Et vous parlez de quel débat ?
Energie : Le rôle majeur des énergies renouvelables ou de la solution verte dans le redressement de ce secteur
Comme tous nos compatriotes, nous suivons, avec un vif intérêt, les audits menés sur la gestion de la Senelec et nous en attendons les résultats. Suivra, ensuite, pour les mesures salutaires de redressement, un plan d’urgence sous la supervision du Comité de restructuration, avec l’appui des bailleurs. Nous souhaitons vivement, comme tous les patriotes sincères, que ledit comité soit formé par des hommes et des femmes à l’expérience avérée ; peu importe leurs horizons ou leurs chapelles ! Initiative hardie, heureuse, courageuse que nous encourageons et soutenons. C’est vrai que pour faire de ‘l’omelette, il faut casser des œufs’.
Entendons-nous bien ! Nous ne sommes pas donneur de leçons ! Loin s’en faut ! Aussi, cette étude se veut-elle, essentiellement, notre modeste contribution pour l’amélioration tant attendue de nos populations de ce secteur si sensible, si complexe et si vital de la Nation.
Si, à court ou moyen terme, la Senelec retrouve son équilibre financier, l’approvisionnement en hydrocarbures continuera, en dépit de tous les efforts, à grever son budget. Au-delà de la Senelec, notre économie restera sujette aux fluctuations capricieuses du prix du baril de pétrole. Pour inverser la tendance, la seule solution, de rupture, est le grand saut vers les énergies renouvelables ou la solution verte.
L’Etat du Sénégal, à travers la lettre de politique sectorielle sur l’énergie, le programme national Jatropha, la création d’un ministère des Energies renouvelables, le Plan triennal d’investissement, la grande centrale solaire du Sahara opte, il est vrai, de façon irréversible pour les énergies renouvelables. Cependant, l’Etat devra, pour répondre de façon globale et continue aux besoins du marché intérieur, décupler ses ambitions en la matière, et même aller au-delà, viser le marché international. Pour ce faire, tous les acteurs étatiques et non étatiques devraient être sensibilisés sur les enjeux (I) à l’échelle nationale (A) mais aussi à l’échelle internationale (B), ce qui permettrait de définir des stratégies (II) : (A) nécessité d’une carte énergétique nationale, (B) une diversification des sources d’énergie propre.
Les enjeux
Les enjeux se dessinent à l’échelle nationale (A) mais aussi à l’échelle internationale (B)
A - L’échelle nationale : Les énergies renouvelables, en nous projetant dans le futur, nous réconcilient avec notre passé. En effet, avant la révolution industrielle, toutes les sources d’énergie étaient renouvelables.
La crise internationale a faussé les prévisions du Sénégal par rapport aux objectifs du millénaire. Or, les énergies renouvelables sont un raccourci pour notre développement, et nous aideront à coup sûr, à combler ce retard. En effet, les énergies renouvelables, tout en visant la satisfaction des besoins énergétiques, renferment en elles-mêmes toutes les solutions positives visées dans les politiques nationales. Les énergies renouvelables sont le condensé de : la lutte contre le chômage et la pauvreté, de la Stratégie de croissance accélérée, de l’amélioration de la balance commerciale, de la réduction du déficit énergétique et sa substitution progressive par une énergie propre, de la Lutte contre l’exode rural, du frein à l’immigration clandestine et du respect des accords de Kyoto et de la Contribution à la paix.
La culture du jatropha en Casamance, permettra de substituer celle-ci aux cultures nocives, objet de tous les trafics. La contribution à cette paix qui n’a pas de prix, se passe de commentaires. Selon les prévisions des experts, 1 000 hectares de jatropha reboisés correspondraient à un chiffre d’affaires annuel d’un milliard cent cinquante millions de francs Cfa. Un programme transfrontalier en bio-énergie pourrait favoriser l’intégration économique entre Bissau, Banjul et le Sénégal dans sa partie Sud. Même le Mali, qui a déjà installé sa première usine de biodiesel, pourrait rejoindre ce groupe.
B - L’échelle internationale : Le Sénégal, en se fixant pour objectif 1000 hectares par communauté rurale, soit 321 000 hectares ou un peu plus depuis l’augmentation du nombre des communautés rurales, ne visait en réalité que la satisfaction de ses besoins internes. Or, le contexte international lui permettrait d’avoir des ambitions sur le marché international des ‘produits verts’ ou ‘produits propres’.
L’Amérique l’a bien compris, et c’est pourquoi dès l’accession du président Obama à la magistrature suprême, tout un dispositif juridique (l’Energy Act) a été mis en œuvre : ce qui traduit une pleine prise de conscience de tous ses enjeux. La France, lors des grenelles de l’environnement, a pris de sérieuses résolutions allant dans le même sens. Son ministre du Développement durable a élaboré un immense projet d’érection d’une centrale solaire dans chaque région de France.
L’Europe a retenu deux grandes étapes :
- 2012 : A cette échéance, tout producteur d’hydrocarbures aura l’obligation d’incorporer dans son carburant un pourcentage de biocarburant
- 2020 : Cette année consacrera l’avènement des biocarburants dans l’industrie aéronautique.
L’objectif pour l’Europe est d’être moins dépendant du pétrole, mais aussi de rendre le ciel propre ‘Clean Sky’. Ces échéances aiguisent des appétits, et expliquent en partie la recherche effrénée de terres par les investisseurs étrangers. Le Sénégal doit se positionner comme la locomotive verte de l’Uemoa, en menant des réflexions stratégiques pour être exportateur de biocarburant. Le Brésil qui a, très tôt, compris ces enjeux, reste un exemple à méditer. L’Inde rattrape son retard en mettant les bouchées doubles avec un projet de reboisement de 40 millions d’hectares de jatropha.
Cependant, malgré ces enjeux importants, l’actualité fait ressortir le lien entre crise alimentaire et développement des agro-carburants. Le Sénégal, fort de son expertise et de stratégies élaborées, peut éviter ces inconvénients.
II - Les stratégies
A - Le choix judicieux du jatropha
L’Etat du Sénégal, contrairement à d’autres pays qui ont choisi le maïs pour produire du biocarburant, a opéré un choix judicieux sur le jatropha. Cet arbuste dont les graines ne sont pas comestibles, ne concurrence pas les produits alimentaires. Au contraire, le jatropha favorise la régénérescence des sols et son résidu riche en azote est un engrais très fertile. A l’instar du Mali, le Sénégal peut sensibiliser les populations à l’utilisation du jatropha comme mur végétal pour sécuriser les périmètres agricoles, tout en récoltant les graines.
D’ailleurs, l’Isra, service étatique qui regorge d’experts chevronnés, conseille une association de cultures. En effet, une simple technique culturale permet dans un même espace de cultiver jatropha et céréales (Food and Energy). D’autre part, l’Institut national de pédologie nous apprend que le Sénégal disposerait d’assez de terres pour atteindre aussi bien l’autosuffisance alimentaire qu’énergétique par la promotion des biocarburants. De surcroît, une politique subtile, de sélection des terres, permettrait de les classer en fonction de leur aptitude ou inaptitude à l’agriculture. Dans ce schéma, les terres aptes et à notre humble avis, et pour des raisons objectives, devraient être réservées, exclusivement, aux nationaux.
Les terres inaptes ou stériles - selon un cahier de charges rigoureux - pourraient être affectées par voie de bail emphytéotique (bail longue durée) aux investisseurs étrangers. La durée du bail pourrait même coïncider avec la durée de vie du jatropha qui peut atteindre 40 ans. Les redevances de ces baux iront au trésor public, mais à l’expiration desdits baux, les terres reboisées, fertilisées redevenues ainsi aptes grâce au capital étranger, pourraient être réaffectées aux générations futures. Ce système pourrait même être élargi aux forêts classées, sous réserve des réflexions et concertations préalables d’usage. C’est ici que la Carte énergétique nationale verte trouve son explication, sa justification et son importance. D’où la nécessité d’une carte énergétique nationale verte.
B –La nécessité d’une carte énergétique nationale verte
Pour élaborer une bonne carte énergétique verte, l’Etat doit recourir à la transversalité des experts de l’agriculture, l’environnement, l’énergie, les biocarburants, la météo, etc. Une Agence nationale des énergies renouvelables aurait, entre autres missions, de définir et d’exécuter cette carte dont les contours seraient ainsi dessinés :
- Région à grande variation de vent : centrale éolienne
- Région du centre : centrale solaire
- Région fluviale : centrale hydro-thermique
- Région à forte pluviométrie : centrale hybride (solaire le jour, biocarburant la nuit)
- Région à forte concentration humaine : centrale à biomasse. A Dakar par exemple, cette centrale pourrait absorber les ordures ménagères, rendre la capitale plus belle en produisant sa propre énergie.
Cette carte énergétique, tout en adaptant la technologie appropriée à une zone géographique donnée, permet de diversifier les sources d’approvisionnement en maximisant les potentialités de chaque région.
Le thypha à Saint-Louis, la tourbe sur la Grande Côte, les résidus de coques d’arachides dans le bassin arachidier, l’éthanol de la Compagnie sucrière sénégalaise qui a une capacité de production annuelle de 14 millions de litres. A Sédhiou, l’expérimentation d’une unité pilote de production d’éthanol à base de pulpe d’acajou - dont brevet déposé à l’Oapi - démontre les potentialités de la région de Casamance naturelle avec une prévision de 50 millions de litres de pulpes d’acajou inexploités. S’y ajoutent les réserves de la Guinée-Bissau qui sont, au moins, dix fois plus importantes que celles du Sénégal.
Il y a aussi d’immenses espoirs dans la production de biocarburant à partir d’huiles extraites dans les algues. L’intérêt est que l’on n’utilise pas les sols de façon extensive, et la production peut être rapide et abondante. Les projets de bio-équipement méritent une attention toute particulière de l’Etat. L’Etat doit aussi soutenir les projets de bio-équipements.
Un inventeur sénégalais a mis au point un prototype de réchaud domestique utilisant l’éthanol, le gel éthanol ou l’huile brute de jatropha. Une fabrication de ce réchaud à l’échelle industrielle permettrait de faire face aux pénuries de gaz. L’expertise locale permet aujourd’hui à un faible coût (250 000 F Cfa) de fabriquer des presses-à-huile de jatropha. De mini-raffineries peuvent être montées dans les régions de production.
La production de biodiesel, qui est le résultat d’un mélange huile/éthanol, est possible sur le plan local, avec une technologie simple et peu coûteuse. La plus succulente et rassurante information est que ce biodiésel peut être utilisé dans les moteurs diésel classique sans transformation aucune, à l’exception des injecteurs à réadapter. L’huile brute de jatropha peut-être, quant à elle, utilisée dans les moteurs-fixes comme celle retrouvée dans les moulins à mil. Quant au rôle de l’éthanol, il est multiple car peut être utilisé soit comme combustible domestique, soit comme composant du biodiesel, soit aussi par une technique de purification sophistiquée (Etbe) comme additif à l’essence super.
Si toutes ces applications sont très aisées, Dakar la capitale nécessiterait une approche spécifique. A propos de cette approche spécifique pour Dakar, il y a des préalables à respecter : L’Etat par des mesures fiscales incitatives, peut, avec l’appui des partenaires comme la Chine, amener les entreprises sénégalaises à investir dans des usines de production de plaques solaires. L’Etat peut aussi mettre en place un fonds de garantie destiné exclusivement aux projets d’énergie renouvelable.
Nous vous proposons ce schéma : Des milliers de Sénégalais pourraient soit par leurs propres moyens, soit par le concours bancaire garanti ou non par le fonds, acquérir et installer des plaques solaires sur leur toit. L’énergie ainsi produite ne serait pas directement consommée par les ménages mais vendue à la Senelec à un prix subventionné ou homologué, en tout cas à un prix au kilowatt supérieur à celui vendu par la Senelec aux ménages. Tout en permettant à la Senelec de réduire son déficit énergétique, les milliers de petits producteurs auront des gains mensuels ou bi mensuels et il y aurait beaucoup d’emplois à pourvoir entre la fabrique, l’installation et la maintenance des plaques solaires.
L’Etat du Sénégal ne devrait plus hésiter entre injecter des centaines de milliards de francs Cfa chaque année pour l’achat d’hydrocarbures et un investissement massif dans les énergies renouvelables. Techniquement, avec la confirmation d’un expert allemand à Regensburg, il est possible de modifier une centrale à hydrocarbures pour la faire fonctionner au biocarburant. Aux Usa, à Silicone Valley, la tendance aujourd’hui est d’orienter de gros investissements dans les technologies propres (clean tech). Un pays d’Europe du Nord s’est même fixé à l’horizon 2020 un objectif ‘all clean’ ou ‘tout propre’. En d’autres termes, à cette date, il n’utiliserait plus que de l’énergie propre.
Le Sénégal, avec tous ses atouts, n’a-t-il pas le droit d’avoir les mêmes ambitions ? Au titre de la facilité énergie, l’Union européenne a mis à la disposition du secteur une subvention de deux cent millions d’euros. Le Fonds africain pour les biocarburants (Faber), lors du salon sur les énergies renouvelables au Cices, a réaffirmé sa détermination à appuyer tous les acteurs du secteur. L’Etat du Sénégal peut, avec l’appui de ses experts du ministère de l’Environnement, étudier les voies et moyens de s’autofinancer par la vente de crédits carbones à générer par cette multitude de projets propres.
Examinons sereinement et lucidement cette sage mise en garde du président Barack Obama : ‘Le pays qui dirigera l’économie de l’énergie propre, sera le pays qui, demain, dirigera l’économie mondiale’. Se l’approprier, à notre estime, c’est agir en patriote et en républicain ! Nous sommes tous interpellés, car tous, nous sommes concernés.
Cheikh Balla Nar DIENG Notaire Président Commission développement et prospective du Mouvement des entreprises du Sénégal (Meds) E-mail : notairesud @yahoo.fr
CANDIDATURE DE WADE EN 2012 : Et vous parlez de quel débat ?
A prendre le mot dans sa signification, j’ai compris qu’il n’y a jamais eu de débat. Je voudrai dire que la candidature ou non de Me Abdoulaye Wade à l’élection présidentielle de 2012 ne peut faire l’objet d’un débat. Par contre, ce qui s’est passé n’a été que l’œuvre de politiciens poltrons et le pays n’a pas besoin de cela, c'est-à-dire de Politiciens par opposition aux Hommes Politiques. En effet, si l’opposition a infligé une cinglante défaite à la coalition présidentielle jusqu’à lui ravir la vedette, c'est-à-dire la Mairie de Dakar lors des élections locales du 22 Mars 2009, pourquoi s’agiter ou s’inquiéter de la candidature ou non de Wade en 2012 ? Vous «Politiciens » ressaisissez-vous et sachez que victoire et défaite sont du ressort d’un électorat puissant qui ne peut être dissocié d’un peuple qui souffre le martyr. Un peule mûr et courageux et imprégné des difficultés qui l’assaillent. Abdoulaye wade, est un renard qui a plus ou moins participé à bien d’événements politiques : du temps de Léo le poète jusqu'à nos jours. « Politiciens » sachez que Wade ne vous offrira pas le pouvoir sur un plateau d’argent mais sur un plateau de feu qui n’a rien à envier à cette traversée de désert face à de chars, bulldozers, serpents venimeux ou autres obstacles à vous couper le souffle ; ce souffle politique et démocratique utilisable de nos jours à bon escient. «Politiciens», retroussez vos manches et soyez régulièrement présent surtout à l’intérieur du pays pour s’enquérir réellement de ce que vivent nos concitoyens ; évitez les rencontres de salons où rien ne manque à l’appel : des cigares jusqu’au « bissap » ou autres… ; multipliez les contacts d’organisation et pour les méthodes je vous renvoie à une bonne campagne d’informations et de communication. Voila adversaires « Politiciens » ce qu’on attend de vous et éviter de nous distraire sur la constitution dont je ne m’attarderai sinon de rappeler quelques points : Que Wade a été élu sur la base de la constitution de 1963 qui n’avait pas prévu de limiter la durée du mandat présidentiel ; que la constitution de 2001, bien que limitant cette durée ajoute que le Président de la République en fonction le poursuit jusqu'à son terme; que l’absence d’application d’une loi nouvelle régissant la situation antérieure lui est favorable; que l’esprit d’un texte ne peut être évoqué lorsque celui-ci est clair, précis et qu’il ne présente aucune ambiguïté ; que la morale n’existe pas en Droit : par conséquent préparez vous, Wade va briguer un second mandat. Quant aux «Politiciens» alliés de Wade, je leur rappelle Héraclite : (on ne se baigne jamais deux fois dans le même fleuve). Par conséquent vous avez intérêt, non seulement à changer vos méthodes mais surtout à vous unir derrière lui. En effet, si Wade a défini la politique de la nation, n’oubliez pas que vous êtes les responsables de son exécution bien qu’il a une part dans vos responsabilités. Vous avez peur et voici la réponse à cette question qui vous hante : Qu’adviendra-t-il des lendemains du départ de M. Wade ? Rien si vous restez unis, rien si vous vous approchez un peu plus du peuple ; rien si vous appliquez ouvertement et sincèrement la politique qu’il a défini sinon ayez le courage politique de démissionner avant qu’il ne prenne la gomme et de grâce ne prenez plus le peuple à témoin. Ce peuple que vous avez fait tellement souffrir. (Lire mon article Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs arrêtez …). Sachez que les clans, les guerres de positionnement, les difficultés liées aux renouvellements de vos instances ne sont que les symptômes d’un groupe déséquilibré en pleine contradictions, fondé par essence sur des intérêts personnels et non sur ceux du groupe et du peuple. Me Wade a bel et bien apporté des changements dans ce pays bien qu’il lui reste des choses à revoir, à faire, à refaire du fait qu’elles sont plus ou moins lointaines de l’attente des populations. Que les « Politiciens » alliés de Me. Wade sachent que leur survie de demain dépendra de ce qu’ils feront aujourd’hui et surtout de méditer sur cette déclaration d’un homme politique : «il y a parmi les gens du régime, ceux qui partiront comme des rats, il y en a aussi qui partiront vers des destinations inconnues » et je me permets d’en rajouter qu’il ya, enfin, ceux qui partiront comme ils étaient arrivés...
Voila présenté, ce qui s’est réellement passé si l’on fait abstraction, de directives et de recommandations faites sur chaque camp, c’est à dire l’œuvre de Poltrons, de « Politiciens » dont le manque de courage a failli souillé notre atmosphère politique jusqu'à oublier les véritables problèmes auxquels nous sommes confrontés. La candidature de Me. Wade en 2012, n’est pas un débat car, même du coté des Hommes Politiques, si certains ne se sont pas prononcés ; d’autres l’ont esquissé tout en sachant que Wade sera un candidat en 2012. Qu’il va briguer un second mandat car la constitution le permet ; qu’il va briguer un second mandat car il ne peut laisser ce pays dans les mains de ses alliés d’hier et qui l’attendent... ; qu’il va briguer un second mandat car il n’a pas encore un remplaçant dans son camp. Un camp, hélas, qui traverse une zone de turbulence dont il est seul à apporter des remèdes. En attendant la parution de mon prochain article intitulé : « Et vous parlez de quelle opposition ? » retenez qu’il n y a jamais eu de débat.
NALLA NDIAYE, INSEPS/UCAD