politique péilleux
Latif Coulibaly livre ses preuves à la Cnlcc «Je n’écris jamais sur la base de légèretés»
Article Par Latir MANE,
Paru le Vendredi 3 Aoû 2007
Il s’est pointé à la Cnlcc à 10 heures 20, et en est ressorti à 12 heures 56. Seul, sans protection, à la garde de Dieu. Avec un air fier. Fier d’avoir effectué un devoir citoyen, et cette fois, avec toutes les preuves en sa possession. Car, contrairement à ce que pensent certains, Abdoulatif Coulibaly a bien mesuré la gravité de l’acte qu’il a posé et des conséquences qui peuvent en découler.
«Loterie nationale sénégalaise, Chronique d’un pillage organisé, lettre au président de la commission nationale de lutte contre la corruption», n’a pas fini de livrer ses secrets. L’auteur de la Lettre, en l’occurrence Abdoulatif Coulibaly, a fait face à la Commission nationale de lutte contre la non-transparence, la corruption et la concussion (Cnlcc) pendant deux heures de temps. L’écrivain journaliste a présenté toutes les preuves qu’il détient à la Cnlcc. Et à en croire des sources proches du dossier, Latif Coulibaly a même brandi d’autres preuves qui ne sont pas dans le livre. Certainement pour des questions de stratégie. En tout cas, il est sorti comme il est entré hier à la Cnlcc. C’est-à-dire très serein, sourire aux lèvres et un gros cartable à la main. Et face aux journalistes qui ont fait le pied de grue devant la commission, il a laissé entendre qu’il n’écrit rien sur la base de légèretés. Refusant d’entrer dans les détails de son audition, M. Coulibaly a tout simplement déclaré qu’il est fier en tant que «bon citoyen, d’avoir dit tout ce qu’il sait sur la Lonase». Et il espère que c’est ce qui a motivé la mise en place de la Cnlcc par Me Wade, un 31 décembre 2003. Mieux, il reste à la disposition de cette structure. Même pour une confrontation si telle est la volonté de la Cnlcc. Du côté des membres de la Cnlcc, c’est l’omerta. Le dossier est trop sensible pour qu’ils communiquent déjà dessus. Mais tout ce qu’ils peuvent dire, c’est que tous les acteurs seront entendus dans les plus brefs délais. Et Baïla Wade sera certainement entendu la semaine prochaine.
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LE PDS ET LE POUVOIR SANS POLEMIQUES ET SANS CONFUSIONS
Article Par Cheikhou SARR, Cellule Initiatives et Stratégies PDS, c,
Paru le Vendredi 3 Aoû 2007
Il est constant au Sénégal, depuis l’avènement de Maître Abdoulaye WADE aux fonctions de Chef d’Etat, de constater un recours incessant aux grandes effusions, par médias et livres interposés : La persécution a investi la communication politique et alimente visiblement tous les pouvoirs de nuisance ;
De nombreux exemples confirment ce recours à la persécution devenu un moyen illicite de combat au service d’une opposition aux abois, de surcroît incapable de mobiliser. D’ailleurs des livres, des cassettes audio conçus et édités par des leaders politiques, ne correspondant à aucun genre littéraire politique et philosophique, sans oublier l’intervention de chroniqueurs et d’hommes de communication instrumentalisés ou manipulés, abondent dans le marché de l’information.
Ce matraquage médiatique n’ pourtant pas porté ses fruits dans la mesure où la majorité présidentielle a réussi a bien modifier en sa faveur les rapports de force et à, imposer une pression qui a débouché sur la célèbre bouderie des législatives que certains opposants en mal de popularité ont pompeusement baptisé « boycott actif ».
Sous ce rapport, il est significatif de louer la large et concrète prise de conscience du peuple qui a réaffirmé, sans complexe, son civisme, son patriotisme, enfin son nationalisme. Le monde entier, compte tenu de la campagne de désinformation mise en action par le contre pouvoir durant la période pré électorale et au cours des élections présidentielles et législatives, avait un œil sur l’avenir et le devenir démocratique ou institutionnelle du Sénégal, guetté selon eux par l’éventuelle survenue d’un péril électoral imminent et inédit.
Le succès de la Coalition Sopi 2007, l’intensité de la stratégie politique déployée par le leader maître Abdoulaye WADE et la pertinence très probante de la tactique mise en opération par cette coalition ont suffi, dans une grande mesure, à réussir un management électoral qui a garanti la victoire du Secrétaire Général National, et celle du Parti Démocratique Sénégalais au cours de ces compétitions où toutes l’opposition a déployé, sans retenue aucune, de grandes effusions.
Pourquoi l’électorat a-t-il réédité son adhésion de Mars 2000 malgré la formidable campagne d’intoxication et de désinformation développée par cette opposition caractérisée par une radicale impuissance ?
L’alternance opérée en 2000 a brisé et détruit le cercle des vicieux et a engagé l’amorce d’une émergence pour la modernité institutionnelle, économique et sociale, mais certains acteurs politiques, pouvoiristes jusqu’au bout des ongles et dépouillés de toute légitimité politique et populaire , n’ont pas encore compris que les ruptures engagées au cours du septennat 2000 / 2007 interdisent , désormais toute compromission et recommandent plutôt une rigueur et une fermeté qui sont le ferment du contrat d’objectifs qui le lie au peuple du Sénégal .
Le quinquennat en cours entend d’ailleurs accentuer la réduction des fractures et l’éradication des désagréments qui bloquent encore l’accès aux services sociaux de base.
Lutter contre la précarité, garantir un futur aux générations montantes, et atténuer les effets de toutes les formes de diktat des puissances d’argent sont, les véritables axes de préoccupation du gouvernement de la République qui a en charge le demain de tout un peuple.
L’effervescence sociale, par exemple, aura marqué la vie du pays au cours des trois dernières années, mais la gestion du consensus par un dialogue social opportun et intégré a permis de sauvegarder l’ordre civil national et de préserver la Nation d’une déconfiture sociale pouvant menacer le relationnel professionnel et le social dans le tissu productif national.
L’éducation nationale , la santé , le service public de l’énergie et certaines organisations professionnelles , ont , compte tenu des pesanteurs de la conjoncture économique internationale , enregistré des déficits qui sont aujourd’hui , l’objet d’une thérapie au terme de laquelle le rétablissement des équilibres pourrait intervenir sans grand préjudice.
Comment s’expliquer la passion de certains sénégalais à vouloir culpabiliser le système au point de faire croire que le Sénégal n’a du génie que dans le mal et la contre façon ?
Heureusement les devoirs publics sont exécutés selon le calendrier républicain et les citoyens s’émancipent et se développent bien que des agressions de toute nature continuent de s’installer et de prospérer. Le pouvoir politique encadre l’éducation, assure la lutte contre la maladie, dote la jeunesse de loisirs et de divertissements et protège les seniors du 3ème age.
Il reste que le programme d’action élaboré et conçu par l’Etat évolue en s’inspirant naturellement de notre option placée dans l’idéologie ayant pour essence le libéralisme social.
Le Président Abdoulaye WADE, en s’engageant à amorcer l’essor économique du Sénégal, a bien négocié le virage du décollage et de la modernisation.
Le Parti Démocratique Sénégalais (PDS) est certes interpellé pour l’accompagner dans l’exécution des politiques visant à réduire le niveau de la décroissance et à tempérer tous les flux susceptibles de générer le désordre, facteur aggravant de la pauvreté, de la précarité et de l’indigence.
Donc refonder pour réformer, ajuster et réajuster est une tache prioritaire qui permet au PDS :
- de transcender l’électoralisme
- et de déployer une dynamique politique nouvelle en vue d’une essentialisation de sa contribution au développement du panafricanisme et à la promotion d’un fédéralisme bien en mesure de hâter et d’accélérer l’intégration politique africaine.
Le Parti Démocratique Sénégalais et son leader se préoccupent de leur bonne gouvernance et n’entendent plus disperser leur énergie qui demeurera désormais un moyen unique au service de la construction de la Nation africaine, focus de la lutte politique menée par Maître Abdoulaye WADE de 1956 à nos jours.
CONTRIBUTION Feuilleton autour d’un nouveau PDS : Les contours obscurs d’un testament politique périlleux
Article Par Alassane K. KITANE. Thiès, allou67@yahoo.fr,
Paru le Jeudi 2 Aoû 2007
Une vieille curieuse sagesse a toujours cherché à persuader l’humanité que la politique est liée au diable en suggérant que « tous les arts ont produit des merveilles et des génies sauf l’art politique qui a produit des monstres ». Face à une telle horreur intellectuelle, je tiens toujours à signaler que c’est d’abord erroné car, même si Hitler peut être considéré comme un monstre, Mandela peut en revanche servir de contre argument à cette sagesse. Ensuite je fais remarquer qu’au cas où il en serait ainsi, ce serait à la décharge des hommes politiques, car là où les autres « artistes » manoeuvrent des choses, les hommes politiques eux ont la malchance de devoir travailler sur une matière qui pense et qui veut : l’homme. Le fait qu’ils travaillent sur des être humains réduit considérablement la marge de manœuvre des hommes politiques. Ils doivent faire preuve de génie d’artiste et en même temps ils sont astreints à se soumettre à une échelle de valeurs dans l’ordre éthique. Devoir à la fois rendre des comptes à des mandants et les gouverner pour les mener vers le salut politique et économique, c’est assurément une entreprise qui requiert des qualités presque exceptionnelles. Aussi, Wade réussira-t-il le nouveau défi qu’il s’est fixé à travers la refondation de son parti ? Quels risques l’attendent sur son chemin ? L’agitation interne n’est-elle pas le futur grand adversaire du PDS ?
Ce que Wade doit savoir et qu’il sait certainement mieux que tout le monde, c’est que « Si l’homme politique est la boussole, les peuples sont les vents ». La littérature doit à Alexandre Pope la belle formule qui dit que « si la raison est la boussole les passions sont les vents ». Si je me suis permis de plagier cet auteur c’est parce que j’estime que la dialectique qu’il établit entre la raison et les passions dans le cours de l’histoire me semble être la même que celle qui existe entre l’homme politique et les masses populaires. En effet, la lumière que la raison projette sur les passions est comme un processus d’administration et de domestication de celles-ci et pourtant, ce sont ces mêmes passions qui constituent le combustible qui produit cette lumière rationnelle. De même, la force des leaders politiques est toujours alimentée voire générée par l’adhésion et l’enthousiasme des masses et, malheureusement, c’est cette force qu’elles confèrent à l’homme politique qui est en même temps le moyen dont ce dernier se sert pour les manipuler ou les maîtriser. Ce jeu répugnant traduit parfaitement l’absurdité de la relation politique : chef de parti/militants ou chef d’État/citoyens. C’est vrai, et tous les hommes de bonne foi en conviennent, Wade a sacrifié une partie de sa vie et ses ressources à la lutte pour la démocratie et le bien-être de ses concitoyens, mais ces derniers le lui ont bien rendu : les Sénégalais ont tout donné à Wade. Déjà l’alternance qui a porté Me Wade au pouvoir a sonné comme une sorte de revanche du peuple contre le régime socialiste et en même temps comme une réparation d’une longue injustice faite à un homme dévoué et persévérant. Mais la victoire la plus éclatante que le peuple sénégalais a offerte à Me Wade est, sans nul doute, sa réélection en février 2007 dans un contexte où tout conspirait à l’abattre de la manière la plus ignominieuse. Le peuple a pris la défense d’un homme qu’il a cru être victime de trahison manifeste et d’une entreprise de calomnie internationale orchestrée par des gens mus par des intérêts occultes. Les deux élections ne sont guère la même : le 19mars 2000 consacre la victoire d’une multitude d’ambitions politiques contre une autre alors que le 25février 2007 consacre celle d’une seule contre plusieurs. Une légitimité politique totale, sans ambiguïté aucune, venait d’être conférée à un seul homme au détriment d’une légitimité que se disputaient plusieurs protagonistes. C’est en cela que la victoire du 25février 2007 est, de loin, plus succulente que celle du 19 mars 2000. En réalité la réélection de Me Wade a plusieurs autres significations dont, deux principales. La première est qu’elle a définitivement mis fin aux arguties de ceux qui laissaient croire que Me wade était dans une certaine mesure redevable à Idrissa Seck qui fut son directeur de campagne de l’époque : Wade moko yor [ c’est Wade le seul dépositaire de la chose] ! Avec ou sans Idy, Wade et le PDS sont des gagneurs et la preuve est que Macky s’est admirablement acquitté de sa mission. La deuxième signification est que le peuple a également démenti, de façon catégorique, tous ceux qui justifiaient leur conspiration par une non majorité du PDS et de son leader dans la scène politique. Ce que les militants et sympathisants et autres citoyens ont voulu dire à Me Wade est clair : Wade, vous êtes désormais affranchi de toute pesanteur qu’impliquent les combinaisons politiques douloureuses. Tous les prétentieux ont été remis à leur place dans ce schéma politique voulu par le peuple. Ni Diaz, ni Idy ni personne d’autre n’était prévu dans le schéma ainsi esquissé dans le raisonnement politique du peuple. Mais voici qu’à la surprise générale, Idy , Diaz et d’autres, dont les comptes avec Wade étaient apparemment soldés par l’arbitrage du peuple, sont ressuscités par Me wade pour, selon toute vraisemblance, les réintégrer à un plan dont il est le seul à maîtriser les contours et la finalité. Aussi, ces questions se posent-elles naturellement : quelle importance Wade accorde-t-il aux frustrations des gens qui ont combattu ces individus qu’ils considéraient comme de viles pouvoiristes ? Comment convaincra-t-on le peuple que les « retrouvailles » [concept creux et politiquement dangereux qu’on est en train de nous imposer sous forme de paradigme essentiel] entre Wade et ses « fils égarés » entrent dans une logique de prise en charge effective et urgente des préoccupations populaires? Au nom de quel « intérêt supérieur de la nation » devrait-on passer l’éponge sur le scandale des chantiers de Thiès et la gestion plus que nébuleuse des fonds politiques ? L’énergie, la logistique et les moyens financiers déployés pour ficeler les dossiers qui incriminaient l’ancien premier ministre, tout cela doit-il être perdu au nom de compromis que le peuple est loin de partager ou même de comprendre ? Si toute cette entreprise entre dans une logique de consolidation du pouvoir, il faut tout de suite dire que ça peut mener au meilleur des cas à un impasse politique et, au pire des cas, à une incroyable fragilité du camp libéral qui se trouverait ainsi réduit en une poudrière qui peut exploser à tout moment, à la moindre occasion. Des gens qui ont appris depuis 2004 à se regarder en ennemis jurés ne sont pas commodes à réunir dans un même projet politique avec un seul objectif. La récupération de Idy n’est gage d’aucune sécurisation du parti et du régime. Abdou Diouf a décroché Djibo Kâ entre les deux tours en 2000 et cela n’a pas empêché sa chute. Alors pourquoi cette sorte d’obsession pour Idy au moment où le peuple venait de le sanctionner avec un score de 15°/° malgré ses déclarations prétentieuses et ses méthodes d’arnaque? Et si le peuple avait justement recalé Idy pour que justice soit faite au sujet des divers scandales où il est mis en cause ? Quoiqu’il en soit le peuple n’a pas oublié et il a le droit de savoir la vérité : on ne peut pas, sous quelque prétexte que ce soit, sacrifier l’exigence de cette vérité sous l’autel d’éventuels bienfaits d’une réconciliation politique avec des gens qui, tout en projetant une dissolution de leur parti dans le PDS, continuent à appeler à une mobilisation totale, non derrière le PR Wade, mais derrière leur président de parti.
Cependant on ne peut pas manquer de se demander si la décision de Wade de rouvrir les portes de son parti à tous ces gens obéit à une simple logique de philanthropie politique ou plutôt à une volonté de régler définitivement le problème de son testament politique par une sorte de mise en cage de tous ceux qu’ils considèrent comme les potentiels entraves de son projet. Il y a, en tout cas, des raisons d’être sceptique sur l’issue heureuse de cette tentative périlleuse et, là également, l’histoire de la littérature nous livre une belle illustration. L’Antigone de Sophocle nous peint admirablement les méfaits d’un destin politique qui voulait une gestion alternée du pouvoir entre Etéolce et Polynice, deux frères brutalement héritiers d’un pouvoir laissé vacant par leur père Œdipe. Malheureusement le premier voulut régner sans partage ni alternance ce qui, comme on pouvait logiquement l’imaginer, révolta Polynice qui n’avait plus d’autre choix qu’à prendre les armes pour arracher le pouvoir à son frère. La convoitise de ce pouvoir hérité fut la cause de la tragédie politique de cette famille : la mort des frères rivaux (les deux s’étant entretués en se battant pour le contrôle du pouvoir) et par conséquent de la perte définitive de ce pouvoir. Voilà ce qui arrive généralement lorsqu’un pouvoir politique est convoité par plusieurs héritiers prétendants chacun à une légitimité supérieure à celle des autres. Il faut dire que Senghor et Diouf n’étaient guère confrontés au même dilemme que risque Wade : le premier est parti à la surprise générale et sa succession ne pouvait nullement susciter des joutes semblables à celles qui se profilent à l’horizon de la famille libérale ; Diouf quant à lui n’a pas eu le temps de voir ses dauphins se disputer un pouvoir qui leur a légué ; il a perdu le pouvoir, peut-être, à cause d’une lutte fratricide entre dauphins. Wade est dans une toute autre situation : qu’il quitte le pouvoir demain ou à la fin de son mandat, sa retraite politique ne surprendrait personne, de sorte que la lecture qui se fait de son testament est direct et quotidien ce qui, nous semble-t-il, rend sa tâche plus ardue. Dans un article intitulé << Retrouvailles Wade/Idy : charabia politique ou logique du pouvoir ?>> publié le 26 janvier 2007, nous faisions l’analyse suivante : « …le retour de Idy nécessitera certes des sacrifices, car il n’y a pas de réconciliation sans sacrifice, mais cela donne enfin au PDS une opportunité doublement historique. La première chance est que ce parti, retrouvant sa cohésion d’antan, deviendra une redoutable et féroce machine électorale. La deuxième chance c’est que le problème de la succession sera désormais posé et pensé en termes de compétition régulière dans le parti. De dauphin imposé ou parachuté, il ne peut plus y en avoir : les jeux sont désormais ouverts et il reviendra aux différents camps, notamment celui de Macky et celui de Idy, de chercher à s’imposer par des moyens démocratiques dans le parti ». Même si nous maintenons cette vision des choses, il nous semble aujourd’hui plus prudent de s’attendre également à de futures déchirures plus douloureuses avec l’avènement d’un grand parti présidentiel incluant autant de sensibilités antagonistes ; d’autant plus qu’il y a une nouvelle donne : la « génération du concret ». Au regard de ces considérations, nous devons logiquement nous attendre à des lendemains politiques agités au sein de ce grand parti présidentiel en gestation. Une démocratisation totale du parti et de ses instances nous semble alors être une des principales mesures d’accompagnement de ce projet de refondation. Une réunification de la famille libérale sans mécanisme démocratiques de dévolution du pouvoir à l’intérieur du parti ne sera que source de tribulations.
Allasane K.Kitane Thies:allou67@yahoo.fr