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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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que force reste
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AU -D E L A
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DRAMATIQUE
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Violences scolai
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Nihil Obstat
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CONSEQUENCE DU TRAIN DE VIE DISPENDIEUX DU RE

 
 
Mais dans quel pays sommes-nous ? 
« Les injures sont les raisons de ceux qui ont tort » 
 
[Fénelon] 
 
 
 
 
 
 
A entendre Babacar Gaye, Doudou Wade et consorts, proférer des menaces et injures à l’endroit de citoyens libres et à part entière, qui ont eu pour seul tort, l’intention de réfléchir sur la situation difficile et qui perdure de notre pays, à travers des assises nationales, en vue de trouver des solutions idoines durables et consensuelles, il y a lieu de se poser des questions. A savoir si ces gens là, comprennent et savent ce que veut bien dire la république et les droits et libertés qui sont attachés à la citoyenneté, en tant que, statut. 
Le peuple sénégalais est pris à témoin et ceux parmi nous, qui sont de bonne foi peuvent attester que les hommes du pouvoir dépassent les limites du tolérable, si tant est, qu’ils savent ce que veut dire limite. Cette attitude puérile et leur argumentaire à la fois, consistant à dire, qu’ils représentent 56% des suffrages exprimés, donc majoritaire –ils oublient toutefois que celle-ci est très loin de la majorité sociologique- par conséquent les 44% et tous les autres sénégalais,qui restent sont dénués de tout droit ; de protester, de s’organiser et pourquoi pas de s’opposer au régime en place, selon les règles démocratiques établies par la Constitution dans un Etat de droit, si telle est leur volonté. 
Il est généralement admis que le respect de l’adversaire est une preuve de grandeur pour les hommes d’honneur. Malheureusement du côté de Me Wade et ses souteneurs, cela leur est totalement étranger. 
Comment des énergumènes, je devrais dire des va-nu-pieds qui n’ont jusqu’ici rien apporté de significatif à leur pays, mais qui plutôt, ont profité du pouvoir qu’ils détiennent pour se tailler des privilèges exorbitants ; osent-ils s’attaquer impunément à des hommes et femmes aussi respectables et respectés, qui n’ont fait que répondre favorablement à l’appel de leur peuple ? Des hommes qui ont servi loyalement et dignement au nom de leur pays, la communauté internationale avec beaucoup de satisfaction ; ceci après s’être acquittés de leurs tâches premières à savoir, servir la patrie sur le sol national. Il ne fait l’ombre d’un doute pour aucun sénégalais doué de raison et de bonne foi, que ces concitoyens là, sont des patriotes au service de leur pays. La moindre des choses que nous puissions faire, c’est d’être reconnaissants envers eux et fiers de les compter parmi nous. 
Alors, au nom de quoi et sur quelle base, peut-on interdire ou reprocher à d’honorables citoyens et patriotes, de tout subordonner, pour réfléchir sur les problèmes et difficultés de leur pays aux fins de leurs trouver des solutions justes et durables. Ce n’est qu’au Sénégal sous le régime libéral, qu’une idée aussi idiote peut germer. 
Il est aujourd’hui tout à fait avéré pour la majorité des sénégalais conscients, que les hommes du camp présidentiel n’ont rien d’autre que l’injure à la bouche –cette arme des faibles pour contraindre- à la place des arguments solides pour convaincre. 
La crise au Sénégal ne se discute plus, en tout cas, pour tout homme honnête, avisé et impartial ; parce qu’elle est évidente et même de plusieurs ordres. En 8 ans seulement, le pouvoir de Me Wade a procédé au moins à trois emprunts obligataires, signe évident que nos finances se portent très mal. La dette intérieure n’arrive pas à être soldée, ce qui met les entreprises de la place et l’économie en générale dans des difficultés énormes. L’agriculture à un mois de l’hivernage, ne trouve pas encore assez de semences de qualité et d’engrais. Tous les programmes économiques et sociaux ont tous, successivement lamentablement échoué, les uns après les autres. Les échecs de Me Wade quasiment dans tous les domaines, sont patents. Alors, signe d’incompétence ne peut être plus éloquent. La preuve, Me Wade ne fera jamais le bilan de sa gestion aux Sénégalais. De ces gens là, il n’y a rien à attendre. Le plus tôt qu’ils partiront, mieux ce sera pour les Sénégalais. 
Dés lors, il est du devoir de chaque citoyen sénégalais conscient de ses responsabilités, de ne pas croiser les bras ou de rester indifférent par rapport à la situation qui prévaut en ce moment.  
C’est pourquoi, tout le monde devrait saluer l’initiative de la tenue, de ces assises venues à son heure et souhaiter, que leurs travaux soient couronnés de succès, dans l’intérêt bien compris du peuple sénégalais tout entier. 
Véritable paradoxe non ! Au même moment où, des Sénégalais conscients de leurs responsabilités vis-à-vis de leur peuple, se font des soucis et se penchent avec sérénité sur la situation difficile du pays, par la tenue d’assises nationales d’autres, non loin du Palais de la république, sous les yeux du Premier ministre figurant, des membres du gouvernement et presque l’essentiel des autorités de la république, se retrouvaient au Théâtre National Daniel Sorano pour une cérémonie, tout à fait à l’opposé des assises, d’exhibition honteuse de richesse, de provenance douteuse. Cet étalage, signe extérieur de richesse, devant un peuple qui peine à manger à sa faim, est vraiment de l’indécence pour ne pas dire de l’injure faite au peuple sénégalais. Ces sommes gaspillées au cours de ces Xavaré et manifestations folkloriques, sont pourtant le fruit de nos labeurs, elles auraient bien pu servir à soulager la souffrance dans nos campagnes où, la famine sévit à grande échelle, plutôt que de servir à fabriquer des riches artificiels fossoyeurs de l’économie nationale. Ce genre de sénégalais, ne nous mènerons nulle part, si ce n’est vers l’abîme. 
Alors messieurs les « marabouts, autres guides religieux » et simples citoyens, entre ces deux groupes de citoyens, de quel côté vous vous situez ? C’est le moment et le lieu pour les médiateurs neutres, les chefs religieux et toutes les bonnes volontés, épris de paix, défenseur de la cohésion et de l’unité nationale, pour la sauvegarde des libertés et des droits des autres citoyens, de se faire entendre et de faire leur choix. 
Chers compatriotes, soyons justes, car Dieu n’aime pas les hypocrites et pour être fidèles à ses recommandations, personne ne devrait fermer les yeux sur des pratiques qui frisent l’infamie. 
Il me semble que Me Wade vit le complexe d’un mal élu et cela lui trouble la conscience en permanence sinon le sommeil. Ainsi, le syndrome de cette fameuse victoire arrachée, le poursuivra comme l’œil de Caïn, partout où il ira. Me Wade chef de l’Etat, qui devrait être le gardien de l’ordre public et du respect des textes en vigueur, ne lève jamais le plus petit doigt pour mettre en garde ou sanctionner ses partisans, qui commettent des actes de banditisme, violent et font fi des lois et règles d’un Etat de droit à longueur d’années. Par exemple, comment un ministre peut refuser à un syndicat, le dépôt d’un préavis de grève qui est bien prévu par nos lois? Mais dans quel pays sommes-nous ? 
Il faudra que Babacar Gaye, Farba Senghor et consorts se détrompent et reviennent à la raison au plus vite. Qu’ils sachent que ce pays le Sénégal, n’est pas un territoire conquis par leur maître, armes à la main ou hérité de ses parents. Il est vrai, qu’il est parvenu aujourd’hui, à transformer un nombre important de nos compatriotes en larbins grâce à l’argent et le pouvoir que nous lui avons confié. Mais, que Me Wade ne se fasse pas d’illusion, à l’exemple de ceux qui ont tenu ces assises, il y aura encore d’autres sénégalais qui se dresseront pour faire face et empêcheront que notre pays, ne soit transformé en une monarchie, n’en déplaise aux larbins. 
Il est tout de même amer, de constater que, notre pays, depuis l’avènement de l’alternance perd une à une toutes ses valeurs et les plus sures malheureusement. En effet, ces malades qui nous gouvernent sont incapables de concevoir aujourd’hui, l’existence de la justice, du droit, de la liberté et une limite à ne pas franchir, en dehors de leur prisme. Voici des parvenus, rejoints par des transhumants, qui se sont accaparés du pouvoir et qui n’entendent plus le quitter par les voies et règles fixées par la constitution. Tout obstacle constitutionnel, moral, éthique, physique ou quel qu’il soit est balayé systématiquement, sans aucune forme de respect à la loi et sans état d’âme.  
Cela fait 8 ans de pouvoir libéral, que les Sénégalais s’accommodent de leurs bévues, tolèrent leur arrogance, évitent les casses, supportent la vie dure, attendent patiemment les échéances électorales prévues par les textes, mais tout cela ne leur suffit pas car, ils furent, sont et demeureront toujours des hors-la-loi, rien n’y fait. Leur véritable objectif dissimulé, c’est de faire de ce pays une monarchie avec Me Wade comme souverain.  
Les assises nationales, que Me Wade et son camp considèrent, sans avoir le courage de le dire ouvertement, comme une menace sérieuse à leur existence, n’a pas encore fini de semer la panique en leur sein. Ils ont cessé toute activité tant au niveau gouvernemental que du parti, pour contrecarrer les assises. C’est pourquoi, imperturbable, toutes les forces vives de la nation attachées encore à nos valeurs, devraient se mobiliser pour conduire, les assises jusqu’à leurs termes, avec détermination, dignité et fermeté, uniquement dans l’intérêt du peuple sénégalais.  
Les calomnies, les diffamations, les intimidations et les menaces proférées, ne devraient pas nous détourner des objectifs de ces assises, qui sont pour beaucoup de Sénégalais une raison majeure d’espérer. 
Cette agitation des fous du village et leur commanditaire, devrait être un motif réel et suffisant pour amener tous les Sénégalais qui n’en peuvent plus, qu’ils soient de la diaspora ou sur le sol national, de se mobiliser fortement pour la réussite des assises. Nous devons faire preuve de maturité parce que nous sommes dans notre bon droit de citoyen. Trop c’est trop !  
 
« Le mépris efface l’injure plus vite que la vengeance » 
Thomas Fuller 
 
Mandiaye Gaye 
BP 1600 Dakar 
Gaye_mandiaye@hotmail.com 
L’OBSERVATEUR: 
OUTRÉ PAR LES AGISSEMENTS INOPPORTUNS DE FARBA Le collectif des contrôleurs compte croiser le fer avec lui 
 
Article Par MAKHALY NDIACK NDOYE (stagiaire),  
Paru le Vendredi 13 Juin 2008 
 
Les contrôleurs de l’aéroport ont exprimé hier au cours d’un point de presse à Ngor Diarama, leur désir de voir notre pays rester au sein l’Asecna. Chose que ne souhaite pas le ministre en charge des Transports aériens. Qui, par ignorance, viole toutes les conventions et met leur outil de travail en danger. Ainsi, ils comptent paralyser l’aéroport pour lui faire entendre raison.  
« Depuis l’arrivée de Farba Senghor à la tête du département des Transports aériens, l’atmosphère n’est plus favorable au travail, avec ses attaques contre l’Asecna et le personnel aéroportuaire », fulmine Habib Mbaye, secrétaire général du Syndicat des Aiguilleurs du Ciel du Sénégal (Sacs). De crise en crise, Farba vient de créer une situation qui discrédite notre pays, «qui viole la convention régissant l’Asecna, en récupérant les 56% de redevance d’atterrissage et les 100% de redevance de balisage qui revenaient de droit à l’Asecna», condamne Cherif Ka, président de l’association des contrôleurs. Si le Sénégal veut retirer la gestion de ses aéroports à l’Asecna, ce qui est autorisé, qu’il le fasse dans les règles de l’art sans violer les conventions internationales de l’aviation civile. «Au lieu de venir recueillir l’avis des techniciens sur cette question cruciale, M. le ministre se fait délibérément berner par son entourage, qui n’est là que pour préserver ses intérêts», ajoute M. Ka. Ce qui le pousse à rester dans son coin et à faire des choses pas catholiques du tout. Le problème de Farba Senghor, c’est, comme il ne sait pas grand-chose du fonctionnement de l’aviation civile, il veut tout copier sur la France, même le règlement des conflits. «Ce qui ne peut être admis», selon M. Mbaye. Ainsi, le collectif des contrôleurs dira qu’il est de «(son) devoir de défendre (son) pays et (son) outil de travail». Pendant que M. le ministre règle le problème des autres départements, le sien brûle de partout. Les contrôleurs de l’aéroport pensent ainsi aller jusqu’au bout pour faire revenir Farba à la raison. Par conséquent, ils ont déposé un préavis de grève qui a un effet immédiat et qui exige l’arrêt sans condition de la violation de la convention et le retour définitif de notre pays au sein de l’Asecna. Ils ont aussi réclamé l’annulation immédiate et définitive de la réquisition du directeur général de l’agence nationale de l’aviation civile du Sénégal (Anacs) sur le personnel de la représentation. La restitution à l’Asecna des sommes confisquées depuis le 10 mai dernier est aussi réclamée, sans oublier le respect des accords de Saly. Sans la satisfaction de ces différents points, les contrôleurs comptent paralyser l’aéroport pour faire revenir Farba à de meilleurs sentiments.  
Grève du personnel du Centre National de Transfusion Sanguine Le CNTS prive les hôpitaux de sang 
 
Article Par Idrissa SANE (stagiaire),  
Paru le Jeudi 12 Juin 2008 
 
Le personnel du Centre National de Transfusion Sanguine est en grève depuis ce lundi. Les structures de santé ne reçoivent plus de sang depuis lundi. Cette grève est suite à une déformation de l’appellation des termes de règlement du remboursement de la session des produites sanguines. Le Cnts menace de continuer la lutte, pire, boycotter la journée mondiale de don de sang prévue ce samedi 14 juin.  
Alors que la journée mondiale de don de sang est prévue pour ce samedi 14 juin 2008, le personnel du Centre National de Transfusion Sanguine (Cnts) observe depuis ce lundi 09 juin un mouvement d’humeur. Aujourd’hui, le centre joue un rôle exécrable dans la collecte et la livraison de façon presque gratuite de sang aux structures de santé. Le Cnts dans son mouvement d’humeur entamé depuis lundi, a suspendu ses activités et a décidé de ne plus livrer du sang aux hôpitaux, centres de santé et postes de santé. Cette grève lourde de conséquence risque de déboucher sur la catastrophe. La situation est à risque car le personnel n’entend pas revenir à de meilleurs sentiments tant ce que les autorités de tutelle ne prennent pas des mesures pour corriger cette Faute. Cette grève du personnel est suite à une transformation des termes de référence du règlement de la session des produites sanguines. En effet, depuis 2006, le ministère de la santé s’est substitué aux hôpitaux pour le remboursement du coût des poches sanguines livrées par le Cnts. Et sur les factures, il était bel et bien libellé « remboursement de la session des produits sanguines» . La goutte d’eau qui a fait déverser la vase c’est que pour cette année, la facture du règlement de la session est libellée « subvention de la session des produits sanguines», ce que refuse d’entendre le personnel. N’étant pas d’avis avec cette faute technique, le Syndicat Unique des Travailleurs de la Santé et de l’Action Sociale (Sutsas) a demandé à ce qu’on corrige les termes de cette décision et de se référer sur les textes de 2006- 2007. D’ailleurs Saliou Ndiaye secrétaire général du Sutsas nous a confié que si le personnel a fait recours à la grève, c’est parce les rencontres avec les autorités de tutelles sont restés jusque-là vaines. Tout en déplorant cette situation lamentable que vit le Cnts, Madame Mbaye Codou Sow représentante du personnel aux niveaux du conseil d’administration soutient que le personnel est arrivé bout et le bras de fer est leur dernier recours. La lutte va continuer et le personnel risque de boycotter la journée mondiale de don de sang prévue ce samedi 14 juin 2008 poursuit Codou Sow.  
INSTALLATION DU BUREAU DES ASSISES NATIONALES À PARIS Amadou Makhtar Mbow en terrain miné 
 
Article Par BOCAR ALPHA KANE (PARIS),  
Paru le Vendredi 13 Juin 2008 
 
C’est aujourd’hui, à Paris, que les organisations de la société civile, les partis du front «Siggil Sénégal» et la diaspora sénégalaise en France, organisent une réunion d’information sur les enjeux des Assises nationales et l’implication de la diaspora. La rencontre sera présidée par Amadou Mactar Mbow, président du bureau des Assises, qui aura ainsi l’occasion de donner un grand coup de pied dans la fourmilière politique en France.  
La vraie question à laquelle Amadou Mactar Mbow devra répondre, c’est comment la diaspora prendra-t-elle part aux Assises et avec quels moyens ? En attendant des réponses, les Sénégalais de France ne sont pas dupes. Ils ont une claire conscience des enjeux. Pour les uns, c’est une farce aux relents de manipulation. Pour les autres, l’heure est grave et il faut un consensus national pour sortir le pays de la crise. En revanche, le pouvoir et l’opposition, voire la société civile, cherchent chacun à sauvegarder ses intérêts. La léthargie quasi générale des partis politiques et l’activisme douteux des organisations prétendument de la société civile en sont la parfaite illustration. La réunion d’information de Paris est organisée par l’association Forum Res Publica, proche de l’opposition. Deux de leurs responsables, MM. Benjelloun et Guèye, s’en sont violemment pris à un militant de « Rewmi », qui a eu le tort de souhaiter les retrouvailles entre Idrissa Seck et l’opposition démocratique. C’était le 11 mai 2008, lors de la conférence de Mme Aïssata Tall Sall à Paris. Pour eux, le front « Siggil Sénégal » devrait éviter de collaborer avec Idrissa Seck, dont le comportement vis-à-vis de Wade est jugé contradictoire. Le président de séance, M. Malick Youm, a dû prendre la parole, ainsi que M. Doro Sy, pour rétablir l’ordre et permettre aux débats de se tenir…dans la démocratie. En dehors de cette organisation, on ignore celles qui sont impliquées dans la réunion. Joint au téléphone hier matin, le coordonnateur du Forum Res Publica en France, M. Mansour Guèye, n’a donné aucune précision sur les organisations de la société civile prenant part à la rencontre avec le président Mbow. «Reférez-vous à la liste du comité des Assises au Sénégal. Il n’y a pas autre chose», a-t-il indiqué.  
Indifférence au Pds et sommeil profond dans l’opposition  
Au Pds, l’heure n’est vraiment pas à la mobilisation contre les Assises. Le parti est dans la tourmente depuis que la Génération du Concret a affiché ses ambitions : neutraliser Amadou Ciré Sall et «récupérer» la fédération, en plaçant à sa tête un responsable favorable à leurs idées. Les pro Macky sont quasiment les seuls à s’opposer à ces manœuvres. Sur les Assises, le secrétaire général de la fédération Pds de France estime que «la tenue d’une contre-manifestation n’est pas opportune. La riposte sera intellectuelle et aura lieu après la réunion d’Amadou Mactar Mbow. Il s’agira pour le Pds de montrer à l’opinion nationale et internationale que les Assises de l’opposition n’ont aucun contenu. C’est un divertissement pour une opposition en manque de crédibilité». Qu’en est-il justement de l’opposition sénégalaise en France ? Elle est dans un sommeil politique profond, si elle n’est pas en proie à des querelles stériles. C’est le cas du Ps dont l’appareil politique est incarné par l’Amicale des Travailleurs Socialistes de France, qui n’est ni affiliée, encore moins intégrée au parti de Tanor Dieng. L’amicale n’a pas le statut de fédération comme au PDS. C’est dans ce vide que la pagaille s’est développée après la défaite de 2000. En réalité, les tendances du PS au Sénégal ont toujours trouvé des relais en France : Tanor Dieng, Djibo Kâ, Robert Sagna, Khalifa Sall, etc. Noyautée par les tendances, l’amicale a fini par être paralysée. C’est pourquoi Tanor Dieng n’a jamais voulu le renouvellement de l’amicale depuis 2000, parce que sa tendance était la plus faible. Ne s’avouant pas vaincu, le premier secrétaire du PS a autorisé par une circulaire, des courants au sein de l’amicale : Agora, Alternatives socialistes et Vision Socialiste. En résumé, Tanor Dieng a permis en France la création de courants, un système qu’il avait refusé à Djibo Kâ après le congrès de 1996. On connaît la suite. Aujourd’hui, pour recoller les morceaux, une commission de quinze membres dirigée par Cheikhna Camara a été mise sur pied pour organiser les renouvellements prévus ce mois-ci. Voilà pourquoi le Ps en France n’a pas la tête aux Assises nationales, d’autant que trois candidats sont en ordre de bataille et aucun d’eux ne veut rien lâcher. Il s’agit de Doro Sy (qui serait proche de Aïssata Tall Sall), Moussa Diop (qui serait proche de Tanor Dieng) et Birahim Camara (qui serait proche de Abdoul Khadre Cissokho). Le Ps n’est pas l’arbre qui cache la forêt, mais l’arbuste qui révèle l’immensité et la sécheresse du désert que traverse l’opposition. Les rangs sont dégarnis, parce que les politiciens en France ne sont guère convaincants. Dans tous les cas, Assises nationales ou pas, les Sénégalais savent que leur transfert d’argent constitue le premier facteur de stabilité du pays. Plus que les prières des marabouts, qui ont montré leurs limites depuis des lustres.  
LEQUOTIDIEN : 
PAUVRETE - Selon une étude de la Banque mondiale : Plus de la moitié de la population affectée 
La pauvreté n’a pas reculé au Sénégal, signalait hier Hippolyte Fofack, économiste principal de la Banque mondiale rapportant qu’une étude faite par la Banque mondiale, en collaboration avec le Sénégal, fait état d’un indice de pauvreté qui dépasse plus de 50% de la population au Sénégal.  
S’il y a des pays où la pauvreté commence à reculer, le Sénégal n’en fait pas partie. En effet, a annoncé hier M. Hippolyte Fofack, économiste principal de la Banque mondiale, le Sénégal figure parmi les pays où l’indice de pauvreté dépasse 50% de la population. Ce qui, de l’avis de l’expert de la Banque mondiale, reste élevé. Selon l’économiste, une étude est en cours, réalisée par la Banque mondiale en collaboration avec le Sénégal, et qui va être rendue public dans les prochains mois. Selon lui, ladite étude montre que le seuil de pauvreté reste relativement élevé dans ce pays. «La pauvreté n’a pas reculé, au niveau régional. Il y a eu des régions qui ont connu un recul de la pauvreté, peut-être pas d’une manière significative, tandis que dans certaines régions, il y a une légère augmentation de la pauvreté. En terme global, les seuils de pauvreté sont restés relativement élevés», a précisé M. Fofack, qui participait à un séminaire sur «La rationalisation des choix budgétaires et des investissements pour une croissance accélérée et la réduction de la pauvreté au Sénégal» organisé par la Banque mondiale et le Ministère de l’Economie et des Finances.  
Faisant allusion au dernier classement de l’Indice de développement humain (Idh) du Programme des Nations-Unies pour le développement (Pnud), l’économiste informe aussi, qu’il y a une tendance à la hausse de la pauvreté au Sénégal, pays classé 156e sur 177 pays par cette organisation. M. Sogué Diarisso, le directeur de la Division de la prévision et des études économiques (Dpee) a essayé de nuancer les propos de l’expert de la Banque mondiale. «Ce qu’il voulait dire, c’est que la pauvreté n’a pas significativement reculé au Sénégal. Mais elle a reculé de façon évidente. Peut-être pas dans les mêmes proportions qu’elle a reculé dans les pays d’Asie du Sud-Est.» M. Diarisso explique : «Ces pays ont connu des taux de croissance sur une longue période, de plus de 10%. Des croissances assises sur des exportations et sur les investissements.» «La pauvreté a reculé, mais pas dans les mêmes proportions que les pays d’Asie du Sud-Est», a martelé le directeur de la Dpee, à l’issue du premier atelier du séminaire, qui avait pour thème «Allocation budgétaire et investissement publics pour une croissance soutenue : expériences internationales et implications pour les pays de l’Afrique au Sud du Sahara». Ce thème a, justement, été présenté par Hippolyte Fofack.  
Ainsi, souligne le fonctionnaire de l’une des institutions de Bretton Woods, «le seuil de la dette extérieure du Sénégal est bien plus élevé que la moyenne en Afrique subsaharienne. En effet, pour résoudre ses problèmes budgétaires, le Sénégal fait souvent recours au financement extérieur. Ce qui pose un véritable problème». Face à cela, il recommande aux autorités gouvernementales d’opter pour la mise en place de l’approche «coûts-avantages», pour optimiser les investissements publics.  
Dénonçant l’absence d’efficacité dans l’allocation budgétaire et des investissements publics, l’économiste préconise au Sénégal de classer les projets d’investissement en fonction de leurs valeurs actualisées nettes et de choisir les projets dont le rendement économique et social est le plus élevé dans l’élaboration des programmes. Il est d’avis que pour parvenir à une croissance accélérée, le Sénégal doit se soumettre à «une analyse de l’investissement et se passer de certaines dépenses budgétaires qui ne sont pas rationnelles du point de vue économique».  
Dialigué FAYE  
ENTREPRISE - Déficit de 36 milliards de francs : Le trou de la Senelec fait craindre un délestage du personnel 
La situation de la Senelec ne s’améliore pas, et les délestages incessants le démontrent tous les jours. En plus des sommes à payer à la compagnie Gti, pour la reprise normale de la fourniture d’électricité, la Société nationale d’électricité doit faire face à d’autres urgences. Hier, en Assemblée générale, les travailleurs de l’entreprise, membres de la convergence syndicale, ont annoncé que leur société est à la recherche de 36 milliards de francs Cfa, pour faire face à ses créances et au déficit de production. Cependant, contrairement à ce que certains de ses travailleurs prétendent, les difficultés de trésorerie de la Senelec ne datent pas d’aujourd’hui. Elles ont même été à la base des problèmes de l’Etat pour trouver un partenaire stratégique pour privatiser la compagnie. A l’époque où Samuel Sarr arrivait à la tête de la Senelec, ce déficit s’élevait à plus de 100 milliards. Cela avait incité le Dg, nouvellement nommé, à en finir avec le système de moratoires dans les paiements des factures. Mais, il faut croire que cela, seul, n’a pas suffi à régler tous les problèmes.  
L’Ag des travailleurs de la Senelec, qui a eu lieu à la direction générale de la société, sur la rue Vincens, semblait avoir pour objectif de conjurer toute tentative de vouloir dégraisser une partie du personnel pour faire face aux problèmes de l’heure. Ils reconnaissent pourtant que l’Etat a fait l’effort de sortir 65 milliards de sa besace, mais trouvent le montant insuffisant.  
 
Lettre ouverte au président de la République 
Excellence, c’est étrange mais votre victoire à l’élection présidentielle ressemble à celle obtenue par les Lions sur les Fennecs d’Algérie, à la veille de la tenue des assises. Une victoire aux forceps et dont l’heureux bénéficiaire ne fera jamais la fine bouche. Il empoche tranquillement la victoire mais refuse de jubiler. Car conscient de ses limites qui soulèvent beaucoup d’inquiétudes. Au soir de votre victoire aucun de vos partisans n’a osé jubiler. Etrange pour «une si belle victoire» ! Pourquoi ? Pourquoi cette inattendue mutité ? Parce que les résultats ont surpris plus d’un, car cette torpeur - j’allais dire stupeur – semble indiquer que les résultats sont très loin de refléter la réalité sur le terrain et que tous les camps confondus, les uns par leur silence inexplicable et les autres par leur véhémente contestation, semblent en être d’accord. Aucune rhétorique ne saurait contester ce constat. Que s’est–il donc passé ?  
La réponse – malaisée - n’est pas immédiatement intelligible. Elle est à chercher au cœur de l’appareil d’Etat et de processus électoral. Qu’à cela ne tienne, par honnêteté intellectuelle et en tant que démocrate, il faut accepter et respecter le verdict des urnes. Dès l’instant qu’on ne peut pas prouver qu’il y a eu fraude. Même si, à travers les Législatives, avec le boycott prôné par une partie de l’opposition, nous avons commencé à percer un tout petit peu le mystère. Je ne sais pas si vous en êtes pleinement conscient, Maître, mais vous êtes effectivement le président de la République du Sénégal. Par la force des choses et de ce qui est surtout des urnes. En conséquence, l’opposition regroupée pour l’essentiel autour des membres du Front Siggil Senegaal, que vous querellez pour avoir contesté votre légitimité, me paraît vaine et de surcroît stérile. Une majorité électorale ne correspond pas nécessairement à la majorité sociologique. Personne, en démocratie, ne doit s’offusquer que votre victoire puisse être lue de cette manière par de larges secteurs de l’opinion publique. Excellence, la Présidence de la République est une fonction qui implique, exige un comportement. En âme et conscience, loin des flagorneries et autre envolée dithyrambique à la gloire de sa majesté, jugez–vous, vous-même, si vous êtes le président de la République de tous les Sénégalais ou tout simplement d’une partie du Sénégal qui vous prend en otage.  
Excellence, je reviens encore sur une autre image frappante lors du match des Lions. Les 11 joueurs portant le maillot national regroupés autour du rond central pour une longue séance de prières. Et pas moins de 50 000 supporters qui avaient fini de remplir les gradins accompagner cette longue prière. On avait oublié les appartenances et les clivages étaient transcendés pour regarder tous vers la même direction dans un élan de communion intense. Alors je me suis posé une seule question : pourquoi sur d’autres questions plus essentielles un comportement identique ne s’impose pas ? Avec davantage de force puisqu’il s’agit de la Nation ! La réponse coule de source : la stratégie d’accaparement, développé par votre parti, a un otage de luxe : l’Etat lui-même et par conséquent ce dernier, qui devait veiller à l’intérêt général comme en atteste sa genèse, ne peut servir dès lors que des intérêts partisans.  
Excellence, votre refus de dialoguer avec une partie de l’opposition est une erreur. Une erreur politique. Finalement on ne sait même pas quelle est votre position ? Tantôt vous êtes pour, tantôt contre. Cela dépend de vos humeurs. Mais à chaque fois que vous essayez de justifier votre refus de dialoguer on ne ressent dans votre discours qu’une réaction épidermique d’un homme fâché. La colère est mauvaise conseillère et les sages grecs l’avaient compris, eux qui l’assimilaient à une folie passagère. Or, parmi les qualités d’un homme d’Etat, la capacité à contenir ses émotions est essentielle. Et avec votre âge cela devrait être facile.  
Excellence, fort de votre parcours et de votre âge vous devriez être un homme pétri de sagesse. Un homme qui ne nourrit plus de querelle. Autre que celle de son pays en cherchant à éteindre tous les feux, à déterrer toutes les braises qui dorment sous la cendre.  
Excellence, parlons des assises. Ce n’est pas être partisan de ces assises que de les défendre ou de reconnaître leur bien-fondé. Il est indéniable qu’il est urgent aujourd’hui de faire un diagnostic sans complaisance face à cette crise multisectorielle qui frappe notre pays. Qui ose dire que le Sénégal n’est pas en crise et aller se regarder devant un miroir? Personne, excepté bien sûr vos troubadours qui vivent dans un autre Sénégal, tout en vous desservant, sous le déluge de compliments à la limite de la décence. Je parle des nouveaux parvenus qui vivent dans une opulence injurieuse. Sans être philosophe me revient ce propos de Rousseau : «Il est manifestement contre nature qu’une minorité regorge de superfluités, tant disque la multitude affamée manque du nécessaire.» Et comme disent les wolofs «kou sour dou kham kou khif». Au fond, en écoutant vos «collaborateurs» prendre votre défense on a envie de rire. Parfois de pleurer. On se rend compte, au fond, qu’ils ne cherchent qu’à entrer dans vos bonnes grâces pour en retour mettre en sécurité leur fromage. Au péril de leurs âmes. La vacuité de leur conviction n’a d’égal que l’inanité de leurs discours. Nul doute que si notre pirogue venait à tanguer, ils feraient partie des premiers déserteurs.  
Excellence, pourquoi avoir peur des assises ? Kou bagne kou tééne da am lo wéék. Qu’en serait-il quand elles seront debout ? Votre comportement violent à l’égard des personnes libres courageux et dignes est assez révélateur de votre état d’esprit à l’heure actuelle. Vous avez peur, car manifestement la situation semble vous échapper. Et tous les actes que vous posez contribuent à dévêtir la République. L’insulte à la bouche, ceux qui incarnent l’Etat sont devenus des personnages ubuesques, insolents et arrogants. Des monstres froids qui se déploient dans le harcèlement et l’intimidation. Pour preuve, les actes perpétrés aux domiciles de Amadou Makhtar Mbow – sans égard pour son grand âge et son absence d’ambition personnelle - et Penda Mbow. En vérité l’Etat est faible. Il suffit d’une petite émission où des citoyens de bonne foi s’expriment librement avec une certaine pertinence (ils peuvent même persifler, c’est leur droit) sur les véritables questions de l’heure pour ébranler toute une République. A tel point qu’en haut lieu on crut devoir exercer des pressions, afin que la rediffusion de l’émission soit censurée. Excellence j’ai été victime de cela mais je n’en retiens qu’une chose : votre régime est fragile.  
Excellence, c’est avec mépris que vous disiez dans un entretien accordé au quotidien Le Soleil : «…les assises ne m’intéressent pas…» Alors, pourquoi déployer autant d’énergie pour empêcher la tenue des assises. Les menaces et intimidations proférées aussi bien par vous que vos hommes sont suffisamment éloquentes pour prouver qu’en réalité vous êtes obsédé par les assises. Et le niveau de participation et la qualité des participants dans ces assises doivent vous renseigner sur d’abord l’état d’inquiétude des Sénégalais mais également encore que dans ce pays il existe des Sénégalais, dignes qui sont encore capables de dire : «Non ça suffit, le Sénégal n’est pas une propriété privée !» Conformément à la devise de l’Almamy Samory d’illustre mémoire : «Quand un homme refuse n’est pas d’accord il dit NON.»  
Excellence, le Sénégal d’aujourd’hui ressemble à la fameuse pirogue du chanteur «qui tournant, tournant ne savait pas si le vent voulait pleurer ou rire». Et le peuple est étouffé par une chape de plomb qui l’avilit. Les soupapes de sûreté, ces sortes d’exutoire pour contenir le mécontentement populaire, sont fermées. Dans tous les segments de la Nation sourdent des récriminations et un mécontentement général dont la cristallisation ferait courir au pays de graves périls. Car, si rien n’est fait ce mécontentement populaire va se transformer en explosion sociale qui n’épargnera personne.  
Excellence, vous êtes victime du syndrome du second mandat doublé de votre âge. Votre autorité s’effrite. J’allais dire votre hégémonie. Vous êtes plus craint que respecté. Aucun membre de votre entourage n’ose vous dire la vérité, se contentant de murmures inaudibles dans les salons feutrés. Ils sont plus préoccupés par des disputes de positionnement pour l’héritage que par le destin du pays.  
Excellence, regardez au tour de vous : à coup sur vous ne pourriez jamais citer les noms de 10 personnes qui ont véritablement œuvré pour l’avènement de l’alternance. En réalité votre régime est parasité.  
Excellence, il est urgent maintenant de prendre l’exacte mesure des événements pour l’image que vous souhaiteriez laisser à la postérité. Car comme disait le penseur «l’œuvre dure au delà de son créateur». Avec l’expression de ma haute considération.  
Pape Alé NIANG 
De quoi Malick Ndiaye est-il le nom ? 
«La loi du clerc est, quand l’univers entier s’agenouille devant l’injuste devenue maître du monde, de rester debout et de lui opposer la conscience humaine.»  
Julien Benda Dans un pamphlet paru il y a quelques mois et intitulé De quoi Sarkozy est-il le nom ?, Alain Badiou dézinguait, avec beaucoup de brio, le phénomène politique et médiatique qu’est devenu le pétaradant mari de Carla Bruni. Sans avoir son talent, empruntons néanmoins à cet éminent philosophe son interrogation, pour l’appliquer à l’impayable Pr Malick Ndiaye, auteur d’une sortie aussi fracassante que malheureuse sur les Assises nationales. Aidé de quelques seconds couteaux trop pressés de jouer aux premières fourchettes, Malick Ndiaye a proféré des accusations très graves contre les organisateurs de ce grand raout. A en croire ce défenseur autoproclamé de la République en danger et ses épigones, les Assises nationales ne seraient rien d’autre qu’un vaste complot commandité par le sieur Vincent Bolloré. Mazette !  
Ainsi donc, les membres du Front Siggil Senegaal, Amadou Makhtar Mbow, Babacar Ndiaye, Cheikh Hamidou Kane, Mouhamed Mbodji, Mamoudou Touré, les généraux Seck et Keïta, pour ne citer que ceux-là, seraient des putschistes à la petite semaine qui rêvent de renverser l’ordre constitutionnel ! Mais quels mauvais comploteurs, donc, que ces conjurés qui se réunissent en plein jour dans un grand hôtel de Dakar en invitant toute la presse ! Ces accusations grotesques du Pr Malick Ndiaye relèvent, évidemment, plus du café de commerce que des enseignements de Emile Durkheim ou de Pierre Bourdieu. Et les communicants qui s’agitent dans les officines de la Présidence de la République doivent être bien à la peine pour appeler à la rescousse ce sociologue à la pensée hard discount. Cet habitué des coups d’éclat a, cette fois-ci, perdu une bonne occasion de se taire et a ruiné le peu de crédit qui lui restait.  
En effet, pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents du «feuilleton Malick Ndiaye», un soap opéra permanent et navrant, fait de retournements de veste spectaculaires et de reniements retentissants, un petit résumé s’impose. Dans une vie antérieure où il fut militant de And Jëf, Malick Ndiaye était l’un des rares cadres du parti, alors maoïste, à prôner l’entrée dans le gouvernement de Diouf. Quand Djibo Kâ fondait le «Renouveau démocratique», il fut un de ses plus zélés souteneurs avant de tourner casaque. Spécialiste hors-pair des engagements douteux et foireux, il rallia Diouf avec armes et bagages quand tout un peuple signifiait à l’ancien Président son congé. Récemment, au moment de l’incarcération de Idrissa Seck, Malick Ndiaye, que le ridicule n’étouffe, décidément, pas, avec un art consommé de la mise en scène qui frôle souvent le grand guignol, organisait des séances de ndogu en ameutant toute la presse à Rebeuss.  
A la place de Me Wade, son nouvel employeur, qu’il traitait, pourtant de manière outrancière, de «gredin» (sic) dans une série de contributions parues au lendemain de l’alternance, je craindrais le pire, car Malick Ndiaye soutient les hommes politiques comme la corde soutient le pendu. Pour se faire adouber par les puissants du jour, notre brillant universitaire, devenu courtisan des courtisans du Prince, a une recette quasi infaillible, la règle des trois «L» : il Lynche d’abord, il Lèche ensuite et il Lâche après.  
En réalité, ce dont Malick Ndiaye est le nom n’est que la version tropicale et déplorable d’un grand classique : la trahison des clercs naguère dénoncée par Julien Benda.  
Barka BA - Chroniqueur silatigi@yahoo.fr  
EDUCATION - N’ayant pas apprécié l’ingérence de Farba Senghor dans la crise scolaire : Moustapha Sourang avait déjà déposé sa démission 
Le professeur Moustapha Sourang avait décidé de se retirer de son poste de ministre de l’Education, bien avant l’éclatement de son département en trois entités. Sa démission a été refusée, il y a un mois, selon la Rfm qui a donné l’information hier. Le ci-devant ministre de l’Education n’avait pas apprécié, l’immixtion de son collègue des Transports aériens, Farba Senghor dans le dossier de la grève des enseignants. Une intervention de Touba a fait revenir, selon nos confrères, Moustapha Sourang sur sa décision. Beaucoup de gens s’interrogent si celle-ci est provisoire ou non.  
Lors du dernier réaménagement du gouvernement, Pr Sourang était absent du Sénégal. Il se trouve au Canada pour les besoins de la Conférence des ministres de l’Education des pays ayant en partage le français (Confemen). Un poste beaucoup plus prestigieux a été promis au ministre de l’Education pour calmer sa colère. Certains parlent du ministère des Affaires étrangères. Mais rien n’incite à croire qu’il va accepter le nouveau poste de ministre de l’Enseignement secondaire, des centres universitaires régionaux et des universités.  
Le professeur Moustapha Sourang, qui devait rentrer avant-hier mercredi, a reporté son retour au pays. Depuis novembre 2002, Pr Moustapha Sourang occupait le poste de ministre de l’Education. Il avait quitté le poste de Recteur de l’Université Cheikh Anta Diop pour accéder à cette fonction.  
ENTRETIEN AVEC…Mme Zahra Iyane Thiam DIOP, secrétaire général de l’Uds/Innovation : Notre parti veut «tenir un langage de vérité aux populations» 
Le Sénégal a accueilli un nouveau parti sur sa scène politique, le mercredi 11 juin. Créée à l’initiative de jeunes Sénégalais, l’Union pour le développement du Sénégal sous le sigle Uds/Innovation, souhaite «faire la politique autrement». Son Secrétaire général est une femme : Zahra Iyane Thiam Diop, ancien membre du Conseil national de la jeunesse au Sénégal. Elle dégage ici les principaux objectifs de son parti, qui ambitionne, entre autres, de «tenir un langage de vérité aux populations», et répond à quelques questions d’actualité.  
Quel est votre parcours ?  
J’ai eu à être dans plusieurs mouvements nationaux de jeunesse. J’ai notamment été au Conseil national de la jeunesse (Cnj) du Sénégal et j’ai représenté la jeunesse du Sénégal dans plusieurs manifestations à l’étranger. J’ai également pris part à plusieurs actions de développement dans des structures associatives. Sinon, je suis mariée et j’ai deux enfants.  
Face à la centaine de partis politiques déjà existants, pourquoi en avoir créé un nouveau?  
A chaque structure, sa particularité. Même si il existe plusieurs partis, c’est un devoir de nous impliquer dans le développement du pays, à notre façon. Comme le dit notre slogan «une nouvelle vision, une autre façon». C’est pourquoi nous avons tenu à créer notre propre parti, afin de ne pas nous confiner dans des idéologies qui peuvent ne pas correspondre à notre propre réalité.  
Quelles sont vos idées politiques justement ?  
Notre but est d’être au service de la population, d’être attentifs à leurs préoccupations et de tenir un langage de vérité à ces populations. Il faut que la politique se fasse autrement, et ne pas faire de promesses tout juste dans le but d’avoir un grand électorat.  
Quels sont les objectifs de votre parti ?  
Dans l’immédiat, ce que nous souhaitons, c’est une prise de conscience citoyenne. Nous voulons un nouveau type de citoyen, conscient de ses devoirs, conscient du fait qu’il ne doit pas être en position d’attente, mais plutôt qu’il soit un acteur actif dans la vie, dans la promotion, dans le développement de son pays. Notre action, pour l’instant, sera surtout axée dans ce sens-là et nous continuerons également à nous massifier. En effet, si nous voulons que notre action soit pertinente, il faut nécessairement qu’il y ait une grande adhésion.  
Pensez-vous que les Sénégalais soient prêts à accueillir une femme à la tête d’un parti ?  
Cela ne m’a jamais traversé l’esprit. Ce qu’on veut, ce n’est pas de créer une structure et d’être là. Nous sommes en train de commencer quelque chose et la suite ne dépendra que du contenu que nous voulons y mettre. Si les populations se retrouvent dans ce que nous disons, ça ne peut pas, du jour au lendemain, s’arrêter. Le problème donc, n’est pas de savoir si c’est un homme ou une femme qui dirige le parti, mais plutôt de savoir si la personne qui dirige la structure est à même de la conduire Je ne pense pas que ça soit un problème de genre, mais plutôt de compétence. L’essentiel, c’est vraiment de faire ses preuves.  
Vous sentez-vous plus proche de l’opposition ou de la mouvance présidentielle ?  
Que ce soit l’un ou l’autre, nous sommes tous des Sénégalais, et nous avons en commun ce bien qui nous est très cher : notre nation. Toute notre formation et toute notre idéologie reposent sur le fait que nos dirigeants soient en mesure de résoudre les problèmes des populations. En ce sens, nous serons du côté des personnes qui seront en mesure de solutionner ces problèmes. La mouvance pésidentielle, l’opposition, ce n’est pas ce qui importe pour notre parti, à cet instant.  
Comment vous analysez la situation politique et économique actuelle ?  
Il y a tout le temps des problèmes, vous le constatez vous-même en ce moment, concernant l’électricité ou concernant la cherté de la vie ; il faudrait nécessairement avoir un esprit d’ouverture et ne pas rompre le dialogue politique. Par rapport à la situation économique, je trouve qu’elle est alarmante. Pour solutionner tous ces problèmes, il faudrait que le gouvernement puisse respecter les accords signés entre les différentes parties. Il faudrait qu’il prenne ses responsabilités.  
Quelle est votre position par rapport aux Assises nationales ?  
Notre position est très simple. On aurait pu avoir des programmes ou des décisions qui viennent du haut vers le bas, mais à travers ces Assises, ce sont des solutions ascendantes, c’est-à-dire que les solutions viennent des populations pour aller vers le haut. En ce sens, je crois qu’il serait bien de participer à ce genre de rencontres et aux solutions qui doivent être prises.  
Quelles sont les perspectives de l’Uds/Innovation?  
Pour le moment, nous sommes en train de nous massifier, nous voulons atteindre les quatorze régions, pour ensuite, aller vers la diaspora. Il y a également l’échéance des élections municipales dont nous n’avons pas encore la date. Pour le moment, nous sommes donc, seulement, en train de nous massifier.  
Propos recueillis par Marie BERNARD  
CONFLIT - Bras de fer avec les travailleurs de l’aéroport : Farba Senghor s’en prend au Dg de l’Asecna 
Passant outre les considérations diplomatiques, le ministre de l’Artisanat et des Transports aériens Farba Senghor, outre les sanctions sévères qu’il promet au Collectif des syndicats de l’Asecna, n’hésite pas à s’en prendre au Directeur général de l’Asecna, à qui il promet ni plus ni moins que l’expulsion.  
«Si toutefois un quelconque mouvement de grève perturbe nos aérodromes nationaux, le Directeur Général de l’Asecna, Yousouf Mahamat sera considéré comme principal responsable et déclaré persona non grata sur l’ensemble du territoire de la république du Sénégal», a déclaré le ministre Farba Senghor, lors de son point de presse hier, à son bureau, au building administratif.  
Pour le ministre, dont la conférence de presse répondait à un autre point de presse tenu le matin même par le Collectif des employés de l’Asecna, (lire ci-contre), il s’agissait de préciser les points suivants : «Au Directeur-général de l’Asecna, à qui le Sénégal a confié la gestion de son espace aérien, il incombe la lourde responsabilité d’assurer la sécurité de la navigation aérienne et des installations y afférant.» Par ailleurs, le ministre de l’Artisanat et des transports aériens dit avoir identifié un groupe de saboteurs à la solde du directeur général Youssouph Mahamat, groupe qui mène des actes de sabotage et des manœuvres pour troubler la sérénité de l’Aéroport de Dakar. Parmi lesdits meneurs et saboteurs, il a cité Aly Diane, Seydou Diémé, Cheikh Mbaye, Baye Daouda Sarr, Meissa Ndiaye, Ibrahima Sylla et Habib Mbaye. Des personnes qui, selon M. Senghor, sont «formellement identifiées et qui de par leurs actes, s’exposent à des sanctions lourdes, car l’Etat prendra toutes ses responsabilités».  
Le ministre Farba Senghor signalait avoir reçu un préavis de grève du Collectif des syndicats de l’Asecna du Sénégal, qu’il a jugé juridiquement irrecevable, puisque la procédure réglementaire aurait été bafouée. Le ministre de préciser que l’autorité administrative compétente en la matière n’a pas été saisie de la menace de grève et aucune tentative de règlement à l’amiable de la question n’a été initiée. Le ministre a signalé, par conséquent, que «toute grève qui découlerait de ce préavis, serait illicite en vertu de la loi et conduirait à des sanctions sévères d’ordre civil et pénal, pour faute lourde». Par ailleurs, les motifs évoqués par le Collectif des syndicats de l’Asecna du Sénégal pour aller en grève sont fallacieux, puisque les questions soulevées relèvent d’actes de souveraineté incontestable de l’Etat du Sénégal, précise-t-il.  
De ce fait, Farba Senghor considère que, «sur le plan technique également, le Collectif est désarmé et l’Etat l’attend de pied ferme».  
Le ministre a aussi précisé que l’Etat du Sénégal a pris la décision de récupérer définitivement toutes les redevances au sol, dans tous ses aérodromes, depuis le 10 mai 2008. Il s’agit notamment, des redevances de balisage et d’atterrissage. Dès lors, le ministre de l’Artisanat et des Transports aériens, explique avoir reçu mercredi 11 juin dernier, le Syndicat des aiguilleurs du ciel du Sénégal (Sacs) dirigé par M. Habib Mbaye, qui est membre du Collectif des syndicats de l’Asecna au Sénégal. Le ministre se dit surprit par la précipitation avec laquelle le collectif a déposé son préavis de grève, menaçant de perturber le bon fonctionnement des aérodromes. Il en déduit : «C’est la preuve manifeste de la manipulation grossière des syndicats par la direction-générale de l’Asecna, pour des enjeux qui les dépassent de loin. Cette vieille méthode syndicale ne passera pas.»  
Abdou Latif MANSARAY  
REDEVANCES - A la base du conflit Farba-Asecna : Les 46 milliards de la discorde 
Selon le personnel sénégalais de l’Asecna, ainsi que les aiguilleurs du ciel, toute la fébrilité dont fait montre leur ministre de tutelle, Farba Senghor, n’a pour but que de s’approprier les 46 milliards de francs que rapporte la Fir, confiée par l’Oaci à l’Asecna. Même s’il faut pour cela, faire sortir le pays de l’organisation communautaire. Droit que les travailleurs dénient à M. Senghor.  
Encensé hier, pour son rôle dans la résolution de la crise scolaire, Farba Senghor se retrouve, aujourd’hui, cloué au pilori par le Syndicat des aiguilleurs du ciel (Sacs).Très remontés contre leur ministre de tutelle, le Sacs et ses homologues des autres syndicats de l’aéronautique constitués en intersyndicale, menacent de paralyser l’aéroport Léopold Sedar Senghor dans les prochains jours. L’intersyndicale qui vient de déposer un préavis de grève, demande entre autres, «l’arrêt systématique et sans condition de la violation de la Convention et le retour définitif du pays au sein de l’Asecna ainsi que la restitution des sommes confisquées depuis le 10 mai 2008». Par ce geste relayé par le Syndicat des aiguilleurs du ciel, les travailleurs de l’Asecna montrent leur total désaccord devant les agissements de leur ministre de tutelle Farba Senghor.  
Les raisons de ce courroux ont été révélées hier, lors d’une conférence de presse à l’hotel Ngor Diarama, au cours de laquelle les aiguilleurs ont vivement dénoncé les agissements pour le moins cavaliers et aux antipodes des règles diplomatiques de leur ministre de tutelle. En effet, rappellent-ils, après avoir procédé à la récupération des activités aéronautiques nationales des mains de l’Agence nationale pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), le ministre des Transports aériens et de l’Artisanat tourne son regard vers les redevances de balisage et d’atterrissage. D’un montant de 46 milliards, ces redevances qui aiguisent l’appétit du ministre, sont pourtant régies par des dispositions très claires, qui stipulent que pour le balisage, les redevances vont totalement à l’Asecna qui non seulement, met en place le matériel adéquat mais également prend en charge le personnel et la maintenance des infrastructures. Pour l’atterrissage, une clé de répartition alloue 44% des redevances au centre de Dakar. Et depuis le 8 mai dernier, soulignent les aiguilleurs, le Sénégal s’est «indûment approprié» les recettes qui découlent des Fir (Régions d’information de vol) océaniques et terrestres, confiées au centre de Dakar par l’Asecna et l’Organisation internationale de l’aviation civile (Oaci).  
Pour les travailleurs, le ministre leur a causé un autre préjudice en leur faisant endosser la paternité d’un mémorandum demandant le retrait du Sénégal de l’Asecna. «Il n’en est rien», explique Habib Mbaye du Sacs, qui rappelle que le document de son organisation date de 2004 et n’abordait nullement cette question. Le Président de l’Association des aiguilleurs du Sénégal, Chérif Ka, soutient, pour sa part, que les prétentions du ministre sont infondées, dans la mesure où le Sénégal ne totalise en terme de superficie que 6% de la Fir terrestre quand un pays comme la Mauritanie, en compte 31%. En voulant verser dans son escarcelle l’argent généré par la gestion de cette Fir, qui s’étend sur les sols sénégalais, mauritanien, gambien et bissau-guinéen, Farba Senghor est en train de mener «une véritable opération de déstabilisation de l’Asecna», dont les effets commencent d’ailleurs à se faire sentir. En effet, les agents de l’Asecna disent ne plus jouir de la même crédibilité auprès des institutions financières et des services sanitaires.  
Mamadou Ticko DIATTA 
SUD QUOTIDIEN : 
MENACES CONTRE LES ORGANISATEURS DES ASSISES NATIONALES 
Imam Khalifa Babacar Ndiaye dénonce le silence des guides religieux 
Par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN | vendredi 13 juin 2008  
 
Les sermons du vendredi sont de plus en plus l’occasion rêvée, pour les Imams, de se prononcer sur l’actualité. L’Imam de la Mosquée de Karack, Khalifa Babacar Ndiaye, ne fait pas exception à la règle. Il s’est intéressé, le vendredi dernier, aux Assises nationales et surtout aux menaces proférées par les tenants du pouvoir non seulement à l’endroit des organisateurs mais aussi de toutes les personnes qui voulaient assister aux travaux. L’imam de Karack qui a dénoncé un tel comportement, s’en est pris aux guides religieux qui ont, selon lui, adopté profil bas. 
Khalifa Babacar Ndiaye, l’imam de la Mosquée de Karack (Dakar) a fustigé, dans son sermon de vendredi dernier, le silence des guides religieux qui n’ont pas dénoncé les menaces proférées par les tenants du pouvoir à l’endroit des organisateurs des Assises nationales. « Ils sont allés jusqu’à menacer les guides religieux, ce qui est inacceptable. Mais comme il est dit dans le Coran : Celui qui a peur des menaces de mort ne croit pas en Dieu, c’est le cas aussi pour celui qui les profère », fait-il remarquer. Tout en s’interrogeant : « Qu’est-ce qui justifie alors le silence de certains guides religieux, sont-ils, comme le pensent de nombreux Sénégalais, à la solde du pouvoir, qui leur donne des tonnes de riz ou des enveloppes pour acheter leur silence ? » 
Une crise multiforme 
Il y a, soutient l’imam, une crise multiforme dans ce pays : la crise des « Tarikhas », des religions, des politiques, des valeurs etc. Le signe de la crise des « Tarikhas » est, dit-il, visible à travers ces rencontres religieuses où l’on parle moins de Dieu et du Prophète (Psl) mais de politique pour bénéficier de l’aide matérielle et financière des autorités étatiques. « Donc, le religieux sert seulement de paravent pour assouvir des intérêts personnels. Et ceux qui ne reçoivent pas l’aide de l’Etat n’hésitent pas à tirer sur lui. Mais le prix à payer, c’est la perte de liberté de penser de ces guides religieux », fait remarquer l’imam de la Mosquée de Karack. C’est dans ce cadre qu’il a rangé l’idée qui a présidé à l’organisation des séances de lectures de Coran pour la réussite du sommet de l’Oci. « Pourtant le pays connaît bien des situations qui méritent des prières. Pourquoi ils n’ont pas organisé des séances de prière pour demander au bon Dieu d’apporter la paix des cœurs, l’entente entre les fils de ce pays, l’entente dans les « Tarikhas » etc », s’interroge-t-il. 
Le dialogue, une recommandation divine 
L’imam Khalifa Babacar Ndiaye, a par ailleurs insisté sur l’importance du dialogue et de la concertation dans un pays. Il montre que le dialogue est une recommandation divine. « Dans le Coran, Allah a donné l’ordre à son Prophète (Paix et salut sur lui) de privilégier le dialogue et la concertation chaque fois qu’un problème concernant la communauté est posé. Et notre Prophète (Psl) n’est jamais passé outre cette injonction de son Seigneur. Par conséquent, celui qui dirige des hommes ou un peuple doit suivre la voie tracée par Allah », explique l’imam. 
Il dit ne jamais comprendre pourquoi le pouvoir a rejeté les Assises nationales. « Car, quand un pays traverse des difficultés, ses fils doivent se concerter pour tenter de trouver des solutions. Alors, l’on peut, à juste raison, soupçonner les tenants du régime et toutes les personnes qui rejettent l’idée des Assises nationales qu’ils ne sont pas mus par les intérêts de la nation. Ils ont mis en avant des intérêts personnels qu’ils veulent à tout prix sauver », soutient l’imam de Karack. Et d’expliquer qu’il a participé aux Assises en tant que guide religieux qui se situe au-dessus de la mêlée, ne faisant pas de distinction entre les individus, les populations, en dépit des choix politiques, idéologiques ou religieux des uns et des autres. Le guide religieux, dit-il, doit mettre tout le monde sur un pied d’égalité parce qu’il porte la parole d’Allah et de son Prophète (Psl). Par conséquent, lorsque des citoyens appellent à des concertations pour cogiter sur le destin d’une nation et de trouver solution aux multiples difficultés qui l’assaille, on doit répondre positivement à l’appel. 
Recours à l’Histoire de l’Islam pour justifier les Assises 
Pour lui, aujourd’hui, tout le monde s’accorde – toutes couches sociales confondues - sur le fait que le pays est bloqué ou traverse des difficultés. « Or, quand un pays est bloqué, on doit tout faire pour le débloquer avant que les démons ne s’en mêlent. C’est en cela que les Assises nationales constituent une belle initiative parce que permettant aux fils du pays de se parler sans animosité aucune », souligne l’Imam, avant de se référer à l’histoire de l’Islam pour prouver la nécessité de la tenue des Assises nationales. « Quand on visite l’histoire de l’Islam, l’on se rendra compte, qu’à part le message divin qui transite par le Prophète (Psl) avant de tomber dans l’oreille du commun des mortels – car le message d’Allah ne doit faire l’objet de discussions – tout autre sujet ou idée doit, par contre, faire l’objet de concertation pour choisir la meilleure proposition ou vision. « Seyndina Oumar a, dans son règne, pris un décret qui était loin de faire l’unanimité et c’est une femme qui l’a obligé à faire machine arrière. Elle dira à Seydina Omar : « si le décret que tu as pris n’a que le Coran comme soubassement, dans ce cas, nous allons l’appliquer. Mais si le décret n’est que le fruit de son imagination, dans ce cas nous avons l’obligation d’étudier ses fondements. Seydina Oumar a remercié son Seigneur d’avoir inspiré cette dame qui a eu le courage de lui dire la vérité. Moralité : Un leader doit se comporter comme Seydina Omar qui reconnaît ses erreurs et met en avant l’intérêt général au détriment des intérêts personnels », note l’imam de la Mosquée de Karack. 
Mettre plutôt l’accent sur les intentions 
Par conséquent, les détracteurs des Assises nationales doivent plutôt mettre l’accent, selon lui, sur l’intention de l’opposition ; quels sont les objectifs visés ? « Ce n’est pas parce que le leader n’a pas la même vision que ses détracteurs ou ses adversaires qu’il ne doit pas prendre en compte leurs idées qui peuvent, du reste, être bénéfiques à la nation entière. S’il ne se comporte pas ainsi, dans ce cas, il ne mérite plus le titre de leader. Un dirigeant, surtout celui d’un pays, doit toujours se situer au-dessus des divergences et mettre tout le monde, adversaires et partisans, sur un pied d’égalité », fait remarquer Imam. 
ACCORD ENTRE L’INTERSYNDICAL ET LE GOUVERNEMENT 
La Ld/Mpt appelle les enseignants à la vigilance 
Par Ibrahima Lissa FAYE | SUD QUOTIDIEN | vendredi 13 juin 2008  
 
L’accord obtenu entre l’intersyndicale enseignante et l’Etat du Sénégal pour sauver l’année scolaire semble laisser perplexe la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti et le travail (Ld/Mpt). Après avoir exigé du gouvernement le respect enfin de son « énième engagement, elle a demandé à l’intersyndicale d’être vigilante jusqu’au bout ». Le secrétariat permanent de la Ld/Mpt a, lors de sa réunion d’avant-hier mercredi 11 juin, s’est félicité des compromis trouvés pour dépasser la crise persistante de l’école. 
Les camarades d’Abdoulaye Bathily se sont, à travers leur communiqué, indignés des conséquences de la crise scolaire. Ils ont, par ailleurs, exigé du gouvernement l’ouverture de négociations sérieuses avec l’intersyndicale enseignante autour des revendications légitimes des enseignants. 
La Ld/Mpt est revenu sur le léger réaménagement du gouvernement avec l’éclatement du ministère de l’Education en quatre départements ministériels. Elle a, selon le communiqué, constaté « pour le déplorer que Abdoulaye Wade incapable d’apporter des solutions à la grave crise qui secoue l’école et l’université continue son louvoiement et sa fuite en avant en scindant le ministère de l’éducation en trois départements ». Pour elle, « ce remaniement ministériel de plus montre, si besoin en était, que Abdoulaye Wade est insensible aux préoccupations du peuple sénégalais sinon comment comprendre que face à la crise multiforme actuelle, il accroît le train de vie de l’état en augmentant la taille du gouvernement ». 
Le secrétariat permanent a, dans la foulée, exprimé sa vive préoccupation face aux délestages intempestifs et a exigé du gouvernement des mesures énergiques pour mettre un terme à ce dysfonctionnement dans la distribution de l’électricité dont les conséquences tant au plan économique et celui de la sécurité des populations sont énormes. 
Les « Jallarbistes » se sont aussi préoccupés de la situation du monde rural. Ils ont demandé au gouvernement de mettre à la disposition des paysans les intrants et le matériel agricole pour démarrer la campagne agricole qui a déjà connu un retard, alors que l’hivernage s’est déjà installé dans beaucoup de localités du pays. Les camarades d’Abdoulaye Bathily sont revenus sur la marche initiée par les populations de Kolda membres du Front « Siggil » Sénégal pour parler de sa vaste mobilisation et surtout de l’engagement de toutes les forces du Front Siggil Sénégaal à développer de telles initiatives en vue de mettre fin au régime d’Abdoulaye Wade. 
Le communiqué du secrétariat permanent de la Ld/Mpt a annoncé le panel qui sera organisé le samedi 14 juin prochain à Saint louis par la Coordination des cadres sur le thème : « Crise alimentaire : quelle voie pour le Sénégal ? ». 
GOANA : ABONDANCE ALIMENTAIRE OU LA FACE DOREE D’UNE MAIN BASSE DE GRANDE ENVERGURE SUR LES TERRES RURALES 
La GOANA (Grande offensive pour l’agriculture, la nourriture et l’abondance), c’est la promesse faite d’une récolte de 2 millions de tonnes de maïs ; 3 millions de tonnes de manioc ; 500000 tonnes de riz et 2 millions de tonnes de diverses autres céréales (mil, sorgho et fonio) pour la saison et la contre saison de l’hivernage 2008/2009 – soit une période de 3 à 4 mois - ; quand les statistiques officielles portant sur les réalisations de l’hivernage 2007/2008 donnent les chiffres suivants : maïs 160.000 T ; manioc 310.000 T ; riz 195.000 T ; mil 310.000 T ; sorgho 100.000 T ; fonio 1.000 T. 
Mais, la GOANA, avant les récoltes, c’est aussi les semences, les engrais, le matériel agricole et les terres. L’évaluation officielle du coût des trois premiers éléments s’élève à la somme de 344 milliards de francs CFA ; alors que, pour la même période, le budget d’investissement consolidé (BIC) n’a inscrit que la somme de 32 milliards pour le programme agricole. 
A un mois du démarrage de l’hivernage où ira-t-on trouver la différence qui s’élève à 312 milliards de francs ? Concrètement, pour le respect de leur mise en place à temps, où va-t-on trouver les semences, les engrais et le matériel agricole devant accompagner le programme GOANA ? 
Seul le quatrième élément, que sont les terres, reste disponible. Et la méthodologie d’approche de la conception, de la mise en forme et de la diffusion de la grande offensive est on ne peut plus explicite pour permettre d’affirmer avec force que l’objectif fondamental de la GOANA correspond à une opération tendant à faire main basse sur les terres rurales au profit des détenteurs de moyens conséquents qui sont la base de classe du pouvoir en place, au grand dam de ceux qui les ont toujours occupées et travaillées. 
A ce jour, ni ces derniers, ni leurs représentants n’ont eu le privilège d’être officiellement informés des tenants et aboutissants de la GOANA. Ils ont été superbement ignorés. 
La primeur a été réservée aux chefs de l’administration territoriale et aux dirigeants des collectivités locales. Et c’était pour leur intimer l’ordre de libérer les terres pour les distribuer à ceux qui en ont les moyens. 
Et si c’est à pas de tortue que la recherche de financement des entrants à hauteur de 344 milliards continue de se faire, il n’en est point de même en ce qui concerne les mesures de morcellement et d’affectation des terres rurales. Les autorités y vont avec une course de vitesse de 100 m plats. 
Ainsi par une circulaire à l’adresse de l’ensemble des sous préfets le chef de l’Etat a demandé à chaque communauté rurale de mettre 1000ha (1.000.000 m2) de terre à la disposition de la GOANA. 
En application de cette circulaire, Monsieur Ousmane Masseck Ndiaye, son ministre de la décentralisation et des collectivités locales bat campagne à travers le territoire national pour la mise en pratique de cette politique de spoliation des terres des paysans. A Guédé, il a tenu ces propos aux élus locaux en les exhortant « à accélérer la procédure d’affectation des terres à tous les Sénégalais qui en seraient demandeurs. » et en précisant bien que : « mais ces terres doivent être octroyées uniquement à ceux qui seraient capables de les mettre en valeur. Il faut les cultiver et ceux qui sont prioritaires pour son exploitation ne sont personne d’autre que ceux qui détiennent les moyens. » (cf walfadjri du 26 05 08 page 2) Et ceux qui les détiennent et les cultivent depuis toujours ? Pourquoi ne pas leur destiner les moyens dont parle le ministre. Non au contraire, ils sont complètement ignorés. 
Et de la parole, les autorités passent à l’acte et commencent à se servir d’abord (à elles les premières cuillères ; charité bien ordonnée commence….) D’abord, le secrétaire général de la Présidence de la République, Monsieur Abdoulaye Baldé qui se découvre en nous tenant ces propos : « Je vais cultiver mes propres champs pour vulgariser la GOANA en Casamance. » et encore, il continue : « Moi même je m’implique personnellement pour la GOANA. Demain si vous allez à Colomba, vous le verrez, les populations vont débroussailler une dizaine d’hectares. Au niveau de l’arrondissement de Nyassia, j’ai également 10ha. Donc j’aurai à cultiver au total 20ha. » (cf le Matin du 27/05/08 page 4) Monsieur Abdoulaye Baldé qui devient subitement cultivateur, cumulativement avec ses fonctions de secrétaire général de la Présidence de la République, en 2008, soit 8 ans après l’alternance, ça fait sourire. 
Ensuite, le ministre de la jeunesse et de l’emploi, Mamadou Lamine Keïta, était en visite à DIANNAH, le jeudi 29 Mai 2008, dans la communauté rurale de KALOUTINE pour, nous apprend t-il, « prendre possession des terres qui lui ont été affectées pour la GOANA. » 20ha (20.000m2) ont été mis à sa disposition dans la localité de Diannah dans le cadre de la GOANA. (cf Sud quotidien du 30/05/08 page 3). 
Les terres rurales sont donc ainsi en train d’être affectées à des personnes à travers l’ensemble des communautés rurales au nom de la GOANA qui n’a pourtant pas de personnalité juridique qui pourrait comptabiliser ces terres comme sa propre propriété. 
Ainsi la démonstration est en train d’être faite que la GOANA n’est qu’une simple couverture pouvant permettre à la base de classe du régime d’avoir un pied ferme en milieu rural à la suite de celui déjà bien installé en milieu urbain. C’est une manière d’élargir sa base économique. 
On peut le corroborer par cette information nous apprenant que « la communauté rurale de Rosse Béthio a décidé d’affecter 1500ha cultivables aux populations dans le cadre de la GOANA. » propos tenus par son président Oumar Mboulé Sow. Et qu’une parcelle de 1000ha dans la zone de Thianaldé sera destinée à la culture du tabanani (jatropha). (cf Sudquotidien du 06/06/08 page 4) 
Une autre information confirmant cette thèse est celle révélée par le journal l’AS du 10 juin 2008 à propos de Monsieur Alioune Diop chargé de mission du Président de la République. (encore la présidence de la République) Le journal nous apprend que : « suite à une visite dans son patelin ses parents lui ont donné 53ha dans le diéri qu’il compte exploiter dans le Walo ses amis et parents de Bodé Lao ont eux, décidé de mettre en valeur 100ha pour la réussite de la GOANA » 
Mais, dans cette précipitation, les dispositions de la loi relative au domaine national et de ses décrets d’application sont-elles scrupuleusement respectées ? Les conditions de forme et de fond se rapportant à l’affectation des terres du domaine national sont-elles remplies ? Les présidents de communautés rurales et les autorités de tutelle, chacun en ce qui les concerne, ont-ils assumé avec rigueur leurs responsabilités ? L’histoire nous édifiera un jour sur toutes ces questions. Et chacun assumera les conséquences de ses actes. 
La GOANA vient s’ajouter à la longue liste des programmes dits agricoles que les pouvoirs qui se sont succédés depuis l’indépendance déploient, année après année, sans pour autant atteindre l’objectif poursuivi de l’avènement d’une agriculture développée se traduisant par une transformation réelle des conditions de vie et de travail des paysans de notre pays qui font plus de 60% de notre population. 
L’approche est toujours la même. Elle est plus quantitative que qualitative. Elle s’appuie plus sur le produit que sur le producteur, plus sur la quantité du produit que sur la qualité du producteur. 
La conséquence qui en résulte est qu’en l’absence de la quantité du produit attendu, le producteur ne réagit pas comme il devrait le faire et se contente de solliciter et d’attendre que l’on vienne à son secours. Ainsi son indépendance et sa dignité en prennent un sacré coup. 
Ainsi le paysan de 2008 ne diffère en rien du paysan de la SP (Société de Prévoyance) Un paysan attentiste, passif avec la mentalité d’encadré et d’assisté, loin d’être libéré, est le produit de la mise en œuvre des programmes agricoles depuis 48 ans. 
Le résultat de la méthode d’approche est donc bien négatif. Et, en paraphrasant l’autre, on peut bien dire que, jusqu’à l’extinction du Soleil, tous les programmes agricoles quantitatifs à la GOANA n’entraîneront aucun changement en milieu rural. 
Il faut par conséquent, changer de méthode d’approche pour être sûr de pouvoir transformer enfin les conditions de vie et de travail de nos braves paysans. Il faut privilégier l’approche qualitative qui mettra l’accent plus sur le paysan lui même que sur la quantité à produire. C’est le paysan qu’il faut changer en lui donnant les moyens de changer lui même ses conditions de vie. Il faut une véritable révolution dans le monde rural. 
En Septembre 2003 –bientôt 5 ans- dans une étude sur les problèmes fonciers au Sénégal, qui a fait l’objet d’une série d’articles parus dans les colonnes du journal Walfadjri, j’ai eu à aborder cette révolution que je me permets de reprendre ici, je cite : « Une révolution foncière et culturelle, large et profonde, doit nécessairement intervenir dans le monde rural pour enfin créer les conditions objectives d’une agriculture moderne dans un environnement enfin humanisé. 
« D’abord la révolution foncière 
« Il s’agit de rectifier les incohérences révélées par l’application de la loi sur le domaine national. 
« Il faut rétablir dans leurs droits les paysans et les collectivités locales qui sont des démembrements de l’Etat en leur accordant le droit de propriété pleine et entière sur la terre […] 
« Il faudrait, pour ce faire, insérer dans la loi sur le domaine national, de nouvelles dispositions prescrivant l’immatriculation au nom, d’une part, des paysans des terres qu’ils occupent et cultivent et, d’autre part, des collectivités locales des terres comprises à l’intérieur de leurs territoires respectifs. […] 
« Il faut transformer radicalement les conditions d’existence actuelles de la campagne par la mise en place d’un vaste PROGRAMME DE MODERNISATION DE L’ESPACE RURAL s’appuyant sur les deux axes principaux que sont, d’une part, LE LOTISSEMENT de tous les villages sénégalais, leur immatriculation et la distribution des parcelles délimitées avec remise des titres fonciers au nom des chefs de famille, et d’autre part, LA DELIMITATION DES ZONES DE CULTURES, leur bornage, leur immatriculation et leur attribution à ceux qui les cultivent et qui en deviendront les propriétaires effectifs. 
« Le programme de modernisation délimitera chaque village en quatre zones distinctes : la zone de l’habitat ; la zone des cultures ; la zone d’extension et le bois du village, chaque zone ayant son statut propre […..] 
« Pour la réalisation effective de ce programme de modernisation, il devait être envisagé la création d’un « FONDS NATIONAL POUR LA MODERNISATION DE L’ESPACE RURAL » doté de moyens substantiels… 
« Il pourrait être alimenté par une dotation annuelle du budget de l’Etat et de ceux des collectivités locales. 
« Il pourrait également faire appel à des financements des bailleurs de fonds nationaux et étrangers, au marché financier par des emprunts avalisés par l’Etat ainsi qu’à des dons de la part de ressortissants nationaux « Ensuite la révolution culturelle 
« Dans ce cadre il s’agira de révolutionner la mentalité des paysans pour les amener à se prendre eux-mêmes en charge. Eradiquer définitivement l’analphabétisme en milieu rural et assurer une formation professionnelle de qualité aux paysans, tel doit être le contenu de la révolution culturelle proposée. « L’éradication de l’analphabétisme doit viser à scolariser tous les enfants, garçons et filles, du monde rural…. 
« Quant à la formation professionnelle de qualité, elle devra s’appuyer sur un plan bien structuré de déploiement de structures de formation solide aux différents métiers agricoles et ruraux à travers l’espace rural, allant des communautés rurales aux régions. 
« Ce plan pourrait être conçu de la manière suivante : 
« Au niveau de chaque chef lieu de communauté rurale, UN CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE aux pratiques culturales traditionnelles et modernes ainsi que la tenue de pratiques comptables simplifiées. 
« Au niveau de chaque département un COLLEGE MODERNE D’AGRICULTURE ayant pour mission de faire acquérir les connaissances nécessaires à une agriculture moderne ayant maîtrisé tous les paramètres concourant à des rendements élevés et à un taux de rentabilité toujours plus accru. 
« Au niveau de chaque région un LYCEE AGRICOLE POUR L’ETUDE des problèmes liés à l’agriculture et à l’élevage spécifiques à chaque région « Egalement au niveau de chaque région, l’ouverture d’un CENTRE REGIONAL DE RECHERCHE, DE CONCEPTION, DE FABRICATION ET DE REPARATION de matériels agricoles adaptés aux conditions agro pédologiques de notre pays. 
C’est l’expérience et l’expertise accumulées par les artisans ruraux dans le domaine de l’outillage agricole qu’il faudra inventorier, rationaliser et valoriser à plus grande échelle. 
« La maîtrise de l’eau étant fondamentale pour notre agriculture, le plan de formation professionnelle pourrait aussi prévoir la mise en place D’INSTITUTS DE RECHERCHE ER D’ETUDES HYDRAULIQUES pour la maîtrise de l’eau installés à Matam au Nord (fleuve Sénégal) à Kédougou à l’Est (fleuve Gambie) et à Ziguinchor au Sud (fleuve Casamance) 
« Telle est dans ses grandes lignes la révolution foncière et culturelle proposée. Son objectif est l’avènement d’un paysan nouveau, réhabilité dans ses droits, formé intellectuellement et professionnellement et capable de prendre son destin en main [….] 
« Un paysan qui, comme les travailleurs des villes, crée ses organisations professionnelles pour la défense de ses intérêts matériels et moraux. Un paysan enfin libéré, réfléchi, mûr, qui se bat, qui lutte, proteste, marche et manifeste afin que ses problèmes soient pris en considération par les autorités compétentes. 
« Enfin un paysan propriétaire de sa terre et de son exploitation garanties par la détention des titres fonciers correspondants, un paysan moderne, intégré dans le monde, décidant lui même de ses spéculations, disposant de sa calculette, de son portable et capable de surfer sur Internet pour entrer, par e-mail, en contact avec les fournisseurs et les clients qu’il aura lui même choisis. » Telle est la voie. Tel est le chemin qu’il faudra emprunter pour transformer réellement notre agriculture. 
Les paysans auront le principal rôle à jouer pour réaliser les changements voulus. Il faut qu’ils passent de la passivité et de l’attentisme à l’action. Il faudra qu’ils s’organisent et qu’ils se battent. Si depuis 48 ans leurs conditions de vie se dégradent de plus en plus, c’est parce qu’ils ne s’impliquent pas, ils ne luttent pas, ils continuent d’être fatalistes et attendent tout des autres. 
En paraphrasant encore l’autre jusqu’à l’extinction du Soleil tant qu’ils n’auront pas mis fin à cette attitude de démission consistant à signer un chèque en blanc remis à d’autres pour plaider leur cause, ils ne verront pas le bout du tunnel dans lequel ils se sont engouffrés depuis notre indépendance. 
En le faisant ils laissent le champ libre aux opportunistes de tout acabit qui font de leur misère un fonds de commerce très rentable qui leur permet de se servir largement en prétendant être au service des paysans. Un de ces opportunistes et particulièrement remarqué sur la scène politique qui squatte en permanence les rédactions de la presse privée et publique, attitude qui lui permet de jouer le rôle de démobilisation des forces du monde rural en se faisant passer pour leur porte parole. 
Quant à la GOANA version 2008/2009, nous donnons rendez-vous au peuple sénégalais au soir du 3 Avril 2009 devant le petit écran après l’écoute du message à la nation du Président de la République à l’occasion de la fête du 4 Avril commémorant le 49e anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale. 
Nous donnons aussi rendez-vous, à la même date, aux membres FOGEC (Forum des opérateurs économiques pour la grande émergence économique) qui ont eu l’amabilité de remettre au Premier ministre un Rapport des travaux de leur forum sur le rôle et la place des opérateurs économiques et des émergents pour la réussite de la GOANA. 
Enfin, nous donnons également rendez-vous à Monsieur Mamadou Diop président du groupe Isec/Cesmi, initiateur de « GOANA ENTREPRENDRE » ayant pour mission de « mobiliser, sensibiliser, former les étudiants et diplômés à la création d’entreprises ou d’activités dans les domaines de l’agriculture, de l’élevage et de la transformation agroalimentaire. » 
• Alla KANE  
• Kane_alla@yahoo.fr 
CONSEQUENCE DU TRAIN DE VIE DISPENDIEUX DU REGIME LIBERAL 
Le pays installé dans une crise financière, selon les socialistes 
Par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN | vendredi 13 juin 2008  
 
« L’émission de bons et d’obligations du Trésor pour un montant de 100 Milliards de Francs CFA lancée récemment par le gouvernement confirme les déclarations courantes sur la banqueroute de l’Etat confronté à des difficultés de trésorerie sans précédent », soutient le Parti socialiste (Ps) dans une déclaration en date du 11 juin. Pour lui, il est, en effet, de notoriété publique que « le régime libéral, après avoir détruit la structure de l’économie nationale, a installé notre pays dans une crise financière de grande ampleur, conséquence du train de vie dispendieux du régime libéral » 
Au-delà de ce constat d’évidence, le Ps exprime son opposition à une telle décision du gouvernement qui, en recourant à la technique de l’emprunt obligataire pour payer la dette intérieure, verse dans la facilité et dans les solutions à courte vue. Pour les socialistes « il ne s’agit ni plus, ni moins, par l’artifice du « soul bouki, souli bouki », de financer les dettes arrivées à échéance par de nouvelles dettes à brève échéance, gonflant ainsi un passif déjà lourd d’autres emprunts obligataires qui arrivent à terme l’année prochaine » 
De toute évidence, contre cette propension du gouvernement à accumuler les dettes pour financer des dépenses non indispensables, la solution viable, conforme au format d’une gestion vertueuse des ressources publiques, soutiennent les socialistes, consiste à réduire le train de vie somptuaire de l’Etat que vient de conforter le morcellement en trois ministères du département de l’éducation et de la formation et à respecter les priorités et les opportunités dans l’utilisation de l’argent public. 
De plus, selon le Ps, l’émission de ce nouvel emprunt obligataire « intervient au moment où le gouvernement n’arrive toujours pas, en l’absence de loi de finances rectificative, à éclairer l’opinion sur l’affectation des 200 Millions de dollars (90 Milliards de Francs CFA à l’époque) versés par SUDATEL en novembre 2007, à moins qu’il ne s’agisse d’un chèque en bois remis sous la pression de l’opinion qui doutait des capacités financières de SUDATEL ». 
Au sujet de SUDATEL, le Parti socialiste demande également au gouvernement d’édifier l’opinion sur les capacités réelles de cette société adjudicataire de la troisième licence de téléphonie, à « respecter les dispositions du cahier des charges, notamment en ce qui concerne la date de démarrage de ses activités d’exploitation initialement fixée au mois de janvier 2008, renvoyée au mois de mars, puis au mois de mai 2008 sans aucune explication et l’attribution de 15 % du capital de cette société aux privés nationaux ». 
Sur un tout autre plan, le Ps, tout en saluant l’esprit de dépassement et le sens des responsabilités des enseignants qui, une fois de plus, ont mis en avant l’intérêt de l’école, « se félicite de l’accord intervenu in extrémis entre le gouvernement et l’Intersyndicale enseignante, accord qui, même s’il sauve l’école sénégalaise de la sombre perspective d’une année blanche, ne met pas fin à la crise chronique du système éducatif ». C’est pourquoi, le Parti socialiste invite les partenaires, les acteurs de l’école et les facilitateurs déclarés à rester vigilants et à s’ériger en sentinelles de cet accord. 
En outre, le Parti socialiste manifeste sa vive préoccupation sur la situation du monde rural « fortement éprouvé par la famine à laquelle viennent se greffer le laxisme et la démagogie du gouvernement dans la préparation de la présente campagne agricole ». Et d’ajouter : « en dépit des assurances fournies par le gouvernement, les populations rurales continuent de s’élever contre les retards enregistrés dans la distribution des semences, engrais et produits phytosanitaires au moment où l’hivernage s’installe dans la majeure partie du pays » 
Le Parti socialiste exprime sa stupéfaction devant la décision d’Abdoulaye Wade d’allouer 3 Milliards de Francs CFA pour la réalisation du chef d’œuvre inachevé de Sembène Ousmane « Samory » par l’entremise d’une fondation qui porte son nom. « Au-delà des réserves sur l’existence légale de cette fondation et sur l’origine de ses ressources en l’absence de toute procédure transparente de levée des fonds, le Parti socialiste souligne le conflit d’intérêt manifeste entre cette fondation et les charges républicaines de son parrain », soulignent les socialistes. 
FERLOO : 
Les effets catastrophiques des grèves sur le système éducatif Sénégalais 
L’Intersyndicale des syndicats des enseignants a suspendu ou levé son mot d’ordre. A la lumière des termes de l’accord entre le chef de l’Etat et les représentants des organisations en grève depuis le début de l’année scolaire 2008 touchant à sa fin dans deux semaines, il s’agit fondamentalement d’une suspension timidement courageuse. 
 
L’opinion publique prise à témoin ne devrait point se tromper sur la nature de ce pacte scellant la paix des braves. Les syndicalistes sont épuisés et inquiets des effets de l’impasse annonciatrice de la suspension des salaires, des mutations, des radiations et bien d’autres menaces inavouables de l’Etat poussé dans ses derniers retranchements sociaux et éducatifs. Le gouvernement lui, est complètement désorienté par la menace d’une année blanche et ses conséquences sur le climat social et politique perturbé par des assises dont il ne sait ni la fin, ni les liens avec les syndicalistes enseignants prenant d’ailleurs une part active à cette rencontre. Certains attendent des sorties de crise plus du côté du Méridien Président que du palais présidentiel. Il suffit de prêter une oreille attentive à cet accord pour se rendre compte de la dynamique de ce jeu de dupes. 
La question de l’indemnité de recherche documentaire est laissée à l’appréciation du président de la République, pas du gouvernement et de ses financiers. Ce dernier aura le temps de réfléchir sur le contenu à savoir le montant et les modalités de paiement de cette indemnité à l’instar des sept milliards qu’il avait débloqués l’année dernière pour calmer les esprits. 
A l’occasion de l’ouverture effective des futures négociations dont la reprise est envisagée en août 2008, les pouvoirs publics viendront sans nul doute avec des propositions plus intéressantes pour les syndicaliste qui ont vite oublié qu’il s’agit là, que d’une promesse de quelqu’un, qui pourtant, ne cesse de leur dire qu’il ne fera pas, ce qu’il ne peut pas faire, financièrement s’entend. Autrement dit, cette question nodale au centre de cette grève, l’une des plus longues sous le règne de l’alternance est encore sans réponse. Il ne pouvait du reste en être autrement. Le Premier ministre, le ministre d’état, ministre de l’Economie et des finances et le ministre du budget sont absents à l’heure des promesses du maître du jeu. Le professeur Moustapha Sourang, qui a conduit jusque là, les négociations est au dernier moment relégué en arrière plan pour ne pas dire, éjecter purement et simplement du circuit des négociations par un concours de circonstances hautement politiciennes. Le juriste a probablement pris conscience des limites réelles de toutes ces grèves chaotiques secouant le système éducatif de notre pays et de son action personnelle à la tête de ce ministère. C’est un aveu d’impuissance. Soit. C’est aussi, le début d’une rupture avec des promesses qui ne seront jamais tenues à la lettre. 
De ce point de vue, il n’est point exclu que la question de l’indemnité de recherche documentaire revienne au centre de la controverse au début de l’année prochaine. Ce qui est peut - être extraordinaire dans cet accord réside à la fois dans le flou entretenant le contexte surréaliste de la levée du mot de grève et dans les conséquences de cette décision. Il est envisagé de reculer la date des examens fixés par l’Agenda de l’éducation et de prolonger les enseignements. Ces deux actes constituent un indicateur majeur de la limite de la grève de l’intersyndicale. C’est à la limite irresponsable de vouloir punir des pans entiers de la famille de l’éducation en les obligeant à poursuivre l’année alors qu’ils ont rempli pleinement leur mission d’enseignement. Ils ont eu l’intelligence de préserver les élèves en classe d’examens. C’est naturellement anti- pédagogique de maintenir des élèves qui n’ont pas d’examen sur les bancs alors qu’ils ont désormais les esprits tournés vers les vacances. Année blanche ou pas, ils n’ont plus rien à cirer sur les bancs usés. 
Dans ces conditions où une grève aussi impopulaire par ses effets insoupçonnés sur le retard éducationnel des élèves, sur la qualité des diplômes et des enseignements aboutit à des remises en cause aussi bien de l’agenda scolaire que des droits inaliénables du corps enseignant et des élèves aux vacances, il y a franchement de la matière pour repenser les formes de grève et les motivations des perturbations de l’école. Il ne s’agit point de nier le droit de grève. Bien au contraire. Il s’agit de circonscrire les limites objectives de certaines grèves et de penser à la formulation de revendications d’ordre matériel et financier. A ce titre, les pertes de cette grève sont telles que même la satisfaction de l’indemnité de recherche documentaire ne pourra jamais combler les effets nuisibles de ce mouvement. 
La décision du président de la république procédant à l’éclatement du ministère de l’éducation en trois départements est aussi une des conséquences négatives de cette grève de l’intersyndicale. La fin de la grève de l’intersyndicale entretient des liens étroits avec la fin de la grève de l’Amicale de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de cette année. Les responsables étudiants au même titre que les responsables de l’intersyndicale ont levé leur mot d’ordre grâce à la médiation du ministre de l’artisanat et des transports aériens. Les effets catastrophiques de la reprise des cours à la Faculté des Lettres se mesure à la décision d’organiser coûte que coûte une seule session pour sauver l’image de cette Faculté devenue une véritable poudrière sociale mais également un bastion de chantages sociaux. Là également, les étudiants se rendront bien compte des limites objectives de cette grève au début de l’année de prochaine. Il est peut probable que les étudiants voient leurs revendications satisfaites à savoir une Faculté des Lettres, de meilleures conditions d’études et de travail. Il est permis de rêver en lettres. 
Au total, les grèves de l’éducation posent désormais plus de problèmes aux premiers concernés. Elles aggravent la crise de l’enseignement à tous les niveaux. Le syndicalisme enseignant et étudiant a secrété une race de professionnels éprouvant des difficultés à conduire les grèves dans les limites de l’acceptable syndicalement. L’école, en tant qu’outil de production de l’élite, des cadres et des ressources humaines qualifiées, est véritablement en danger. Les parents et les pouvoirs publics ne savent plus où donner de la tête. L’école privée est devenue plus crédible que l’école publique. Le gouvernement a tellement compris les limites réelles de l’irruption des revendications corporatistes, qu’il s’est résolu à jouer la carte du pourrissement social qui toujours finit par la signature des accords imaginaires qui n’engagent que ceux qui veulent croire à des papiers. C’est cynique. Il n’a pas une autre réponse face à des acteurs qui refusent de revoir en profondeur les limites des grèves et de questionner les pratiques syndicales héritées des années 68. Il faudra tôt ou tard, inventer d’autres formes de luttes aux coûteuses, plus efficaces et plus intelligentes. 
MSA/FC 
L’Intersyndicale des syndicats des enseignants a suspendu ou levé son mot d’ordre. A la lumière des termes de l’accord entre le chef de l’Etat et les représentants des organisations en grève depuis le début de l’année scolaire 2008 touchant à sa fin dans deux semaines, il s’agit fondamentalement d’une suspension timidement courageuse. 
L’opinion publique prise à témoin ne devrait point se tromper sur la nature de ce pacte scellant la paix des braves. Les syndicalistes sont épuisés et inquiets des effets de l’impasse annonciatrice de la suspension des salaires, des mutations, des radiations et bien d’autres menaces inavouables de l’Etat poussé dans ses derniers retranchements sociaux et éducatifs. Le gouvernement lui, est complètement désorienté par la menace d’une année blanche et ses conséquences sur le climat social et politique perturbé par des assises dont il ne sait ni la fin, ni les liens avec les syndicalistes enseignants prenant d’ailleurs une part active à cette rencontre. Certains attendent des sorties de crise plus du côté du Méridien Président que du palais présidentiel. Il suffit de prêter une oreille attentive à cet accord pour se rendre compte de la dynamique de ce jeu de dupes. 
La question de l’indemnité de recherche documentaire est laissée à l’appréciation du président de la République, pas du gouvernement et de ses financiers. Ce dernier aura le temps de réfléchir sur le contenu à savoir le montant et les modalités de paiement de cette indemnité à l’instar des sept milliards qu’il avait débloqués l’année dernière pour calmer les esprits. 
A l’occasion de l’ouverture effective des futures négociations dont la reprise est envisagée en août 2008, les pouvoirs publics viendront sans nul doute avec des propositions plus intéressantes pour les syndicaliste qui ont vite oublié qu’il s’agit là, que d’une promesse de quelqu’un, qui pourtant, ne cesse de leur dire qu’il ne fera pas, ce qu’il ne peut pas faire, financièrement s’entend. Autrement dit, cette question nodale au centre de cette grève, l’une des plus longues sous le règne de l’alternance est encore sans réponse. Il ne pouvait du reste en être autrement. Le Premier ministre, le ministre d’état, ministre de l’Economie et des finances et le ministre du budget sont absents à l’heure des promesses du maître du jeu. Le professeur Moustapha Sourang, qui a conduit jusque là, les négociations est au dernier moment relégué en arrière plan pour ne pas dire, éjecter purement et simplement du circuit des négociations par un concours de circonstances hautement politiciennes. Le juriste a probablement pris conscience des limites réelles de toutes ces grèves chaotiques secouant le système éducatif de notre pays et de son action personnelle à la tête de ce ministère. C’est un aveu d’impuissance. Soit. C’est aussi, le début d’une rupture avec des promesses qui ne seront jamais tenues à la lettre. 
De ce point de vue, il n’est point exclu que la question de l’indemnité de recherche documentaire revienne au centre de la controverse au début de l’année prochaine. Ce qui est peut - être extraordinaire dans cet accord réside à la fois dans le flou entretenant le contexte surréaliste de la levée du mot de grève et dans les conséquences de cette décision. Il est envisagé de reculer la date des examens fixés par l’Agenda de l’éducation et de prolonger les enseignements. Ces deux actes constituent un indicateur majeur de la limite de la grève de l’intersyndicale. C’est à la limite irresponsable de vouloir punir des pans entiers de la famille de l’éducation en les obligeant à poursuivre l’année alors qu’ils ont rempli pleinement leur mission d’enseignement. Ils ont eu l’intelligence de préserver les élèves en classe d’examens. C’est naturellement anti- pédagogique de maintenir des élèves qui n’ont pas d’examen sur les bancs alors qu’ils ont désormais les esprits tournés vers les vacances. Année blanche ou pas, ils n’ont plus rien à cirer sur les bancs usés. 
Dans ces conditions où une grève aussi impopulaire par ses effets insoupçonnés sur le retard éducationnel des élèves, sur la qualité des diplômes et des enseignements aboutit à des remises en cause aussi bien de l’agenda scolaire que des droits inaliénables du corps enseignant et des élèves aux vacances, il y a franchement de la matière pour repenser les formes de grève et les motivations des perturbations de l’école. Il ne s’agit point de nier le droit de grève. Bien au contraire. Il s’agit de circonscrire les limites objectives de certaines grèves et de penser à la formulation de revendications d’ordre matériel et financier. A ce titre, les pertes de cette grève sont telles que même la satisfaction de l’indemnité de recherche documentaire ne pourra jamais combler les effets nuisibles de ce mouvement. 
La décision du président de la république procédant à l’éclatement du ministère de l’éducation en trois départements est aussi une des conséquences négatives de cette grève de l’intersyndicale. La fin de la grève de l’intersyndicale entretient des liens étroits avec la fin de la grève de l’Amicale de la Faculté des Lettres et des Sciences Humaines de cette année. Les responsables étudiants au même titre que les responsables de l’intersyndicale ont levé leur mot d’ordre grâce à la médiation du ministre de l’artisanat et des transports aériens. Les effets catastrophiques de la reprise des cours à la Faculté des Lettres se mesure à la décision d’organiser coûte que coûte une seule session pour sauver l’image de cette Faculté devenue une véritable poudrière sociale mais également un bastion de chantages sociaux. Là également, les étudiants se rendront bien compte des limites objectives de cette grève au début de l’année de prochaine. Il est peut probable que les étudiants voient leurs revendications satisfaites à savoir une Faculté des Lettres, de meilleures conditions d’études et de travail. Il est permis de rêver en lettres. 
Au total, les grèves de l’éducation posent désormais plus de problèmes aux premiers concernés. Elles aggravent la crise de l’enseignement à tous les niveaux. Le syndicalisme enseignant et étudiant a secrété une race de professionnels éprouvant des difficultés à conduire les grèves dans les limites de l’acceptable syndicalement. L’école, en tant qu’outil de production de l’élite, des cadres et des ressources humaines qualifiées, est véritablement en danger. Les parents et les pouvoirs publics ne savent plus où donner de la tête. L’école privée est devenue plus crédible que l’école publique. Le gouvernement a tellement compris les limites réelles de l’irruption des revendications corporatistes, qu’il s’est résolu à jouer la carte du pourrissement social qui toujours finit par la signature des accords imaginaires qui n’engagent que ceux qui veulent croire à des papiers. C’est cynique. Il n’a pas une autre réponse face à des acteurs qui refusent de revoir en profondeur les limites des grèves et de questionner les pratiques syndicales héritées des années 68. Il faudra tôt ou tard, inventer d’autres formes de luttes aux coûteuses, plus efficaces et plus intelligentes. 
MSA/FC 
La Ld/Mpt sur l’augmentation de la taille du gouvernement : « Wade insensible aux préoccupations du peuple » 
La mesure qui a consisté à augmenter la taille du gouvernement dans un contexte de crise alimentaire dans notre pays continue de faire des vagues. Et c’est le Secrétariat permanent de la Ld/Mpt qui vient d’ajouter sa voix aux cris stridents de réprobation pour dire avec forces arguments que « le Chef de l’Etat est insensible aux préoccupations du peuple ». 
 
Quelques jours après le réaménagement de l’attelage gouvernemental qui a consisté à scinder le Ministère de l’Education en trois départements, les cris de réprobation des Sénégalais continuent de tomber. En réunion de son Secrétariat permanent, les membres de cette instance de la Ld/Mpt ont ouvert une large fenêtre sur la question. Et c’est déplorer cet état de fait, après l’avoir constaté. 
Pour les « Jallarbistes », c’est la preuve que « Abdoulaye Wade, incapable d’apporter des solutions à la grave crise qui secoue l’école et l’université, continue son louvoiement et sa fuite en avant en scindant le ministère de l’Education en trois départements ». Et pour cause, explique le SEP, « ce remaniement ministériel de plus montre, si besoin en était, que Abdoulaye Wade est insensible aux préoccupations du peuple sénégalais. Sinon comment comprendre que face à la crise multiforme actuelle, il accroît le train de vie de l’état en augmentant la taille du gouvernement ». 
Se félicitant « des compromis trouvés pour dépasser la crise persistante de l’école », ils invitent l’Intersyndicale des enseignants à « exiger du gouvernement le respect en fin de son énième engagement et en demandant à l’intersyndicale d’être vigilante jusqu’au bout ». Evoquant la situation du monde rural, le Secrétariat Permanent demande au gouvernement de mettre à la disposition des paysans les intrants et le matériel agricole pour démarrer la campagne agricole qui a déjà connu un retard ; alors que l’hivernage s’est déjà installé dans beaucoup de localités du pays. 
AT/FC 
NETTALI : 
SENEGAL - ENERGIE - PROBLEMES D’APPROVISIONNEMENT DE LA SENELEC 
Les travailleurs mettent l’Etat devant ses responsabilités 
vendredi 13 juin 2008  
NETTALI - Les travailleurs de la Société nationale d’électricité (Senelec) redoutent des lendemains très sombres. L’entreprise va très mal, entre un déficit de production et des difficultés de trésorerie. La Convergence des travailleurs, en assemblée générale, hier, interpelle l’Etat, nous dit Sud Fm. 
Inquiétude et crainte étaient les sentiments les mieux partagés au cours de cette assemblée générale, parce que la situation de la Senelec est plus difficile qu’il n’y paraît. Ballottée entre les pétroliers et la Gti, qui demandent à entrer dans leurs fonds avant toute nouvelle fourniture, la société accuse un déficit de production de 130 Mw. La Senelec doit 6 milliards de F Cfa à Total, 2,3 milliards à Gti, alors que la Shell a ramené la ligne de crédit de 3 milliards qu’elle lui avait allouée à 1,8 milliard. A cela, s’ajoutent les difficultés de trésorerie que connaît la société. Cette situation inquiète les travailleurs qui craignent une fermeture de la société. Ils demandent à l’Etat de mettre l’argent pour gérer les urgences et d’arrêter les solutions de colmatage. « Le Senelec vit une crise assez grave qui déteint sur la qualité de service par rapport aux abonnés. C’est le mardi dernier que nous avons eu à constater, par l’intermédiaire des camarades au niveau des centrales, que certaines unités étaient arrêtées. La Senelec est actuellement la seule entreprise qui vend à perte. De ce point de vue, l’Etat étant le seul actionnaire majoritaire, nous sommes en train de lui exiger les moyens nécessaires pour le fonctionnement de Senelec », martèle Khar Ndiaye, Secrétaire général de la Convergence des travailleurs de la Senelec. Iront-ils jusqu’à paralyser la société par une grève ? Khar Ndiaye répond : « Non, on n’en est pas encore là. Rien n’a été décidé ». Toutefois, des solutions urgentes s’imposent à la Senelec. Certains pensent déjà à l’augmentation du prix di kilowatt/heure et à la réduction des charges de l’entreprise. 
Augmentation des capacités de stockage 
Sur un autre plan, le gouvernement vient de résoudre le problème de stockage des produits pétroliers. Avec un investissement de plus de 31 milliards, Senstock sera opérationnel dans un mois. Le protocole d’accord a été signé entre Diprom et l’Etat. « Aujourd’hui, on a comme on dit dans le jargon un espace de capacité, pour avoir à la fois le stock outil et le stock de sécurité nécessaire de 35 jours, comme l’indique la loi. Aujourd’hui, cette capacité supplémentaire est en construction et d’ici à la fin de l’année, nous aurons exactement 167 000 m3 à accroître la capacité, de façon à nous permettre d’avoir un stockage de sécurité. Aujourd’hui, le problème du stockage, c’est un problème qui est très important, parce que cela nous permet d’avoir une meilleure maîtrise du coût d’approvisionnement. Et au-delà de ça, garantir la sécurité d’ailleurs du produit sur le territoire national, chose qu’on n’avait pas », explique Samuel Sarr, ministre de l’Energie. 
Le ministre Samuel Sarr de poursuivre : « Aujourd’hui, c’est vrai que la consommation a augmenté, mais un des atouts de ce dépôt que nous avons, en tout cas par le biais de Petrosen, en collaboration avec un Sénégalais qui a investi et qui a patriotiquement mis à la disposition de l’Etat, contre une Opa que je vais appelée une Opa amicale et patriote, 65% de son dépôt, que nous allons d’ailleurs redistribuer à l’ensemble des acteurs de la profession. Cela est très important parce que une des tares de la loi 98, c’est ces mesures d’accompagnement, c’est-à-dire la création d’un stockage indépendant pour l’ensemble des acteurs. Et là, c’est M. Sèye, que l’on félicite au passage encore une fois ». 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 13.06.2008
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