ELECTIONS LOCALES : QUELLE GIFFLE !
CALQUE & DECALQUES
Passive culpabilité
Amadou Gueye NGOM Lundi 23 Mar 2009
Au regard de certains drames, il devient vital que le peuple acquiert le réflexe d’assigner les pouvoirs public en justice, que la presse s’évertue à soulever des interrogations qui vrillent les consciences.
- La fillette de douze ans mordue par une vipère et trimballée d’un centre de santé à deux ou trois autres dépourvus de sérum antivenimeux meurt à son arrivée dans l’hôpital Le Dantec.
- Trois talibés tués, quatre autres grièvement blessés par l’explosion accidentelle d’une grenade abandonnée sur un ancien site militaire.
- Un enfant de huit ans se noie dans la cour d’une école sous les eaux de la dernière pluie, à quelques jours de la rentrée des classes.
Autant de négligences fatales, sans suites… Ni médiatique ni judiciaire. Coupable passivité ? Dans des pays où les citoyens se sentent forts de leurs droits et imprégnés des devoirs de l’Etat, le maire de la commune, le gouverneur, un préfet seraient contraints à la démission voire poursuivis pour négligence criminelle.
Chez nous, hélas, on attribue ce genre de tragédies à la volonté divine (« ndogalu Yalla »). Quant à entamer des recours en justice contre les pouvoirs publics, l’idée semble, à priori, aussi vaine que périlleuse. En fait, nos populations appréhendent faiblement les devoirs et obligations de l’Etat envers elles. Lacunes dont profitent des ministres et fonctionnaires sans scrupules pour brouiller les termes du contrat social, en présentant tout maillon de développement réalisé -dispensaire, forage, électrification-, comme une bonté résultant de « la vision éclairée du chef de l’Etat. » D’où l’empressement de ces laquais à inaugurer, poser une première pierre bien souvent destinée à l’oubli.
C’est précisément par le suivi de ses scoops que la presse peut et doit assurer son rôle d’aiguilleur des consciences -je ne dis pas manipulateur- afin que jamais ne désorbite la notion de Gouvernement au service du peuple. Il lui appartient, également, de faire assimiler et intégrer les fondements d’une culture républicaine, d’indiquer les voies de recours aux familles des victimes voire suggérer des réflexes de défense. Notre presse, presque dans son ensemble, hélas, relate des scandales aussi révoltants les uns que les autres puis se tait courageusement. Coupables de ne pas oser… ?
L’autre jour, j’ai été sidéré de lire ces propos attribués au chef de l’Etat s’adressant à ses ouailles qui s’étripaient pour des questions de positionnement et de préséance sur des listes électorales : « Taisez-vous ! N’eût été ma magnanimité, vous tous devriez vous retrouver derrière les barreaux». Aucun commentaire n’a suivi une telle extravagance.
Comme quoi, certains « eparpilleurs » de nouvelles- « taskati xibaar »- comme on les appelle si joliment en wolof, ne sont absolument pas des foudres de guerre. Un simple stagiaire, devrait conclure ce genre de reportage par au moins deux questions :
1) de quoi cette association de malfaiteurs a-t-elle pu se rendre coupable pour avoir une épée de Damoclès par-dessus le crâne ?
2) En vertu de quoi le président d’une république démocratique s’arrogerait-il le droit de sursis ou d’écrou sur des citoyens, fussent-ils ses propres enfants ?
Et si ce journaliste n’est pas culturellement indigent, on entrevoit sur un rétroviseur l’image de Nixon qui perdit le pouvoir pour ce délit que les Anglo Saxons désignent par l’expression « obstruction of justice. »
Durant cette campagne pour les élections locales, les réactions vigoureuses de protestation contre des autorités prouvent, s’il en était encore besoin, que le peuple sénégalais a suffisamment de ressources pour signifier à « sa » police, « ses » juges et magistrats que le Roi n’ est jamais ni parent ni allié sûrs : « Buur du mbokk » selon notre Kocc national -plagié sans doute-par le Toubab Emile Chartier dit Alain : « Tout pouvoir est méchant dès qu'on le laisse faire; tout pouvoir est sage dès qu'il se sent jugé. »
Mon dernier mot ? Que point n’abuse cette démarche volontaire donnant l’impression d’aller dans tous les sens ! Y déceler plutôt mon urgence frénétique à récupérer les tessons épars de la splendide mosaïque de notre Afrique d’antan afin de reconstituer la fresque disloquée du Sénégal de mes pères. Entende qui peut !
Amadou Gueye Ngom
Critique social
Seneweb.com : Lundi 23 Mar 2009
Peuple sénégalais, je te salue bien bas!
Les premières tendances des élections municipales indiquent une claire défaite du camp présidentiel. Renouant avec tes valeurs cardinales de refus et de résistance, peuple sénégalais, tu sembles avoir repris du service en t’exprimant sans ambages contre le projet monarchique de Abdoulaye Wade et cela malgré la tentative d’achat massif des consciences. Tu as su laver d’avance cet affront que Wade comptait te faire subir. Tu fais mentir les voix cyniques et méprisantes qui clamaient tout haut que chaque sénégalais avait son prix et qu’il suffisait juste d’en connaitre le montant. Malgré les crises de toutes sortes, financière, alimentaire et j’en passe, tu as fait valoir cette clairvoyance dont tu as toujours fait montre dans les moments incertains, administrant ainsi une leçon de chose magistrale à Wade et à son régime: tu as tranquillement empoché les millions déversés par le pouvoir SOPI dans l’intention de te corrompre, les millions de ta sueur et de ton sang, et sans tambour ni trompette, sans insulte ni bagarre tu t’en es allé exercer avec élégance ton droit souverain à l’auto-détermination. Tu as ainsi fait mentir beaucoup de sénégalo-pessimistes qui t’ont injustement confondu avec ces nombreux opportunistes qui se sont vite arrimés à la bande à Karim Wade. On t’a cru incapable de résister à l’appel de l’argent, à l’instar des nombreux soi-disant porteurs de voix véreux, faux-marabouts et autres trafiquants d’influence qui toute honte bu se sont vendus au fils de Wade. L’abattage médiatique de cette « génération » sortie de nulle part prête à acheter à coup de milliards la totalité du fichier électoral nous a fait douter en toi et pour cela nous te devons de plates excuses. Tu viens de nous donner par la même occasion une leçon de civisme et démentir l’arrogance de nombreux intellectuels qui regardent le petit peuple d’en haut et ne voient en lui qu’une masse électorale corvéable et achetable à souhait. Tout tranquillement, tu t’en es allé dire basta à Wade, rejetant ainsi son projet inacceptable de transmission monarchique du pouvoir à son fils. Tu t’es tout simplement remis dans le sens de l’histoire, renouant ainsi avec ce refus du déshonneur et de l’humiliation de nos ancêtres, Lat Dior, Maba Diakhou, Salmon Faye, Aline Sitoe, Djeumbeut Mbodj, Cheikh Omar Alpha Molo et autres résistants au colonialisme français.
Je te remercie pour cette leçon administrée au régime de Wade et ce signe d’espoir adressé à toute l’Afrique qui désespérait de voir le Sénégal, longtemps cité en exemple de démocratie s’enfoncer dans les ténèbres du despotisme de Abdoulaye Wade.
Peuple sénégalais, je te salue bien bas car désormais plus rien ne sera comme avant!
Ami Coulou
Sacre Cœur 1
BON DEBARRAS, KARIM
Méfiez-vous des Ides de mars !
Nous ne sommes pas dans un drame shakespearien. Les Ides de mars ont encore frappé, loin de l’empire romain où Jules César, malgré les mises en gardes répétées de sa femme, décide de se rendre au Sénat où l’attendaient les conspirateurs de pied ferme. Son entêtement lui a valu un parricide. En décidant de voler au secours de son fils en quête désespérée de légitimité, Abdoulaye Wade et sa « cour » ont été foudroyés par le suffrage des électeurs souverains à qui on ne se substitue pas. Dans l’histoire de la République, Wade sera le premier et le dernier président à vouloir changer le destin de tout un peuple pour parachuter son fils au sommet de la gloire. Voilà un rêve qui s’effondre, ou plutôt une illusion qui se cogne à la triste réalité des choses. A ceux qui se sont permis de rêver debout, le réveil a été, on ne peut plus brutal, et ils risquent d’y laisser plus que vos cheveux. L’étincelle des ides de mars qui ont « électrocuté » l’empereur César se sont fatalement abattus sur les conspirateurs de la République.
« J’ai toujours été un perdant, quelqu’un qui n’a jamais rien gagné »
En ce 22 mars, la souveraineté s’est encore exprimée au Sénégal. La page Karim Wade n’était qu’un accident de parcours, un mauvais songe, un cheveu sur la soupe de la République. Elle sera vite tournée car la bonne graine a été séparée de l’ivraie, malgré le coup d’Etat médiatique que nous a servi la RFM à 48 heures des consultations électorales. Ce grand oral, ou plutôt ce « Grand parJury » inopportun, partisan et indécent a porté le discrédit sur une chaine et un groupe pour lequel les Sénégalais avaient beaucoup d’estime et de considération. En ce qui nous concerne, plus rien ne nous surprend désormais dans ce pays, le meilleur comme le pire car le virus Voldemort surgit toujours là où l’on s’y attend le moins. « J’ai toujours été un gagnant, quelqu’un qui n’a jamais perdu. » Heureusement que l’auteur de ces propos n’y croyait même pas, encore moins ceux qui l’ont interviewé, c’était juste du bluff, pour amuser la galerie. Lorsqu’on décide de ramer à contre-courant, on doit être prêt à prendre de la flotte, fût-il en pleine gueule. Jusqu’à ce que Karim Wade ne descende dans l’arène politique, les Sénégalais pouvaient tout pardonner à Abdoulaye Wade. Il a fallu que le fils s’en mêle pour que la plus sévère des réprimandes soit adressée à toute une congrégation politique dont la saignée est de tout bord. Ils nous font de la peine, ces gens là. Que ceux qui veulent succéder à leur père aillent au Togo où les fils lorgnent le fauteuil de leur géniteur. Si Brutus a tué César, les projets monarchiques de Karim ont coûté au père président l’estime de tout un peuple. Et ça, c’est du concret…Abdoulaye Wade est quelqu’un de très conséquent, il saura à coup sûr, prendre les mesures qui s’imposent, devant l’incapacité de son fils à gagner la moindre bataille. Espérons que les deux ont eu leur dose, autrement, on n’hésitera pas à « remettre çà ». Vous en voulez-encore ? Il suffit seulement d’en faire la demande.
Adieu, Rimka, et bon débarras !
Momar Mbaye
mbayemomar@yahoo.fr
APS : Lundi 23 Mar 2009
DIOURBEL- RESULTATS : Ndindy tombe dans l’escarcelle de la coalition Benno Siggil Sénegal
Ndindy, 23 mars (APS) - La coalition Benno Siggil Sénégal (opposition) a remporté dimanche les élections locales dans le centre de vote du siège de la communauté rurale, selon les résultats publiés à l’issue des dépouillements.
Les résultats lui ont été favorables dans les trois bureaux tant pour le scrutin rural que régional.
La Cour suprême avait rejeté un recours de la Commission électorale nationale autonome (CENA) visant à invalider les listes de la coalition Sopi 2009 dans cette localité, ainsi qu’à Ndoulo. Et malgré l’opposition de la structure de supervision, les listes en question étaient présentes dans les bureaux de vote.
Ferloo.com : Lundi 23 Mar 2009
Après avoir battu les Wade, les habitants du Fann Point E-Amitié dans la rue pour manifester leur victoire
Les résultats provisoires sortis des urnes dans la commune d’arrondissement de Fann-Point E- Amitié confirment la victoire de la Coalition Bennoo Siggil Senegaal.
Dans le bureau 4 où Karim Wade a voté, Bennoo Siggil Senegaal (Bss) a obtenu 96 voix contre 47 contre la Coalition Sopi pour les régionales et 90 voix contre 42 pour la Coalition Sopi, pour les municipales. Tandis que dans le bureau numéro deux (02) où Me Wade a voté, la Coalition Bennoo Siggil a 137 voix contre 73 pour le Sopi, pour les municipales et 153 voix contre 72 pour la coalition Sopi 2009 pour les régionales. Idem dans le bureau où a voté Mme Viviane, le Bennoo Siggil Senegaal a 157 voix contre 70 pour la Coalition Sopi et 141 pour Bss contre 57 pour la Coalition Sopi. Le Bennoo Siggil Senegaal dépasse ainsi la Coalition Sopi sur toutes les deux listes.
Dès que les premiers résultats ont commencé à tomber, les habitants de la commune de Fann-Point E- Amitié sont descendus dans les rues de la commune pour fêter leur victoire.
Ferloo.com : Lundi 23 Mar 2009
La Génération du Concret laminée partout, sauf à Ziguinchor : Abdoulaye Baldé, l’exception
Au terme d’une campagne qui a duré trois semaines et passionné toute une ville, les Ziguinchorois ont rendu leur verdict et plébiscité Abdoulaye Baldé, qui deviendra le 5ème maire de la ville. C’est en tout cas ce que laisse voir les premières tendances des résultats encore provisoires. Ces premiers résultats qui sont tombés donnent presque 60% de voix d’avance à la liste dirigée par Abdoulaye Baldé. Ainsi, selon toujours ses premières tendances, Robert Sagna a été battu de 185 voix pour le Pds contre 102. Et cela, dans son propre bureau de vote à Santhiaba. Lire intégralement le discours post-électoral d’Abdoulaye Baldé, après la proclamation de ces résultats provisoires.
"Comme à la présidentielle, aux législatives et aux sénatoriales, la Casamance a une fois de plus fait confiance en Abdoulaye Baldé, leader incontesté du Sopi à Ziguinchor.
En effet selon les premiers résultats, nous devançons notre premier adversaire, Robert Sagna, qui est loin derrière nous.
Une fois de plus la Casamance réaffirme son attachement à Abdoulaye Baldé et a clairement affirmé sa volonté de mettre fin à 26 ans de gestion de monsieur Robert Sagna.
Population de Casamance, nous y avons cru, nous l’avons fait, nous avons mis fin à 26 ans d’une gestion chaotique, scandaleuse de notre vie. Comme nous l’avons fait durant les 21 jours de campagne électorale, nous réaffirmons notre engagement, avec vous, nous allons changer Ziguinchor, nous allons, et ça prendra du temps reconstruire ce que robert Sagna a mis 26 ans à détruire.
Je vous réaffirme ma volonté pour les 5 ans à venir de redonner à Ziguinchor un autre visage que celui aujourd’hui dévasté.
Je vous réaffirme ma volonté de mettre en œuvre une gestion municipale participative et de proximité. Aucune décision d’intérêt local ne sera prise sans votre accord et celle de vos représentants.
Merci de nous avoir fait confiance et à partir d’aujourd’hui nous engageons le combat pour la reconstruction de Ziguinchor et la résolution des immenses problèmes que nous ont laissés l’équipe sortante.
Ziguinchor, a une fois de plus, et pour la troisième fois, pris fait et cause pour Abdoulaye Baldé qui, en moins de 4 ans, a mis fin à 26 ans d’une gestion socialiste symbolisée par le maire sortant Robert Sagna.
Une fois de plus, le travail, notre travail a payé. Et nous gagnons haut la main".
Auteur: Ferloo.com
Nettali : Lundi 23 Mar 2009
LOCALES DU 22 MARS 2009 - La coalition Sopi 2009 subit une débâcle électorale.
NETTALI.NET - C’est un véritable coup de semonce qui est donné par les Sénégalais au régime du président Wade avec les élections régionales, municipales et rurales qui se sont tenues ce dimanche 22 mars. La coalition Sopi 2009 a été largement battue dans la plupart des localités. Les Sénégalais sanctionnent la politique menée par Abdoulaye Wade depuis la survenue de l’alternance en 2000.
La Coalition Sopi 2009 est en train de perdre largement à Dakar, Guédiawaye, Bargny, Saint-Louis, Podor, Diourbel, Fatick, Thiès, dans la région de Kaolack et dans plusieurs autres localités du Sénégal. L’opposition avait fait de ce vote un référendum. « Les Sénégalais sont-ils prêts oui ou non à laisser Abdoulaye Wade poursuivre sa politique de ruine nationale ? ». Les Sénégalais ont choisi de dire non. Jamais, depuis 2000, jamais son régime n’a connu pareil débâcle électoral.
Dans certaines localités, la victoire de l’opposition a pris des proportions, telles que c’est une véritable raclée reçue par la coalition Sopi 2009. Jamais, on n’avait osé prédire une défaite de cette ampleur pour la coalition Sopi 2009. D’autant plus que la débâcle électorale s’est produite dans de nombreuses localités présentées jusqu’ici comme étant des bastions imprenables pour l’opposition.
R E A C T I O N S
ALEA JACTA EST !!!
Le glas a sonné !!!
Cette « VICTOIRE » de l’opposition est à analyser sous plusieurs optiques. Le triptyque sous jacent,
est plein d’enseignements aussi bien pour la coalition au pouvoir que pour l’opposition.
*** Du point de vue du pouvoir, cette défaite doit être analysée lucidement et c’est l’occasion pour eux, d’en tirer les conclusions idoines :
Le peuple à bout de souffle, étranglé par les pénuries, la cherté de la vie, l’insouciance des dirigeants leur arrogance, leur incurie,éloignés qu’ils sont des réalités et des attentes de leurs administrés, s’est levé comme un seul homme pour dire non !!!
Le pouvoir a été perdu, par son culte de la médiocrité, de l’incompétence, sacrifiant la droiture, à la roublardise, la vérité crue et objective, au mensonge, à la calomnie et à la délation. En mettant en place au vu et au su de tout le monde et sans vergogne, des mécanismes d‘achat des consciences, de manipulation mafieuse, de combines crapuleuses !!!
Des personnes de petites vertus, des brigands et des bandits de grands chemins, vomis et honnis par leurs concitoyens, composent en majorité les listes de la coalition SOPI, « sappi » dirait l’autre…
Cette défaite, de simple et normale en démocratie dans un scrutin local, est devenue un plébiscite pour l’opposition et un rejet sans embage de la volonté de dévotion monarchique du pouvoir par Wade à père à Wadillon fils.
Et il ne faut pas s’y tromper, si l’amère goût de la défaite avait pu se diluer dans l’aspect « local » des joutes, en descendant dans l’arène, Wade a prêté le flanc et a subit en règle, une cuisante défaite, sous forme de referendum avant l’heure, remettant en cause la pertinence de ces choix politiques, économiques et une mauvaise gestion de la demande sociale grognante !!!
*** Du point de vue de l’opposition, ce raz de marée, de la coalition BSS et de l’opposition en général, doit être analysé avec mesure, pondération, sérénité et humilité !
Il va s’en dire que cette victoire à plus d’un titre revêt plus une sanction contre ce régime finissant et agonisant que comme un plébiscite de l’opposition. Cette opposition, qui n’a pas su assez surfer sur cette vague de mécontentement, de rébellion contre les plans machiavélique de « njombor » pour nous caser son rejeton « Qui n’a jamais perdu.. » (sic) j’ai envie de dire à ce pantin préfabriqué de la pseudo Génération des c**s_crées « Va perdre, mon fils, et apprend dans la défaite, pour nous revenir, plus mature, plus humble, plus expérimenté, et moins arrogant.. »
L’opposition doit froidement analyser cette « victoire » comme un clin d’œil de la population, un vote sanction, contre le bradage du foncier, contre les magouilles, l’insalubrité, les promesses non tenues, et éviter de tomber dans les travers libéraux qui leur ont valu cette raclée !!
Le peuple Sénégalais a démontré sa capacité de résistance, de riposte à la mesure de l’affront ! St Louis est un exemple patent de la détermination des populations locales à l’auto prise en charge de leur avenir !
Avec pas moins de 5 ministres dont celui la même qui a organisé les élections, ainsi que, celle qui détient la bourse de la corruption et de l’achat des consciences, et malgré cet arsenal de poids lourds (??), la vielle ville a basculé dans l’escarcelle de l’opposition….
Wade et compagnie doit en tirer toutes les leçons, car c’est partout que la déferlante verte a battu le parti au pouvoir de Bakel, où les Soninkés ont passé la nuit à fêter et à jubiler en passant par Mbour, Louga (Que Wade menaçait entre autre de transformer en banlieue de Kébémer , sic), Kaolack, Dakar, la banlieue (De Robert Meïssa Wade, pfff !!), St Louis, le Fouta, Tamba, partout les Sénégalais se sont levés comme un seul homme pour dire NON, plus jamais ça !!!!
Par ailleurs, je ne sais pas si comme moi vous avez noté le fort taux de non-votants, pour ne pas dire d’abstentionnistes ; C’est ce bloc volumineux qu’il faut consulter pour voire pourquoi ils n’ont pas voté !
Font –ils parti des mécontents des investitures du PDS, sont ils fâchés contre les politiciens en général et de leurs promesses, en ont t-ils marre de la façon de gérer la cité des politiciens, m’est avis qu’un travail titanesque reste à accomplir à ce niveau, pour réconcilier les politiques avec les populations, leur faire croire à un nouveau mode de gestion de la cité, plus honnête, plus sérieuse, plus participative.
Ce n’est pas étonnant que dans certaines contrées des investis émigrés ou nationaux peu connus du landerneau politique aient pesé sur la balance…. Alors il y a un bon coup à se rapprocher plus de ces abstentionnistes, du peuple en général, à le sonder, à essayer de satisfaire ses attentes et éviter la politique politicienne, vœux pieux…
En tout cas c’est plus le peuple qui a gagné ces locales que l’opposition
En route pour d’autres victoires et restons vigilants jusqu’au bout !! Préparons dores et déjà 2012, pour que la fête soit encore plus belle !!!!!
Maître ! Le Peuple vous écoute…
Au lendemain des élections locales et régionales, il est évident que maître Abdoulaye Wade doit se déterminer par la prise de résolutions majeures pour la bonne marche de la démocratie et l’instauration de la bonne gouvernance au Sénégal.
Il est vrai qu’en démocratie, les élections locales ne doivent généralement avoir aucune incidence négative sur la légitimité du chef de l’Etat. Mais il se trouve que dans ces cas, le président se tient à l’écart du processus électoral, alors qu’au Sénégal celui-ci a personnellement fait campagne en visitant le plus petit hameau pour prêcher la bonne parole que des lots de billets de banque, distribués à tour de bras, devaient rendre suffisamment persuasive.
Dans la mesure où l’écrasante majorité du peuple a manifesté son désaveu sans équivoque, la décence et l’éthique républicaine commandent l’organisation immédiate d’élections législatives afin que le Peuple se reconnaisse dans la personne de ses dirigeants.
Dans cette perspective, il va sans dire que Benno Siggil Sénégal est interpellé en tant que parti désormais majoritaire.
Chimère Sow.
Me WADE frere SG regardez autour de vous ,personne n'ose vous dire que le peuple est fatigué ,les gens ont faim,vous leur parlez tout de construction,de routes,d'infrastructures,les américains et autres europeens ont réglés le probléme du développement humain ,de la prospérité,du minimum vital de leur populations avnt de s'attaquer,a ses grands travaux,la chine avec mao,et vous etes contre tous et vous avez tous contre vous ,les journalistes,les syndicalistes,les populations,les politiciens ,vos propres militants authentiques,vous tirez sur tout ce qui bouge,votre MOI est entrain de vous détruire,revenez a la raison,le WADE en qui on fondé beaucoup d'espoir,vous n'avez plus rien n'a gagné a votre age ,seul le coeur des sénégalais ,demain vous direz que c'est normal la défaite ,vous parlerez d'économie de crise ,de manipulation,la raison ,la vérité la seule vérité s'est votre échec qui