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le mouvement cit
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L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
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INONDATIONS
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Fichier électora
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Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
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FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
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l’argent
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2012
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Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
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Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
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Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
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La mouche
père & fils
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CORRUPTION
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UBUESQUE
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T R O P
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T I C K E T
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L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
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JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
N O N
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« QUART BLOQUANT
sortie de crise
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«par devoir !»
A l’attention
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Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
TRAGEDIE
la montagne
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MENSONGES
Me WEDDI
SORTIE
A DIEU
que faire ?
ce que la rue
Bennoo a initié,
TEST
TRIBUNAL
Faillite
Autocratie
Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
pour le REPOS
S E U L S
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une génération g
L’élection prési
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la postérité
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Ce que Wade
LE PARADOXE
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Abdoulaye Wade :
Le Président Wad
le Sénégal méri
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Macky Sall :
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quelles conséque
Présidentielles
contentieux cons
Candidature de
candidat consen
Macky
incertitudes
le Sénégal tombe
facebook s'invit
DESENGHORISER
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Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
candidats déclar
IMPROBABLE
‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
Quelle paix ?
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RESPONSABILITES
Le soleil se lev
S T O P
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WAKH WAHET
De l’art de (mal
SE L E V E R
Le bien public
ADRESSE AUX REPU
conscience citoy
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WADE (KARIM)
un DEVOIR
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Ferloo.com : Jeudi 11 Déc 2008  
Pds, Cap 21, Gc, Rewmi et Apr, les cinq doigts de la main de Zeus Wade ?  
Balloté entre la crise mondiale et la déliquescence du parti-Etat, le Pds, notre pays est à un tournant. Et ce qui caractérise le tournant, c’est l’incertitude, la décomposition-recomposition ou vice-versa. Alors, le président de la République en homme rusé tire sur tout ce qui bouge autour de lui, après avoir anesthésié l’opposition pour devenir le maître du jeu et abattre librement ses cartes. Que de ruses ! 
En vérité, Wade, "créateur" de Idrissa Seck et de Macky Sall et de tant d’autres qui ont accompagné ses 26 ans de conquête du pouvoir et rythmé ses humeurs comme il aime le crier partout, est, à tout point de vue, assimilable à Zeus, le "Père des dieux et des Hommes", le dieu le plus célèbre de la mythologie grecque. Souverain du ciel, il est le puissant auteur de tous les phénomènes qui avaient pour théâtre les hauteurs de l’espace et l’étendue des airs. Le palais de Léopold Sédar Senghor et la permanence Oumar Lamine Badji y compris. Comme Zeus qui pouvait à son gré obscurcir le ciel, rassembler les nuées, déchainer les orages, darder en tout lieu sa foudre étincelante et faire trembler ses ennemi(e)s, Wade sait se mettre en colère pour se séparer d’un de ses très nombreux collaborateurs dont la présence est, à ses yeux, devenue gênante. Facile, car il sait aussi être sage et rusé.  
Comme Zeus, le dernier fils de Cronos et de Rhéa, roi des Olympiens, Gorgui sait également se prendre quelquefois comme « l’époux de Justice, père de Droit et des Destinées, mais aussi créateur et organisateur du monde universel, l’inflexible vengeur, par le feu de sa foudre, de l’ordre intransgressible qu’il a su établir selon de justes droits". Donc, gare à ceux qui s’opposent à ses plans, impertinents, insolites et/ou inacceptables soient-ils. Pour protéger Hermès (le plus affectionné des mortels et des autres dieux) et Artémis (souvent identifiée à la lune, elle montre le chemin aux voyageurs et aux fondateurs de cités l’emplacement propice), l’homme le plus diplômé de Dakar à Mombasa, concepteur de "Wade Formula", de "Yakalma" et père des plans Oméga, Jaxaay..., Très grands... pantins, pardon, projets de Pikine (Tgp), continue de tirer pour faire croire à l’ennemi qu’il a encore des munitions. Que nenni ! 
C’est d’ailleurs parce que Wade sait bien qu’il n’a plus de munitions qu’il tend la main à tous. Mais cette main est loin d’être un moignon, car comprenant bien cinq doigts aux rôles très clairement définis. Le pouce, essentiel à la préhension est le Pds ; l’index, qui montre, est la Génération du Concret ; le majeur ou médius, le plus long, représentant la Cap 21 ou la colonne des alliés ; l’annulaire, qui dans certaines cultures porte l’anneau de mariage se confondrait avec Rewmi (qui vous a parlé des nombreux déplacements d’Idrissa Seck au palais de la République ?) et l’auriculaire, le plus petit, serait l’Apr de Macky Sall que ses amis assimilent à « Allons à la Présidence de la République », alors que ses détracteurs le prennent pour « Abdoulaye, Président de la République ». Maintenant, est-ce qu’Idrissa Seck et Macky Sall qui ont rompu les amarres avec lui, accepteront de jouer ce rôle. Notre langue au chat, car il ne faut jamais dire jamais en politique. Ensuite, Gorgui étant un homme nuancé qui n’est pas du genre à mettre tous ses œufs dans le même panier... Ainsi, pour réaliser son rêve de faire perdurer le règne des libéraux aux destinées du Sénégal, le secrétaire général national du Pds, après avoir installé une ceinture de feu (Pds, Cap 21 et Gc) autour de l’opposition, aujourd’hui, totalement anesthésiée, s’est constitué un bras séculier qui va, à coup sûr, porter la candidature de son prince. Alors, ne soyez pas surpris de voir un Djibo Kâ ou un Abdourahim Agne initier un mouvement de soutien à la candidature de Karim Wade, sous peu. 
Mais avant cela, les Locales seront un test grandeur nature pour Wade. Les frustrés du Pds voteront les uns pour la Cap 21 et la Gc, les autres pour Rewmi et pour l’Apr. Et "dërëm bi bi du genn gaal gi". Que voulez-vous ( ?), puisque l’opposition ne s’entend pas, se tire sur les pattes pour de la préséance et meurt... de son combat pour le leadership. 
Nicolas Sarkozy, "l’ami" de Wade ne disait-il pas qu’« il faut en finir avec cette image d’Épinal qui voudrait que la politique la plus noble se réduise au seul débat d’idées, et qui condamne toutes les stratégies électorales au rang de détestables querelles de politiciens. La spécificité de la politique, c’est justement son rapport au pouvoir. Les idées ne valent que si l’on arrive à en convaincre le plus grand nombre, afin que celui-ci vous offre la chance de pouvoir vous mesurer avec la réalité ». La mayonnaise a-t-elle pris ? 
Auteur: DIALLA  
Nettali: Mercredi 10 Déc 2008 
ADRESSE AUX LEADERS DU FRONT SIGGIL SENEGAL - Face aux defis du futur : S’unir ou Périr !  
 
NETTALI.NET-Des Etats Unis où il se trouve, le très bouillonnant chef de file du Jef Jel, Talla Sylla a adressé une lettre aux leaders du Front Siggil Senegaal. Publiée sur le site www.alliancejef jel.org, cette adresse interpelle les dirigeants de ce regroupement de partis politiques de l’opposition dite significative sur les défis qu’ils doivent relever. Elle les exhortent, par ailleurs, à taire leurs querelles internes pour le bien du Sénégal. Nettali.net publie intégralement cette lettre.  
"Pour faire l’union dans le combat, il faut savoir clairement, nettement et d’ailleurs par expérience en quoi précisément et dans quelle mesure précise nous pouvons être unis ; sans quoi tout ce que l’on dit de l’union dans le combat n’est que mot, mot et mot." Vladimir Illitch Oulianov 
Votre mérite est immense, d’avoir initié les Assises Nationales. Des secteurs significatifs de notre Nation ont, dans un élan magnifique et une parfaite symbiose, répondu à votre appel. Vous avez suscité l’enthousiasme du peuple et participé, avec une conviction qui force le respect, à ces Rencontres Citoyennes. Un travail colossal a été fait durant ces mois de communion et de consultations des citoyens de notre pays. Bientôt le moment de livrer les conclusions de ces importants travaux ; et déjà des forces obscures sont en action pour semer dans certains secteurs de la Nation, un scepticisme de mauvais aloi quant à la finalité de nos efforts. Face à cette manœuvre des partisans du sur place, vous comme nous tous qui avons porté cette action de salut public, sommes interpellés : il nous faut, à temps, dégager les moyens de promotion, politiques ou autres, de ces "Solutions pour le Sénégal". La voie royale et simple, pour le Front Siggil Sénégal et toutes les forces disposées à engager le combat pour le triomphe des conclusions des Assises nationales du Sénégal, serait de nous ériger en Front organique pour les imposer par un dialogue sérieux, ou en assumer la défense par toute autre forme légitime d’action. En dehors de cela, point d’espoir ! Point de salut ! C’est aussi simple que tragique. 
Nos èchecs antérieurs en matière de rassemblement et d’union patriotiques, argument-massue de nos contempteurs, nous serviront cette fois de leçons qu’une dispersion de nos forces faciliterait un hold-up électoral, prolongerait les souffrances des populations. et serait un pas décisif vers l’instauration de la monarchie au Sénégal Aujourd’hui que nous sommes arrivés à la croisée des chemins, le challenge de choisir la bonne voie est aussi exaltant, que le risque de faire encore un mauvais choix est grand. Divisés nous perdrons sûrement. Unis nous gagnerons certainement. Le vieux paradoxe sceptique aurait-il raison qui déclarait : "les humains apprennent de l’histoire qu’ils n’apprennent rien de l’histoire" ? Aurait-il raison le journaliste ( Fadel BARRO) qui a écrit : "L’opposition s’unit toujours pour le pire, jamais pour le meilleur." ? Nous avons le devoir d’éviter le pire car. nous en avons aussi les capacités. Le plan des Wades est clair, limpide et impitoyablement orienté vers la confiscation de tous les pouvoirs, de tout le Pouvoir. Il s’agit, pour ce clan néo-monarchiste, d’une question de survie. Nous avons le devoir d’ opter pour le meilleur : marcher ensemble et gagner ensemble. Nous en avons aussi les capacités. Il ne faudrait point attendre que les solutions qui sont possibles aujourd’hui, deviennent obsolètes. Notre salut à tous se trouve dans le renforcement de notre unité, dans une entente multipartite et un élargissement aux forces nouvelles pour qu’ensemble, dans le cadre d’une Alliance Nationale Démocratique et Populaire -And Siggil Sénégal-, nous puissions faire face au monstre. Nous avons le devoir de porter secours au sénégalais. Nous en avons aussi les capacités. Après les Assises Nationales, les citoyens attendent un Sénégal Debout, en Mouvement vers un nouvel horizon porteur d’espoir, de solidarité et de mieux être palpable pour tous. Notre Nation a besoin de retrouver ses marques pour un nouveau départ vers le Progrès et la Justice. C’est possible ! 
Fait à New Jersey, le 10 décembre 2008 
Talla SYLLA 
Auteur: Nettali  
rewmi: 
L’avertissement de Guediawaye pris au serieux : L’Assemblée nationale visite les Imams  
Le Pr. Iba Der Thiam, 1er Vice-président de l’Assemblée nationale à la tête d’une délégation de l’institution visite aujourd’hui, jeudi 11 décembre les délégués de quartier et les imams de Guédiawaye qui avaient bruyamment manifesté contre « les surfacturations » de la Senelec et la vie chère le samedi 6 décembre dernier en battant avec les populations le macadam. L’Assemblée nationale entend « dialoguer » avec eux pour trouver une solution concertée avec l’Exécutif sur les problèmes soulevés, souligne le Pr. Iba Der Thiam.  
 
Source : Sud Quotidien  
 
Le Parlement ou du moins sa chambre basse prend au sérieux l’avertissement encore sans frais des populations de Guédiawaye, qui, derrière leurs guides (imams), les leaders d’opinion de la société civile et les jeunes ont marché « massivement » le samedi 6 décembre dernier dans les rues de leur ville. Pour protester vivement contre ce qu’elles ont considéré comme des surfacturations de la part de la Société nationale d’électricité (Senelec) avec sa nouvelle grille tarifaire, la vie chère et la dégradation du pouvoir d’achat. Une manifestation « boostée » par la présence des Imams de la localité, des masses laborieuses de Guédiawaye pour dénoncer les coupures intempestives d’électricité, les coûts élevés des factures de la Senelec. Les manifestants ont également requis des mesures du gouvernement pour baisser les prix des denrées de première nécessité.  
 
Leurs « sermons » semblent avoir été ainsi décryptés par les collègues à l’hémicycle de la Place Soweto du Pr. Iba Der Thiam qui se rendent aujourd’hui, jeudi 11 décembre auprès d’eux, apprenait-on hier d’un communiqué de l’Assemblée nationale parvenu aux rédactions. Doudou Wade, le président du Groupe parlementaire libéral, (Ld) ainsi que tous les élus du département vont prendre part à la rencontre prévue aujourd’hui jeudi à partir de 16 heures à la salle de délibération de l’hôtel de ville de Guédiawaye, informe le même communiqué qui révèle que la décision avait été prise après concertation entre le président de l’Assemblée nationale et ses collègues députés du coin.  
 
Joint hier, au téléphone, le 1er Vice-président de l’Assemblée nationale, chef de délégation confirme et souligne la disponibilité de l’institution parlementaire « à nouer dialogue fécond et productif » avec les populations pour trouver solution concertée « avec l’Exécutif » aux problèmes ainsi posés. A noter que le député libéral avait lui-même au mois d’octobre dernier interpellé le gouvernement par le biais d’une question d’actualité sur la Senelec ainsi que les factures des ménages et des entreprises, sur toutes ces questions soulevées par les populations de la banlieue. Interrogation qui attend encore réponse, mais cela ne saurait tarder certainement.  
 
Pour l’heure la visite des parlementaires aux habitants de Guédiawaye et à leurs Imams ambitionne « d’instaurer un dialogue et des échanges approfondis entre l’Assemblée nationale et ces leaders de groupe autour de questions sociales qui ont fait récemment l’objet de manifestations et de doléances liées à la fourniture de l’électricité et à la double facturation », note le communiqué. Et de poursuivre : « Il s’agira ensemble d’examiner les voies et moyens de résoudre cette question d’une importance majeure pour les populations ».  
WALFADJRI: 
Karim Wade ! Qui est ce gosse qu'on veut imposer au Sénégal ? 
 
 
Ainsi donc Karim Meïssa Wade, 1er du nom, fils de Abdoulaye Wade et de Viviane Wade, frère de Syndiély Wade est l'élu de son père. Ce personnage est celui que son président de père, selon toute vraisemblance, veut imposer à la tête du Sénégal et lui confier le destin et le sort de 12 millions de Sénégalais sous prétexte, d'après son père, que c'est un génie de la finance. Avons-nous besoin d'un génie ou d'un ‘rab’ pour diriger le Sénégal ? Non, pour remettre le Sénégal sur les bons rails, les Sénégalais ont simplement besoin d'une personne de haute probité morale, compétente, dotée d'une solide formation, expérimentée et qui a fait ses preuves dans la gestion de la chose publique ou même privée. Karim Wade remplit-il ces critères ? Permettez-nous d'en douter.  
Son père passe son temps à surestimer ses compétences de financier hors pair. Karim Wade n'est pas plus diplômé que n'importe quel titulaire d'un diplôme de 3e cycle ; loin s'en faut. Il a fallu attendre l'élection de son père à la présidence de la République pour le voir accourir au Sénégal pour occuper le poste pompeux de Conseiller de son père. Il est d'ailleurs impossible de trouver une publication du C.V de Karim Wade contrairement à son père qui nous aligne une liste interminable de diplômes dont on n'a jamais vu la copie.  
Karim Wade n'est ni expérimenté ni compétent pour diriger l'entreprise Sénégal. Celui qui a été incapable de mener à bien l'entreprise Oci alors qu'il était doté d'une agence spéciale (Anoci) et de pouvoirs diplomatiques et financiers énormes ne peut gérer le Sénégal. Celui qui a soutenu la même année, le même mémoire que sa petite sœur (…) est plus proche d'un attardé… scolaire que d'un ‘génie’. Nous vous proposons les références du fameux mémoire toujours cité mais jamais montré. Et si les Wade n'arrêtent pas de se faire passer pour les plus intelligents du Sénégal, nous publierons les ‘bonnes (ou plutôt les mauvaises) feuilles’ de ce mémoire.  
Titre : Utilités et perspectives de développement du corporate governance en France / Syndiély Wade, Karim Wade Mémoire ou thèse (version d'origine) Auteur(s) : Wade, Syndiély. Auteur Wade, Karim. Auteur  
Date(s) : 1995  
Langue(s) : français  
Pays : France  
Description : 60 f. ; 28 cm  
Thèse : Mémoire de Dess : Ingénierie financière / Paris 1 ; session de 1995 Ce mémoire est disponible à la Bibliothèque du Centre technique du livre de l'enseignement supérieur. (http://www.ctles.fr) Sous les références suivantes : Accessibilité : Disponible pour le Peb  
Cote : Cuj 24.421 1995-585 1549  
Fonds spécifique : FCia  
Ce mémoire peut être photocopié et consulté sur place en se rendant directement au Centre dont les coordonnées sont :  
33 (0)1.64.76.27.80  
33 (0)1.64.76.28.00  
webmestre@ctles.fr  
Ctles - 14, Avenue Gutenberg - Bussy-Saint-Georges - 77607 Marne la Vallée France  
Les étudiants peuvent se le faire prêter selon la procédure classique des prêts des Universités parisiennes  
Au Sénégal y'en a marre que les ‘Gollos yi di beye Baboune yi di ndoundé’ (les singes travaillent et les gorilles trinquent). L'argent et la complicité de potentats arabes et autres anciens colonisateurs ou réseaux d'influences ne suffiront pas ; Karim ne deviendra jamais président du Sénégal. Il n'en a ni les qualités ni les aptitudes. Que les comploteurs de Bour Wade et compagnie se le tiennent pour dit.  
Ibrahima NDIAYE Socialisme et République Sénégal http://www.socialisme-republiquesn.org/  
L’Apr/Yaakar : c’est la conquête du pouvoir et non la menace du pouvoir 
 
 
Djibo Leyti Kâ : ‘Je connais bien Macky Sall. Je sais ce qu’il pèse dans le Parti démocratique sénégalais (Pds) et dans le pays. Je sais ce qu’il ne peut pas faire. Mais pour répondre à votre question, il est évident que même si ce n’est pas une menace réelle, cela peut affaiblir.’ Quel paradoxe pour un grand commis de l’Etat, qui de surcroît se dit républicain. Quand les organes, censés réguler le bon fonctionnement de l’Etat républicain, sont sous la botte de la première Institution, quand la séparation des pouvoirs laisse place à la confiscation des pouvoirs, quand le peuple n’hésite plus à descendre dans la rue pour réclamer le pain ou la mort, quand les autorités se donnent un malin plaisir à brader le patrimoine de l’Etat afin de satisfaire leurs intérêts privés, quand les institutions républicaines n’existent que de nom, quand il n’y a point de constitution, alors, tout républicain a le devoir de dénoncer une telle menace.  
L’Apr/Yaakaar n’a pas été créée pour se positionner comme une simple menace du pouvoir, ce qui sous entend un éventuel partage du pouvoir avec les autorités en place. L’Apr n’est pas et ne sera jamais au grand jamais un parti cabine téléphonique, ni un parti de contribution encore moins un parti alimentaire. Il faut que ce soit clair pour tous les Sénégalais. Ce parti a, à sa tête, un homme d’Etat, un républicain, un démocrate, qui n’a jamais perdu de vue les principes démocratiques malgré son excellent parcours politique, et malgré les avantages et privilèges qu’il aurait pu en tirer en acceptant de participer à la confiscation de l’Etat républicain.  
Souvenez-vous lors des législatives de mai 1998, le Ps avait sorti des valises remplies d’argent pour acheter les consciences afin de barrer la route à l’Alliance Jeef Jeel/ Udr, dont Djibo Kâ était tête de liste. Et pourtant à l’arrivée, le Ps recevait son premier coup mortel puisque, un nouveau groupe parlementaire venait de naître à l’Assemblée nationale avec les 11 sièges obtenus par la liste de Djibo Kâ. Ici en France, votre serviteur a eu l’honneur de coordonner la défaite cuisante du Ps lors de ces élections. L’histoire ne manquera pas de se répéter. Le Pds a reçu son premier coup mortel avec la victoire d’Idrissa Seck à Thiès et la position de ce dernier comme second lors des présidentielles de 2007.  
Si l’Afp de Moustapha Niasse est venu asséner le coup de grâce le 19 mars 2000, l’Apr de Macky Sall ne saurait faire moins en 2012. C’est le cas de le dire.Aussi, pour l’Apr la seule idéologie qui vaille est l’idéologie dominante : celle de la bonne gestion, celle de la bonne gouvernance. Elle n’est ni de droite ni de gauche encore moins monarchique. Appeler à la recomposition de la famille sociale-démocrate pour l’avènement d’une monarchie, quel esprit républicain ! Marx, réveille-toi ! Tes disciples sont tombés sur la tête.  
Alioune Ndao FALL Apr/Yaakaar Coordination de France  
L’impact de la Tva sur la trésorerie des entreprises marocaines et sénégalaises  
 
 
L’originalité de la Tva par rapport aux autres impôts sur la consommation (taxes sur les débits de boissons par exemple) est que l’assujetti avance à l’Etat la taxe qui lui a été payée par le consommateur final, déduit la taxe qu’il a dû payer sur les biens et services indispensables pour la production ou la vente. Cette opération est renouvelée à chaque étape de la production, si bien que la taxe n’est payée par l’assujetti que sur la différence entre le prix de vente de sa production d’où le nom de ‘taxe sur la valeur ajoutée’. Il ne faut pas cependant se tromper sur le sens de ce nom. Le versement de la taxe sur un produit donné est, en effet, échelonné entre tous les redevables qui participent à la chaîne de production, mais le seul véritable qui paie la taxe sur la valeur ajoutée est le consommateur final.  
Ce mécanisme de déductibilité permet à la Tva d’être neutre par rapport au processus de production car, chaque entreprise aura intérêt seulement à déclarer la Tva versée sur ses propres achats et qu’elle pourra ensuite déduire. Cette déclaration peut ensuite être facilement recoupée avec celle de l’entreprise en amont. La Tva représente une masse financière importante qui transite par l’entreprise pour finir dans les caisses de l’Etat. Mais ce transfert n’est en général pas neutre car, il peut être à l’origine de distorsions et de dysfonctionnements causés par les exonérations en matière de Tva et du fait générateur. L’impact de la Tva sur la gestion quotidienne des entreprises dépend du fait générateur (encaissement ou débit) choisi par l’entreprise, du régime de déclaration à laquelle est soumise celle-ci (mensuelle et trimestrielle).  
La Tva ne doit pas seulement être analysée comme taxe déductible ou neutre mais en tant que ressource de financement et besoin de financement pour voir son impact sur la trésorerie des entreprises. Notre étude comparative entre les deux systèmes fiscaux (sénégalais et marocain) soutenue pour l’obtention du diplôme de Master 2 en Fiscalité et finance d’entreprises au Maroc, a montré que le système fiscal marocain pour ce qui concerne la Tva est donc plus attractif pour un investisseur et favorise ainsi la création d’entreprises industrielles dont nous avons besoin pour notre économie. Pour ce qui concerne le régime des encaissements sous la déclaration mensuelle, notre étude a montré que l’entreprise industrielle installée au Maroc ou au Sénégal dispose d’un crédit moyen de (30+60)/2 soit 45 jours c'est-à-dire d’une ressource de financement d’un mois et demi en moyenne. Etant donné qu’il n’existe pas de décalage de mois en matière de déductibilité de la Tva sur les biens et services au Sénégal comparé à celui du Maroc, avec l’hypothèse de la régularité des règlements des factures d’achats durant le mois, celle installée au Maroc ferait une avance en moyenne au trésor public de l’ordre de 75 jours mais seulement de 30 jours si cette entreprise se trouvait au Sénégal.  
Le système fiscal sénégalais procure un avantage seulement au niveau des déductions car, elles sont d’un mois comparé à celui du Maroc qui est de deux mois et demi. Cela est dû au fait qu’au Maroc, les déductions sur les biens et services subissent le décalage de mois. Cependant, même si la déclaration mensuelle sous le régime des encaissements permet à l’entreprise installée au Maroc de disposer d’une ressource de financement de 1,5 (T) soit T le montant de la taxe collectée, celle trimestrielle vient renforcer et inciter les entreprises étrangères (au Maroc une fois que vous créez votre entreprise, vous êtes soumis à une déclaration trimestrielle à moins que vous optiez pour celle mensuelle). Cette disposition et ce délai constituent un facteur très important dans le financement du cycle d’exploitation des entreprises industrielles. L’explication vient du fait que sous le régime des encaissements, l’entreprise installée au Maroc bénéficie d’un crédit de taxe de m+ (m+1) + (m+2) + (m+3), soit un délai de 120 jours.  
Avec l’hypothèse de régularité des encaissements au cours du trimestre, l’entreprise dispose d’un crédit de taxe moyen de (120+30)/2 soit 75 jours si elle effectue ses opérations au Maroc. Ce crédit moyen serait le même pour les entreprises industrielles sénégalaises d’autant plus que celles-ci feront une avance d’environ 97 jours en moyenne comme besoin de financement contre 105 jours pour les entreprises marocaines. L’avantage du système fiscal marocain est lié au fait que là où l’entrepreneur sénégalais est automatiquement soumis à une déclaration mensuelle une fois son entreprise créée, l’entrepreneur marocain est lui soumis à une déclaration trimestrielle. Ainsi donc, si un investisseur avait à faire un choix entre les deux systèmes fiscaux, il choisirait naturellement celui du Maroc. En effet, étant donné que la déclaration trimestrielle à laquelle l’investisseur est soumis, il lui est permis de disposer de l’argent qu’il aura collecté durant deux mois et demi pour financer son cycle d’exploitation. Ceci lui permettrait d’éviter de recourir à des crédits bancaires à court terme pour financer son cycle cela favorise en plus la création et l’extension d’autres entreprises.  
Dans le cadre d’une éventuelle réforme, et vu la crise que traversent nos entreprises (crises énergétiques par exemple), le Sénégal aurait intérêt à envisager comme le cas du Maroc, le régime de la déclaration trimestrielle. Aujourd’hui, ce qui nous importe, c’est d’attirer et d’inciter les entrepreneurs nationaux et étrangers à investir au Sénégal car, le système fiscal n’est plus seulement un instrument pourvoyeur de fonds, mais un outil précieux d’attractions des investissements étrangers, d’orientation stratégique des décisions des agents économiques, de délocalisation et enfin de concurrence sur la scène.  
Samba Bambado GUISSE Fiscaliste des entreprises. Diplômé à l’Université Sidi Mohamed ben Abdellah de Fès (Maroc). E-mail : sambaguiss@yahoo.fr  
Mamadou DIOP ‘CASTRO’, Sg de l'Uden : ‘Les coupures de salaire ne nous feront pas reculer’ 
Malgré l’accalmie apparente notée depuis la rentrée scolaire, il y a lieu d’être pessimiste quant au bon déroulement des cours dans les écoles pour la présente année. Mamadou Diop ‘Castro’, Secrétaire général de l’Uden et figure de proue de l’Intersyndicale enseignante, sonne l’alerte. Dans cette première partie de l’entretien qu’il nous a accordé, ‘Castro’ pointe un doigt accusateur sur le gouvernement qui a créé ‘les conditions de perturbations’. Et ce ne sont pas, selon lui, les menaces du ministre de l’Education élémentaire qui vont tempérer l’ardeur des syndicalistes. 
 
Wal Fadjri : L’année dernière a été marquée par des grèves cycliques, peut-on aujourd’hui parler de risques de perturbations scolaires cette année ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : Absolument, parce que nous sommes dans un secteur dynamique où la demande est sans cesse croissante, pendant que les réponses restent toujours insatisfaisantes. Il nous faut des hommes qu’il faut à la place qu’il faut, par rapport au système éducatif. L’éclatement même de ce ministère (à cause des grèves de l’année dernière, le ministère de l’Education a été scindé en trois départements ministériels : Ndlr) crée les conditions de perturbations. Il y a un affaiblissement au niveau de l’administration et un affaiblissement au niveau de la qualité des hommes qui gèrent le système éducatif. Cinq ministères ont la charge de gérer ce système en dehors des autres ministères qui sont dans l’environnement social de l’enseignant : le ministre de l’Education en charge du Préscolaire et du moyen, le ministère de l’enseignement Secondaire, des collèges et des Centres universitaires régionaux et des universités, le ministre de l’enseignement Technique et de la formation professionnelle. Il y a également le ministère de la Culture qui gère l’Alphabétisation et les langues nationales ; l’Agence de la case des tout-petits qui gère la petite enfance ; Il s’y ajoute l’Urbanisme, le Budget, le ministère de la Famille, le ministère des Sports, le ministère de la Jeunesse.  
Wal Fadjri : Ce morcellement ne rend-il pas la gestion du système plus complexe ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : Il y a que le ministère est un creuset, un centre autour duquel gravitent plusieurs électrons. Et cela complique davantage la gestion du système, retarde l’examen des dossiers, le règlement des questions qui se posent aux parents, aux enseignants et aux apprenants ; la gestion des conflits qui éclatent et concernent plusieurs centres de décisions. Indépendamment de cela, il y a une bombe à retardement, c’est-à-dire les corps émergents. Beaucoup de revendications nouvelles se rapportent à ces catégories d’enseignants qui ont des difficultés énormes au niveau de leur statut, au niveau de la formation et au niveau de leur promotion. Les corps émergents sont sources d’instabilité. Le gouvernement pensait contourner les difficultés ou surmonter les obstacles en faisant recours à ces formes particulières de recrutement, mais aujourd’hui il est pris dans son propre piège, parce que le relèvement du taux brut de scolarisation n’est pas une fin à soi.  
La massification a pris le pas sur la qualité et aujourd’hui nous sommes en train de vouloir rattraper le terrain perdu. Les enseignants réclament de meilleures conditions de travail. Aujourd’hui, ce qu’on voit n’est guère reluisant ; ce sont les abris provisoires, les classes à double flux ; c’est le manque de matériel pédagogique, les conditions de recrutement, la promotion des enseignants, les conditions de rémunération. Hier, nous étions considérés comme les mieux traités de la Fonction publique, aujourd’hui nous sommes au bas de l’échelle. Cela est une source d’instabilité.  
Wal Fadjri : Face à votre stratégie de riposte, il y a les menaces du ministre consistant à couper les salaires, en cas de grève. Qu’en dites-vous ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : C’est de l’enfantillage. Je disais tantôt qu’il nous fallait des hommes capables de se hisser à la dimension des ambitions démocratiques de ce pays. Nous ne pouvons pas opter pour la résolution pacifique des conflits, pour le dialogue social et continuer à menacer les citoyens dans leur chair et leurs os ou les agresser parce que tout simplement ils réclament le droit à la manifestation pacifique, le droit d’association, le droit de grève, le droit à la négociation collective. Le gouvernement doit créer un cadre d’épanouissement des citoyens et en ce qui nous concerne un cadre d’échanges, de concertations, de consultations avec les syndicats d’enseignants à chaque fois que de besoin pour une gestion apaisée du système éducatif. Le gouvernement doit changer de fusil d’épaule, ce ne sont pas les menaces qui feront reculer les syndicats, ce ne sont même pas les coupures de salaire qui feront reculer les syndicalistes. Malheureusement, les anciens syndicalistes sont toujours de mauvais ministres, on ne sait pas pourquoi. Qu’ils soient à la Fonction publique ou au ministère de l’Education, ils se sont toujours mal comportés dans leurs relations avec les organisations syndicales. Aujourd’hui, Kalidou Diallo ne fait pas l’exception à la règle. Et il entraîne dans son sillage même les techniciens de son ministère, notamment le directeur de l’Enseignement élémentaire qui ne se contente pas seulement de ménager les coupures des salaires, mais qui parle de radiation (rires). C’est dommage pour notre pays que nos gouvernants n’aient pas une culture démocratique qui leur permet de gérer correctement les conflits ou d’anticiper sur les conflits.  
Wal Fadjri : Cette situation n’influe-t-elle pas sur la qualité des ressources humaines ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : L’évolution des droits est un facteur favorable à l’épanouissement des travailleurs. Les coupures de salaire, c’est pour empêcher l’exercice du droit à la grève, c’est nous empêcher d’exercer nos droits. Cela est une entrave à l’exercice du droit syndical. C’est une violation des droits humains, économiques et sociaux notamment. Comment peut-on opposer le droit syndical au droit à la vie ? La législation dans ce domaine doit évoluer. Les organisations syndicales n’ont jamais accepté que les coupures de salaire soient opérées, parce que le travailleur va en grève quand le patronat le pousse à bout. Le préavis de grève demande au travailleur d’observer une période d’attente d’un mois pour permettre à l’employeur de créer les conditions du dépassement de la crise. Mais, si cela n’est pas fait, la loi nous autorise d’aller sur le terrain, de nous agiter. Au lieu de sanctionner l’Etat ou le gouvernement pour n’avoir pas respecté la réglementation en vigueur, on veut sanctionner le travailleur qui est dans son droit. On nous dit pas de travail, pas de salaire. Mais ce n’est pas dans le cadre d’un préavis de grève où la rupture du contrat découle du non-respect de la réglementation par l’employeur. Nous ne pouvons pas assimiler la grève à un abandon de poste, nous ne pouvons pas assimiler la grève à une rupture unilatérale du contrat dès lors que la grève est réglementée. Face à un Etat sourd, muet et aveugle, la grève est et demeurera.  
Wal Fadjri : Ces menaces ne découlent-elles pas de la division des organisations syndicales, laquelle division profite au gouvernement ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : C’est une vision étroite que de compter sur la division du mouvement syndical ou même de chuchoter la division syndicale pour ne pas répondre aux préoccupations des syndicats d’enseignants. Dans un partenariat authentique, il faut des partenaires crédibles, nous avons besoin d’un Etat fort et crédible. Les syndicats doivent se regrouper pour ne parler que d’une seule et même voix face au gouvernement. Cela crée les conditions de l’amélioration du dialogue social et du mécanisme de concertation, de consultation et de l’approfondissement de la démocratie dans notre pays. Les syndicats ne l’ont pas compris et ils sont en train d’en payer les frais. La participation responsable a fait son bilan. Les corrompus ont fait leur bilan. Ceux qui occupent le terrain de la lutte ont aussi fait leur bilan. Et maintenant, nous avons tous décidé de marcher ensemble dans la même direction face aux propositions du gouvernement.  
Même si, nous ne nous sommes pas retrouvés, pour faire ensemble un bilan, chacun a fait son bilan. Et la conclusion est qu’il faut travailler à dépasser les clivages et à défendre les intérêts de l’école et des enseignants. C’est pourquoi, l’Intersyndicale se prépare à aller vers les autres syndicats d’enseignements pour une concertation large sur les propositions du gouvernement. En tout cas, nous souhaitons que cette introspection puisse déboucher sur des formes d’organisations qualitatives qui nous permettent de minorer les effets de l’éparpillement des cadres, de la dispersion des forces pour le rassemblement de tous les ruisseaux du mécontentement vers un torrent revendicatif.  
Wal Fadjri : Aujourd’hui, on note partout dans les établissements scolaires des agissements, il y a de quoi être pessimiste…  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : Les apprenants se mêlent à la tâche. En effet, à l’université, les étudiants s’agitent pour des meilleures conditions d’études et de vie. Il n’y a pas suffisamment d’universités dans ce pays. Le gouvernement traîne les pieds dans la mise en place des Centres universitaires régionaux. Le recrutement du personnel pose problème. Le taux d’encadrement à l’Université est extraordinaire. On fait recours à des vacataires dans l’enseignement supérieur qui restent six mois sans percevoir leur salaire. Tout cela est également source d’instabilité et de perturbation.  
Les élèves au niveau du moyen et du secondaire sont dans les rues. Ils réclament des professeurs, il n’y en a pas assez. Le gouvernement ne peut plus suivre le rythme d’extension des réseaux ; la massification à la base, au niveau de l’élémentaire, entraîne une massification du moyen-secondaire. Il faut beaucoup plus de collèges, de professeurs, et de matériels pédagogiques. Avec l’électrification nous avons d’énormes difficultés. Comment gérer le parc informatique sans électricité ni solaire ? Comment gérer les photocopieuses ? Tout ce qui vient des nouvelles techniques d’information et de communication pose problème dans un pays où les délestages se font en longueur de journée ; où il n’y a pas également d’électricité dans certaines localités, cela est aussi une source d’instabilité et de perturbation. A cela s’ajoutent les conditions de travail des enseignants et les conditions d’études des apprenants.  
Wal Fadjri : Où en êtes-vous avec le dialogue social ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : Pour le dialogue social, le gouvernement a tardé, l’année dernière, à ouvrir les négociations. Nous avons passé toutes les vacances sans pouvoir reprendre les discussions. C’est seulement, en octobre, que nous avons commencé à discuter et ces discussions ne sont toujours pas terminées. Sur les questions pédagogiques et, surtout, sur les nouvelles propositions du gouvernement, sur les Indemnités de recherche documentaire (Ird) et sur le logement, qui sont jugés insatisfaisants, il n’y a toujours pas eu d’accords.  
Wal Fadjri : Justement, par rapport à ces propositions du gouvernement, jusqu'à présent il n’y a pas de réponses de l’Intersyndicale. Qu’est-ce qui est à l’origine de ce retard ?  
Mamadou DIOP ‘Castro’ : C’était l’ouverture des classes qui ne permettait pas la gestion des propositions du gouvernement qui ont été faites, seulement le 8 octobre 2008. Maintenant, les assemblées générales de comités électoraux, des comités intersyndicaux locaux se sont prononcées. Nous en avons fait la synthèse. Et la plénière de l’Intersyndicale a considéré que les propositions du gouvernement ne sont pas satisfaisantes. Elles sont inacceptables du point de vue du concept qui a été utilisé en lieu et place de l’Ird. Le gouvernement, lui, parle d’Allocution de soutien scolaire. Nous avons jugé que c’est un concept dévalorisant. Il va falloir inventer un nouveau concept. Nous, nous disons simplement Indemnité de recherche documentaire. Les propositions, également sur le plan quantitatif, sont inacceptables. Pour les moyens secondaires, l’indemnité, même si elle est appelée compensatoire de surcharge horaire, gravite entre 60 et 70 mille francs Cfa.  
Les inspecteurs de l’enseignement du préscolaire et de l’élémentaire viennent de bénéficier d’une indemnité d’encadrement de 150 mille francs par mois, intégrée dans le salaire. Mais le gouvernement propose aux instituteurs une enveloppe en deux tranches, notamment en juin et en octobre, c’est inacceptable ! Nous avons besoin d’une indemnité pérenne, mensuelle, intégrée dans les salaires. Parce qu’entre dix mille francs en 2009 et quinze mille francs en 2011, et le minimum dans le secondaire et le moyen qui est de 60 mille francs et les 150 mille francs du corps de contrôle, il y a une disparité énorme ; sans oublier les 300 mille francs à l’Université, qui sont versés également en deux tranches au titre de l’Indemnité de l’académie spéciale.  
Nous disons que c’est la même famille. Nous revendiquons une Indemnité spécifique aux corps enseignants, qui s’appelle Indemnité d’académie spéciale à l’université, Indemnité de compensatoire de surcharge horaire pour le secondaire et moyen. Et cette indemnité appelée Allocution de soutien préscolaire pour l’élémentaire que nous réfutons. Mais nous disons également que les autres enseignants sont concernés : il s’agit des techniciens horticoles, des formateurs et éducateurs spécialisés. C’est pour dire qu’il y a encore du pain sur la planche. Et nous attendons d’harmoniser avec les autres syndicats d’enseignants puisque, nous en avions arrêté le principe d’une concertation entre syndicats d’enseignants pour aller vers le gouvernement avec une position consensuelle. *(A Suivre)  
Propos recueillis par Aguibou KANE  
Débat sur le leadership au sein de Siggil Senegaal : Talla Sylla appelle à l’unité 
Le débat sur le leadership au sein du front Siggil Senegaal ne laisse pas le patron du Jef Jel indifférent. Depuis les Etats-Unis où il se trouve, Talla Sylla a appelé hier Moustapha Niasse, Ousmane Tanor Dieng, Bathily, Dansokho et autres leaders à faire face aux défis du futur. Car, prévient Talla Sylla, à l’heure actuelle, il faut ‘s’unir ou périr’.  
 
Le leader du Jef Jel qui croit à la force de frappe de l’opposition, reconnaît d’emblée aux leaders de Siggil Senegaal leur mérite. ‘Votre mérite est immense, d'avoir initié les Assises Nationales. Des secteurs significatifs de notre Nation ont, dans un élan magnifique et une parfaite symbiose, répondu à votre appel. Vous avez suscité l'enthousiasme du peuple et participé, avec une conviction qui force le respect, à ces Rencontres Citoyennes’.  
Talla Sylla relève également qu’un travail colossal a été fait durant ces mois de communion et de consultations des citoyens de notre pays. ’Bientôt le moment de livrer les conclusions de ces importants travaux ; et déjà des forces obscures sont en action pour semer dans certains secteurs de la Nation, un scepticisme de mauvais aloi quant à la finalité de nos efforts’.  
Face à cette manœuvre des partisans du ‘sur place’, poursuit Talla Sylla dans son adresse aux leaders de Siggil Senegaal, ‘vous comme nous tous qui avons porté cette action de salut public, sommes interpellés : il nous faut, à temps, dégager les moyens de promotion, politiques ou autres, de ces ‘Solutions pour le Sénégal’’.  
La voie royale et simple, de l’avis du patron du Jef Jel : ‘Pour le Front Siggil Sénégal et toutes les forces disposées à engager le combat pour le triomphe des conclusions des Assises nationales du Sénégal, serait de nous ériger en Front organique pour les imposer par un dialogue sérieux, ou en assumer la défense par toute autre forme légitime d'action’. En dehors de cela, avertit Talla Sylla, ‘point d'espoir ! Point de salut ! C'est aussi simple que tragique’.  
Le numéro Un du Jef Jel souligne par ailleurs que ‘nos échecs antérieurs en matière de rassemblement et d'union patriotiques, argument-massue de nos contempteurs, nous serviront cette fois de leçons qu'une dispersion de nos forces faciliterait un hold-up électoral, prolongerait les souffrances des populations et serait un pas décisif vers l'instauration de la monarchie au Sénégal’.  
Aujourd'hui que nous sommes arrivés à la croisée des chemins, ajoute-t-il, ‘le challenge de choisir la bonne voie est aussi exaltant, que le risque de faire encore un mauvais choix est grand. Divisés, nous perdrons sûrement. Unis, nous gagnerons certainement’.  
Talla Sylla indique à l’attention de ses pairs de Siggil Senegaal que leur devoir est d'éviter le pire. ‘Le plan des Wade est clair, limpide et impitoyablement orienté vers la confiscation de tous les pouvoirs, de tout le Pouvoir. Il s'agit, pour ce clan néo-monarchiste, d'une question de survie’. Leur devoir des leaders, souligne Talla Sylla, c’est d'opter pour le meilleur. C’est-à-dire ‘marcher ensemble et gagner ensemble’. En effet, avertit le leader du Jef Jel, le salut du front Siggil Senegal se trouve dans dans le renforcement de son unité, dans une ‘entente multipartite et un élargissement aux forces nouvelles pour qu'ensemble, dans le cadre d'une Alliance Nationale Démocratique et Populaire - And Siggil Sénégal -, nous puissions faire face au monstre’.  
Après les Assises Nationales, Talla Sylla indique que les citoyens attendent un Sénégal Debout, en Mouvement vers un nouvel horizon porteur d'espoir, de solidarité et de mieux-être palpable pour tous.  
Georges Nesta DIOP  
COLERE - Marche des jeunes de Rufisque : «Il faut sonner la fin de la comédie de Wade»  
11-12-2008 Marre «des scènes de ruse de la part de ceux qui nous gouvernent !» C’est sous ce signe de révolte et de révulsion que les jeunes de Rufisque, sous la houlette du mouvement Leeral Askanwi ont manifesté, hier, à travers les artères de Rufisque, la vieille cité, en brandissant leurs brassards noirs. Selon les responsables de ce mouvement, «c’est le moment de sonner la fin de la comédie et de dire : assez !» Par Astou Winnie BEYE 
 
Ces temps-ci, il y a une forte prolifération de manifestations de révolte à travers le pays, notamment à Dakar et ses environs. Cette fois, c’est au tour des jeunes de la vieille cité. En effet, «les jeunes de Rufisque, sous la houlette de Leeral Askanwi, ont marché hier à travers les artères de la vieille cité avec leurs brassards noirs. Ils ont voulu, par ce geste, singifier le deuil qui les frappe, deuil financier, deuil énergétique, deuil alimentaire, deuil dans tous les domaines de la vie», lit-on dans un communiqué dont nous avons eu copie. Déterminés, ces derniers ont arpenté les routes pour manifester leur ras-le-bol face à ce qu’ils appellent la « politique de l’autruche du gouvernement». Les jeunes rufisquois ont voulu dire toute leur volonté de changer le cours des choses après avoir joué un rôle prépondérant dans la survenue de l’alternance. Le président de Leeral Askanwi, Omar Faye, auteur de cette déclaration, précise que «le sens de ces brassards noirs, il faudra aussi le chercher dans cette détermination, désormais, à être au centre des décisions pour la gestion du pays. Aucun pays au monde ne peut aspirer à une profusion d’emplois pour les jeunes, à un changement des conditions d’existence des ménages, à un développement socioéconomique sans un engagement constant des jeunes, dans un parfait climat de confiance mutuelle». Or aujourd’hui, poursuit-il, «on assiste à des scènes de ruse de la part de ceux qui nous dirigent. Dans tous les actes posés, ils cherchent à tromper le peuple, à tromper surtout les jeunes à qui ont a promis monts et merveilles. C’est le moment de sonner la fin de la comédie et de dire : assez ! » 
Les jeunes qui ont manifesté hier à Rufisque ne sont qu’une composante d’un vaste mouvement qui a décidé de prendre les affaires en main pour que les jeunes de ce pays soient plus considérés et plus impliqués dans les questions les concernant, alerte le mouvement Leeral Askanwi.  
Pour finir, Omar Faye et Cie avertissent : «D’autres manifestations du genre auront lieu dans toutes les villes du Sénégal, avant que la jonction ne se fasse pour une action d’envergure nationale.» 
Stagiaire  
L'OBSERVATEUR: 
 
APRES LA MARCHE IMAMS DANS LA BANLIEUE Les agences Senelec, Sde et Sonatel sous surveillance 
 
 
Article Par Alassane HANNE ,  
Paru le Jeudi 11 Déc 2008 
La grogne des populations de Guédiawaye qui samedi dernier ont battu le macadam pour protester entre autres contre les factures élevées de la Sénelec et la mauvaise qualité de l’eau distribuée par la Sde n’est pas restée sans effet. La perspective d’une nouvelle série de saccages trouble le sommeil des autorités après le déferlement populaire dans les rues de Guédiawaye samedi dernier. Pour ne pas être pris au dépourvu comme lors des dernières manifestations, l’Etat du Sénégal a décidé d’installer un important dispositif sécuritaire autour des agences de la Sénelec, de la Sonatel et de la Sde situées dans la banlieue. 
Encore des manifestations de colère dans la banlieue où la tension ne cesse de monter face à la dégradation continue des conditions de vie des populations qui vivent dans cette zone située à la périphérie de Dakar. Cette fois encore, c’est la ville de Guédiawaye qui a été le point de ralliement des manifestants venus protester contre les factures jugées trop élevées de la Sénelec et les coupures intempestives d’électricité. Une marche qui revêt un cachet particulier pour avoir été initiée par des imams et des délégués de quartier. Contrairement à ce qui se faisait jusqu’ici, cette fois les politiques ont été jugés indésirables. Les rares hommes politiques qui ont tenté de faire du forcing pour récupérer la marche l’ont appris à leurs dépens. Ils ont été tous relégués loin derrière. Tel ce maire d’une commune d’arrondissement qui, arborant son écharpe pour diriger la marche, a failli essuyer des huées n’eût été l’indulgence des chefs de quartier et des imams qui ont calmé la foule. La procession, qui a démarré en milieu de matinée sous la houlette des imams qui le temps d’une manifestation ont délaissé les chapelets et les nattes, a mobilisé une foule monstre de Ndiarème –Limamoulaye à Sam-Notaire, point de chute des manifestants qui ont ensuite remis un mémorandum. En scandant des slogans hostiles aux autorités, les populations ont tenu à exprimer leur ras-le-bol face à ce qu’elles appellent « les dérives » de la Sénelec. En effet en plus de constater les montants élevés qui figurent au bas des factures les populations de Guédiawaye se désolent de la double facturation initiée ces dernières semaines par la Sénelec. Une trouvaille de la société nationale d’électricité que les manifestants assimilent à de l’« arnaque ». En effet, pour ces populations, les coupures intempestives qui font que de nombreux quartiers de la banlieue sont privés d’électricité pendant de longues heures de la journée contrastent avec les montants élevés réclamés aux consommateurs. Sur le même registre, les populations de Guédiawaye, qui invitent les habitants des autres localités du Sénégal à se joindre à elles pour maintenir la pression sur la Sénelec, n’excluent pas le boycott des factures. « Nous n’excluons pas de ne pas payer les factures », tonne un manifestant. En exhibant des bouteilles remplies d’eau noirâtre, les manifestants ont tenu également à dénoncer la mauvaise qualité de l’eau qui coule des robinets. Au même titre que la Sénelec, la Sde a eu également sa part de slogans hostiles. La manifestation de samedi dernier qualifiée de « spontanée » - et qui, à en croire l’imam Youssoupha Sarr, pourrait faire tache d’huile - a installé la trouille en haut lieu. En effet des informations dignes de foi et émanant de sources proches des services de sécurité font état de la décision adoptée quelques heures seulement après la manif, d’installer un dispositif sécuritaire autour des agences de la Sénelec , de la Sde et de la Sonatel situées dans la banlieue particulièrement celles qui sont établies à Guédiawaye, Pikine et Thiaroye. Un dispositif de sécurité matérialisé par la présence autour de ces différentes agences d’éléments des forces de sécurité habillés en civil, surtout le jour de la Tabaski. Par ces dispositions, les autorités craignent un remake des manifestations lesquelles, il y a peu, avaient pris pour cible les différentes agences de la Sénelec aux Parcelles assainies, sur l’avenue Bourguiba, à Pikine et à Guédiawaye.  
LA SENELEC REAGIT : Et si la fraude (involontaire) expliquait la hausse des factures d’électricité ?  
Après les manifestations de colère des populations dénonçant les montants élevés qui figurent au bas des factures d’électricité, les responsables de cette société par la voix de leur chargé de communication ont réagi. Selon ce dernier, le passage à un système de tarification progressive pourrait expliquer les montants élevés dénoncés par certains ménages qui entre temps ont acquis du matériel sans en faire la déclaration auprès des services de la Sénelec. 
Les chargés de la communication à la Sénelec n’ont pas mis beaucoup de temps pour réagir face à ce que des consommateurs désabusés assimilent à de l’arnaque. Et pour cause. Acculés de toutes parts, les chargés de la communication à la Sénelec ne pouvaient pas continuer à s’enfermer dans le mutisme. Déjà la communication sur la double facturation ayant enregistré des lacunes, les responsables de la Sénelec se devaient de réagir après la manifestation de samedi dernier des habitants de la banlieue. Selon Abdoulaye Dia le directeur de la communication à la Sénelec, cette nouvelle situation qui a fait sortir de leur gong les habitants de la banlieue découlerait de la hausse tarifaire intervenue le 1er août dernier. Une hausse de 17 % en moyenne sur les factures. Poursuivant, le directeur de la communication de la Sénelec souligne qu’après analyse seuls 45% des 717.000 clients basse –tension ont enregistré une hausse de leur facture d’électricité. Sur les causes de cette hausse, le directeur de la communication semble accuser les Sénégalais fraudeurs dans l’âme qui ont pensé berner la Sénelec en omettant de déclarer de nouveaux matériels qu’ils ont acquis. Une grossière erreur si l’on se fie aux déclarations du chargé de la communication à la Sénelec. En effet, le système tarifaire ayant changé pour passer d’une grille dégressive à une grille progressive, plus le niveau de consommation d’électricité est élevé plus le kilowatt est payé cher. Une explication qui devrait sans nul doute pousser beaucoup de manifestants à revoir leur copie. En effet il est fréquent, particulièrement dans la banlieue, de voir des ménages renouveler leurs équipements électroménagers sans en faire la déclaration à la Sénelec. Une pratique faite volontairement et qui nul pourrait être assimilé à de la fraude. 
 
 
DOOR MU DAANU Chapelet en révolte 
 
 
Article Par OBAMA ,  
Paru le Jeudi 11 Déc 2008 
Une affaire pas du tout banale, la marche des imams ,samedi dernier, à Guédiawaye. Un signal fort qui vient rappeler que le « volcan » ne s’est pas tout à fait éteint. Comment pourrait-il en être autrement lorsque les larves coulent jusque dans les poches des Goorgoorlus ? Ce sont des pères de famille – et non pas seulement les jeunes – qu’on a vu déferler dans les rues de la banlieue, chapelet à la main, souvent la tête bien blanchie par le travail du temps. Ces signes ne trompent pas, on est réellement en train de s’approcher du Rubicon. Et les perspectives qui se dessinent semblent bien loin de celles qui sont en train d’être mijotées dans les bureaux du Palais. Il faudra la conjurer, mais la perspective par le feu, est devenue très crédible. Justement parce que la crise a atteint des seuils à la limite du supportable. Puisse la sagesse inspirer nos dirigeants avant qu’il ne soit trop tard ! 
 
 
 
FINANCES PUBLIQUES EXSANGUES ET DETTE INTERIEURE DE 174 MILLIARDS DE FCFA L’Etat lorgne 70 milliards de Fcfa à l’Ipres  
 
 
Article Par Pape Souleymane Kandji,  
Paru le Jeudi 11 Déc 2008 
L’Etat du Sénégal peut-il, d’ores et déjà, se frotter les mains ? Après le prêt de 82 milliards de Fcfa, qu’il vient d’obtenir de la France, voilà que l’Ipres vole à son secours. C’est, en effet, la somme de 70 milliards qui a été injectée par cette institution dans les caisses du Trésor public. 
C’est sous la forme de bons du Trésor que l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) met cette somme à la disposition de l’Etat. Avec une telle opération, l’Ipres en tire profit puisqu’elle cède à l’Etat des bons à un taux «beaucoup plus élevé que le taux bancaire». Pour voler au secours de l’Etat, l’institution dirigée par Alassane Robert Diallo a dû puiser dans ses réserves «estimées à plus de 80 milliards de Fcfa». Des fonds qui avaient, pourtant, créé, il y a peu, la suspicion entre les administrateurs de l’Ipres et l’Etat du Sénégal. Les premiers nommés soupçonnaient alors les pouvoirs publics, qui voulaient coûte que coûte faire passer ses propres candidats à la tête de la direction générale de l’Ipres, de chercher à faire main basse sur cet argent. Cette société n'est d'ailleurs pas la seule à voler au secours de l’Etat du Sénégal qui cherche, désespérément, de l’argent frais. On cite également la Sonatel ainsi que la Caisse de sécurité sociale (Css). Toujours dans sa quête de fonds, pour renflouer ses caisses, l’Etat du Sénégal est même obligé de vendre certains de ses «bijoux» comme le Méridien Président.  
Sauver les entreprises de l’asphyxie 
Il s’est également livré à une opération de vente de ses «actions flottantes» à la Sonatel, tout en mettant d’autres en gage. Si l’Etat en est arrivé à une telle extrémité, c’est que la situation est devenue insoutenable pour les finances publiques. L’Etat du Sénégal, qui n’est plus en odeur de sainteté auprès des bailleurs de fonds, après l’affaire des dépassements budgétaires et de nombreuses fautes de gestion, se trouve confronté à des problèmes de trésorerie. L’Etat a ainsi bien du mal à faire face à ses nombreux engagements. Récemment, il était confronté à toutes les difficultés du monde pour payer les avances de Tabaski aux fonctionnaires. Rien que sa dette publique intérieure est estimée à plus de 174 milliards de Fcfa. Une situation qui pousse les bailleurs de fonds à exiger de lui son «remboursement total» afin de permettre aux entreprises privées nationales de sortir du gouffre où se trouvent la plupart d’entre elles. En effet, beaucoup d’entreprises privées nationales étouffent et sont au bord de la faillite à cause des dettes de l’Etat. 
Cercle vicieux 
Le chef de l’Etat avait fait la promesse, lors du dernier Conseil présidentiel sur l’investissement, qu’elles vont être épongées au plus tard le 31 janvier 2009. Après avoir obtenu de la France l’octroi d’un prêt de 82 milliards de Fcfa, l’Etat du Sénégal est en train de multiplier les opérations pour renflouer les caisses du Trésor public. Et c’est donc l’Ipres qui vole à son secours en acceptant de mettre à sa disposition 70 milliards de Fcfa. Dans cette opération, signalent nos sources, le Patronat, surtout le Conseil national du Patronat (Cnp) dirigé par Baïdy Agne, a joué un rôle décisif. Pesant de tout son poids au niveau du Conseil d’administration pour faire passer la pilule. Même les syndicats de la boîte se sont pliés, devant le feu roulant des arguments de l’Etat et du Patronat. «C’est un dilemme. Car si on refuse de prêter à l’Etat, les entreprises ne sont pas payées, les travailleurs non plus. Ce qui, inéluctablement, va impacter sur les cotisations, puisque l’assiette diminue de fait», confie une source syndicale pourtant proche de l’opposition.  
 
 
 
LETTRES A L’ARMP ET SAISINE DE L’AGENT JUDICIAIRE DE L’ETAT BARA TALL RECLAME 105 MILLIARDS 
 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
Paru le Jeudi 11 Déc 2008 
Bara Tall reprend sa croisade épistolaire contre l’Etat du Sénégal qu’il soupçonne de vouloir l’asphyxier. Dans deux lettres adressées au Président du Conseil et au Président de l’Autorité de Régulation de Marchés Publics (Armp), il énumère ses griefs contre le gouvernement et réclame des réparations pour des préjudices qu’il aurait subis. Le magnat de Jean Lefebvre/Sénégal (JLS) a aussi saisi l’Agent judiciaire de l’Etat et réclame 105 milliards de francs au gouvernement du président Abdoulaye Wade. 
Après sa fameuse lettre adressée aux Sénégalais en juillet 2008 et dans laquelle, il parlait de sa volonté de délocaliser en Gambie et vers d’autres pays de la sous-région, Bara Tall remet ça. Dans deux lettres écrites aux autorités de l’Agence de régulation des marchés publics, le patron de Jean Lefebvre s’insurge une nouvelle fois contre « l’avalanche des actions menées en série contre son groupe depuis un certain temps et dont les motivations ressemblent de plus en plus à une volonté de liquidation de son entreprise ». Très amer, il rappelle les travaux de la route Dianamalary-Carrefour 22 qui ont présenté des décomptes certifiés sans aucune contestation entre 2005 et 2006. « Les travaux ont été réceptionnés provisoirement en 2006 et définitivement en 2007. Les paiements non disponibles en 2005 et 2006 pour un montant de 2.800.000.000 FCFA ont été mis dans le Budget Consolidé d’Investissements de 2007. Durant cette année, au lieu de nous payer cet argent qui nous appartient de plein droit, il a y été effectué deux ponctions de 1.500.000.000 FCFA pour financer, entre autres, des subventions et un programme de construction de villas », se désole-t-il. Avant de se demander si ce procédé qui consiste à déshabiller son entreprise pour habiller d’autres qui n’ont même pas de créances certifiées est-il normal. Et Bara Tall de constater qu’au lieu de lui payer le reliquat de 1.300.000.000 FCFA, il a été reversé comme fonds libres dans le BCI 2008. Un acte qui le pousse à affirmer que cette situation lui a causé auprès de ses partenaires et dans ses activités, des préjudices en chaîne énormes et dont il demande réparation… Autre motif du courroux du « boss » de Jean Lefebvre, le programme de construction de villas présidentielles d’un montant annoncé de 26.000.000.000 FCFA soumis aux règles de passation des marchés. Là-dessus, M Tall veut savoir s’il a satisfait aux procédures normales de la concurrence. Si tel n’est pas le cas, il demande à l’Armp d’intervenir pour le respect de ces procédures. 
L’Aatr et l’Anoci dans le collimateur 
Dans son entreprise de dénonciation des « persécutions » de l’Etat contre son groupe, Bara Tall épingle l’Aatr et l’Anoci. Et pour justifier son « procès » contre ces deux agences, il cite l’appel d’offres pour l’élargissement de la route Patte d’Oie – Aéroport de Yoff. A l’en croire, l’offre financière de JLS n’a pas été ouverte pour des raisons évoquées ne figurant nulle part dans les clauses de l’appel d’offre, alors que celles des deux autres concurrents que sont Zakhem et le Groupement Cse-Fougerolle ont été déclarées recevables. « Le Directeur de l’Aatr, après avoir rejeté notre réclamation, nous avouera plus tard que sa bonne foi a été abusée, parce qu’il était nouveau à son poste », ajoute M Tall. La construction de la deuxième partie de la route Linguère-Matam (attribuée à Arezki), l’élargissement de la Corniche Ouest (exécuté par le Cde), les travaux sur la Vdn (réalisés par la Cse) et l’agrandissement de la route de Oukam sont aussi cités par Bara Tall pour flétrir le comportement de l’Etat vis-à-vis de son groupe. 
Vers un dépôt de bilan au Sénégal 
Dans ce qui s’apparente à un ultime appel du pied à l’endroit du gouvernement, Bara Tall écrit : « En définitive, maintenant que nous nous dirigeons d’ici deux à trois mois vers une activité zéro au Sénégal, il n’est plus besoin de démontrer outre mesure cette volonté manifeste de rayer notre entreprise du paysage où elle représente une référence d’ancienneté, de notoriété, de compétence locale et d’entreprise citoyenne ». Et pour finir, il rappelle au président de l’Armp que sa structure a, dans sa mission, la lourde charge, au-delà de toutes contingences, de veiller sur l’équité et la justice, en les rétablissant au besoin. « Les espoirs et les attentes qu’elle suscite sont immenses. Ces cas que nous vous soumettons constituent donc assurément un test majeur qui déterminera à coup sûr le niveau de ce que nous pouvons attendre de son érection », conclut-il. Avant de rappeler que, compte tenu de ce qui précède, il a déposé auprès de l’Agent Judiciaire de l’Etat une réclamation pour les réparations financières et non financières des préjudices subis et des manques à gagner concernant un volume d’affaires de 105 milliards de francs Cfa. 
 
 
SUD QUOTIDIEN: 
DETTE INTÉRIEUR- PRET DE 82 MILLIARDS DE FCFA DE LA FRANCE Les précisions de Jean-Christophe Rufin  
par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN , jeudi 11 décembre 2008  
La signature de la convention de ce mercredi 6 janvier entre la France et le Sénégal a été une occasion pour l’ambassadeur de l’Hexagone à Dakar d’apporter quelques précisions « de façon à lever toute ambiguïté » sur le prêt que son pays accorde au Sénégal pour résoudre le problème de la dette intérieure. 
M. Jean-Cristophe Ruffin a, d’emblée, tenu à réagir suite à des « rumeurs » qu’il a qualifiées de « fantaisistes » et relatives aux montants alloués par la France au Sénégal dans le cadre de la dette intérieure. L’ambassadeur de l’Hexagone à Dakar a fait savoir que : « la France va consentir au Sénégal un prêt de 82 milliards de FCfa (125 millions d’euros) qui sera mis en œuvre par l’Agence Française de développement en deux tranches ». 
A l’en croire, « ce prêt est conditionné à l’approbation par le Fmi le 19 décembre prochain lors de la deuxième revue du programme Instrument de soutien à la politique économique (Ispe), conclu entre le Sénégal et le Fmi en novembre 2007, ainsi qu’à la mise en place d’un financement du Fmi sous la forme d’une facilité de protection contre les chocs exogènes (facilité Pce) ». Sur ce dernier point, le ministre d’État, ministre de l’Economie et des finances, avise que « le Fmi donnera à l’État du Sénégal deux fois 18 milliards de FCfa (36 milliards de F Cfa) à l’issue des deux prochaines revues qui auront lieu le 19 décembre et certainement en juin 2009 ». En plus du Fmi, M. Diop avise du concours d’autres donateurs comme les Pays-Bas. 
A cela, il a ajouté « les actions de la Sonatel qui ont été vendues pour un montant de 20 milliards de FCfa, en plus des dividendes que la société de téléphonie avait versés. Tout cela est évalué à 48 milliards de FCfa ». Le ministre d’État ministre de l’Economie et des finances a précisé que « le concours de la France de 82 milliards de FCfa nous est accordé sous forme de deux tranches. La première tranche équivalant à 70% du montant et une deuxième tranche de 30% qui sera versée probablement au mois d’avril ». Il assure que « cette dette sera totalement destinée à payer les arriérés de facture qui sont au niveau du trésor. Ce qui permettra de reprendre notre train habituel et de pouvoir régler de manière définitive les problèmes macro-économiques qui se posent ». 
L’ambassadeur de la France à Dakar défend que ce prêt est motivé par trois raisons principales dont « la situation macro-économique du Sénégal affectée par des chocs externes ces dernières années et aggravée par des causes spécifiques à ce pays, identifiées notamment dans le rapport sur la performance de la gestion des finances publiques (rapport Pefa) de novembre 2007, confirmées par le dernier rapport du Département des finances publiques du Fmi en octobre dernier ». 
A cela, le chef de la diplomatie française à Dakar ajoute l’engagement du Sénégal à collaborer sans restriction avec le Fmi dans le cadre du programme Ispe pour corriger les faiblesses budgétaires constatées, afin de prévenir la réadaptation des problèmes passés. Pour le troisième objectif, M. Rufin a évoqué la nécessité pour le Sénégal de réduire au plus vite sa dette intérieure. Il a précisé que « la France a conditionné le complet décaissement de l’emprunt consenti à la réalisation d’un audit des impayés ». M. Rufin pense que : « par ce geste, la France confirme le fait qu’elle reste, non seulement le plus ancien mais le premier partenaire du Sénégal ». Il juge ainsi que « le processus que le Sénégal a engagé avec le Fmi doit être approfondi et continué ». 
Avec la situation macro-économique du pays, a ajouté l’ambassadeur de la France à Dakar, « nous ne voulions pas que le Sénégal se trouve engagé dans une spirale de crise de confiance où certains pourraient lui retirer la lui retirer ou le programme du Fmi aurait pu éventuellement ne pas passer. En ce moment-là, les bailleurs se retirent, le monde devient frileux, c’est une période de crise financière. Le Sénégal doit garder, car il le mérite, la confiance internationale ». Il a rappelé l’impact négatif de cette dette intérieure sur le secteur privé en soulignant que : « ce qui fait la richesse du Sénégal, c’est la vitalité du secteur privé, la vigueur du secteur productif ». Il pense ainsi qu’il est important que les chantiers continuent, que le pays continue de se développer, que les programmes sociaux ne soient pas mis à l’épreuve pour financer d’éventuels déficits. « Je crois que la confiance que nous témoignons au Sénégal va entraîner par contre-coup la confiance de tout le monde et en premier lieu celui du Fmi puisse que ce concours va permettre de boucler la revue et de passer. Pour que ce programme puisse être déclenché, il faut que le programme du Fmi soit acté le 19 décembre prochain parce que c’est lui qui conditionne tout l’ensemble », a-t-il fait savoir. 
Le ministre d’État, ministre de l’Economie et des finances a, par ailleurs, rappelé que le montant de la dette publique, de manière très large, est évalué à 174 milliards de FCfa. A l’en croire, « cette somme prend en compte les dépenses qui sont en instance de paiement au trésor, des dépenses qui sont engagées ou non encore exécutées et qui le seront probablement d’ici la fin de l’année ou dans le courant du premier mois de l’année 2009 ». 
 
 
 
 

 

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