Le rat, le goujat Et le forçat
Le rat, le goujat Et le forçat
Article Par Aliou Ndiaye, journaliste,
L'Obsrvateur du Lundi 14 déc 2009
Prendre la parole c'est, Prendre un risque: Celui de se tromper. Mais Que peut-on faire? Dans l'aventure tourmentée d'Une jeune nation, il ya des moments de sommation Où se taire, c'est mentir. C'est choisir un risque autrement plus périlleux. Devons-nous au tribunal fatale de l'Histoire Prendre Une peine d'infamie? Qui pardonne le crime des Nations unies, Voltaire prévint, en devient le complice. De quel crime S'agit-il ici? Du meurtre prémédité de la démocratie sénégalaise, pardi!
Même pour le rat, la peur est mauvaise conseillère. Depuis bien longtemps, elle Emprisonné Une certaine élite, lâche et paresseuse. Dans les salons à palabres, place forte d'un Renoncement Péteux, elle épilogue. Pourtant, le moment N'est plus aux verbiages, à l'orthographe d'usage. Dans la brousse au Sénégal, l'herbe sèche de la Vie Est, Le Vent de l'accaparement est violente. Et tous les jours Bleus, les pyrotechniciens de La Vdn, Ricanent, chicanent et pavanent Dynamite infâme Leur. Que fait le bon peuple Pendant ce temps? Il dort sur le matelas douillet des dates célèbres et rêvent: une démocratie apaisée et Une paix sociale préservée. Comme dit ci Goorgi Yoff: «Le Sénégal est un pays de paix, Fasse Dieu que cela perdure».
N'ayons pas peur des maux. Ils sont là. Ces goujats changent de nom au gré des déclarations. Sur un gouailler voit les longueur de colonnes, le verbe haut Comme les Mamelles. ILS ONT UN denominator et Un Détonateur communs. L'ambition de la Majorité libérale. Dans le silence et le Renoncement, ILS Veulent Mauvais tourner un film sur l'esclavage. Et dans le style! Nos amis de la galaxie bleue Ont Décidé de Faire Dans la téléréalité. C'est décidé: Wade une police sa-Contremaître, de la gendarmerie SA-plantation, l'Armée-Caravelle et le fouet des marabouts. Ainsi le décor planté, le peuple N'a plus le choix. Il lui Faut Prendre les fers de la Pauvreté et les lanières des contremaîtres. Mais, est-ce nous toujours, «ce dos Qui se courbe et se couche sous le poids de l'humidité, ce dos de Tremblant zébrures rouges Qui dit oui aux fouets sur les routes de» MIDI?. Bien mieux que David Trois voix me répondirent Diop. C'étaient Celles du monument de La Renaissance Africaine.
Une faisandée élection, Une truquée CENA, on se doute bien que le Tour Ainsi pouvait être joué, mais avec la gifle du 22 mars 2009, sur N'est Jamais trop maquignon. C'est ainsi q sirotant sa honte Tranquillement, la Majorité nous balance rétrograde modification Une et dangereuse du code électoral. L'air cafard et détaché d'un tricheur de file d'attente, les cadors du Pds se camouflent. Ils propulsent au devant de la scène un Abdoulaye Babou, maître de rien. Avec d'autres goums et farfadets dakaroise politique de la place, ils nous disent, en aveux de presse, que les journalistes N'ONT pas la vocation de proclamer les résultats des élections. Bon Dieu, l'Ont-ils jamais fait? Non, bien sûr! Babou le sait et le Tait. C'est le nouveau Ezzan.
Forcats Promis, les journalistes Ont à intérêt se levier et à se battre. De toutes les forces Leurs. ILS DOIVENT Accepteur le bagne ou l'exil forcé, les matraques électriques et les cachots froids des commissariats. ILS DOIVENT opposant aux discours Effrontés des libéraux et de Leurs alliés de l'ONU devant inexpugnable du refus de l'arbitraire. Ce pays Appartenant nous tous, est-il acceptable de laisser Une poignée d'hommes, sous le Prétexte de la Loi, toutes Violer les lois et piétiner tous les droits? C'est notre devoir civique Comme portier de l'information sur Apporte la nourriture. Crinière au vent, la fauve-Liberté Dans rugir Doit CE s'ensauvage Qui Sénégal. Passé du statut Civilisé d'État de Droit aux lois iniques de la jungle, NOTRE PAYS a faim démocratique de fils passé récent. N'en déplaise à Serigne Modou Kara. Si nous étions Dans un État de droit, Mame Thierno Birahim Mbacké, frère fils, Serait Aujourd'hui en prison.
Le jeu parait Donc Clair. Les libéraux, peu assurés de remporter la prochaine présidentielle, semblent poser les pièces d'un immense casse-tête. Une Cena docile, encerclée presse UNE, Une opposition affaiblie et Un peuple abandonné à lui-même. Les scribes de service pourront alors Réécrire et diffuseur sur Sopi Fm des résultats contrefaits d'un simulacre d'élection. Avez vous du mal à y croire? Vous auriez, bien sûr, aimé que NOTRE PAYS, retrouvât, en 2012, Le Concert des pays de grande démocratie, sans voir, accroché à notre drapeau, quelques grelots vilains? Nous aussi, peuchère!