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bataille entre ministres d'1 mme gouvernement

Il était une fois, Wade  
 
« L’ambition souvent fait accepter  
les fonctions les plus basses ; c’est  
ainsi que l’on grimpe dans la  
même posture que l’on rampe » 
Jonathan SWIFT 
 
 
 
Il n’y a rien à faire avec Abdoulaye Wade. Qu’importe l’état dans lequel on le fait macérer, il revient toujours avec un goût amer. On ne peut pas lui extirper ses ennemis, puisqu’ils sont à l’intérieur. Ce sont les vieux démons qui le réveillent tous les soirs pour lui demander des comptes sur Me Babacar Sèye, Mamadou Lamine Badji, et récemment Chamsdine Aïdara. Les Aïdara de Ziguinchor, très respectés un peu partout dans le Pakao, ont eux aussi décidé de l’empêcher de dormir. Wa se présente toujours avec le visage tuméfié comme s’il avait passé la nuit en tête-à-tête avec sa bouteille de vin. Non. Il souffre. Pas de nos malheurs, mais de ses propres malheurs, qui l’empêchent de dormir. Quand son indexe transperce le vide pour menacer quelqu’un, c’est pour entrer dans ses propres abîmes. Mais il sait, depuis la semaine dernière au moins, qu’il ne fait plus peur à personne. 
Viviane Wade avait décelé cette fournaise intérieure, en confessant à son biographe officiel Cheikh Diallo que « dormir auprès de Abou n’est pas de tout repos ». C’est terrible, pour quelqu’un qui pensait que la mauvaise conscience ne le rattraperait jamais sur terre. On le croyait insensible aux coups, mais Wade saigne de l’intérieur. C’est de l’intérieur qu’il est en train de se décomposer. Il se fâche contre des gens qui ne lui ont rien fait. Il pétait les plombs, mais la fréquence est devenue inquiétante à ce niveau de l’Etat.  
Vous serez étonnés, mais Yaham Mbaye n’a jamais rien fait à Abdoulaye Wade. Il est le Directeur général du Groupe Com 7, et par son propre malheur, le groupe appartient à Bara Tall, à qui Wade a décidé de faire la guerre, et à Pierre Aïm, qui représentait pourtant les intérêts de la famille Wade dans le Groupe, et que Karim Wade ne veut plus voir depuis qu’il a fait ses fameuses révélations sur « l’argent de Taïwan ». Il y a trois ans, quand Youssou Ndour a débarqué dans les locaux du groupe pour déloger Yaham Mbaye, c’est Wade lui-même qui a demandé le rétablissement de son ennemi d’aujourd’hui, avant de l’appeler personnellement pour s’excuser de ce que Youssou Ndour avait voulu faire. Seulement, le président de la République croyait l’avoir dans la poche après cet incident. Ce que ni la ligne du Populaire ni celle de son « ami Yaham » n’est venu confirmer. Son âme végète tous les jours à la recherche de nouveaux ennemis. Le dernier sur qui il avait pointé son doigt accusateur, un « politologue » bien connu, il a fini par l’apprivoiser et en faire son plus grand laudateur.  
C’est ainsi que Wade fonctionne depuis que très tôt, il s’est découvert au-dessus de tout le monde. Ou on est d’accord avec lui, ou on est son ennemi. Il le fait au nom de ce qu’il croit être sa supériorité morale et intellectuelle, une religion chez lui. Cette assurance qu’il est le plus grand homme de l’Histoire a détraqué en lui l’instinct d’autocensure qui empêche les gens de dire n’importe quoi et de tomber dans le ridicule. Wade dit tout ce qui lui passe par la tête sans aucune retenue. Pas par franchise, comme semblent lui créditer certains, mais par narcissisme démesuré. Un homme franc accepte et admet, par principe, la franchise des autres. C’est pourquoi les seuls dont il s’accommode maintenant sont ceux qui lui doivent tout. Il est triste de voir cet homme seul, cerné par Abdourahim Agne, Djibo Kâ et Malick Ndiaye, qui l’avaient combattu farouchement, et qui lui servent maintenant de garde du corps. 
Nous avons perdu notre homme. Il savait rire, faire rire les autres. Il est maintenant seul avec lui-même. Peu de gens auraient parié sur ce retournement spectaculaire. Nous lui préparions une place à côté de grands de ce continent comme Cheilkh Anta Diop, Kwame Krumah, Nelson Mandela. Nous le pensions trop au-dessus d’Abdou Diouf, un peu après Senghor. Il s’était élevé à ces hauteurs-là, avant de piquer du nez.  
La communauté internationale ne fait que découvrir avec stupéfaction ce que nous vivons depuis plusieurs années déjà. Figurez-vous qu’il y a quelques années, dénoncer cet homme sur la place internationale était un blasphème. Le monde entier était resté collé à l’image du libérateur qu’il n’a jamais été. Il traînait sa cour partout avec toujours les mêmes arguments : « il est le premier opposant légal en Afrique, il a réalisé l’alternance démocratique, il avait dit qu’il ne marcherait jamais sur des cadavres pour prendre le pouvoir. » C’est ce que feu le démocrate avait apposé sur sa carte de visite, avant d’échouer sur le Comité Nobel.  
L’espoir que le Sopi incarnait s’est transformé en désespoir, le paradis qu’il promettait, en un enfer interminable. Si les Assises ont un intérêt, dois-je confesser, c’est de révéler au monde entier la perfidie de cet homme, qui ose s’en prendre à des gens parce qu’ils ne pensent pas comme lui. Même dans les dictatures tropicales les plus ubuesques, on se gardait d’aller aussi loin. Quand il va s’adresser aux médias étrangers, attendez-bien ce qu’il va dire : « j’ai même inscrit la liberté de manifester dans la Constitution. » 
Un ami m’invitait fiévreusement à combattre ces Assises nationales, pour la simple raison que ceux qui les organisent ont été, ou des fonctionnaires du Parti socialiste, ou des fonctionnaires sous le Ps. Je lui ai répondu que c’est le propre des gens désespérés de s’accrocher à tout, et le Sénégal en est là. Que toute cette machinerie politique ait servi à une autre époque est une évidence. Mais je ne sais pas si nous devons condamner le Ps et son ancienne direction à la « perpete », quel sort nous devrions réserver à Abdoulaye Wade et au Pds. La question n’est pas de savoir si Mamadou Lamine Loum a servi sous Diouf ou pas, la question est de savoir si le diagnostic qu’il fait de la situation du Sénégal est juste ou pas. Ce qu’il a dit dans les colonnes du journal Le Quotidien mérite attention et respect. 
Je ne suis pas contre les Assises, je suis contre tout ce qui donne à Abdoulaye Wade l’impression qu’il peut s’inscrire dans la durée. C’est dans la rue que le président de la République assoit sa domination, c’est dans la rue qu’il faut lui faire face. On ne peut que saluer la grandeur d’âme d’Amadou Makhtar Mbow. On ne peut qu’être admiratif face à tant de compétences réunies, qui rappellent que derrière la bouffonnerie officielle, le Sénégal reste un pays riche de ses hommes. Mais il faut voir au-delà des Assises, et admettre que la condition préalable à l’application des mesures, quelles qu’elles soient, reste le départ d’Abdoulaye Wade. Ce que les incidents de ces dernières semaines montrent bien, c’est que la rue est devenue le lieu d’exercice du pouvoir. Pas du fait de l’opposition, mais du fait du pouvoir, qui s’est déjà organisé en milices pour se mettre hors-la-loi. Wade a non seulement perdu le contrôle de la situation, mais il a perdu le contrôle de ses nerfs. On ne peut plus rien attendre de lui. Pendant qu’il va donner des leçons à Rome, la pluie s’est déjà abattue dans de nombreuses régions du pays, sans que les paysans aient reçu la moindre semence.  
L’expédition punitive contre le domicile du doyen Amadou Makhtar Mbow est odieuse, indigne d’un pays comme le Sénégal. C’est le genre de bassesses dans lesquelles le pouvoir est passé maître, et que des Assises nationales ne régleront pas. Mais ce ne sont pas de simples dénonciations et des cris d’indignation qui feront changer le régime. Il faut rester debout, comme le suggèrent si bien les jeunes du Front Siggil Sénégal.  
Wade est très fort pour retourner une situation. Il y a bien une menace de coup d’Etat dans ce pays. Faire un coup d’Etat, c’est prendre une position de pouvoir qui va à l’encontre des règles institutionnelles étables et de la loi fondamentale. C’est ce que cet homme fait tout le temps. Depuis plus d’un an, il n’assure plus qu’une fonction de sécurité pour les prébendiers en place. Assurer les fonctions de police pour réprimer tout mouvement de protestation, assurer le paiement des salaires pour éviter un soulèvement populaire. C’est la seule chose qui nous différencie de la Guinée de Lansana Conté. C’est que les finances publiques génèrent assez de recettes pour continuer à payer les salaires. Ce n’est pas le mérite d’Abdoulaye Wade, c’est sa première condition à la survie de son régime. 
SJD 
 
ENTRETIEN AVEC...Mme Doretta LOSCHELDER, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Sénégal : Les nombreux remaniements ministériels posent des problèmes dans la coopération 
 
Le dialogue a été direct, bien qu’enrobé du miel de la diplomatie. Son Excellence Mme Loschelder a beaucoup de sens de la répartie, et ne se laisse pas prendre de court, même par des questions portant sur la nature ambiguë de relations avec, et les responsabilités des partenaires bilatéraux dans les difficultés du Sénégal. Cet entretien, programmé environ un mois à l’avance, n’a pu se faire qu’après l’ouverture des Assises, et l’émoi qu’a provoqué dans les hautes sphères de l’Etat, la présence des diplomates occidentaux à la manifestation. Ce développement demandait des éclaircissements que la diplomate n’a pas esquivés, pour qui sait décoder le langage diplomatique.  
 
Sur la crise alimentaire, on n’a pas entendu la position de l’Allemagne.  
 
La crise alimentaire sévit dans plusieurs pays du monde. Naturellement, certains comme en Afrique, sont particulièrement touchés, et pour plusieurs raisons. Au Sénégal par exemple, on sait qu’il y a eu l’année dernière, de mauvaises récoltes, du fait de la faible pluviométrie. Mais il y a d’autres raisons, également. D’une part, la demande s’est accrue, et certains pays exportateurs ont décidé d’arrêter leurs exportations. La situation de la Birmanie, où les récoltes ont été détruites, a joué aussi. Les biocarburants, de même que la spéculation, ont également contribué. En fait, toute une gamme de raisons a fait que les prix ont augmenté. Mais il faut aussi dire que, depuis plusieurs années, en Afrique, plusieurs pays n’ont pas fait l’effort de développer leur agriculture. Ce n’était pas non plus, tout à fait, la priorité des bailleurs de fonds.  
 
Maintenant, il y a des gens qui pensent que cette situation difficile, même tardivement, remet l’agriculture au cœur des préoccupations. En ce qui concerne l’Allemagne, il y a eu récemment, une somme spécifique consacrée à l’aide alimentaire pour les pays du Sahel. Mais il faut noter que cela vient en plus de la participation de l’Allemagne à différentes organisations internationales. Nos contributions aux organisations du système des Nations-Unies n’ont jamais cessé.  
 
En ce qui concerne le Sénégal, nous révisons notre coopération tous les deux ans. Mais comme on ne peut pas être actifs partout, nous nous concentrons, en accord avec les programmes établis par le gouvernement, dans quelques domaines précis. Ce n’est pas spécifiquement l’agriculture, mais il y a des volets comme la Casamance, et l’aide alimentaire. Bien que, dans ce domaine, comme le président Wade l’a dit, il ne s’agit pas seulement d’apporter de l’aide, mais il faut aussi essayer de voir comment on peut améliorer l’agriculture. En Casamance, nous avons déjà commencé un volet, qui porte sur l’amélioration des digues, pour empêcher que l’eau salée envahisse les rizières. Cela est aussi une contribution à l’agriculture. Dans le cadre de projets de décentralisation, on construit aussi des pistes rurales, parce qu’il y a des difficultés d’écouler des produits agricoles dans certaines zones. Ce sont des contributions, même si c’est vrai que nous n’avons pas de projets ciblés agriculture, uniquement.  
 
Sur les critiques du président Wade à l’endroit de la Fao, quelle est la position de l’Allemagne ?  
 
Globalement, toutes les organisations internationales ont tendance à accroître leur administration. C’est un sentiment généralement partagé, et je me souviens qu’il y a un an environ, il y a eu un audit, que M. Diouf a même commenté, et reconnu ce qui a été dit, à savoir qu’il fallait réduire la trop grande place de l’administration, et ce faisant, les coûts aussi. Mais vous savez, dans le cadre de la réforme du système des Nations-Unies, il y a des propositions pour mettre certaines organisations ensemble. Pour ce qui est de la Fao, je ne suis pas en mesure de dire où elle travaille ici. Mais je me souviens que quand j’étais en poste au Congo Kinshasa, ses agents étaient assez actifs sur le terrain, dans le domaine de l’agriculture. Néanmoins, sur cette question, je n’ai pas entendu que l’Allemagne a pris une position articulée, et je ne sais même pas s’il y a une position en la matière. Mais c’est une opinion partagée qu’il faut des réformes, et je crois que l’audit réalisé était un bon pas dans ce sens.  
 
L’Allemagne est un pays avancé dans les énergies renouvelables. Quelle est votre position sur les biocarburants ?  
 
Récemment, quand la Chancelière était au Brésil, les biocarburants étaient à l’ordre du jour, comme le Brésil est un des pays les plus impliqués dans ce domaine. Et contrairement à ce que les gens disent souvent, il y a en la matière, deux faces de la médaille. Quand on produit du gazole à partir des produits alimentaires, on ne peut pas manger. Et découper des forêts, cela risque d’appauvrir les sols. Donc, d’une part, les biocarburants sont peut-être bons pour la préservation de l’environnement, mais le fait de couper des forêts à grande échelle est néfaste à ce même environnement. Mais, dans le cadre des énergies renouvelables, vous l’avez dit, l’Allemagne a quelque chose à donner. Et nous avons ici, dans le cadre des projets de la Gtz, le projet Peracod, qui travaille sur l’énergie solaire et, l’éolienne, dans une moindre mesure. C’est l’une des choses qui nous frappe, quand on arrive dans un pays comme le Sénégal, qui est très favorisé dans ce domaine, et on se demande pourquoi on n’utilise pas beacoup plus cette possibilité qui vous est donnée, pour développer des industries par exemple. C’est vrai que les prix du matériel sont quand même assez élevés, mais dans un environnement où les prix du pétrole ne cessent de monter, il arrivera peut-être un moment où on trouvera plus rentable de mettre en place ces installations.  
 
L’Allemagne a contribué à l’acquisition du bateau Aline Sitoe Diatta...  
 
Dans cette affaire, vous avez suivi les développements comme tout le monde. Quand nous sommes allés pour l’inauguration du bateau, le Président lui-même a rappelé que lorsqu’il y a eu cette catastrophe, l’Allemagne s’était engagée à financer une grande partie du bateau. D’abord bilatéralement, et à travers la Banque européenne d’investissement. Sur le plan bilatéral, c’est, je crois, 10 millions d’euros, et à travers la Bei, c’est 2 millions. Et nous nous sommes aussi engagés surtout, pour aider au désenclavement de la Casamance. Parce qu’après le naufrage du bateau, il était nécessaire que la Casamance soit reliée au reste du pays. Et par rapport à la catastrophe qui venait de se passer, la préoccupation majeure était la sécurité du navire. Et c’est d’un commun accord, avec la partie sénégalaise, que l’on avait décidé de confier la gestion du navire à un opérateur marocain. Cela a commencé par la gestion du bateau «Le Willis», que l’opérateur a géré pendant environ deux ans. Et il s’en est bien tiré, parce qu’il faut dire qu’après cette catastrophe, beaucoup de gens hésitaient à mettre le pied sur un bateau. Moi y compris, je dois le dire. Mais le gestionnaire a réussi à rétablir la confiance dans l’utilisation du bateau, du fait de sa compétence.  
 
Et puis il y a eu cette décision unilatérale du gouvernement sénégalais, de changer de gestionnaire. Quand le Président a annoncé cette nouvelle lors de l’inauguration, cela a été une surprise pour nous. D’autant plus qu’au moment où le président donnait l’information, la nouvelle société de gestion n’existait même pas. C’est seulement après qu’elle a été mise en place. C’était une entreprise neuve, et dont on ne savait absolument rien, parce qu’elle n’existait pas encore, et par conséquent, n’avait pas pu avoir le temps de développer des compétences. Au début, quand ils ont pris la gestion du bateau, il y a eu des difficultés dans le démarrage. On n’avait pas non plus une idée sur leur capacité financière, puisque la société n’était pas encore composée, ni s’ils pouvaient assurer la maintenance du bateau dans le temps. Il y a quatre ou six semaines, une commission d’experts est venue ici pour se faire une opinion sur ce gestionnaire, et son rapport est encore en cours d’évaluation. Cela a été nécessaire parce que, avec ces doutes, la Banque européenne d’investissement n’a pas voulu débloquer le prêt. Mais, et je tiens à le souligner, le Sénégal est libre de décider de qui va gérer le bateau. Mais ce n’était pas en harmonie avec les accords, qui exigeaient que l’on se mette ensemble pour réfléchir avant tout, et que ce ne soit pas une décision unilatérale. Mais cela étant fait, c’est de la responsabilité du Sénégal de voir que la première préoccupation que nous avons eue, et qui nous a conduit à choisir le premier gestionnaire, c’est cette question de la sécurité. Maintenant, c’est au gouvernement de veiller à ce que ces conditions soient toujours remplies.  
 
Les autorités sénégalaises se sont-elles approchées de vous pour… disons, répondre à vos inquiétudes ?  
 
Il y a eu le comité technique, et on ne peut pas dire qu’elles étaient contre. Au contraire, car, du fait du prêt, la Banque européenne d’investissement a tenu à ce qu’il n’y ait pas de questions sans réponse. Mais on sait, comme le Président l’a dit, qu’après la tragédie, la sécurité doit être la priorité des priorités.  
 
Existe-t-il dans la coopération entre l’Allemagne et le Sénégal, de mécanismes d’évaluation qui permettent d’éviter des situations comme celle-là ?  
 
Il y a les consultations et, tous les deux ans, il y a les négociations. Cela, c’est des mécanismes normaux ; hors de cela, comme avec le bateau, il y a eu des entretiens. Malheureusement après la décision unilatérale, parce que, selon les termes des accords, on aurait aimés être avertis et consultés bien avant. Je pense qu’entre partenaires, on aurait pu être avertis bien avant, de la décision de changer de gestionnaire. Bien entendu, cela nous est égal que le gestionnaire soit Français, Marocain ou Sénégalais. La seule préférence que nous avons, est qu’il garantisse la sécurité. En dehors de cela, il y a dans tous les projets, des groupes de travail, même avec des ministres.  
 
Mais il faut dire aussi que, comme il y a eu beaucoup de changements de ministres au cours des années, cela pose des problèmes dans la continuité de la coopération. Néanmoins, on ne peut pas dire que l’on ne se parle pas en dehors des négociations. On est en contact à différents niveaux, même si on pourrait encore améliorer ces contacts. Mais je reconnais la difficulté du gouvernement du Sénégal, avec tous les bailleurs de fonds, chacun avec ses propres conditions, cela peut parfois aussi être très dur pour le gouvernement sénégalais.  
 
Après la sortie du représentant du Fmi sur la gestion des finances du pays, on a entendu des experts sénégalais qui ont accusé les partenaires de complicité parce qu’ils sont restés silencieux.  
 
Complices, je ne sais pas dans quelle mesure. Le Fmi a déclaré qu’en 2006, l’Etat a dépensé beaucoup d’argent, dans les subventions, mais aussi, du fait de l’approche des élections. En 2007, l’Etat a essayé de prendre des mesures. 2006 a été l’année la plus critique, mais bien sûr, cela prend du temps pour réparer les choses. Je pense aussi que dans cette coopération, on doit parfois essayer d’être plus clairs. Et là, tous les bailleurs de fonds ont des réticences à parler. Pour moi, la manière dont M. Segura (le représentant du Fonds monétaire international : Ndlr) s’est exprimé, est une première, mais c’est une bonne chose. Mais je suis sûr que tout ce qu’il a dit dans l’interview, il l’avait déjà dit au gouvernement. Bien sûr, les autorités pourraient, peut-être, ne pas apprécier qu’il l’ait fait aussi dans une interview. Et sur ce point, même s’il y a maintenant des critiques, je pense que cela a été aussi salutaire, parce que le gouvernement est maintenant en train de prendre des mesures. C’est aussi un bon signal pour le secteur privé, qui se rend compte que cela bouge un peu, dans la volonté de payer les arriérés.  
 
Si en plus de M. Segura, tous les bailleurs et tous les partenaires prenaient la parole publiquement, cela n’aiderait-il pas plus le gouvernement ?  
 
Lors de la table ronde de Paris, les bailleurs de fonds et le gouvernement s’étaient mis d’accord pour se retrouver régulièrement. Et cela a commencé, même si on peut améliorer encore un peu ce dialogue, et être encore un peu plus francs, parfois. Mais cela a commencé. La première fois, cela n’était pas trop bien, parce que l’on a reçu l’invitation presque à terme, et on n’a pas eu le temps de se préparer. La seconde fois, je n’étais pas sur place et je n’ai pas participé, mais j’ai entendu que les choses se sont nettement améliorées. La prochaine fois, qui sera pour bientôt, et si nous sommes concernés, je suis tout à fait prête à être plus précise (Rires).  
 
Pour l’être déjà, dans le contexte actuel des difficultés socio-économiques, la situation du Sénégal vous semble-t-elle aller dans la bonne direction ?  
 
En ce qui concerne les infrastructures, il y a certainement une amélioration. Il faut aussi dire que le réseau des communications ici est très bon, comparé à d’autres pays. Un sujet qui est récurrent est celui de l’environnement des affaires. Et là, je crois qu’il faut encore améliorer. Je me suis demandé, quand on a eu des problèmes avec la gestion du bateau, si ce genre de choses ne sont pas un mauvais signal pour des investisseurs. Par exemple, avec le chantier naval qui a gagné l’appel d’offres pour la fabrication du navire, et qui voit toutes ces difficultés, les choses qui traînent pour rentrer dans ses fonds. Tout cela est un signal que dans ce domaine, il faudrait faire encore plus d’efforts pour favoriser les investissements.  
 
Autre chose, mais je ne sais pas comment le gouvernement pourrait régler ce genre de choses. Il y a une grande part à la construction, ici. Quand on revient de voyage, on a l’impression qu’il y a encore plus de bâtiments. Mais ce n’est pas productif ; bien sûr, cela fait des emplois, temporaires, et c’est lucratif pour les propriétaires. Mais pour l’économie, il n’y a pas un grand impact. Et dans cette période de mondialisation, les gouvernements, et pas seulement le gouvernement sénégalais, doivent faire de la prospective et réfléchir à des domaines où ils ont plus de compétitivité que d’autres. Et chaque pays a certainement un domaine où il pourrait faire des choses. Comme ici, dans le tourisme, je crois que l’on pourrait faire beaucoup mieux.  
 
Les Assises nationales se sont ouvertes à Dakar. Avez-vous reçu une invitation ?  
 
Oui.  
 
Avez-vous participé ?  
 
L’ambassade a participé.  
 
La presse a annoncé qu’il y aurait eu des pressions pour empêcher la participation des représentations diplomatiques étrangères. Cela a-t-il été le cas pour vous ?  
 
Vous avez dû voir dans la presse, et même à la télévision, il y a eu plusieurs commentaires officiels sur les Assises, avant même que les Assises ne se tiennent, et c’était assez clair. Mais on a reçu cette invitation, pour une conférence, pas seulement des partis d’opposition, mais aussi des membres de la Société civile. Il y avait des personnalités éminentes, et normalement, selon les règles internationales, c’est aussi le travail des diplomates de s’intéresser à des discussions de ce genre. Et en plus, je trouve difficile d’imaginer, dans une situation où il y a une grande partie de la société civile qui s’intéresse à un problème et s’interroge comment trouver des solutions, je trouve difficile de ne pas répondre. Je pense que c’est un bon signe.  
 
Est-ce cette recherche de solutions qui justifie la participation de l’Ambassade ?  
 
Non. De manière générale, le fait que l’on reçoit une invitation à une manifestation, à une conférence est intéressante. Et devrait intéresser les diplomates qui voudraient s’informer. Imaginez par contre que l’Ambassadeur du Sénégal en Allemagne reçoive une invitation d’un parti d’opposition- bien qu’ici ce n’était pas seulement les partis d’opposition- et qu’il y va, personne au gouvernement allemand ne va penser que c’est autre chose que son droit de chercher à s’informer. C’est à lui uniquement de décider si c’est intéressant ou pas, mais c’est une décision qui incombe au diplomate, tant que la manifestation n’est pas illégale. Et ici, ce n’était pas illégal, donc, je ne vois vraiment pas de problème.  
 
Mohamed GUEY 
 
EDUCATION - L’Intersyndicale enseignante décide de poursuivre son mouvement : L’offre de trêve de Wade rejetée 
 
Le spectre de l’année blanche se précise avec le refus de l’Intersyndicale enseignante d’accepter la trêve proposée par le Président Wade. Face à la presse hier, Marième Sakho Dansokho, coordonnatrice de l’Intersyndicale enseignante annonce une semaine infernale.  
 
L’école sénégalaise s’enfonce de plus en plus dans le gouffre et le spectre de l’année blanche se précise de jour en jour. Une nouvelle étape a été franchie hier, avec le refus de l’Intersyndicale enseignante de répondre à l’appel lancé par le président de la République lors de l’audience de dimanche dernier. Après avoir procédé à des consultations dans les onze régions du pays, l’Intersyndicale enseignante forte de 13 entités, vient d’opposer une fin de non-recevoir aux propositions du Président Wade.  
 
Lors d’un point de presse tenu à la Bourse du travail de la Cnts, elle a réaffirmé sa volonté de poursuivre sa lutte «pour arriver à des négociations, qui répondent aux attentes des enseignants». En effet, l’Intersyndicale se dit ouverte au dialogue pour que les préalables posés fassent l’objet d’une discussion avec une claire précision de la date de ces négociations. Pour Marième Sakho Dansokho, coordonnatrice de l’Intersyndicale, «les enseignants ne souhaitent pas une année blanche». Ils seraient plutôt prêts à suspendre leur mot d’ordre, si les préalables sont réunis. Il s’agit de la révision du calendrier scolaire pour permettre aux élèves de passer leurs examens dans les meilleures conditions. «Aujourd’hui, organiser des examens ne peut se faire dans des conditions acceptables, parce que les élèves n’ont pas reçu les enseignements requis», a rappelé Mme Dansokho, qui attire l’attention des autorités sur les risques d’une telle décision, à savoir, l’exclusion d’un maximum d’enfants qui n’auront pas le niveau. S’y ajoute l’arrêt des coupures des salaires des enseignants grévistes, le remboursement des sommes déjà ponctionnées ainsi que le rétablissement des enseignant omis dans l’allocation des indemnités de recherche documentaire (Ird).  
 
Face à la presse hier, la coordinatrice de l’Intersyndicale, Marième Sakho Dansokho a laissé parler les chiffres. En effet, selon elle, ce sont 76 % des enseignants réunis dans l’Intersyndicale qui ont opté pour la poursuite du mouvement contre 10 % d’abstention. Cette vérité obtenue par la voie démocratique attise encore plus le brasier dans l’école sénégalaise, avec la poursuite du 9e plan d’actions, qui prévoit dès aujourd’hui et ce jusqu’au 14 juin prochain, d’alterner à un rythme infernal, les grèves totales et les débrayages. L’offre de paix du Président Wade se heurte ainsi à des enseignants décidés à obtenir gain de cause et qui, de ce fait, ont refusé de céder sans de véritables acquis. L’implication dans la crise d’une organisation facilitatrice «Sos Droit à l’éducation», qui continue à œuvrer pour rapprocher les deux parties, est, d’ailleurs, encouragée par la coordonnatrice de l’Intersyndicale.  
 
La situation s’enlise donc dans les écoles, à quelques semaines de la date des examens. Mais un enlisement qui est, selon Mme Dansokho, «de la responsabilité du gouvernement qui a choisi d’attendre le mois de mai pour négocier». Les enseignants se disent ainsi «sereins», car n’ayant aucune responsabilité dans cette crise.  
 
Mame Woury Thioub  
 
 
 
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
 
Nettali : Dimanche 8 Juin 2008 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
ASSISES NATIONALES - MENACES : Babacar Gaye promet la Cour d’assises aux organisateurs  
 
NETTALI - Les organisateurs des Assises nationales pourraient être jugés, s’ils tentent un coup d’Etat ou essaient de déstabiliser le pays. C’est l’opinion du ministre, directeur de cabinet politique du chef de l’Etat, Babacar Gaye, recueillie par Sud Fm. 
 
M. Babacar Gaye, ministre directeur de cabinet politique et porte-parole du Parti démocratique sénégalais a fait une sortie pour menacer de poursuites les organisateurs des Assises : « j’estime qu’après ces assises, il sera organisé d’autres assises, parce que, en général, quand on parle d’assises, on pense Cour d’assises. Quelqu’un qui complote pour déstabiliser le pays mérite qu’on le traduise devant les Assises. Et je dis très bien que les jurys populaires -parce qu’en réalité, dans les Cours d’Assises, les jurys sont populaires- ne manqueront pas de condamner très bien tous ceux qui seront reconnus coupables d’avoir tenté de déstabiliser ce pays que nous avons bâti et que nous sommes en train de bâtir », a déclaré Babacar Gaye sur les ondes de Sud-Fm. 
 
Le responsable politique libéral de Kaffrine de poursuivre son réquisitoire à l’encontre des tenants des Assises nationales. « Considérant que c’est une attaque frontale à notre République, à notre Etat, j’estime que quand quelqu’un est coupable de coup d’Etat, est reconnu comme étant instigateur d’une subversion, quand quelqu’un même des actions séditieuses, forcément, il faut que la loi reste rigoureusement appliquée », martèle-t-il. 
 
Dressant un réquisitoire sans appel contre les anisateurs des Assises nationales, il accuse "ceux qui ont été battus en 2000 et en 2007, non respectueux du suffrage universel des Sénégalais", "d’organiser des rencontres pour déstabiliser le régime mis en place à la suite de ces élections organisées de manière libre, démocratique et transparente". 
 
Il s’agit pour les initiateurs des Assises nationales de "s’attaquer à notre socle, le socle de notre République, en organisant ces assises qualifiées de nationales, qui n’ont de national que parce qu’elles rassemblent l’ensemble des personnalités politiques issues de l’ancien régime, j’allais même dire les anciens barons du Ps", explique-t-il. 
 
En gros, poursuit-il, "ces assises-là sont organisées pour comploter, pour monter un coup d’Etat et pour préparer -comme ils l’ont dit, ils l’ont réaffirmé à Ziguinchor, ils l’ont dit après l’ouverture des assises- le départ de celui qui avait été élu à 56% des suffrages", accuse le ministre, directeur de cabinet politique du président de la République. 
 
Auteur: Nettali  
 
 
 
LeQuotidien: Vendredi 6 Juin 2008 
 
KAOLACK - Bilan de l’alternance : Tirs groupés des jeunes de l’Afp  
 
Les jeunes de la délégation régionale de l’Alliance des forces de progrès (Afp) ont sorti une déclaration au vitriol lors d’un point de presse, en réponse à l’attaque des jeunes libéraux de Nioro désignant leur secrétaire général Moustapha Niasse comme persona non grata dans la ville. Pour les jeunes «progressistes» de la région de Kaolack, notamment ceux de Nioro, le débat est ailleurs et non sur la personne de leur leader, Moustapha Niasse ; il est plutôt sur le bilan de huit années de l’alternance. Pour Baye Kébé, le chargé de la communication des jeunes de l’Afp, «l’alternance qui devait soulager les populations, est devenue dans la région de Kaolack, une succession de crises sur l’école, les infrastructures, l’emploi, l’agriculture et la démocratie». Les jeunes de l’Afp ont peint un tableau très sombre de la région de Kaolack, naguère «l’une des principales pièces maîtresses de notre pays, aujourd’hui volontairement oubliée et marginalisée par Abdoulaye Wade et son régime». En matière d’infrastructures, «Kaolack est de loin la région la plus défavorisée» et les jeunes camarades de Niasse d’énumérer «les routes les plus défectueuses et chaotiques du pays», notamment les axes Kaolack-Keur Madiabel- Wack-Ngouna et Kaolack-Passy-Sokone, Passy- Foundiougne, «soit 250 km pour 75 milliards» contre «moins d’un 1/5 des 380 milliards engloutis sur les 10 km de corniche de l’Anoci». Dans la même veine, ils ont mitraillé «Cœur de Kaolack», l’un des grands chantiers du chef de l’Etat. Par ironie, ils ont baptisé ce chantier «Cœur fantôme de Kaolack qui a détruit la ville coloniale et la gare ferroviaire».  
 
Parlant de l’agriculture, la délégation régionale des jeunes de l’Afp se désole de «la chute vertigineuse de la production arachidière de la région de Kaolack», de 2000 à 2008. Elle indique que seulement 20 000 tonnes d’arachide huileries ont été collectées par la Suneor de Kaolack en 2008, pour une usine disposant d’une capacité de trituration de 208 000 tonnes d’arachide et 40 000 tonnes de coton. Sur les 20 000 tonnes, 8 000 de tout venant destinées à l’écrémage en vue d’obtenir des semences, ne peuvent évidemment pas être de bonne qualité. D’ailleurs, concernant la Goana (Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance), Baye Kébé, le chargé de communication des jeunes de l’Afp de Kaolack soutient qu’elle «ne prend pas en compte la culture de l’arachide et exclut de fait, la région de Kaolack dans la nouvelle politique agricole chimérique de Wade et son régime». Ses camarades n’ont pas manqué d’apprécier la bonne tenue des Assises nationales, en dépit «des manœuvres multiples du Pds pour perturber et saboter le démarrage».  
 
 
 
 
 
Auteur: Birane DIAW - Correspondant  
 
 
 
 
 
 
 
MARCHE CONTRE LA CHERTÉ DU COÛT DE LA VIE Le front « Siggil Sénégal » descend dans la rue et invite les Koldois au front 
 
 
 
Article Par Souleymane Sall.,  
 
Paru le Vendredi 6 Juin 2008 
 
 
Une fois encore les leaders du front « Siggil Sénégal » battent le macadam. Aujourd’hui dans la cité de Koly Dado (Kolda), les camarades de Dansokho, après Dakar, Saint-Louis, Thiès et Ziguinchor s’engagent sur le front. Ils descendent dans la rue pour une marche contre la cherté du coût de la vie. « Tout va mal dans le pays, les Sénégalais souffrent », affirment les leaders du front « Siggil Sénégal ». Pour combattre ce mal dont le régime libéral est seul responsable, les responsables de cette coalition de l’opposition ont initié des marches contre la vie chère à travers le pays. A cet effet, ce Samedi matin une marche du front « Siggil Sénégal » sera organisée contre la cherté du coût de la vie dans la capitale du Fouladou. Dans cette marche autorisée par l’autorité administrative, il faut noter la présence parmi les marcheurs des ténors de l’opposition et du front « Siggil Sénégal » comme Abdoulaye Bathily de la LD, Barthélemy Diaz du PS, Aly Aidar etc. Des pancartes, des banderoles, des foulards sur lesquels on peut lire : « Tout va mal, le pays va mal, les Sénégalais souffrent, assez de cette vie chère, Gorgui abal gnu, nous avons faim ». «Cette cherté de la vie n’épargne aucun Sénégalais, à part ceux qui sont au pouvoir et qui, à tour de bras, distribuent des millions. Sinon, tous les Sénégalais sont aujourd’hui frappés par cette crise et ont mal dans leur chair», martèle Demba Seydi, responsable local de la LD et chargé de communication du front « Siggil Sénégal » section Kolda. Laye Aidara, secrétaire général régional de l’AFP, ajoute : «Le Sénégal va mal, même Wade est d’accord ; la Gambie et la Guinée-Bissau nous dament le pion dans tous les secteurs, c’est le cafouillage total. Wade est illégalement élu Président ; depuis 2000 nous vivons sous la monarchie wadiste et avec cette crise, même les oiseaux meurent de faim», dit M. Aidara. Selon ces responsables du front « Siggil Sénégal », la gravité de la situation sociale actuelle du pays les oblige à sauver ce navire en péril. Ceci justifie l’organisation de ces marches contre la vie chère à travers tout le pays, pour non seulement conscientiser le peuple, mais aussi et surtout acculer le chef de l’Etat à céder le pouvoir avant que le bateau ne coule.  
 
 
 
 
Sémou Pathé Guèye sur les contre-assises «Le chemin est ouvert au fascisme» 
 
 
 
Article Par IDRISSA SANÉ (stagiaire),  
 
Paru le Vendredi 6 Juin 2008 
 
 
Le secrétaire du comité central du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) a déploré les réactions répressives du gouvernement de Me Wade face aux participants aux Assises nationales. En conférence de presse, hier, au siège de leur parti, Sémou Pathé Guèye a assimilé le régime de Wade à celui de Hitler.  
 
La remise en cause systématique des acquis démocratiques et des principes républicains les plus élémentaires, la montée en ligne des secteurs les plus réactionnaires du régime de Wade et l’émergence en son sein de tendances totalitaires, sont tant de motifs pour Sémou Pathé Guèye de conclure que le chemin est ouvert au fascisme. Pour faire le rapprochement, le porte-parole du Pit a fouillé dans l’histoire des régimes de Hitler et Mussolini. À cela viennent s’ajouter les menaces contre les participants aux Assises. Le numéro 2 du Parti de l’Indépendance et du Travail du Sénégal (Pit) a aussi déploré le fait que le président de la République ait utilisé les moyens de l’Etat pour intimider les participants aux Assises, qu’il considère comme ses adversaires. «Le Président a activé le levier des menaces, il a même essayé de corrompre des marabouts et hommes d’affaires pour saboter les Assises. C’est l’escalade dans les agressions et la mesquinerie. Voilà des raisons de penser que le gouvernement actuel est dans le désarroi», soutient Sémou Pathé Guèye. Revenant sur la légitimité des Assises, le porte-parole du Pit souligne que c’est plus un dynamisme national qu’un dualisme entre l’opposition et le gouvernement de Wade. C’est un cadre de réflexion qui exclut la problématique de conquête du pouvoir. Dans cette rencontre avec la presse, le numéro 2 du parti de Dansokho n’a pas raté l’occasion pour fusiller le régime libéral. Pour lui, si les libéraux ont fait la politique de la chaise vide, c’est parce qu’ils n’ont pas de cadres capables d’échanger des idées avec les ténors. «Qui de ces éléments de Wade pourrait-il nous envoyer ? » C’est la question qu’a posée Sémou Guèye. Avant de plonger l’assistance dans une hilarité générale, en excluant Farba de la liste des intellectuels. Encore moins quelqu’un comme le Premier ministre Hadjibou Soumaré, qui dit ne vouloir les conseils de personne. «Mais dans tous les cas, entre nous, nous savons qui est qui», déclare M. Guèye.  
 
RAPPORT DE L'IGE les fouineurs de Nafy Ngom Keïta ont découvert une appropriation frauduleuse de terrains appartenant à l’Etat sur la Vdn et l’assiette de l’aéroport par des échanges fictifs. 
 
 
 
Article Par LA REDACTION,  
 
Paru le Vendredi 6 Juin 2008 
 
 
Ige  
 
Un rapport des inspecteurs de l’Ige accable de hautes personnalités issues de tous les sphères. «Ci gatal» (pour résumer), les fouineurs de Nafy Ngom Keïta ont découvert une appropriation frauduleuse de terrains appartenant à l’Etat sur la Vdn et l’assiette de l’aéroport par des échanges fictifs. Les éminents juristes parleront, certainement, d’usage de faux et faux en écritures publiques. Une enquête explosive sur laquelle votre canard compte revenir, les jours à venir, avec de plus amples informations. 
 
Au pays des dirigeants surréalistes 
 
Tel un bateau ivre qui a bourlingué huit années durant (l’équivalant de deux mandats présidentiels successifs aux Etats-Unis), au gré des flots et vents dans un océan trouble, le Sénégal vient d’échouer, par la faute de l’équipage, sur des berges sèches en terre hostile, où la survie devient tenace de nos jours. Heureusement que nous n’avons pas connu le naufrage collectif comme le bateau Le Joola, avec ses passagers dans les abîmes au fond des mers, catastrophe dûe, également, à une carence de responsabilité. Pourtant, des annonceurs avertis, percevant les insuffisances, suffisances et légèreté de l’équipage, au summum d’une euphorie enivrante sans fin, n’avaient cessé de tirer, en vain, la sonnette d’alarme pour éviter l’échouage. Mais le sommeil continuait à prévaloir et le réveil tardait à se manifester, nonobstant les multiples secousses.  
 
L’imprévoyant capitaine du navire, en dépit des échecs répétés, récidive en promettant encore, sans frémir à son peuple médusé, de déplacer des montagnes au moyen d’un énième plan pour révolutionner cette fois-ci, l’agriculture, afin d’apporter l’abondance. La prolifération de plans est une manie chez ce capitaine théorique friand de dispenser du savoir, oubliant de prévoir et de bien tenir la barre pour une bonne navigabilité, dans la bonne direction, comme si les plans suffisaient à régler les problèmes. Les infrastructures qui avaient servi, pendant tout ce temps, de viatique pour une société émergente, viennent d’être reléguées au profit d’une agriculture méprisée hier, subitement devenue aujourd’hui, la trouvaille du siècle. Cette erreur monstrueuse d’appréciation de départ, qui nous vaut tout ce lourd handicap, doit être passée par pertes et profits, par la magie du nouveau plan. En effet, privilégier les infrastructures et l’immobilier en y mettant beaucoup plus d’argent, revient à accroître la pauvreté dans nos pays. Le Sénégal aurait pu faire escale aujourd’hui, sur des berges verdissantes où les hommes et les animaux trouveront nourriture à satiété durant cette longue odyssée. La stratégie du capitaine, voulant toujours masquer ses échecs sans reconnaître ses erreurs, s’appuie sur de nouvelles annonces en se fixant non sur le réel, mais sur le virtuel par les travers d’une sur communication publicitaire, aux fins de transmettre le virus surréaliste dans les consciences populaires dans le but de s’éterniser aux commandes.  
 
Le pari sur les infrastructures pour le développement et l’élimination de la pauvreté vient ainsi de recevoir un sacré coup de boutoir, avec ce virage à 180° vers l’agriculture longtemps délaissée et malmenée, devenue subitement prioritaire : envolée des prix et pauvreté grandissante obligent. Toutefois, il ne sert à rien de courir, aujourd’hui, à grandes enjambées sans la bonne direction, de sorte que, la souveraineté alimentaire du Sénégal risque encore d’être renvoyée aux calendes grecques. La Stratégie de croissance accélérée (Sca) pour la réduction de la pauvreté, élaborée depuis des lustres et votée par l’Assemblée nationale qui souffre d’une mise en œuvre par notre équipage, dit mieux que la Goana, qui se limite à fixer des objectifs sans en indiquer les moyens pour une agriculture qui représente, de nos jours, 5% du Pnb pour seulement 10% du budget national. Gouverner, c’est prévoir. Attendre que les dégâts s’accumulent pour agir, relève d’une incapacité préjudiciable à la vie sociétale comme la nôtre, aujourd’hui, empêtrée dans moult difficultés de survie. La variation des cours du baril du pétrole à la hausse était amorcée dès l’entame des années 2000, en se faisant régulière jusqu’à atteindre plus de 130 dollars actuellement. Il n’est pas exagéré de qualifier le régime libéral de pouvoir empirique sans méthode et organisation, relevant d’un infantilisme primaire le caractérisant. Nous voilà au point zéro où il va falloir redoubler d’efforts, en imaginant des alternatives dans des conditions plus âpres, afin de remettre le bateau à flot et de redresser la barre pour le bon cap, celui de l’élimination de la pauvreté et du développement. Il va s’en dire que la remise du bateau en eau pour le bon cap, ne sera pas possible avec le pouvoir libéral atteint d’une tare congénitale provenant d’un infantilisme primaire. Cependant, le génie du peuple sénégalais saura, sans coup férir, remettre le bateau à flot vers la bonne destination.  
 
Kadialy GASSAMA - Economiste - Rue Faidherbe x Pierre Verger - Rufisque  
 
MINERVE - Une tolérance bien suspecte ! 
 
Il est salutaire que l’opinion publique, les forces politiques et sociales réagissent lorsque, manifestement, des menaces pèsent sur les libertés politiques, d’expression et d’association dans notre pays. Des rumeurs plus ou moins fondées ont circulé autour de possibles représailles que l’Etat exercerait contre des participants aux Assises nationales. Mais étaient-ce simplement des rumeurs au vu des discours à la tonalité martiale que les plus hauts responsables du Parti démocratique sénégalais et, surtout, le premier des Sénégalais ont développé à trois jours des rencontres démarrées le 1er juin dernier ? On peut se féliciter aujourd’hui que Me Amadou Sall, porte-parole du président de la République, ait pris soin ou, plus sûrement, ait été chargé de remettre à l’endroit les principes fondamentaux du débat démocratique civilisé, car il urgeait franchement de le faire ! «Officiellement» donc, rassure Me Sall, «aucune mesure n’a été prise au niveau institutionnel contre les Assises nationales». Mieux même, «le président de la République n’a jamais menacé personne», «le jeu normal de la démocratie» devant «permettre à tout le monde de s’exprimer dans les règles de la démocratie». C’est mille fois mieux pour tout le monde ! Alors, on devrait en toute logique, considérer les misères électriques infligées à Amadou Makhtar Mbow, Bara Tall et Penda Mbow, les boycotts des manifestations organisées par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) dirigée par Mansour Cama, le «retournement» tenté contre le Général Mouhamadou Keïta, ainsi que l’a révélé Nouvel Horizon, comme des actes isolés, exécutés par des militants ayant interprété à leur manière les messages des chefs !  
 
Oui, mais officieusement ? A quoi faut-il s’attendre si tant est que, comme le dit Me Sall, «officiellement, (…) l’Etat n’a pas vocation d’exercer quelque menace ou quelque représaille que ce soit » ? En vrai, il y a un trop grand écart entre l’évocation excessive par le chef de l’Etat d’un complot (militaire ou institutionnel ?) contre son pouvoir, et ce soudain retour en zone démocratique entamé par la Présidence. Ça laisse encore quelques doutes sur les intentions inavouées du pouvoir d’Etat contre ces «maudites» Assises nationales, que le porte-parole de Me Wade qualifie adroitement de «bêtises» !  
 
Momar DIENG  
 
MINERVE - Une tolérance bien suspecte ! 
 
Il est salutaire que l’opinion publique, les forces politiques et sociales réagissent lorsque, manifestement, des menaces pèsent sur les libertés politiques, d’expression et d’association dans notre pays. Des rumeurs plus ou moins fondées ont circulé autour de possibles représailles que l’Etat exercerait contre des participants aux Assises nationales. Mais étaient-ce simplement des rumeurs au vu des discours à la tonalité martiale que les plus hauts responsables du Parti démocratique sénégalais et, surtout, le premier des Sénégalais ont développé à trois jours des rencontres démarrées le 1er juin dernier ? On peut se féliciter aujourd’hui que Me Amadou Sall, porte-parole du président de la République, ait pris soin ou, plus sûrement, ait été chargé de remettre à l’endroit les principes fondamentaux du débat démocratique civilisé, car il urgeait franchement de le faire ! «Officiellement» donc, rassure Me Sall, «aucune mesure n’a été prise au niveau institutionnel contre les Assises nationales». Mieux même, «le président de la République n’a jamais menacé personne», «le jeu normal de la démocratie» devant «permettre à tout le monde de s’exprimer dans les règles de la démocratie». C’est mille fois mieux pour tout le monde ! Alors, on devrait en toute logique, considérer les misères électriques infligées à Amadou Makhtar Mbow, Bara Tall et Penda Mbow, les boycotts des manifestations organisées par la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) dirigée par Mansour Cama, le «retournement» tenté contre le Général Mouhamadou Keïta, ainsi que l’a révélé Nouvel Horizon, comme des actes isolés, exécutés par des militants ayant interprété à leur manière les messages des chefs !  
 
Oui, mais officieusement ? A quoi faut-il s’attendre si tant est que, comme le dit Me Sall, «officiellement, (…) l’Etat n’a pas vocation d’exercer quelque menace ou quelque représaille que ce soit » ? En vrai, il y a un trop grand écart entre l’évocation excessive par le chef de l’Etat d’un complot (militaire ou institutionnel ?) contre son pouvoir, et ce soudain retour en zone démocratique entamé par la Présidence. Ça laisse encore quelques doutes sur les intentions inavouées du pouvoir d’Etat contre ces «maudites» Assises nationales, que le porte-parole de Me Wade qualifie adroitement de «bêtises» !  
 
Momar DIENG  
 
 
 
 
 
 
 
Pour avoir envoyé des représentants aux assises nationales : Des ambassadeurs de pays occidentaux convoqués par Wade 
Les menaces du pouvoir contre les participants aux assises nationales ne sont pas que des paroles en l’air. Après le délestage de quelques figures de proue de ces assises, Me Wade qui n’a pas encore digéré la participation des pays occidentaux a convoqué, hier, leurs ambassadeurs au Méridien Président. 
 
Dans son édition d’hier, notre confrère l’As, rendant compte des échanges qui ont eu lieu en conseil des ministres, révélait que le président de la République avait instruit son ministre des Affaires étrangères d’envoyer des lettres de protestations aux ambassadeurs qui s’étaient fait représenter aux assises nationales initiées par l’opposition et dont le lancement a eu lieu dimanche dernier. Apparemment, cela n’a pas suffi pour calmer la colère présidentielle. Hier, en effet, Me Wade a rencontré, au Méridien Président, les ambassadeurs qui s’étaient fait représenter aux dites assises initiées par l’opposition. Si, rien n’a, officiellement, filtré de ce conclave qui s’est déroulé à huis clos, il reste clair que Me Wade aurait profité de l’occasion pour remonter les bretelles aux diplomates qui ont commis le crime de participer, même en tant que simples observateurs, aux assises de l’opposition la plus significative. Signe que cette rencontre a été décidée au pied levé, sur place, les services du protocole de la Présidence de la République et les éléments de la garde rapprochée ont fait des pieds et des mains pour se procurer l’exemplaire de l’As qui traitait de ce sujet.  
 
D’ailleurs, révèle notre confrère, Me Wade, de retour de Rome où il participait à la conférence des chefs d’Etat de la Fao, avait confié à certains hauts responsables de son parti s’être plaint, auprès de leurs présidents, de la participation de certaines ambassades occidentales accréditées à Dakar. Fidèle à sa logique qui veut que tous ceux qui participent aux assises nationales sont ses ennemis, Me Wade a, vraisemblablement, fait la déduction que les pays dont les diplomates ont participé aux assises devaient être inscrits sur la liste rouge.  
 
Pour rappel, la France, l’Allemagne, la Suède, les Etats-Unis, la Belgique, la Roumanie, les Pays-Bas, le Canada, Espagne et l’Autriche se sont fait représenter aux assises nationales initiées par le Front Siggil Sénégal. Les pays des groupes africain, asiatique, arabe et latino-américain ont brillé par leur absence. Il reste, maintenant, à savoir jusqu’où ira le pouvoir dans sa logique de sanctionner tous ceux qui ont eu à participer à ces assises.  
 
Ibrahima ANNE  
 
FERLOO : 
 
Assises nationales : Me Wade « pressé » de voir ce qui va en sortir 
 
Affirmant qu’il est chef de parti et homme politique tout le temps agressé, Me Wade a usé de son droit de réponse pour réagir en qualifiant l’opposition d’être « en errance et à la recherche d’un programme ». Et doutant de la capacité intellectuelle des initiateurs des Assises, Me Wade promet que « rien de bon n’en sortira ». D’ailleurs, « je suis pressé de voir ce qui va sortir de ces Assises », a-t-il dit devant des centaines d’enseignants libéraux. 
 
 
 
« Ici, je suis chef de parti et homme politique », c’est la précision que Me Wade a faite, pour camper le débat, avant de s’attaquer à l’opposition. C’est ainsi qu’il a qualifié celle-ci d’une « opposition en errance, toujours à la recherche d’un programme à présenter aux Sénégalais ». Puisque, martèle-t-il, « ce qu’elle avait présenté lors de l’élection présidentielle a été rejeté par les Sénégalais ». 
 
Parlant des Assises, Me Wade ne recherche même pas à comprendre ce qui est écrit dans les termes de référence. « On n’a pas besoin de le lire. On ne vas se divertir », fulmine-t-il. D’ailleurs, il doute de la capacité intellectuelle des initiateurs des Assises et leurs collaborateurs à produire quelque chose de bon. « Je ne sais pas quelle capacité intellectuelle ils ont », s’est-il interrogé. Et de se demander « quelle léitimité ont-ils pour convoquer des Assises ». Me Wade de poursuivre : « Je suis pressé de voir ce qui va sortir de ces Assises ». 
 
Revenant sur l’absence de dialogue dont parlent les leaders du Fss, Me Wade explique : « Je les ai convoqués un lundi et ils ont dit que c’est très court, et puisque moi, je suis un "dioni dioni » je ne vais pas laisser ces messieurs chercher quoi dire, j’ai autre chose à faire ». Sur ce, il promet à ses militants de ne plus parler et de ces leaders du Fss et des Assises qu’ils ont convoquées. 
 
« Je vous promets que je ne parlerai plus d’eux. Je vous (enseignants libéraux) leur laisse pour leur répondre ». Estimant qu’il n’a plus d’adversaires dans l’arène politique, Me Wade croit savoir que « le Pds a les possibilités de rester au pouvoir pendant 50 ans ». 
 
AT/FC 
 
 
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Assises nationales : Me Wade « pressé » de voir ce qui va en sortir 
 
Affirmant qu’il est chef de parti et homme politique tout le temps agressé, Me Wade a usé de son droit de réponse pour réagir en qualifiant l’opposition d’être « en errance et à la recherche d’un programme ». Et doutant de la capacité intellectuelle des initiateurs des Assises, Me Wade promet que « rien de bon n’en sortira ». D’ailleurs, « je suis pressé de voir ce qui va sortir de ces Assises », a-t-il dit devant des centaines d’enseignants libéraux. 
 
 
 
« Ici, je suis chef de parti et homme politique », c’est la précision que Me Wade a faite, pour camper le débat, avant de s’attaquer à l’opposition. C’est ainsi qu’il a qualifié celle-ci d’une « opposition en errance, toujours à la recherche d’un programme à présenter aux Sénégalais ». Puisque, martèle-t-il, « ce qu’elle avait présenté lors de l’élection présidentielle a été rejeté par les Sénégalais ». 
 
Parlant des Assises, Me Wade ne recherche même pas à comprendre ce qui est écrit dans les termes de référence. « On n’a pas besoin de le lire. On ne vas se divertir », fulmine-t-il. D’ailleurs, il doute de la capacité intellectuelle des initiateurs des Assises et leurs collaborateurs à produire quelque chose de bon. « Je ne sais pas quelle capacité intellectuelle ils ont », s’est-il interrogé. Et de se demander « quelle léitimité ont-ils pour convoquer des Assises ». Me Wade de poursuivre : « Je suis pressé de voir ce qui va sortir de ces Assises ». 
 
Revenant sur l’absence de dialogue dont parlent les leaders du Fss, Me Wade explique : « Je les ai convoqués un lundi et ils ont dit que c’est très court, et puisque moi, je suis un "dioni dioni » je ne vais pas laisser ces messieurs chercher quoi dire, j’ai autre chose à faire ». Sur ce, il promet à ses militants de ne plus parler et de ces leaders du Fss et des Assises qu’ils ont convoquées. 
 
« Je vous promets que je ne parlerai plus d’eux. Je vous (enseignants libéraux) leur laisse pour leur répondre ». Estimant qu’il n’a plus d’adversaires dans l’arène politique, Me Wade croit savoir que « le Pds a les possibilités de rester au pouvoir pendant 50 ans ». 
 
AT/FC 
 
 
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SUD QUOTIDIEN : 
 
ASSISES NATIONALES : CHANTS DE LIBERTE !  
SUDONLINE.SN | dimanche 8 juin 2008  
 
 
Ne voudrais-tu pas m’aider à chanter ces chansons de liberté ? Parce que tout ce que j’ai, ce sont des chansons de rédemption... ” D’après Bob Marley – Redemption song 
 
La défaite du parti socialiste aux élections présidentielles de mars 2000 a été généralement attribuée à son incapacité à résoudre deux questions majeures : 
 
celle de la demande sociale pressante malgré de réels efforts d’assainissement des finances publiques, selon les normes et désidérata des bailleurs de fonds et celle de l’approfondissement de la démocratie en dépit de l’adoption d’un code électoral consensuel, qui avait permis à l’opposition de réaliser vers la fin des années 90, des avancées certaines dans sa représentation au sein des institutions étatiques (Assemblée Nationale, Collectivités locales), lui permettant d’envisager très sérieusement l’alternance au sommet de l’Etat. Force est de reconnaître que la victoire de l’alliance électorale de l’opposition relevait davantage d’une volonté de mettre fin à 40 ans de règne socialiste que d’adhésion explicite à des objectifs programmatiques clairement déterminés. 
 
Le programme de la CA 2000 n’est-il pas resté jusque là quasi-confidentiel, parce que la grande majorité de ses initiateurs semblaient s’en être détournés, sur injonction du président nouvellement élu ? 
 
Outre les manœuvres d’intimidation ou de corruption opérées contre tous ceux qui pensaient s’opposer au bon vouloir du Prince, n’est ce pas parce que la quasi-totalité des acteurs du champ politique et de la société civile, (y compris d’éminents acteurs des présentes Assises) semblaient comme envoûtés par les combines du Président Wade, que le vote quasi-unanime de la Constitution du Président Wade (aux antipodes des principes d’approfondissement de la démocratie) lors du référendum du 07 janvier 2001 a été possible ? 
 
Est-il permis de penser que ce sont les quarante années de règne du Parti-Etat socialiste, auquel on militait moins par conviction idéologique que par opportunisme pragmatique, qui n’auront pas aidé à la différenciation idéologique au sein du champ politique sénégalais ? 
 
Cet état de fait n’a-t-il pas facilité le refus des autorités d’après-alternance d’opérer les ruptures nécessaires à la survie politique de l’Alternance, ce qui a brouillé les pistes, entraînant une absence de lisibilité des différents projets politiques en compétition ? Cela n’a-t-il pas ainsi permis la transhumance massive de responsables socialistes vers les prairies bleues ? 
 
Les vaincus du 19 mars 2000 ne pêchent-t-ils par excès d’orgueil en ce qu’ils continuent de refuser de procéder à une autocritique sincère, en se réclamant de l’héritage UPS-PS en faisant l’impasse sur le rejet par le peuple sénégalais des pratiques politiques du régime socialiste quarantenaire ? 
 
Les multiples retouches à la Constitution dans la période pré-alternance (amendement Niadiar Sène, érection d’un Sénat, suppression de la limitation des mandats présidentiels, défenestration de présidents d’assemblées nationales…) n’ont-elles pas constitué de mauvais exemples pour des politiciens mal intentionnés ? Le pouvoir wadiste n’est-il pas un bon élève du régime de Diouf, même s’il a beaucoup moins de génie ? 
 
Les partis de l’ancien pôle de gauche n’ont-ils pas négligé leurs tâches d’éducation et de mobilisation des travailleurs et des masses populaires ? 
 
La dispersion des partis d’opposition n’a-t-elle pas favorisé le coup de force électoral de février 2007 ? 
 
Au bout de huit années de règne du président Wade, qui était censé résoudre les questions liées à l’approfondissement de la démocratie et à la demande sociale, on se doit à la vérité de reconnaître que notre pays a reculé sur ces deux questions. S’y ajoute que des phénomènes tels que l’impunité des auteurs de crimes aussi bien crapuleux qu’économiques consacrée par la loi EZZAN, la boulimie foncière, la discrimination entre religions et confréries, la violation des droits des travailleurs doublée de la corruption de certains leaders syndicaux, la destruction systématique de moyens de subsistance des couches les plus vulnérables (paysannerie pauvre, acteurs de l’économie populaire urbaine et informelle) et la création artificielle d’une caste de nouveaux riches ont conduit notre pays au bord de la désintégration sociale. 
 
Le mode de gestion autocratique des affaires de la Cité et la perte de confiance des acteurs politiques dans le processus électoral ne laissent entrevoir aucune perspective de sortie pacifique de la crise multisectorielle traversée par notre pays. 
 
Peu importe par ailleurs que la faute en incombe entièrement ou partiellement au pouvoir libéral. Ce qui compte, c’est qu’on rende au peuple sénégalais le droit - dans le pire des cas- de se tromper encore une fois, comme il l’a fait en 2000 en choisissant, en toute liberté, les programmes et les dirigeants qu’il pense aptes trouver une véritable solution de sortie de crise. 
 
C’est là tout le sens des Assises, qui en privilégiant l’approche « bottom-up » (du bas vers le haut) font précisément des couches populaires les véritables arbitres du jeu politique face à une élite (partis politiques, société civile, ancienne et nouvelle générations…) qui porte une lourde responsabilité dans l’impasse dans laquelle se trouve actuellement notre pays et qui pense que l’heure de la rédemption a sonné ! 
 
Moussa NGOM  
moussa65@yahoo.fr  
MOUSTAPHA SOURANG VICTIME D’AGRESSIONS VERBALES HAINEUSES INJUSTIFIEES ET REGRETTABLES PAR UN DE SES COLLEGUES MINISTRE 
Par | | samedi 7 juin 2008  
 
 
Cet enseignant chevronné produit du système éducatif dont il a gravi tous les échelons comme professeur, doyen de faculté, recteur de l’université Cheikh Anta Diop 
 
Professeur agrégé de droit des universités, spécialiste en droit constitutionnel et en Relations Internationales  
Doyen de la faculté des sciences juridiques et des sciences économiques pendant 8 ans  
Recteur de l’UCAD pendant 4 ans  
Membre de la commission de réforme du code électoral de 1992 dirigé par Mr Kéba MBAYE  
Vice-Président de l’observatoire national des élections ONEL dirigé par le général Mamadou NIANG et qui a supervisionné les élections présidentielles s de 2 000 
 
Je laisse de coté ses nombreuses activités au plan international en tant que expert et consultant pour des organisations internationales la plus prestigieuse. 
 
C’est vraiment être incompétent que de douter de toutes ces compétences avérées pour dire que « Moustapha SOURANG » est incompétent de la part d’un homme sorti dont on ne sait de quelle extraction ! 
 
Moustapha Sourang que Me WADE a présenté publiquement au grand meeting du PDS à Thiès avant la présidentielle comme quelqu’un qui aurait pu être à sa place (à sa place de président bien sûr) cela par sa stature et ses compétences 
 
MOUSTAPHA SOURANG N’EST PAS N’IMPORTE QUI A TOUBA 
 
Lors du rappel à DIEU du serviteur du prophète de19 juillet 1927, le premier calife Serigne Mouhamadou Moustapha du assurer la relève en s’attelant particulièrement à la mosquée de Touba projet qui tenait réellement Mamadou Bamba à cœur. Malgré des débuts marqués par de nombreuses difficultés, Ch M. Moustapha s’avéra rapidement être un calife de grande intelligence, d’une vaste culture soutenu par tous les fils, frères et cousins de Ch. H. Bamba et plusieurs grandes disciples entre autre : Massourang SOURANG, père de Moustapha SOURANG, Sidy Alboury NDIAYE, Cheikh Tako DIOP, Amadou yalla DIOP, Mor Sokhna DIOP, Cheikh Yaba DIOP, Matar Ndoumbé DIOP, Masseck Lat Dior, Sidy Raky Diop, Abibou DIENG, Serigne Birane GUEYE Serigne Moustapha FALL, Serigne Darou NDIAYE, Djadji BA, Fara GRESPIN de Saint Louis, Fara NDIAYE Mbao, Boursine Mayécor, Mbaye TOURE, Kassé Mbagne Djiguène, Kassé TAMBA, Mbaye DIOUM, Cheikh Sadibou DIOP, Macodou et Sangone SALL, Ely Manel FALL, Madiodio FALL et toute les familles Darmanko sans exception Amar Goumbala, Sadi, Diakhoumpa, Sougou, Babou, les familles, SARRE et DIOKHANE ne seront pas en reste. 
 
En 1928, l’inégalable Massouang SOURANG sera choisi par le Calife Mouhamadou Moustapha comme représentant de la confrérie vis-à-vis de l’administration. Homme d’action, d’abnégation et de rigueur. Pragmatique, d’une forte personnalité, il fascine et charme son interlocuteur dès le premier abord. La communauté Mouride restera à jamais marquée par cette figure de proue qui avait, à maintes reprises, déployé ses capacités de régulation grâce au consensus dont il jouissait en son sein. Sa vie toute de droiture de générosité, de bienfaisance reste un exemple pour toutes les générations. Il secondera effacement le nouveau Calife dans toutes ses entreprises. 
 
Dans sa démarche Massourang SOURANG obtiendra dans la même année l’immatriculation d’un terrant de 400 hectare qui est le village de Touba Cheikh Moustapha demanda au début de l’année 1929 l’autorisation de reprendre la construction de la Mosquée dont l’irresponsabilité et la capacité de l’administrateur colonial désigné avaient mis les travaux en cause à l’issue d’un long procès à rebondissement dans les tribunaux parisiens l’administrateur TALLERIE eut justement gain de cause et la communauté Mouride se vit contrainte de lui payer la somme faramineuse de 250 000 fcfa en dommage et intérêt pour le dit et préjudice sur rupture de contrat. 
 
La réaction du Calife CH. M. Moustapha ne se fera pas attendre. Massourang SOURANG est désigné pour se rendre à Paris afin de plaider la cause secondé par le Député du Sénégal Blaise DIAGNE et Me Lamine GUEYE. Ils seront à Paris le 23 juin 1931. La communauté Mouride obtient gain de cause. L’administrateur TALLERIE fut débouté par le tribunal, Massourang SOURANG rentre de Paris auréolé de gloire et plus de prestige. 
 
C’est toujours Massourang SOURANG qui découvre avec Blaise DIAGNE le complot des colons visant à construire entre NDame et Touba une Eglise. Lorsque Massanroug informe le Calife Ch. Moustapha de cet ignoble entreprise il lui chargera de rentrer immédiatement en contact avec Serigne NDAM Abdourahmane, Serigne Amsatou DIAKHATE et Serigne Falilou pour obtenir leurs prières. Moins de 24 heures Serigne Falilou convoqua Massourang pour lui dire ceci : dis à mon frère Moustapha que ce projet ne verra jamais le jour jusqu’à la fin des temps. 
 
La grande Maison familiale de Massourang SOURANG à Santiaba ne désemplit jamais tous les fils et petits fils de Ch. H. Bamba en partance pour la Mauritanie en vue de parfaire leur formation en science religieuse y séjournent quelques temps. Il est intéressant de noter que tous les fils de Cheikh H. Bamba à l’exception de Serigne Sohibou sont venus à St Louis rendre visite à Massourang SOURANG. 
 
En 1945, élèves au Prytanée Militaire de Dakar Bango sur les conseils de notre frère nous sommes venus chez l’oncle Massourang SOURANG saluer Feu Serigne Saliou MBACKE que nous voyons pour la première fois. Mon frère Feu Bassirou Sidy, Feu Bara, Mbaba Coura, notre petit oncle l’ex colonel Samba NDAO. 
 
Massourang SOURANG a propagé le concept Mouride au Sénégal en général et en particulier à St Louis. Il avait mis son savoir faire, sa fortune, sa progéniture au service de la confrérie Mouride. Après la disparition du saint de Touba Massourang SOURANG ait le privilège de présider la commission chargée de la liquidation des biens successoraux de Ch M Bamba MBACKE. 
 
Il était chargé d’une mission de régulation permanente au sein de la confrérie. Point à notre sens ne saurait exister assurément de meilleur et de belle illustration de l’assertion de Ch. M. Bamba lorsqu’il demandait à Abdoulaye NIANE oncle de Massourang venu faire acte d’allégeance accompagné de son neveu âgé de 8 ans. Qui est cet enfant demanda Bamba ? L’oncle déclina l’identité de l’enfant et Ch M Bamba dit : occupez-vous de cet enfant car il jouera un rôle déterminant à la mosquée qui sera édifice à Touba après un long et lointain voyage. C’est pourquoi le 18 octobre 1963 Touba, la cité illuminé, Touba métropole religieuse de la Mouridya réserva à cet homme emblématique d’imposantes funérailles qui, sa vie durant, s’est donné corps et âme sans repos ni répit pour le triomphe de l’idéal Mouride. Serigne Falilou MBACKE Calife général avait convié ce jour toute la famille MBACKE à venir assister à la prière mortuaire avant de donner l’ordre à son frère Serigne Abdou Khadre de diriger la prière il déclare en subsistance de « cet homme qui rejoint sa dernière demeure est aussi proche que nous de Serigne Touba. 
 
Ce dernier avait prédit sa mission alors qu’ils n’avait que 8 ans. Il ne serait pas superflu de mentionner que Moustapha Sourang est le fils de Sokhna Bintou MBACKE fille du premier Calife Chekh Mouhamadou Moustapha MBACKE et sœur de Serigne Cheikh MBACKE Gaïndé fatma le premier souteneur du PDS et son unique bailleur de fonds. L’actuel Ministre de l’intérieur Mr. Cheikh Tidiane SY ne me démentira pas et Me Abdoulaye WADE dans sa grande honnêteté morale et intellectuelle est reconnaissant en prononçant ce discours au CICES en Mars 2006, Serigne Abdou Lahad troisième khalif de Ch. M. MBACKE qui a épousé une des filles de Massourang SOURANG à l’occurrence Adja NDèye SOURANG mère de Serigne Cheikhouna MBACKE se chargera de l’inhumation. Il mettra le pied dans la Tombe pour accueillir Massourang. 
 
Voici un extrait de discours de Me WADE. 
 
« Ce que je retiens de Serigne Cheikh, c’est avant tout un personnage large et humble, mais aussi doué d’un esprit hors pair. Gaïndé Fatma alliait à la fois tradition et modernité. Une chose rare à l’époque pour le fils d’un grand érudit. En dehors de l’État, il était le premier à initier le développement du secteur privé dans notre pays avec de nombreux projets. De son vivant, Serigne Cheikh avait fait de la formation son cheval de bataille. Non seulement il envoyait des sénégalais dans les grandes universités arabes, mais aussi ils les aidait financièrement et les hébergeait dans ses différentes villas au Maroc, en Algérie et en Tunisie. Ceci remonte à la fin des années 40 et au début des années 50. Aujourd’hui, personne ne peut être affirmatif sur le nombre exact d’étudiants sénégalais qu’il a envoyé à l’extérieur et financé, sans compter le nombre d’Écoles coraniques qu’il a construites avec ses propres fonds. Sur le plan politique, malgré ses divergences avec le gouvernement de Senghor, le premier petit-fils de Serigne Touba a réussi à tisser une grande amitié avec les leaders des partis d’opposition, même ceux clandestins à l’époque. Gaïndé Fatma m’avait demandé "Pourquoi rester les bras croisés et regarder le Sénégal sombrer. 
 
Créez un parti politique et je vous soutiendrai". Après avoir reçu l’autorisation de Senghor, même si la Constitution me permettait de créer un parti politique, je suis revenu voir Serigne Cheikh pour lui annoncer la nouvelle. De 1974 jusqu’à sa disparition, il n’a jamais cessé de me financer avec les nombreuses difficultés que j’ai rencontrées, surtout lors de mon premier congrès à Kaolack. A cette période, j’ai été combattu par les autorités qui voulaient coûte que coûte faire échouer ce premier congrès. A deux jours, j’ai été confronté à une vague de démissions de mes plus proches amis qui devaient en assurer l’organisation. Et finalement, je me suis encore rabattu sur Serigne Cheikh qui a encore financé le congrès. Donc je peux dire aujourd’hui que si le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) existe, c’est par la grâce de Gaïndé Fatma. 
 
La seule chose que je regrette dans ma vie, c’est que je suis arrivé au pouvoir alors que le Vénéré marabout n’est plus. Par ailleurs, Serigne Cheikh est le premier à initier le dialogue islamo chrétien. Ayant noué une amitié avec les plus grandes personnalités de ce monde, il n’avait d’autre vision que celle de réunir les deux religions pour un dialogue. D’ailleurs, si une première Conférence Islamique s’est tenue au Sénégal, c’était une façon de lui rendre hommage pour sa lutte pour l’union des musulmans. Fort de tout cela, le Gouvernement va faire preuve de reconnaissance à l’égard de ce grand fils du pays en lui donnant le nom d’une avenue, d’une rue ou d’une cité ». 
 
Au-delà de sa haute naissance dont, au demeurant, il ne s’est jamais prévalu, Moustapha SOURANG incarna une pléiade de valeurs sublimes. Modèle le plus achevé de la révolution culturelle universelle (1) dont les bases furent jetées un certain 05 septembre 1895 dans le bureau du Gouverneur de l’Afrique Occidentale Française à Saint Louis par son vénéré grand père Cheikh Ahmadou Bamba MBACKE Khadimou Rassoul (PSL). Cette pléiade de valeurs sublimes disais-je sont : dignité, sérénité, spiritualité, modernité, mesure, tradition et générosité, interdisent à Serigne Moustapha SOURANG de descendre aux bas étages. 
 
Dakar, le 5/6/2008 
 
El Hadj Talla Sidy Alboury NDIAYE Biographie de Ch. M. Bamba MBACKE et sa famille ancien secrétaire particulier de S. Ch. MBACKE Gaïdé Fatma.  
CONTRE LE “MATEYE DES LIBERAUX” 
 
Le Msu prone les Assises nationales 
Par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN | vendredi 6 juin 2008  
 
 
Le Secrétariat politique permanent du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu) prone les Assises nationales comme réponse à la politique du « mateye » du pouvoir en place, déclare-t-il au sortir de sa dernière rencontre. 
 
Le Secrétariat politique permanent du Msu s’est réuni le 3 juin dernier. Après avoir analysé « l’inquiétante situation nationale », déclare l’instance politique de direction dans un communiqué sanctionnant ses travaux et parvenu à notre rédaction, le Sp s’est réjoui du lancement solennelle des Assises nationales, le dimanche 1er juin au Méridien président. « Des Assises qui ont fait paniqué le régime finissant de Wade, qui a mis notre pays dans une sombre situation économique et financière après avoir pourtant hérité d’une bonne situation financière en 2000 », déclarent les socialistes unitaires. 
 
Selon eux, « la crise financière qui pointe à l’horizon, les délestages permanents de la SENELEC, la crise du monde rural », n’entraînent qu’une « absence de solution crédible pour ces 60% de nos populations » de la part des libéraux au pouvoir. 
 
A cela, il faut ajouter, « l’ébullition quasi permanent du front social avec ses grèves récurrentes qui ne sont que la conséquence du non respect des engagements avec les organisations de travailleurs, Mais aussi le rejet de tout dialogue avec les secteurs clés de la nation (CNCR – UNACOIS – Enseignants – Patronat etc », de la part du pouvoir du Parti démocratique sénégalais (Pds) et ses alliés. « Ils continuent ainsi leur politique antinationale « le mateye », affirment-ils dans leur communiqué. 
 
Ils ajoutent, « tout dernièrement nous avons assisté à la fausse concertation entamée avec les organisations de consommateurs, et les fausses promesses qui leurs sont faites, après leur mémorable manifestation contre la vie chère et la récupération de certaines parmi elles qui ont aussitôt baissé la garde pour s’inféoder au régime de Wade ». 
 
Pour les anciens camarades du Grand Maodo, Mamadou Dia, le régime libéral « qui est dans une logique de gestion gabegique et antidémocratique de notre pays, persiste dans son refus injustifié de participer aux Assises nationales. Ce refus n’est que la peur d’un bilan, d’un diagnostic qui prouverait aux Sénégalais et au monde entier comment notre pays à été consciemment pillé. Parce que aux Assises il n’y aura ni filouterie, ni duperie et achat de conscience. » Le Msu, indique son communiqué exige cependant « que cette entreprise de salut national n’occulte pas l’identification des prédateurs de notre économie et notre démocratie pour éviter à l’avenir une récidive. 
 
Ce travail d’évolution et de recherche de solution ne sera pas effectué par les seuls acteurs politiques, mais par toute la nation pour éviter que nos libéraux locaux ne crient au règlement de compte que nous pensons d’ailleurs inutile et préjudiciable à une cohésion nationale qui seule sera le ciment de cette nouvelle entreprise de redressement national ». C’est pourquoi, il appelle « tous les Sénégalais qui ne sont pas encore impliqués à participer aux Assises nationales ». 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 9.06.2008
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