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quelle pertinenc
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de la grève générale

Arriérés de paiement de 103 milliards : Comment l’Etat s'est joué du Fmi  
Le stock de la dette due aux fournisseurs était estimé à 103 milliards de francs Cfa. Même si l’Etat a fait des efforts en ramenant l’ardoise à 32,5 milliards en fin octobre 2007, il n’en demeure pas moins qu’il a fait un petit pont au Fmi en bloquant des factures dans les ministères sectoriels et dans certaines agences. 
 
L’Etat ne s’est pas embrassé de se jouer du Fonds monétaire international (Fmi) qui lui avait demandé d’honorer ses engagements auprès de ses fournisseurs avant la signature du nouveau programme économique dénommé Ispe. En effet, pour éviter d’être déniché par l’institution de Bretton Woods, les ministères sectoriels et certaines agences ont bloqué leurs factures, prétextant d’une panne du système informatique. Des factures qui n’ont pas été acheminées au Trésor public, avant l’entrée en vigueur de ce programme, le 2 novembre 2007. Une singulière manière de faire un petit pont à l’institution financière internationale. Et pourtant, l’une des exigences du Fmi pour la signature de l’Ispe était le paiement des arriérés de paiement dus aux fournisseurs.  
Selon le représentant du Fonds monétaire international, l’institution financière est au courant du mécanisme mis en place dans les ministères sectoriels et agences de l’Etat. ‘La situation de trésorerie de l’Etat était tendue jusqu’en fin octobre 2007. Les arriérés de paiement (factures de plus de trois mois) ont été honorés. Nous avons noté une nette amélioration de la dette due aux fournisseurs. Elle est passée de 103 milliards à 32,5 milliards entre octobre et décembre 2007. Ce sont des efforts fournis par l’Etat après la signature de l’Ispe qui est entrée en vigueur le 2 novembre 2007. C’était un critère de performance crucial pour le Fmi car nous ne pouvions pas accepter que le secteur privé ayant fourni un bien ou service à l’Etat ne soit pas payé après. Cependant, il y a encore une série de factures qui se trouvent dans les ministères sectoriels et dans des agences qui posent encore problème. Nous sommes au courant de cette situation et la prochaine mission du Fmi, prévue en mars 2008, devra analyser l’ampleur de ce phénomène qui risque encore de déstabiliser la croissance économique. Je pense que c’est parmi les défis les plus importants de la politique budgétaire de l’Etat en 2008, et certainement un des objectifs macroéconomiques les plus importants pour nous’, souligne Dr. Alex Ségura.  
En début novembre dernier, le tout nouveau directeur général, le Français Dominique Strauss Khan avait précisé, devant le conseil d’administration du Fonds, que ‘la maîtrise du déficit budgétaire’, qui est le maître mot de l’Ispe, passe par ‘la réduction des dépenses de l’Etat, avec en priorité la restructuration du secteur de l’énergie lourdement déficitaire’. Mais cela passe également par le paiement des arriérés dus au secteur privé pour éviter une baisse de la croissance. L’institution financière indiquait un taux de croissance de 5,5 % en 2008 contre un taux de 5 % de croissance en 2007, avec un taux d’inflation de 5 %.  
Si l’Etat n’honore pas ses engagements, des entreprises risqueront de mettre la clé sous le paillasson. Dans ce sens, elles ne pourront plus assurer leurs dépenses auprès de leurs fournisseurs. Des chefs d’entreprises ont élevé la voix. Le Pdg de Eiffage-Sénégal (ex-Fougerolle), Gérard Sénac, avait, la semaine dernière, révélé, devant la presse, que son entreprise court derrière 3 milliards de francs. Une facture qui entre dans le cadre des travaux engagés par l’Agence nationale chargée de l’organisation de la conférence islamique (Anoci).  
Combien d’entreprises sont dans le même cas ? Des Petites et moyennes entreprises du Btp sont aussi dans une mauvaise posture du fait de ces arriérés de paiement. L’Etat doit au moins 60 milliards de francs aux entreprises affiliées à la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes), selon Babacar Diop. Le vice-président du Syndicat national des entreprises du Btp affilié à la Cnes s’exprimait récemment à travers les ondes d’Océan Fm.  
Johnson MBENGUE  
Le mouvement syndical enseignant en crise 
 
 
C’est incontestable, notre système éducatif s’enlise dans une crise de plus en plus profonde. Malgré les dénégations des uns et des autres, les faits sont là, têtus. En effet, depuis au moins trois ans, l’année scolaire est perturbée par des grèves traduisant les frustrations des élèves, des étudiants ou des enseignants. Il ne sert à rien aux autorités scolaires, de nier ou de minimiser cette situation de crise. Bien au contraire, l’attitude la plus responsable de leur part, est de l’accepter, d’en mesurer tous les enjeux, et d’oser engager avec les acteurs concernés le dialogue incontournable pour sortir notre système éducatif de cette tourmente nocive à tous les points de vue. Mais un dialogue franc et en profondeur. L’objet de cette contribution est de réfléchir sur la crise qui affecte en ce moment le mouvement syndical enseignant : ses maux et leur origine. Après cela nous donnerons notre avis sur les voies nouvelles que doit emprunter inévitablement le mouvement syndical enseignant dans son ensemble pour venir à bout de sa crise, et rapidement  
I) Ces maux dont souffre le syndicalisme enseignant  
Dans tout système, la crise se traduit toujours par l’inaptitude (en général inconsciente) à avoir une attitude de riposte raisonnable et adéquate face à toute situation conflictuelle. Ces dernières années, le renchérissement rapide du coût de la vie n’a pas épargné le monde enseignant. Donc que les enseignants, à l’instar des autres travailleurs, réclament des conditions de vie meilleures, est une chose légitime et normale. Mais il faut aussi admettre que l’enseignant a, d’une façon ou d’une autre, un statut bien particulier. Ceci du fait même de la fonction qu’il exerce : l’éducation des enfants, des jeunes, avenir de la nation. Cette spécificité, elle est réelle, que l’Etat la reconnaît ou non, et même que des enseignants (pour des raisons diverses) l’acceptent ou non.  
Ainsi, si la lutte engagée par les différents syndicats, pour la satisfaction de leurs revendications est légitime et même nécessaire, il faut aussi admettre que cette lutte ne doit pas se faire n’importe comment. Or, malheureusement, le sentiment est de plus en plus partagé, même parmi les enseignants que le syndicalisme actuel n’a plus son lustre d’antan : il a perdu de sa rigueur, de son sens de l’organisation, de sa lucidité, de sa pondération, de son sens des responsabilités. Avec du recul, ce fait nocif (car les enseignants sont le dernier rempart pour protéger l’école) se comprend, car la crise qui secoue notre système éducatif depuis si longtemps ne peut manquer d’affecter les acteurs de premier plan que sont les syndicats d’enseignants. L’auteur de ces lignes, bien qu’étant enseignant retraité, est encore en contact avec les réalités de l’école sénégalaise et sait de quoi il parle. Aujourd’hui, il faut avoir le courage de reconnaître et d’accepter que le syndicalisme enseignant est véritablement affecté et souffre de nombreux maux.  
1e Les enseignants sont divisés ! Il y a tellement de syndicats qu’on se perd dans l’énumération des sigles qui les désignent. C’est vrai, il y a la nouvelle donne de la naissance et du développement des corps ‘émergents’ mais, malgré tout, l’école sénégalaise doit être une et indivisible.  
2e Le sens de l’organisation fait très souvent défaut. La communication avec les responsables syndicaux n’est pas ce qu’elle devrait être. En cas de situation de crise, certaines bases semblent être laissées à elles-mêmes, car n’étant pas suffisamment informées. Souvent on s’en tient aux informations relayées par les médias. On a l’impression que les plans d’actions ne sont pas suffisamment préparés et que les bases ne sont pas assez impliqués.  
3e Le syndicalisme à la base, semble inexistant sauf quand il s’agit de s’occuper de problèmes d’avancement ou d’affectation. Ainsi, dans un passé récent, lorsqu’il y a eu des dysfonctionnements dans certains établissements, les délégués syndicaux ne se sont pas assez impliqués et alors, pour combler ce vide dangereux, il s’est créé des collectifs de professeurs informels et spontanés avec bien sûr tous les inconvénients liés à ce mode de constitution. Certains de ces collectifs de professeurs ont parfois commis des dérapages et semé le désordre dans des établissements, sans que les syndicats aient pris suffisamment leur responsabilité.  
4e A entendre certains responsables parler sur les médias lors des crises, on ne peut manquer d’avoir le sentiment qu’ils n’ont pas manifestement le profil indiqué pour parler avec pertinence des problèmes de l’école.  
5e De nos jours, il y a une utilisation abusive de l’arme de la grève. Arme redoutable, qui devrait être ultime, car ses effets ne peuvent manquer d’être dévastateurs sur l’avenir des apprenants. Aujourd’hui, il faut le reconnaître, l’usage de cette arme est devenu si banalisé, que les enseignants risquent de se mettre à dos les autres acteurs de l’école que sont les parents et aussi les élèves. Parfois le mot d’ordre de grève ou de débrayage est décidé spontanément, localement avec souvent en première ligne des enseignants, qui, en période de calme, ne sont pas des modèles de conscience professionnelle. Il est temps, compte tenu du nouveau contexte de privilégier d’autres modes d’actions, efficaces et moins dévastateurs: campagne d’affichage, marches, sit in, etc.  
6e Aujourd’hui, les syndicats ne semblent pas s’intéresser à la qualité de leurs militants. Or, un syndicat vaut aussi par le professionnalisme de ses membres qu’il veille à former sur le triple plan du savoir, du savoir faire et surtout du savoir être. Ainsi, faut-il déplorer que les syndicats ferment les yeux sur beaucoup de manquements observés chez des militants. Notamment par rapport à la recherche de ressources financières dans des conditions non seulement interdites par la réglementation scolaire mais, parfois moralement répréhensibles, pour les parents et les élèves. Et tout cela discrédite le corps enseignant. Les difficultés de la vie actuelle peuvent aider à comprendre certains faits mais ne peuvent en aucun cas les justifier.  
Tous ces faits sont avérés et sont dénoncés par des enseignants qui ont une haute idée de leur profession. Hélas, ces enseignants que j’aime qualifier de ‘debout’, dans les instances de décision où ne règne pas souvent la sérénité, propice à la prise des sages décisions, n’ont pas toujours la possibilité de dire et de défendre leur position. Il se dégage alors la loi de la majorité mécanique, qui n’est pas toujours la meilleure. Ainsi, il est temps que le mouvement syndical enseignant s’arrête un peu et réfléchisse sur lui-même. En effet, il ne peut à la fois courir le risque de s’aliéner des alliés naturels (élèves et parents) et se fissurer en son propre sein avec des enseignants qui y croient de moins en moins. Il est temps que les enseignants comprennent que les organisations syndicales, sont les seules structures qui, face à l’état, cette force extraordinaire, sont capables de poser et de résoudre efficacement les problèmes de notre système éducatif sérieusement affecté. Mais, ne nous le cachons pas, il faudra des syndicats ‘debout’ qui mettent au-dessus de tout, les intérêts bien compris de l’école. Réclamer des conditions de travail décentes est plus que légitime. Mais, nous l’avons dit plus haut, notre métier a sa spécificité. Et il ne faut pas alors, pour satisfaire des revendications financières, aller jusqu’au bout de nos forces, sans tenir compte des effets de notre lutte et sans lire intelligemment le contexte à la fois politique, économique et social de notre pays. Aujourd’hui, c’est mon avis, il serait naïf d’accepter dans les conditions actuelles des assises proposées par le pouvoir, car celui-ci a bien d’autres préoccupations ! Il faut alors se donner le temps de se réorganiser et de s’unir pour, dans des conditions plus sereines, poser devant l’Etat les véritables maux de l’école.  
II) Un syndicalisme de type nouveau  
Assurément le contexte politique, économique, social de notre pays a beaucoup changé. La paupérisation des populations est devenue massive faisant que, dans tous les secteurs, les besoins en développement sont de plus en plus énormes. Les enseignants en général, ont toujours été considérés comme les privilégiés de la fonction publique. Au lieu de mettre l’accent sur une lutte pour des augmentations salariales, qui ne rattraperont jamais la hausse des prix, ne faut-il pas plutôt lutter à côté des forces vives du pays pour une baisse des denrées de première nécessité ? Ces revendications salariales incessantes ne risquent-elles pas de nous singulariser négativement auprès des autres couches laborieuses ? Pour ma part, pour des revendications salariales, il faudrait plutôt mettre en avant l’exigence que ceux qui appartiennent aux corps dits ‘émergents’, à défaut d’être rémunérés dans les mêmes conditions que les titulaires (ce qui est impossible), bénéficient de plans de carrière ‘raisonnables’.  
La situation politique du pays se caractérise par l’incapacité des forces politiques en présence à créer un climat favorable au dialogue qui, aujourd’hui, est plus que nécessaire. Il y a alors des risques de récupération des luttes syndicales ! Pour un pouvoir critiqué partout pour sa mal gouvernance, on peut être prompt à provoquer et à ‘casser’ de l’enseignant pour sortir de sa situation incommode. L’unité syndicale est en ce moment d’une urgente nécessité. La division entre corps émergeants et titulaires, est factice, dangereuse et ne fera qu’arranger l’Etat qui pourra mieux régner ; alors que l’histoire montre que le mouvement syndical n’a remporté des victoires décisives que toutes les fois où il a réussi à s’entendre autour de l’essentiel. Il est indéniable que chaque corps a ses spécificités, mais il faut se mettre d’abord en tête que l’intérêt des enseignants, tous corps confondus, doit être unis et non séparés. C’est vrai, l’unité organique des syndicats ne sera pas facile, mais elle n’est pas impossible si on fait preuve de lucidité, de capacité de dépassement et surtout de sens des responsabilités.  
Aujourd’hui, les enseignants constituent la seule force capable de ‘négocier’ avec l’Etat pour qu’ils mettent les moyens qu’il faut pour une école de qualité. Il faut aussi, et en même qu’à la base, au niveau de chaque établissement, les délégués syndicaux s’impliquent suffisamment pour le faire fonctionner correctement. Dans l’intérêt des enfants, dans l’intérêt de toute la nation. Il faudrait tirer la leçon du passé, en mettant des garde-fous pour éviter tout risque de récupération des forces syndicales. Aussi bien par le pouvoir que l’opposition. Par exemple, faire en sorte que tout responsable syndical national, même s’il appartient à un parti politique ne puisse occuper un poste dans l’appareil d’Etat. Ainsi, il sera à l’aise pour défendre exclusivement les intérêts de l’école.  
L’autre force, qui pourra être un troisième pôle dans le triple dynamique (Etat, syndicats, parents d’élèves) pour sauver notre système éducatif, est une fédération nationale des parents d’élèves, issue des bases d’organisations d’Ape de toutes les régions du pays. Celle-là est encore hélas à constituer! Et elle ne pourra se faire sans la collaboration de véritables syndicats d’enseignants. Si on est conscient que le mal de ce pays, qui regorge de potentialités énormes, est paradoxalement d’ordre culturel (au sens d’insuffisance de comportement véritablement citoyen à tous les niveaux), on aura alors compris que le véritable défi est celui de la mise en place d’une école véritablement nationale et démocratique. Et ce combat là est d’abord celui des enseignants.  
M. Babacar BARRY, enseignant en retraite à Meckhé babacar_barry@yahoo.fr  
POUR METTRE UN TERME AUX FRAUDES 
L’Afp réitère l’idée de création d’une Ceni 
Par Ibrahima Lissa FAYE | SUD QUOTIDIEN | mercredi 16 janvier 2008  
 
Le bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) est convaincu qu’au Sénégal, les élections sont organisées pour « empêcher l’expression de la souveraineté populaire ». Il a fait cette affirmation lors de sa réunion d’hier, mardi 15 janvier à son siège. Le communiqué parvenu le même jour à la rédaction a relaté que « la gestion du processus électoral est en parfaite harmonie avec la régression démocratique en cours qui accentue les perversions d’un système ». 
Les camarades de Moustapha Niasse ont estimé qu’en tout état de cause, « les louvoiements et les décisions quasi clandestines du ministère de l’Intérieur, ajoutés à la passivité d’une Cena domestiquée, confortent l’option de l’Afp pour une Ceni, seule structure à même de mettre un terme à la mascarade électorale et à la culture de fraude dont sont profondément imprégnés les tenants du pouvoir ». Le Bureau politique a, ainsi, invité les responsables et les militants du parti à mettre en œuvre scrupuleusement les dispositions de la Circulaire n° 23 relative aux prochaines élections locales, pour lutter contre les fraudeurs zélés. « A quoi sert un Ministre de l’Intérieur incapable d’organiser des élections régulières, encore moins d’assurer la sécurité des biens et des personnes ? », s’est-il demandé. 
Les « Progressistes » ont, par rapport à ce volet, indiqué qu’aujourd’hui « l’insécurité gagne dangereusement notre capitale, les villes de l’intérieur, la Casamance et toutes les autres régions périphériques, sans que le gouvernement prenne les dispositions nécessaires pour améliorer la situation ». 
Le bureau politique de l’Afp n’a pas manqué d’ouvrir une brèche sur le relatif malaise qui secoue la liaison maritime Dakar-Ziguinchor. « Le désenclavement de la Casamance est un autre dossier parasité par la mal gouvernance ambiante. Après la tragédie du Joola, n’importe quel gouvernement responsable aurait d’abord mis l’accent sur la sécurité, sans oublier de tenir compte des populations démunies pour qui la déserte maritime Dakar-Ziguinchor est une occasion de valoriser les produits du terroir », ont souligné les camarades de Moustapha Niasse. 
Les responsables de l’Afp se sont, en outre, intéressés aux péripéties du front social qui de plus en plus s’exacerbent. Ils se sont surtout appesanti sur les troubles dans le secteur de l’éducation avec son « ébullition permanente à cause de promesses de la part des tenants du pouvoir, promesses toujours renouvelées et rarement tenues et qui fragilise notre système éducatif ». Avant d’en venir au secteur de la santé où les « Progressistes » ont tenu à avancer que « les travailleurs de la santé sont aussi des acteurs quasi permanents de l’ébullition du front social car, là également, la ruse et d’autres artifices constituent les outils que le pouvoir utilise régulièrement, pour tenter de se soustraire à ses obligations ». 
Ce qui les amène à dire que « ces manquements dans le secteur sensible de la santé sont d’autant plus inadmissibles que l’argent public continue d’être gaspillé, comme lors du folklore opportuniste et peu glorieux organisé par le pouvoir, à Bruxelles, pour prétendument lutter contre les APE ». 
Le bureau politique a, par ailleurs salué l’initiative de l’Alliance nationale des cadres pour le progrès (Ancp) qui va lancer une réflexion sur « Quel service public pour le Sénégal à l’horizon 2015 ? » les 19 et 20 janvier. Ces Journées d’Analyse et de Prospective sur le Sénégal seront, selon le communiqué, présidées par le secrétaire général de l’Afp, Moustapha Niasse et seront également animées par des Experts de haut niveau provenant d’horizons divers. 
MBOUR : NAISSANCE DU MOUVEMENT JEEBI 
La Génération du Concret étend ses tentacules 
Par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN | mercredi 16 janvier 2008  
 
Les ramifications de la Génération du concret se matérialisent de plus en plus à Mbour .Au cours du week-end lors d’un point de presse, des libéraux du quartier Darou Salam et quelques mbourois ont présenté leur mouvement du nom de Jeebi qui veut dire en wolof germer. Il est né depuis septembre 2007. 
Le Mouvement JEEBI qui veut dire « germer » en langue wolof a vu le jour à Mbour. Il s’engage sur la voie du concret et derrière Karim Wade, le fils du président de la République. Ce mouvement se considère comme un creuset de cadres et de citoyens animés du souci de faire atteindre les objectifs du millénium pour le développement .Par rapport à cette option, ses membres comptent s’investir de manière totale . 
Sur le plan politique, une détermination est affichée de leur part .A en croire leur porte-parole, il s’agit de lutter contre les ennemis de la démocratie. Ils ont lancé un appel pressant en direction de personnes venues suivre la rencontre pour que ces dernières s’approprient le mouvement Jeebi. Ils se rangent derrière les efforts visant à l’avènement d’un nouvel ordre mondial en matière de commerce en vue de l’émergence d’un développement national basé sur des échanges équitables. Quelques principes fondamentaux sous tendent leurs actions : la responsabilité dans le travail, l’humanisation des valeurs républicaines ,agir et ne plus subir , le respect de la volonté populaire et l’humanisation des rapports politiques par l’exclusion de toute violence physique ou verbale. 
Abordant la situation spécifique de Mbour qui traîne les pieds en vue d’un envol pour le développement, les jeebistes ont invité les intellectuels à s’impliquer et à s’engager en politique. Ils ont demandé plus de représentativité pour la commune. Ils comptent travailler pour que les mbourois capables puissent accéder à des postes de responsabilité comme des fauteuils ministériels ou à la tête de directions nationales. 
MBOUR : TIDIANE MANE, PORTE PAROLE DU FRONT SIGGIL SENEGAL 
« Wade travaille à torpiller les assises nationales »  
Par Samba Niébé BA | SUD QUOTIDIEN | mardi 15 janvier 2008  
 
Tidiane Mané la porte parole du front Siggil Sénégal dans le département de Mbour a déclaré que Me Abdoulaye Wade travaille pour torpiller les assises nationales.. 
A l’en croire Me Abdoulaye Wade veut résumer la question à un cadre politique, à un dialogue avec les partis politiques seulement. Or, souligne t-il, les assises nationales sont plus larges et brassent l’ensemble des secteurs et tout le monde doit y participer. 
Tidiane Mané a en outre précisé que , le front Siggil Sénégal ne veut pas que les sénégalais sortent dans la rue .car ses responsables sont des patriotes soucieux du devenir du pays dans sa globalité. Le front Siggil refuse systématiquement la démarche préconisée par Wade a ajouté Tidiane Mané qui affirme que front Siggil Sénégal entend associer toutes les couches sociales à une recherche de solutions à l’ensemble des maux du pays . 
Les assises de l’Education, évoquées par Me Abdoulaye Wade et l’annonce de la tenue prochaine d’élections locales aux dates retenues ne sont pour Tidiane Mané que des stratégies déployées pour détourner l’attention du public sur les vrais problèmes du pays qui l’interpellent. 
MARCHE DES TRAVAILLEURS DE LA SANTE A DAKAR ET A L’INTERIEUR DU PAYS 
LA MAUVAISE POLITIQUE DE FINANCEMENT DU SECTEUR DENONCEE 
Par Cheikh Tidiane MBENGUE | SUD QUOTIDIEN | mercredi 16 janvier 2008  
 
Près de 200 travailleurs du secteur sanitaire ont marché hier à travers les artères de Dakar pour exprimer leur ras-le-bol. Le non-respect des accords, le niveau insatisfaisant du plateau technique des structures de santé ou encore la question du relèvement du niveau de recrutement…constituent entre autres, les nombreuses questions évoquées par les manifestants. 
Près de 200 personnes ont battu hier le macadam à travers les grandes artères de la capitale. Les manifestants appartiennent tous au secteur de la santé. Sous la houlette de Mballo Dia Thiam, président de la Fédération des syndicats de santé avec la participation de quelques leaders du mouvement syndical de la santé, la marche a pris départ à la place de l’Obélisque empruntant l’itinéraire des Allées des Centenaires pour aboutir au niveau du Triangle sud, juste devant la Rts. Des manifestations similaires ont eu lieu dans la quasi totalité des capitales régionales. 
C’est ce qu’ont rapporté, du moins, les organisateurs de la marche de Dakar. Une manifestation qui a été ponctuée par des slogans hostiles à la politique de la santé du gouvernement marquée par l’absence de moyens adéquats et le non respect des accords signés avec les partenaires sociaux. Le financement du système de santé, le statut des personnel des Eps, le recrutement du personnel du Pdis et des agents de santé sont également autant d’autres points ressassés dans leurs cris de guerre. Tout comme d’ailleurs le non paiement et l’harmonisation du fonds de motivations dus aux travailleurs municipaux ainsi que le relèvement du niveau de recrutement à l’Endss et l’érection des centres de santé en Eps de niveau 1. 
Ainsi, après une heure de marche, les manifestants avec leurs responsables syndicaux en tête, ont tenu un mini-meeting devant les locaux de la Rts. Un lieu devant lequel les leaders du mouvement ont tenu à exprimer leur satisfaction d’avoir réussi à mobiliser autant de monde pour prendre l’opinion à témoin des grandes difficultés liée à la mauvaise gestion du secteur . 
Le président de la Fédération de la santé a saisi l’occasion pour dénoncer le retard de la délivrance de l’autorisation de la marche par le Préfet de Dakar avant d’engager les militants à se préparer pour d’autres plans d’actions. Comme ce sera le cas avec la grève générale d’avertissement de 24 heures prévue demain jeudi 17 janvier et les grèves de 48 heures qui devront avoir lieu les mercredi 23 et jeudi 24 janvier en vue de mieux se faire entendre par les autorités qui s’obstinent dans leur attitude passive. Mballo Dia Thiam a donné des instructions fermes à ses militants pour qu’ils assurent, le moment venu, un strict service minimum mais tout en veillant sur les urgences. 
ANNULATION DU MOT D’ORDRE DE GREVE DE L’INTERSYNDICALE 
Reculer pour mieux sauter 
Par Mamadou Mika LOM | SUD QUOTIDIEN | samedi 12 janvier 2008  
 
Le mot d’ordre de grève générale annoncée par l’Intersyndicale pour lundi dernier pour exiger de l’Etat et du patronat l’augmentation généralisée des salaires et la baisse des prix de treize denrées de consommation les plus courantes par les sénégalais, a été annulée de justesse. 
Et si l’Etat et le patronat ont donné leur accord de principe d’examiner la question cela ne veut toujours pas dire que les syndicats ont gagné d’avance la bataille sur la question. Car pour les esprits avertis, la décision de confier le travail à des commissions signifie en langage diplomatique mais claire qu’entre partenaires, les protagonistes se résignent à se sauver la face. 
Pour cause, ni l’Etat, ni le patronat n’avaient encore finalisé toutes les simulations liées aux conséquences de la nouvelle demande syndicale. Une demande qui, du point de vue de la logique sociale, avait pourtant toute sa raison d’être. Si l’on en juge par la situation alarmante que vivent les populations sénégalaises qui continuent de crouler sous le poids de la pauvreté et de la misère pendant qu’une certaine catégorie de leurs dirigeants mènent un standing de vie plus qu’insolent. S’il est vrai que tous les syndicats s’accordent sur la nécessité de faire pression sur l’Etat pour qu’il soulage les souffrances des populations, pour autant ces derniers ne sont pas encore donnés tous les moyens qu’il faut pour imposer leur exigence. 
La preuve, les troupes s’étaient très mal préparées pour engager la bataille, si la grève devait démarrer le lundi dernier. Or le plus petit signe de défaillance dans un mouvement de grève peut remettre en cause toutes ses chances de réussite. C’est pourquoi il est bien heureux de constater que les négociations ont abouti à la dernière minute, sur un protocole d’accord même si celui-ci est encore très peu précis par rapport à la satisfaction de la demande d’amélioration du pouvoir d’achat des populations. On relève dans les termes du protocole que l’Etat accepte de procéder à la baisse du prix des denrées de première consommation, de l’abattement de la fiscalité sur les salaires et du prix des loyers. Mais ce qu’on ne dit pas c’est dans quelle proportion va prendre cette baisse. 
Ne risque-t-on pas d’assister tout simplement à une baisse peu significative des prix des denrées de première nécessité et de ceux du loyer ? Déjà certaines personnes le redoutent fort. Et pour ce qui concerne la demande de la hausse généralisée des salaires, il est peu probable, qu’elle puisse répondre aux attentes des travailleurs très fortement éprouvés. L’argument que certains patrons ruminent déjà est que l’entreprise sénégalaise est fortement secouée par la hausse continue du prix du baril. Un argument qui risque d’être brandi par le Conseil national du patronat qui va évoquer lundi en conférence de presse la plate-forme revendicative des syndicats portant sur l’augmentation généralisée des salaires, la baisse des denrées et services de premières nécessitées, la sécurité sociale de travailleurs journaliers. 
Ce qui n’est peut-être pas faux. Mais ce qu’il ne faut certainement pas perdre de vue également c’est que tous les prix de leurs biens et services ont subi une forte hausse. C’est dire que la demande de la hausse généralisée des salaires participera de la survie des populations et de celle de l’entreprise en général 
Les enjeux économiques de l’organisation du sommet de l’Oci au Sénégal 
Au moment où notre pays, le Sénégal s’apprête à recevoir la Ummah islamique pour les besoins de l’organisation du sommet de l’Oci, certaines personnes malintentionnées qui n’ont cure à l’intérêt supérieur de la nation, continuent leur exercice favori. Ces agissements ont pour but essentiel de semer le doute auprès de tous ces Sénégalais patriotes, qui travaillent nuit et jour pour permettre à notre pays de relever le défi en respectant ses engagements, mais surtout de ternir l’image du Sénégal à l’extérieur afin d’hypothéquer la deuxième organisation du sommet à Dakar.  
En effet, évoquer des questions aussi sensibles d’insécurité en citant Al Qaïda au Sénégal à deux mois de la tenue d’un tel événement dans notre pays, relèverait d’une incurie totale et d’une absence de patriotisme eu égard aux enjeux économiques et diplomatiques de l’organisation de ce sommet.  
Aujourd’hui, tous les Sénégalais devraient travailler la main dans la main pour la réussite de ce sommet à cause de son impact sur l’économie nationale.  
L’organisation du sommet à Dakar va contribuer à améliorer de manière significative la croissance économique par l’impact des effets externes positifs sur l’ensemble des secteurs d’activités économiques de la Nation et va consacrer le leadership du Sénégal sur le plan diplomatique, et dans l’économie des services dans la sous-région.  
Jamais dans l’histoire du Sénégal indépendant une activité n’a mobilisé autant de moyens, et n’a créé autant de richesses et d’emplois dans tous les secteurs.  
L’organisation de ce sommet a permis de mobiliser en termes d’investissements directs 356 milliards 208 millions de francs Cfa, dont 20% par le secteur privé, 5% par l’Etat du Sénégal et 75% par des bailleurs de fonds. Ces investissements sont en train de transformer notre pays par la qualité des infrastructures qui sont réalisées, et qui vont améliorer de manière substantielle la mobilité urbaine, quand nous savons qu’une étude récente de la Banque mondiale avait évalué les pertes économiques liées aux embouteillages à plus de 100 milliards de francs Cfa par an. A la fin des travaux en moins de 30mn, les Dakarois pourront atteindre l’aéroport Léopold Sédard Senghor par la corniche via la mosquée de la divinité.  
Par ailleurs, ces travaux ont permis de créer 6 683 emplois directs dont 3 000 emplois pour la phase de construction, 1 900 emplois permanents seront créés dans la phase d’exploitation des différents hôtels et centres de conférences, enfin les travaux routiers ont créé 1 783 emplois. C’est ainsi que notre pays, par la qualité de ses ressources humaines, et de toutes ses infrastructures, va se positionner en leader dans les économies de services, comme l’a toujours voulu le président de la République, Maître Abdoulaye Wade, en devenant le premier hub de la sous-région dans le secteur des services à l’image de la Tunisie, du Maroc et de l’Afrique du sud, en vue d’accueillir de grandes rencontres internationales.  
A travers l’exécution de ces chantiers, notre pays a bénéficié d’un transfert d’expertise et de savoir-faire technologique sans précédent dans le secteur des Btp, dans la gestion et l’évaluation des projets ; l’ère des tunnels, des toboggans et des échangeurs est rentrée dans le vocabulaire courant des Sénégalais.  
La force des grandes nations se mesure souvent dans la capacité de leurs populations à se rassembler autour de l’essentiel à des moments importants de leur histoire, en faisant abstraction de leur appartenance politique, religieuse. La tenue du onzième sommet de l’Organisation de la conférence islamique au Sénégal fait partie de ces événements pour que tous les Sénégalais se retrouvent, afin de mériter la confiance de la Ummah islamique.  
Momar GUEYE - Membre de la Cis - Directeur général de l’Onfp - Conseiller municipal à Ouakam  
Oui aux Ape ! 
Le pauvre président de la Commission européenne M. José Manuel Barroso, lors de la rencontre de Lisbonne, d’un air un peu médusé, avait éprouvé toutes les peines du monde à faire comprendre aux Africains que les Accords de partenariat économique (Ape) seraient plutôt à leur avantage, serviraient beaucoup plus leurs intérêts que ceux des Européens. Devant lui, il y avait tout un tas d’individus et au premier rang desquels Abdoulaye Wade, pour qui, ces accords ne feraient pas l’affaire des africains et saperaient toute la dynamique de développement en cours dans ces pays. Pis, ces accords entérineraient une sorte de néo-colonisation et feraient des pays africains encore et toujours, une chasse gardée des pays européens. Avec ces Ape, les Européens auraient libre cours et pourraient écouler leurs produits comme bon leur semble et en y tirant tout le profit et toutes les dividendes possibles.  
Ainsi, sans trop forcer le trait, les Ape viseraient à libéraliser les échanges et à faire entrer les produits des uns et des autres en réduisant à néant les barrières douanières. C’est ce qu’on appelle la libéralisation des échanges ! Seules les lois du marché mondial seraient souveraines ! Pas de souveraineté alimentaire, pas de souveraineté industrielle, pas de souveraineté commerciale, pas de souveraineté sur rien !  
Cependant, et c’est là le principal problème, les pays africains ou plus précisément, les Etats africains entendraient bien garder une certaine souveraineté, et cette souveraineté, ils ne pourraient la sauvegarder que si et seulement si ces Etats ont une certaine mainmise sur ce qui entre et ce qui sort au niveau de leur territoire. Et outre cette mainmise, il leur faudrait sauvegarder ce qu’ils ont comme productions agricole, industrielle et alimentaire à l’intérieur de leurs frontières. C’est ce qui explique en gros les droits de douane. C’est ce qui explique aussi leur refus catégorique de cette libéralisation, même si on est un libéral comme M. Wade ! Mais, en toute sincérité, les Ape sont-ils aussi monstrueux, immondes et dégueulasses qu’on veuille nous le faire croire ?  
Ces Ape mènent-ils ou reconduisent-ils vers plus de dépendance, de sous-développement des pays africains par rapport aux pays européens développés et anciens colonisateurs ?  
En toute objectivité, il nous paraît opportun d’apporter une note dissonante à ce qui semble devenir un «lieu commun», une «pensée unique» dans le paysage politique et intellectuel de l’Afrique ou du moins, d’une certaine afrique.  
Pourquoi les Ape nous semblent-ils sans danger pour le bien-être des sociétés africaines ? Il nous semble, toute proportion gardée, que nos dirigeants, nos gouvernants exagèrent beaucoup en qualifiant les Ape de tous ces maux, même avec ses «conséquences immédiates» !  
Ils mettent en avant la souveraineté nationale ou disons-le continentale (disons plutôt qu’ils mettent en avant «l’infirmité nationale ou continentale»). Mais, cette souveraineté se sont-ils un instant posé la question de savoir comment se manifeste-t-elle ?  
C’est en réponse à cette question que nous allons montrer pourquoi il vaudrait mieux être pour les Ape que contre ! Pour ce faire, nous prendrons un petit détour avec un exemple de souveraineté pour illustrer notre analyse. Il s’agira de ce qu’on appelle «la souveraineté alimentaire» parce que tout repose sur ça et rien que sur ça ! Comment se nourrir ?  
Indépendamment des questions de développement ou de sous-développement, dans tous les pays du monde, on cherche à instaurer une situation dans laquelle on pourrait vivre, se nourrir sans trop de difficultés, sans trop d’aléas politique, climatique, économique, etc.  
Dans cette actualité «renouvelée» sur la «sécurité alimentaire», la cause invoquée souvent pour expliquer la situation de précarité alimentaire, est développée de plus en plus à la lumière du contexte international. Autrement dit, la situation de précarité alimentaire est expliquée à la lumière du système mondial actuel, de sa configuration, de sa dynamique.  
Ainsi, le système actuel bloquerait de nombreuses voies d’accès au développement, à la sécurité alimentaire des pays pauvres. Et parmi ces mécanismes qui bloqueraient l’accès des pays du Sud à la sécurité alimentaire, l’on se souviendra sans peine du problème des subventions. Abdoulaye Wade en avait fait comme avec les Ape, son cheval de bataille, sinon son arme de diversion implacable.  
En résumé, il était développé que des subsides à l’exportation des pays du Nord nuiront clairement aux pays en développement du sud. Ces aides joueraient un rôle de dumping et biaiserait la compétitivité des produits agricoles du Sud !  
Dans ce cas de figure, les Africains ne voulaient pas que les Européens aident leurs agriculteurs, alors qu’avec les Ape, ils voudraient que les Européens leur laissent cette possibilité de protéger leurs industries encore et toujours dans l’enfance, malgré quarante cinq ans d’avantages commerciaux accordés par l’Europe.  
Mais quel était le but réel de ces subventions en toute objectivité ?  
Leur objectif était de garantir sans doute le revenu des agriculteurs occidentaux et de rémunérer leurs efforts de prise en charge de l’environnement. Il ne s’agirait pas donc, de prime abord, de fausser les économies des pays du Sud, encore moins de compliquer la vie des agriculteurs de ces même pays.  
Autre fait notoire dans ce cas de figure, c’était que dans la majorité des cas des produits agricoles subventionnés par les pays du Nord, aucun n’est produit par les pays du Sud. Les conditions climatiques ne se mêlant pas trop de ces analyses politiciennes et faisant que ces deux parties du monde ont des productions différentes très souvent, il conviendrait alors de noter que la subvention des produits agricoles du Nord n’aurait qu’un effet minime (si effet il y a) sur la compétitivité des produits agricoles du Sud.  
Malgré tout, nos Etats et quelques organisations paysannes s’égosillaient à propos de ça, tout en oubliant que la majeure partie des cultures africaines ont été greffées de force par les anciens colonisateurs. Si bien, il semble incongru de les voir revendiquer une certaine «souveraineté alimentaire». Le coton malien, l’arachide du Sénégal, le café ivoirien, le cacao ghanéen, l’hévéa camerounais, etc. ont tous été amenés par les colons d’alors parce que chez eux en Europe, il y était alors impossible de les cultiver. Où se trouve alors cette «fibre culturale africaine» ?  
En filigrane, on peut dire sans risque de se tromper que les subventions agricoles constituent un épineux problème Nord-Nord (la guerre agricole Ue contre Usa en constitue une réelle illustration), auquel encore une fois, est articulé de gré ou de force le Sud.  
Dans le système actuel de mondialisation, quand on veut une agriculture prospère, il ne sert plus à grand-chose de la protéger (les pays africains n’en ont pas les moyens et pour plusieurs raisons). Il faudrait pour un pays donné se spécialiser dans ce que la nature (si nature il y a) l’a avantagé le plus et ainsi, en tirer des revenus pour subvenir à ses besoins multiples.  
De ce fait, le clivage longtemps entretenu entre agriculture vivrière et agriculture commerciale est incongru. L’essentiel serait d’arriver à obtenir au niveau macro comme micro, un revenu assez substantiel qui pourrait mettre fin à l’insécurité alimentaire. Que ce soit par la commercialisation des produits de la terre, de l’artisanat ou par le fruit d’un autre labeur.  
Par comparaison, il ressort aisément que le problème des subventions montre que les Ape constituent encore une objection/abjection de la part des Africains. Ils acculent les Européens pour qu’ils ne protègent pas leurs productions et ils pressent ces derniers de les laisser protéger leurs productions. C’est aberrant, abject même ! Mais dans la mesure où l’essentiel (dans tous les cas de figure) serait de savoir comment parvenir à avoir un pouvoir d’achat assez conséquent, les Ape constituent à n’en pas douter une donnée préférable pour la simple mesure que :  
Premièrement, on dépassera ces réactions épidermiques de «souveraineté alimentaire» ou de souveraineté tout court, qui ne riment au fond à rien dans ce contexte multiséculaire d’articulation politique, économique et culturale ;  
Deuxièmement, on n’aura plus besoin de créer des zones franches pour attirer les usines et entreprises que l’extérieur ne manquera pas de délocaliser ; de plus, après un demi-siècle de protection sans grand succès pour les entreprises locales, ne serait-il pas temps d’essayer autre chose ?  
Troisièmement, en délocalisant, on permettra à tous ces émigrés clandestins de rester au pays et de pouvoir y subvenir à leurs besoins et de ceux de leurs familles respectives ;  
Quatrièmement, avec les Ape, plusieurs produits reviendraient moins cher parce qu’il n’y aura plus de droits de douane ;  
Cinquièmement, les productions africaines pourraient pénétrer les pays européens sans trop de difficultés si et seulement si, on accule l’Europe à ne plus faire ce qu’on appelle le dumping social, environnemental ou hygiénique. Des formes de dumping que l’Europe n’utilise que pour protéger sournoisement ses productions dans la plupart des cas ;  
sixièmement, l’Afrique traitera avec le monde entier d’égal en égal, contrairement avec les autres précédents accords où l’Afrique était tenue comme un continent qu’il fallait aider pour grandir ; où l’Afrique se prostituait, se prosternait et louvoyait pour bénéficier de quelques «avantages» ;  
Septièmement, les peuples africains ploieraient moins sous le poids du coût exorbitant de leurs Etats, qui par ces droits de douane, ne font qu’entretenir sans grand rendement des individus prédateurs qui se cachent sous le couvert de l’Etat, c’est ce qu’on appelle l’Etat prébende ;  
Huitièmement, avec ces Ape, l’émergence de nouveaux acteurs de développement, autres que cet Etat prédateur, se fera jour (des commerçants, des industriels, des entrepreneurs, etc.). Il en résultera une prise de conscience de la part des populations à la base qu’elles sont maîtresses de leur devenir. L’Etat sera de moins en moins là pour leur dire quoi faire ou quoi ne pas faire. Les populations seront majeures et vaccinées ;  
Neuvièmement, avec l’application des Ape, les Européens ne subventionneront plus leurs agriculteurs et le principal reproche éhonté des africains à ces Européens, tombera ;  
Et enfin dixièmement, les industries africaines à qui l’on pense le plus dans ces récriminations contre les Ape, pourraient, elles aussi, se refaire un bon mental quand elles ne crouleront plus sous le poids de ces taxes nationales exorbitantes.  
Voilà dix bonnes raisons de dire oui aux Ape !  
Ainsi, il apparaît que ces Ape constituent le reflet d’un conflit permanent entre des forces économiques poussant à l’intégration planétaire et des forces politiques qui réaffirment souvent les frontières de l’Etat-nation ou plus précisément, les tentatives de survie de l’Etat tout court. De ce fait, le principal problème qui se cache derrière toute cette frénésie est ni plus ni moins que la survie des Etats africains, quand on sait que les taxes douanières alimentent principalement les caisses de l’Etat. Ce qui explique qu’ils sont les plus bavards.  
Oui aux Ape afin de soulager les peuples africains du plus grand prédateur qu’ils n’ont jamais connu jusqu’ici, à savoir… l’Etat !  
Moins d’Etat, mieux d’Etat.  
Mamadou Moustapha WONE - Sociologue BP : 15812 Dakar-Fann - Sénégal / moustaphawone@voila.fr 
SANTE - Face à la menace de grève générale : La tutelle réitère sa disponibilité au dialogue 
Le ministère de la Santé semble satisfait de l’état d’avancement du protocole d’accord signé le 5 mai 2005 avec le gouvernement. Une réunion a été tenue ce lundi, avec le gouvernement pour «notifier aux partenaires sociaux l’état d’avancement des points qui étaient en cours de réalisation», ont-ils fait savoir dans un communiqué.  
L’objectif visé à travers cette rencontre, qui avait eu pour cadre la salle de conférences du ministère de la Santé et présidée par le Secrétaire général dudit ministère, était de permettre aux syndicalistes «d’avoir une base objective d’appréciation de l’opportunité de la poursuite de leur plan d’action», a noté en outre le ministère de la Santé dans son communiqué. Ceci, en vue d’éviter que leur mouvement d’humeur ne soit préjudiciable aux populations.  
Déplorant l’absence des délégués de la Fédération des syndicats de la santé, la tutelle se dit tout de même déterminée à poursuivre l’examen de ces points d’accords, en vue de trouver une «issue heureuse à la situation actuelle» qu’ils traversent.  
Quant aux problèmes qui gangrènent le secteur, le ministère de la Santé «réitère sa disponibilité à poursuivre le dialogue dans un climat serein avec les syndicats de la santé». Car, son souci est d’épargner aux populations les conséquences qu’aurait engendré une perturbation du système.  
Justin GOMIS  

 

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Modifié en dernier lieu le 16.01.2008
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