ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
Contre la transmission patriarcale de la destinée  
 
 
Rubriques

ATTENTION !!!
Vu par la Press
PETITIONS
lettre ouverte
MISERE POLITIQUE
Karim se montre
abdoulaye m.diop
lobs n°1068
Wade:1/2 mandat
les O.N.G
Karim,au palais?
4è PR un Wade
REQUIEM
Incohérences
en attendant que
LE DROIT CLOUE
Karim dans la
ces autres
nvlle opposition
tocard
SOUTENEURS
DIAGNOSTIC
L' OEIL DU
POURQUOI
La perversion
GUERRE DE
ARITHMETIQUE
PARITE
Controverse
PANCARTES
DEFENDRE
PENURIES
Sacré SENEGAL
Valeurs Suprêmes
coût de la vie
Abd.BATHILY
Vote Projet Loi
Accroissement
Toute bleue
Quête de
presse:dérives
SENAT
le temporel
LA GUERRE
LES DEPITES
KARIM courtise
J e vote donc
Inquiétude
Prééminence
ENTRE MALAISES
Les incohérences
REFONDATION
landing savané
souverrainnet2
Moins d'Etat
KARIM propulsé
Réél sursaut
Le mal politique
Enjeux
Débat d'idées
militaires par
sueurs froides
UN VOTE
Législatives:
l'OCDE
Elections législ
Le Forum Civil
Dépit amoureux
Iba der Thiam
boycott
Intellectuels
SENATEURS
Réformer la Jus
la Révolution
la Flambée
le bon choix
Marcher sur
babacar justin
Entre Malaise
ENJEUX vrais
contributions
le sénégal
Elections du 3/
indifférence
Fiasco complet
LE PDS
énervement
rupture
Talla Sylla
conséquences
La Presse
absence
le 11 juin2007
Les 12 & 13 juin
le 14 juin 2007
le 15 juin 2007
BATAILLE autour
Karim interdit
5è gouvernemen
SERMON
de mal en pis
chemin balisé
ATTENTION
TRINITE
RIMKA
Sarkozy à Dakar
succession
Le RETOUR
testament
Ticket Karim/Id
le 06 août 2007
ce 10 Août 207
recomposition
le festin des
grave
crimes en série
assises national
quel pays
Le coup d'piston
7urgences afric
pierre goudiaby
sauver le sénéga
leardership
leardership
opposition
La famine
sommes-nous
Hua beitong wei
PAS UN MOT
à quoi sert un
issue aléatoire
au fil du temps
à très grande
Ni Dieu
guerre de
Premier Ministre
A la jeunesse
rien ne sert de
l'aveu
changement
Le mouvement
corruption
le Journal des
2 pays
situation exacte
Wade
restructuration
dommages &
Rentrée
Endormir
pas d'accord
fréquences TV
pas la mentalit
front citoyen
17 octobre 2007
18 octobre 2007
19 octobre 2007
20 OCTOBRE 2007
22 Octobre 2007
23 octobre 2007
24 &25 octobre
25,26 &27 octobr
29 octobre 2007
31 octobre 2007
trahisons
vie chère
Grève générale
grave crise
quelle gouvernan
Sénégal
report
Rimka
institutions
corruption
L'alternance
ce jour
celà ne va pas
La réalité
élect° locales
lavage
monde rural
L' ECHEC
to day
observatoire
incapacités
g° du concret
remettre à
La Gc tisse
assises
surveillance
RIZ: catastrophe
autosuffisance
Développement
pas de destin
les chants
Albert bourgi
boulimie foncièr
Disette
mutins
Zoom
plan reva
l'exception
dysfonctionnemen
today
O.C.I :stand
l'IMPASSE
difficile
l'INFORMEL
situation
chère la vie
abime social
constitution
BILAN de 8 ans
sénégal
insouciance &
incompétence
Retour aux
La constitution&
dure réalité
ciel bleu azur
Rue publique
sacré
une opposition
ce RIZ qui va
au Royaume
autorisation
DETRESSE
interminable
LA FAIM
sunureew
quel pays!
ventres creux
bombe à
le réveil
GOANA,
IMPLOSION
HOPITAL
1er Mai
EDUCATION
Illégalité
DIVERTISSIMO
DESARROI
GREVE GENERALE
le VOLCAN
opportunisme
quel Président
ATTEINTES
wade
Goana
Constitutionnite
F.M.I
l'opposition
20 mai 2008
21 mai 2008
22 mai 2008
23 mai 2008
24 mai 2008
26 mai 2008
27 mai 2008
28 mai 2008
29 mai 2008
30 mai 2008
31 mai 2008
1er Juin 2008
02 juin 2008
03 juin 2008
04 juin 2008
05 juin 2008
06 juin 2008
7 &8 juin 2008
9 juin 2008
11 juin 2008
12 juin 2008
13 juin 2008
14 ,15 juin2008
16 juin 2008
17 juin 2008
18 juin 2008
19 juin 2008
20 juin 2008
21 juin 2008
23 juin 2008
24 juin 2008
26 juin 2008
27 juin 2008
28 juin 2008
30 JUIN 2008
1er Juillet 2008
02 juillet 208
03 juillet 2008
04 juillet 2008
07 juillet 2008
05 juillet 2008
08 juillet 2008
9 juillet 2008
10 juillet 2008
11 juillet 2008
12 juillet 2008
14 juillet 2008
15 juillet 2008
16 juillet 2008
17 juillet 2008
18 juillet 2008
19 juillet 2008
21 juillet 2008
22 juillet 2008
23 juillet 2008
24 juillet 2008
28 juillet 2008
29 juillet 2008
30 juillet 2008
1er Août 2008
02 août 2008
05 août 2008
06 août 2008
07 août 2008
11 août 2008
13 août 2008
14 août 2008
03.09.2008
26.09.2008
02 octobre 2008
03 octobre 2008
05 oct 2008
06 oct 2008
07.10.2008
08.10.2008
09.10.2008
14.10.2008
01 nov 2008
05 nov 2008
06 nov 2008
07 nov 2008
11 nov 2008
12 nov 2008
14 nov 2008
15 nov 2008
17 nov 2008
187 nov 2008
19 nov 2008
20 nov 2008
21 nov 2008
24 nov 2008
25 nov 2008
26 nov 2008
27 nov 2008
28 nov 2008
29 nov 2008
30 nov 2008
1er déc 2008
02 déc 2008
04 déc 2008
05 déc 2008
06 déc 2008
10 Déc 2008
11 Déc 2008
13 déc 2008
16 déc 2008
17 déc 2008
18 déc 2008
19 dec 2008
20Déc 2008
22 déc 2008
23 déc 2008
26 déc 2008
27 déc 2008
29 déc 2008
30 déc 2008
31 Déc 2008
1er Janv 2009
03 JANV 2009
05 janv 2009
02 janv 2009
06 janv 2009
7 & 8 Janv 2009
09 janv 2009
10 & 11 janv 200
12 janv 2009
13 janv 2009
14 janv 2009
15 janv 2009
16 janv 2009
17 & 18 Janv2009
19 janv 2009
20janv 2009
21 janv 2009
22 Janv 2009
23 janv 2009
25 janv 2009
26 janv 2009
27 janv 2009
28 janv 2009
29 janv 2009
30 janv 2009
31 janv & 01 fév
02 fév 2009
03 fév 2009
04 fév 2009
05 fév 2009
06 fév 2009
07 fév 2009
09 fév 2009
10 fév 2009
11 fév 2009
12 fév 2009
13 fév 2009
14 fév 2009
15 fév 2009
17 fév 2009
18 fév 2009
19 fév 2009
20 fév 2009
22 fév 2009
23 fév 2009
24 fév 2009
28 fév 2009
1er Mars 2009
02 mars 2009
03 mars 2009
04 mars 2009
05 mars 2009
06 mars 2009
7 & 8 mars 2009
09 mars 2009
11 mars 2009
12 mars 2009
13 mars 2009
14 mars 2009
15 mars 2009
16 mars 2009
17 mars 2009
18 mars 2009
19 mars 2009
20 mars 2009
21 mars 2009
23 mars 2009
24 mars 2009
25 mars 2009
26 & 27 mars 200
28 & 29 mars 200
30 mars 2009
31 mars 2009
03 avril 2009
02 avril 2009
06 avril 2009
08 avril 2009
09 avril 2009
10 avril 2009
11 avril 2009
03 MAI 2009
12 mai 2009
13 mai 2009
14 mai 2009
15 mai 2009
16 mai 2009
18 mai 2009
19 &20 mai 2009
21 mai 2009
22 mai 2009
23 mai 2009
24 mai 2009
25 mai 2009
26 mai 2009
27 mai 2009
28 mai 2009
29 mai 2009
30&31 mai 2009
02 juin 2009
03 juin 2009
04 juin 2009
05 juin 2009
06 juin 2009
09 juin 2009
10 juin 2009
11 juin 2009
12 juin 2009
13 juin 2009
15 juin 2009
16 juin 2009
17 juin 2009
18 juin 2009
19 juin 2009
20 juin 2009
22 juin 2009
23 juin 2009
24 juin 2009
25 juin 2009
26 juin 2009
27 juin 2009
13 juillet2009
14 juillet 2009
15 juillet 209
19 juillet 2009
20 juillet 2009
21 juillet 2009
22 juillet 2009
23 juillet 2009
24 juillet 2009
26 juillet 2009
27 juillet 2009
28 juillet 2009
31 juillet 2009
1er Août 2009
03 Août 2009
10 Août 2009
17 août 2009
22 Août 2009
24 août 2009
25 août 2009
UN MINUS HABENS
es mathématiques
ANOCI
régime affairist
ma triste Afriqu
Le ROI
sous Wade
Wade family
monument
tout à refaire
les périls
RENTIERS DU REGI
INONDATIONS
dialogue nationa
présidentielle
livre de Latif
d'hier à aujourd
le FONCIER
Qui ?
ces Statues !
Dialogue ! ?
Maths au bac
Pluies & économi
«Intouchables»
ces Prédateurs
mali-sénégal
Karim Wade
arguments’
Formation Emploi
Les inondations
JEUNESSE ET DEVE
Gestion ANOCI
CLARIFICATIONS
Les WADE
quatre réponses
véhicules ANOCI
régler le problè
Attention
Mobilisons nous
OPPOSITION
Paris manifeste
un présidentiabl
maillon faible
Barça ou Barsax
sénégal malade !
Des centaines de
émeutes électriq
triste destin
Etat endetté
Le chaos
sans électricité
LA GABEGIE
naufrage
otage
L' ENFER
reconstruction
grogne
urgence
police des mœurs
La Rurakaroise
Renaissance !
A vau l'eau
CRISES
Chefs Religieux
vrai chantier
grandesquestion
pari perdu
délire continu
asphyxie
Ndoumbélane
question référe
désastre humain
TARDIF....
Défit africain:
opposant
Combattant
Le discours et
Tout est obscur
raison et force
L’alternance ou
Dation paiement
Du néon au néant
les coupables
Mon espérance
Ils reviennent
SCANDALE
Les 270 milliard
?
éthique
DAA BAAX
Mort
inondations
Youssou NDOUR
Au-delà du
la vraie voix
mythologie
vente d'idée
Restitution
tracteurs inadap
pertinence de
L’AEROPORT LSS
ILLEGALITE
déficit
audit ou bilan
sortie de scène
Cris du cœur
l’Etat crée
As du BLUFF
les4 oppositions
DIVERSION
Sopi décevant
Wade assure
une affaire
CANDIDATURE
tromperies
le rejeton
Nous parlerons!
honte et
quelle gouv
Mourir pour des
vers l’abîme
déjà en campagne
Chance ou mérite
promesse
Le petit toubab
Ce feu qui couve
Trous noirs
«On n’ira pas
BLANCHIMENT
REMINISCENCE
La cloche a sonn
le couteau
le FMI n'a pas
la révolte
SOS
SENEGAL
Opposition
Guinée :
Le dégénéré
maître absolu
Perspectives
la peur de
le suspect n°1
Présidentielle
Evocations noire
ARGENT DOUTEUX
Basta !!!
‘J’accuse
les tâlibés
Les nervis
Témoignages
CONFRERIES
Le vieil
nombreuses bourd
la solution
GARE à
QUELLE EDUCATION
menaces
Démystifier
grâce à Dieu
spéculateurs
la plus grande
Le Droit
le Mouridisme
subordination !
Trop c’est trop
l’apologie
Appel
l’Etat de droit
dérives
parrain
une calamité
calvaire du peup
Le gouffre
COUPURES
un nouvel ordre
Vendredi noir
la barbarie
LA BANLIEUE
Résister
sursaut citoyen
danger
Atteinte
L’ignorance
Cet Etat,
CHATEAU DE SABL
Levéritable pion
Pilotage à vue
trous de mémoire
Cris du coeur
STOP!!! KARIM
Ouf !! Karim
L’enseignement s
La grande bévue
DIALOGUE POLITIQ
La gauche
L’ombre de 2000
F.M.I/Sénégal
15 milliards
L’enseignement
Rue Publique
Plaintes et Comp
Dérives
combattre
Un REGIME
Touche pas à leu
candidature
Un Nobel
L’ens. supérieur
cuisine étrange
la continuité ou
Promotion
le temps du peup
« Scandalite »
rocambolesque
institutions de
DISTORSIONS
L’argent
LOI DE FINANCES
Un piège
Les médias:
Garder
l’article 32
Cumul
DIPLOMATIE
Alerte :
un canular :
Destins décroisé
Les leçons
Le Sine
La faim :
CULTURE
12 MILLIARDS
Le scandale
citoyenneté
vieil homme
PASSION
La République
Un management
santé publique
Dialogue politiq
LE CHOMAGE
Incha Allah
« Du boulot ! »
transformer
Liquidation
Accommoder
Dénonce et comba
DIALOGUONS:
bluff
La corruption
journalistes
Un président
désinvolture
CHANGER DE REGAR
La COLA
le F.M.I
Falsification
G R A V E
Ces scandales
N O N
BAKHCHICH
Liberté Presse
tentative de
le culte de la
A F F A I R E
Le deuxième tour
référendum
Le corrupteur
Etat corrupteur:
Chronique :
FMI et L'AFRIQUE
Seguragate
LES FRONTIERES
une désinvoltur
IMAGE ternie
LA BCEAO :
Le monument
le mensonge,
The “Seguragate”
Cet Etat,
Savoir partir
‘Wade délire’
D E R I V E S
LES MALLETTES
dégénérescence
133.000 euros
Les inondations
Peuple oublié
Renoncez
Vous avez dit...
Manifestations
Internet
Wade,
Syndicalisation
grand mépris
profondément mal
sans diplôme pro
Péril
Indignation
HONTE
Aux positions
L’argent
la mallette
le ventre mou
Wade doit partir
85 ans révolus
déni de gestion
la survie
2012 en référend
l’Affaire Segura
MON NEGRE A MOI
On prend les mêm
La tortuosité
pouvoir /opposit
Pourquoi
Sénégal - Fmi
La démocratie
L’Empereur
2012 :
difficultés
ou périr
descendre dans l
la mal gouvernan
D E C L I N
GRAND’ HEURE
Plaidoyer
Le scandale
couvert
Wade-Idy :
L’AVEU
un amateurisme
çà suffit !
le vaudeville
Détails…
doyna - ça suffi
une hérésie
Le S.Gl.National
chances de Thiès
Au théâtre
Une candidature
On m’écarte, je
valeur ajoutée
DERNIÈRE CARTE
Ne jouez pas
Du pouvoir
LATHEATRALISATIO
C’EST POSSIBLE
EMIGRATION ESTUD
Suspicions
l’énergie
RISQUES
Renaissance
le ‘généreu’ Wad
Dépenses fiscale
second souffle
impossibilité
forêt libérale
Détrompez-vous
Averse
projet politique
grands bandits
L’incroyable
malaise
Ali Baba
Segura/Delsey
«Mii Rew»
quadrature du ce
Faut-il
Crise génralisée
POURVU QUE
Délit d’initiés:
l’Université
« Dans notre sys
SENELEC
Et la jeunesse ?
Les frontières
Pour qui voter
Il est temps
partons !
arachide
Transformer
TOUCHE PAS
la règle des «l
la basse-cour
LES ENTRAVES
L’IMPUNITE
Méta-économie
Si l’enfant
est-il toujours
La renaissance a
Il n’y a pas de
DEGAT COLLATERAL
l’infecte gouver
Ce monsieur
Merci Latif
c’est choquant
Observons juste
les hyènes
L’ultime sacrifi
en danger
Trois fois Non !
sauver la planèt
APPEL
Ces honteuses
il faut agir
Quelles solution
les voleurs
La banlieue
la liberté d'exp
L’ERREUR
La République
Tous derrière Ka
murs «inabattabl
kadialy
unique objectif
migration
la «Waddenzee»
indigence
MANŒUVRES
LE FILS
La majorité
Les Wades
TRANSITION
le Cardinal
’’dommage’’
LA RESPONSABILIT
Essai de lecture
réponse politiqu
L’appel
L’incohérence
Eviter de
NTIC
sopi pour demain
leurres et lueur
un coin du voile
Sociologues ?
Tel père,
pour ou contre
Wade III
Est-ce que
WADE – IDY
Un devoir
gagne-pain
MCA
RÉFORME
“arti-faux”
TELE
protection exorb
le grand perdant
CONNAÎTRE
Questions focale
Dérives :
A-t-on oublié
l’espace public
NEGLIGENCES
les vraies opti
Les IMAMS
Un modèle
Un autre
« mœurs légères
AMERS CONSTATS
DU THEATRE
Cheikh Abdoulaye
“woyaan”
raison !
Atouts
le vieil homme
erreur monumenta
guides religieux
pas normal !
conciliation
Que faire ?
ping-pong
sauver Karim ?
tralala… là ?
sondages
Adieu
Non
formation
interpelé !
Déficit
les dérives
Centre Ville
Roue libre
espoir
le civil
contradictions
De la sociologie
Les colosses
République laïq
le paradoxe
s’indigner
Du bon Dieu
étudiants
Hommage
Histoires
Polémique
PARTIR
L'Eglise, la sta
Derniers Mohican
à Dakar
le vice-présiden
La MECQUE
VOEUX 2010
Mondialisation
Faudrait-il
Pèlerinage
l’école
Le pacte
MAMADOU DIA
INSULTES
raison garder
fin d’année 
L' INFECTE
DIS-MOI
Arrêtez
Nouvel eldorado
Quand l’outsider
TOUJOURS
L’ANTECHRIST* !
Sénile Esprit !
Bargny
GUEST EDITO
le fanfaron
LA FIN
grand réveil
année dé-sculpté
Transparency Int
unis contre Wade
Le mythe
de l’hypocrisie
Afrique :
Archives
LA FOLIE
Me Wade
Ensemble
humilité
mauvais procès
TOUT VU
UNE IDOLE
Wade na demm
Une crise
renaissance afri
Wade et l’Eglise
sans mémoire
S’interdire
Réponse
Triste destin
Sénégal :
culot
NON
nouveau pacte
ENSEMBLE
Attaque Wade
ERREUR
Ces statues :
francs-maçons
QUESTIONS
LE DEBAT
responsabilité
Sunugal
logique consensu
l’homme des tas
LE MONUMENT
Elégance
OTAGES
Bonnes feuilles
TELEVISIONS
Les éditeurs
structures fermé
African Leaders
EDUQUONS
Amateurisme
La NATION
MESSAGE
S’il vous plaît
“ Sauve qui peut
FIN DE REGNE
Haïtiens
Les dérapages
GTI
les controverses
péril
finit… mal
griotisme
Sommes nous
PREDATEURS
LE FEU
Une statue
le Coran
35 pour CENT
Monarchie
SENEGAL:
MEDIOCRITE
Quel pays
Rapport 2008
Rapport Fij 2009
DEFICIT
Une vaste arnaqu
La risée
maître du ‘Je’
ALERTE
La Wadocratie
ABDOULAYE WADE :
THIEYE Lii
Changer ou périr
Halalli
M. le Président,
chaotique
Frénésie
perdre le pouvoi
Pays à la dérive
Le père
RESTAURATION
LA DEMOCRATIE
espoir. fatalité
des « recyclés »
ciseau libéral
L’échec
STATUE
Bâtir
La recette japon
R O I
Les provinces
BENNO
GORILLES
malgré tout
Pitié
candidature uniq
SCANDALES
MONUMENT BI
L’Alternance
L’affaire Artp
Lettre ouverte
KARIM
Indépendance
L’Homme
Ibrahima Fall
LA DECEPTION
DIX ANS
ORDRE ancien
ALTERNOCES
WADE DECEVANT
An 10 de l’Alter
Les festivités
Bons Impayés
prix du loyer
Saint d'ESPRIT
NON, Monsieur
Le franc CFA
leader politique
Marchés publics
dialogue politiq
Farba Senghor
LA PAIX
OTAGE
Casamance
INDEPENDANCE
le passager clan
délit de presse
enseignement de
Ô Sénégal,
LE JOUR OU
50 ans de l’Indé
déboulonner
O R D R E
dix ans de l’alt
Cinquante temps
la ferraille
du gâchis»
Quand la publici
De qui se moque
Indépendance
système éducatif
La tragédie
pillage
DEMAIN
la mutation
BASES FRANÇAISES
ARCHIVES
les salaires
Questions & rép
unique adversair
destin bancal
Je proteste !
Eau potable
demi siècle
Youssou Ndour
L’Indépendance
P.D.S
ARACHIDE
LA POLITIQUE
innover !
enfant mendiant
le mirage ou ...
SI JAMAIS il...
dépense publique
enseignement
violation
Le Peuple,
Le débat ne peut
Politiques
POURRITURE
Les fondements
televisions
Les marquises
La précarisation
Ce dialogue
ELECTRICITE
sous le joug
ABIDJAN
J O N C T I O N
front pour la Ré
AGIR
BANLIEUE
Le 1er Mai
tragique
ruse
acharnement
C.T.Gadio
succession ?
« Leneen »
VIOLENCE
Une comédie
LA PARITE
POLITICIENS
PARITE 2
Un peuple
Enseignement
RETENUE
fetichisme
DEMAIN !
Que prépare Wade
CINEMA
Genre-parité
Coup de patte
URGENCE
HARO
Les bus de DDD
DIVERS
ÉTATS-UNIS
le mouvement cit
B O U R D E
DANSOKHO
E N F I N
Et après ?
terrorisme
TRANSMISSION
DERISIONS
POSSIBLE
Doyna sëk
catastrophe
Indépendances
Pouvoir et Oppos
IMPOTS
2è TOUR
Usa-sénégal
L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
50 ANS INDEPENDA
Fichier électora
auditer fichier
Normalisation
Bourgui Wade
Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
délires et de ra
SYNDROME 2007
Fonctionnaires
VOLAILLE CHAUVE
FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
L’humilité
l’argent
Ministre
CARRIERES
L’opposition
2012
MEDITEZ
CIRCULEZ
Téléphonie mobil
Le solaire rural
SOWETO
CALIGULA WADE
Sénégal de 2012
un homme passif
le crépuscule
Présidentielle
SYNDICATS
le lumpenproléta
Dernier rempart
Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
Global Voice
Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
La mouche
père & fils
Tsunami
Que reste-t-il
CORRUPTION
pâle copie
UBUESQUE
TOUS
Terminus 2012
DEMONS
la révision list
danse du scalp
WADE MALADE
3éme mandat ?!
le triste sort
la croissance
SYNDROME
HERITAGE
T R O P
des institutions
COTE D'IVOIRE
fesman3
aides allouées
«Y en a marre »
immolations
Le 19 Mars 2011
Y ' EN A MARRE !
Le choix de Madi
moribond
Le temps révèle
Coups d’état
statut victimair
HOMME D’ETAT ?
AU MOT
Le prix de la ra
ndoumbélane
Improbité social
Mouvements citoy
LA SECURITE
un défi à releve
Terminus2012
la République
T I C K E T
Wade GO
L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
Le paradoxe
JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
N O N
Sale temps
« QUART BLOQUANT
sortie de crise
implosion social
«par devoir !»
A l’attention
WADE DEGAGE
Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
TRAGEDIE
la montagne
PEUR BLEUE
MENSONGES
Me WEDDI
SORTIE
A DIEU
que faire ?
ce que la rue
Bennoo a initié,
TEST
TRIBUNAL
Faillite
Autocratie
Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
pour le REPOS
S E U L S
exigence populai
une génération g
L’élection prési
PSERIGNE DIOP
la postérité
G A L E R E
en DANGER
Ce que Wade
LE PARADOXE
le péché origine
Quand les mouton
FAUX DEBAT POLIT
Les Mercenaires
Et si le préside
Ces exorcistes
LA METHODE
Abdoulaye Wade :
Le Président Wad
le Sénégal méri
Cour des comptes
PROGRAMME
Macky Sall :
Bennoo : tout ça
Mauvais présage
quelles conséque
Présidentielles
contentieux cons
Candidature de
candidat consen
Macky
incertitudes
le Sénégal tombe
facebook s'invit
DESENGHORISER
nonagénaire grab
Réagir ou Périr
Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
candidats déclar
IMPROBABLE
‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
Quelle paix ?
A S S U M E R
RESPONSABILITES
Le soleil se lev
S T O P
D E F I A N C E
peuple gibier
WAKH WAHET
De l’art de (mal
SE L E V E R
Le bien public
ADRESSE AUX REPU
conscience citoy
FORFAITURE
IMPOSSIBLE
à feu et à sang
T E N S I O N S
Qu'avons-nous fa
12 MORTS
A U T O C R A TE
WADE (KARIM)
un DEVOIR
M A I T R E
La voie/voix du
A T Y P I Q U E
wade DEGAGE
U R G E N T
Cabochard Polit
nouveau Presiden
V O T E Z
PESTE OU CHOLERA
WADYNASTIE
A L E R T E
différemment
YAO NDRE
contentieux élec
UN
le 25 mars 2012
DIGNITE
REPUBLIQUE
Quatre appuis
L' A R G E N T
PARDON
DISCORDE
TAM-TAM
F I N

 

Liens

 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact

savoir raison garder

Des enjeux de la querelle constitutionnelle à la nécessité de promouvoir une éthique de la responsabilité: savoir raison garder pour mieux faire face aux temps des incertitudes ! 
A la sortie de la présidentielle de 2007, Abdoulaye Wade croyait avoir le temps et les moyens d’organiser en douceur et à sa guise sa succession avant l’expiration du mandat que l’on venait fraichement de lui confier. Il a oublié que la volonté ne suffit pas toujours à faire l’histoire. Il y a, en effet, une sorte de ruse de la raison qui fait que les objectifs effectivement atteints peuvent être en deçà ou au-delà des buts que l’on s’était préalablement fixés et des intentions qui animaient l’action à son début. Les manœuvres n’ont pas manqué. Le père considérait que le sommet de l’Oci devrait, pour le fils, consacrer l’accès au sommet de l’Etat. Ce fut un échec ou, si l’on veut être charitable, les résultats furent mitigés. Il fallait alors couronner le prince héritier du suffrage populaire pour lui donner plus de légitimité. Conscients des enjeux successoraux à l’œuvre lors des élections locales de 2009, le peuple a décidé de brouiller les cartes et de réduire à néant les prétentions à la dévolution dynastique du pouvoir. Pour se donner davantage de temps et trouver les moyens de la réalisation de son objectif, le vieux président va faire du ‘wax waxeet’. 
On ne parlera pas de parjure pour qualifier le fait que le président de la République se soit dédit. Une telle notion nous retiendrait dans le cadre du champ du droit. D’un point de vue juridique, tout ou presque a été dit sur la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade. N’étant pas juriste, je ne pourrai pas faire preuve d’originalité dans l’interprétation du texte constitutionnel. Je renoncerai, dès lors, aux normes juridiques tout en restant dans le domaine de la normativité. Des propos de 2007 quant à l’impossibilité du président de la République de se représenter au ‘wax waxeet’ de 2011, le problème moral de la fidélité à la parole donnée, à la première interprétation du texte constitutionnel, se pose. De toute façon, il y a, entre les deux interprétations données par Abdoulaye du texte constitutionnel, entre 2007 et 2011, plus qu’entorse, un travestissement de la parole donnée. Je peux alors légitimement et résolument me situer dans le champ de l’éthique, de la philosophie morale et politique. 
Mais, on pourrait me poser la question de savoir si le changement de point de vue quant à l’interprétation par le président de la République lui-même du texte constitutionnel ne dénote pas d’une évolution de sa pensée. On peut raisonnablement en douter dans la mesure où, précisément, il n’y a pas de changement paradigmatique majeur, de modification qui viendrait affecter et remodeler considérablement les articles sur lesquels porte le débat sur l’inconstitutionnalité ou non de la candidature d’Abdoulaye Wade. Ce sont plutôt des raisons d’ordre politique de conservation du pouvoir d’Etat et d’accès aux ressources publiques pour satisfaire des intérêts particuliers, de domestication de l’appareil judiciaire mis au service de la protection d’individus qui auraient abusé impunément depuis 2000 des deniers publics. 
Un ministre de la République n’a-t-il pas avoué que la perte du pouvoir d’Etat par la majorité présidentielle signerait pour certains responsables de la gestion de l’Etat une perte de leur liberté. De tels propos renseignent sur le fait que le pouvoir judiciaire est présentement mis au service de la protection des pilleurs des maigres ressources publiques. La logique dans le changement d’interprétation de la loi fondamentale a donc directement à voir avec une certaine ‘politique du ventre’. Les interprètes de la Constitution défendant la thèse de la recevabilité de la candidature de Wade sont, au demeurant, plus à l’écoute de la voix des intérêts individuels, des passions, que de la raison et de la rationalité juridique. 
C’est donc la volonté à la fois de conservation et de conquête du pouvoir qui est à l’origine de la radicalisation des positions défendues par les partisans et les opposants de la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade. Le camp des opposants à la validité de la candidature du chef de l’Etat n’est pas aussi homogène que l’identité des objectifs qu’il poursuit et tente vaillamment de réaliser. On sait en effet que certaines figures emblématiques du M23 ne sont pas présentement animées par des ambitions présidentielles mais sont plutôt motivées par la nécessité d’imposer aux acteurs, présents et à venir, le respect scrupuleux des lois au fondement de la République, de la démocratie, en somme, de l’Etat de droit. Leur engagement sincère a simplement fini par rencontrer et se confondre avec ceux des pouvoiristes nichés à l’intérieur dudit mouvement. C’est cette identification à la défense des principes démocratiques et républicains qui explique, d’une certaine façon, que ces figures emblématiques du M23 inconnues jusqu’ici au bataillon de la politique partisane essuient de la part de certains responsables du camp présidentiel des attaques à la hauteur de leur détermination. Ils sont loin d’être des politiciens encagoulés comme certains partisans du régime le font injustement croire. 
Autant que faire se peut, j’ai cherché à clairement pointer les deux camps qui, présentement, entretiennent la querelle constitutionnelle en essayant de voir au-delà de l’homogénéité des objectifs du M23 les raisons susceptibles d’animer les groupes qui le composent et qu’il faut bien prendre soin de bien distinguer. Ce qui rend la situation actuelle pleine d’incertitudes, de menace sur la sécurité individuelle et la paix civile, c’est que chaque camp considère que le triomphe de la thèse qu’il défend vaut le sacrifice ultime. 
Chaque camp somme l’institution chargée de vider le contentieux, le Conseil constitutionnel en l’occurrence, de se prononcer en faveur de la position qu’il défend. C’est cette exigence tenue pour non négociable qui fait accumuler sur le pays des nuages pouvant occasionner de douloureuses tempêtes sociales et politiques susceptibles, si l’on ne fait pas preuve de retenue, de terriblement obscurcir l’horizon et de totalement déstructurer le tissu social et de rompre les liens politiques. Dans les deux cas, on peut, en effet, estimer qu’il est question de survie. Survie de la République, de la démocratie et de l’Etat de droit pour tous ceux qui considèrent que la candidature d’Abdoulaye Wade est inconstitutionnelle. Survie politique ou survie tout court puisque seule la conservation du pouvoir permet à certains partisans du régime de continuer à jouir de la liberté et de satisfaire leurs intérêts spécifiques qui ne coïncident pas toujours avec le bien public. 
Pour un républicain sincère, il est toujours inadmissible de voir autant de pressions voire des menaces – un corbillard a été déposé devant le domicile d’un des membres de la dite institution, fait qui rappelle le dramatique assassinat, le 15 mai 1993, de Me Babacar Sèye – exercées sur une institution appelée à dire le droit. Il faut alors savoir raison garder ! Quand un ancien ministre de la Justice et la deuxième personnalité de l’Etat promettent la substitution de la vengeance privée à l’exercice de la justice et du droit, il y a de quoi être scandalisé ! De Max Weber, j’ai appris que l’Etat détient le monopole de la violence légitime. Par conséquent, c’est devant les cours et tribunaux que doivent être soldés les différends susceptibles d’opposer les citoyens. De même, il y a de quoi être scandalisé quand un ancien ministre, fût-il bouffon, menace un citoyen parce qu’il entend jouer un rôle politique majeur dans le devenir de son pays. La citoyenneté à double vitesse a-t-elle fini par faire irruption au Sénégal en considérant les porteurs d’opinions divergentes comme des exclus de la citoyenneté active qui, seule, permet à ses bénéficiaires de pouvoir solliciter le suffrage de leurs concitoyens et/ou d’accéder aux fonctions, aux postes et aux places ? 
Notre indignation n’est pas sélective. Elle ne se limite pas à la condamnation des propos des membres de la mouvance présidentielle. Ainsi, dans le sillage, de Ki Zerbo, on est indigné quand des responsables politiques promettent de déstabiliser le pays pour réaliser la démocratie. Si les citoyens sont mis en péril au cours de la dite déstabilisation, pour qui cherche-t-on alors à réaliser la démocratie ? Pour ceux qui ne seraient plus là pour profiter de ses promesses et de ses bienfaits ? Dans une perspective hégelienne, mais contre le point de vue du maitre d’Iéna, nous considérons que les avancées en termes démocratiques, la réalisation de la liberté des individus et des peuples, ne doivent pas être faits au prix de l’assassinat de quelque Sénégalais que ce soit. Plutôt que d’écrire l’histoire avec le sang des citoyens, il faut s’attacher à l’écrire avec l’encre indélébile. 
Notre indignation va s’accroissant quand on jette un regard sur le déroulement de la précampagne électorale. Elle est, d’une certaine façon, dominée et viciée par des procès en sorcellerie et des combines ou des combinaisons politiques. Cette situation déplorable contribue à terriblement occulter les enjeux réels et à éclipser les aspirations populaires. Que l’on s’entende bien ! La transparence doit être une exigence de tous les jours. On ne doit pas cumuler les affaires, faire comme si de rien n’était pour, en fin de compte, ne les ressortir qu’au moment où ce qui est le plus important pour le peuple et qui est l’évaluation objective de ses aspirations légitimes sur la base d’un programme chiffré avec des objectifs clairement identifiables. 
Certains leaders, obnubilés par le pouvoir sont comme sourds aux plaintes et ne peuvent pas abréger les complaintes du peuple, à défaut, d’y mettre un terme purement et simplement. On peut même considérer que, pour certains candidats, la stratégie trouvée est de remplacer les défis du moment par des discours creux dont l’objectif ultime est d’occulter les déficits de crédibilité de leur personne. Quant à certains autres, ils se sont, pendant longtemps, engagés dans un jeu de dupes dont tous les observateurs avertis savaient à l’avance qu’il allait se terminer par des chicaneries politiques. Ils n’ont, en fait, d’yeux que pour le fauteuil douillet du président de la République. C’est cela qui explique le choc des égos et l’affrontement des ambitions personnelles. Ils devraient plutôt mener un travail à la base, expliquer la voie tracée par les Assises nationales. 
Pour les opposants à la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade, c’est la pleine conscience de l’histoire du Conseil constitutionnel depuis 2001 qui a, sans doute, été à l’origine de la méfiance vis-à-vis de l’institution et qui, d’une certaine manière, explique les pressions exercées sur elle. Aux yeux de beaucoup de Sénégalais, le Conseil constitutionnel manque de crédibilité liée, selon certains observateurs, au profil de certains hommes qui l’animent – le président du Conseil constitutionnel a été très fortement contesté à sa nomination par l’opposition qui a gardé un mauvais souvenir des affaires de Ndindi et de Ndoulo. 
A ce premier écueil, il faut ajouter un autre, celui ayant trait justement aux rapports entre le président de la République lui-même et l’institution depuis les élections législatives de 2001. Ce deuxième écueil n’aide pas à promouvoir entre les protagonistes de la querelle constitutionnelle le rapport de confiance indispensable à l’acceptation, par les opposants à la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade, du jugement attendu. Dès les débuts de l’alternance, est survenu, dans les rapports entre l’Exécutif et le Conseil constitutionnel, ce que j’appelle la peur inaugurale qui expliquerait le fait massif que l’institution s’est, la plupart des cas, déclarée incompétente quand elle est sollicitée pour arbitrer les différends politiques. Qu’est-ce à dire plus concrètement ? 
Lors des législatives de 2001, le Conseil constitutionnel avait intimé l’ordre fondé sur le droit au président de la République de retirer son effigie de la liste des candidats à la députation de la Coalition Sopi. Mécontent de la décision, le chef de l’Etat avait, à l’époque, envoyé à ladite institution une lettre qui ressemblait bien à une demande d’explication quant à la décision prise rendu. On peut sérieusement d’ailleurs se demander si Abdoulaye Wade avait obtempéré dans la mesure où si sa photo et son nom furent retirés de la liste des candidats à la députation, il y avait néanmoins maintenu son ombre. La notion de peur inaugurale me semble d’autant plus justifiée que le Conseil constitutionnel va, par la suite, se déclarer incompétent dans beaucoup de cas où sa décision fut très attendue par les acteurs politiques et les observateurs, en somme, par l’opinion publique. Il en est ainsi des exemples comme l’accusation d’Idrissa Seck, le couplage et le découplage des élections présidentielle et législatives, la prorogation du mandat des députés. 
Sur la base de ces exemples, les opposants à la recevabilité de la candidature d’Abdoulaye Wade peuvent être tout à fait fondés à douter de l’impartialité du Conseil constitutionnel. Au contraire des réserves et de la méfiance qui prend toute l’allure d’une défiance de ces derniers quant au jugement attendu, peut-on voir dans les déclarations d’Abdoulaye Wade promettant de respecter le jugement qui sera rendu, quel qu’il puisse être, le signe qu’il s’est assuré d’avoir définitivement domestiqué l’institution qui, au demeurant, lui obéirait au doigt et à l’œil. Rien n’est moins sûr ! Le Conseil constitutionnel peut bien ne pas aller dans le sens des intérêts des partisans du camp présidentiel. 
La donne a complètement changé. Un tel changement peut être saisi à un triple niveau. En premier lieu, le Conseil constitutionnel a, sans doute pour renvoyer un signal, déclaré lors de son séminaire qu’il est compétent sur la question litigieuse. En deuxième lieu, toutes les parties prenantes à la querelle constitutionnelle doivent prendre acte de la lame de fond venue de plus loin que 2000 et qui entend désormais jouer un rôle majeur dans la marche du pays. La manifestation la plus nette de cette lame est repérable dans la contestation du projet de loi qui, à la fois, entendait élire le président de la République et le vice-président avec un peu plus de 25 % seulement du suffrage. 
L’intérêt singulier qu’il faut accorder, dans l’analyse politique, au peuple qui a résisté ce jour réside dans le fait qu’il entend désormais jouer un rôle central dans le déroulement de l’agenda politique. Le 23 juin, sa détermination a été décisive dans l’écriture, ou si l’on veut, la non-écriture de la loi mais qui sait si, demain, il n’occupera pas les premiers plans dans son interprétation. Le peuple du 23 juin a décidé de ne plus laisser la scène aux seuls professionnels de la politique. Il compte y intervenir à chaque fois qu’il sentira que l’intérêt général n’est pas pris en compte. La république des citoyens est en train d’advenir ! La politique, on l’ose espérer, ne se fera plus en dehors des Sénégalais. Une nouvelle société est en train de s’inventer. Elle se manifeste dans ce que certains dirigeants du mouvement ‘Y en a marre’ ont appelé un Nouveau type de sénégalais (Nts) à l’avènement duquel, d’ailleurs, ils travaillent. 
Le troisième niveau consiste à pleinement prendre acte du fait que le vent pour un renouveau démocratique souffle un peu partout dans le monde. Le Sénégal ne peut pas se permettre d’enregistrer des reculs. On ne sait pas quel rivage la vague démocratique qui s’est levée pourrait atteindre. On ne sait pas non plus quels dégâts elle pourrait provoquer si les dirigeants font preuve de cécité politique en ignorant complètement les revendications et les aspirations qu’elle porte. L’intelligence de tous les protagonistes de la querelle constitutionnelle doit prendre acte du fait que le Sénégal est dans le temps du monde. Il n’est pas à l’écart de ce qui se passe dans le village planétaire. La pleine conscience de cet aspect doit amener chaque Sénégalais à faire sienne une éthique de la responsabilité. 
Une éthique de la responsabilité nous semble d’autant plus indispensable qu’elle invite chaque Sénégalais à devoir assumer le legs que nous avons reçu en héritage et que nous devons renforcer avant de le transmettre aux générations futures. Quel est le legs que nous avons reçu ? Nous sommes passés d’une semi-démocratie pour reprendre le mot de Christian Coulon à une démocratie majeure consacrée par l’alternance de mars 2000. Mise à part la crise casamançaise ramenée récemment de façon douloureuse au devant de l’actualité, le Sénégal n’a pas connu les soubresauts qui ont retardé la marche de beaucoup de pays africains sur la voie du développement. Cette stabilité doit être renforcée. 
Nul n’a le droit de détruire la paix civile et d’attenter à la sécurité des individus. Les protagonistes de la querelle constitutionnelle, les juges du Conseil constitutionnel jouiront-ils, plus précisément, seront-ils à la hauteur du moment historique du jugement attendu ? Joueront-ils pleinement leur partition en étant des juges de paix, des juges pour la paix ? 
Abdoulaye Wade tiendra-t-il compte de la loi inéluctable au cœur de la vie des individus et des sociétés humaines selon laquelle il y a un temps pour se battre pour l’amélioration des conditions morales et matérielles de son peuple et un temps pour passer le relais aux générations suivantes ? Nous réserve-t-il une surprise en fin d’année, un cadeau de nouvel an offert à ses petits-fils, pour lever définitivement toutes les incertitudes qui planent sur le pays en décidant de retirer lui-même sa candidature pour choisir dans son camp un leader susceptible de continuer le combat politique ? Si cela n’advient pas, et que le Conseil constitutionnel invalide sa candidature, on peut supposer que les partisans du président de la République ne feraient entendre aucune voix discordante si lui-même accepte la décision rendue. Le 23 juin nous rappelle que les partisans du régime peuvent savoir raison garder. 
En s’appuyant sur le génie de ce peuple, on peut considérer que les ressorts sociaux qui ont, des fois, plié ne vont pas rompre en ces périodes d’effervescence démocratique. Notre génération ne peut ni ne doit porter le poids de la responsabilité d’un recul démocratique encore moins d’une violence meurtrière. Elle doit sereinement faire face aux temps des incertitudes en œuvrant, autant que faire se peut, pour qu’ils ne débouchent pas sur un chaos généralisé. Nous devons répondre à l’appel de ceux qui ne sont pas encore là, les générations à venir, et tendre l’oreille aux devanciers qui continuent à nous parler par le biais de l’héritage reçu d’eux. Ceux-ci ont œuvré pour faire du Sénégal le pays de référence écouté sur la scène internationale, ceux-là attendent de notre génération une fortification du legs, une amélioration plus substantielle de la démocratie et de l’Etat de droit. Plus que jamais, il y a un avenir commun démocratique à consolider au-delà de la présente querelle constitutionnelle.  
 
Cheikh FAYE, Montréal faycheikh@yahoo.ca 

 

(c) coalition contre la transmission patriarcale de la destinée nationale sénégalaise - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 20.12.2011
- Déjà 1744 visites sur ce site!