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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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que force reste
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l'ivresse du pou
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pour manipuler
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trop c’est trop
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LEçONS
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TEST
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une génération g
L’élection prési
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le 23 décembre 2
Violences scolai
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LE TSUNAMI ELECTORAL

 
tsunami électoral 
 
Merci d’être ve-nu  
Souleymane Jules Diop Jeudi 26 Mar 2009  
 
 
 
 
 
« Karim, je dirai à ta mère  
que tu as bien travaillé »  
Abdoulaye WADE 
 
Karim Wade envisageait tout, il n’envisageait pas la défaite.  
 
Quand il a fini son interview avec les journalistes du Groupe  
 
Futurs Médias, il avait la chose pliée. Il était parti manger des  
 
« sushis ». Ses félons du dixième étage de l’immeuble Tamarro se  
 
voyaient déjà « projetés » au sommet. Ils cochaient quelques  
 
ministères d’Etat laissés vacants pour récompenser des vainqueurs  
 
de dernière minute. Les moins ambitieux se voyaient déjà PDG en  
 
son royaume de karimland. Juste au moment d’embarquer dans  
 
l’ascenseur, ils ont fait cette révélation aux journalistes,  
 
eux-mêmes abasourdis : « hamuleen Karim. Dafa am loumou andal.  
 
Dingeen ko giss leegi. » Ils venaient de s’entretenir avec sa  
 
sainteté le rarissime Karim Messie Wade. Ses félons hébétés  
 
découvrent maintenant que derrière l’écran de fumée entretenu à  
 
force de mensonges, le seul talent surnaturel de leur gourou qui  
 
leur était méconnu jusqu’ici, c’est qu’il sait disparaître  
 
mystérieusement en pleine déroute électorale.  
N’eut été l’affichage démesurée du luxe, l’étalage de l’argent  
 
facile pendant cette campagne électorale, on aurait cru un  
 
sourd-muet en pique-nique. C’est peut-être ce à quoi se résume le  
 
talent de l’ingénieur financier en Ray Ban : l’étalage de son  
 
côté bling-bling et de sa fortune personnelle. De sa fortune  
 
personnelle, il faut maintenant qu’il tire son infortune  
 
personnelle. Il aurait donné tout ce qu’il possède pour conquérir  
 
Dakar. Mais il y a des plaisirs qui ne s’achètent pas, ils se  
 
méritent. Comme l’a dit le président de la République lui-même, «  
 
il a perdu et il a fait perdre toute une coalition ». Mais  
 
Abdoulaye Wade a été le premier à nous vanter les mérites de son  
 
« golden boy » virevoltant. A l’opposé de son père, qui a échoué  
 
plusieurs fois, il dit n’avoir jamais connu d’échec dans sa vie.  
 
Les Sénégalais ont constaté avec quelle arrogance l’autre  
 
président, celui de « l’anocid » évoquait toutes ces questions,  
 
allant jusqu’à demander à ses adversaires de prendre leur  
 
retraite.  
A la place, il a eu la plus cinglante des défaites électorales.  
 
Les électeurs sénégalais lui ont demandé un peu plus de modestie.  
 
Mais surtout, un peu plus de tenue face à cette vulgarité  
 
affichée de part en part. Des carrières ont été défaites, des  
 
innocents emprisonnés, des institutions et d’énormes ressources  
 
financières détournées pour aboutir à ce piètre résultat.  
Mais quelle que soit l’idée qu’on pouvait se faire de la  
 
personne, on se disait qu’avec autant de moyens mis à sa  
 
disposition, même un nigaud serait parvenu à quelque chose. Nous  
 
n’avions plus de ministres, plus de députés, plus de  
 
Constitution. Les électeurs ont dit, là aussi, qu’ils en ont  
 
assez de ce spectacle délirant. Le petit va-nu-pieds qu’il  
 
dépassait dans l’indifférence totale pour embarquer dans son Jet  
 
privé a été assez fort pour mettre un frein aux ambitions  
 
démesurées du fils d’Abdoulaye Wade. C’est bien fait parce qu’à  
 
partir de maintenant, aucun énergumène ne se croira pousser assez  
 
d’ailes pour vouloir prendre les Sénégalais pour des benêts.  
On ne pourra jamais savoir entre le prétentieux Abdoulaye Wade et  
 
l’arrogant Karim Wade, qui la coalition Sopi doit blâmer.  
 
Peut-être les deux. Dans cette déroute généralisée, on  
 
s’auto-accuse à l’infini. Le président de la République a révélé  
 
à Pape Diop, surpris par une telle ineptie, qu’il pouvait être à  
 
l’origine de la défaite de son fils. La veille, il accusait son  
 
Premier ministre de lui porter la poisse, et Abdoulaye Diop de  
 
lui avoir recommandé Abjibou Soumaré. Un jour avant, c’était  
 
Viviane Wade la coupable. C’est Viviane qui a trouvé la fameuse  
 
formule « on le bronze au soleil, on lui apprend le wolof et il  
 
sera président ».  
 
Il faut être d’une grande naïveté pour croire les Sénégalais  
 
capables d’une telle folie. Mais c’était sans compter avec les  
 
bulletins de renseignement tronqués qui donnaient à la seule «  
 
Génération du concret » 70 à 82% de l’électorat. C’est ce qui  
 
fondait l’arrogance du Sopi. Abdoulaye Wade était si persuadé du  
 
résultat et des talents de son fils qu’il a jugé inutile de  
 
frauder. Les rares irrégularités ont été le fait de préfets et de  
 
sous-préfets zélés. « L’idéologue » Hassan Bâ s’est montré encore  
 
plus convaincant. Avec une précision mathématique, il a démontré  
 
à Abdoulaye Wade, séduit, qu’il était capable de « contrer »  
 
Macky Sall à Fatick et de « défaire » Idrissa Seck à Thiès. Il  
 
lui manquait des moyens, qui lui ont été donnés en abondance. Il  
 
n’a même pas été capable de gagner dans son village, alors qu’il  
 
était présenté comme la « grande force » de la « gécé » qui  
 
rivalisait en puissance avec Abdoulaye Baldé. Il a présenté ses  
 
plates excuses à l’avance parce qu’il sait Abdoulaye Wade assez  
 
ferme pour lui demander des comptes, et prépare déjà son  
 
ralliement à Idrissa Seck, « la force politique incontournable ».  
 
Pour demander des « analyses » à ce littérateur en camisole, il  
 
faut être d’une intelligence très moyenne. Boynadji n’oubliera  
 
pas de sitôt l’histoire du comique pétomane venu voter au village  
 
en Jet privé. La grande force de Hassan Bâ, c’est justement qu’il  
 
n’offre sa familiarité qu’aux gens opulents. Il était de la cour  
 
de madame Diouf, avant de découvrir la bonté des Wade une fois  
 
qu’ils sont arrivés au pouvoir. Il était, avec l’écrivain de  
 
compagnie Cheikh Diallo, l’intelligence supérieure de la « gécé  
 
», à côté des intelligences moyennes. Baba Wone, qui s’était déjà  
 
fait punir pour ses envolées lyriques, s’était transformé en  
 
imam, le moyen le plus rapide d’arriver au « sommet ». Au lieu de  
 
faire face au pays réel, ils étaient en face-à-face permanent  
 
avec le dictionnaire des citations pour sortir la formule qui  
 
tuerait Karim Wade raide. Ils ont sorti « la génération du  
 
concret, en route vers le sommet, la victoire appartient à celui  
 
qui se lève tôt » ou plutôt « mon idéologie, c’est le travail ».  
 
Leur mentor gobe cette nourriture sémantique sans grand  
 
discernement. La dernière qui l’a perdu est la fameuse phrase de  
 
Charles de Gaulle en Algérie, apprise par cœur par l’ex futur  
 
maire de Dakar : « Je vous ai écouté, je vous ai entendu. » Il  
 
l’alternait avec son « salaamaalekum, amin, merci ». Quelle  
 
intelligence !  
La « gécé » croyait qu’un peu de bronzage et un peu de wolof  
 
suffisaient pour séduire l’électorat. C’est à se demander entre  
 
Karim Wade et ses adversaires, qui passait son temps à parler et  
 
qui passait son temps à agir. Au-delà des punitions infligées à  
 
Cheikh Tidiane Sy et compagnie pour leur arrogance, c’est  
 
Abdoulaye Wade et son fils qui ont été sanctionnés par les  
 
électeurs, il ne faut pas s’y méprendre. Puisqu’ils ont manipulé  
 
les institutions à cette seule fin, ils doivent s’atteler à  
 
supprimer le Sénat et à dissoudre l’Assemblée nationale. Le  
 
président de la République doit savoir qu’il est lui-même  
 
minoritaire dans ce pays, et qu’au lieu d’essayer de corrompre  
 
des conseillers pour détourner le vote des Sénégalais, il devrait  
 
s’atteler à préparer son départ pour connaître une fin honorable.  
 
Nous ne le détestons pas, nous détestons sa manière de faire.  
 
Mais s’il essaie faire chanter les élus comme il a tenté avec  
 
Demba Dia, il causera de lui-même un mouvement de désobéissance  
 
civile qui l’emportera.  
Les électeurs lui ont montré qu’ils ne l’ont pas élu pour qu’il  
 
s’occupe des problèmes des autres, mais de leurs problèmes. Ce  
 
que le chef de l’Etat ne semble pas comprendre, puisqu’il se  
 
prépare à embarquer de nouveau pour Montpellier, pour y recevoir  
 
ces prix bidons qu’il aime collectionner. N’importe quel  
 
président de la République responsable serait resté au pays pour  
 
faire face à la situation. Quelles que soient les raisons de leur  
 
départ précipité pour Paris, même médicales, ils doivent un merci  
 
à ceux qui ont voté pour eux et une attention à ceux qui leur ont  
 
dit non. Un internement pour dépression nerveuse à la clinique  
 
Turin dans le huitième arrondissement de Paris n'est pas une  
 
excuse. Quand on ne peut pas supporter une défaite, on doit se  
 
garder d'être candidat. 
Les Sénégalais ont pourtant montré, tout au long de cette  
 
campagne électorale, qu’ils ne se laisseront pas mépriser pour  
 
longtemps. Où ils ont fait atterrir leurs Jets privés, les  
 
électeurs ont fait décoller leurs Jets de pierre pour exprimer  
 
leur ras-le-bol. Ils doivent en faire bon usage.  
SJD  
 
 
 
 
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
 
 
 
 
Ferloo.com : Vendredi 27 Mar 2009 
Locales 2009 : Parcelles Assainies revient à Sopi, Plateau  
 
bascule vers Bennoo Siggil Senegaal. 
La Cour d’Appel a publié les résultats officiels des élections  
 
locales du 22 mars 2009, faisant ainsi taire, peut-être, les cris  
 
de contestations, surtout de Farba Senghor - qui s’est adjugé la  
 
gloire à Dakar Plateau - et Demba Dia alias "Rock Mbalakh" qui  
 
voulait être maire à la place du vrai maire, Moussa Sy 
 
 
On avait prédit sa défaite aux Parcelles Assainies, mais c’est le  
 
contraire qui s’est produit. Le député maire libéral Moussa Sy a  
 
sauvé la face du Pds à Dakar, en remportant la palme aux  
 
Parcelles Assainies. Du coup, Moussa Sy qui a été intronisé  
 
maire, il y a trois mois à la place de son "frère" ennemi Mbaye  
 
Ndiaye, confirme sa suprématie dans les Parcelles Assainies. 
 
Déjà, les résultats partiels des 11 centres et 121 bureaux de  
 
vote le donnaient vainqueur devant le musicien intronisé « Cheikh  
 
» il y a peu, qui, avec 6304 voix, remportait (provisoirement)  
 
les suffrages dans les centres des écoles 10 et 20 où il a obtenu  
 
respectivement 987 voix contre 829 pour la Coalition Sopi 2009 et  
 
447 voix devant la liste concurrente qui en a eu 438. L’autre  
 
centre ayant échappé à Sopi 2009 - selon toujours les premières  
 
tendances - est celui de Hlm Grand Médine, tombé dans  
 
l’escarcelle de la liste de la coalition Bennoo Siggil Sénégal  
 
qui récolte 558 voix contre 402 pour la coalition Sopi et 295  
 
pour le Mac de Demba Dia. 
 
Peut-être, sont-ce ces résultats encourageants qui ont poussé  
 
Demba Dia à s’autoproclamer maire, sans même attendre la  
 
publication des résultats officiels. Farba Senghor s’est, lui  
 
aussi, mis dans la cadence des contestataires, en s’adjugeant la  
 
victoire - et pour le compte de Sopi 2009 - à Dakar Plateau. Sa  
 
stratégie qui a consisté à "augmenter dix voix sur chaque score  
 
de sa liste", selon Benno Siggil Senegaal, n’a pas donné l’effet  
 
escompté. Puisqu’il vient d’être débouté par la Cour d’Appel qui  
 
a attribué le gain des suffrages à l’opposition. Le chargé de la  
 
propagande du Pds n’a pas fait mieux (au plan du nombre de voix  
 
collectées) que Demba Diop alias Diop Sy qui n’a laissé aucune  
 
chance à Bennoo Siggil Senegaal dans son fief de Rebeuss.  
 
L’opposition aura donc vaincu le pouvoir et ses alliés sur le fil  
 
du rasoir. 
 
 
 
 
 
 
 
Auteur: Djibril SENE & Abdourahmane SY  
 
 
Seneweb.com : Jeudi 26 Mar 2009 
Du pinacle à la débâcle : Lettre ouverte à Wade  
 
 
 
Monsieur le Président de la République, vous ne lirez  
 
probablement pas cet article. Même si vous le lisiez, il n’aurait  
 
certainement pas le moindre impact sur votre conscience de génie  
 
politique « le plus diplômé du Cap au Caire ». Pour ainsi  
 
reprendre un propos dithyrambique d’un de vos anciens détracteurs  
 
les plus virulents, devenu le temps d’une alternance votre  
 
flagorneur insurpassable. Pourquoi pas demain votre contempteur  
 
intraitable? 
 
 
Cela ne nous surprendrait guère. Notre conception de la politique  
 
étant accoutumée aux palinodies et coups tordus des hommes  
 
politiques de ce pays dont certains ont pris la tortuosité et la  
 
fourberie comme apostolat. Désormais rien ne sera plus comme  
 
avant !! 
 
Les sénégalais semblent se réveiller d’une sorte de sommeil  
 
hallucinatoire où ils auraient été plongés depuis près de neuf  
 
ans et qui les aurait conduits, malgré eux, à accepter des  
 
dérives innommables et de consentir à l’inacceptable qu’ils  
 
condamnent aujourd’hui quasi unanimement. 
 
En 2000 le retentissement international de votre élection à la  
 
magistrature suprême de ce pays était à la mesure de votre  
 
parcours exaltant en tant qu’illustre opposant au vieux régime  
 
socialiste, mais aussi de l’immense espoir placé en vous par la  
 
jeunesse de ce pays. Des manifestations de sympathie et de grande  
 
estime pour la démocratie sénégalaise nous parvenaient de partout  
 
dans le monde pour saluer le moment historique que constituait  
 
votre élection  
 
L’immobilisme était devenu écrasant et insupportable.  
 
L’exaspération que suscitait le vieux régime socialiste sur tous  
 
les plans, avait atteint son paroxysme. Il me souviens les  
 
terribles propos des milliers de jeunes qui avaient investi le  
 
célèbre quartier de point E ce soir du 19 Mars. Voilà ce qu’ils  
 
disaient : « Diouf même si vous gagnez, vous allez partir !! ».  
 
Avec une très grande sagesse Il (Diouf) vous concéda victoire  
 
officiellement, et la nation aura reculé d’un cran du gouffre  
 
chaotique et de l’aventure politique. 
 
Vous le savez Mr le Président cette détermination furibonde de la  
 
jeunesse, ce n’était pas par adhésion à un quelconque programmes  
 
de « Samba Tali » ou à un plan secret de recrutement du « nec  
 
plus ultra » de la raclure politicienne. Des politicards sans  
 
scrupules, des écumeurs d’aventures sans aveu qui traînent des  
 
casseroles plus qu’il n’en pend aux magasins d’ustensiles de  
 
Tilène, se sont subitement et invraisemblablement retrouvés dans  
 
les plus hauts cercles du Pouvoir. Alors que l’ouragan de la  
 
souveraineté populaire du 19 Mars, les avait condamnés d’une mort  
 
politique certaine sans échappatoire. 
 
Vous les avez pratiquement tous recyclés. Le syndrome de  
 
Stockholm, qui semble vous tenir, vous a poussé jusqu’à  
 
réanimer même, un Papi flingueur qui vous a loupé de justesse un  
 
jour, sur la route de Rufisque.  
 
Pour en faire une personnalité de l’état. Quelle ironie, quelle  
 
absurdité ! Nous avons l’impression d’avoir expulsé le diable par  
 
la porte pour le voir revenir par la fenêtre. 
 
L’alternance, cet immense espoir du Peuple sénégalais ne peut se  
 
réduire à la caricature qui en a été faite. La présence de ces  
 
personnages dans les couloirs du pouvoir est une sorte d’ironie  
 
brutale, un injurieux et corrosif pied de nez à tous ceux qui se  
 
sont démanchés pour vous porter à la magistrature suprême de ce  
 
pays. 
 
Nous avions voté pour vous contre l’avis de tous ces lobbies  
 
affairistes et mafieux qui grouillent aujourd’hui autour de la  
 
mangeoire du pouvoir et qui se damneraient pour ne pas en être  
 
écartés. 
 
Voyez vous Mr le Président, si votre politique avait consisté  
 
uniquement à assainir l’échiquier politique, en luttant  
 
sincèrement contre la corruption, le népotisme, l’injustice  
 
sociale, l’achat de conscience, en commençant bien entendu par ne  
 
pas recycler les égouts immondes par où coulent ces pourritures  
 
qui ruinent les fondements d’une nation démocratique, aucun  
 
démocrate, aucun républicain de ce pays ne vous en tiendrait  
 
rigueur. Même si vous n’aviez pas embelli la corniche de notre  
 
capitale, même si vous n’aviez pas construit des «  
 
infrastructures de dernières génération ». Même si vous n’aviez  
 
pas facilité l’accessibilité géographique aux structures de santé  
 
en créant des postes de santé dans plusieurs localités. Même si  
 
vous n’aviez pas crée la « Case des tout petits ». Même si  
 
l’orgie de plans qui sont tous vos « Brain Child », n’ont jamais  
 
été à la hauteur de nos attentes : Oméga, Jaxaay, Formula, Reva,  
 
Sésame, Goana, , Les Tramways, Les Trains à grand écartement, Les  
 
Centrales nucléaires etc.…  
 
L’urgence pour nous était de faire reculer l’injustice sociale,  
 
de venger les passe-droits faits au peuple, de faire disparaître  
 
l’arrogance la désinvolture, et la tortuosité, de la pratique  
 
politique dans ce pays. Une politique prédictible et éclairée, un  
 
système étatique plus juste, plus imbus d’ethos professionnel.  
 
Une gestion efficiente et équitable des maigres ressources de  
 
notre pays. Voilà ce que nous attendions de vous en priorité !! 
 
Notre désenchantement est virulent, nos déceptions fulgurantes,  
 
notre cœur lacéré, notre rage rallumée par la parade de ces  
 
nouveaux Nababs qui narguent la misère du peuple avec des  
 
voitures rutilantes. C’est une suprême moquerie à la détresse de  
 
la jeunesse, une grave injure à l’intelligence du peuple  
 
sénégalais qui a sanctionné les socialistes pour des dérives  
 
relativement moins graves. 
 
Vous étiez le dépositaire de tous les espoirs d’une jeunesse  
 
dépitée par quarante ans de régime socialiste. Une nuée  
 
d’attentes et d’illusions faisaient de vous l’icône d’une  
 
espérance nationale, le messie d’un changement révolutionnaire.  
 
Le simple spectacle du vieux opposant au régime socialiste, boule  
 
à zéro, haranguant une foule juvénile, avec des promesses de  
 
gascon, suffisait à nous insuffler l’audace j’allais dire la  
 
naïveté, la folie d’espérer un avenir meilleur !  
 
Le rêve a tourné au cauchemar ! Nous avons l’impression que vous  
 
n’avez pas été à la hauteur du formidable engouement messianique  
 
que votre charisme avait suscité partout dans ce pays. Je ne vous  
 
rapporterai pas ici, ce que pensent de vous aujourd’hui, certains  
 
de vos admirateurs d’hier seulement. Pour ne pas en venir à votre  
 
respect Mr le Président.  
 
 
Vous êtes en fin de carrière comme vous l’avez si bien dit lors  
 
de la clôture de « votre campagne » pour les Locales. Vous avez  
 
peut être la conscience tranquille. Nous sommes profondément  
 
préoccupés quant à l’avenir politique que vous réservez à ce pays  
 
qui vous a fait tous les honneurs quand même !  
 
En recrutant ces lâcheurs appelés transhumants vous avez fait  
 
abstraction de l’architecture de perversité, de nuisance et de  
 
violence qui leur sont intrinsèque, pour ne garder à l’esprit que  
 
ce qu’ils pouvaient vous apporter en tant que mieux disants  
 
politiques, ou porteurs de voix électorales. Vous avez agi en  
 
tant que chef de parti préoccupé par la massification de son  
 
parti. Ces gens là nous font peur !  
 
Avant de partir à la retraite comme vous y avez si bien invité  
 
certains leaders de l’opposition, vous avez l’obligation morale  
 
de nous renvoyer l’ascenseur vide, pas avec de dangereux et  
 
encombrants aventuriers, dont la folie pourrait conduire ce pays  
 
dans une terrible impasse !  
 
 
Vous devez vous employer à consolider les acquis démocratiques,  
 
renforcer les valeurs républicaines, préserver la culture  
 
démocratique du peuple sénégalais qui consiste à régler le compte  
 
des coupables politiques par les urnes. 
 
Toute manœuvre visant à imposer au sénégalais un quatrième  
 
président pourrait être d’une dangereuse conséquence. Ce que nos  
 
parents ont accepté avec l’article 35, nous pouvons le rejeter  
 
même avec la légitimité démocratique. Car celle-ci n’est  
 
désormais plus suffisante pour prétendre aux manettes de ce pays.  
 
Il faut y adjoindre la légitimité intellectuelle et la légitimité  
 
morale. Ce qui est vrai sous la lampe pourrait ne pas l’être sous  
 
le soleil. « Il n’y a de valeurs que par rapport à un contexte  
 
spatio-temporel » disait Jean Paul Sartre. N’est-ce pas vous cher  
 
Maître, qui nous avez enseignés l’hypocrisie citoyenne « Prenez  
 
leur argent mais ne votez pas pour eux ; car l’argent qu’ils vous  
 
donnent c’est votre argent, c’est l’argent du peuple qu’ils ont  
 
volés » A Wade 
 
Et le Peuple n’est il pas le plus redoutable des Alchimistes !  
 
 
NDOYE Ass Malick 
 
malickndy@yahoo.com  
 
 
 
Auteur: NDOYE Ass Malick  
Seneweb.com : Jeudi 26 Mar 2009 
ICI REPOSENT, A JAMAIS, LES CENDRES DE LA GC  
 
 
 
Les électeurs sénégalais viennent de redorer le blason de  
 
l’Afrique, suite à la cuisante intervention chirurgico-électorale  
 
intervenue en ce 22 mars et qui a extirpé le cancer monarchique  
 
rampant qui gangrenait les membres de ce grand corps malade : le  
 
Sénégal sous Wade. Même dans l’au-delà, Wade père, mère et fils  
 
se rappelleront ce jour fatal où Niaani a réitéré son refus de  
 
céder à l’intimidation, à la menace et à la corruption.  
 
Karim Wade, le talon d’Achille d’un colosse aux pieds d’argile. 
En ouvrant les journaux ces derniers jours, Abdoulaye Wade devra  
 
sûrement se dire : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. Ils  
 
se sont trompés de cible. » Non, président, c’est vous qui vous  
 
êtes trompé de peuple, en vous croyant tout permis, en confondant  
 
la souffrance et la patience du peuple avec de la lâcheté. Quant  
 
au fils, il s’est barré à la première heure, pour on ne sait  
 
quelle raison. Il s’est encore réfugié dans son mutisme habituel.  
 
Ses lieutenants s’expriment à sa place, comme d’habitude. A-t-il  
 
pris la poudre d’escampette, lui qui affirmait il y a quelques  
 
jours qu’il a toujours été un « gagnant » ? Où est passée la «  
 
marée humaine », cette déferlante qui le suivait partout dans le  
 
rues de la capitale ? En tout état de cause, ces élections  
 
locales ont fait de Rimka un vrai « phénomène politico-médiatique  
 
» dont on reparlera jusqu’à la fin des temps, en Afrique, en  
 
occident, en Amérique comme en Orient. Même le journaliste de  
 
Itélé n’a pas raté l’occasion hier soir pour se moquer de Wade  
 
fils. La gifle administrée au président et à cette nébuleuse du  
 
concret n’est que justice rendue, pour avoir « grossièrement »  
 
dissout des collectivités locales dont le seul crime était  
 
d’appartenir à l’opposition. Le père et le fils se sont rendu  
 
compte que le mensonge, même s’il donne des fleurs, ne donnera  
 
jamais de fruits. Ils viennent de l’apprendre à leurs dépens. A  
 
quand le tour à l’assemblée nationale, ce bétail parlementaire ? 
 
En route vers le sommet de l’impopularité, du désaveu et de  
 
l’humiliation 
 
Le Tsunami électoral qui a terrassé sur son passage les ténors du  
 
PDS à Saint-Louis, Fatick, Thiès et autres localités n’a pas  
 
épargné le président du Sénat qui promettait de livrer la mairie  
 
de Dakar à la Génération de l’Abstrait et du Virtuel. Si des  
 
jeunes comme Bamba Dièye ont damé le pion aux éléphants Masseck,  
 
Oussou et Bacar, le minimum de décence voudrait que les vaincus  
 
appellent les vainqueurs pour les féliciter, comme cela a été le  
 
cas en 2000. Président, il est encore possible de sortir par la  
 
petite porte, étant donné que la grande vous demeure fermée à  
 
jamais. Vous en sortirez grandi, en remettant humblement le  
 
mandat aux citoyens qui vous ont désavoué ainsi que tous vos  
 
suppôts, à cause des intensions « successorales » qui animent  
 
votre fils. A défaut, auriez-vous l’obligeance de présenter vos  
 
excuses, à nous qui avions cru en vous, et qui vous avons élu et  
 
réélu pour enfin vous désavouer devant votre incapacité à gérer  
 
convenablement les choses de la cité ? Le seul plaisir que vous  
 
puissiez faire aux Sénégalais est de mettre fin à l’impunité et  
 
donner une suite aux dossiers nombreux judicaires qui somnolent  
 
injustement dans les tiroirs du ministère de la  
 
justice…Président, merci quand même de nous avoir fait rêver  
 
pendant toutes ces années, même si le réveil a été plus que  
 
brutal. Nous avons été vraiment idiots pour penser que vous  
 
règleriez le conflit casamançais en moins de 100 jours…et que les  
 
jeunes désœuvrés n’auraient pas à se jeter dans l’atlantique pour  
 
échapper à la misère humaine. Me Wade, vous et votre fils pourrez  
 
dire adieu à 2012, la République vous sera très reconnaissante de  
 
ne pas « quémander » une nouvelle fois le suffrage des  
 
Sénégalais, ce serait trop nous demander. Même pour les âmes bien  
 
nées, l’échec et le désaveu n’attendent point, le nombre des  
 
années. Au passage, nos sincères condoléances à la défunte GC  
 
dont l’avenir « polémique » se conjugue au passé, ce bébé mort-né  
 
dont personne ne veut, de peur d’être contaminé par le syndrome  
 
Voldemort. Vous voulez encore un 22 mars ? N’attendez pas 2012,  
 
faites-en la demande, et tout de suite. 
 
Momar Mbaye 
 
mbayemomar@yahoo.fr  
 
 
 
Auteur: Momar Mbaye  
 
 
 
 
 
 
Locales 2009 : Parcelles Assainies revient à Sopi, Plateau  
 
bascule vers Bennoo Siggil Senegaal 
La Cour d’Appel a publié les résultats officiels des élections  
 
locales du 22 mars 2009, faisant ainsi taire, peut-être, les cris  
 
de contestations, surtout de Farba Senghor - qui s’est adjugé la  
 
gloire à Dakar Plateau - et Demba Dia alias "Rock Mbalakh" qui  
 
voulait être maire à la place du vrai maire, Moussa Sy 
 
 
On avait prédit sa défaite aux Parcelles Assainies, mais c’est le  
 
contraire qui s’est produit. Le député maire libéral Moussa Sy a  
 
sauvé la face du Pds à Dakar, en remportant la palme aux  
 
Parcelles Assainies. Du coup, Moussa Sy qui a été intronisé  
 
maire, il y a trois mois à la place de son "frère" ennemi Mbaye  
 
Ndiaye, confirme sa suprématie dans les Parcelles Assainies. 
 
Déjà, les résultats partiels des 11 centres et 121 bureaux de  
 
vote le donnaient vainqueur devant le musicien intronisé « Cheikh  
 
» il y a peu, qui, avec 6304 voix, remportait (provisoirement)  
 
les suffrages dans les centres des écoles 10 et 20 où il a obtenu  
 
respectivement 987 voix contre 829 pour la Coalition Sopi 2009 et  
 
447 voix devant la liste concurrente qui en a eu 438. L’autre  
 
centre ayant échappé à Sopi 2009 - selon toujours les premières  
 
tendances - est celui de Hlm Grand Médine, tombé dans  
 
l’escarcelle de la liste de la coalition Bennoo Siggil Sénégal  
 
qui récolte 558 voix contre 402 pour la coalition Sopi et 295  
 
pour le Mac de Demba Dia. 
 
Peut-être, sont-ce ces résultats encourageants qui ont poussé  
 
Demba Dia à s’autoproclamer maire, sans même attendre la  
 
publication des résultats officiels. Farba Senghor s’est, lui  
 
aussi, mis dans la cadence des contestataires, en s’adjugeant la  
 
victoire - et pour le compte de Sopi 2009 - à Dakar Plateau. Sa  
 
stratégie qui a consisté à "augmenter dix voix sur chaque score  
 
de sa liste", selon Benno Siggil Senegaal, n’a pas donné l’effet  
 
escompté. Puisqu’il vient d’être débouté par la Cour d’Appel qui  
 
a attribué le gain des suffrages à l’opposition. Le chargé de la  
 
propagande du Pds n’a pas fait mieux (au plan du nombre de voix  
 
collectées) que Demba Diop alias Diop Sy qui n’a laissé aucune  
 
chance à Bennoo Siggil Senegaal dans son fief de Rebeuss.  
 
L’opposition aura donc vaincu le pouvoir et ses alliés sur le fil  
 
du rasoir. 
 
Djibril SENE 
Uncs-Ascosen : Le 1er anniversaire des émeutes de la faim «  
 
célébré » le 30 mars  
On a l’habitude de rappeler aux locuteurs de la langue française  
 
qu’un évènement douloureux se commémore. Enthousiasmées  
 
certainement par leur initiative commune de porter la  
 
contestation populaire, Ascosen et Uncs - deux associations  
 
consuméristes sénégalaises - ont décidé de « célébrer » le  
 
premier anniversaire des « émeutes de la faim », le lundi 30 mars  
 
2009, à Dakar. 
 
 
L’Union nationale des consommateurs du Sénégal (Uncs) et  
 
l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) célèbrent,  
 
le 30 mars prochain, le premier anniversaire des « émeutes de la  
 
faim ». 
 
Cet anniversaire, qui aura lieu le lundi 30 Mars 2009 au Siège de  
 
l’Ascosen, sera l’occasion de lancer la date du 30 mars comme «  
 
Journée mondiale pour la défense du pouvoir d’achat », précise un  
 
communiqué. La manifestation servira aussi de tribune à des  
 
leaders politiques, syndicaux et de la société civile. 
 
Le 30 mars de l’année dernière, le Sénégal – comme beaucoup de  
 
pays à travers le monde – avait été pris dans le tourbillon de la  
 
contestation populaire : des populations furieuses étaient dans  
 
la rue pour réclamer un coût de la vie moins exorbitant ponctué  
 
par ailleurs de pénuries de toutes sortes quasiment. A cette  
 
date, les leaders d’Ascosen et d’Uncs, Momar Ndao et Jean-Pierre  
 
Dieng, avaient été violentés et arrêtés (pour un temps) par les  
 
forces de l’ordre qui s’en étaient aussi prises à la télé  
 
Walfadjri dont les responsables ont été sommés de restituer le  
 
film de la manifestation. 
 
Abdourahmane SY 
 
Elections locales apaisées : Le Cosef s’en félicite  
« Le Cosef se félicite de la tenue des élections locales du 22  
 
mars 2009 dans un climat apaisé, ce qui a permis aux citoyennes  
 
et citoyens, dans la transparence et sans entraves, d’exercer  
 
leur droit et d’accomplir leur obligation de vote », relève-t-on  
 
dans un communiqué. Le conseil sénégalais des femmes estime que  
 
c’est « la volonté populaire s’est ainsi clairement exprimée au  
 
sujet de la gestion de nos cités ». 
 
 
Le Cosef espère que « le choix qui vient d’être opéré jouira, de  
 
la part de tous les acteurs, d’un égard et d’un respect sans  
 
faille ». Toutefois, il rappelle « les récipiendaires de la  
 
confiance de notre peuple à se consacrer au service exclusif des  
 
priorités des populations, notamment celles des femmes qui payent  
 
le lourd tribut des mauvaises politiques et programmes de  
 
développement, exclues qu’elles sont des processus et instances  
 
de prises de décision comme l’ont démontré les listes  
 
d’investitures en présence dans ces compétitions électorales ». 
 
Promouvant la femme, le Cosef invite les leaders politiques, les  
 
futurs conseillers, les pouvoirs publics, « à peser de tout leur  
 
poids pour une présence significative de femmes dans les bureaux  
 
des exécutifs locaux conformément à l’esprit de notre  
 
Constitution et de tous les autres textes auxquels le Sénégal a  
 
souscrit, lesquels invitent l’Etat à aller vers l’objectif d’un  
 
égal accès des hommes et des femmes aux mandats électoraux et  
 
fonctions électives ». 
 
De même, le Cosef prie le Président de la République, les  
 
parlementaires, de procéder à la modification du code électorale  
 
« pour l’introduction de la parité comme condition de  
 
recevabilité des listes de candidatures à toutes les élections ». 
 
Ferloo 
 
Tirer les conséquences de la défaite : M. le Président, d’abord !  
Pour situer les responsabilités de la débâcle de la coalition  
 
Sopi 2009, tous se sont focalisé sur les errements, passés et  
 
présents ou récents, de Wade. Le président de la République élu  
 
le 19 mars 2000 - auquel les Sénégalais confièrent leurs rêves,  
 
et Dieu sait qu’il les a fait rêver avec des bols fumants, mais  
 
virtuels, de « maafe », « domoda », « ceebu jën » *…, avec son  
 
fameux projet « yakalma » (1) -, a tué dans les cœurs l’espoir et  
 
semé dans les esprits, le doute. Il aura tout obtenu de son  
 
peuple (deux mandats successifs, une majorité parlementaire, une  
 
Constitution sur mesure…), mais n’a pratiquement rien retourné à  
 
celui-ci. Sinon qu’il l’a « gavé » - avec une sensibilité  
 
gustative amère - de scandales, de combines, de menées secrètes  
 
pour la pérennisation de son leadership d’abord, et de celui de  
 
son fils, ensuite ! 
 
 
Il y a dans l’analyse de la gestion de Goorgi trop de motifs pour  
 
pleurer. Il y en aura encore, tant qu’il sera à la tête de ce  
 
pays. Pleurer de voir le pouvoir aux mains de thuriféraires du  
 
chef (Wade est la constante, disent-ils), pleurer de voir la  
 
promotion de la médiocrité, pleurer de voir un pays « géré comme  
 
une épicerie », pleurer de voir d’honnêtes gens violentés dans  
 
l’exercice de leur profession… 
 
L’histoire de « Sopiland » épouse bizarrement les contours de la  
 
trame narrative d’un « Pleurer-Rire », roman écrit par le  
 
Congolais Henri Lopes, prétendant naguère avec Abdou Diouf au  
 
poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de  
 
la Francophonie (OIF) occupé actuellement par le deuxième  
 
Président du Sénégal. 
 
La lecture de cette œuvre romanesque, fiction par excellence mais  
 
calquée sur des modèles de régimes ubuesques en Afrique, donne à  
 
voir un personnage qui se mêle de tout, au savoir aussi vaste que  
 
la mer (qui, en réalité, n’a aucune emprise sur les sujets qu’il  
 
aborde), un souverain souvent dans les airs…Farba Senghor, «  
 
poursuivi par la clameur publique en attendant d’être rattrapé  
 
par la justice », emprunterait même à Tonton Hannibal-Ideloy  
 
Bwakamabé Na Sakkadé (le héros du roman de Lopes) la passion pour  
 
les titres de prestige. Alors qu’il n’était pas encore ministre  
 
du gouvernement, le chargé de la Propagande du Pds se fit berner  
 
par une soi-disant communauté d’étudiants du NEPAD à l’université  
 
de Dakar : il accepta de recevoir, dans les murs de la Faculté  
 
des Sciences juridiques et politiques – il y a certainement vu un  
 
symbole fort -, le titre de Docteur Honoris Causa ! Le journal «  
 
Frasques » qui rapportait l’information à l’époque, modula le  
 
titre de la « consécration » en parlant de « docteur honoris  
 
crétin ». Sur la photo, à la Une, Farba met par-dessus sa veste  
 
une cape cousue dans un tissu grossier, qu’on peut facilement  
 
ramasser sous la pédale du tailleur du quartier. 
 
Il serait quand même fastidieux de revenir sur les causes de la  
 
défaite du Sopi, des analyses pertinentes ayant déjà été  
 
entendues ou lues ça et là sur la Bérézina. Le propos, ici, c’est  
 
après que les conséquences politiques ont été identifiées, elles  
 
doivent être tirées : 
 
Primo, Wade doit surseoir à son projet monarchique de léguer  
 
des droits successoraux à son fils, lequel par ailleurs est  
 
appelé à être humble quant à ses ambitions. Senghor disait du  
 
chef de l’opposition d’alors, en wolof, « la gestion d’un pays  
 
constitue un fardeau pour une tête qui ne peut pas porter des  
 
cheveux ». Le président-poète faisait ainsi référence à la  
 
calvitie de « Njomboor » dans laquelle, il a trouvé, volontiers,  
 
le symbole d’une inaptitude/incapacité de gérer, bien gérer un  
 
Etat. Inversement, il ne serait pas illogique de demander à Karim  
 
Meïssa Wade de revoir son plan de succéder à son pater. 
 
Secundo, Pape Diop, tête de liste fantoche de la liste de la  
 
coalition Sopi 2009 à Dakar, devrait s’en vouloir pour n’avoir  
 
pas eu assez de courage pour dire « non » à Karim. Il a laissé se  
 
dérouler, sous ses yeux, des conciliabules pour le formatage d’un  
 
leadership nouveau dans Dakar. Ne serait-ce que pour ça, il est  
 
attendu du futur ex-maire de Dakar de présenter ses excuses à ses  
 
partisans et courtisans (ceux qui bénéficiaient de ses « secours  
 
», ceux pour qui il a dégagé le couloir aérien qui mène à la  
 
Mecque…) 
 
Tertio, les leaders déchus de la coalition Sopi 2009 – qu’ils  
 
soient ministres, directeurs de cabinets, manageurs de sociétés,  
 
présidents de conseils d’administrations d’entreprises publiques,  
 
et que sais-je encore – doivent rendre le tablier. 
 
L’on comprend aisément que le propos n’est pas de demander à Me  
 
Abdoulaye Wade de jeter l’éponge à trois ans de la fin de son  
 
mandat. Le fait de s’opposer à une telle injonction – de  
 
l’opposition ou de certains Sénégalais, tout court – pourvoit à  
 
la logique du respect d’un principe constitutionnel. Le Président  
 
est élu pour un mandat d’une durée de cinq ans, il est tenu,  
 
autant que faire se peut, de le conduire à terme. Et non, bien  
 
sûr, de passer le témoin à qui que ce soit. Cela, en revanche,  
 
procéderait d’une volonté encore constatée de tordre le cou à  
 
notre Loi Fondamentale moult fois déstructurée, défigurée,  
 
réduite en un vulgaire bourrelet de papier. 
 
PS : Pensée d’un internaute de Ferloo : « Les élections locales  
 
sont le gisement qui fournit pour une part très importante et de  
 
façon conforme leurs électeurs, aux élections législatives et  
 
présidentielle ». A méditer par le peuple et les politiques. 
 
Abdourahmane SY 
 
* Plats sénégalais 
 
Odeurs corporelles : Plusieurs façons de se sentir frais et  
 
propre  
Le fonctionnement chimique de nos aisselles a quelque chose de  
 
fascinant. Chez l’être humain, l’odeur corporelle est due  
 
essentiellement aux émanations des glandes sudoripares apocrines,  
 
dont la plupart se situe dans la région axillaire. Ces glandes  
 
spécialisées sont déjà présentes dès la naissance, mais elles ne  
 
font pas grand-chose jusqu’à la puberté. A ce moment, elles  
 
commencent à secréter une substance laiteuse dénuée d’odeur. Si  
 
nous ne l’avons pas régulièrement cette partie du corps, environ  
 
toutes les six heures, des bactéries ne tardent pas à coloniser  
 
ces sécrétions apocrines. Et peu de temps après, nous nous  
 
apercevons (ou non, selon le cas) que nous avons… devinez quoi ? 
 
 
D’où provient l’odeur corporelle ? 
 
Chez l’homme les plantes apocrines sont plus nombreuses et plus  
 
volumineuse que chez la femme et, par conséquent, le mâle de  
 
notre espèce a généralement une odeur corporelle plus prononcée.  
 
Pourtant, je serais prêt à parier que les femmes dépensent  
 
davantage d’argent en déodorants. L’odeur corporelle ne provient  
 
pas seulement d’une hygiène insuffisante. Elle est parfois causée  
 
par une carence en zinc ou divers troubles tels que le diabète,  
 
certaines maladies hépatiques, la constipation chronique et  
 
certains parasites. Les végétariens prétendent d’autre part que  
 
les mangeurs de viande ont une odeur corporelle plus prononcée.  
 
Le bain et la douche sont probablement les meilleurs mesures pour  
 
maîtriser l’odeur corporelle, mais si vous ne vous sentez pas  
 
acceptable en société sans vous être aspergé de déodorant, il  
 
n’est pas indispensable pour autant d’avoir recours à des flacons  
 
à bille ou à la panoplie d’atomiseurs vendus dans le commerce. 
 
Divers moyens de s’attaquer aux odeurs corporelles ! 
 
Certains chercheurs croient que les odeurs corporelles,  
 
principalement les aisselles et l’aine, servaient à annoncer  
 
notre sexualité. Bien entendu, peu importe la fonction que  
 
remplissaient nos odeurs corporelles ; de nos jours, elles sont  
 
devenues inacceptables pour la plupart des gens. Ce dernier point  
 
est acquis. Pour se faire des amis et être apprécié des gens, il  
 
ne faut pas sentir mauvais. Plus facile à dire qu’à faire ? En  
 
fait, il existe divers moyens de s’attaquer aux odeurs  
 
corporelles et de se sentir bon comme la rose : Frottez-vous  
 
bien. La meilleure façon d’éliminer les odeurs corporelles est de  
 
bien se laver à l’eau et au savon, en accordant une attention  
 
particulière aux parties plus susceptibles de dégager de  
 
mauvaises odeurs, comme les aisselles et laine. Les odeurs  
 
corporelles sont souvent causées par une combinaison de  
 
transpiration et de bactéries. Se laver à l’eau et au savon  
 
éliminera les odeurs attribuables à ces deux facteurs. Le  
 
meilleur type de savon pour régler un problème d’odeurs  
 
corporelles est un savon désodorisant, car il inhibera la  
 
récurrence des bactéries. La fréquence avec laquelle une personne  
 
doit se laver dépend de sa chimie organique, de ses activités et  
 
de l’époque de l’année. N’oubliez pas que les glandes sudoripares  
 
et les bactéries sont actives la nuit comme le jour. Vous avez  
 
donc besoin de prendre une douche le matin et le soir. Lavez plus  
 
que votre corps. Vous pouvez vous lavez jusqu’à ce que vous ayez  
 
la peau ratatinée comme une vielle prune, mais vous sentirez  
 
quand même mauvais si vos vêtements ne sont pas propres. Portez  
 
les mêmes sous-vêtements deux jours d’affilée, est un moyen  
 
infaillible d’empester les autres. A quelle fréquence devra-t-on  
 
changer de chemise ? Cela varie d’une personne à une autre. La  
 
plupart des gens n’ont pas besoin de se changer plus d’une fois  
 
par jour. Par temps très chaud cependant, il peut être indiqué de  
 
se changer plus d’une fois. Choisissez des étoffes naturelles.  
 
Les étoffes naturelles, comme le coton, absorbent mieux la  
 
transpiration que les tissus synthétiques. La transpiration  
 
absorbée peut ensuite s’évaporer des vêtements. Les  
 
antisudorifiques sont ce qu’il y a de mieux. Dans la plupart des  
 
cas, les déodorants vendus dans le commerce sont efficaces pour  
 
masquer les odeurs de transpiration des aisselles. Ils laissent  
 
sur la peau des produits chimiques qui tuent les bactéries  
 
causant de mauvaises odeurs. Cependant, si vous avez des  
 
problèmes d’odeurs corporelles qui font fuir à la fois vos amis  
 
et vos ennemis, vous avez sans doute besoin d’un antisudorifique.  
 
Il s’agit essentiellement de médicaments qui réduisent la  
 
quantité de transpiration que produit l’organisme. Bon nombre  
 
d’antisudorifiques vendu dans le commerce contiennent à la fois  
 
un désodorisant et un antisudorifique. Les déodorants seuls ne  
 
peuvent pas réduire la transpiration. Ne vous irritez pas. Si  
 
vous ne pouvez pas utiliser de déodorants ou d’antisudorifiques  
 
commerciaux sans faire d’éruptions cutanées, essayez une crème  
 
antibiotique topique. Vous en trouverez dans toutes les  
 
pharmacies. Ces crèmes agissent comme des déodorants, mais ne  
 
contiennent pas de parfums irritants. Cherchez la solution dans  
 
la nature. Oubliez les derniers parfums à la mode. Les chasseurs  
 
ont une façon bien à eux d’élaborer leurs propres fragrances.  
 
Selon certains, il faut masquer toute trace d’odeurs corporelles  
 
afin de ne pas alerter la biche ou le sanglier qui s’enfuiraient  
 
à toute vitesse. Que font les chasseurs ? Une des façons les plus  
 
courantes de masquer les odeurs est d’utiliser du savon au pin,  
 
en vente dans la plupart des commerces de fournitures pour la  
 
chasse. En plus, ce savon laissera sur votre peau l’odeur d’une  
 
véritable forêt de pins. Si cela ne vous plait pas, certains  
 
chasseurs recommandent le bon vieux savon à la glycérine.  
 
Surveillez ce que vous mangez. Des extraits de protéines et  
 
d’huiles de certains aliments et de certaines épices restent dans  
 
les sécrétions de l’organisme pendant des heures et peuvent  
 
dégager des odeurs désagréables. Le poisson, le cumin, le curry  
 
et l’ail viennent en tête de liste. Restez calme. L’excitation  
 
sexuelle ou l’angoisse et la nervosité peuvent vous faire  
 
transpirer davantage. Si vous vous attendez à vivre des moments  
 
difficiles ou émouvants, pensez à utiliser une double dose de  
 
déodorant. Essayez un vieux trucs : le jus de tomate. Vous avez  
 
tout essayé et rien ne donne des résultats satisfaisants !  
 
Peut-être n’avez-vous pas tout essayé ? Un vieux remède maison  
 
est de se désodoriser au jus de tomate. Croyez-le ou non, il est  
 
très efficace. Vous n’avez pas besoin de remplir la baignoire de  
 
jus de tomate. Il suffit d’en mettre un demi-litre dans l’eau de  
 
votre bain et de rester dans l’eau pendant 15 minutes. 
 
Les plantes au secours des odeurs corporelles ! 
 
Les plantes ont une longue et illustre histoire en tant que  
 
déodorants. Nous ne saurions être surpris d’apprendre que les  
 
plus fréquemment utilisées ont une action antibactérienne contre  
 
les micro-organismes responsables de l’odeur nauséabonde de ns  
 
sécrétions apocrines. Voici un certain nombre de suggestions  
 
utiles. Jus de navet. Voici une anecdote que je trouve fascinante  
 
: après avoir entendu un collègue japonais lui parler d’utiliser  
 
le jus de navet pour maîtriser les odeurs corporelles, un médecin  
 
a préparé un jus avec quelques navets et s’en est vigoureusement  
 
frotté l’équivalent d’une cuillérée à café sous les aisselles.  
 
Voici sa conclusion : « Le jus de navet ne stoppe pas la  
 
transpiration, mais il empêche l’odeur corporelle de survenir  
 
pendant une période pouvant aller jusqu’à dix heures. » Voilà qui  
 
semble trop beau pour être vrai, mais j’ai bien l’intention  
 
d’essayer cette suggestion la prochaine fois que je resterai seul  
 
chez moi pendant deux ou trois jours avec une bonne provision de  
 
navets. Légumes contenant du zinc. Une carence en zinc peut  
 
accentuer notre odeur corporelle. Les aliments industriels ne  
 
sont pas une bonne source de zinc, ce dernier étant souvent  
 
éliminé au cours de la préparation, mais les aliments complets en  
 
contiennent une quantité appréciable. Parmi les meilleurs sources  
 
de zinc, on peut citer : persil, choux, concombres, haricots  
 
verts,asperges etc…Vous pourriez préparer un cocktail déodorant  
 
soit avec le jus d’un seul entre eux, soit en mélangeant divers  
 
jus entre eux. Vinaigre. Un médecin recommande d’utiliser le  
 
vinaigre de cidre pour remplacer les déodorants du commerce. Ce  
 
conseil me parait judicieux, dans la mesure ou le vinaigre a des  
 
propriétés antiseptiques. 
 
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute_Tradipraticien ; web :  
 
www.sambamara.com 
 
Vrais gagnants, vrais perdants du scrutin local 
Les électeurs se sont exprimés sans équivoque à l’occasion du  
 
récent scrutin. En rejetant en masse les listes de la mouvance  
 
présidentielle, ils sanctionnent négativement la manière dont  
 
leurs affaires ont été gérées par le Président Wade et son  
 
régime. C’est le contraire qui aurait étonné au vu de la  
 
dégradation continue des conditions de vie des populations. 
 
 
Cette déferlante du mécontentement populaire n’a surpris que les  
 
politiciens. C’est qu’ils ne sont pas toujours parvenus á cerner  
 
le profil de l’électeur sénégalais… un vrai cas pathologique pour  
 
des professionnels… á leur décharge, cependant, les enjeux locaux  
 
apparemment fort simples au départ ont été dénaturé quelque peu  
 
par l’intrusion tonitruante et exubérante de Me Wade dans le jeu. 
 
La révélation du tournoi électoral aura été sans conteste l’homme  
 
Maky Sall qui y aura joué tous les rôles possibles. Ici, il a  
 
gagné seul, là, il a fait gagner la coalition de l’opposition et  
 
ailleurs, il a fait perdre la coalition au pouvoir. C’est bien,  
 
c’est même très bien ! Car il administre une belle leçon de  
 
courage politique à la classe politique, les chefs de partis  
 
notamment. Car parmi les protagonistes de la dernière  
 
présidentielle, trois seulement, MM Cheikh Bamba Dieye à  
 
Saint-Louis et Idrissa Seck à Thiès mais aussi Robert Sagna à  
 
Ziguinchor, ont osé relever le défi au niveau d’une collectivité  
 
locale relativement importante. Le cas intéressant de M Souty  
 
Toure á Tambacounda mérite tout aussi d’être relevé. Les autres  
 
se sont piteusement abstenus ou alors se sont présentés au niveau  
 
de leur village. Serait ce la marque du peu d’intérêt qu’ils  
 
portent au leadership local comme fondement- béton du leadership  
 
national ou alors serait ce parce que ces élections á quitte ou  
 
double sont toujours redoutées par ces chefs de parti qui  
 
préfèrent s’abriter dans le confort de la tête de liste des  
 
législatives. 
 
En tout état de cause, une nouvelle donne est entrain de prendre  
 
forme. Leur courage est en effet la preuve que l’avenir  
 
appartient à la nouvelle génération constituée par ces jeunes aux  
 
dents longues dont la liste s’est enrichie de MM Khalifa Sall a  
 
Dakar et Abdoulaye Balde á Zinguinchor mais aussi, á la faveur de  
 
la percée des femmes, de Mmes Aissata Tall Sall á Podor, Aida  
 
Mbodj á Bambey, Mata Sy Diallo á Kaffrine et Aminata Mbengue  
 
Ndiaye á Louga. Cette irruption massive de la gente féminine est  
 
à saluer avec toute la solennité qui sied car par ces belles  
 
victoires peu évidentes au départ, les femmes rangent aux  
 
oubliettes leur rôle de bétail électoral. 
 
Dès lors, dans la redistribution des cartes qu’annoncent  
 
inéluctablement les résultats du scrutin au sein des appareils  
 
partisans, les vrais dividendes doivent aller aux plus méritants  
 
qui, á l’occasion, ont été ceux-là qui ont osé défier le naguère  
 
ogre Sopi. 
 
Même si nous devons regretter, toutefois, qu’aucun ténor  
 
politique ne se soit porté volontaire pour conduire une liste á  
 
l’échelle régionale. Manifestement, du chemin reste à parcourir  
 
dans le cadre de l’émergence de véritables représentativités  
 
régionales. On ne saurait en faire l’économie á court terme quand  
 
bien même l’entité régionale est une réalité politique toute  
 
récente. Faut il le rappeler nous en sommes encore á nos  
 
troisièmes élections locales, exceptées les premières qui se sont  
 
tenues en 1990 et ne concernaient que les collectivités  
 
municipales et rurales en plus d’être marquées par un boycott de  
 
la totalité de l’opposition d’alors …. 
 
Cette représentativité régionale est un plus sur le difficile  
 
chemin qui conduit vers l’osmose nationale pour pallier toute  
 
velléité d’ethnicisme ou autre particularisme, situation décriée  
 
malheureusement ça et là á chaque consultation électorale de  
 
bonne ou mauvaise foi. Il y va du renforcement de la crédibilité  
 
politicienne et le Sénégal ne peut pas se permettre de fermer  
 
l’œil, ne serait ce qu’un seul instant, sur cette calamité qui  
 
gangrène la plupart des pays africains et contre laquelle nous  
 
sommes loin d’être vaccinés… d’autant plus que par plusieurs fois  
 
nous l’avons échappé belle ! Pourvu que la Main Divin continue de  
 
nous retenir ! Et gageons que la nouvelle génération saura  
 
relever, encore une fois, le défi. 
 
Serigne Babacar Camara cilpdak@yahoo.fr 
 
La maison bleue s’effondre, Karim sous les décombres. 
Les élections locales ont finalement eu lieu. Mais avec le recul,  
 
Wade aurait bien reculé la date, s’il savait que la débâcle bleue  
 
serait à un tel niveau. La coalition Sopi2009 a perdu. Elle a  
 
reçu une belle gifle sur sa joue droite et sa joue gauche, face à  
 
sa rivale, Bennoo Siggil Senegaal, nouvelle coalition dans  
 
laquelle on retrouve, parmi ceux qui la composent, ses  
 
partenaires d’hier. Ironie du sort ! Les acteurs qui ont  
 
participé à l’avènement de l’alternance et qui ont permis à Wade  
 
d’être président de la République, Niasse, Dansokho, Bathily,…  
 
mais qui ont été mis à la touche par la suite, ont obtenu leur  
 
revanche ; Idy et Macky aussi. Ces deux là ont prouvé qu’ils  
 
étaient plus utiles au Pds qu’en dehors. Si Idy s’est montré  
 
indétrônable, tel un baobab à Thies, Macky Sall a réussi bien sûr  
 
avec la Coalition Benoo Siggil Senegaal, à faire planer son ombre  
 
sur Fatick. 
 
Mais on ne peut pas ne pas dire que la victoire ne soit pas une  
 
surprise pour la Coalition Bennoo Siggil Senegaal, tant elle est  
 
belle et éclatante. Elle pensait qu’elle avait ses chances, dans  
 
ces élections. Mais elle ne pensait pas que la victoire serait si  
 
retentissante. 
 
Saint-Louis avec sa pléthore de ministres (Ousmane Masseck  
 
Ndiaye, Awa Ndiaye, Ousmane Ngom, Cheikh Tidiane Sy, Bacar Dia)  
 
au mètre carré, a capitulé face à l’assaut de Cheikh Bamba Dièye,  
 
Aïda Mbaye et maître Alioune Badara Cissé de la Coalition Bennoo  
 
Siggil Senegaal. 
 
Thies, cette autre localité, est tombée dans la gibecière d’Idy  
 
qui a pris du bien gros gibier : Cheikh Adjibou Soumaré, Premier  
 
ministre, Abdoulaye Diop, ministre des Finances, et Moustapha  
 
Sourang, ministre de l’Education. 
 
Et puis, y a Demba « Boum Boum Boum », le chanteur ou disons «  
 
emmerdeur », cet intrus de la politique, adulé aux Parcelles, où  
 
il a élu domicile, si proche de ses « futurs administrés », qui  
 
hante le sommeil de Moussa Sy, sûr qu’il est de sa victoire, au  
 
point de dire niet au Président Wade qui l’a reçu en audience,  
 
afin le persuader de laisser la place à ce pauvre Moussa. Dur,  
 
dur pour la Coalition Sopi2009. 
 
Grosse perte certes pour la Coalition Sopi, mais l’hécatombe,  
 
c’est surtout Dakar ! Pape Diop aura beau vouloir utiliser son  
 
influence et son argent pour hisser Karim au sommet de l’Etat,  
 
mais rien n’y fera ; l’ascenseur ne bougera point, parce qu’il a  
 
eu du mal à se mettre en marche, bloqué de toutes parts, par tout  
 
ce peuple du Point E et de Dakar qui aura empêché la porte de se  
 
refermer afin qu’il démarre, malgré toute la graisse utilisée  
 
pour huiler le mécanisme. « Le meilleur qui reste à venir » ne  
 
viendra pas parce qu’entre temps Khalifa Sall aura aussi promis  
 
autre chose de plus consistant et de plus digeste, à venir. 
 
Pape Diop a perdu, mais Karim Wade a perdu bien plus. Celui qui  
 
prétendait n’avoir jamais perdu, dans cette interview accordée la  
 
RFM qui lui a plutôt desservie que servie, a bien perdu. La vie  
 
c’est un peu ça, et elle n’est pas toujours rose et ne fonctionne  
 
pas non plus, de manière linéaire. On a beau être riche et  
 
fortuné, il y a des choses qu’on ne pourra jamais acheter. Tenez  
 
par exemple, l’amour, pardon l’amour d’une femme, mais aussi des  
 
citoyens. En effet, l’amour, ce sentiment noble, ça se travaille,  
 
ça s’acquiert, ça s’entretient, la lune de miel vient après. 
 
Awa Diop, vainqueur dans sa commune d’arrondissement à Rufisque  
 
est là pour rappeler à Karim, que la politique, ce n’est pas  
 
juste une affaire d’intello, mais bien quelque chose qui  
 
s’apprend sur le terrain et qu’il faut en plus, des gens mûrs  
 
autour de soi. Elle lui dira même : « Si Karim veut faire de la  
 
politique, il n’a qu’à revenir à la base ». Même Wade n’épargnera  
 
pas son fils puisqu’il pense que lui et ses amis qui l’ont  
 
conduit là où il est aujourd’hui, et qu’ils l’ont trompé en lui  
 
racontant trop d’histoires. 
 
Karim aura en tout cas réussi à plomber les ailes de son  
 
mouvement qui se voyait déjà loin, puisqu’elle avait ses affidés,  
 
ses moyens, sa sécurité, ses tentacules, ses réseaux, mais  
 
surtout sa protection présidentielle. Le mouvement était en  
 
réalité fragile parce qu’il lui manquait cette consistance, cette  
 
connivence avec le peuple, dont il faut comprendre l’âme, la  
 
quintessence, la culture qui passe par la langue et d’autres  
 
aspects bien culturels, et qui font qu’on peut s’adresser  
 
directement à lui. 
 
Wade père tout communicant hors pair qu’il est, tire sa force, de  
 
sa maîtrise du registre langagier sénégalais. Il a su jouer à  
 
fond sur cela pendant longtemps, ce qui lui vaut sans doute sa  
 
connivence avec une certaine catégorie de la population. Mais  
 
lorsqu’on sent à travers un slogan de campagne « fii gno ko moom  
 
» pour dire « ce coin est conquis », un accent bien français de  
 
France, cela crée une certaine distance entre vous et les  
 
populations (les humoristes s’en sont d’ailleurs beaucoup  
 
moqués), surtout, lorsqu’on a déjà une image de quelqu’un de  
 
distant des Sénégalais. 
 
Et puis, il n y a pas que ça, le sénégalais n’aime pas  
 
l’injustice. Idy aux temps des vaches en a tiré un bien grand  
 
profit. Macky aussi. Les sénégalais n’aiment pas qu’on leur  
 
impose quelqu’un, quelque dociles, qu’ils puissent être, surtout  
 
si ce n’est pas le fils de n’importe qui ; surtout si ce dernier  
 
part dans une bataille, où tout lui est donné sur un plateau  
 
d’argent. Ce que le père a sans doute oublié, c’est que ce n’est  
 
pas lui qui décide, c’est le peuple. Et le peuple a décidé que  
 
les choses doivent se mériter et qu’on n’hérite pas du Sénégal,  
 
comme on hérite dans un royaume. Cet héritage aurait pu être  
 
légitime, si le fils était moins arrogant et avait fait un  
 
travail remarquable, à un coût raisonnable. Mais hélas, la  
 
montagne n’aura même pas accouché, et le résultat est ce qu’il  
 
est. Mais au point où on en est, c’est sans doute Abdoulaye Baldé  
 
qui devrait prendre la place de Karim à la tête de ce mouvement,  
 
lui au moins, a gagné dans sa localité qu’est Ziguinchor. Logique  
 
non ? Wade père a conseillé à son fils de revoir ses prétentions  
 
à la baisse. 
 
Drôles de conseillers ! 
 
Hassane Bâ, en voilà un qui fait rire ! Ce conseiller spécial du  
 
Président qui déclare s’être trompé en ayant fait des erreurs  
 
d’appréciation et qui demande pardon. Du jamais vu ! Ce qu’il  
 
devrait sans doute comprendre est, qu’à un certain niveau de  
 
responsabilités, et surtout en République, on ne demande pas  
 
pardon, on démissionne purement et simplement, au lieu de  
 
demander de la clémence. Lorsqu’on se trompe de cette manière, on  
 
s’efface, logique non ! 
 
Cet autre conseiller qui semble vraiment poser problème, c’est  
 
bien Cheikh Diallo, le conseiller en communication de Karim Wade.  
 
Ce dernier a été victime d’un lynchage médiatique, a-t-il  
 
déclaré, au cours de l’émission « Focus » de canal info News. Une  
 
manière sans doute de se disculper par rapport à l’échec de la  
 
campagne. Sur ce point, il semble bien en contradiction avec Wade  
 
père qui disait qu’il n’a pas mis son fils en orbite, mais que ce  
 
sont les médias qui sen sont occupés. 
 
Mais s’il y a une chose que Cheikh Diallo devrait apprendre en  
 
tant que conseiller en communication, c’est de faire preuve de  
 
moins d’arrogance, d’avoir un peu plus de correction et  
 
d’humilité, parce que dans cette campagne en question, il a  
 
lamentablement échoué. On ne dit pas : « c’est la faute des  
 
médias » dans ce genre de situation. Il s’est en effet comporté  
 
de manière peu honorable et peu respectueuse, vis-à-vis de la  
 
présentatrice de l’émission, l’interrompant sans cesse, allant  
 
même jusqu’à même jusqu’à décréter la fin de l’émission en disant  
 
: « je vous remercie ». En effet, rien dans son ton, son attitude  
 
et sa manière de communiquer n’était convenable et acceptable. Un  
 
peu de tenue et de retenue, ça ne peut que faire du bien. Qu’il  
 
redescende sur terre et sache que lorsqu’on perd aussi  
 
lamentablement, on se tient à carreaux et on se fait tout petit.  
 
On espère juste qu’il fasse amende honorable. 
 
- Par Nettali -  
« Le peuple a rejeté un mode de gouvernance fait d’arrogance » 
 
APRES LA DEFAITE DE LA COALITION SOPI 2009  
Me Wade rejoint Karim à Paris 
NETTALI.NET - Le Président de la République Me Abdoulaye Wade va  
 
quitter Dakar demain dans l’après-midi, pour Paris, la capitale  
 
française. Où se trouve présentement Karim Wade, pour des raisons  
 
officieusement familiales. Karim Wade loge en ce moment au 8ème  
 
arrondissement à Paris. 
 
 
Aucune précision sur la durée de ce voyage présidentiel. Le  
 
numéro un du Parti démocratique sénégalais (Pds) n’avait plus  
 
quitté le Sénégal depuis des semaines, pour des raisons liées à  
 
la campagne électorale. Me Abdoulaye Wade a en effet sillonné le  
 
territoire national, pour soutenir les listes de la Coalition  
 
Sopi 2009. Mais son engagement n’a pas empêché la défaite dans  
 
plusieurs zones des listes de la Coalition au pouvoir. 
 
Me Abdoulaye Wade a déjà convoqué au Palais plusieurs  
 
responsables libéraux dont Pape Diop, le maire sortant de Dakar.  
 
Son prochain retour à Dakar sera bien scruté par ces derniers,  
 
dans le contexte présent, où l’on annonce des chamboulements  
 
aussi bien au Pds que dans le gouvernement. 
 
- Par Nettali -  
WADE SOLDE SES COMPTES AVEC SON FILS 
« C’est toi et tes amis qui m’avez conduit là où je suis  
 
aujourd’hui ! » 
NETTALI.NET - La déception de Me Wade est très grande. C’est en  
 
fait que ce nous rapporte la Gazette.sn qui relate la discussion  
 
agitée entre Karim Wade et son père, dimanche soir, à la suite de  
 
la publication des résultats du vote qui ont consacré la défaite  
 
de la Coalition Sopi et la perte de la Mairie de Dakar. 
 
 
Très remonté contre son fils et la Génération du Concret, Wade  
 
lui a asséné : « C’est toi et tes amis qui m’avez conduit là où  
 
je suis aujourd’hui ! ». il ajoute d’ailleurs : « Vous m’avez  
 
trompé. Vous m’avez raconté trop d’histoires. ». Wade a ainsi  
 
demandé à son fils de tirer toutes les conséquences de son échec  
 
et d’assumer ses responsabilités, tout en revoyant ses prétention  
 
à la baisse. Si cela n’est pas du désaveu ça y ressemble fort.  
 
C’est sans doute, cette raison qui a poussé ainsi que l’affirme  
 
la gazette.sn, Hassane Bâ à faire son mea culpa. 
 
Pour rappel, Hassane Bâ a récemment reconnu sur le plateau de  
 
Walf TV, sa responsabilité, avant de demander pardon à maître  
 
Wade. Il a affimé avoir commis des erreurs d’analyse politique  
 
notamment sur Thies, avant de demander pardon au chef de l’Etat.  
 
Cet entretien houleux entre le père et le fils nous amène ainsi à  
 
nous interroger sur l’avenir politique de Karim Wade et de la  
 
Génération du Concret. 
 
- Par Nettali -  
 
 
WALF FADJRI: 
L’audit des collectivités locales remportées par Bss est  
 
incontournable 
 
 
La gestion désastreuse des libéraux des collectivités locales,  
 
doit être soumise à un audit sérieux et sans complaisance. Quitte  
 
à prendre des cabinets d’audit pour les passer au peigne fin. Le  
 
résultat qui en sera issu, devra être rendu public, c’est-à-dire  
 
porté à la connaissance des citoyens pour que nul n’en ignore.  
 
Ceci me paraît une étape capitale et un acte de haute portée,  
 
pour mettre déjà en confiance les citoyens, sur les actions que  
 
comptent prendre les nouvelles autorités. Cet exercice participe  
 
à intéresser davantage les citoyens à la gestion de la Cité.  
 
C’est une façon sans équivoque de faire connaître un pan, de  
 
comment les libéraux ont géré nos collectivités locales et gèrent  
 
aussi, en ce moment, l’Etat et les ressources publiques. La  
 
rupture tant proclamé, doit commencer par là, pour montrer de  
 
prime abord aux électeurs de Benno Siggil Senegaal, qu’ils ne se  
 
sont pas trompés et qu’ils ont effectivement fait le bon choix,  
 
en portant leurs suffrages et leur confiance sur eux. 
En procédant à l’audit de la gestion libérale, Bss se  
 
différenciera nettement d’avec le régime de l’alternance du 19  
 
mars 2000 qui, lui, s’était empressé plus tôt préoccupé à user ou  
 
jouir des délices du pouvoir, qu’à faire l’inventaire de l’Etat  
 
avant tout. Cet audit se fera dans le but de montrer à la face du  
 
monde, qui est réellement Me Wade l’économiste et comment, avec  
 
ses ouailles, il gérait les biens de la nation. Benno Siggil  
 
Senegaal annoncera ainsi et déjà les couleurs, qu’il entend  
 
imprimer à sa démarche, et qu’il est bien possible de gérer  
 
autrement et mieux, les biens publics, dans la transparence. En  
 
soumettant ses résultats au public, Bss les inviterait à en  
 
prendre connaissance et à apprécier à sa juste valeur, les  
 
‘soins’ que les libéraux prenaient pour la tenue des comptes de  
 
la nation et la gestion des ressources nationales mises à leur  
 
disposition. 
 
Les élus de Bss ont reçu un mandat clair issu du peuple  
 
sénégalais, au même degré de légitimité que le président de la  
 
République et l’Assemblée nationale donc, du suffrage universel.  
 
Par conséquent, aucun autre pouvoir issu de la même légitimité,  
 
ne devrait les empêcher d’accomplir leurs engagements envers les  
 
populations, qui figuraient sur leur profession de foi. 
 
La décentralisation est bien une loi de la République. Comme  
 
toutes les lois, elle est faite pour être appliquée dans toute sa  
 
rigueur. Mais au contact de la réalité de la gestion libérale et  
 
même socialiste, il faudra avoir une attitude ferme, de  
 
vigilance, pour ne pas se laisser divertir ou tourner en  
 
dérision, aux fins de passer outre l’application stricte de la  
 
loi sur la décentralisation, dans son esprit et sa lettre, sans  
 
aucune tergiversation. Je veux dire par là, que les compétences  
 
transférées ne devront souffrir d’aucune restriction. Elles  
 
doivent l’être intégralement sans aucune fuite en avant, pour  
 
permettre aux collectivités locales de jouer le rôle qui leur est  
 
dévolu par la loi. Ce qui suppose que les ressources adéquates  
 
devront accompagner impérativement le transfert de toutes les  
 
compétences. 
 
Les collectivités locales, sous la direction de Benno Siggil  
 
Senegaal, exigeront par l’intermédiaire de leurs élus,  
 
l’autonomie requise que leur confère la loi sans aucune  
 
faiblesse. Il en est de même de la totalité des neuf compétences  
 
transférées pour le moment, ainsi que les ressources qui leur  
 
sont attachées obligatoirement. Il doit aussi être entendu que  
 
les fruits de la coopération décentralisée devront revenir  
 
entièrement aux collectivités locales, dont les élus respectifs  
 
ont eu à les décrocher par leurs relations internationales auprès  
 
e leurs amis propres ou du Sénégal à l’étranger. 
 
La gestion des terres devra aussi principalement se faire dans  
 
l’intérêt des localités et des populations concernées d’abord.  
 
Surtout au plan rural, où les paysans sont dépossédés de leurs  
 
terres au profit des paysans du dimanche et à col blanc, qui  
 
n’habitent même pas parfois la localité. C’est une des injustices  
 
à s’attaquer immédiatement. Ce qui justifie largement la  
 
nécessité d’un cadastre rural. 
 
Principalement, la commune de Dakar devra tout naturellement  
 
faire l’objet d’une attention toute particulière, compte tenu du  
 
budget qui lui est affecté, qu’il a hébergé beaucoup de fonds  
 
importants à destination douteuse et au service de personnes  
 
étrangères à la gestion de la mairie. A cet effet, il faudra  
 
éclairer cette gestion nébuleuse de cette institution, en situant  
 
les responsabilités de tous ceux qui ont bénéficié indûment d’un  
 
sou dont ils n’avaient pas droit. 
 
Les budgets affectés aux collectivités locales par l’Etat central  
 
doivent leur parvenir obligatoirement. Contrairement à la  
 
pratique actuelle consistant à l’annoncer simplement. De même,  
 
toutes les taxes indirectes qui leur reviennent, doivent leur  
 
être reversées intégralement le moment venu. 
 
La feuille de route déclinée à chaud par Khalifa Babacar Sall,  
 
est claire et nette au plan des intentions affichées. Au cas où  
 
elle est appliquée dans l’esprit et la lettre, elle pourrait nous  
 
valoir beaucoup d’espoir pour une gestion transparente, à la  
 
satisfaction des populations. La gestion collective et par équipe  
 
à la place d’un singleton qui gère tout à lui seul, est aussi une  
 
rupture à saluer. A l’image de la commune de Dakar, toutes les  
 
autres collectivités locales sous le contrôle de Bss devront être  
 
auditées, pour cesser définitivement d’être des mangeoires des  
 
élus du parti au pouvoir, d’entretenir des personnes parasites,  
 
une clientèle politique, des partis politiques satellites du  
 
parti au pouvoir, des agences nids de privilégiés, des structures  
 
à utilité douteuse, etc. 
 
Les succès futurs de Benno siggil Senegaal dépendront de la  
 
manière dont il aura géré ses collectivités locales, toutes  
 
confondues et soumises à l’appréciation des populations  
 
concernées. C’est là une épreuve test à réussir par Bss, afin de  
 
rompre positivement et définitivement avec toute gestion  
 
nébuleuse. 
 
Il n’est pas inutile de le rappeler mais, les élus de Bss  
 
connaissent parfaitement bien à qui, ils ont à faire. Dès lors,  
 
ils n’auront aucune excuse valable, s’ils manquent de vigilance  
 
au point de se faire avoir par l’Exécutif ou le pouvoir central.  
 
Me Wade, président de la République, est connu comme quelqu’un  
 
qui ne respecte aucune institution, qui a la fâcheuse habitude de  
 
violer les lois à chaque fois qu’il le désire et sans état d’âme.  
 
Tant qu’il avait en face de lui ses propres élus qui ne lui  
 
refusaient rien et qui ne rendaient pas compte à leurs mandants,  
 
cela pouvait passer. Aujourd’hui, les temps ont changé, et il  
 
faudrait qu’il le sache, sinon, il faudra le lui faire savoir.  
 
Les citoyens ont besoin de savoir comment sont gérés leurs biens. 
 
Le syndrome de la division sera distillé par Me Wade : il rôdera,  
 
à tous les coups, autour des élus de Benno Siggil Senegaal. Mais  
 
nous osons espérer que, compte tenu de l’expérience que nous  
 
avons de la transhumance et la fin triste qui leur est souvent  
 
réservée, nul élu de Bss ne pensera accepter la main tendue du  
 
libéral en chef ou l’un quelconque de ses recruteurs, pour une  
 
coopération quelconque. La dynamique de l’unité suscitée par  
 
Benno ayant prévalu dans ces élections, elle devrait se  
 
poursuivre afin de la consolider pour d’autres victoires plus  
 
importantes, jusqu’au départ de Me Wade du pouvoir. Toute autre  
 
démarche que celle-là est synonyme de trahison de la confiance  
 
qui a été placée sur les élus de Bss par les électeurs. 
 
Le message des populations à l’endroit de Bss est à mon avis très  
 
clair et devra être compris comme tel. Etant donné que c’est dans  
 
l’unité (Benno) que cette belle victoire a été acquise, il  
 
faudrait aussi, dans le même ordre d’idées, c’est-à-dire,  
 
ensemble et dans une parfaite unité de pensée et d’action, gérer  
 
les collectivités locales remportées par Benno, à la satisfaction  
 
des administrés, afin de parachever la victoire totale. A  
 
l’instant, les populations ont braqué leurs yeux sur Bss et  
 
observent comment il va s’y prendre pour résoudre ses problèmes à  
 
elles. Alors, la vigilance de tous ceux qui ont participé de près  
 
ou de loin à cette victoire, doit être de rigueur et, nous avons  
 
tous l’obligation de veiller à ce qu’elle ne soit pas détournée à  
 
des fins personnelles. Donc, chacun de nous doit être une  
 
sentinelle là où il se trouve. 
 
Ainsi, il y a lieu de faire en sorte que la loi soit appliquée en  
 
sauvegardant les prérogatives de chacune des parties. Les limites  
 
entre les collectivités locales et l’Etat central étant bien  
 
délimitées par la loi, il ne faudrait pas, sous aucun prétexte,  
 
permettre des empiétements ou violations des champs d’action de  
 
l’une ou l’autre. 
 
L’habitude étant une seconde nature, Me Wade tentera sans aucun  
 
doute de poursuivre, comme par le passé, une pratique non  
 
orthodoxe qui appartenait à une autre époque, mais qui  
 
aujourd’hui, doit être révolue. 
 
Depuis le 22 mars 2009, Il n’y a plus de doute, l’ambition et la  
 
prétention démesurées de Wade, de son fils et Cie, ont été  
 
freinées par l’ampleur de leur défaite cuisante à l’issue de ces  
 
élections locales. Mais, ne baissons pas la garde. Il faut  
 
poursuivre le travail qui consiste à faire prendre conscience aux  
 
citoyens, leur rôle central dans la dévolution du pouvoir. Ils  
 
sont les seuls détenteurs du suffrage universel. A cet effet, ils  
 
sont incontournables pour toute prise de pouvoir dans la  
 
République, s’ils sont, bien entendu, conscients de leur devoir  
 
citoyen. 
 
Si les élections locales étaient synonymes de référendum pour Me  
 
Wade, cette victoire de Benno Siggil Senegaal est aussi un test  
 
grandeur nature, pour juger des capacités de ses composantes à  
 
manager convenablement des collectivités locales dans la  
 
transparence, dans un esprit d’équipe où la compétence,  
 
l’expérience et l’éthique doivent prédominer rien que pour la  
 
satisfaction des préoccupations majeures des populations.  
 
Mandiaye GAYE Gaye_mandiaye@hotmail.com  
 
 
 
Non à la togolisation de notre pays ! 
 
 
‘Le pouvoir que le peuple vous donne lui doit être rendu  
 
démocratiquement’. 
Les élections locales du 22 mars 2009 viennent de livrer leur  
 
secret. Le verdict tant attendu est tombé. La Coalition Sopi  
 
2009, la liste des tenants du pouvoir, a essuyé une déculotte  
 
sismique, voire historique. Elle est déplumée dans les plus  
 
grandes chaudières électorales du pays au profit de Benno Siggil  
 
Sénégal, la mouvance la plus importante de l’opposition  
 
sénégalaise : Dakar, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, pour n’énumérer  
 
que celles-là. Cinglant revers ! ‘Celui qui soude les volontés  
 
dans ses rangs remportera la victoire’, ce maxime a été bien  
 
compris par les adversaires politiques du régime régnant. Le  
 
peuple souverain a parlé. Il a tranché. L’expression de la  
 
volonté populaire vient d’être prononcée. Chapeau bas ! Chapeau  
 
bas ! Mon peuple que j’aime tant n’a nullement voulu se laisser  
 
mousser de la laine sur son dos. Il n’accepte pas de se vautrer  
 
dans la gueule du Loup Père et de ses autres Louveteaux. Il  
 
refuse de laisser son destin entre des mains inexpertes, de le  
 
confier à des apôtres de la mauvaise foi, des assoiffés de  
 
pouvoir. Signal subtil ! 2012, viendra.  
 
Le verdict des locales du 22 mars rend abortif le projet de  
 
transmission patriarcale du pouvoir dans notre pays. Alors que la  
 
plupart des Sénégalais connaissent par cœur le chapelet de la  
 
faim, le kaléidoscope de la misère noire, Ablaye Wade et sa bande  
 
ont préféré parcourir le pays pour, disent-ils, effectuer des  
 
‘visites économiques’. Nous prenant pour des demeurés, des gens  
 
nés du dernier hivernage, ils n’y ont fait qu’alimenter des  
 
incantations démagogiques. Des promesses à vous écorcher les  
 
oreilles ! Malgré la nuée des brassards rouges qui inondaient les  
 
foules, le pro-Machiavel en chef n’a point voulu être lucide ni  
 
objectif. Il croyait nous avoir tous dans sa poche. Sait-il que  
 
le Sopi (à la wadienne) est en décrépitude ? En tout cas, la  
 
défaite du 22 mars est symptomatique. Rester cinquante ans au  
 
pouvoir, une illusion d’illusions ! Cesse Ablaye de rêver debout  
 

 
Le régime ‘antidroits des hommistes’ n’a fait que d’affaissés  
 
sociaux dans notre pays. La justice est vassalisée car la machine  
 
judiciaire n’est utilisée que pour affaiblir, déstabiliser,  
 
intimider et détruire des adversaires politiques. L’impunité,  
 
n’en parle plus. La liberté d’expression qui se trouve être un  
 
anticorps efficace contre le virus de la monarchie, est loin  
 
d’être effective. Et pour cause, des journalistes sont  
 
injustement mis en prison, des marches réprimées, des sanctuaires  
 
et d’autres lieux de culte profanés par les forces policières,  
 
bras séculier du régime aliénant.  
 
L’alternance est-elle une machine à ‘fabriquer’ des riches ?  
 
Cette question me surnage, souvent, l’esprit. Tant elle a secrété  
 
de nouveaux riches, des Crésus et autres nababs. Et l’éminent  
 
Professeur Abdoulaye Bathily, secrétaire général de la Ld, a  
 
raison de dire au cours d’une émission radiophonique :  
 
‘L’alternance a créé une poignée de riches sur le dos de la  
 
richesse nationale’. Voyons, par exemple, un Karim Wade devenu  
 
subitement un super riche (il gère des milliards). Tout le monde  
 
sait qu’avant la survenue de l’alternance politique au Sénégal,  
 
ce gosse, ‘ami de Mohamed VI du Maroc, n’avait aucun blé. Il  
 
s’est enrichi à la faveur de l’installation de son père aux  
 
affaires. Il fait des dépenses ruineuses : des 20 millions pour  
 
le parrainage d’une manifestation, des 10 à 15 millions pour  
 
Jaxaal, des 30 millions dégainés en plein meeting. Le patron de  
 
la Génération du concret que j’appelle la Génération des cons  
 
abscons qu’on crée, pense tout avoir avec le nerf de la guerre.  
 
Même le pouvoir. Il s’attribue des privilèges et voit fleurir  
 
autour de lui une véritable cour. Voilà que les relents de ‘Mon  
 
fils, tu régneras’ viennent d’être balayés par la bourrasque de  
 
Benno. Ollé ! Ollé ! Nous disons non à la togolisation de notre  
 
pays !  
 
Ibrahima NGOM Journaliste-Ecrivain Tel : 76 580 68 10/70 100 01  
 
87 Email : yboupenda@yahoo.fr  
 
 
 
Ah que je suis fier de mon peuple ! 
 
 
Le Sénégal a voté et il l’a fait dans la transparence qui sied  
 
aux grandes démocraties. Malgré les manquements qui ont été  
 
relevés ici et là, le vote a été d’une honnêteté indiscutable. La  
 
première conclusion que je voudrais en tirer est qu’il traduit la  
 
maturité d’un peuple qui vote depuis deux siècles. La deuxième  
 
conclusion qui découle de la première, est que cela nous vaut la  
 
réputation d’un pays civilisé.  
En présentant à Senghor les grandes lignes du projet portant  
 
création de l’Asnu, mon prédécesseur avait eu ces mots qui  
 
résonnent encore d’outre-tombe : il faut que le Sénégal s’agrège  
 
à ce vaste mouvement populaire en faveur des Nations Unies. Et le  
 
président Senghor de répliquer que c’était la seule garantie de  
 
marcher dans le même sens que les nations civilisées. Au moment  
 
où le danger nous guette de toute part avec l’avènement de  
 
régimes anti-constitutionnels sur nos frontières (à l’exception  
 
du Mali), il nous faut savoir raison garder si nous voulons  
 
éviter à notre pays de connaître la moindre zone de turbulence.  
 
Pour ce faire, les vainqueurs d’aujourd’hui, plutôt que de  
 
plastronner, feraient bien de méditer leur victoire et de prendre  
 
l’exacte mesure du sens et de la portée que celle-ci leur assigne  
 
dans un futur prochain.  
 
Enfin, je voudrais inviter le président de la République, arrivé  
 
au pouvoir en l’an 2000 dans les conditions de transparence que  
 
tout le monde a saluées, à prendre des mesures hardies en  
 
direction de l’opposition. Cela ne peut que le grandir aux yeux  
 
d’un peuple qui le verrait marcher sur les traces d’un Nelson  
 
Mandela.  
 
El Hadji Babacar KEBE Ancien magistrat  
 
Une cuisante défaite de Wade aux allures de référendum  
 
 
Les locales se sont déroulées, les urnes ont parlé et le peuple  
 
souverain s’est prononcé. Ce qu’il y a de nouveau à propos de ces  
 
élections locales 2009, c’est l’engagement personnel du président  
 
de la République et non moins secrétaire général du Pds et, par  
 
ricochet, de la coalition Sopi. Le président de la République, en  
 
violation flagrante du Code électoral, s’est jeté dans une  
 
campagne qui n’était pas la sienne et a voulu faire la promotion  
 
de son fils Karim, dont le projet de succession ne fait plus  
 
l’ombre d’un doute dans les esprits. 
Pour avoir engagé sa personne et mis sur orbite son fils dans la  
 
même bataille, Wade voulait faire d’une pierre deux coups. Si  
 
SopiI sortait victorieux des joutes, il allait s’adjuger la  
 
victoire pour s’être engagé personnellement et permettre à son  
 
fils d’occuper le poste de maire de Dakar tant convoité, en  
 
attendant les prochaines étapes du projet monarchique pour  
 
l’installer à la tête de l’Etat. Un schéma tout tracé par son  
 
président de père et qui avait les allures d’un référendum pour  
 
les Wade qui battaient, tous les deux, campagne en même temps. 
 
Des élections donc aux allures de référendum. Le peuple a parlé  
 
et a rejeté les Wade et leur politique monarchique vers la  
 
succession au pouvoir. Il ne s’agit donc pas d’une défaite d’un  
 
quelconque responsable Pds ou de la coalition Sopi comme semblent  
 
nous le faire croire certains, mais d’une défaite sans ambages  
 
des Wade père et fils et de leur projet de succession bien défini  
 
par le père pour le fils biologique. Il s’est agi d’un rejet  
 
d’une politique du matey, d’une politique de gabegie, de  
 
népotisme, de corruption, de promotion de la médiocrité au  
 
détriment de l’excellence, de promotion d’une classe  
 
politico-affairiste, de piétinement des institutions et de la  
 
Constitution que Wade utilise comme un cahier de brouillon pour  
 
ses intérêts personnels et immédiats.  
 
Seuls les esprits mal intentionnés comme Papa Samba Mboup  
 
cherchent encore à dédouaner le président de la République sur sa  
 
responsabilité engagée dans la débâcle du parti au pouvoir et de  
 
ses satellites de la coalition Sopi. Il ne s’agit pas d’une  
 
défaite d’un quelconque responsable Pds ou de la coalition Sopi,  
 
mais d’un rejet d’une politique de destruction des fondements  
 
même de la République et d’un projet de succession monarchique  
 
des Wade. Les gens qui cherchent à disculper Wade, devraient  
 
plutôt essayer de décrypter le message des Sénégalais et lui  
 
conseiller de revenir à la raison pendant qu’il est encore temps.  
 
Il aura tout à gagner en acceptant le dialogue avec l’opposition  
 
et en utilisant les conclusions des assises nationales pour se  
 
donner un peu de crédit aux yeux des Sénégalais pour le reste de  
 
son magistère finissant. Le Sénégal est un peuple mûr, souverain,  
 
fier de son passé et lucide pour son avenir.  
 
Aboubakrine SAMB bcar25@hotmail.com  
 
 
Pour exiger le paiement de leurs bourses : Les élèves du Cfpc se  
 
frottent aux forces de l’ordre 
Le paiement des bourses d’études relève, aujourd’hui, d’une  
 
question de survie pour les étudiants du Centre de formation  
 
professionnelle et commerciale. C’est pourquoi, ils ont bravé  
 
hier les forces de l’ordre pour se faire entendre. 
 
Le lycée mixte Maurice de Lafosse a été le théâtre d'une rare  
 
violence, hier, entre forces de l'ordre et élèves du Centre de  
 
formation professionnelle et commerciale (Cfpc). En effet, en  
 
mouvement depuis neuf jours, les élèves réclament ‘le paiement  
 
immédiat de leurs bourses, affichées depuis le mois de février’.  
 
Selon le représentant des élèves dudit centre, Ibrahima Sy,  
 
jusqu'à ce jeudi, les élèves n'arrivaient pas à récupérer leur  
 
dû. ‘Certains d'entre eux habitent en banlieue et il leur faut  
 
cet argent pour leurs frais de déplacement’.  
Poursuivant son argumentaire, le représentant des élèves note que  
 
‘l’administration soutient la cause des élèves’ et que ‘le  
 
blocage pour le paiement des bourses se situe au niveau du  
 
ministère’. Sur le même registre des revendications, les  
 
grévistes inscrivent la qualité du service médical, ‘qui doit  
 
être revue’, la conservation du taux des bourses pour les  
 
(étudiants) passants en classe supérieur, ainsi que la réfection  
 
des salles de classe, ‘la création d'une bibliothèque plus que  
 
jamais indispensable’, de même que l'accès à Internet dans toutes  
 
les salles informatiques. 
 
Implorant les autorités compétentes, les élèves du Cfpc ne  
 
comptent pas s'arrêter à ces seules doléances. Et pour cause !  
 
Les meilleurs comptables de ce pays, soutiennent nos  
 
interlocuteurs, sont formés dans ce centre ; mais le Cfpc ne  
 
bénéficie jusqu'à présent pas d’une renommée internationale.  
 
Cohabitant avec des élèves, les étudiants du Centre de formation  
 
professionnelle et commerciale réclament la délocalisation de  
 
leurs locaux. 
 
Mais, hier, avant d’échanger avec les journalistes, les grévistes  
 
ont eu à se frotter à des forces de l'ordre armées jusqu'aux  
 
dents. Elles ont pilonné de bombes lacrymogènes l'établissement.  
 
Les étudiants du lycée mixte Maurice de Lafosse, qui ignoraient  
 
tout de ce mouvement d’humeur de leurs aînés du Cfpc, ont vu en  
 
un temps record leur établissement envahi de fumée de gaz  
 
lacrymogène. Ils ont payé cher une bataille qui n’était pas la  
 
leur. ‘Nous étions en train de faire cours et tout d’un coup,  
 
nous avons entendu des tirs de gaz lacrymogène. Et nous n’avions  
 
rien compris’, témoigne un élève de la Terminale. Sa camarade de  
 
la seconde abonde dans le même sens et précise que ‘cette grève  
 
ne nous concerne pas’. ‘Ils (les policiers) ont interpellé un de  
 
nos camarades avant de le rouer de coups de matraque. Pourquoi,  
 
on tabasse des élèves qui n’ont rien fait. Nous ne sommes pas en  
 
sécurité ici’, objecte-t-elle tout en dénonçant la violation de  
 
la franchise de leur établissement par les forces de l’ordre. 
 
La police aura lors des affrontements procédé à l’arrestation de  
 
quelques manifestants. Plusieurs blessés, dont un grièvement  
 
atteint, ont été dénombrés. Certains élèves, avec notamment les  
 
jeunes filles, ont été visiblement secoués par le mouvement des  
 
élèves du Cfpc.  
 
Momar CISSE  
 
El Hadji Séne, président de l'association des étudiants  
 
sénégalais en Belgique : ‘De nombreux étudiants vivent une  
 
situation catastrophique’  
 
 
La crise économique n’épargne pas les étudiants sénégalais vivant  
 
en Belgique. Ces derniers sont en proie à d’énormes difficultés,  
 
pour joindre les deux bouts. C’est du moins la conviction du  
 
président de leur association, El Hadji Séne. Accroché lors de  
 
l’assemblée générale de renouvellement des instances de cette  
 
entité estudiantine, le président Séne, qui s’est succédé à  
 
lui-même, soutient que beaucoup de nos compatriotes étudiants  
 
sont confrontés à une baisse de revenus en raison de la crise  
 
économique qui prévaut actuellement dans le monde. A l’en croire,  
 
ce sont les nombreux étudiants non boursiers, qui paient plus les  
 
pots cassés. En ne comptant que sur leurs propres moyens, ils  
 
n’ont d’autre choix que de batailler ferme pour trouver un job  
 
pour espérer sortir la tête de l’eau. ’Et ma foi, Dieu sait que  
 
ce n’est facile, car le job étudiant se fait de plus en plus  
 
rare’, explique El Hadji Sène. 
En effet, face à la crise financière, les entreprises engagent de  
 
moins en moins. Du coup, les boulots souvent confiés aux  
 
étudiants se raréfient. Et, si avant les étudiants parvenaient à  
 
trouver beaucoup plus facilement du travail, ce n’est plus le cas  
 
de nos jours où décrocher un travail est devenu un véritable  
 
chemin de croix. Pris à la gorge, certains étudiants, notamment  
 
non boursiers, se retrouvent dans la galère. Nombre d’entre eux  
 
ont vu leurs conditions de vie se dégrader en raison de la crise  
 
et de ses effets sur le secteur de l’emploi, frappé de plein  
 
fouet. Ainsi, le choc qui s’est fait senti perturbe le sommeil de  
 
beaucoup d’étudiants sénégalais qui pour survivre doivent  
 
strictement gérer leur maigre budget. ‘Ces nombreux étudiants,  
 
qui vivent une situation catastrophique, se débrouillent comme  
 
ils peuvent pour s’en sortir. Et chacun a son plan pour gérer sa  
 
poche afin de faire face aux nombreuses difficultés qui se  
 
dressent sur le chemin de nos camarades’, explique Mr Sène. 
 
En outre, pour gagner un peu d’argent, certains sont obligés de  
 
travailler la nuit, souligne notre interlocuteur qui ajoute  
 
‘c’est insupportable et étonnant de voir comment les gens font  
 
pour s’en sortir’. Sur un ton amer, El Hadji Sène constate que  
 
c’est un grave problème. D’ailleurs, il avoue accumuler deux mois  
 
arriérés de logement. ‘Heureusement mon locataire comprend la  
 
situation. Mais, imaginez l’embarras dans lequel se trouvent ceux  
 
qui ne bénéficient pas de cette même compréhension de la part de  
 
leurs logeurs’, note-t-il. Le fait de s’acquitter de ses loyers,  
 
du transport en bus ou en train, et d’assurer la nourriture,  
 
constituent aujourd’hui un casse-tête chinois pour beaucoup  
 
d’étudiants sénégalais vivant en Belgique. Nombre d’entre d’eux  
 
ne bénéficient pas de bourses. Et c’est souvent grâce à une prise  
 
en charge de leurs parents qu’ils survivent en Belgique. Le  
 
président de l’association des étudiants sénégalais rappelle que  
 
des correspondances ont été adressées aux autorités sénégalaises  
 
pour solliciter l’attribution de bourses ou d’aides à ceux qui en  
 
ont fait la demande, mais en vain. ’Les promesses faites n’ont  
 
pas été tenues’, regrette-t-il. El Hadji Sène en appelle au  
 
président de la République, Abdoulaye Wade, ‘pour qu’il vienne en  
 
aide aux étudiants qui en ont vraiment besoin afin qu’ils  
 
puissent terminer tranquillement leurs études’.  
 
Karim LO  
 
Assane Diouf renaîtra de ses ruines  
 
 
Relation de cause à effet ou simple coïncidence, la décision de  
 
la reconstruction du stade Assane Diouf tombe quatre jours après  
 
les élections locales, qui donnent l’opposition gagnante du  
 
scrutin. C’est une victoire pour le collectif Sanchez et les  
 
nombreuses personnalités qui avaient fait de la préservation du  
 
stade leur combat.Pour ériger un centre des affaires sur le site,  
 
l’Etat avait rasé le stade Assane Diouf. Ignorant les nombreuses  
 
protestations des populations, de militants du sport, d’hommes  
 
politiques et de membres de la société civile. Ces derniers  
 
avaient fait front au sein du collectif Sanchez et déroulé un  
 
plan d’actions avec plusieurs manifestations au programme. Ces  
 
protestations n’avaient pas fait reculer l’Etat qui, pour  
 
défendre son projet, avançait les nombreux avantages comme des  
 
emplois et un environnement réaménagé que pourraient tirer les  
 
populations des alentours du site. Le projet était alors  
 
maintenu. Pour sa part, le collectif pour la défense d’Assane  
 
Diouf est resté sur sa position, prévoyant d’autres actions pour  
 
se faire entendre davantage.Ils ne devraient pas avoir besoin de  
 
manifester encore avec la décision du chef de l’Etat de mettre  
 
une croix sur le projet de centre des affaires au profit du  
 
projet de reconstruction du stade. Dans une localité où, malgré  
 
les tiraillements sur l’issue du scrutin de dimanche, la liste du  
 
pouvoir a été éprouvée, difficile de ne pas lier le revirement de  
 
l’Etat au verdict des urnes.  
Mamanding Nicolas SONKO  
 
Après avoir gagné la bataille, la Ca 2007 annonce la guerre :  
 
‘Bouter Wade hors du pouvoir’ 
 
 
Les résultats sortis des urnes, dimanche dernier, traduisent le  
 
rejet par le peuple d’une politique, d’un mode de gouvernance et  
 
d’un comportement ‘fait d’irresponsabilité et de tâtonnement’.  
 
C’est, du moins, l’analyse que les leaders de la Ca 20007 font du  
 
scrutin du 22 mars. Aussi, cet ‘avertissement’ du peuple est,  
 
selon Massène Niang qui a porté la parole desdits leaders, un  
 
refus à la tentative de ‘monarchisation’ du pouvoir, du  
 
comportement ‘arrogant’ des dirigeants et de la gestion  
 
‘gabegique’ des ressources nationales.  
À en croire M. Niang, la Coalition Sopi 2009 a été sanctionnée  
 
dans la quasi-totalité des collectivités locales, malgré les  
 
fraudes massives en amont, les dysfonctionnements dans  
 
l’organisation du scrutin, les transferts d’électeurs et l’achat  
 
des consciences. Pour les opposants au régime de Wade, ce scrutin  
 
n’est qu’une étape dans le processus de retour à la démocratie.  
 
Toutefois, préviennent-ils ‘Benno Siggil Senegaal a gagné un  
 
combat mais pas la guerre : bouter Wade du pouvoir’. ‘Battu et  
 
désavoué’ par la majorité des Sénégalais, Abdoulaye Wade doit,  
 
selon Moustapha Niasse et ses camarades, ‘réfléchir et agir’ dans  
 
une logique républicaine. Cela, pour mettre en place ‘les  
 
ressources, mécanismes et les procédures nécessaires afin de  
 
permettre aux populations, à travers les élus locaux, de prendre  
 
en charge les priorités nationales’, a dit M. Niang. Sous ce  
 
rapport, le porte-parole de la Ca 2007 invite le peuple à obliger  
 
Wade à respecter les principes démocratiques et républicains.  
 
Parce qu’il ‘n’a pas la vertu de partager le pouvoir’. La même  
 
pression doit être faite sur le chef de l’Etat pour le respect  
 
des résultats des urnes, ajoutent les leaders de ce cadre. ‘Nous  
 
appelons le peuple sénégalais à la vigilance pour s’opposer à  
 
tout détournement de la volonté populaire par le régime’, indique  
 
M. Niang.  
 
Aux libéraux qui accusent les partis membres de Benno Siggil  
 
Senegaal d’avoir remis en cause, à tort, la fiabilité du fichier  
 
électoral bien avant le scrutin, Massène Niang répond : ‘Nous  
 
maintenons notre analyse technique et irréfutable sur le fichier  
 
électoral. Nous aurions écrasé le Pds partout si le fichier était  
 
fiable. Il reste entaché de dysfonctionnements volontairement  
 
entretenus par le régime de Wade’. Et, s’il n’y a pas eu de  
 
possibilité de fraude dans la plupart des collectivités locales,  
 
c’est parce que ‘cette fois-ci, les partis de l’opposition sont  
 
allés ensemble et ont bloqué l’application de la fraude par le  
 
Pds en s’opposant, par exemple, aux transferts d’électeurs’,  
 
s’est-il défendu. La preuve poursuit le camarade de Niasse,  
 
‘partout où nous avons été vigilants, on a eu une victoire et,  
 
c’est seulement dans les localités où nous avons été négligents  
 
que notre coalition a été défaite’. La Ca 2007 s’engage, ainsi, à  
 
travailler pour que l’unité de l’opposition demeure entière. Car  
 
c’est le seul moyen, selon ses leaders, de faire face, avec  
 
succès ‘aux tentatives de Wade et pour réduire les effets  
 
dévastateurs de sa politique de déstabilisation du pays’.  
 
Yakhya MASSALY 
SUD QUOTIDIEN: 
Presse, attention manipulation ! 
 
par , jeudi 26 mars 2009  
La question de la protection des sources du journaliste revient  
 
souvent dans des procès contre journaliste. Cette protection  
 
comme on le dit offre une garantie de bénéficier de témoignages,  
 
sans que leurs auteurs puissent craindre d’éventuelles  
 
représailles. En plus l’absence d’une telle protection pourrait  
 
dissuader les sources journalistiques d’aider la presse à  
 
informer le public sur des questions d’intérêt général. 
 
La question est soulevée récemment sans que des journalistes ne  
 
soient directement concernés par le procès en question. En effet  
 
dans le procès du 18 mars des étudiantes accusées de complicité  
 
de corruption de la jeunesse, incitation à la débauche, un des  
 
avocats des filles a soulevé la question en accusant la presse  
 
d’être manipulée par ses sources policières. Me Pape Jean Séye a  
 
affirmé que la presse : « se laisse manipulée par la police et  
 
que dans une guerre des polices, on ne doit pas lutter contre les  
 
libertés individuelles ». Même si notre préoccupation ici c’est  
 
les règles de travail du journaliste, la police doit faire preuve  
 
de plus de responsabilité si ce n’est pas le cas. 
 
L’avocat parle de la guerre des polices ? On aimerait bien  
 
comprendre l’origine d’une telle situation ? Le ministre de  
 
l’intérieur a du boulot de ce côté-là. Car de telle situation  
 
peut-être à l’origine de bien des tensions sociales dans un pays.  
 
Et quand une police qui a pour mission de sécuriser les  
 
populations se retrouvent au cœur d’un débat, on peut se poser  
 
des questions. Cette relation police- presse ressemble quelque  
 
part aussi à la relation politique-presse. 
 
Les observateurs du paysage médiatique sénégalais ont retenu que  
 
les élections ont été bien couvertes par la presse de façon  
 
générale. Cela commence d’ailleurs à devenir une routine. C’était  
 
la concurrence entre les éditions spéciales, les pages spéciales,  
 
les envoyés spéciaux et la journée non stop le jour du  
 
scrutin…Bravo ! Mais un problème a été soulevé et cela mérite  
 
réflexion ! 
 
C’est relativement à la couverture des activités de la génération  
 
du concret. A Thiès des journalistes ont rapporté que Karim Wade  
 
a fuit pour éviter des jets de pierres. Ses proches ont démenti  
 
avec force argument et depuis aucune réaction du côté de la  
 
presse. Fausse information ou manipulation ? Je ne parle pas  
 
politique juste journalisme. Attention manipulation ! 
 
NDIAGA DIOUF, journaliste. 
Ndiagadiouf2005@yahoo.fr 
 
 
CONFÉRENCE SUR FEMME ET MÉDIATS. 
 
Les journalistes partagent leurs expériences passées et présentes 
 
par Aminata DEME | SUD QUOTIDIEN , jeudi 26 mars 2009 
 
« Présence des femmes dans les médiats au Sénégal passé et  
 
présent ». C’est le thème du forum organisé hier, mercredi 25  
 
mars, par l’agence américaine pour le développement (Usaid).  
 
Cette rencontre d’échange et de partage d’expérience a été  
 
présidée par Mme Annette Mbaye D’Erneville, première femme  
 
journaliste au Sénégal et Mme Aïda Soumaré, secrétaire de  
 
l’association des professionnelles africaine (Apac). 
 
Comment contourner les obstacles permettant de ramener  
 
l’équilibre homme et femme et la place de la femme dans les  
 
médias, c’est l’objet de la rencontre initiée hier, mercredi 25  
 
mars, par l’agence américaine pour le développement (l’Usaid).  
 
Cette rencontre qui a vu la participation d’éminentes femmes de  
 
média a été une occasion de passer en revue les difficultés que  
 
rencontrent les femmes journalistes dans l’exercice de leurs  
 
métiers et comment elles peuvent le concilier avec les exigences  
 
conjugales et l’entretien du foyer 
 
Dans cette perspective, Mme Eugénie Rokhaya Aw, directrice des  
 
centres d’études des sciences de l’information et de la  
 
communication, a souligné que seul le courage pouvait être  
 
solution. 
 
« La femme est la seule éducatrice des enfants et il est  
 
impossible de refuser les fonctions biologiques. Je suis désolé  
 
nous ne sommes pas semblables aux hommes. Nous sommes des femmes  
 
et être enceinte, avoir des enfants est une fonction qui permet  
 
la reproduction de la société. C’est pourquoi on doit l’associer  
 
au travail. Nous enrichissons la société et c’est l’élément de  
 
différenciation dans cette société », martèle-t-elle Mais cette  
 
différence biologique ne justifie pas le manque d’équilibre dans  
 
la société, les harcèlements sexuels, la soumission totale ou le  
 
manque de postes de responsabilité pour les femmes journaliste  
 
etc. 
 
Concernant tous ces problèmes cruciaux qui assaillent les femmes,  
 
les anciennes journalistes ont invité leurs consœurs à s’imposer  
 
par le travail. « Travailler et arrêter de gémir même si on vous  
 
exploite. Car on acquiert de l’expérience. Il faut aussi se  
 
coller à l’expérience des aînées dans le métier », conseille la  
 
journaliste Dié Maty Fall. 
 
Quel va être la finalité de ses rencontres. Est ce qu’il y aura  
 
une suite ? Ces questions ont aussi préoccupé Mme Annette Mbaye  
 
D’Ernneville qui a appelé les journalistes à creuser les idées  
 
qui ont été lancées pour aboutir à diverses actions. Ce sera par  
 
l’intermédiaire des regroupements`, des associations qui vont  
 
aborder les mêmes :femme et communication, femme et presse ;femme  
 
et publique. 
 
A certain de ses regroupements, la doyenne des journalistes  
 
demande de produire un petit texte qui débauche sur quelque chose  
 
de concret. 
 
( Stagiaire) 
 
LE QUOTIDIEN ; 
Débâcle de la Coalition Sopi aux Locales : Le poids des Assises  
 
nationales dans la balance. 
27-03-2009  
Les Assises nationales auxquelles participent l’opposition  
 
regroupée au sein de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal et des  
 
éléments de la société civile, sortis victorieux des élections  
 
locales, vont procéder à la restitution finale de leurs travaux,  
 
le 29 mars prochain. Des Assises nationales que le Président  
 
Wade, son parti et ses alliés avaient naguère snobées avant leur  
 
débâcle électorale du dimanche 22 mars 2009. 
 
 
 
Par El H Daouda L. GBAYA 
 
Annoncée pour le mois de décembre dernier, la restitution  
 
définitive des conclusions des Assises nationales sera finalement  
 
effective le 29 mars 2009, renseigne un membre du bureau desdites  
 
Assises. La raison ? «On a estimé qu’il ne fallait pas qu’on  
 
fasse l’amalgame avec les élections locales (qui se sont  
 
déroulées le 22 mars dernier)», explique cette source. Subjugué  
 
par la qualité des travaux, notre interlocuteur apprécie : «Ca  
 
était une chose inédite ; tout le monde y a participé. Jusqu’à  
 
présent notre politique est dictée par les institutions de  
 
Bretton Woods, à savoir le Fmi et la Banque mondiale. Mais ici,  
 
c’est un produit local qui a été fait par ce que le Sénégal  
 
compte de meilleur. Ce qu’on devait faire en 1960, Dieu a décidé  
 
qu’on le fasse maintenant». Mais, la tâche n’a pas été facile  
 
pour ses acteurs qui auront subi des pressions et autres menaces  
 
de la part du pouvoir ; un pouvoir qui a refusé de prendre part à  
 
cette rencontre, parce qu’il y voyait un «complot contre l’Etat».  
 
Mais, ces agissements n’auront pas empêché les initiateurs de ces  
 
Assises, issus de toutes les couches de la population, de  
 
poursuivre la mission qui leur est assignée : «Discuter de la  
 
crise socio-économique que traverse le pays.»  
Lancées officiellement le 3 juin 2008, les Assises nationales se  
 
sont voulues le réceptacle des doléances des populations. Ainsi,  
 
des consultations citoyennes ont été initiées au niveau de chaque  
 
localité sous la présidence de Amadou Makhtar Mbow. Des  
 
consultations à l’issue desquelles, se sont tenues des séances  
 
plénières les 31 janvier et le 1er février 2009. Les différentes  
 
commissions composant ces Assises avaient déjà restitué leurs  
 
différents travaux qui alimenteront la restitution finale du 29  
 
mars. 
 
gbaya@lequotidien.sn 
 
 
Leçons d’un scrutin : La demande sociale insensible à l’éclat du  
 
béton. 
26-03-2009  
Le 22 mars 2009 a vécu avec son lot de suspens, de certitudes et  
 
de désillusions dans certains cas.  
Le 22 mars 2009 a vécu avec son lot de suspens, de certitudes et  
 
de désillusions dans certains cas. Le peuple souverain s’est  
 
prononcé sans ambage quant au choix des listes devant présider à  
 
leurs destinées pour le prochain quinquennat. Mais, dans la  
 
proclamation des résultats, les tendances lourdes ont révélé un  
 
effritement considérable du potentiel électoral de la Coalition  
 
Sopi dans de nombreux terroirs, jusque là considérés comme des  
 
bastions, et la capitulation sans frais au niveau de zones  
 
symboliques comme Dakar, Saint-Louis, Louga, Fatick, Podor,  
 
Diourbel, Kaolack, pour ne citer que ceux-là. Un véritable  
 
tremblement de terre dont il faut analyser les causes lointaines  
 
ou immédiates, avant de dégager des pistes de réflexion sur une  
 
cohabitation de fait, à trois ans du prochain scrutin  
 
présidentiel.  
Avant tout, il faut se réjouir de la formidable capacité  
 
d’anticipation et le haut niveau de maturité des populations plus  
 
que jamais conscientes de leurs responsabilités civiques. Et  
 
également, malgré quelques attitudes aux antipodes de la culture  
 
démocratique, tous les acteurs politiques impliqués dans ces  
 
joutes électorales.  
Comment comprendre le désaveu cinglant infligé, par exemple, à  
 
Pape Diop à Dakar, malgré les réalisations visibles et le bilan  
 
dont il se glorifie ? Pourquoi la banlieue dont le bail avec le  
 
prophète du Sopi semblait être revigoré après les multiples  
 
engagements déclinés ces derniers temps, s’est-elle métamorphosée  
 
à ce point ? Qu’est ce qui explique les déconvenues et  
 
humiliations subies par les listes de sa coalition dans la  
 
plupart des Communes d’arrondissement de Dakar, véritables fers  
 
de lance du Pds des années de braise à l’accession au pouvoir ? 
Les analystes et autres politologues ont de la matière et les  
 
outils nécessaires pour se livrer à un exercice subtil de  
 
décodage des enseignements tirés des urnes. Nous pouvons en  
 
décrypter quelques uns. 
D’abord, le boycott opéré par l’opposition lors des législatives  
 
de 2007 avait différé une confrontation qui aurait eu le mérite  
 
de clarifier les choses, au moins de montrer le poids réel ou  
 
supposé de chaque formation ou coalition de partis politiques. Le  
 
report des élections locales -pour cause d’assistance à la  
 
banlieue à travers le plan Jaaxay- a été une aubaine pour le Pds,  
 
traversé par des contradictions internes et le non renouvellement  
 
des structures a amplifié le mécontentement sous-jacent de  
 
nombreux membres du parti. Après la parenthèse de l’affaire Idy  
 
qui n’a pas rendu un grand service à l’unité organique du parti,  
 
le départ contraint et forcé de Macky Sall du perchoir de  
 
l’Assemblée nationale a également contribué à fragiliser une  
 
majorité en constante recomposition et certaines pratiques  
 
assimilées à du forcing (limogeages de Mbaye Ndiaye et Moustapha  
 
Cissé Lô de l’Hémicycle et plus récemment la validation après  
 
leur rejet par la Céna des listes de Ndindy et Ndoulo) ont fini  
 
d’exaspérer plus d’un électeur. 
Ensuite, en parti de masse, donc réceptacle de toutes les  
 
ambitions, les frustrations et visées de militants différents  
 
dans leurs méthodes, leurs aptitudes et leur ancrage réel dans un  
 
parti qu’ils ont, pour un très grand nombre, combattu et renié  
 
dans le passé, le Pds n’a pas su fédérer des forces autour d’un  
 
idéal commun, mais a plutôt contribué, par le biais de certains  
 
responsables impopulaires et décriés partout, à installer en son  
 
sein et dans sa périphérie, des mouvements porteurs de germe  
 
d’une déstabilisation programmée.  
Le Président Wade, patron du parti, a d’ailleurs reconnu lui-même  
 
que la constitution des listes de sa coalition a été entachée  
 
d’irrégularités dans beaucoup de secteurs. Manifestement,  
 
certains responsables laissés en rade ont baissé les bras, s’ils  
 
n’ont pas tout simplement actionné les leviers qui ont servi à  
 
faire perdre leurs adversaires et «frères» de parti.  
Du point de vue de l’analyse socioéconomique des résultats issus  
 
du scrutin, il est indéniable que la demande sociale a pris le  
 
pas sur toute autre considération politique. Certes, ces  
 
élections locales avaient un parfum de référendum pour une  
 
opposition plus préoccupée à abréger le règne des libéraux, qu’à  
 
proposer un véritable programme alternatif de prise en charge des  
 
problèmes de survie des populations assaillies par la crise et la  
 
cherté des denrées de première nécessité.  
En cela, la fronde des populations de la banlieue, avec les Imams  
 
en première ligne, a sonné comme un avertissement, un signal fort  
 
qui n’a malheureusement pas eu une réponse appropriée, à la  
 
hauteur des espérances et attentes. 
La banlieue, jusque là confrontée aux cas récurrents des  
 
inondations et de l’insécurité, avait donc fini de décréter la  
 
carence et l’incompétence des élus locaux. Désormais, et  
 
l’exemple des Parcelles Assainies est là pour le prouver, les  
 
états-majors politiques ont du souci à se faire avec  
 
l’implication d’acteurs reconnus de la société civile ou du  
 
mouvement associatif ou autres célébrités locales décidées à  
 
s’engager, résolument, aux côtés des populations. Ceci pour la  
 
satisfaction de leurs besoins immédiats en matière  
 
d’assainissement, de voirie, d’éclairage ou de sécurité. 
Certes, l’Alternance, en même temps qu’elle a apporté, à Dakar,  
 
Touba ou Kolda de nouvelles routes, des ponts et échangeurs qui  
 
fascinent et font entrevoir des lendemains meilleurs, n’a pas  
 
pour autant réglé des problèmes qui n’attendent pas.  
L’allusion peut prêter à rire mais, cette situation me rappelle  
 
une anecdote tirée d’un enseignant qui regardait les jours  
 
s’égrener lentement à son goût. «C’est quand la fin du mois, lui  
 
demanda un collègue ? Lui de répondre : Tout ce que je sais,  
 
c’est que si elle n’arrive pas rapidement, elle risque de ne pas  
 
nous trouver en vie.» 
Entre délestages, pénuries de gaz et hausse du coût de la vie,  
 
les populations, lassées par les promesses et indifférentes au  
 
clinquant des bolides et autres apparats de certains  
 
«alternoceurs», ont préféré sanctionner, un peu partout, les élus  
 
sortants, pour voir enfin leurs doléances examinées. 
Plus que l’usure du pouvoir, les mairies «bleues» ont été  
 
victimes de la prégnance de la demande sociale et des attentes  
 
insatisfaites, du louvoiement de leurs locataires face aux  
 
requêtes mille fois exprimées par leurs administrés. Mais aussi,  
 
d’une certaine situation de non droit consécutive à la  
 
prorogation de leur mandat, il y a deux ans, et aussi des  
 
décisions ayant abouti pour d’autres, à la mise en place de  
 
délégations spéciales. 
La leçon essentielle à tirer de cette nouvelle expression de la  
 
vitalité de la démocratie sénégalaise est que, le Pds qui ne peut  
 
éviter une «cohabitation», à Dakar tout au moins, avec des  
 
acteurs politiques déterminés dans un contexte où le rapport de  
 
forces n’est plus tellement en sa faveur, doit désormais faire sa  
 
mue et bannir les combats d’arrière-garde préjudiciables à son  
 
rayonnement. En procédant à une large introspection et à une  
 
lecture critique de ses options et stratégies d’actions, s’il  
 
veut conforter encore la majorité du Président Wade entamée par  
 
ce revers pourtant prévisible. 
Sa survie dans le landerneau politique est à ce prix, et la mise  
 
en branle des grands chantiers promis par le chef de l’Etat  
 
aussi, dans l’unisson et la paix sociale retrouvées.  
 
 
Karim DIAKHATE / karimdiakhate@yahoo.fr 
 
22 mars 2009 : Le printemps de l’humiliation et des vérités. 
 
La rançon de l’insolence, de l’insouciance et de l’incompétence. 
 
«Tout vainqueur insolent à sa perte travaille», disait La  
 
Fontaine. Voilà une sagesse que le régime libéral n’oubliera pas  
 
de sitôt : trop jaloux de ses victoires aux dernières élections  
 
présidentielles et législatives, le régime et ses partisans sont  
 
restés sourds et aveugles aux interpellations de bonne foi de  
 
leurs propres militants et aux récriminations justes des  
 
citoyens. Persuadés que le Sénégal était dans leur poche, les  
 
néolibéraux ont versé dans un unilatéralisme et dans une  
 
instrumentalisation de l’appareil d’État qui ne pouvaient pas ne  
 
pas être sanctionnés par le peuple. Ils jubilaient le jour où ils  
 
ont pensé cyniquement abattre Macky Sall sur l’autel des caprices  
 
d’un prince dont la médiocrité vient d’être prouvée par une  
 
déroute électorale mémorable. Qui est Doudou Wade pour encombrer  
 
l’espace politique avec autant d’arrogance, attiser des tensions  
 
et entretenir des rancœurs avec autant d’audace et de hargne ?  
 
Qu’est ce qu’il a pu faire pour Wade et son régime face à la  
 
colère des citoyens sénégalais ?  
La défaite, quoique relative, est la rançon de l’insolence  
 
insupportable avec laquelle on traitait les choses publiques : la  
 
façon scandaleuse dont l’«affaire Macky Sall» a été créée,  
 
entretenue et soldée, le manque de transparence dans la gestion  
 
de l’affaire du saccage des sièges d’organes de presse, la  
 
préséance malencontreuse de l’intérêt du parti sur celui de  
 
l’État, la prééminence de la force sur le droit, etc. Les  
 
méthodes scandaleuses que Cheikh T. Sy a commencées à mettre en  
 
œuvre pour transformer son Cabinet en police d’Etat, ne pouvaient  
 
pas être indéfiniment tolérées par le peuple : ourdir des procès  
 
loufoques de blanchiment d’argent de façon aussi arrogante est  
 
comme une provocation. Si les Sénégalais avaient commis la  
 
maladresse de voter massivement pour la Coalition Sopi, ils  
 
auraient légitimé toutes les dérives du régime et auraient signé  
 
un chèque en blanc aux ambitions lugubres du fils du père.  
La première lecture que le Pds et ses alliés doivent faire de  
 
cette déroute est l’expression d’une mise en demeure manifeste  
 
que le peuple a adressée à des dirigeants qui ont fini par  
 
s’imaginer que, le cœur et la conscience des sénégalais étaient  
 
leur demeure éternelle. La politique n’est qu’un instrument qui  
 
doit se mettre au service du bien public. Quand elle devient à  
 
elle-même sa propre fin et sa propre norme, les citoyens ont  
 
l’obligation morale de la redéployer dans la bonne direction. De  
 
quel droit le président de la République peut-il décider de la  
 
culpabilité ou non de Idrissa Seck en fonction de ses humeurs et  
 
de ses calculs politiques ? Les Sénégalais, et surtout les  
 
militants, ont réprimé la basse manœuvre consistant à ramener ce  
 
dernier vers la famille libérale pour simplement étouffer le  
 
phénomène Macky Sall. Les Sénégalais n’ont pas voté pour la  
 
Coalition Sopi par réflexe de survie : ils ne se retrouvent plus  
 
dans un manichéisme politique fondé essentiellement sur un  
 
subjectivisme arrogant et sur un narcissisme morbide. Pourquoi  
 
les Dakarois devraient-ils voter pour une liste dans laquelle le  
 
nom de Karim Wade a indirectement gommé le nom de Mbaye Ndiaye ?  
 
Pourquoi les Fatickois devraient-ils voter pour une liste Sopi  
 
alors que, c’est sous cette bannière qu’un des leurs a été  
 
injustement sacrifié et humilié sur la place publique par des  
 
manœuvres indignes des membres d’une Assemblée qui prétend être  
 
nationale ? Au nom de quoi les Sénégalais devraient aliéner leur  
 
combat démocratique séculaire pour plaire aux ambitions  
 
politiques de jeunes, sortis on ne sait d’où, pour prétendre  
 
venir leur apporter la «bonne nouvelle» ? D’où sont sortis ces  
 
nouveaux riches à qui on a ouvert, avec une facilité déroutante,  
 
les portes des sphères les plus élevées de l’État au détriment de  
 
valeurs et vieux militants qui ont tout donné au parti et qui ont  
 
tout perdu à cause de leur conviction ?  
Il y a un parfum de justice divine immanente dans cette débâcle  
 
électorale et, j’aimerai bien savoir ce que ces conseillers  
 
diaboliques qui soufflaient dans les oreilles de Wade des  
 
contrevérités du genre «Macky ne représente rien», «Wade est la  
 
seule constante du Pds» vont, aujourd’hui, donner à ce dernier  
 
comme explication. L’insolence ne peut pas être érigée en méthode  
 
de gouvernance sans se payer cash, le chauvinisme a pour prix  
 
l’isolement et, c’est justement ce qui vient de se passer ce 22  
 
mars.  
Les Sénégalais ont également sanctionné l’insouciance notoire  
 
qu’ils perçoivent à travers les actes quotidiennement posés : au  
 
moment où l’Ecole sénégalaise est grippée par des grèves de  
 
professeurs pour motif d’indemnités de Bac non payées, on se  
 
permette d’utiliser autant d’argent dans des futilités de  
 
campagne électorale ! Comment peut-on persister à entretenir  
 
autant de clients politiques alors que le peuple croupit dans une  
 
misère indescriptible ? Le nombre impressionnant de grosses  
 
cylindrées qui roulent derrière les cortèges du plus petit  
 
ministre est en contraste insolent avec le dénuement de plus en  
 
plus complet que vit le Sénégalais. L’insouciance que le peuple  
 
lit à travers les choix du gouvernement est perceptible dans le  
 
gigantisme impertinent qui caractérise ses moindres  
 
manifestations. Les dépenses extrabudgétaires, les dépassements  
 
budgétaires, etc., sont des signes d’un amateurisme et d’une  
 
insouciance graves dans la gestion de la Cité.  
Les pénuries récurrentes de gaz et de certains produits de  
 
première nécessité ne peuvent pas être interprétées autrement  
 
que, comme des signes ou des preuves d’incompétence manifestes.  
 
Pourquoi les Sénégalais devraient-ils passer tout leur temps à  
 
voter pour un Pds qui, non seulement est incapable de faire son  
 
unité organique, mais aussi passe tout son temps à créer des  
 
crises dans tous les secteurs de la vie sociale et politique ?  
 
Omniprésents, omnipotents et omniscients, les Wade ne pouvaient  
 
pas ne pas créer une certaine usure de la vue et de l’ouïe (vus  
 
et entendus partout), une certaine répugnance, une insurrection  
 
démocratique claire et sans ambiguïté.  
Bref, la démocratie sénégalaise n’est pas morte, la souveraineté  
 
populaire n’a jamais été usurpée malgré ce qu’avaient prétendu  
 
les perdants de la Présidentielle, la conscience citoyenne est  
 
toujours alerte. Cette défaite n’est pourtant que le processus  
 
d’une mort lente et pénible : pour ce régime, le plus difficile  
 
reste à venir et c’est l’enfer ! 
 
Alassane K. KITANE - Professeur au Lycée Serigne Ahmadou Ndack  
 
Seck - Thiès 
 
Après le coup de semonce du 22 mars, il ne faut pas baisser la  
 
garde. 
27-03-2009  
Il ne faut pas faire la fine bouche. L’attitude responsable  
 
adoptée par le peuple sénégalais, le 22 mars, est à saluer à  
 
juste titre.Il ne faut pas faire la fine bouche. L’attitude  
 
responsable adoptée par le peuple sénégalais, le 22 mars, est à  
 
saluer à juste titre. Ce peuple dont beaucoup avait trop vite  
 
désespéré devant les manquements récurrents à son encontre. On a  
 
parlé ça et là de démission, d’apathie ou encore de sommeil  
 
profond. 
Après avoir avalé avec stoïcisme tant de couleuvres, il a décidé  
 
de tirer un coup de semonce retentissant, dimanche dernier. C’est  
 
tout à son honneur. Nous lui en savons gré. Un sévère  
 
avertissement a été, donc, lancé à tous. Trop, c’est trop.  
 
L’adage dit qu’il n’y a pas pire eau que celle qui dort. Il faut  
 
s’en méfier. Cela s’est vérifié. 
Notre joie est tellement grande qu’il y a une semaine, à  
 
l’occasion de l’anniversaire du 19 mars, nous invitions ce peuple  
 
à se relever et à marcher vers la réhabilitation de sa dignité  
 
bafouée par une gestion irresponsable de la collectivité (voir  
 
site Pressafrik du 19 mars). Notre appel a été entendu au-delà de  
 
nos espérances. Merci au peuple sénégalais pour cette belle leçon  
 
de citoyenneté active. 
Ce peuple sénégalais renvoie à la parabole contenue dans  
 
Soundiata ou l’épopée mandingue, le fils de Sogolon Kédiou, qui à  
 
force d’être chahuté par la reine-mère Sassouma Bérété pour son  
 
handicap, se releva miraculeusement montrant avec éclat toute sa  
 
puissance et sa défiance. 
La démocratie sénégalaise vient de nettoyer ainsi, à grande eau,  
 
sa vitrine ternie par de nombreuses souillures. Nous n’avions  
 
rien fait pour mériter autant d’arrogance et d’insouciance au  
 
plus haut sommet. Les résultats des Locales sont donc à lire avec  
 
une vue globale. Ce qui a été sanctionné à un niveau inférieur  
 
existe en pire forme à l’étage supérieur. 
Le Président Wade, qui a semblé l’avoir compris, avait déclaré  
 
lors du meeting de clôture de sa coalition, qu’il allait bien  
 
lire le message déposé au fond des urnes. Nous le prenons au mot.  
 
Il ne perd rien pour attendre. 
La vigilance est de mise pour le peuple qui a refusé d’acheter la  
 
camelote qu’on a voulu lui refourguer sous un bel emballage fait  
 
de ponts, routes et hôtels (inachevés), extrêmement onéreux pour  
 
le contribuable sénégalais. Ce projet d’apparence  
 
socio-économique est en réalité un grossier tremplin pour se  
 
propulser à la station suprême, sans coup férir. Halte-là ! a  
 
répondu la majorité des votants. 
Si le Chef de l’Etat a réellement décodé les signaux émis par le  
 
vote du 22 mars, il doit prendre ces mesures, que nous lui  
 
suggérons : 
- Dissoudre le Sénat et renoncer au retour annoncé du Conseil  
 
économique et social qui ne conseille rien ; 
- Réduire la taille de son gouvernement à 20 ministres ; 
-Réduire de moitié le salaire des ministres et des députés (à  
 
payer en fonction de leur assiduité aux séances) 
- Opérer des coupes claires dans son Cabinet personnel  
 
pléthorique (plus de 100 conseillers y sont) ; 
- Réduire les voyages présidentiels intempestifs, (1 à 2 voyages  
 
au maximum par mois) ; 
- Constater la fin de la mission de l’Anoci en la dissolvant  
 
purement et simplement ; 
- Regrouper l’Apix et l’Aatr qui font sensiblement le même  
 
travail et prévoir à terme, leur dépérissement au profit des  
 
directions des ministères de tutelle. Des dizaines d’agences,  
 
véritables doublons, budgétivores et floues existent au Sénégal  
 
au détriment des ministères ; 
- Crédibiliser à nouveau l’Ige par son autonomisation ; 
- Renforcer la Cour des Comptes et restituer à la Justice son  
 
indépendance ; 
- Réhabiliter l’Assemblée nationale par son pouvoir de contrôle  
 
de l’Exécutif ; 
- Arrêter de modifier la Constitution pour des visées  
 
politiciennes ; 
- Renouer les fils rompus du dialogue politique national ; 
- Respecter tous les Droits et libertés et mettre fin à  
 
l’impunité sous toutes ses formes ; 
- Apurer la dette hospitalière de 15 milliards qui étouffe nos  
 
structures de santé malades et la dette intérieure de manière  
 
globale ; 
- Organiser une campagne agricole digne de ce nom ; 
- Améliorer l’éclairage et l’assainissement des quartiers  
 
notamment ceux qui sont inondés ; 
- Relancer les industries et entreprises en difficulté comme les  
 
Ics et la Sar 
- Faciliter l’accès à l’emploi pour réduire le chômage massif ; 
- Régler adéquatement et avec volontarisme et équité les  
 
revendications légitimes des enseignants ; 
- Rendre à la Rts sa dignité pour un traitement équilibré de  
 
l’information. Les apparitions et interventions du chef de l’Etat  
 
et de son entourage y sont excessives et éloignent le public de  
 
cette chaîne importante dans la construction citoyenne. 
Ces mesures, non exhaustives, rationaliseront le train de vie  
 
dispendieux de l’Etat et redonneront confiance aux Sénégalais en  
 
améliorant incidemment leurs conditions de vie et de travail. 
En ce qui concerne les moyens des Collectivités locales, nous  
 
invitons humblement le président de la République à être  
 
républicain en accordant, conformément à la loi et au règlement,  
 
les fonds prévus aux Conseils régionaux, municipaux et ruraux qui  
 
ont été élus, quelle que soit leur coloration politique ou  
 
civile. Mais aussi, il doit ranger son sabre émoussé des  
 
délégations spéciales utilisées pour sanctionner des adversaires.  
 
C’est inopérant et inutile. Les citoyens ont compris. 
Après le coup de semonce du 22 mars, ne pas baisser la garde 
L’alerte du 22 mars est à double sens. En direction des équipes  
 
victorieuses, nous disons de gérer cette marque de confiance sans  
 
triomphalisme aucun. L’enjeu dépasse de loin les coups de klaxon,  
 
les sabar et autres tam-tams de même que les torses bombés en  
 
signe de revanche. 
L’heure est venue de se retrousser les manches et d’attaquer les  
 
vastes chantiers inachevés par la mal gouvernance. Ce n’est pas  
 
une mince tâche. Loin s’en faut. Les populations jugeront les  
 
nouvelles équipes à l’aune de leur engagement, de leur probité  
 
morale, de leur compétence, de leur sobriété et des résultats  
 
qu’elles produiront pour soulager leurs peines. Sinon ces  
 
nouveaux mandataires écoperont, à la première occasion, du carton  
 
rouge du peuple-arbitre. Un responsable averti en vaut deux. 
Le nouveau management des Collectivités locales doit adopter une  
 
démarche concertée et participative. Les citoyens ont plébiscité  
 
des équipes et non des personnes ou des partis. Aucune formation  
 
politique ne doit s’arroger cette reprise en main populaire, au  
 
risque de l’apprendre à ses dépens. Gérer ensemble et non régner  
 
seul, doit être le nouveau leitmotiv. 
Après voir relancé notre machine démocratique, en panne, il  
 
serait bien dommageable que des personnes ou des groupes  
 
veuillent la gripper pour des intérêts bassement partisans. Nous  
 
ne l’accepterons pas. Le pouvoir en démocratie est délégué et non  
 
légué. Cette valeur centrale retrouvée a été considérablement  
 
perdue ces dernières années chez nous. Mais attention, le  
 
virtuose de la politique qu’est Me Abdoulaye Wade n’est pas du  
 
genre à abdiquer ou à lâcher prise à la première escarmouche. Oh  
 
que non ! Quand il a une ambition, il n’en démord pas facilement.  
 
On n’est pas opposant durant 26 ans pour rien. De l’endurance, il  
 
en a certainement à revendre. Son marathon mouvementé, pendant  
 
cette dernière campagne malgré son âge avancé, en est une preuve  
 
irréfutable. 
Son génie politique pourrait le pousser à imaginer et construire  
 
un autre scénario de succession anti-démocratique. Le Sénat,  
 
véritable institution somptuaire pourrait l’y aider par un tour  
 
de passe-passe constitutionnel. La fenêtre du Sénat est encore  
 
disponible pour faire passer ce que la porte du scrutin a refusé.  
 
Mais, le peuple veille au grain et n’a pas encore tiré toutes ses  
 
cartouches. 
Encore une fois, nos félicitations vont à ce vaillant peuple  
 
sénégalais, qui est appelé à encore faire preuve de vigilance et  
 
de prudence, sur la longue route vers le sommet de la citoyenneté  
 
et de la vraie émergence. 
Abdoulaye SYLLA / syllaye@gmail.com 
 
L'OBSERVATEUR ; 
Les raisons du tsunami électoral 
 
 
Article Par Alassane Oumar BA, Citoyen sénégalais,  
 
 
Paru le Mercredi 25 Mar 2009 
 
A travers les élections locales du 22 mars, notre peuple, dans  
 
toutes ses composantes, vient, une fois de plus, de démontrer à  
 
la face du monde qu’il est un peuple majeur et mâture, un peuple  
 
profondément attaché à la paix, à la liberté, à la dignité et à  
 
la démocratie. A l’image de la devise de nos forces armées, ‘ On  
 
tue le peuple sénégalais mais on ne le déshonore pas’.  
 
D’ailleurs, peut-on tuer un peuple qui dispose de deux armes  
 
redoutables (le carton rouge d’abord et la carte électorale  
 
ensuite) et qui sait attendre le moment propice pour en faire le  
 
bon usage ? Puisse Dieu illuminer nos hommes politiques et les  
 
aider à comprendre, déchiffrer et décortiquer le message à eux  
 
envoyé le 22 mars par nos compatriotes. 
Selon les tendances lourdes qui se dessinent, les coalitions  
 
Dékkal NGor, Benno Siggil Sénégal et And Liguéyel Sénégal  
 
auraient littéralement laminé la Coalition Sopi 2009 du président  
 
Wade jusque dans les contrées les plus reculées de notre pays.  
 
Pour la première fois dans l’histoire politique si riche de notre  
 
grand pays, des mairies comme celles de Dakar, Pikine,  
 
Guédiawaye, Thiès, Saint-Louis, Kaolack, Louga, Podor et tant  
 
d’autres seront gérées pour les cinq prochaines années par  
 
l’opposition. Tout un symbole quand on sait le rôle que ces  
 
collectivités locales (Dakar, Saint-Louis, Thiès et Kaolack en  
 
particulier) ont joué dans l’éveil des consciences de nos  
 
populations et dans l’édification de notre jeune nation ! 
 
Les héros du jour (Oumar Sarr, Souleymane NDéné NDiaye, Abdoulaye  
 
Baldé et autres pour la Coalition Sopi ; Maky Sall, Khalifa Sall,  
 
Mata Sy Diallo et autres pour la coalition Benno) que je félicite  
 
chaleureusement ont gagné dans l’humilité. J’espère que les  
 
perdants, à l’image de Daouda Faye de Kaolack, seront dignes dans  
 
leur défaite en se pliant devant le verdict implacable des urnes.  
 
Et notre grand peuple en sortira plus grand, plus fort, plus uni  
 
et plus respecté. 
 
Comment la coalition électorale d’un homme hier aimé, adulé et, à  
 
la limite, vénéré, a été foudroyée par le tsunami du 22 mars ?  
 
Mon ami El Hadj Amadou Sall, ci-devant porte parole de Mr le  
 
Président de la république, a évoqué entre autres raisons la  
 
crise qui frappe tous les pays. Mais diantre ! lorsqu’en 2007  
 
nous élisions au premier tour le candidat Wade, la crise (en  
 
grande partie importée il est vrai) était là. Pour le néophyte  
 
que je suis, d’autres raisons dont les plus importantes sont  
 
l’arrogance, l’intolérance et l’incompétence de nombre de ceux  
 
qui aspiraient à gérer les collectivités locales perdues  
 
expliquent la déroute de la coalition. 
 
Dans aucun pays, l’arrogance n’a été une arme qui gagne. Abdou  
 
Diouf n’avait-il pas perdu le pouvoir par la faute d’une  
 
‘génération boul falé arrogante’ (Pr Babacar Sine, dixit) ? A  
 
part Pape Diop, tous les autres perdants de la coalition Sopi ont  
 
été victimes d’une arrogance et d’une suffisance qui frisent la  
 
folie. Le peuple ne pouvait, ne devait que sanctionner des gens  
 
qui, ‘ va - nus –pieds’ (Aïssata Tall Sall, dixit) avant le 19  
 
mars 2000, le narguait en exhibant des richesses le plus souvent  
 
sinon toujours mal acquises, en lui parlant sur le bout des  
 
lèvres et en le toisant. Rares sont les sénégalais qui  
 
n’éprouvent pas un profond dégoût en voyant ou en entendant  
 
Doudou Wade, Farba Senghor, Moussa Sy, Ousmane Masseck NDiaye,  
 
Babacar Gaye, Daour Niang NDiaye et tant d’autres perdants. Comme  
 
si l’arrogance ne leur suffisait pas, ils y ont greffé une  
 
intolérance qui n’a d’égale nulle part ailleurs. Oubliant que  
 
Wade n’aurait jamais accédé au pouvoir s’il ne s’était appuyé que  
 
sur le Pds, ils n’ont jamais voulu faire la plus petite place aux  
 
sénégalais qui avaient aidé Wade à se hisser au sommet de l’Etat,  
 
leur préférant les transhumants et ceux qui sont revenus à ses  
 
côtés au lendemain de l’alternance après l’avoir poignardé à un  
 
moment ou à un autre dans sa longue marche vers le pouvoir. Ici,  
 
je pense surtout à mon ami Sada NDiaye, à Aïda MBodj, Adama Sall  
 
et tous les autres transhumants mais également au Pr Sérigne Diop  
 
et à la fameuse bande des cinq (Ousmane NGom, Babacar Gaye, Baïla  
 
Wane, Cheikh Tidiane Touré et Coumba NDiaye Kane de l’éphémère  
 
Pls). Même si la Cap 21 est un machin qui ne compte et ne pèse  
 
rien du tout sur l’échiquier politique national, quelques uns de  
 
ses représentants auraient pu être cooptés sur les listes  
 
d’investitures n’eut - été l’intolérance des responsables du Pds.  
 
Si à l’arrogance et à l’intolérance on ajoute l’incompétence, on  
 
atteint le summum de la médiocrité. La gestion d’une collectivité  
 
locale requiert des compétences particulières que Dieu n’a pas  
 
données à tout le monde. Je suis convaincu qu’il est plus  
 
difficile d’être un bon maire qu’un bon ministre. Quels résultats  
 
positifs peut-on attendre de la gestion d’un Daour Niang NDiaye,  
 
d’un Farba Senghor, d’un Adama Bâ, d’une Gnagna Touré, d’un  
 
Moussa Sy, d’un Diop Sy et j’en passe ? J’ai beaucoup de respect  
 
et de considération pour les chaudronniers et les anciens caïds  
 
des abords des cinémas mais la gestion d’une mairie demande des  
 
outils autres que le chalumeau et la perceuse d’une part, des  
 
biceps et des poings chinois d’autre part. 
 
Il ne fait pas l’ombre d’un seul petit doute que l’intrusion dans  
 
l’arène politique des jeunots de la génération dite du concret  
 
(comme si dans l’évolution de l’humanité il y a eu une seule fois  
 
une génération abstraite) a beaucoup contribué à l’effondrement  
 
de la coalition Sopi. La politique au sens hellénique du mot est  
 
une chose très sérieuse, trop sérieuse même. Disposer d’une  
 
flottille d’avions et d’un parc de rutilantes 4 x 4 ne fait de  
 
personne un homme politique qui gagne. Dès l’instant où les  
 
expérimentés leaders de la coalition Benno Siggil Sénégal avaient  
 
fini d’ancrer solidement dans les consciences des électeurs et  
 
électrices que voter pour la liste Sopi 2009 équivalait à placer  
 
le jeune Karim Wade à la tête de la mairie de Dakar, en attendant  
 
sa prise du pouvoir suprême, c’en était fini. Sur l’étendue du  
 
territoire national, tous ceux qui avaient l’intention de faire  
 
ou de refaire confiance à certains investis de la coalition Sopi  
 
(Pape Diop en particulier) sont restés chez eux s’ils n’ont pas  
 
tout simplement voté pour une autre liste. Evidemment cela  
 
n’entache en rien le mérite des coalitions victorieuses. En fin  
 
et très averti homme politique, Maître Wade sait mieux que  
 
quiconque les leçons à tirer du scrutin du 22 mars. Point besoin  
 
de lui dire le chemin à suivre ou les actions à mener pour  
 
aujourd’hui et demain dans l’intérêt du Sénégal et du peuple  
 
sénégalais.  
 
KHALIFA SALL, FUTUR MAIRE DE DAKAR «Si Wade dissout nos  
 
collectivités locales, il sera chassé du Palais» 
 
 
Article Par NDIAGA NDIAYE ET LATIR MANE ,  
 
 
Paru le Vendredi 27 Mar 2009 
 
 
Tête de liste majoritaire de Benno Siggil Senegaal à Dakar où sa  
 
coalition est sortie victorieuse des élections locales de  
 
dimanche dernier, Khalifa Sall se met dans la peau du futur maire  
 
de Dakar. Ainsi, il ébauche ses projets, annonce les ruptures à  
 
opérer non sans mettre en garde Me Wade contre toute volonté de  
 
dissoudre les collectivités locales contrôlées par l’opposition.  
 
 
 
A peine avez-vous gagné que des divergences surviennent au sein  
 
de la Coalition sur le choix du futur maire de Dakar. 
 
Je vous garantis qu’il n’en est rien. Il n’y a aucun problème en  
 
notre sein. L’Alliance des forces de progrès (Afp), lors de sa  
 
réunion hebdomadaire d’hier, a manifesté sa volonté de m’appuyer  
 
pour le poste de maire. D’ailleurs, cette recommandation de  
 
Moustapha Niasse a été fortement appréciée par la majorité, même  
 
si une personne a défendu le contraire. Ce n’est pas grave, car  
 
tout le monde est libre de faire part de son opinion. Mais, ce  
 
qu’il faut retenir, c’est que la majorité s’est dégagée en ma  
 
faveur et c’est pour l’honneur de tous les partis de la  
 
Coalition. 
 
 
 
Ne vous attendez-vous pas une éventuelle intervention des leaders  
 
dans ce débat ? 
 
Lors des investitures, les leaders ne s’en sont pas occupé. A  
 
Dakar, c’est un Comité départemental qui s’est réuni pendant  
 
presque quinze jours pour faire ces investitures. Ce n’est pas la  
 
question des leaders. C’est le même scénario qui a été adopté  
 
pour les communes d’arrondissements. Ces investitures ont été  
 
difficiles et nous avions réussi à les faire. Donc, les leaders  
 
ne peuvent plus monter au créneau pour nous départager.  
 
Par contre, ce dont on est conscient, c’est notre devoir de faire  
 
en sorte que les partis se reflètent dans la composition des  
 
équipes. Je prends l’exemple de Point E où El Hadji Malick Gackou  
 
a fait un excellent travail, donc, nous allons tous le soutenir.  
 
Seulement, quand on soutient un socialiste ou un progressiste,  
 
nous allons faire en sorte que le bureau puisse refléter la  
 
composition de la Coalition. Pour cela, nous n’avons pas besoin  
 
des leaders pour nous accompagner. Ils ne décideront pas et ils  
 
n’ont pas cette intention.  
 
 
 
Avez-vous prévu l’intervention d’une main invisible du pouvoir  
 
pour essayer de casser la dynamique ? Vous savez qu’avec l’argent  
 
par exemple, on peut inverser des tendances. Non ?  
 
Nous sommes au courant de tout. L’on dit même que le pouvoir,  
 
pour déstabiliser ma mairie des Grand-Yoff, a décaissé 50  
 
millions. Dans d’autres arrondissements, des enveloppes de 20  
 
millions sont annoncées. Le petit Sénégalais, en allant voter, ne  
 
s’est pas laissé corrompre, alors, comment un responsable élu,  
 
ayant un peu de conscience, peut-il accepter d’être vendu ? Je ne  
 
le pense pas. Toutefois, on restera vigilant. C’est, d’ailleurs,  
 
le mot d’ordre qui est lancé afin que l’esprit «Benno» puisse  
 
prévaloir à Dakar et partout au Sénégal. A Saint-Louis, par  
 
exemple, qu’on le veuille ou pas, Cheikh Bamba Dièye y a fait un  
 
bon travail. C’est comme à Guédiawaye où Malick Gackou sera  
 
choisi pour diriger la mairie. 
 
 
 
Vous êtes donc loin d’être sorti de l’auberge… 
 
L’élection locale, telle qu’elle est esquissée, crée deux  
 
problèmes. Le premier stade concerne les investitures où il faut  
 
négocier et le second est relatif à l’élection du maire. Là  
 
aussi, il faut négocier, on ne se fait pas d’illusions. Notre  
 
option est d’anticiper sur les difficultés. C’est pourquoi, dès  
 
hier, l’Afp s’est réunie, le Ps en a fait de même. Et je puis  
 
vous assurer que le mot d’ordre sera le même partout : «Benno».  
 
Les Sénégalais ne nous pardonneront pas de nous être divisés.  
 
 
 
Quelle est la formule qui est retenue pour le Conseil régional de  
 
Dakar ?  
 
En tout cas, c’est Mar Diouf qui serait retenu pour diriger le  
 
Conseil régional.  
 
 
 
Ne risque-t-on pas d’avoir des cumuls si l’on sait qu’il a aussi  
 
gagné Bargny ?  
 
La règle est qu’il n’y aura aucun cumul. C’est la première chose  
 
qu’il faut combattre. Il faut promouvoir nos jeunes. On ne peut  
 
pas avoir fait une liste de jeunes au moment où beaucoup de  
 
grands ont fui, on gagne et chacun veut bomber le torse. Nous  
 
allons promouvoir ces jeunes pour mettre en exergue de nouvelles  
 
capacités. Ils auront le temps d’apprendre, car la plupart  
 
d’entre eux sont à leur première expérience électorale.  
 
 
 
Vous êtes maire aujourd’hui, quels sont vos projets ? On parle du  
 
stade Assane Diouf, du foncier à Dakar… Avez-vous l’intention de  
 
fourrer votre nez partout ? 
 
Bien sûr ! Pourquoi le foncier me révolte ? Parce j’ai été maire  
 
de Grand-Yoff, quand on me renvoyait, j’avais cassé des maisons  
 
bâties sur des espaces qui ont été vendus. Quand on nous battait,  
 
j’avais laissé toute la zone de captage vide, c’est aussi le cas  
 
vers la Foire, les Cités Sipres qui étaient libres à l’époque. On  
 
avait décidé de laisser ces espaces parce que, pour nous, ils  
 
étaient destinés aux infrastructures pour Grand-Yoff.  
 
Aujourd’hui, le constat est que nous n’avons même plus un espace  
 
où construire le nouveau lycée de Grand-Yoff.  
 
 
 
Pour le stade Assane Diouf, vous avez déjà annoncé la volonté  
 
d’aller en guerre contre l’Etat… 
 
Ce site est pour les jeunes et la population. Il se pose un  
 
problème d’opportunité de l’investissement. Au moment où nous  
 
nous battons contre la macrocéphalie de Dakar, avec la prochaine  
 
réforme de Sandaga et de tous les supermarchés, un bon  
 
aménagement urbain stipule que les gens investissent vers la  
 
banlieue, plutôt que de faire un supermarché au bord de la mer  
 
avec un site public affecté à des privés. Ce sont des choses qui  
 
ne sont pas opportunes et qui ne sont pas claires, parce que  
 
c’est un bien public cédé à des privés. A quelles conditions, sur  
 
quelles bases ? Et comme j’ai eu à la dire aux populations de  
 
Rebeuss, elles ont intérêt à être vigilantes parce si on laissait  
 
faire ces gens, le projet ne pourrait pas cohabiter avec le  
 
quartier dans son état actuel. On réaménage Rebeuss ou on le  
 
déguerpit. C’est un problème de bon sens. 
 
 
 
Que proposez-vous à la place ? 
 
On veut restaurer le stade. 
 
 
 
Le Président vient de singer un décret pour restituer le stade  
 
aux populations.  
 
Ils nous l’avaient dit depuis longtemps. Quand Lamine Diack avait  
 
été le voir, il lui avait donné une assurance en lui disant que  
 
c’était fini. La suite, on la connaît. En 2008, ils ont fait  
 
tomber la tribune et ont refait le mur de clôture. Est-ce qu’on  
 
peut y croire quand on nous dit qu’on l’a encore restauré ? Pour  
 
les décrets de Wade, tout le monde sait qu’on les prend et on les  
 
abroge après.  
 
 
 
Revenons sur les grandes lignes de votre programme car, il faut  
 
que les populations sachent ce que vous voulez faire de leur  
 
bien… 
 
D’abord, la gouvernance va beaucoup changer. Au lieu d’avoir une  
 
administration centrale, nous préférons une gestion  
 
décentralisée, mais aussi citoyenne qui préconise la  
 
participation. Nous allons organiser les quartiers et les  
 
villages de Dakar pour qu’ils aient des structures relais qui  
 
servent d’interlocuteurs à l’autorité. Parce que nous voulons  
 
faire de sorte qu’en matière budgétaire et dans le domaine de  
 
mise en œuvre des travaux, le faire-faire soit privilégié. Nous  
 
voulons que cette contractualisation ait lieu avec les  
 
populations. Si nous voulons reprendre les trottoirs ou le pavage  
 
des rues, nous voulons que cela soit fait par les jeunes et pour  
 
les jeunes. C’est pour cela que nous avons pris l’option de doter  
 
à chaque arrondissement la somme d’1 milliard de francs Cfa dont  
 
l’affectation sera faite par les populations.  
 
 
 
C’est en quelque sorte, une gestion concertée ? 
 
Justement !  
 
 
 
Khalifa Sall avec un budget de 35 milliards de francs Cfa,  
 
n’est-ce pas un bon trésor de guerre pour le Ps ? 
 
D’abord, ce n’est pas le Ps qui est au pouvoir, c’est le Benno  
 
qui a été élu à Dakar. J’ai un attachement viscéral à la  
 
préservation du Benno. Je suis convaincu que si nous n’étions pas  
 
unis, les populations ne nous auraient pas élus. Donc, pour  
 
rester fidèle au vote des populations, il faut préserver cette  
 
coalition.  
 
 
 
Donc, c’est un bon trésor de guerre pour l’opposition dans sa  
 
bataille pour le contrôle de la région de Dakar ? 
 
Oui mais, pour l’opposition, c’est un trésor de guerre pour les  
 
populations. Vous allez vous rendre compte que le budget entier  
 
sera dépensé. Je ne connais pas encore la structuration du  
 
budget, mais je vais inverser le ratio entre les dépenses de  
 
fonctionnement et celles d’investissement parce que nous voulons  
 
que le budget retourne à la base. Le Plateau qui a un budget d’un  
 
milliard, si on lui ajoute un autre milliard, la commune peut se  
 
refaire. Quand on investit un milliard quelque part, il y a  
 
forcément des traces. Ça se voit.  
 
 
 
En matière d’orthodoxie financière, l’on a souvent reproché à  
 
l’ancien régime, dans lequel vous avez participé, d’être peu  
 
transparent. Avez-vous fondamentalement changé ? 
 
Nous avons beaucoup changé.  
 
 
 
Qu’est-ce qui nous le prouve ?  
 
Vous allez voir, en neuf ans, nous avons appris et nous avons  
 
changé. Et puis, on nous reprochait d’être arrogant, mais on a vu  
 
plus arrogants. Chez nous, c’étaient quelques individus qui  
 
avaient été désignés du doigt et nous avons été tous mis dans le  
 
même sac. Nous avons compris qu’on ne peut pas travailler pour  
 
les populations sans travailler avec elles et sans être parmi  
 
elles. On a encore appris qu’il faut de la transparence en tout.  
 
C’est pourquoi, nous avons décidé d’instaurer un débat  
 
d’orientation budgétaire citoyen pour arrêter les grandes lignes  
 
du budget. Et puisque le budget sera sur Internet, tout le monde  
 
pourra voir ce qui se fait. Pour le compte administratif, on va  
 
instituer des séances de compte rendu aux populations qui  
 
décideront. 
 
 
 
N’est-ce pas là une gestion plutôt… populiste ? 
 
Elle sera plutôt populaire, mais pas populiste. Je veux copier  
 
l’expérience de l’Asc où les gens viennent d’horizons différents  
 
avec des points de vue différents et, pourtant, tout le monde s’y  
 
met quand on veut faire l’essentiel. Quand on mettra un milliard  
 
à Biscuiterie, c’est le budget de la ville, donc on ne le donne  
 
pas à l’arrondissement, ce sont les populations qui détermineront  
 
le domaine prioritaire dans lequel il doit être investi. Et quand  
 
les populations peuvent faire le travail, après que nous avons  
 
maîtrisé toutes les procédures techniques et technologiques, la  
 
société prestataire va le faire avec ces populations. Est-ce  
 
qu’on a besoin de mettre cinq milliards dans un contrat pour le  
 
ramassage des ordures ? C’est pourquoi, les gens avaient peur  
 
quand j’avais annoncé, lors de la campagne, de casser le contrat  
 
de Véolia. 
 
 
 
Vous le maintenez jusqu’à présent ? 
 
Oui. Je vais étudier les formes juridiques, mais le contrat sera  
 
cassé. Cet argent sera destiné aux Dakarois. 5 milliards dans une  
 
ville ne peuvent pas passer inaperçus.  
 
 
 
Ne risquez-vous pas d’être en face de lobbies puissants avec vos  
 
intentions ?  
 
Malheureusement, je m’en fous de ces choses-là. Même si je reste  
 
maire, je vais continuer à faire mes consultances et à gagner ma  
 
vie. Je compte vivre de mon travail et non de la mairie. Je suis  
 
libre et je fais en sorte de me soustraire à toutes formes de  
 
pression. Abdou Diouf m’a appris de ne jamais m’occuper de la  
 
gestion. Quand j’étais ministre, je ne me suis jamais intéressé  
 
de la gestion. A chaque nomination, la première décision que je  
 
prenais, c’est de déléguer la gestion des finances. C’est la même  
 
chose que j’ai faite à la mairie de Grand-Yoff. 
 
 
 
Ne craignez-vous pas que le chef de l’Etat, compte tenu de ses  
 
pouvoirs, mettent vos localités sous Délégation spéciale ?  
 
S’il le fait, il va sortir du Palais. Nous sommes légitimes et  
 
nous ferons en sorte de ne commettre aucune faute de gestion qui  
 
puisse être exploitée par le pouvoir. Nous allons travailler en  
 
bonne intelligence avec ce pouvoir, on est même disposé à  
 
solliciter le Président et à le consulter au besoin. Malgré tout  
 
cela, si, pour des raisons politiciennes, il dissout notre  
 
mairie, je vous jure qu’il aura des problèmes. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 27.03.2009
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