CONTRIBUTION LES ERUCTATIONS D’UN MINUS HABEN
Article Par Karounga CAMARA, Ps de Tivaouane,
Paru le Vendredi 21 Aoû 2009
Un gus, quelqu’un que je répugne foncièrement à reconnaître comme un Monsieur, du nom de El Hadji Malick DIOP, se disant représentant du peuple à l’Assemblée illégitime, certainement en mal de popularité ou plus exactement à la recherche d’un nouveau géniteur, a cru devoir tremper sa plume tordue dans l’encre souillée et boueuse de la diffamation, de la calomnie et de l’injure facile pour s’attaquer à l’honorabilité d’un Monsieur, un vrai celui-là, en l’occurrence Ousmane TANOR DIENG.
En fait, qui est cet insignifiant personnage ? Il y a tout simplement lieu de mettre les uns et les autres au fait de ce malotru qui est un ex-militant du Parti socialiste (Ps) où il s’activait dans la même section que Khalifa SALL, l’actuel maire de la ville de Dakar. C’est avec l’alternance qu’il a cru devoir alterner sa vision des choses en transhumant, toute honte bue, vers les prairies bleues à l’encontre desquelles il éprouve une aversion maladive. Il ne cesse de le dire en privé. Mais nécessité faisant loi, il s’en accommode, mais prêt à les trahir au moindre signe de leur déchéance. En fait, nous avons affaire à un homme sans aucune once de vertu, mais plein de vices, d’une immoralité effrayante.
Pendant qu’on y est, de quel bilan peut-il se prévaloir depuis qu’il dirige la mairie de Tivaouane. Il ne peut présenter aucune réalisation. Toutes les infrastructures et les équipements sont du fait des maires socialistes. Toutefois, nous lui reconnaissons une chose qu’il partage d’ailleurs avec ses congénères libéraux, la boulimie foncière. C’est un véritable lamaneur des temps modernes, un être exceptionnel dont le métabolisme exige qu’il se nourrisse de sable, de dunes, de mer, d’argile, de boue et de calcaire. Toute chose qui le pousse à toujours entreprendre de manière effrénée des lotissements tous azimuts. Mais qu’il sache que sous terre, il ira, et poussière, il deviendra.
Aujourd’hui, s’il est maire de Tivaouane, il le doit essentiellement aux voix des conseillers socialistes qu’il n’a cessé de courtiser en leur promettant monts et merveilles. La veille de l’élection, il s’est laissé aller jusqu’à dire qu’il ne saurait compter sur les marabouts et qu’il est conscient que son élection dépend du Parti socialiste.
Revenons au texte de notre gus pour tout simplement dire sa coprolalie, trempée dans le venin de la haine, arrosée d’une mixture fielleuse et saupoudrée avec un produit à vertus prétendues létales, est faite de propos désobligeants, injurieux dans le seul et unique but de traîner et vouer aux gémonies un Monsieur, un vrai celui-là, dont justement l’ascension que par méprise notre contemporain considère comme une descente aux enfers, préoccupe la faune libérale qui sait pertinemment que leur constante est en fin de règne, ce qui signifie leur disparition tant souhaitée du paysage politique pour au moins cinquante ans.
Il est très aisé de comprendre les soubresauts d’une race d’individus formatés dans la reptation et qui est en voie de disparition parce qu’ayant atteint le terme irréversible de leur cycle politico-biologique.
Nous sommes au regret de devoir penser dans le même registre lexical et ordurier de notre prétendu député-maire, puisqu’il n’a appris et ne comprend que cela du fait d’une déficience mentale et d’une propension maladive à toujours prostituer sa dignité et refuser toute fierté personnelle et politique.
Examinons son texte pour faire le commentaire de certains de ses propos. Dès l’entame, il affirme : «Monsieur Dieng qui se targue d’être un républicain…» Mais Tanor ne s’est jamais targué de l’être, il est effectivement un Républicain. C’est une appréciation unanime de toute la classe politique sénégalaise, dont Me Wade qui l’a reconnu publiquement.
Comme nous l’avons soulignée, cette position contradictoire du gus Diop par rapport à son maître n’est que la confirmation du refus d’adhésion de notre député aux idées de Wade.
Mensonge que de dire que le leadership de Tanor est virtuellement construit. Par qui, du reste ? Senghor et Abdou Diouf ne sont plus là, Tanor a résisté aux assauts de ses camarades considérés comme des dinosaures et malgré tout, il maintient et tient le gouvernail. C’est dire que son leadership est réel ; un leadership soutenu par une équipe de camarades fidèles, honnêtes, soucieux, loyaux avec des convictions politiques inébranlables le tout adossé à des valeurs morales et éthiques incorruptibles. Notre gus d’aujourd’hui doit comprendre qu’aujourd’hui le Ps a réellement dépassé l’individualisation et la personnalisation de l’autorité. Aujourd’hui le Ps est le seul parti qui incarne et traduit dans les actes le leadership collectif fondé sur la synergie et la complémentarité de toutes les compétences, de toutes les expériences, de toutes les générations et de tous les genres.
Mensonge que de dire : «Après avoir déversé sa bile et un torrent d’injures et d’insanités sur le président de la république.» Franchement, nous nous autorisons à reprendre les propos d’Omar Sarr pour dire que notre député-maire ment ; il ment effrontément. Il sait que Tanor est considéré comme le plus calme, le plus courtois, le plus poli et le plus obligeant des hommes politiques. Il a fréquenté la Présidence de la République pour savoir ce que représente une telle institution.
Par rapport à l’Anoci, il n’a plus besoin de s’y étendre. Les opinions politiques nationales et internationales sont suffisamment et largement édifiées et savent que l’Anoci est le plus grand scandale, la plus grosse forfaiture qu’un régime politique ait faite contre son peuple. Aucune rétrospective, aucune comparaison, aucune analogie ni aucune argutie ne saurait dédouaner le régime prédateur libéral qui tôt ou tard rendra gorge.
Notre cher député-maire a eu le toupet, l’indécence de parler d’arrogance. Alors que lui-même est l’arrogance personnifiée, la suffisance personnifiée. L’arrogance est le propre des parvenus comme les libéraux. Non, Tanor incarne la modestie et l’humilité dont on dit, par ailleurs, que c’est une forme raffinée et affinée de l’intelligence.
Dans son texte, notre prétendu député-maire a parlé de :
? Transhumance ;
? Caciques socialistes sans position ni envergure ;
? Patrimonialisation insidieuse des biens et immobilisation du Ps ;
? Crétinisation au sein du parti ;
? Centralisation excessive au sommet de l’état Ps et de la direction du Parti Socialiste ;
? Une tanorisation…etc.
Tous ces maux sont imputés à Tanor. En fait notre député consciemment ou inconsciemment s’est trompé de parti politique. Il décrit la situation qui prévaut actuellement au sein de sa formation d’adoption. Au lieu de tanorisation, il voulait certainement évoquer la karimisation, cette nouvelle fièvre des tropiques qui envahit notre pays.
Le vocabulaire et le champ lexical limités et spécifiques de notre prétendu député renseignent fort éloquemment sur sa nature et sa personnalité. Il parle de transhumance, encore que ce soit un vocable galvaudé, mais surtout «d’élevage de base» (Sic). D’abord, cela traduit son bas niveau d’instruction, mais surtout cela dénote qu’il appartient à une faune, à un troupeau voire à du bétail. Son discours n’est rien de moins que l’expression verbale d’un animal emmitouflé d’un grand boubou. Si lui a reçu «un élevage de base» qui lui permet de transhumer avec aisance, Tanor par contre a reçu une EDUCATION DE BASE qui l’empêche de se nourrir et de se complaire dans les actes hideux de la trahison.
Disons le, le comble c’est quand le gus Diop est tombé si bas au point d’inspirer non pas du dégoût et du mépris mais de la pitié en faisant allusion au forgeron dispensateur de mauvais sort. Franchement, il est mal inspiré de fouiner et de fouiller dans les origines sociales des uns et des autres. Sait-il réellement quelles sont les origines sociales de ses maîtres ? Assurément non. Au Sénégal, même les bâtards ont un nom de famille. Tout le monde n’est pas l’enfant de son père. Nous nous en arrêtons là.
A tout prendre (par respect pour le saint homme de Tivaouane je me garderai de prononcer son prénom), ce gus, ce malotru, ce vil et insignifiant personnage, sans consistance, sans dignité ni fierté a accepté volontairement de se coucher sur un matelas de propos indécents, calomnieux et diffamatoires, de s’asseoir sur des affirmations aussi filandreuses que fumeuses pour en fin de compte ramper, malgré la douleur qu’il s’inflige, sur le chantier épineux, rugueux et crapuleux de l’invective, de l’injure, de l’insolence et de l’impertinence envers un sénégalais comme lui, un coreligionnaire comme lui adepte des préceptes de l’Islam qui bannit la médisance sur son prochain.
Monsieur le député, nous savons que vous êtes profondément socialiste, nous savons que vous ne croyez guère en Wade, que vous ne lui faites pas confiance comme vous l’avez toujours dit. Seulement par égoïsme, par lâcheté et pour tout simplement entrer dans les grâces du fils de votre nouveau dieu Wade en l’occurrence Karim, vous avez accepté de vous renier, de vous souiller de vous insulter et de jeter l’opprobre sur votre famille et toute votre lignée. Votre passage au mouvement Msis d’Idrissa Seck et votre ex-proximité avec Macky Sall illustrent cela.
Une chose est sûre, dès les premiers signes d’un changement de direction du vent, vous serez parmi les premiers à retourner votre grand boubou. Nous vous accueillerons à bras ouverts pour vous faire exécuter les basses besognes que notre éducation de base ne nous autorise pas à faire mais que votre «élevage de base» vous permet de faire en toutes circonstances de temps et de lieu quel que soit votre maître, nous dirons plutôt quel que soit votre berger.