons du Prophète (Saws) pour ne parler que d’eux ; ils se rabaissaient au niveau des gens normaux (ordinaires) pour ainsi faire savoir qu’ils le sont aussi et agir comme eux en étant objectifs dans la gestion de la cité et étaient prêts à discuter de toute proposition venant d’un tiers.
Et pourtant leur degré de proximité divine n’était pas comparable à celui des autres croyants. Ils étaient tout simplement humbles et véridiques, ancrés dans les Traditions Islamiques et désireux de rencontrer leur Seigneur tout en étant soumis et justes.
Toutes décisions se prenaient selon les Lois Islamiques donc dans la vérité et la sagesse émanant de celles-ci !
La notion de guide religieux commence à se ternir de nos jours et à s’enfuir dans la banalité quotidienne. Tout fou peut se lever et se définir comme tel sans avoir une objection venant d’une instance islamique et véridique. Est-ce normal ? L’Islam n’a pas d’avocat, pourtant un être humain ayant une connaissance aigue et accentuée de la religion, qui lui a été donné par Allah peut l’avoir si pour une fois il est victime d’un blâme. Et cette même personne serait prête de son temps à défendre sa religion jusqu’à sa mort ! Pourquoi ne suivons nous pas les traces de ces grands hommes au lieu de nous leurrer et d’induire en erreur toute une bande d’ignorant qui refuse de chercher la vérité. L’Imam Ali Ibn Abi Talib (ra) a dit : On ne connaît pas la Vérité par les hommes, mais connais la Vérité, et après tu connaitras ceux qui la suivent.
Ne savons-nous pas que la quête de disciple ne fait que prolonger notre temps d’audience une fois le Jour des Comptes ?
Chers frères et sœurs en Islam, chers frères et sœurs citoyens, chers frères et sœurs humains, ramenant Dieu dans nos cœurs, refusant l’oppression satanique, son envoûtement qui nous détruit et nous détourne de la voie suivie par les premiers qui ont cru et suivi la Voie Droite. Cessons et Retournons à la Source, cela est le seul chemin qui mène au Salut !
Qu’Allah nous guide et nous aide dans la compréhension
Pape Nderry Guindo
Que sommes-nous devenus ?
Question sensible, disons sans doute redoutable ! Mais somme toute qui invite aujourd’hui, dans notre pays laïc à 95 % musulmans, à une réflexion sérieuse, courageuse et profonde.
Un jour, le président Léopold Sédar Senghor ne disait-il pas au cours d’un débat politique : ‘Je suis un catholique très convaincu, Dieu merci, je ne m’en cache pas !’ Il a été compris et a fait son temps. Quand le Saint Coran, la Charia et la Sounna sont les fondements de l’Islam, face à la situation actuelle que nous vivons où, laïcité, Charria, politique et corruption s’emballent sous le seau de la légalité juridique, la question mérite bien d’être posée !
Cette légalité votée dans nos assemblées par des politiques qui tiennent plus compte de leurs ambitions pouvoiristes, de dominations et d’intérêts personnels que de nos règles religieuses.
L’exemple de l’enfant hors mariage est assez édifiant dans le système de l’héritage du père, pour exprimer une contradiction flagrante. Quand la Charia interdit au musulman la reconnaissance de l’enfant, la légalité juridique laïque de la paternité lui confère le droit à l’héritage.
Il y a certes un arsenal de lois qu’on peut considérer dans ce débat que nous souhaitons pertinent et serein : le code de la famille, les lois sur le droit de l’enfant, de la femme, la parité homme et femme, l’homosexualité, j’en passe, qui, observées avec l’esprit de la Charia posent problèmes à la conscience musulmane.
La dégradation des mœurs, le libertinage de la jeunesse qui perd ses repères et s’enfonce dans la dérive vestimentaire, encouragée par l’importation d’une friperie à bon marché, la prostitution légalisée, la drogue, l’immolation, l’enrichissement illicite, les médiats mal contrôlés semblent s’exercer sous le couvert du ‘droit de l’homme’.
Alors musulmans, si nous ne parvenons pas à vivre normalement certains principes fondamentaux de notre religion, par le fait des obligations de la laïcité, ne devons-nous pas réfléchir plus et concrètement ?
Nous sommes tous interpellés, nos grands chefs religieux en première ligne. Pour ma part, non compétent à m’en acquitter pour les autres, j’en appelle à qui de droit ! Seulement, né et grandi à l’ombre d’un père (que la terre lui soit légère), pour qui Seydina Mouhamet (Saws) et l’adoration de Dieu Unique et Miséricordieux étaient sa seule raison de vivre, ma conscience n’en demeure pas moins influencée ; d’autant que par lui j’ai intégré le Tidianisme à l’âge de dix-huit ans (18), fait le pèlerinage à la Mecque à trente cinq ans (35), visité le tombeau du Prophète Mouhamet (Saws) à Médine et celui du Vénéré Cheikh Ahmet Tidiane à fez (Dieu merci).
Tout cela pour dire combien je suis affecté par ce débat que j’aimerais voir traité par des spécialistes avertis et sérieux ; exclus les sceptiques de tous bords prompts à l’interprétation facile et dangereuse.
Car, quand l’Islam, havre de paix, d’unité et de solidarité, se trouve quelque part agressé dans son enseignement et sa pratique, nous avons le devoir religieux obligatoire de nous manifester pour sa défense, conformément aux préceptes du Saint Coran et de la Sounna, légués par notre prestigieux Prophète Seydina Mouhamet (Saws). Nous n’avons pas le droit de nous voiler la face, ni d’avoir le complexe de nous afficher pour sa défense.
Le cri du cœur de Serigne Moustapha Diamil, à la page neuf (9) du quotidien Le Populaire n°3396 du lundi 21 mars 2011 est assez pertinent : ‘Face aux problèmes des Sénégalais, tout marabout qui ne réagit pas mérite d’être égorgé.’
Et, quand, dans une rivalité polico-religieuse, on vient nous servir à la page quatre (4) de L’Observateur n° 2511 du vendredi 03 Février 2012 : ‘Les terribles révélations de Ahmet Khalifa Niass sur le Khalifa Général de Léona Niassène’, vraies ou fausses, ne confirme-t-on pas la gravité de notre comportement religieux actuel sans humilité, à l’égard de la pensée islamique. En tout cas, ceux qui ne trichent pas avec l’option vertueuse du respect des prescriptions de l’Islam, à l’image de feu El Hadj Abdou Aziz Sy ‘Dabakh’ méritent tout notre profond respect.
Mais quand bien même ils sont nos guides religieux, aidons-les à nous conduire dans le bon chemin parce que, aussi grands ou vénérés qu’ils sont, à la limite, ils ne sont que ce que nous sommes : faillibles, mortels et redevables devant le Tout-Puissant, Subhaanahu Wataalah !
El Hadji Ibrahima DIENG, Président de l’Association de notables de Louga Tél : 77 636 83 45
Pourquoi je vote Macky
Répondant à une question relative à la définition de la politique, François Maurillac a pu dire : ‘Je ne comprends pas pourquoi des hommes s’adonnent à une bataille de singes.’
Cette pensée de l’écrivain français est d’une étonnante véracité. Elle se vérifie chaque jour par le comportement et la pratique de nos hommes politiques. Et pourtant bien avant, Aristote nous enseignait que la politique n’est rien d’autre que l’art de gérer la Cité. Dans le contexte politique actuel, force est de reconnaître que la définition de Maurillac est malheureusement celle qu’il convient de retenir.
Depuis l’annonce des tendances lourdes de la présidentielle dégageant un second tour entre le vrai faux candidat et Macky Sall, une effervescence à nulle autre pareille secoue le landerneau politique. Idées saugrenues, positions délirantes, hypocrisie, vils calculs d’épiciers…tout y passe.
Et pourtant, l’équation est d’une simplicité naturelle. En 2012, les Sénégalais ont choisi de se débarrasser de Abdoulaye Wade.
Pendant douze ans, l’opposition d’abord réduite au seul Parti socialiste et par la suite regroupée au sein de Bennoo Siggil Senegaal s’est toujours montrée cohérente en fustigeant les politiques abjectes de Wade et en refusant systématiquement toute forme de collaboration avec le pouvoir libéral. Cette lutte acharnée contre le régime odieux de Wade prendra un nouvel envol à partir du 23 juin 2011 par la mutualisation des efforts pour mettre un terme à la dictature rampante.
Demain, il nous faudra choisir. Nous penserons certainement à la folle journée du 23 juin 2011. Nous penserons aussi à tous ces martyrs, à tous ces héros anonymes qui sont tombés sur le champ de l’honneur pour défendre la patrie. Nous penserons à nos amis Barthélémy et Malick Noël, prisonniers politiques. Nous penserons surtout à l’avenir de nos enfants.
Faire de la politique, c’est choisir d’être au service de son peuple, c’est se battre pour un idéal. Etre au pouvoir ou dans l’opposition n’a de sens que lorsque l’on est animé d’un idéal. Amath Dansokho en est la plus parfaite illustration. Il n’a jamais été président de la République encore moins Premier ministre. Pourtant, il a servi son pays plus que beaucoup d’hommes politiques. Malheureusement, la conception bassement matérielle du pouvoir réduit la scène politique à une sorte de bazar où se côtoient des hommes de situation, adeptes de mercantiles convictions et de nauséeuses combinaisons.
Cependant, le candidat Sall doit accepter de négocier avec l’opposition sur des principes et des garanties. Par exemple, le retour au quinquennat, la suppression du Sénat ou sa refondation, la mise en place d’une cour constitutionnelle, la réforme du système judiciaire avec point majeur la suppression du parquet, la réduction du nombre de ministères et des agences, l’audit objectif et impartial du régime libéral…
Le nouveau président sera forcément différent de ses prédécesseurs. Il ne sera plus omniprésent et omniscient car se dresseront devant lui à chaque fois que de besoin, comme une sentinelle, une vigie démocratique ces milliers d’hommes et de femmes, patriotes chevronnés pour dire non. La nouvelle ère qui s’ouvre sera celle de la concertation, de la participation, de la reddition des comptes. Cette exigence de bonne gouvernance est irréversible.
Voter Macky, c’est prouver par les urnes l’invalidité de la candidature de Wade
Voter Macky, c’est arrêter la folie dévastatrice d’un vieil homme au bord de la sénilité
Voter Macky, c’est surtout mettre fin à la tentative de dévolution monarchique du pouvoir et au clonage politique.
Comme le Président Diouf au lendemain de son investiture à la magistrature suprême, Macky Sall, une fois élu, devra dire ‘Rien ne sera plus comme avant. Je conduirai les changements en maintenant les acquis ’. Et agir ainsi. Mais, pour en arriver là, faudrait-il qu’il soit élu. Donnons-lui cette chance. Faisons-lui confiance.
Moussa TAYE, Militant du Parti socialiste moussa.taye@gmail.com
Faire cohabiter nos convictions spirituelles
Extrait du dernier livre de l'auteur
« Un autre Sénégal est possible »
Les sénégalais sont majoritairement croyants et tiennent au respect de leurs croyances. Ceci n'est pas antirépublicain. C'est un plus pour la République.
L'harmonie entre les religions, les confréries et les chapelles ne relève pas du hasard. C'est un legs des anciens fondateurs qui ont su dans un contexte colonial hostile organiser une résistance spirituelle qu'aujourd'hui nous savourons en toute quiétude.
C'est au nom du travail de ces illustres fondateurs, que nous ne devons pas tomber dans des positions extrêmes. Les populations en générale n'ont pas de problèmes de cohabitation spirituelle. Le risque majeur est juste que le politicien utilise souvent la religion comme base de conquête électorale en semant la zizanie au niveau des chapelles spirituelles et confrériques.
Nous ne devons pas essayer de faire sortir le débat politique du cadre des bilans et autres propositions pour le dévier vers les chemins de la suggestion tacite d'un choix affectif et collectif plus par parti-pris que par libre arbitre du citoyen.
C'est un piège politique. C'est un jeu dangereux et les joueurs le savent bien.
En actionnant les leviers liés à la croyance spirituelle et confréries, certains hommes et femmes politiques veulent pousser les autres contradicteurs à s'inscrire en porte-à-faux pour tomber dans le piège du reniement de la croyance magnifiée.
C'est une tentative machiavélique de désaxage des mobiles du vote pour les faire basculer du temporel vers le spirituel, de l'individuel vers le collectif, du libre choix vers l'affectif. Sans doute, le temporel est assez « hard » (dur) pour laisser passer comme lettre à la poste le bilan. Sans doute pensent-ils (ces politiciens) que le spirituel est plus à même d'installer les électeurs dans une logique de vote collectif-affectif occultant les problèmes directs et réels.
En semant la zizanie entre les croyances spirituelles et confrériques des uns et des autres, le politicien cherche à alimenter un débat dans le subconscient des populations pour capter d'abord un électorat bien ciblé. En attaquant avec véhémence cette attitude, les autres prêtent le flanc et installent le pays dans une logique affective de nature à désaxer les déterminants du vote.
A qui ne profiterait pas un vote libre du citoyen confronté aux problèmes quotidiens ? A qui profiterait un désaxage des mobiles du vote ?
Les acteurs politiques et spirituels doivent faire preuve de plus de lucidité en recentrant le débat autour d'un vote citoyen, sincère et libre qui transcende les familles, les villages, les ethnies, les religions, les confréries. C'est cela la République et nous avons tous intérêt à rester en République!
Certainement ceux qui titillent l'arme des croyances spirituelles populaires notamment confrériques ont un objectif temporel à court terme. Mais cette façon de faire est irresponsable parce que grosse de danger pour la cohésion nationale en dressant consciemment les citoyens les uns contre les autres dans des espaces réduites. Nous sommes trop imbriqués et liés pour survivre en polémiques spirituelles fratricides!
Ceux qui actionnent ces leviers-là ne veulent qu'une chose : brouiller les déterminants du vote. En réalité, ils ne veulent pas d'un vote rationnel sur des bases individuelles en fonction du vécu de tout un chacun. Ils veulent un « farr» (parti-pris) collectif affectif de partisans à la place d'un « Fal » (choix) lucide de citoyens.
Ce qui désole, c'est que ce glissement peut demain tuer la République.
C'est pourquoi sont d'abord interpelés les guides spirituels qui doivent remettre les hommes politiques sur les rails du temporel et insister sur le choix libre des citoyens pour préserver la République qui est l'unique ciment qui fédère toutes les croyances spirituelles. Le spirituel et le temporel sont dans la même barque et sont condamné au respect mutuel.
Si demain les politiciens nous font tomber dans le piège d'un vote affectif, confrérique ou, ethnique, nous serons étroits dans la République. Il n'y aura plus de République.
Nous devons savoir que c'est la République qui fait de nous tous des citoyens égaux en droit. C'est la République qui respecte toutes les croyances spirituelles avec une égale dignité. C'est elle qui garantit la paix sociale au-delà de nos croyances différentes et non antagoniques.
Le comprendre est déjà un pas important pour faire face aux calculs politiciens qui titillent nos croyances spirituelles à des fins temporelles.
Le comprendre c'est aussi créer un cadre permanent et autonome de dialogue des croyances spirituelles.
Ce chantier-là du cadre formel de dialogue des croyances doit être défriché par les guides spirituels pour renforcer la République qui est notre arche commune.
Ce chantier serait l'antidote idéal contre les propos aventuriers des politiciens sans repères républicaines.
La République même laïque ne doit pas être contre les croyances. Elle doit les respecter et reconnaître leur libre exercice dans un cadre de respect mutuel au seul bénéfice des citoyens qui sont d'égale valeur en République. Le respect des croyances spirituelles est un facteur d'équilibre de la République.
Par Mamadou NDIONE -
Economiste-Ecrivain-Logisticien -
Mandione15@gmail.com