Une qualité indispensable dans l
L’humilité : Une qualité indispensable dans la pratique médicale
Le dictionnaire encyclopédique Larousse définit l’humilité, dérivant du mot latin ‘humilitatis’, comme un état d’esprit, l’attitude de quelqu’un qui est humble, se considère sans indulgence et est porté à rabaisser ses propres mérites. L’humilité peut se définir aussi comme un sentiment de notre petitesse, de notre faiblesse qui nous pousse à ravaler tout orgueil. En d’autres termes, il s’agit d’un abaissement volontaire. Comme mot synonyme, on peut citer la modestie, et comme mots contraires l’arrogance, la fierté, l’orgueil. L’humilité ne doit pas être confondue avec l’éthique qui dérive du terme grec ‘Ethiqué’ qui signifiait les mœurs et se définit, au sens classique, comme la science de la morale.
Comment, dès lors, penser que l’humilité puisse être une qualité indispensable dans notre discipline alors que celle-ci semble aujourd’hui, du fait des bonds extraordinaires de la science et de la technologie, goûter l’ivresse d’une assurance et d’une confiance jamais égalées ? Parce que la médecine est affaire de délibération, celle-là même qui sous-tend le diagnostic comme le traitement, parce que cette discipline porte sur l’être humain dont Kant nous disait qu’il faut le considérer comme fin et non comme moyen, alors ne faut-il pas considérer l’humilité comme ce qui fait de la médecine un humanisme ? Peut-on répondre aux exigences de notre discipline sans cette qualité qu’est l’humilité ?
I - L’histoire
L’humilité dans la pratique médicale a toujours été une des préoccupations des anciens philosophes et autres penseurs. Il est dit dans le vieux serment d’Hippocrate que ‘le médecin doit appliquer ses capacités et son jugement à l’application de son art’. Hippocrate y évoque la nécessaire humilité du médecin qui ne doit se croire omniscient ni omnipotent : il doit savoir reconnaître la valeur des autres et ses propres erreurs et confier à plus compétent que lui sans perdre sa réputation. C’est ce que confirme son serment originel où il avance : ‘Je ne me servirai pas du scalpel même chez les patients souffrant de la pierre, mais je cèderai la place à ceux dont c’est la profession’.
Cette humilité dont parle Hippocrate est aussi mise en exergue par Ambroise Paré. Ayant accumulé une expérience considérable en accompagnant les armées du roi, Ambroise Paré insiste sur le fait qu’en médecine, il faut prendre en considération ‘la théorie apprise à l’école, l’expérience et sa propre pratique’. Pour lui, ‘la médecine étant en constante évolution, les arts ne sont encore si accomplis qu’on n’y puisse faire addition ; ils se parfont et polissent par succession de temps’.
Les nombreux progrès réalisés en médecine ces dernières années ont permis de mettre un sérieux coup de frein à la mortalité globale, y compris dans les pays en développement, même si le corollaire se trouve dans l’avènement d’autres problèmes dont on commence seulement à saisir la portée (maladies émergentes et ré-émergentes, clonage, dopage, etc.). En effet, au cours du XXe siècle, la science médicale va progresser de manière vertigineuse. Des maladies vont pratiquement disparaître ; l’imagerie médicale est de plus en plus précise ; les chirurgiens ne connaissent plus de zones inaccessibles ; l’endoscopie s’applique au diagnostic puis au traitement, et notre spécialité, la gynécologie-obstétrique, en est l’une des principales bénéficiaires. De nos jours, Schubert, Musset et Maupassant auraient été guéris de la syphilis, Chopin de la tuberculose, Balzac aurait peut-être bénéficié d’un remplacement valvulaire, Roosevelt n’aurait pas eu la poliomyélite.
Pourtant, des voix se sont élevées dès le milieu du XXe siècle pour mettre en garde contre ce sentiment de toute puissance d’une discipline qui, en reculant chaque jour ses propres limites, court le risque de perdre de vue le caractère spécial de son propre objet. En effet, des écrivains comme Georges Duhamel et Jules Romains ont mis en garde contre une mécanisation et une déshumanisation de la médecine qui relèguerait du même coup l’homme au rang de matériel au service de la médecine et du médecin.
Le XXIe siècle verra certainement les applications médicales de la biologie moléculaire. Il doit être celui d’une complémentarité harmonieuse entre une science médicale prodigieuse et des équipes de médecins soucieux du malade, être unique et complexe, dont la qualité de vie doit être préservée au cours des étapes du diagnostic et du traitement. L’objectif pour tout médecin n’est-il pas de guérir parfois, de soulager souvent et d’aider toujours ? Cet objectif n’est-il pas aussi de préserver la dimension éthique ou morale de la médecine dans son approche de l’homme à l’heure de la mondialisation ou de la globalisation, à l’heure du progrès à outrance, de l’appât effréné du gain et de la logique du profit ? En effet, de nouvelles connaissances et de nouvelles techniques (procréation médicalement assistée, imagerie médicale, transplantation d’organes, etc.), les pressions de la recherche scientifique (expérimentation), les sollicitations du marché (industrie pharmaceutique), la nationalisation du système de santé (Sécurité sociale et allocation juste des ressources nationales) et les demandes de la société à l’égard de la médecine (droit à l’enfant, interruption volontaire de grossesse, médecine du sport, médecine de confort, euthanasie, régulation de la violence par la psychiatrie…) mettent les médecins face à des situations moralement confuses.
II. Fondements philosophiques de l’humilité
Mais comment la médecine a-t-elle pu croire, ne fut-ce qu’un instant, que ces succès lui donnaient tous les droits, y compris celui d’oublier qu’elle était au service de l’homme et non le contraire ? N’est-ce pas là l’occasion pour le médecin d’avoir une posture plus critique vis-à-vis de sa pratique ?
Notre discipline, la gynécologie-obstétrique, a été au cours de ces trente dernières années parmi les disciplines médicales les plus confrontées à la Morale de son propre exercice. Depuis 1978, date de la naissance de Louise Brown, les pratiques d’assistance médicale à la procréation se sont rapidement imposées comme performantes, inventant année après année de nouvelles techniques posant immédiatement de nouvelles questions auxquelles une réponse univoque n’est plus possible. Cette situation ne doit-elle pas appeler de la part du médecin plus d’humilité ? Il apparaît donc nécessaire et indispensable qu’une vaste réflexion s’engage.
Visiblement, notre discipline qui est sous la tension constante du progrès scientifique et technologique consolidé par l’expérience des défis imprévisibles de la pratique, met à l’épreuve les praticiens, accroît leur responsabilité morale. Que la science recule les limites de l’inconnu n’épargne pas au médecin la possibilité d’éprouver les limites de son propre savoir. Il ne s’agit pas simplement de mettre en exergue la relation malade-médecin, mais surtout de restituer la complexité du sentiment qui habite le médecin et qui doit l’amener à adopter ce que nous pouvons appeler une ‘vertu socratique’.
Eprouver et admettre son ‘non savoir’, qui serait le sens à donner à cette vertu scientifique, n’est-ce pas là une façon pour le médecin de répondre aux exigences éthiques de son métier. Il est évident que ce que vient chercher le malade, c’est le savoir de son médecin, un savoir auquel il ne peut assigner une limite qui pourrait vouloir signifier sa non prise en charge en terme de bon diagnostic, de traitement adéquat et de suivi médical approprié. En effet, le savoir du médecin est toujours assimilé par le patient à du pouvoir : pouvoir d’identifier et de nommer la maladie, pouvoir de la traiter et de rétablir un équilibre qui a été perturbé.
Il est des situations où le savoir du médecin peut ne pas se transformer en pouvoir et éprouve simplement sa propre limite : c’est justement ce qu’on pourrait considérer comme un moment éthique où le médecin peut, soit s’en limiter à une attitude orgueilleuse qui maintient intact ce couple ‘savoir-pouvoir’, soit accomplir ce retournement critique sur lui-même qui fait vivre cette disjonction du savoir et du pouvoir comme une épreuve. Ce moment éthique est celui de la vertu socratique où l’engagement du médecin n’est plus celui seulement vis-à-vis du malade, mais surtout vis-à-vis de lui-même.
Il s’agit surtout de ce moment où le médecin redécouvre que le savoir n’est pas une fin en soi, que sa finalité lui est nécessairement extérieure parce qu’instruite totalement en l’homme. En ce moment où il s’éprouve comme humain, vit sa faiblesse ou sa limite, il répond paradoxalement aux exigences éthiques de sa propre discipline : il lui faut être savant et ignorant. La sagesse du médecin réside en cela : son savoir n’est pas toujours pouvoir, mais il doit toujours pouvoir aider le malade, y compris en allant chercher le savoir ailleurs. Comme on peut le voir donc, l’humilité est une qualité indispensable pour la médecine : c’est elle qui en fait son humanisme.
L’humilité
II - Quelle attitude du médecin face à sa pratique ?
La médecine est, sans doute, l’une des professions les plus humbles qui soient, avec celle de sage-femme et celle d’infirmier. Il faut savoir se mettre au niveau des gens, de leur faiblesse devant la maladie, car on n’est pas toujours beau quand on est souffrant. Il s’agit d’être proche de la personne malade, même si elle est porteuse du virus de l’immuno-déficience acquise, d’être son allié, de la conseiller et de la servir du mieux que l’on peut, malgré notre faillibilité toute humaine, comme en attestent encore certaines erreurs à l’échographie, les faux positifs ou les faux négatifs à la biologie, et certaines fautes thérapeutiques (textilome, confusion de médicaments et même de malades). Il faut aller au-delà du dégoût que peuvent nous inspirer les blessures ou difformités, que ce soit leur apparence ou leur odeur.
Dans son testament, un médecin du IIe siècle avant Jésus Christ écrivit ceci : ’Que le médecin soit rapide et plein de compassion, à la fois réfléchi et silencieux, car souvent les malades font retomber sur nous leurs problèmes physiques ou mentaux : il nous faut leur pardonner, car ce ne sont pas eux-mêmes qui nous violentent, mais l’indisposition que provoque en eux la maladie. Qu’il ne marche ni trop pressé ni avec abandon (ce n’est pas élégant), ni lentement : cela installe la nonchalance dans le corps et une grande paresse dans l’âme. Une fois chez le malade, si s’étant rapproché de lui, il se rend compte que celui-ci a besoin de dormir, qu’il se mette à genoux et qu’il l’examine alertement et sans trembler. Cette position me semble plus harmonieuse et plus appropriée pour le médecin’. C’est également une marque d’humilité lorsqu’un médecin avoue son erreur, comme l’illustre cette phrase : ‘Je n’avais pas saisi que cette lésion exigeait d’être trépanée’.
De même, un autre auteur fit preuve d’humilité lorsqu’il affirma : ‘Un jour, je tentai, le blessé étant étendu sur le dos, de placer une outre vide sous la gibbosité, et ensuite à l’aide d’un tuyau en bronze, d’insuffler de l’air dans l’outre. Mais cela ne réussit pas bien’. Le passage qui suit illustre encore plus que tout autre l’humilité des Hippocratiques, en présentant le médecin comme un simple serviteur : ‘L’art est constitué par trois termes : la maladie, le malade et le médecin. Le médecin est serviteur de l’art ; il faut que le malade s’oppose à la maladie de concert avec le médecin’.
C’est dire que l’humilité est importante, mais c’est surtout l’humanisme qui doit toujours nous guider. En effet, on ne devient pas humain seul. On ne peut pas rester humain en vivant socialement isolé. La médecine praticienne est la porte d’entrée désignée pour l’humanisme dans la société. Qui plus est, malgré les progrès scientifiques enregistrés ces dernières années et l’accès quasi-illimité aux connaissances (technologies de l’information et de la communication, télé-enseignement, télémédecine, etc.), la pratique médicale devrait faire appel au bon sens et aux qualités d’observation et de discernement, et le patient dans son caractère unique et complexe reste au centre des préoccupations.
Ainsi, le médecin devrait avoir appris l’art d’interroger, d’inspecter, de palper, d’écouter, de conseiller, d’expliquer, de consulter la bonne littérature, de choisir les examens paracliniques les plus appropriés. Il n’est pas bon médecin celui qui interroge à peine, ne permet guère au malade de s’exprimer, l’examine à la hâte, suit une première impression et s’empresse de prescrire un traitement symptomatique et des investigations parfois sophistiquées et/ou coûteuses, parfois non dépourvues de désagréments et même de risques. Le bon médecin doit apprendre à ’b.e.r.c.e.r.’ son ou sa patiente, ce qui n’est hélas pas toujours enseigné dans nos facultés de médecine : il doit lui assurer un bon accueil et une écoute attentive, lui fournir les renseignements et autres explications nécessaires au choix d’une méthode diagnostique et/ou thérapeutique appropriée, convenir d’un rendez-vous pour un suivi de qualité. Ceci est surtout vrai dans notre spécialité où le sujet qui consulte n’est pas forcément malade : consultation pré ou post-natale ; demande de contraception ; prise en charge d’une ménopause parfois muette.
Le diagnostic ne doit pas s’afficher sur l’écran d’un ordinateur dans lequel on a introduit pêle-mêle les résultats d’une kyrielle d’analyses et autres examens para cliniques. Il doit être l’aboutissement d’une démarche raisonnée dont les étapes se succèdent dans un ordre logique :
- interrogatoire minutieux, aussi peu dirigé que possible, laissant la parole au malade et éventuellement à son entourage ; un exemple édifiant en est représenté par la grossesse extra-utérine dont le diagnostic reste parfois difficile malgré les progrès réalisés notamment en échographie ; or, il suffit de ne pas perdre son temps à parler avec les femmes, parfois longuement certes, pour bien établir le calendrier des règles et recouper les renseignements recueillis pour dénouer une situation qui aurait pu être fatale ;
- examen clinique soigneux, méthodique et complet mettant au besoin à contribution ’la vieille clinique’ avec les différents sens (visuel, olfactif, auditif, tactile à l’aide de ‘mains averties’) ; hypothèses diagnostiques suivies si nécessaire d’investigations para-cliniques ciblées.
Cette démarche s’effectue d’autant mieux que le médecin connaît son patient (sa patiente), son caractère anxieux, prétentieux ou négligent, qu’il l’a déjà soigné (e) antérieurement et qu’il peut par exemple lui dire : ‘Vous avez la mémoire courte : vous m’avez déjà décrit ce symptôme il y a quelques années’.
Sur un autre registre, le médecin doit reconnaître ses fautes et ses torts. Il doit connaître les limites du métier qu’il exerce, de l’être humain tout court. Il doit parler de ce qu’il connaît et ne pas oublier que l’inconnu est plus vaste que le connu. Ainsi, il doit s’ouvrir, en cas de besoin, à ses collègues d’autres spécialités, à d’autres disciplines.
La recommandation suivante de l’auteur de ‘Préceptes’ va également dans le sens de l’humilité : ‘Il n’est pas honteux si un médecin, embarrassé dans le cas présent auprès d’un malade et ne voyant pas clair à cause de son inexpérience, demande à d’autres médecins de venir’. De plus, la phrase tirée de la prière de Maïmonide : ‘Eloigne de moi l’idée que je peux tout…’, apparaît comme une profession de modestie, contenant en germe l’idée des compétences particulières. Ceci est bien connu dans le domaine de la recherche où les médecins du Nord doivent collaborer avec ceux du Sud sans a priori : beaucoup de connaissances et de pratiques aujourd’hui courantes dans les pays du Sud peuvent servir à l’humanité.
Ces aveux d’échec, ces recours à l’avis de plus compétent que soi sont, en même temps que des témoignages d’humilité et de modestie, des marques d’esprits exigeants et soucieux de vérité, de résultats probants, de succès dans l’intérêt du malade.
Qui plus est, l’auteur de ‘Bienfaisance’ envisage des cas où les Dieux interviennent dans la médecine, là où les hommes défaillent car la médecine, affirme-t-il avec humilité, ne dispose pas en elle de pouvoir contre les cas qui la dépassent. Ainsi, le médecin doit posséder la ’philosophie’, discipline par excellence de la réflexion sur les Dieux. Le bon médecin sera donc en même temps philosophe. C’est de cette double dimension que dépend la perception et qu’il devient égal aux Dieux.
Il semble, en effet, qu’une médecine plus humaniste, gardant toutefois une rigueur scientifique toute académique, doive nécessairement tenir compte des différents apports que chaque branche de la médecine ‘universelle’ peut assurer à l’autre. Il faudra donc réassembler l’Homme au lieu de le diviser en de multiples morceaux sans rapport les uns avec les autres, comme s’il était possible de souffrir d’anorexie mentale sans que cela ne se répercute sur le transit ou le poids, ou inversement d’être atteint de sclérose en plaques sans qu’il n’y ait la moindre atteinte au niveau psychologique ou squelettique. Puis, il faudra rassembler tous les renseignements sur tel patient pour avoir une image globale aussi complète que possible de la personne qui se trouve en face de soi, de ses besoins et de ses attentes, pour pouvoir s’attaquer en connaissance de cause à la diversité de la problématique humaine. Mais il faudra avant tout retrouver l’humilité et l’esprit d’ouverture qui devrait caractériser la médecine et le médecin, but difficile à atteindre. Cependant, l’Homme ne montre-t-il pas à chaque fois le meilleur de lui-même lorsqu’il est confronté à des situations qui semblent perdues d’avance ?
Quelque soit son rang dans la hiérarchie, le médecin doit avoir pour souci la préservation de l’esprit d’équipe, car ‘nul ne s’élève en abaissant les autres’ et que ‘chaque médecin doit savoir rester étudiant toute sa vie’. Mais le médecin ne doit pas s’écraser forcément car il est avant tout un homme de relations publiques. Il doit trouver le juste milieu et ‘rien de trop’, pour reprendre les propos inscrits depuis les temps immémoriaux sur le fronton du temple de Delphes. Il doit donc prendre garde à la ‘non humilité’, car comme le soulignait Aristote, ‘la vertu est un juste milieu’.
Conclusion
Le spectre du ‘tout justice’ orchestré par une revendication croissante des patients, l’importance de la science médicale parfois au sein même d’une sous-spécialité, en dépit des pas de géant réalisés dans le domaine technologique, appellent le personnel de santé à plus de savoir-être, plus d’humanisme et donc plus d’humilité. Au-delà de la pratique médicale, l’humilité devrait être un crédo dans notre comportement de tous les jours quelle que soit la catégorie socio-professionnelle, tout en évitant de verser dans la ‘non humilité’. (Fin)
J. C. MOREAU*, M. SOW DIOUF**, A. DIAW CISSE***
*Clinique Gynécologique et Obstétricale, Chu A. Le Dantec, BP 3001, Avenue Pasteur, Dakar, Sénégal
**Département de Lettres Classiques, Faculté des Lettres et Sciences
Humaines, (Flsh), Université Cheikh Anta Diop (Ucad), Dakar, Sénégal
***Département de Philosophie, Flsh, Ucad, Dakar, Sénégal
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