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L’élection prési
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jeune CANDIDAT à 86 ans !

 
Nettali : Mardi 19 Mai 2009 
ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2012 : Wade déjà candidat ?  
NETTALI.NET- Le président Abdoulaye Wade sera-t-il le candidat du Parti démocratique sénégalais (Pds) à la présidentielle de 2012 ? La question peut sembler saugrenue, mais elle garde toute sa pertinence si l’on se réfère aux bruits qui courent dans certains cercles du pouvoir. 
En effet, malgré l’âge assez avancé, il n’est plus à exclure que le président Abdoulaye Wade parte à la reconquête de l’électorat sénégalais pour un troisième mandat à la tête du pays. Même si d’aucuns pensent que Wade serait dans la logique d’un demi mandat. Il reste que l’ancien ministre de la Santé, Issa Mbaye Samb, responsable libéral à Kébémer, a lancé ce week-end un mouvement dénommé « Marcher vers 2012 » et qui a comme principal objectif de participer au moins « à hauteur de 80% à la réélection de Wade en 2012 ». 
En fait, Issa Mbaye Samb qui revient dans l’arène politique après une longue absence due à des ennuis de santé, tient là une bonne occasion de rebondir politique. L’on comprend alors facilement qu’il lance un tel mouvement. Histoire de prendre les devants si jamais Wade se lance dans la course à la présidentielle de 2012. 
Seulement, ce qui est intéressant dans les propos d’Issa Mbaye Samb, c’est qu’il dise avoir décidé de porter sur les fonts baptismaux le mouvement « Marche vers 2012 » au sortir de l’audience que lui a accordée récemment le président Abdoulaye Wade. Mieux, Issa Mbaye Samb soutient avoir reçu les encouragements du président Abdoulaye Wade pour que « Marche vers 2012 » soit implanté sur tout le territoire national. Wade a-t-il confié à son ancien ministre de la Santé son désir de briguer un troisième mandat ? L’acte posé, ce week-end, à Kébémer par Issa Mbaye Samb pousse à répondre par l’affirmative. Une chose est au moins sûre : Wade n’a rien fait pour décourager Issa Mbaye Samb. 
En fait, Wade semble aujourd’hui faire face à un grand dilemme. Comment faire pour quitter le pouvoir par la grande porte et laisser au Pds un héritage qui lui permettrait de garder le pouvoir pendant au moins… 50 ans. C’est sans doute à ce niveau qu’il faudrait chercher les motivations de la dernière sortie de la Cap 21 dirigée par le professeur Iba Der Thiam. Ce conglomérat de partis de la mouvance présidentielle a, en effet, remis sur la table l’idée de création d’un grand parti au pouvoir. Or, Wade est conscient que de tous les leaders du Pds, il est le seul à pouvoir fédérer toutes les énergies. Son fils sur qui il semblait miser a montré ses limites lors des dernières élections locales. Pis, le temps joue contre Karim Wade qui n’aura certainement pas l’occasion de se faire une grande popularité d’ici 2012. 
Et le retour d’Idrissa Seck dans le Pds ne fera que compliquer davantage la tâche au Pds. Le maire de Thiès ayant déjà déclaré qu’il ne briguera pas un troisième mandat. Parce qu’espérant être à « d’autres stations ». Wade est-il alors condamné à être candidat en 2012 ? 
 
 
Avons-nous une Assemblée nationale ou une assemblée de pantins ? 
 
C’est l’indignation totale que cette « assemblée » suscite au niveau des Sénégalais. Une « assemblée » composée la plupart de députés, à vrai dire de pantins, en majorité et manipulables à volonté par un Président dans la tourmente et aux abois. 
C’est assurément triste pour notre peuple, ce qui vient de se passer dans cette institution avec les « députés », qui ont pris la grave responsabilité de voter ce texte de loi, instituant le poste de vice-président de la république. Ils l’ont fait sans état d’âme, dans une illégalité totale, en contournant la voie référendaire, qui était dans le cas d’espèce, le passage obligé de cette loi. En agissant de la sorte avec une telle légèreté, par le fait de voter une loi inconstitutionnelle, qui modifie fondamentalement la forme institutionnelle de la république, presque sans aucun débat de fond, ils portent un immense tort à leur peuple. Ils ont aussi, totalement failli à leur mission historique et sont devenus absolument indignes de prétendre être les représentants du peuple sénégalais, qui leur a confié pour un moment sa souveraineté. En vérité, ils doivent se dire, dans leur fort intérieur, en âme et conscience, qu’ils sont disqualifiés dorénavant pour porter le titre de député. Cette qualité si noble, leur est impropre à cause de la manière honteuse, dont ils se sont comportés, face à un problème aussi grave, qui devait nécessiter un référendum soumis au peuple sénégalais et qu’eux, ont voté banalement. 
Le peuple sénégalais ne sait pas pour le moment, à quel prix fort, ces députés ont pu être achetés ou ont pu échanger le peu de dignité qui leur resté, pour se laisser transformer en de véritables pantins, entre les mains d’un manitou. Mais l’histoire retiendra ce fait, comme une des taches les plus sombres de l’histoire politique du Sénégal. Il est vrai que le régime libéral lui-même, issu de l’alternance, est déjà une catastrophe dans la marche de notre nation, il a été un véritable accident ou une erreur dans l’histoire de notre pays. 
Me Wade, est en train d’écrire les pages les plus sombres de l’histoire politique de notre pays, au cours de son passage à sa tête. En tant que Président de la république, Me Wade a outrepassé ses prérogatives, pour satisfaire ses désirs personnels ou plutôt ses lubies. Pour en arriver là, il a trouvé ou mieux préparé un terrain fertilisé, en une assemblée, dont la plupart sont des béni-oui-oui et des moins que rien, qui avalise tout ce que le président leur demande de faire et sans réflexion aucune, ils votent toujours en majorité les yeux fermés. Evidemment, les conditions dans lesquelles cette assemblée a été instituée, ne pouvaient donner qu’un tel résultat, parce que, c’est une assemblée très minoritaire, qui a été élue à peu par 30% seulement des suffrages exprimés, donc son handicap, était congénital dès le départ. 
Après, près d’un demi-siècle de souveraineté, avoir une institution supposée représenter le peuple, aussi minable, sans âme, anti démocratique et totalement vide de bon sens ou mieux inculte est vraiment indigne de notre pays, au vu de son passé historique, sur le continent et à travers le monde. Nous méritons bien, beaucoup plus que cela! 
La dernière place de notre pays quasiment dans le monde, au rang des institutions, nous ne la discutons aujourd’hui avec personne, elle nous est incontestée dans les faits. Quel triste rang ! 
C’est la tristesse qui m’habite personnellement, quand je vois la présence de certains concitoyens, dans cette « assemblée vraiment ordinaire de Monsieur Abdoulaye Wade » muets comme des carpes, devant une situation aussi grave qui engage le devenir de tout un pays et aux conséquences futures tragiques, qui peuvent conduire notre pays vers des lendemains extrêmement sombres, j’ai des pincements au cœur. Quel dommage ! 
Maintenant, les choses deviennent de plus en plus clairs pour nous tous. Nous ne pouvons plus tergiverser ou s’attarder sur des détails puérils, en regardant et en laissant faire Abdoulaye Wade, ce que bon lui semble de notre pays, parce qu’il est simplement élu Président de la république. Notre pays est en grave danger avec Me Wade et que tout le monde se le tienne pour dit. Dorénavant, ne soyons pas surpris de ce qui peut nous arriver car, avec lui, tout peut nous tomber sur la tête, avec des institutions préfabriquées de la sorte, qui lui obéissent au doigt et à l’œil. Alors, l’idée saugrenue de « royaume du Sénégal » et du « roi Abdoulaye Wade », n’est pas à écarter car, il est tout à fait dans l’ordre du possible au vu des schémas qui se dessinent devant nous.  
C’est pourquoi, c’est à nous tous, qui aimons ce pays, de nous mobiliser pour faire face aux dérives rampantes de Me Wade, qui ne s’arrêteront pas, tant que lui-même, n’aura pas rencontré une résistance populaire patriotique de toutes les forces vives. Par conséquent, toute indifférence de tout Sénégalais quel qu’il soit, par rapport à la situation présente, est assimilable à une collusion consciente ou déguisée avec Me Wade dans son entreprise contre toute la nation sénégalaise, en voulant à tout prix ravaler la république du Sénégal au rang des monarchies.  
J’ose espérer, que notre pays n’aura plus jamais, une Assemblée élue de la sorte, par une minorité inconsciente et au service d’un homme. Mais pour cela, il faudra qu’à l’avenir, que chacun de nous assuma pleinement et avec responsabilité, son devoir citoyen. 
 
 
 
Mandiaye Gaye 
Gaye_mandiaye@hotmail.com 
Seneweb.com : Mardi 19 Mai 2009 
LES « MOLIЀRES » DE LA NÉCROLOGIE, OU LA FACE CACHÉE DES ENFANTS DU PRESIDENT. 
Sacré Abdoulaye Wade ! Il n’a pas encore fini de nous étonner et de nous surprendre, lui et sa petite famille autour de laquelle gravite un mystère insaisissable. Chaque semaine arrive avec son lot quotidien d’actes quasi-abjects et de révélations fracassantes à leur sujet. Si l’on vient d’apprendre récemment sa « maçonnerie » d’il y a un demi siècle, les prénoms ou noms que portent ses enfants et proches ont de quoi éveiller la curiosité de l’abruti le plus inconscient d’entre-nous. 
Quand Yahvé « embrasse » Allah 
Si la vie politique est un bal masqué, certains danseurs arrivent cagoulés dans une démarche endiablée, s’agitant comme des vaches folles à longueur de journée. Le revers du masque peut réserver le meilleur comme le pire, et gare à celui qui se fait dévisager le premier. « Voldemort » s’est encore emparé de la « pierre philosophale » pour faire passer Moïse pour Mohamed. Il a du talent, reconnaissons-le, même si c’est latent. Il dit avoir converti la défunte « Karine Ada Wybran Wade » à l’Islam, cette fille qui était dans la même classe de 1ère année de DESS que son presque homonyme « Sindiély Ada Wade ». Le Président adore la religion musulmane, sans aucun doute, même si certains l’ « accusent » d’être maçon dormant ou radié, même s’il préfère substituer un « Kawsara » à la place d’un lieu de culte. Seulement, ses concitoyens ont du mal à comprendre pourquoi il tarde encore à convertir madame la « Présidente » -pardon- la première Dame, celle que les disciples de Moïse continuent d’appeler Zééva (la louve en hébreu). Les Sénégalais ont aussi du mal à comprendre depuis quand les « musulmans » enterrent leurs morts dans un cercueil et non dans un linceul… C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles « quelqu’un » s’est amusé à vouloir faire passer « Micha » pour « Meissa » et « Ada » pour « Aïda ». Une omission « in-volontaire », une faute de frappe est sans doute passée par là, au niveau de l’état civil.  
Méfiez-vous des cercueils… vides 
En tout état de cause, ce n’est pas Me Jacob Elbaz ou Me Gisèle Cohen qui douteront de la « fragilité » du maire imaginaire de Dakar aux tentations suicidaires et dont le « testament » voulait qu’’il fût enterré dans le caveau familial à Trépot, suite à la tempête du 22 mars dernier qui a foudroyé toute une famille, au point de causer une dépression réactionnelle chez l’aîné, comme le laisse entendre le diagnostic d’un psychologue et spécialiste des dépressions nerveuses aigues... Quand on parle de défaite ou de victoire alors qu’on n’a jamais livré bataille, il est tout à fait compréhensible qu’on se recroqueville dans un fantasme et des pulsions éternellement insatisfaits. De toute évidence, cela n’a aucune espèce d’importance, comparé à ce dont le Père, le Fils et la « Sainte » Vert sont capables pour arriver à leurs fins. 
Hampâthé Ba et « le cadavre de la hyène mère » 
Qui accuse-t-on de vouloir « profaner » Yoff et troubler le sommeil paisible d’une âme charitable et dont les siens auraient gentiment accepté qu’elle soit enterrée à 6000 km de chez elle dans un pays presque inconnu d’eux ? Qui traverserait l’Atlantique ou toute la Méditerranée pour aller se recueillir sur un tombeau situé à mille lieux, au nom des liens du sang ? Au nom de quoi devrait-on rendre public, voire désinformer l’opinion sur les convictions religieuses d’une personne, lesquelles après tout, relèvent du privé ? Si des personnes sans scrupule ont été capables de politiser la perte douloureuse d’un proche, cela ne surprend pas qu’elles usent d’un tapage médiatique dans une pollution sonore et visuelle rien que pour étaler sur la place publique leur vie privée qui ne regarde pas les Sénégalais mais les intéresse énormément. Nous avons été assez idiots de penser que Micha signifiait Meissa en wolof, comme nous avons été très naïfs de croire que seuls les scientifiques devaient recourir à l’insémination pour faire procréer…les vaches. La clinique Jeanne d’Arc située dans le XIIIème arrondissement de Paris n’a pas fini de révéler tous ses secrets, de même que les cercueils (parfois vides) traînés d’un continent à l’autre, et à surveiller 24h sur 24 comme du lait sur le feu. C’est sans doute le seul et unique moyen d’empêcher les « oiseaux de mauvais augure » de « déterrer » ou dévoiler la supercherie, la mise en scène et le crime presque « parfait » dont les auteurs laissent toujours des empreintes aussi saillantes qu’une encre indélébile.  
 
Momar Mbaye 
mbayemomar@yahoo.fr 
 
Auteur: Momar MBAYE  
 
Ferloo.com : Mardi 19 Mai 2009 
Bureau politique du Jëf-jël : " En définitive, le véritable problème du Sénégal, c’est Abdoulaye Wade"  
Le Bureau Politique de l’Alliance Jëf-jël s’est prononcé sur la situation du Sénégal et a axé son intervention autour du bilan des élections locales, de la mise en place de Bennoo Siggil Senegaal : rôle du jëf-jël dans cette décision, du remaniement ministériel, des affaires Sonatel et Air Sénégal International, de la vice-présidence de la République... Lire intégralement la déclaration des camarades de Talla Sylla. 
Le Bilan des Elections 
"L’Alliance Jëf Jël se réjouit de la tenue des élections locales du 22 Mars marquées par la déroute des libéraux et le triomphe des listes de la coalition Bennoo Siggil Sénégal. Il existe aujourd’hui de réels et légitimes espoirs nourris par les sénégalais en ce qui concerne la gestion des collectivités locales par les élus de notre coalition. Nous mesurons toutes les responsabilités qui nous incombent et ne ménagerons aucun effort pour que l’esprit Bennoo qui prévaut demeure, que la gestion collégiale soit effective et que les aspirations de nos mandants soient prises en compte dans une dynamique de concertation et de transparence. 
Mise en place de « Bennoo » : le rôle du Jëf-jël dans cette décision 
Le rôle joué par l’Alliance Jëf Jël est essentiel dans la constitution de la coalition Bennoo Siggil Sénégal et mérite d’être souligné. Le Bennoo qui, il faut le rappeler, est le résultat d’une alliance scellée entre le Front Siggil Sénégal et l’Initiative Citoyenne pour la République/Bennoo Wallu Askan Wi, de surcroit ouvert à la société civile. L’Alliance Jëf Jël étant à la fois membre du FSS et de l’ICR, a servi de trait d’union dans la constitution de Bennoo, se souciant de fédérer toutes les forces favorables au changement. L’Alliance Jëf Jël a fortement contribué à la définition des orientations et stratégies de la coalition et s’est qualitativement investie dans le fonctionnement des instances de décision et des organes d’exécution de la coalition notamment au niveau de la conférence des leaders, du Comité électoral national et de différentes activités menées dans ce cadre unitaire. Nous saluons ainsi cet élan unitaire qui a démontré son efficacité lors des élections du 22 mars et mérite par conséquent d’être maintenu et renforcé en perspective des combats politiques et des échéances électorales à venir. 
Résultats obtenus par le « Bennoo » : la place du Jëf Jël dans ces résultats 
La retentissante victoire de la coalition Bennoo Siggil Sénégal n’a pu être possible qu’au prix d’une unité agissante. L’Alliance Jëf Jël a fait montre de générosité et consenti des concessions comme l’exige un partenariat naturellement fondé sur un engagement patriotique et le désir de débarrasser le Sénégal de l’odieux système de la gouvernance Wade. Nous nous félicitons de la centaine de nos militants élus sous les couleurs de la coalition et de ceux qui ont été choisis comme membres des bureaux des conseils locaux. Nous les exhortons à traduire en acte l’esprit du Jëf Jël en se mettant à l’écoute et au service des populations. 
Les perspectives pour « Bennoo » et pour le Jëf-jël au sein de cette coalition 
Les Sénégalais ont salué et sanctionné positivement cet élan unitaire de l’opposition symbolisé par la coalition Bennoo. D’autant plus que les échecs les plus significatifs de Bennoo se sont produits dans les collectivités ou l’unité n’a pas pu se réaliser, notamment à Thiès, Tivaouane, Parcelles Assainies ou Ziguinchor pour ne citer que ces cas. Dés lors, il apparait évident que toute velléité de division est suicidaire et que la clé des victoires magistralement réussies à Dakar, Saint Louis, Kaolack, Mbour et ailleurs, réside dans l’unité et mieux dans l’élargissement de la coalition. Par conséquent, l’Alliance Jëf Jël réaffirme son ancrage dans le Bennoo symbole de cette unité de l’opposition dont nous sommes les fiers orfèvres. Nous appelons toutes les forces politiques engagées dans le Bennoo à taire leurs frustrations parfois légitimes, à se mobiliser pour apporter les correctifs et les contributions idoines devant nous permettre de réaliser notre objectif consistant à faire partir le régime de Wade et remettre le Sénégal sur les rails de la république, de la démocratie, de la bonne gouvernance et du développement. 
Le dernier remaniement ministériel 
Dans le sillage des inopportuns tripatouillages d’une Constitution dépouillée de sa substance, le régime de Wade se donne en spectacle, en nous imposant un gouvernement sans âme, pléthorique et bigarré, certainement le plus ridicule de l’histoire politique du Sénégal. Un gouvernement formé après un tâtonnement suspect et un colmatage qui n’augure rien de bon. Il est clair que le message lancé par les Sénégalais à Wade et les attentes légitimes de nos concitoyens n’ont pas été pris en compte. Ce mépris des plus ostentatoires est caractéristique du régime libéral. Le remaniement ministériel organisé le week end coïncidant avec la fête du travail est un pied de nez, un acte de défiance d’un système qui planifie la mainmise des Wade sur l’appareil politico économique du Sénégal. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre les attributs gouvernementaux, frisant la démesure, concédés au fils du Président. Incontestablement, il y a des problèmes dans le choix des hommes et dans les manières douteuses de remettre en selle des individus notoirement désavoués et honnis par le peuple. La compétence, la dignité et la respectabilité ont définitivement déserté l’équipe dirigeante de l’exécutif Wade. Tout ceci n’étant que symptomatique de la mauvaise gouvernance qui ne peut qu’aboutir à une catastrophe. 
La vice-présidence de la République 
La vice-présidence ! Encore une trouvaille sans originalité et foncièrement inutile. Un projet présidentiel ne répondant à aucun impératif politique. Une hérésie confortant cette logique du président Wade, qui a décidé d’installer notre pays dans une permanente instabilité politique et institutionnelle. Cette manœuvre n’est pertinente que pour un chef d’Etat décadent, obsédé par sa propre succession et désireux de se faire remplacer par son propre fils qui n’inspire aucune confiance et que les sénégalais ont désavoué. 
La situation économique du Sénégal (Vente des actions de la SONATEL, Affaire AIR SENEGAL INTERNATIONAL…) 
Le gouvernement Wade s’évertue sciemment, faisant montre d’une irresponsabilité exaspérante, à mettre à genoux les fleurons de notre économie. En foulant du pied les procédures et les codes de bienséance, le régime de l’alternance continue irréversiblement dans sa boulimie financière qui risque de conduire le Sénégal tout droit à la banqueroute. Il est clair que l’opacité qui entoure les transactions, les opérations et les partenariats conduits par le régime prévaricateur des Wade ne peut que conduire à des situations qui discréditent et décrédibilisent notre pays. La cessation des activités aéroportuaires de la compagnie Air Sénégal international et la tentative éhontée de bradage des actions de la SONATEL constituent une séquence des phénomènes récurrents émanant d’une gestion erratique des affaires de l’Etat. Les sénégalais ont fini de diagnostiquer, de démasquer le régime Wade et de se faire des illusions. Aucun espoir, aucun résultat positif ne peut provenir d’un système de gouvernement anti patriotique et aux antipodes de la transparence. Ces individus, depuis trop longtemps, ont fait preuve d’une incapacité notoire à mener à bien les programmes et projets de l’Etat. Ils sont arrivés avec des éléphants blancs dans un but d’accaparement des maigres ressources des sénégalais, ils partiront en laissant des chantiers inachevés et des contentieux insurmontables. Nous avons résolument en face de nous un système qui travaille contre le Sénégal et les Sénégalais. Par conséquent nous sommes solidaires avec les travailleurs de ASI pour la sauvegarde de leurs emplois et de leurs intérêts, sommes disposés à collaborer avec les employés et cadres de la SONATEL qui luttent pour la préservation des acquis économiques du peuple sénégalais. Nous sommes opposés à toute vente des actions de l’Etat à quelque acquéreur que ce soit. Nous exigeons la lumière sur l’affectation des ressources résultant des transactions avec SUDATEL, menées sous l’égide de l’Etat par des proches du président. Nous appelons à une forte mobilisation en saisissant cette opportunité de fédérer l’ensemble des forces : les partis politiques, les syndicats, le patronat et les citoyens, en vue de faire cesser les scandales économiques et financiers qui jalonnent le régime des Wade et qui résultent d’un processus de patrimonialisation des ressources nationales, d’une tentative caractérisée d’arnaquer les sénégalais et d’un désir de mettre au pas l’entreprenariat national. En définitive, le véritable problème du Sénégal, c’est Abdoulaye Wade. La grande question est celle-ci : les Sénégalais doivent t-ils se résigner et supporter le supplice que Wade leur inflige jusqu’à l’échéance 2012 ? Aux Sénégalais de répondre et de se faire entendre". 
Auteur: Alassane DIALLO  
 
Ferloo.com : Mardi 19 Mai 2009 
Aéroport LSS : Saisie de 15 kg de cocaïne par la Douane, une dame en provenance de Sao Paulo arrêtée. 
"La Subdivision des Douanes de Dakar-Yoff de l’Aéroport international Léopold Sédar SENGHOR (LSS), sous la houlette du Commandant Mamadou NDIAYE, a saisi ce lundi 18 mai 2009, 15 kilogrammes de cocaïne. La drogue dure était soigneusement enfouie dans les bagages de D.F.T, une jeune dame de nationalité capverdienne en provenance de Sao Paulo au Brésil", annonce le communiqué du Bureau des Relations publiques et de la Communication des Douanes parvenu à Ferloo. 
 
Selon ce document : "La cocaïne était, en grande partie, dissimulée dans des préservatifs masculins, astucieusement planqués dans plus d’une centaine de flacons de produits cosmétiques d’apparence banale. Le reste de la drogue dure était caché, sous forme de plaquettes, dans divers articles de bureau". 
Et de poursuivre : "Lors des opérations de contrôle, des soupçons avérés pesaient sur la détentrice de la marchandise prohibée qui a été appréhendée en même temps que des présumés complices". 
Toujours selon notre source : "Les agents des différentes brigades des Douanes de l’aéroport international Léopold Sédar SENGHOR ont travaillé en synergie pour effectuer cette importante saisie de drogue. La Douane poursuit son enquête avant de transmettre le dossier au Procureur de la République. L’Administration des Douanes est résolument engagée dans la lutte contre le trafic illicite de stupéfiants au Sénégal". 
Auteur: Alassane DIALLO  
 
 
MARDI 19 MAI 2009 - L’AVIS D’UN JURISTE SUR LA VICE-PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE 
« Ce poste va renforcer le flou illisible noté dans les institutions » 
NETTALI.NET- La création du poste de Vice-président de la République continue de susciter des désapprobations au sein de l’opinion. En effet, après les députés de l’opposition et certains de la majorité qui ont rejeté le projet lors de la séance plénière, c’est autour du constitutionnaliste Ameth Ndiaye de s’insurger contre la création de ce poste. Pour le juriste qui s’exprimait sur les ondes de la radio privée Rfm, « ce poste n’a pas pour finalité de servir les préoccupations des populations sénégalaises, mais il va renforcer le flou illisible noté dans les institutions. » 
 
« On aurait pu se passer de cette institution » a d’emblée soutenu Ameth Ndiaye qui a fait savoir que des « incohérences et incongruités » entourent ce poste. Même si les autorités ont décliné les prérogatives du futur Vice-président de la République, le juriste estime que « les véritables motivations et implications ne sont pas encore connues ». 
Ainsi concernant les prérogatives du Vice-président, il a indiqué que nous sommes dans une « logique restrictive ». Mieux, il pense que ce poste « va encore renforcer le flou illisible noté dans les institutions ». 
Aussi considère M. Ndiaye, la Vice-présidence, va perturber l’ordre hiérarchique en ce sens que le Vice-président arrive en seconde position dans la préséance. « On cale ce qui n’est pas une institution entre ce qui en est », a-t-il laissé entendre. Allusion faite aux allégations des autorités qui soutiennent que la Vice-présidence n’est pas une institution. 
Sur la même lancée, l’invité de la Rfm a déploré le manque de préparation et la précipitation dans laquelle la loi a été votée. « Je ne comprends cette urgence alors que des projets de lois qui ont un impact sur la vie des populations, dorment dans les tiroirs », s’est-il interrogé. Et le juriste d’ajouter : « la création de ce poste n’a pas pour finalité de servir les préoccupations des populations ». 
L’invite faite aux parlementaires de la majorité par le Chef de l’Etat qui avait demandé à ces derniers de voter la loi, a été aussi dénoncée par le constitutionnaliste. A son avis, « la séparation des pouvoirs a été biaisée ». Mieux ou pis, le juriste estime que nous ne sommes ni dans une logique de régime présidentiel, ni parlementaire. A ses yeux, « la Constitution votée en janvier 2001 est définitivement enterrée ». « Nous sommes dans la 4ème République, la 3ème est morte », a-t-il soutenu. 
- Par ZAHRA -  
Lobservateur : Mercredi 20 Mai 2009 
INERTIE SUR LE PROBLEME DE L’EMIGRATION CLANDESTINE : L’Union Europèenne tance le Sénégal  
L’Union européenne s’indigne de l’inertie du gouvernement sénégalais devant la tragédie que constitue l’émigration clandestine.  
«L’Afrique a plus besoin de médecins, d’urgentistes, d’enseignants et d’infirmiers que l’Europe. La migration légale est l’élément central du Pacte européen sur l’immigration et l’asile, adopté par le Conseil européen en octobre dernier.» C’est ce qu’a indiqué, hier, Christophe De Vroey, conseiller politique et commerce à la Délégation de la Commission européenne auprès du Sénégal, au cours d’un atelier de planification de politiques stratégiques. «Il est important que nous aidions les Etats africains à élaborer des stratégies nationales de migration et à renforcer les capacités de leurs institutions», a souligné le représentant de la Commission européenne. Toutefois, déplore M. De Vroey, il n’y a pas un vrai dialogue entre l’Union européenne et le Sénégal sur la question. «La Commission européenne a proposé au Sénégal de conclure un ‘’Partenariat pour la mobilité’’. Une offre qui, à ce jour, n’a pas encore trouvé de réponse tangible du Sénégal», regrette-t-il. Selon lui, il s’ajoute à cet impair qu’il y a «trop d’instances publiques différentes qui se consacrent aux questions liées à la migration au Sénégal. Les bailleurs y perdent leur latin. Nous ne savons pas à quel saint nous vouer». M. De Vroey «invite les autorités à mieux se concerter afin de développer des politiques stratégiques qui pourraient nous guider dans nos choix». D’ailleurs, rappelle-t-il, une enveloppe de 4 millions d’euros (environ 2 milliards 620 millions F Cfa) pour financer des projets de migration est disponible depuis longtemps. Il fait savoir qu’au début, il y a eu des réponses favorables des autorités sénégalaises, mais qu’avec la multitude de ministères qui s’occupent de la question de la migration, le partenaire européen ne sait plus qui est le chef de file. Et, depuis mars, la Commission a adressé un courrier au Président Abdoulaye Wade et, jusqu’ici, elle n’a reçu aucune réponse. L’enveloppe en question est destinée à la mise en œuvre de projets dans le cadre de la migration. L’Ue, poursuit son conseiller politique et commerce, a insisté en octobre dernier par le biais du ministère des Finances, en invitant tous les ministères concernés à lui proposer des projets sur la migration. Et toujours pas de réponse, si ce n’est des acteurs non étatiques (Ong, Société civile) qui ont réagi favorablement, déplore-t-il. «C’est ainsi que nous avons décidé de prendre 2 millions d’euros de cette enveloppe pour les mettre dans une enveloppe globale destinée aux acteurs non étatiques», confie-t-il. L’idée de ce partenariat, précise M. De Vroey, est d’avoir un chapeau sur tous les projets de tous les étalons de l’Union européenne. Pour sa part, le représentant du ministre d’Etat, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, a estimé que l’élaboration du Profil migratoire du Sénégal, dans un cadre régional, aidera à promouvoir une plus grande cohérence et une approche plus complète pour la conception des politiques migratoires s’inscrivant dans la dynamique d’intégration en cours dans l’espace de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). «(…) Il me semble plus qu’opportun de mettre en place un Groupe de travail technique national qui sera composé d’institutions telles que les autorités en charge des intérêts des Sénégalais de l’extérieur, la Direction générale de la police nationale (Dgpn), le Haut commandement de la gendarmerie nationale, le Haut commissariat aux droits de l’Homme et à la paix, les services compétents de mon Département, les institutions internationales et de la société civile», a souligné le représentant du ministre d’Etat.  
Auteur: JEAN-PIERRE MANE  
24hchrono : Mercredi 20 Mai 2009 
DES PROMESSES DE WADE-OPPOSANT, AUX ESPOIRS DECHUS DE WADE-PRESIDENT : Elle était là… la mémoire. 
«Weddi guiss boccouci !». À proprement parler, il serait difficile de dénier à cette sentence son sens et sa profondeur, à moins que l’on s’entête, à force de nier l’évidence au terme de son déploiement. Seulement, il serait plausible de dire que, autant ce slogan a servi aux tenants du pouvoir pour battre campagne et reconquérir les suffrages des Sénégalais aux dernières joutes présidentielles, de même, il aura permis à l’honnête citoyen lambda de constater avec effroi, à quel point l’écart a été colossal entre les promesses de Wade-Opposant, et les actes posés par Wade-Président. S’il est vrai que toute plume devra répondre un jour de ses écrits, force est de constater que celle-ci, ne souffrira pas trop, pour s’être juste contenté de relater ici, des faits réels qui figurent en bois de chêne dans la mémoire du peuple sénégalais. Elle était là, la mémoire, quand Wade consommait ses 26 ans d’opposition, ponctués par ses entrées et sorties dans le gouvernement de Diouf, et ses promesses grandioses de mettre fin au calvaire de la jeunesse et des paysans, une fois au pouvoir. La mémoire était présente quand les potaches de l’université, unis par une même cause, scandaient et revendiquaient la liberté de leur idôle malmené par les spahis de Djibô Ka sur le chemin de la prison. Elle était là la mémoire, quand, au seuil des présidentielles de 2000, Idrissa Seck s’en allait au pays de Marianne pour convaincre Me Wade de ne jamais commettre l’erreur de troquer sa candidature prometteuse, contre un poste de Vice-Président. Mais, elle était encore là, quand l’homme aux bretelles, démuni et fort de l’aura de la jeunesse, arpentait les artères du Sénégal des profondeurs, pour promettre des greniers remplis, un système scolaire stable et nanti dans un Sénégal émergent. Enfin, elle était là, quand on chuchotait sur la destinée des 42 milliards alloués au peuple sénégalais. Que de rêves avortés, que d’espoirs anéantis ! Et, les bourdes sont si récurrentes, qu’on en arrive à une introspection sur le supposé génie de l’homme. Car, à bien y regarder, malgré les nombreux diplômes qu’on lui prête, excepté son «destin pour l’Afrique», il n’a à son actif aucune production intellectuelle digne de ce nom, pour les étudiants en sciences économiques et juridiques. Sinon, comment comprendre ce «professeur agrégé» en Economie, qui engage des chantiers sans étude de faisabilité au préalable, encore moins dresser un bilan ? Pour la première fois, sous le magistère libéral, des imams en file indienne, bravent le soleil, au portail du palais pour toucher des dons en espèces. Et voilà un Chef d’Etat qui argue qu’il faut, encore et toujours travailler sans pour autant comprendre que pour distribuer, il faut d’abord produire. Les caisses pleines héritées du défunt sphinx socialiste ont été vidées d’un trait. Le patrimoine foncier, l’école sénégalaise, le système sanitaire, l’agriculture et la diplomatie ont été lapidés en une décennie. Et que dire du climat d’entente entre familles religieuses qui a été sapé ? Mais, il est certain que c’est la promotion des médiocres et la protection des délinquants qui auront le plus marqué la trahison de la conscience nationale. Cependant, la récompense des traîtres va porter un rude coup à la postérité. Décidément, Abdoulaye Wade est bien un phénomène. Plus d’une fois, il a violé son serment, en faisant modifier sans cesse la constitution. Tout récemment, l’«éminent juriste» a réitéré son jeu favori, en se tapant une nouvelle loi scélérate instituant un vice-président. C’est sans doute là, le dernier acte qui est venu s’ajouter au palimpseste historique de la mémoire du peuple sénégalais. L’histoire retiendra que, c’est sous le règne du régime libéral qu’a eu lieu la promotion des contres valeurs, où les gens médiocres du point de vue moral et intellectuel, ont été érigés en références…pour un Sénégal, qui gagne !  
Auteur: El Bachir THIAM  
Lobservateur : Mercredi 20 Mai 2009 
PLUS DE 410 MILLIARDS INVESTIS INUTILEMENT DANS LA GOANA : Wade déclare la guerre aux intermédiaires  
Le chef de l’Etat, Me Wade, a révélé hier, au cours d’un Conseil présidentiel, que 827 millions de dollars (environ 413,5 milliards F Cfa) ont été inutilement injectés dans la Goana. Me Wade pointe un doigt accusateur sur les intermédiaires contre qui il annonce déjà la croisade.  
La Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance n’a pas produit les effets escomptés. Et, même si le Président Wade rappelle que la Goana a permis de produire 350 000 tonnes d’arachide, représentant la moitié des importations du Sénégal, il se désole, pour autant, de constater que l’argent investi n’a pas permis le succès attendu. «Une bonne partie de l’argent est captée par les intermédiaires. On n’annonce pas à temps le prix de l’arachide, l’argent va dans d’autres mains et les paysans sont toujours exploités», s’indigne le président de la République. Nous ne pouvons plus continuer à admettre cette façon classique d’exploiter les paysans, insiste le Président Wade. «L’argent n’arrive pas à changer d’un iota les conditions de vie des paysans. Maintenant, nous devrons évoluer vers la création d’une association des agriculteurs comme cela se passe au Québec (Canada). Avec la Banque des agriculteurs, les paysans fixeront eux-mêmes les prix à temps et nous pourrons mettre un terme aux agissements des parasites que sont les intermédiaires», persiste le chef de l’Etat. «Des matériels agricoles sont vendus en Mauritanie et en Gambie. L’Etat ne va pas laisser passer de telles pratiques et, tous ces matériels seront retournés au Sénégal. Il faut que les auteurs de telles pratiques se le tiennent pour dit», prévient-il. Cette tendance à éliminer purement et simplement les intermédiaires vise à faire des paysans de véritables producteurs au centre des décisions, a pour sa part répété le ministre de l’Agriculture, Mme Fatou Guèye Sarr qui, reconnaissent les producteurs, «est une femme du sérail qui a toujours mené le combat pour l’amélioration des conditions de vie des producteurs depuis qu’elle gérait le Projet d’organisation et de gestion villageoise (Pogv)». Revenant sur ce qu’il appelle la révolution verte, le chef de l’Etat a annoncé la création prochaine d’une banque rurale au capital de 40 à 50 milliards F Cfa pour faire des paysans de véritables agriculteurs modernes. «Cette banque va s’appeler «Banque des agriculteurs du Sénégal», ajoute Me Wade. Aussi déclare-t-il qu’elle sera la plus grande banque au Sénégal avec des succursales sur l’ensemble du territoire national, une assurance retraite et un fonds de calamité. Les producteurs ont, tour à tour, magnifié l’initiative présidentielle et adhéré au projet qui, disent-ils, vient à point nommé.  
Auteur: JEAN-PIERRE MANE  
Nettali : Mercredi 20 Mai 2009 
Plan JAXAAY : 814 familles laissées en rade, malgré les 54 milliards dépensés pour construire 3000 logements. 
NETTALI.NET - Avec la saison des pluies qui approche, l’Initiative démocratique (Idj) demande à l’État de conventionner des logements pendant cette période pour les mettre à la disposition des familles qui vivent dans les zones marécageuses. Le bureau politique de l’Idj qui a sorti un communiqué de presse, constate l’échec du Plan Jaxaay qui a englouti pas moins de 54 milliards de Fcfa pour la construction de 3000 logements sociaux. Car, malgré toute la somme dépassée, 814 familles sont toujours dans le désarroi, parce que laissées en rade au bénéfice d’autres qui n’ont rien à voir avec les inondations. 
 
54 milliards ont été utilisés pour la construction de 3000 logements sociaux dans le cadre du Plan Jaxaay. Malgré tout, 814 familles vivent dans des zones marécageuses, parce que laissées en rade au moment de la distribution des logements sociaux au profit d’autres qui n’ont rien à voir avec les inondations. Le Bureau politique de l’Idj qui s’appuie sur une étude pour faire cette révélation, demande à l’État, avec la saison des pluies qui approche, de subventionner des logements durant cette période pour reloger les familles qui vivent dans des zones marécageuses. 
L’Idj ne manque pas dans son communiqué de presse de fustiger l’attitude du gouvernement, à l’approche de la saison des pluies, face à la situation des sans abris victimes des inondations. Ce qui, selon l’Idj, démontre une fois de plus le peu de souci du gouvernement pour assurer le bien être des populations victimes des inondations. 
L’Idj met en garde le gouvernement. S’il refuse de subventionner des logements durant la saison hivernale pour les mettre à la disposition des familles qui vivent toujours dans les zones marécageuses, ce sera la preuve aux yeux des Sénégalais et particulièrement ceux de la banlieue « qu’ils ont en face d’eux un État qui n’est pas crédible pour répondre à la détresse sociale ». 
Auteur: Mayaram  
WalFadjri : Mercredi 20 Mai 2009 
Vice-présidence de la République : Assemblée et Sénat votent deux textes différents  
Le Sénat a adopté hier le projet de loi portant institution d’un vice-président de la République. Mais, on remarque que le texte voté hier par les sénateurs n’a pas le même contenu que celui voté par les députés. L’Exécutif cherche-t-il à brouiller les cartes ?  
Le document soumis hier au vote des sénateurs n’est pas une copie conforme de celui qui a été soumis à l’appréciation des députés le vendredi dernier. En effet, celui que la Haute Chambre a voté est moins explicite que celui de l’Assemblée nationale. D’abord, le document examiné par les sénateurs ne dit pas que le futur vice-président sera un homme ou une femme. Mieux, il est écrit : ‘Il (Wade) continue à penser à une femme pour ce poste’, alors que dans le document soumis aux députés, il était dit explicitement que ce poste sera attribué ‘à un homme ou une femme’. Ce qui a poussé certaines sénatrices à exiger l’attribution du poste à une femme. Si le ministre de Justice Garde des Sceaux Madické Niang s’est gardé de dire que ce poste reviendra de facto à une femme, il les a exhortées à demander une discrimination positive pour qu’on attribue le poste de vice-président à une femme si le président de la République est un homme et vice-versa. Pour le ministre de la Justice, il est possible d’introduire dans la Constitution cette discrimination.  
Par ailleurs, le texte voté par les sénateurs ne mentionne pas les limites du pouvoir du vice-président. Alors que dans le document des députés, il est expressément écrit que le vice-président ne peut pas nommer aux emplois civils et militaires, présider le conseil des ministres ou accréditer des ambassadeurs, etc. C’est pourquoi, en commission, à en croire le sénateur Charles Mendy, rapporteur de la commission des lois, certains sénateurs ont exprimé leur déception quant à la minceur de l’exposé des motifs.  
En outre, dans ce document de sept pages, des phrases incompréhensibles en biaisent la visibilité. ‘S’agissant des prérogatives du futur vice-président, il ne peut pas faire tout ce qui concerne l’exercice de la souveraineté nationale, selon le texte. C’est uniquement une institution qui doit assurer la suppléance d’une autre institution et le vice-président n’est pas une institution (sic)’.  
Malgré ces insuffisances, le Sénat, à l’instar de l’Assemblée nationale a voté le projet de loi à une écrasante majorité. Seuls Bineta Ba Samb de Aj et Woula Ndiaye du Pds ont voté contre. Pour la sénatrice Aj, le ministre de la Justice qui défendait ce projet de loi n’a pas répondu à ses interrogations. D’après elle, l’exposé des motifs ne montre nullement en quoi l’instauration d’un poste de vice-président peut contribuer à une plus grande implication des populations dans la gestion des affaires de l’Etat. Pis, selon elle, il n’est pas normal qu’une personne nommée occupe le deuxième rang protocolaire avant les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale qui ont des mandats électifs. Pour sa part Woula Ndiaye, qui a aussi rejeté le texte indique qu’il ne votera pas n’importe quoi et ce n’est pas parce qu’il est du Pds qu’il est obligé de voter les yeux fermés. ‘Je ne suis pas un sénateur du Pds mais du Sénégal’, dit-il.  
Auteur: Charles Gaïky DIENE  
Le Soleil : Mercredi 20 Mai 2009 
RÉVOLUTION VERTE OU RURALE : Mise en place d’une banque des paysans d’un capital de 30 à 40 milliards  
Dakar - Le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, a indiqué hier à Dakar, que la Banque des agriculteurs du Sénégal (BAS) qu’il va créer, dans le cadre de sa ‘’révolution verte ou rurale’’, disposera d’un capital de 30 à 40 milliards de francs CFA. 
’La deuxième révolution, nous allons créer une banque des paysans. Une banque qui va financer les opérations globale ou particulière. C’est l’Etat qui va donner le capital de cette banque’’, a expliqué M. Wade au cours d’un conseil présidentiel sur l’acquisition des semences et la condition des paysans. 
Il a fait savoir que pour le financement de la BAS, l’Etat va faire voter une loi à l’Assemblée nationale pour que ses parts à la Caisse nationale du crédit agricole du Sénégal (CNCAS) soient versées à l’Association des paysans. ‘’La banque, nous voulons l’appeler la Banque des agriculteurs du Sénégal. Elle aura un capital de 30 à 40 milliards de Francs CFA’’, a-t-il notamment précisé. 
Abdoulaye Wade a en outre annoncé le commencement, cette année, de la ‘’révolution verte ou rurale’’ avec la création d’une Association nationale des agricultures et de la Banque des agricultures du Sénégal. 
La ‘’révolution verte ou rurale‘’ a pour ambition, selon le président de la République, d’améliorer le niveau de vie des paysans sénégalais. 
‘’Je me suis aperçu que l’année dernière, on a consacré à la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (GOANA) des sommes énormes que l’on n’a jamais fait dans l’histoire du Sénégal (827 millions de dollars). Et je me suis aperçu que ça n’a pas eu d’impact sur le niveau de vie des paysans’’, a souligné Abdoulaye Wade. 
Selon lui, le passage de fonds dans les mains des ‘’intermédiaires’’ au moment de l’achat des semences et de la vente des récoltes entraîne ‘’beaucoup de pertes d’argent’’ de l’Etat. ‘’Le métier d’intermédiaire est normal. Nous sommes en économie libérale. Mais notre rôle, c’est de défendre aussi les paysans. Pour cela, nous avons décidé de procéder à une véritable révolution. Nous allons créer une association des paysans, l’Association nationale des agricultures du Sénégal’’, a expliqué Abdoulaye Wade. 
Le chef de l’Etat a par ailleurs indiqué que la nouvelle association sera bien ‘’structurée’’ et défendra l’intérêt des paysans dans l’achat des semences. 
Le conseil présidentiel sur l’acquisition des semences et la condition des paysans a regroupé, en plus du président de la République, le Premier ministre, les ministres concernés par la campagne agricole, les structures en charge de l’agriculture, les gouverneurs des 14 régions et les associations des paysans. 
Auteur: APS  
SudQuotidien : Mardi 19 Mai 2009 
ENSEIGNEMENT RELIGIEUX A L’ECOLE : Des religieux dénoncent un projet précipité  
L’enseignement religieux est un peu précipité dans les écoles publiques. Cette remarque a été faite par Abbé Alain Maurice Attaba responsable du Comité diocésain du dialogue interreligieux lors du lancement hier lundi 18 mai à la Fondation Konrad Adenauer du 19e numéro d’ « Afrique Citoyenne » intitulé « Enracinement et ouverture : plaidoyer pour le dialogue interreligieux ». 
Selon lui, il devrait venir de la base avec un contenu qui cadre avec l’âge, la psychologie de l’enfant. 
Des participants, dans, la salle de conférence pleine, ont embouché la même trompette à travers différentes interventions. Pour eux, cet enseignement « doit concerner toutes les religions. Mais aujourd’hui, ce à quoi l’on assiste est un enseignement de l’Islam. 
Les enfants des autres religions inscrits à l’école publique ont le droit de connaître les leurs. Ce qui devrait constituer un moyen de cultiver la tolérance dans la société » ont-il noté. 
A les en croire, la question a été soulevée depuis les années 80. Il était prévu que les représentants des différentes religions devraient envoyer des représentants qui devraient être formés à l’ex Ecole normale supérieure (Ens, actuelle Fastef). 
Auteur: Ibrahima DIALLO  
LE QUOTIDIEN : 
Un bœuf blanc immolé à la plage de Terrou bi : La police participe au sacrifice. 
20-05-2009  
- A quelle autorité profite le rite ? 
Des forces de l’ordre détournées de leurs tâches républicaines courantes, pour prêter main forte et protéger le sacrifice d’un bœuf à la plage de Terrou Bi, et ce, en plein midi, la scène inimaginable a eu lieu hier, au vu et au su de nombreuses personnes. Pour récompenser ces zélés auxiliaires de l’Etat, les commanditaires leur ont remis, en partant, un sac en plastique, avec des parts de la viande sacrifiée. Laissant les personnes présentes, la tête pleine de questions sur les causes et l’objectif de cette cérémonie. 
Par Mohamed GUEYE 
C’est hier mardi, aux environs de 14 heures qu’un groupe de trois dames d’un certain âge, se sont présentées à la plage dite de Terrou Bi, à côté du siège de la Cour Suprême, pour procéder à un sacrifice rituel. Les nombreux baigneurs qui prennent d’assaut cette plage en cette période estivale, ainsi que les clients attablés aux différents restaurants des alentours étaient médusés de voir des jeunes gens, escortés par des éléments du Groupement mobile d’intervention, pousser péniblement un taureau tout blanc vers la mer. La scène a intrigué bien de monde, jusqu’à ce que le taureau, étalé sur les galets qui bordent la vague, soit immolé. Deux bouteilles avaient été préalablement enterrées de part et d’autre de la bête. Le sang qui giclait à flots sur les vagues, donnait une couleur rougeâtre à l’eau de mer. Les jeunes baigneurs n’avaient plus d’autre choix que de s’éloigner des lieux, interloqués. Après ce moment de surprise, un attroupement s’est rapidement produit autour des personnes préposées à dépecer la bête. Les curieux attendaient chacun un morceau du sacrifice, qui devait être distribué sur place. Les policiers veillaient au grain et il fallait faire preuve de beaucoup d’imagination pour pouvoir prendre des photos de cette scène insolite. Un photographe attablé sur la terrasse du restaurant Terrou Bi pourra, avec un appareil muni d’un zoom, immortaliser ces moments. 
Des quartiers de viande ont été remis aux personnes présentes sur les lieux, sans pour autant que l’auteur du sacrifice ne soit connu. Les bonnes femmes et les policiers ne voulaient répondre à aucune question. On verra après, les femmes charger deux gros sachets de viande dans la malle arrière d’une belle voiture stationnée au parking de la Cour de cassation, avant de prendre la route vers le centre ville, après avoir laissé l’un des sachets aux policiers. Les supputations allaient bon train surtout, avec la présence des forces de l’ordre. Il était assez aisé d’imaginer que cela ne pouvait s’agir que d’une personne ayant de l’influence dans ce pays, pour mobiliser à son service un véhicule de l’Administration, chargé de policiers en tenue.  
Quelle ponte aura commis les policiers pour qu’ils assurent ainsi la surveillance du sacrifice ? La présence vigilante des policiers amenait les uns et les autres à se poser des questions. Un jeune homme de faire remarquer que la présence des policiers était difficilement acceptable, car l’Etat ne saurait les réquisitionner pour un sacrifice rituel. Et puis insiste-t-il, l’acte d’immoler une bête comme cela, sur la plage, est illégale en ce qu’il constitue un abattage clandestin puni par la loi pénale. Les policiers auraient dû à tout le moins arrêter ces personnes mais ne pas protéger leurs actes répréhensibles. Cette utilisation des policiers ne fait d’ailleurs que renforcer les informations livrées dans ce journal, il y a bientôt une semaine (voir Le Quotidien n°1901), sur le fait que ces fonctionnaires chargés de la sécurité des biens et des personnes, étaient plus préposés à la garde de pontes de la République, qu’à remplir leurs missions traditionnelles, ce qui ne faisait qu’ajouter à l’insécurité ambiante. 
Pour en revenir au sacrifice de la plage, hier, même les deux personnes qui se sont occupées à dépecer la bête ne semblaient pas elles non plus, en savoir beaucoup sur le commanditaire de ce sacrifice, ni sur ses motifs. Interrogées, elles affirment avoir été requises pour ce service par les trois femmes, qui les auraient trouvés au parc à ruminants (foirail) où elles ont acheté le taureau. 
mgueye@lequotidien.sn  
 
Création d'une vice-présidence de la République. 
20-05-2009  
Les sénateurs Binta Samb Bâ et Woula Ndiaye rejettent le projet 
Pas de surprise hier à l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Les sénateurs n’ont pas fait qu’approuver le projet de loi de Me Wade. Mais, dans les interventions, deux voix ont particulièrement résonné pour marquer la différence. Les sénateurs Woula Ndiaye et Binta Samb Bâ ont dit non à la création d’un poste de vice-président. 
Par Rudolph KARL 
La loi portant création d’une vice-présidence a réussi son examen de passage au Sénat, l’unanimité moins deux. A l’occasion, les parlementaires ont fait d’une pierre deux coups. Ils ont chanté les louanges de leur chef. Si Samba Ndiaye a appelé tous les Sénégalais à prier de toute leur ferveur pour que Dieu accorde la longévité au visionnaire qu’est Me Wade, son collègue Mohamed Lamine Sylla dira que le Président sénégalais devrait être logé à la même enseigne que Karl Marx, Kwamé Nkrumah et Nelson Mandela pour les services qu’il a rendus au Sénégal, à l’Afrique et au monde. Comme pour compléter ces déclarations, Sidy Dieng a annoncé que rien ne pourra s’opposer à la réélection de Me Wade en 2012. Aminata Sokhna Thiam ne s’est pas donnée trop de peine pour demander à ses collègues de voter la loi. «Cette loi, nous devons tous la voter parce que nous sommes tous des talibés et des Baye Fall de Me Wade», a-t-elle justifié. Et pour la soutenir, Amadou Barry a estimé que toute personne sensée devrait voter le texte sans trop de questions.  
Pendant trois heures de temps, les interventions se suivaient et se ressemblaient toutes faisant régner une ambiance morose dans l’hémicycle. Une morosité que dissipera Woula Ndiaye, le premier à aller en sens inverse réveillant ceux qui somnolaient. «En créant ce poste, est-ce qu’il va résoudre les problèmes que rencontrent actuellement les Sénégalais», demande-t-il, dans un premier temps, au ministre de la Justice. Retroussant les manches de son boubou, il déclare que la priorité n’est pas là. «L’hivernage approche ; pensons aux solutions au lieu de créer ce poste !», ajoute-t-il sans tenir compte des récriminations. Pour lui, même si ce poste est créé, le monde paysan connaîtra toujours des problèmes. Pour finir, il a expliqué que le Président pouvait nommer quelqu’un et lui déléguer ses pouvoirs sans modifier la Constitution. Binta Samb Bâ ira dans la même direction que lui. Elle estime que les fonctions qu’exercera le vice-président sont déjà occupées par le directeur de cabinet du Président et le Secrétaire général de la Présidence. Alors, elle pense que ce poste sera inutile. El Hadj Daouda Faye ne s’oppose pas à la loi, mais n’accepte pas l’ordre de préséance tel que prévu par le texte. «Je ne pense pas qu’un délégataire de pouvoirs puisse venir avant un détenteur de pouvoir», a-t-il argumenté pour fustiger le rang du vice-président face au président du Sénat. Il finira tout de même par approuver le texte. Woula Ndiaye et Binta Samb Bâ, eux, n’ont pas voté la loi. karl@lequotidien.sn  
 
Mes arguments contre la vice-présidence. 
19-05-2009  
Le projet en examen partait de trois considérations initiales: 
assister le Président fatigué et débordé dans sa tâche ; 
renforcer le pouvoir des femmes dans les Institutions ; 
imiter des pays africains où le poste existe. 
Sur l’assistance au Président 
La présidence de la République, au lieu d’être seulement et depuis les origines, une instance d’orientation, d’impulsion, de coordination, de contrôle et de réorientation, est un lieu de gestion des affaires courantes du pays, de l’essentiel à l’accessoire. 
La présence d’un vice-président n’y changera rien. Le pays n’y gagnera pas en efficacité, en meilleure gouvernance et en économie de ressources.  
Sa préséance sur les présidents des Assemblées du Parlement est attentatoire à l’article 6 de la Constitution qui détermine les Institutions et leur hiérarchie. Ce qui est bien la preuve évidente que les Présidents des deux Chambres de notre Parlement n’inspirent pas confiance au président de la République. 
Le nœud gordien du problème réside dans la voracité et la taille de la Présidence de la République, dont il faut reconsidérer le métabolisme. Pour commencer, il faut dégraisser le mammouth, le purger de son mauvais cholestérol pour soulager notre Président, protéger la totalité de nos Institutions et assurer leur efficience et leur bonne marche harmonieuse. 
La présidence de la République doit se consacrer uniquement à sa vocation de pilotage stratégique du pays et tout Président, parce que dissocié du détail et du futile, se fatiguera moins et se consacrera au présent réel du pays tout en le préparant à bien entrer dans le futur. L’envergure historique et la véritable utilité pour son peuple, à ce niveau de responsabilité, sont à ce prix. 
Quelles menaces gravissimes pèsent sur le Sénégal et les Sénégalais ou sur le calendrier du Président pour que l’Exécutif s’enrichisse d’un poste de vice-président, sorte de sésame pour secouer le cocotier présidentiel ? 
Le texte en examen est en rupture systémique avec les 50 ans de la vie de la République. La brutalité et la célérité de l’initiative attestent qu’elle est palliative. La prudence devait être de mise. Pour conférer dignité, distinction, solennité et adhésion populaire à l’immense césure institutionnelle béante que constitue le poste de vice-président, un referendum s’impose. 
Le président de la République n’a pas fait promesse aux Sénégalais à l’occasion des élections de 2000 et 2007 de créer un tel poste. N’est-ce pas alors tard, suspect et inélégant pour dire le moins ? 
Sans être devin, on peut affirmer avec certitude que cette innovation sera éphémère et ne fera pas florès.  
Sur le renforcement du pouvoir des femmes dans les institutions 
Cette orientation est dangereuse pour les Institutions et les administrations publiques, qui sont par essence asexuées et donc sans genre. 
Il y a là une manipulation constante de l’émotion féministe, et dans le cas présent, elle couvre une opération similaire au fameux article 35 de l’époque senghorienne, pour transmettre le pouvoir sans élection à un non élu. 
Sur l’exemple des pays africains 
Le Président sud-africain est élu par le Parlement, qui peut le destituer.  
Le vice-président, homme ou femme, est choisi par le Président obligatoirement parmi les membres du Parlement. 
Il est membre du Cabinet, constitué de Parlementaires à deux exceptions au maximum. 
Le vice-président et les ministres du Cabinet sont responsables devant le Président et le Parlement. 
Il n’y a pas de poste de Premier Ministre en Afrique du Sud. 
Au terme de ce qui précède, je vote contre le projet de loi. 
Samba Diouldé THIAM - Député à l’Assemblée nationale  
Le cure-dent du vieux. 
19-05-2009  
«Lorsqu’on est soupçonné d’anthropophage autant éviter de se curer les dents avec des tibias de nouveau-nés.»  
Proverbe ouolof 
Qui peut m’expliquer pourquoi le Président n’a pas simplement nommé son fils Premier ministre ? 
Rien ne l’en empêchait et le nommer Premier ministre aurait au moins eu l’avantage d’en faire un avec des pouvoirs rééls entre les mains. Il lui serait plus facile de mettre tout le gouvernement au travail. 
On prête au Président le péché mignon de nourrir une obstination à vouloir imposer aux Sénégalais un successeur à la Présidence qui n’est autre que son fils. Nous sommes nombreux à croire que le remaniement en cours qui a servi à son fils le rang de ministre d Etat avec un cumul de départements des plus enviés, n’est que le plan B de ce projet dont le plan A reposait sur l’élection de ce dernier à la mairie de Dakar. Bien vrai qu’il ne suffit pas d’avoir une bonne idée en point de mire, encore faut-il être capable d’articuler les étapes nécessaires à sa réalisation en une feulle de route opérationnelle, laquelle devra respecter les régles et procédures dues à un management de rigueur. Et je n’arrive pas à voir clairement en quoi l’étape de la nomination de Karim comme ministre d’Etat, ministre de la Coopération internationale, des Infrastructures, de l’Aménagement du territoire et des Transports aériens serait d’une nécessité absolue au projet de succéder à son illustre père. 
Cette nomination n’augmente en rien ses pouvoirs, lesquels il avait déjà, par contre elle l’expose à des risques auxquels il avait été préservé jusqu’à présent. Même en admettant qu’il remplisse, à notre grand bonheur, sa mission avec succés à l’horizon 2012 et pour cela je lui fais confiance, terminer ce qu’il a entrepris étant ce que tout citoyen devrait souhaiter sincèrement, cela n’en ferait qu’un ministre très méritant de plus. Alors on devra l’honorer. Cela peut aider en politique, mais cela ne suffirait pas en 2012 pour s’aliéner la sympathie des électeurs et ce, je sais que le Président ne peut l’ ignorer. 
Rappelons ce que les électeurs ont fait le 22 mars sans se concerter et sur toute l’étendue du territoire national : Là où ils ont vu se présenter quelqu’un d’anonyme mais humble, exempt de tout soupçon et ayant un métier autre que faire de la politique, ils l’ont élu. Là où ils n’en n’ont pas vu un, ils se sont bornés à rejeter les figures les plus manifestes de la scène politique. 
C’est dire que la maturité politique de la société sénégalaise réclame de plus en plus des hommes modèles, qui daignent faire valoir humblement leurs projets de société aux citoyens, qui en jugent. Eh bien chers amis, je persiste à croire donc que le Président a voulu simplement donner à son fils les moyens de terminer ses chantiers. Cependant, il le fait tout en se prêtant à son jeu favori, celui de tous nos gouvernants et disciples de machiavel. Notre tonitruant Dansokho qui connaît bien Wade ne nous dit-il pas qu’il clignote à gauche quand il veut tourner à droite ? Alors dites-vous bien que son dauphin n’est nul autre que Idy le blanchi à qui il revient la périlleuse tâche de avant 2012 qu’il est tout à fait blanc et surtout parfaitement humble. 
Quant à notre Président, Lui, c’est «mame boy». On n’a tous vu nos grand- parents retourner à leur amour de sucette. Lui, le grand père de la Nation, il est non seulement notre «mame boy», mais il est également politicien et notre président de la République. Alors son dada, ce n’est pas la sucette mais plutôt les cure-dents. Il se trouve qu’ il préfère les premiers ministres pour cette réjouissance et puisque les cure-dents sont faits pour s’user (il en a usé cinq en neuf ans) et que l’on n’use jamais ses propres et chers membres pour s’en curer les dents, Il lui faut toujours un corps étranger. Voilà pourquoi Karim ne pouvait être nommé Premier ministre. Alors chers citoyens laissons tranquille «mame boy» avec ses cure-dents et caprices finir tranquillement son mandat, il en a le droit et sait ce qu’il fait, quand bien même que c’est ce qu’il ne faut pas faire. C’est nous autres qui avons tord de voir en Lui un Président tout court, sans aucune considération de son âge. Qu’ il nomme celui qu’il veut et au peuple d’élire en 2012 qui il veut. «Diama né nioye, Nieupeu liguéyi, wakhdji jéx.» 
Ibe Ardo NIANG 
REACTIONS - Des voix dissidentes au Sénat, hier. 
20-05-2009  
Propos recueillis par Rudolph KARL 
Binta Samb BA : «A l’alinéa 5 de l’article 26, se pose le problème de l’ordre protocolaire» 
«Je n’ai pas voté la loi parce qu’elle suscite beaucoup d’interrogations. D’abord quand on me dit que l’approfondissement de notre démocratie passe par une très grande implication des forces vives de la Nation ; je suis d’accord. Mais, comment la création d’un poste de vice-président peut-elle constituer une implication ? Cela c’est un. De deux, il y a l’article 26, alinéa 4. Je me demande tel que libellé, si c’est un acte que prend et signe le président de la République. C’est une question que j’ai posée, mais je n’ai pas reçu de réponse. Aussi, à l’alinéa 5 de ce fameux article 26, se pose le problème de l’ordre protocolaire. On ne peut pas comprendre qu’une personne qui n’a pas rang de représentant d’une institution puisse être devant une institution dans l’ordre de préséance. Encore qu’il faut consulter le président de cette institution avant de la nommer ou la démettre.» 
Woula NDIAYE : «Il y a déjà un nombre pléthorique de ministres pour informer le Président» 
«J’ai voté contre la loi parce que je n’ai pas été convaincu par l’exposé des motifs et que la création de ce poste puisse vraiment résoudre les problèmes de l’heure, d’autant plus qu’il y a déjà un nombre pléthorique de conseillers autour du président de la République. En plus de cela, il y a des ministres pour informer le Président. Donc, je ne vois par l’utilité de la création de ce poste de vice-président». 
SUD QUOTIDIEN : 
ALASSANE DIALY NDIAYE, INGENIEUR, MEMBRE DE L’ACADEMIE NATIONALE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DU SENEGAL « Ce qui nous manque, ce sont des hommes d’Etats, des politiques avec une véritable vision. »  
par Mame Aly KONTE | SUD QUOTIDIEN , mercredi 20 mai 2009  
Les Sénégalais le connaissent comme ancien ministre du président Abdou Diouf, mais Alassane Dialy Ndiaye est un homme de science tombé comme disait Léopold Sédar Senghor, par hasard dans la politique. Académicien, le tranquille ancien ministre de la pêche, est un ingénieur des télécommunications. Une personne qui se dit hautement préoccupé par le devenir de son pays, le Sénégal. L’homme qui estime qu’il est très facile de se préoccuper de sa réussite personnelle, et individuelle, trouve que cela manque d’intérêt si on ne l’inscrit pas dans un contexte plus général. Pour dire que ce qu’il a appris devrait d’abord être plus utile à son peuple qu’à lui tout seul. « C’est cela qui me fait bouger », dit Alassane Dialy Ndiaye, qui rébute comme il le dit, « le baratin vide des politiciens d’aujourd’hui » et qui revient dans cet entretien, sur les questions scientifiques, technologiques, économiques et politiques majeures qui attendent le continent africain qui vient d’abriter, il y a seulement quelques jours* à Dakar, la Troisième conférence africaine Kma sur le « management du savoir pour repositionner l’Afrique dans l’économie mondiale. » 
M. Ndiaye, l’Afrique s’est lancée depuis quelques semaines dans des processus nouveaux visant à relancer le secteur de la recherche. Que vous inspire tout cela ? 
Alassane Dialy Ndiaye : Le constat est que pour Kma, il faut reconnaître qu’une telle conférence est très difficile à organiser. Parce que sur quatre jours, on a eu tellement d’évènements, de rencontres que finalement on ne peut pas penser que cela se passe autrement. Moi, je pense quand que ça s’est bien passé. Les différentes conférences qui ont et lieu, les ateliers difficiles qu’on a eu faire, montrent que dans l’ensemble cela s’est bien passé. Et beaucoup d’idées intéressantes sont sorties de ces réflexions. Maintenant, il s’agit de les mettre en avant. 
Pour que Kma ne soient pas qu’un processus de plus sur le chemin du développement en Afrique ? 
Tout à fait. Parce que vous savez souvent en Afrique, on se réunit, on émet beaucoup d’idées intéressantes, on fait des déclarations et après, tout est rangé dans les tiroirs. Maintenant, il faut reconnaître que nous avons tenu compte de cela pour cette fois. Et c’est pour que nous avons pensé à mettre en place un organe de suivi pour toutes les décisions qui ont été prises ici. Il devrait être érigé en comité de conseil pour tout ce qui a été émis ici comme bonnes idées. Cet organe va non seulement examiner les règles à mettre en œuvre pour pérenniser le projet Kma, mais aussi réfléchir sur les procédures à mettre en pratique pour transformer Kma en fondation permanente financée par un ensemble de contributions privées ouvertes au secteur privé africain, aux opérateurs privés ; mais aussi à des banques comme la Banque Sud Africaine de Développement, la Banque Africaine de Développement etc. 
Pour une fois en Afrique, le savoir scientifique est mis en avant. On parle de management du savoir. A-t-on au moins commencé à aborder les questions essentielles qui bloquent le développement du continent ? 
Je pense qu’on a bien entamé la réflexion. Et je crois que c’est la première fois que j’assiste à une conférence africaine au cours de laquelle, la discussion essentielle tourne autour de l’importance du savoir. Et surtout, comment faire pour l’Afrique soit compétitive au plan économique. Parce que si on regarde l’Afrique, c’est le continent qui a le plus de ressources. Il lui reste qu’une réflexion pour donner de la valeur à ses ressources grâce surtout à ses importantes ressources humaines. Si cela ne permet pas de repositionner l’Afrique dans l’économie mondiale, je me demande comme on le fera. C’est pour cela que je pense qu’un chemin a été parcouru dans le domaine de la réflexion au moins. 
« …Le grand problème de l’Afrique se trouve dans le manque de vision politique des dirigeants. » 
L’Afrique a-t-elle réellement des problèmes de management du savoir ou de valorisation du savoir ?  
Je pense que la réponse est dans votre question. J’estime que nous regorgeons de ressources humaines que nous n’utilisons pas malheureusement. Je pense à toutes les expertises qui existent dans le monde rural où il faut laisser nos paysans exprimer tout leur savoir dans le domaine agricole. Si on regarde nos populations, nous avons encore du travail à faire pour leur faire croire que la science sert à quelque chose. C’est un pallier important pour amener toute la population à l’école et à se former. Former et éduquer les gens, c’est d’abord à donner à chacun, la chance de s’exprimer et d’exprimer ses talents. Une façon aussi d’exprimer ce gisement énorme qu’est la ressource humaine. 
Vous avez ministre pendant très longtemps. Aujourd’hui, vous avez en tant que scientifique, un regard plus réaliste sur la marche du continent. Quel est le problème qui bloque le démarrage économique de l’Afrique ? 
Vous savez avant d’être ministre, j’ai été pendant très longtemps ingénieur et ensuite dirigeant d’entreprise. Ministre, pendant de longues années, j’ai continué à fréquenter les populations de la base. Cela m’a permis de voir les différentes facettes de notre société et sur leurs capacités. Et à y réfléchir de près, je pense que le grand problème de l’Afrique se trouve dans le manque de vision politique des dirigeants. Or pour développer un pays, il faut une vision à long terme et que les actions entreprises s’inscrivent dans cette vision et le plus longtemps possible. Le problème souvent est que nous faisons beaucoup de choses ici, mais en feu de paille. Nous faisons plus des choses qui s’apparentent à la politique politicienne qu’à la vraie, la grande politique pour développer un pays. Des spécialistes ont fait des réflexions qui paraissent vraiment pleines de sens. 
En 1964, un pays comme le Ghana et tant d’autres encore avaient le même niveau de développement que la Malaisie, la Corée du sud. Nous sommes en 2009 ; ces pays de l’Asie du sud-est ont entre 40 et 50 ans d’avance sur nous. Qu’est-ce qui s’est passé ? La vérité est qu’ils ont pris conscience comme nous, nous sommes entrain de le faire aujourd’hui, qu’ils avaient des problèmes. Et, ils ont mis en place une vison à Long terme. Il y a eu de grands dirigeants politiques qui se sont inscrits dans celle-ci et vous voyez comment ils ont commencé à s’en sortir. Ce qui nous manque ce sont des hommes d’Etats, des politiques avec une véritable vision. Une vision très ambitieuse et à long terme pour le continent. 
« Le mal le plus dur pour le continent, ce n’est pas le Sida…Encore moins le paludisme… C’est le manque de leadership politique. » 
Il y a quelqu’un qui disait d’ailleurs sur ce point que, les présidents africains n’ont que projets de mandat et pas de véritables projets de génération. C’est Souleymane Bachir Diagne ? 
Je pense qu’il a tout dit. C’est bien cela. Or si on ne s’inscrit pas dans cette vision dont j’ai parlée, les actions en feu de paille deviennent la norme. Et, c’est bien pour se faire applaudir, pour renouveler son mandat, mais je pense que ce n’est pas ce qu’il faut pour développer un pays. 
Quand je vous écoute, j’en conclus finalement que le véritable obstacle du décollage de l’Afrique reste dans le manque de formation de ces leaders. Nous n’avons pas d’hommes d’Etat ? 
Je le disais dans une conférence, il y a quelques mois en Europe. A la fin de la celle-ci on m’a encore demandé quel était le grand problème de l’Afrique ? Le mal le plus dur pour le continent ? J’ai répondu que ce n’était pas le Sida. Encore moins le paludisme. Le grand mal de l’Afrique, c’est le manque de leadership politique. 
Et pourtant, ce sujet est bien à la mode et sort souvent dans la bouche même des présidents africains ? 
On ne bouge pas encore. Il faudrait qu’on bouge. Il faut qu’on soit plus pratique. Et qu’on cesse de diriger (je parle de l’exemple du Sénégal, mais aussi de tous les pays d’Afrique), les gens par leurs propres défauts. Or chaque personne vous et moi, nous avons chacun nos défauts, mais il faut que nos dirigeants parviennent à tirer les citoyens africains par leur qualité ; en faisant appel à leurs qualités et non à leurs défaut. 
Kma et après, est-on tenté de se poser aussi comme question ? Quel rôle pour les populations, les instituts de recherche ? Les Etats, le secteur privé ? 
D’abord, nous nous allons entrainer tous ces secteurs que vous venez de citer dans la réflexion. Et, nous allons mettre en place la fondation dont j’ai parlée plus haut et à l’intérieur de laquelle tous ces secteurs vont intervenir. Non seulement pour assurer le suivi, mais aussi pour la réalisation des initiatives qui ont été repensées dans KMA. 
Il y a aussi quelque chose qui vous tient à cœur, quand vous suit un peu au quotidien. Vous auriez pu vous retirer tranquillement dans vos champs, mais la vie des académies africaines des sciences vous tient à cœur particulièrement. Quel rôle voulez-vous leur faire jouer ? 
On essaie de leur faire jouer un rôle important en ce qui concerne. Surtout encore pour celui du Sénégal. Nous nous sommes battus pour avoir cette académie. Ce n’était pas évident. Pour la simple raison que dans un tel projet, on n’a pas toujours le soutien politique. Et en Afrique, vous savez bien qu’on fait beaucoup plus attention aux politiciens qu’aux personnes qui transpirent tous les jours. Nous avons donc mis en place cette structure qu’est l’académie qui est constituée par un certain nombre de personnes qui ont, malgré les difficultés, réussi tout de même à réaliser une carrière dans la science, et une carrière importante. Des personnalités reconnues un peu chez elles, mais beaucoup sur le plan international. 
Nous nous sommes dit que nous ne pouvions pas rester dans notre coin et il faut que nous fassions profiter les jeunes de notre expérience. L’Académie est là pour promouvoir et toute personne susceptible de faire quelque chose de positif pour le pays. On s’est battus, il y a très peu de temps que nous existons. L’Académie a, à peine, dix ans, mais nous avons réussi à être dans l’organe dirigeant de l’Interacadémie panel qui regroupe toutes les grandes académies des sciences du monde. Et il ya 11 académies qui sont sélectionnées pour faire partie et diriger cette interacadémie panel dont nous. Je représente notre académie dans cette structure, depuis 5 ans. Et, au sein de cet organe, nous nous battons pour que des initiatives de programmes et de projets soient réalisées au profit de l’Afrique. Et on y arrive dans le domaine de l’enseignement supérieur ; et dans beaucoup d’autres domaines, nous sommes parvenus à initier des initiatives importantes au profit des chercheurs d’Afrique. Dans ce cadre aussi, il y a beaucoup de programmes de rencontres, aussi bien de courte comme de longue durée de chercheurs de très haut niveau. Et nous faisons tout pour y amener des Sénégalais et d’une manière générale, beaucoup d’Africains. L’année dernière, nous avons réussi par exemple à amener des Africains jusqu’en Chine pour participer à un sommet des éminents chercheurs de moins de 40 ans. 
Vous parlez de chercheurs, la question du statut est aussi un problème un peu partout qu’on n’évoque pas. Où en est-on ? Que peuvent faire les académies pour définir un statut du chercheur ? 
Nous sommes en train de travailler méthodiquement pour qu’on reconnaisse le statut du chercheur. Tous les mois, nous organisons une conférence académique et vous remarquez que nous faisons tout pour que ces conférences publiques soient animées par un chercheur. C’est une manière de le mettre en scelle pour les faire connaître. Par ailleurs, il y a des programmes très importants sur le plan international pour faire connaître nos chercheurs. Petit à petit, on les fait connaître. Nous organisons de temps en temps, des séminaires dans domaines déterminés. Par exemple, nous avons organisé, il y a deux ou trois ans, un séminaire qui a regroupé tous les chercheurs sénégalais qui s’occupent de biotechnologies. Une cinquantaine de laboratoires. Beaucoup parmi ces personnes ne s’étaient jamais rencontrées. Nous leur avons donné l’occasion pendant plusieurs jours, de s’exprimer, de dire quel était leur champ de recherche et nous avons fait un rapport que nous avons remis au gouvernement. Il y a aussi de temps en temps, des problèmes qui se posent au Sénégal. Et dès qu’il y en a, on a tendance à aller voir l’extérieur tout. Par exemple, il y a eu le problème des inondations de Saint-Louis qui se sont répétées plusieurs années durant. Nous avons pour réfléchir sur la question, organisé un Symposium de cinq jours sur les raisons de ces inondations à Saint-Louis. Beaucoup de chercheurs sénégalais y étaient que le public ne connaissaient et qui sont venus nous expliquer quelles étaient les origines ? Et à la fin, nous avons réussi à mettre en place, un groupe et à identifier toutes les ressources qu’on devait prendre, pour arrêter les inondations à Saint-Louis. Cela passait par un système d’alerte, l’aménagement de centres de recherche ; et nous avons fait un rapport détaillé que nous avons remis au gouvernement sénégalais. 
Il en a fait quoi ? (rire) 
Bein, sans doute que le gouvernement est toujours entrain de se préparer à l’appliquer, mais nous n’avons rien vu encore. 
Le poker de la vice-présidence 
Quand en 2000 le Sénégal faisait le choix par défaut de l’alternance au deuxième tour de la présidentielle, le pays voulait d’abord essayer autre chose. Le choix de l’alternance n’était pas un choix du PDS mais bien un non choix du candidat socialiste dans un Sénégal en crise économique mais stable au niveau de ces institutions. Nous savions tous que nous étions, malgré les effets de manche, en démocratie raison pour laquelle l’alternance par les urnes a été rendue possible. 
Aujourd’hui que reste-t-il de nos institutions démocratiques ? 
Le Sénat, nommé pour l’essentiel par le Président de la République ressemblerait beaucoup plus à une institution de recasement de personnes proches ou à accrocher. Il aurait pu (le sénat) tirer une réelle légitimité s’il n y avait que les élus locaux choisis directement en intégralité par le suffrage universel. Le Sénat actuel ne serait dans la pratique qu’une sorte de caisse de résonance aux ordres de l’exécutif. 
L’assemblée nationale née du boycott des législatives de 2007 par l’opposition la plus essentielle quoique légitime soit-elle n’a pas une base populaire et les députés que l’on réunit à la présidence pour « harmonisation des vues » ne semblent pas défendre l’opinion de leurs mandants mais bien exécuter les ordres du même exécutif. 
Le pouvoir judiciaire au sommet donne dans certains cas l’image d’avoir failli lors des grandes décisions républicaines en s’enfermant dans un juridisme formelle pour ne pas casser certaines violations flagrantes de la constitution que les trois autres pouvoirs malmènent en fonction de la température politique du moment. 
Le Sénégal, en dépit des artifices, semble être aux ordres de l’exécutif et a perdu du crédit dans le concert des démocraties modernes qui pullulent déjà en Afrique. Il n’est pas saint que la constitution serve encore de couverture pour régler certains problèmes politiques conjoncturels. La préoccupation essentielle du régime est le franchissement de l’obstacle des élections présidentielles de 2012 et pour ce faire tous les leviers institutionnels seront à coup sûr actionnés. 
Aujourd’hui, l’institution Président de la République va accoucher sans doute du Vice-président nommé sur la base d’une simple préférence du Chef de l’Etat qui va lui déléguer des pouvoirs que seule la légitimité constitutionnelle confère. Ce Vice-président devrait passer dans l’ordre protocolaire devant les patrons des deux institutions parlementaires qui, quand même, ont une certaine légitimité textuelle en dépit de leur inféodation de fait à l’exécutif. 
Avec le vice-président, nous risquons d’entrer dans un autre régime qui, contrairement à l’article 103 de la constitution touchera à la forme républicaine de l’Etat. Du fait de préoccupations politiciennes, l’âme de la république sénégalaise bâtie depuis l’indépendance sur des principes démocratiques serait déjà en voie de défiguration avancée. 
On nous sert un Vice-président sans pouvoir constitutionnel direct véritable mais qui passe dans la préséance devant les présidents du sénat et de l’assemblée nationale. Cette préséance n’est pas fortuite dans le projet de loi sur le vice-président. C’est le principal effet recherché. 
Les articles 31 et 39 de la constitution qui règlent la question de la suppléance du Président de la république pour cause de vacance (démission, d’empêchement définitif ou, décès) ne seront sans doute pas touchés tout de suite lors du vote définitif de la loi sur le Vice-président. 
Le Président du Sénat sera toujours celui qui supplée le Président de la République en cas de vacance du pouvoir. Qu’est-ce que la vacance ? En dehors de la démission et du décès qui sont des cas clairs, la notion d’empêchement définitif peut être sujette à interprétation. 
Avec cette loi, si demain un Président s’absente pour une raison ou pour une autre sur une longue durée, il pourra laisser un vice-président non élu par les populations diriger le pays parce que détenteur de pouvoirs transmis. Ce sera une manière très subtile de ne pas parler d’empêchement définitif et les articles 31 et 39 de la constitution seraient neutralisés pour éviter la suppléance. Est-ce le but visé ? Osons espérer que le calcul n’aille jusqu’à cette projection. Le vice-président au rabais pourrait gérer une période en fonctions d’événement que seul le Patron maîtrise. Il y aura certainement un Vice-président sans pouvoir de suppléance le temps de mesurer l’ampleur du tollé. 
Entre-temps, si le tollé n’enfle, le Vice-président pourra prendre un autre visage et le verrou des articles 31 et 39 pourraient être levés en route vers le sommet. Ce scénario n’est pas à exclure. 
Le Vice-président dans le contexte sénégalais est une équation politique à plusieurs inconnus. S’il s’agit d’un jeu, ses promoteurs doivent savoir qu’on ne joue pas comme au poker avec les institutions de la république. Les hommes passent, la république reste. Le savent-ils ? 
Que l’idéal républicain éclaire nos lanternes en cette période nocturne et pénible pour notre démocratie. S’il n’est pas encore trop tard…………. 
• Mamadou NDIONE  
• Mandione15@gmail.com 
Lettre Ouverte à Me Abdoulaye WADE, Secrétaire Général du PDS  
par , mercredi 20 mai 2009  
Maître, c’est le cœur serré que je vous adresse cette lettre ouverte. Pour vous faire savoir que je ne reconnais plus notre parti, mon parti. Je ne me reconnais plus dans le PDS qui m’a fait politiquement ; et je ne suis pas le seul à avoir perdu mes repères. Le constat est là, notre parti n’en n’est plus un. Il ressemble plutôt à un G.I.E. Les dirigeants ne sont là que pour préserver leurs intérêts en occultant les problèmes essentiels du parti et du pays. Pourtant, le PDS était une grande famille où l’on s’appelait frères et sœurs. 
Maître, je vous en conjure, reprenait le parti. Car c’est de cela qu’il s’agit. Une reprise effective, pour une thérapie de choc. Pas seulement en paroles, mais en posant des actes positives et avec les vrais fils du parti. Ils sont toujours là, ces dignes fils qui ont bravé les plus dures épreuves pendant les moments de labeur. Maintenant que l’alternance est survenue, les militants du PDS sont piétinés, relégués au second plan, et ne sont même plus consulté. Tout ceci au profit d’arrivistes. Pendant ce temps-là le Sopi peine à voir le jour. Ouverture, oui ! Mais en politique, elle n’a de sens que quand on arrive à gérer ceux qui étaient déjà là. Pourquoi chercher quand on a déjà trouver, Maître ? Les vrais responsables de l’opposition qui valent vraiment la peine d’être débauchés ne quitteront jamais leur formation, comme nous les « bleus foncés » du PDS, ne quitteront jamais la nôtre. 
Maître, malheureusement le parti alimente ses détracteurs. Le parti combat le parti. Le PDS, tel un malade mental, nourrit la gangrène qui risque de le tuer. Et tout ceci est l’œuvre de cette soi-disant direction qui, au lieu d’aller à l’essentiel, de consolider les acquis, de travailler, de communiquer sur les réalisations du Président, n’est là que pour diviser. Les responsables s’entre-égorgent, créent des tendances. Partout où ils passent, c’est la discorde entre militants. Le cas du Plateau que je maîtrise le mieux est là : les populations se sont révoltées contre l’arrogance et l’injustice ! La leçon des élections locales à Dakar doit suffire. 
Oui, on vient de perdre Dakar, Maître. C’est trop facile de jeter l’anathème sur Karim Wade. Il n’avait aucune responsabilité sur ces élections. Il est le seul à avoir fait un effort concernant les problèmes d’investitures au Plateau, en vain. C’était peut être trop tard car l’investiture de Farba avait fini de semer la désolation au Plateau. Rien ne pouvait plus désamorcer cette défaite. Même pas la bravoure, la détermination, l’aura et le bilan du Secrétaire General de la section et Maire sortant, Fadel Gaye. 
Voila que nos larmes n’ont pas séché, qu’on remanie en oubliant Dakar et que la rumeur annonce l’éventuel recasement de Farba dans le gouvernement. Dans quel pays sommes-nous ? Excusez moi, Maître mais, y a qu’au PDS qu’on prime les fauteurs, les médiocres, ceux qui ne font qu’avec la ruse et la roublardise. 
Maître, souvenez vous qu’on vient de mettre plus de 65 milliards de budget entre les mains de l’opposition ? Souvenez-vous de ce que Dakar représente sur l’échiquier politique national ? Souvenez-vous que vous ayez à reconquérir Dakar ? Maître, Il faut se référer aux erreurs du passé pour préparer son avenir. Si ces erreurs restent impunies, si Dakar n’est pas réhabilité, si les responsables de Dakar n’ont pas les moyens de leur politique pour faire face à la vague du Benno, nous accuserons une défaite encore plus cuisante en 2012. Car, qui perd Dakar risque de perdre le Sénégal. 
Maître, en 2000, j’avais la ferme conviction que notre parti était allé pour gérer le pays pendant au moins 50 ans. Malheureusement, nos espoirs s’effritent petit à petit. En une décennie, on est entrain de commettre les pires erreurs politiques que le PS en 40ans. On vous a suivi pendant plus de 20 ans dans l’opposition et par conviction. Mais après la conviction, les intérêts .Pourquoi rester dans ce parti si l’intérêt de ses militants, je dirai même du pays et de ses habitants n’y est plus ? Maitre, le Plateau désespère : réparez l’injustice du parti contre sa base, il est encore possible de le faire. 
Politiquement… 
• Cheikhou Oumar Gaye  
• SG CLC Dakar-Plateau 
LE RÉGIME ET SES DÉRIVES. 
Une crise politique sans précédent,une situation sociale qui se détériore,des populations rurales mécontentes,une économie complètement à genou...Voilà le triste bilan du régime de l’alternance depuis qu’il est au pouvoir. 
Depuis neuf ans le Sénégal est mal gouverné,les impasses se succèdent les unes plus irritantes que les autres:l’inflation des prix des denrées de première nécessite,la faim qui s’installe à l’intérieur du pays dans des proportions extraordinaires,les difficultés d’accéder aux soins médicaux devenues réelles,une société polluée par une insécurité notoire, des familles sous le choc du chômage,sont autant de faits qu’il faut désormais insérer dans la vie quotidienne des sénégalais. 
Au même moment comme si les autorités n’en n’ont cure elles se montrent plus préoccupées par des stratégies malheureusement sans génie pour se maintenir au pouvoir.Et pour y parvenir tous les coups sont permis. 
Des institutions bafouées pour régler des comptes purement politico-personnels,des manœuvres concoctées pour des achats de conscience,des schémas mis en œuvre pour récupérer des chefs de parti dont les attaques virulentes d’hier se muent à des hâbleries assourdissantes d’aujourd’hui,un palais de la république transformé en un lieu de célébrations des ralliements politiques aux discours dithyrambiques à l’endroit du chef sont autant de dérives devenues banales des sénégalais tellement ils en ont vues. 
Aujourd’hui l’éthique,la morale semblent être oubliées bienvenue les violences,menaces et persécutions.L’expression libre et démocratique des opinions n’est permise que si elle joue à la faveur du Parti-État.Il y a aussi cette almanach de détournements des deniers publics qui ont mis en faillite des entreprises mais surtout occasionné l’enrichissement de personnes non encore revenues de leur ascension fulgurante. 
Quand dans un pays en mal d’atteindre les 3% du taux de croissance,la plus grande marque industrielle est la fabrication« de nouveaux fortunés »,des agences et des ministères les uns aussi farfelus que les autres abondent le résultat auquel on peut s’attendre c’est de perdre l’estime et la confiance de l’écrasante majorité des sénégalais à l’occasion des élections locales.Ce qui constitue un signal fort que Wade est en train de vivre ses derniers moments à la tête de notre pays.Et au rythme ou vont les choses l’irréparable risque de se produire.  
Face aux dérives,tâtonnements et scandales qui se répètent le pays se lasse du régime de Wade,du PDS et de ses alliés.Si l’heure est toujours aux promesses fallacieuses et aux discours du genre « je ferai.. » ou « je vous promet... » c’est parce que pendant neuf ans de règne le parti libéral n’a pas pu insérer ses actions dans l’urgence des sénégalais.Au lieu de chercher à retirer le couteau de la plaie Wade choisit plutôt à l’enfoncer là ou ça fait plus mal c’est à dire se faire succéder par son fils... 
Mais pour l’heure reconnaissons lui au moins le titre de recordman mondial de voyages effectués à l’extérieur,l’or du statut le plus couteux du Caire au Cap et sans doute le NOBEL du chef d’état dont le fils est plus populaire que n’importe quel ministre de son gouvernement...  
YOUSSOUPHA BA 
VOTE ELECTRONIQUE « Star » décrète la fin des fraudes électorales  
par Aïssatou Diop NDIAYE | SUD QUOTIDIEN , mercredi 20 mai 2009  
La Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (Raddho) et Bakar Engineering and Software (bi soft) ont procédé hier, mardi 19 mai au siège de la fondation Friedrich Ebert, à la présentation d’un système de vote électronique intitulé « Star ». 
Cette innovation technologique mise sur pied par M. Bakar Ndiaye a pour objectifs d’asseoir une « vraie » démocratie qui fait du peuple le seul détenteur du pouvoir et de toutes ses prérogatives. Cet outil vise également à sauvegarder la paix sociale au lendemain des élections, pérenniser la stabilité pour un développement harmonieux et durable et consolider les acquis démocratiques. 
Depuis 1998, le fichier électoral fait l’objet de contestations permanentes mais aujourd’hui avec l’évolution des Technologies de l’information et de la communication (Tic), on peut maintenant espérer avoir des élections fiables. 
Avec son engagement et sa volonté que lui témoignent ses collaborateurs, Bakar Ndiaye a su présenter aujourd’hui son logiciel qui consiste à éliminer les machines à voter pour des élections libres, justes et transparentes. Le président de la Rencontre Africaine pour la Défense des droits de l’Homme (Radho), Alioune Tine a affirmé que : « grâce à « star » c’est fini la fraude électorale et les tensions consécutives après les élections et en plus de cela le vote électronique est moins chère et plus fiable ». 
Le système de vote électronique permet la suppression des cartes électeurs, des bulletins de vote, des registres d’émargement, du dépouillement manuel, des urnes, des isoloirs, de l’encre indélébile et de la manipulation des procès -verbaux... 
Le logiciel « star » va aider ainsi à réduire le coût élevé pendant les élections avec ses trois bases : la biométrie, l’efficacité, et la simplicité. Les experts ont affirmé que le vote électronique donne l’occasion aux malvoyants, aux malentendants et aux illettrés qui étaient marginalisés dans les élections de pouvoir voter. 
Bakar Ndiaye initiateur du logiciel a expliqué : « le mal voyant appuie sur un seule bouton quand il entend le nom, de son candidat. En plus de cela, il est possible de voter avec n’importe quelle langue et le système coûte dix fois moins cher. Il peut fonctionner sur n’importe quelle machine. L’électeur a besoin de 20 secondes pour effectuer six votes ». 
(stagiaire) 
WALF FADJRI : 
Elections locales : C'est la demande sociale qui a fait perdre le Pds  
 
 
Le vent de changement qui vient de souffler sur une bonne partie des collectivités locales, n'a pas épargné Cambérène, capitale religieuse de la communauté layène. Il me revient, en ma qualité de coordonnateur du comité électoral, de prendre du recul pour analyser avec lucidité et objectivité les résultats tirés du scrutin du 22 mars et de relever les enseignements qui s'imposent.  
La préparation de la présidentielle 2007  
Pour comprendre ce qui s'est passé aux élections locales, il faut faire un rappel, en remontant à la période qui a précédé les élections présidentielles de 2007. Depuis 2000, le Pds ne vivait plus à Cambérène. Aucune structure ne fonctionnait, c'était la léthargie et le laisser aller total. C'était le flou total, on ne savait plus qui était qui. Ceux qui avaient la charge de faire marcher les structures du parti, ne posaient aucun acte. Ayant compris que la situation risquait de ne pas être favorable au président Wade, j'ai entrepris en 2006 (voir Il est midi du 5 mai 2006), de prendre des initiatives pour au moins faire gagner le président Wade. Je précise que je ne suis ni responsable de section ou de comité. Ainsi, avec un groupe de frustrés du parti et d'apolitiques, nous avions sillonné tout le village durant plus de six mois sans moyens, en rencontrant les militants et les populations pour les sensibiliser sur l'importance pour tous de travailler à la réélection du président. Nous avons rendu visite aux grandes concessions, puis rencontré les associations d'hommes et de femmes, les associations de jeunes, les notables, bref toutes les composantes sociales du village, contribuant ainsi grandement à la brillante réélection du président de la République avec l'un des meilleurs scores de la région.  
Je dois rappeler qu'en ce moment crucial, lors de la visite d'Idrissa Seck, certains voulaient jouer un double jeu au moment où je lui disais publiquement, avec honnêteté et sans détour, mon appartenance sans équivoque au Pds pour la réélection du président Wade.  
Le silence inquiétant du parti  
Après les élections présidentielles et législatives, tout le monde était au courant de la situation, mais au niveau du parti, personne n'a osé en tirer les conséquences. Mieux, suite aux huées subies par le président Wade lors de sa visite à Cambérène en mai 2007, l'ex-maire de Dakar Pape Diop avait déclaré dans la presse que Wade n'avait pas été hué, mais c'est le maire de Cambérène qui a été désavoué. Tout le monde s'en souvient. Maintenant, qu’est-ce qui avait changé entre-temps pour que cette même personne puisse diriger la bataille du parti pour les élections locales ? Ça me paraît plus que paradoxal.  
Bilan des élections locales  
Malgré une situation morose, nous avons pu sauver les meubles en reprenant notre bâton de pèlerin au moment où certains responsables n'osaient même plus regarder les populations les yeux dans les yeux. Nous avons mené une campagne de choc qui nous a permis de visiter tous les coins qui étaient inaccessibles au parti. Cambérène comprend deux grands centres : Seydina Issa Laye 1 et 2 et Cambérène extension. Dans le premier centre avec 18 bureaux, on a battu dans presque tous les bureaux. Par contre, c'est à Cambérène extension (9 bureaux) que l'opposition a pris une avance confortable. Or, si on y voit de près, le parti était presque coupé de Cambérène extension où les gens peinaient même à reconnaître qui était le maire. C'est, en partie, ce qui nous a le plus desservis.  
Mais globalement, il ne faut pas tout rejeter. Les populations ont bien voté pour nous, seulement, on aurait pu faire plus si on avait mis les hommes qu'il faut à la place qu'il faut. A titre d'illustration, comment peut-on désavouer publiquement un responsable sous le magistère duquel le président de la République a été hué et le retrouver, deux ans après, tête de liste du même parti. Pourtant, le parti avait donné des instructions claires et c'est dans la clandestinité que certains responsables ont tripatouillé les listes au dernier moment. Je pouvais faire comme certains en m'enfermant pour élaborer notre propre liste, mais cela est contraire à notre culture et notre éducation. C'est pourquoi, le résultat est là, il est amer.  
Ce qui a rendu la défaite encore plus amère, c'est que depuis les élections présidentielles, aucune évaluation n'a été faite pour tirer les leçons et voir concrètement où se situaient les points faibles pour pouvoir y apporter les correctifs nécessaires. Une analyse faite par un jeune cadre libéral après les élections présidentielles souligne clairement que c'est à cause de la campagne de proximité que j'avais menée, avec comme viatique de redonner à Cambéréne sa vraie place sur l'échiquier politique, qui a pu convaincre une bonne partie de l'électorat à voter pour le président Wade.  
Au niveau national, je pense que, contrairement à une idée qu'on veut faire croire pour tromper l'opinion, ce n'est pas le Pds qui a sanctionné le Pds. Dire cela, c'est manquer de respect aux citoyens qui ont envoyé un message fort qu'il nous faut tous décortiquer pour aider le président à bien terminer sa mission. En réalité, comme je l'ai toujours dit, c'est la demande sociale qui a fait perdre le parti. Ceux qui étaient aux commandes étaient plus préoccupés par leurs problèmes personnels que par ceux des populations.  
La deuxième cause que certains font semblant d'occulter, est liée au fait que certains hauts responsables étaient plus préoccupés à lorgner le fauteuil du président, installant ainsi une guerre de succession à pas feutrés, au lieu de se concentrer sur la prise en charge de la demande sociale. Pourtant, depuis quelque temps, j'ai suffisamment alerté les autorités sur les dangers qui guettaient le parti (cf Obs du 19 novembre 2008 et Walf du 3 janvier et du 11 février 2009), mais on n'a certainement pas fait attention aux mises en garde que je faisais et le résultat est là. En politique, l'honnêteté veut que les erreurs s'assument et se paient.  
La communauté layène n'aura plus d'intermédiaire et n'est dans la poche de personne  
Plus que jamais, les relations avec la communauté layène méritent une plus grande attention de la part des autorités publiques. Cambérène, je le répète, est la capitale religieuse des layènes et, à ce titre, mérite un traitement dû à son rang, à l'instar des autres familles religieuses du pays. Par le passé, certaines personnes qui jouaient le rôle d'intermédiaires, n'ont pas tenu loyalement leur rôle ; en informant réellement et objectivement le président sur ce qui se passe au niveau de notre communauté. Ils n'ont jamais fait part au président des véritables problèmes que nous vivions. Ils étaient plus préoccupés à semer la division pour conforter leurs positions. Cela nous a porté préjudice. Si vous vous souvenez, lors de sa visite de 2007, le président voulait un interlocuteur. C'est pourquoi, désormais, en tant que fils aîné du khalife général des layènes et gérant ses affaires, coordonnateur général de l'Appel et de surcroît responsable politique du Pds, je n'accepterai plus d'intermédiaires entre la communauté layène et le chef de l'Etat. Le premier qui osera transgresser cette décision me trouvera sur son chemin et aura affaire à moi. Qu'ils se le tiennent pour dit.  
La contribution de notre communauté au développement du pays est sans équivoque et cela, depuis les indépendances, en passant par les régimes de Senghor et Diouf. Pour ce qui est du président Wade, c'est spécial. Du temps des vaches maigres, il a toujours démarré ses campagnes à Cambérène, y a toujours gagné, mais en retour, Cambérène n'a jamais bénéficié d'un retour d'ascenseur. Au contraire, la communauté est traitée en parent pauvre dans la nomination aux postes de décision (aucun ministre, aucun député, aucun sénateur, aucun Pca, aucun ministre conseiller, aucun ambassadeur). C'est comme si, à l'instar des autres communautés, nous ne disposons pas de compétences pour occuper de telles fonctions. Le dernier gouvernement qui vient d'être mis en place, vient encore de le confirmer. Les layènes ne se reconnaissent pas dans le dernier gouvernement. C'est à se demander où se trouve l'équilibre ? Pourtant, chaque jour que Dieu fait, d'autres familles se plaignent pour réclamer nommément des postes. Il n'y a pas d'équilibre dans le traitement des communautés religieuses, je ne cesserai de le répéter.  
Sur un autre registre, les préparatifs de l'Appel 2009 (prévu les 23 et 24 juillet 2009) ont démarré et nous avons pris le soin d'informer officiellement les autorités, à commencer par son excellence le Président de la République par lettre en date du 21 avril 2009. Par conséquent, qu'on ne vienne pas nous trouver des alibis. En ma qualité de coordonnateur général, je lance un appel officiel aux autorités pour que les mesures appropriées puissent être prises à temps. Les commissions techniques sont à pied d'œuvre et le travail de terrain a démarré. Il faut que cet évènement majeur de la communauté layènes bénéficie de la plus grande attention des autorités. Le khalife y attache une très grande importance.  
Propositions de sortie de crise  
Les résultats aux élections locales sont, à mon avis une bonne chose, si, bien sûr, le parti sait en faire bonne lecture. C'est une occasion que nous avons pour rectifier le tir et bien préparer les échéances de 2012. Pour cela, il faudra au président de :  
. Réunifier la famille libérale naturelle en regroupant tous ceux qui étaient frustrés quels que puissent en être les motifs. Pour cela, il ne faut pas que certains divertissent le président, il faut lui laisser les coudées franches et abandonner les basses manœuvres et les intérêts personnels ;  
. Recourir à de véritables leaders qui ont une assise populaire réelle. Il faudra faire la différence entre la proximité (être proche du président, apparaître à ses côtés) et la représentativité (leader utile et écouté par sa base) ;  
. Eviter la politique-spectacle et le populisme, en s'occupant de la prise en charge de la demande sociale;  
. Faire émerger les compétences en mettant les hommes qu'il faut à la place qu'il faut (certains ne peuvent plus rien lui apporter, il faut un Pds new look aussi bien dans la pensée que dans l'action) ;  
. Veiller à un équilibre dans le traitement des communautés religieuses pour renforcer la stabilité du pays.  
Seydina Issa Laye THIAW Fils aîné du Khalife général des layènes Responsable politique libéral à Cambérène Conseiller municipal à la Ville de Dakar Coordonnateur général de l'Appel  
 
 
 
+ L'info en continu 
 
 
Wade ouvre l'ère de la révolution rurale : Trente milliards pour la Banque des ruraux et mort programmée de la Cncas 
Le Sénégal, si les vœux du président de la République sont exaucés, sera le premier pays africain à avoir une banque dont le capital dépasse celui des banques commerciales et les actionnaires seront les agriculteurs. Le président Wade a annoncé, hier, que la ‘Banque des agriculteurs du Sénégal’ (nom officiel) sera dotée d’un capital compris entre 30 et 40 milliards de francs Cfa. 
 
La salle des banquets du palais présidentiel a abrité, hier, le Conseil présidentiel sur l’agriculture. A la rencontre à laquelle avaient pris part les organisations paysannes, les élus locaux, les gouverneurs de régions et les ministres concernés, il a été plus question de la ‘Révolution rurale’, annoncé par le président Wade, lors du premier conseil des ministres du gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye.  
Ainsi, la totale dépendance des agriculteurs vis-à-vis de l’Etat, jusqu’à une période récente, a été soulevée par Abdoulaye Wade qui indique qu’il est temps que les ruraux se prennent en charge. La Banque des agriculteurs du Sénégal, qui sera ‘la plus grande banque’ du pays, selon Wade, devrait voir le jour d’ici quelques mois. Le président de la République affirme qu’il a instruit un conseiller pour que soit lancé un ‘concours d’idées sur le logo et l’architecture du bâtiment’. La bancarisation des ruraux, dit-il, permet d’éviter les pertes de revenus chez cette frange de la population.  
Le capital de la Banque des agriculteurs du Sénégal (Bas) devrait se situer entre 30 et 40 milliards de Cfa. Le chef de l’Etat déclare qu’il sait ‘comment trouver l’argent’ et ‘où trouver l’argent’.  
Dans tous les cas, la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (Cncas) risque d’en faire les frais. En effet, Wade annonce que les parts que l’Etat détient à la Cncas, où il est majoritaire, seront transférées à la Bas car en plus de l’octroi de crédit, les agriculteurs vont bénéficier d’une assurance-maladie, d’une assistance retraite, d’un fonds de calamité et ils vont être les principaux actionnaires.  
Paysans et gouvernants reconnaissent, par ailleurs, unanimement que les semences et intrants subventionnés n’arrivent pas aux ayants droits. Les intermédiaires ont été, par ailleurs, indexés comme étant des individus qui parasitent le système d’écoulement des récoltes. Selon les dénonciations, ces personnes rachètent les productions en deça des prix et les revendent ensuite à un prix plus élevé. De ce fait, les intermédiaires obligent les producteurs à brader leurs récoltes. En retour, ils font des bénéfices énormes. Pour mettre un terme à cette exploitation des paysans, le président Wade a demandé que les intermédiaires soient rayés du processus de commercialisation des produits agricoles.  
Un plaidoyer a, en outre, été fait pour que le matériel subventionné ne soit pas vendu dans les pays voisins et que les agriculteurs remboursent les crédits.  
Me Wade a indexé les agriculteurs à col blanc pour exiger que ceux qui reçoivent des subventions ou parlent au nom des paysans soient effectivement des agriculteurs. Les élus locaux en ont également pris pour leur grade. Le président de la République a mis en garde ces derniers contre l’attribution des terres, soutenant que ceux parmi eux qui seront traînés en justice pour vente illégale des terres ne pourront pas compter sur sa médiation, fussent-ils du Pds.  
Sur un autre registre, la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance a été citée par les autorités pour ainsi inciter les agriculteurs à davantage croire en la terre pour amener le pays vers l’autosuffisance alimentaire.  
Khady BAKHOUM  
 
 

 

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