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TOUT sur la GOANA

APS : Mercredi 23 Jui 2008 TOUT SUR LA GOANA 
La création d’une Cour suprême et d’une troisième chambre parlementaire votées par le Sénat et l’Assemblée nationale  
Dakar, 23 juil (APS) – Le Sénat et l’Assemblée nationale ont adopté, mardi à Dakar, deux modifications constitutionnelles en vue de permettre à la justice sénégalaise de se doter d’une Cour suprême pour juger l’ancien président tchadien Hissène Habré et de créer une troisième chambre parlementaire, le Conseil économique et social (CES). 
Sous la présidence de Pape Diop, les députés et les sénateurs, réunis en congrès pour la première fois, ont voté à une majorité requise (3/5) la modification de la Constitution permettant au Sénégal de se conformer au droit international pour juger l’ancien M. Habré accusé de crimes de guerre dans son pays. 
Les parlementaires – 221 présences sur 250, soit 100 sénateurs et 150 députés – ont aussi voté des modifications relatives aux articles 7, 63, 68, 71 et 82 de la Constitution. 
Le 21 mai dernier, le ministre de la Justice a avait évalué le budget destiné à l’organisation du procès de M. Habré à 18 milliards de francs CFA, avec toutefois la possibilité de le revoir en hausse. 
Réfugié au Sénégal depuis 1990, après sa destitution, Hissène Habré est l’objet d’une plainte de centaines de personnes l’accusant de crimes de guerre dans son pays. 
 
 
ESF/SAB 
African Global News : Mercredi 23 Jui 2008 
Cherté de la vie : les Sénégalais trinquent  
La chose la plus partagée de nos jours reste, sans nulle doute, la cherté du coût de la vie qui frappe les Sénégalais de plein fouet et les difficultés de tout genre qu’elle a engendrée. Au point qu’aujourd’hui la société sénégalaise semble entamer une métamorphose sans précèdent. Aucune couche sociale n’est épargnée. Malheureusement ni les uns, ni les autres n’entrevoient qu’une faible lueur d’espoir. 
La crise énergétique et alimentaire mondiale qui a éclaté depuis bientôt un an se fait durement ressentir par les sénégalais. Car, en rendant la vie particulièrement chère, cette situation oblige nos concitoyens, quelle que soit leur couche sociale, à consentir encore plus d’efforts pour leur survie. Elle les rend aussi vulnérables davantage, face à un quotidien qui était déjà peu reluisant. Ainsi, qu’il soit Ngoné l’étudiante, Lamine le chômeur, Monsieur Ndiaye le cadre ou Ndeye Faye la ménagère, nous les avons tous suivis et essayé de nous immiscer dans leur vécu quotidien. Nous avons découvert, catégorie par catégorie, des sénégalais qui ont un sort commun : La souffrance. 
Héroïnes  
A voir le vécu quotidien de ces sénégalaises, on se rend compte de leur bravoure. Car, malgré les grèves répétitives que l’université Cheikh Anta Diop (Ucad) enregistre chaque année, Mme Thiam a pu poursuivre ses études jusqu’en Master en Droit privé général. Résultat, elle perçoit une bourse mensuelle de 60 000 FCFA.Mais n’allez surtout pas lui faire comprendre que cette ressource la met quelque peu à l’abri, car cette jeune étudiante est déjà soutien de famille. Elle consacre le 1/3 de sa bourse, soit20 000 frs, à sa maman, qui est ménagère, et ses deux petites sœurs. Le reste, Mme Thiam le consacre à des dépenses bien ciblées. Etudiante de troisième cycle, elle doit faire des recherches sur le net et photocopier beaucoup de documents. Pour de telles activités, elle doit débourser chaque mois 30 000 frs. . N’étant pas logée au campus, elle doit presque chaque jour quitter la cité SHS où elle habite pour venir à l’université où elle suit ses cours. Cela lui coûte chaque mois entre 7000 et8000 frs. Voilà que les 60 000 FCFA de Mme Thiam s’épuisent presque, alors qu’elle doit régler le problème de la restauration. C’est pourquoi nous confie-t-elle, chaque jour elle se rabat sur un sandwich, un peu d’eau et des jus de fruit, et le tour est joué. 
Quant à Ndeye Faye, une ménagère qui habite au quartier Layene à Yoff, les difficultés de la vie et le malheur, ce petit bout de femme en a vraiment connus. En la côtoyant, elle nous fait ce témoignage : « En l’espace de trois ans j’ai perdu mes deux gendres et mon mari. Et tous les trois vivaient ici même, avec moi, dans la maison ». Puis cette dame ajoute que son mari en quittant ce bas monde l’a laissée avec cinq enfants et son propre frère et elle est la seule aujourd’hui à les prendre en charge. 
Pour celà, elle quitte chez elle le matin à 7 heures pour se rendre à la plage de Tongor à Yoff.Si elle trouve du poisson, elle en achète pour une valeur de 15000f et en remplit sa bassine. Puis c’est le long parcours qui doit l’emmener dans beaucoup de quartier pour écouler son produit. Elle retourne chez elle vers midi. Avec la maigre somme tirée de ses ventes, cette brave dame essaie de préparer pour sa famille un repas réduit à sa plus simple expression, selon ses dires. Le dîner est aussi pareil. Pour ne rien arranger l’eau comme l’électricité lui sont coupées. Conséquence, elle s’éclaire à la bougie et compte sur la générosité d’une bonne volonté pour trouver de l’eau. 
Mourir de chômage  
Alioune et Abdoulaye sont deux chômeurs. Le premier est titulaire d’un Bts en comptabilité. Après un stage de 6 mois dans une entreprise de la place, il peine à trouver du travail. Fatigué de faire des demandes de stage sans réponses, Alioune préfère baisser les bras. Chaque jour, il reste au lit jusqu’à 10 h. Le reste de la journée, Alioune le passe devant le petit écran pour zapper entre la soixantaine de chaînes du bouquet. Il prend du thé ensuite, et va faire du sport. Devant une telle situation Alioune souffre de son desoeuvrement et de la culpabilité de demeurer une charge pour ses parents. 
Pour Abdoulaye, la situation est encore beaucoup plus compliquée. Ce jeune a eu la malchance d’arrêter ses études en classe de Cm2.Il a quand même appris le métier de mécanique auto. Seulement voilà depuis 2004, des autorités les ont déguerpis de leurs ateliers. Depuis Abdoulaye s’est contenté de quelques emplois journaliers de temps à autre. Mai, il y a à peine un mois, Alioune entreprit de se rendre en Espagne par la mer. L’aventure fut stoppée net par les gardes de la marine nationale. C’est le retour à la case de départ. A 27 ans Alioune qui est fils aîné n’en peut plus de rester célibataire et de voir son père aujourd’hui à la retraite , peiner à l’entretenir lui et ses jeunes frères. 
Riches- pauvres 
Dans le beau quartier de Nord Foire ou nous l’avons trouvé M. Ndiaye est à l’image de ses voisins : Il est riche. Ce monsieur est un jeune cadre dans une entreprise de la place. L’appartement qu’il occupe est tout ce qu’il y a de plus confortable. Au dîner on sert un plat de macaroni à la viande. Puis c’est le dessert : Orange, pomme…Mais, l’apparence est souvent trompeuse. Rien que pour l’appartement qu’il occupe lui et sa petite famille (sa femme et leur seule fille), il paye 130 000 frs. S’il ajoute à cette somme, le salaire de la bonne la facture d’eau et d’électricité, la dépense quotidienne, l’alimentation et les soins du bébé…, M. Ndiaye doit débourser chaque mois une somme avoisinant 300 000 frs. Pour une famille, de trois membres seulement... 
Dans ces conditions M. NDIAYE se voit obliger de refuser le prêt véhicule que son entreprise voulait lui octroyer avec indemnité kilométrique. Car il devait rembourser ce prêt par une retenue de 50 000 frs sur son salaire. Allant plus loin dans ses mésaventures de riche-pauvre, M. Ndiaye nous explique comment il est obligé de se serrer la ceinture chaque jour. « Il nous arrive, au bureau, de ne pas aller manger à midi parce qu’on a épuisé nos tickets de resto, mes collègues et moi » Aussi tient-il mordicus à son opinion : « Dans cette situation, les riches sont devenus pauvres et les pauvres plus pauvres encore ». 
Auteur: Khalifa Ababacar DIOP  
SUD QUOTIDIEN : 
 
DECRET CONVOQUANT LE CONGRES ATTAQUE DEVANT LE CONSEIL D’ETAT Une première réunion du Parlement sur fond de crise  
par Ibrahima Lissa FAYE | SUD QUOTIDIEN , mercredi 23 juillet 2008  
La première réunion du congrès du Parlement (Assemblée et Sénat ) prévue ce mercredi au Méridien Président risque de se tenir sur fond de crise. Les députés ont du mal à digérer la prééminence du Sénat sur leur chambre qui tire sa légitimité du peuple. L’élue du Mouvement Tekki, Me Ndèye Fatou Touré qui s’est le plus illustrée, a décidé d’attaquer le décret n° 2008 419 portant convocation du Parlement en congrès devant le Conseil d’Etat. Elle s’en est vivement prise au président de la République avant de boycotter, avec son collègue l’Imam Mbaye Niang, cette réunion, pour organiser parallèlement à la même heure une conférence de presse. Me Ndèye Fatou Touré a demandé aux autres députés de suivre son exemple. Le président de la République, pour arrondir les angles, aurait convoqué les députés de la majorité au palais présidentiel hier, mardi 22 juillet. 
Une querelle de préséance se pose au niveau du Parlement ( Assemblée et Sénat) qui va se réunir pour la première fois en congrès aujourd’hui, mercredi 23 juillet au palais du congrès du Méridien président. La prééminence du Sénat sur l’Assemblée nationale imposée par le président de la République a frustré certains députés qui l’ont ouvertement contestée. C’est le cas de celui du Mouvement Tekki, Me Ndèye Fatou Touré. La député non-inscrite a décidé d’attaquer le décret 2008-419 portant convocation du Parlement en congrès devant le Conseil d’Etat. Elle dit ne pas comprendre comment le Sénat qui est « illégitime » peut reléguer au second plan l’Assemblée nationale qui est élue au suffrage universel direct au même titre que le chef de l’Etat. Me Ndèye Fatou Touré est ainsi revenue sur la teneur du décret mais aussi du règlement intérieur qui régit le fonctionnement du Parlement (Assemblée nationale et Sénat). 
Le projet de règlement intérieur est, selon elle, sans ambages : « l’article 1er définit que « le Bureau du Congrès est celui du Sénat et se compose d’un président, 8 vice-présidents, 2 questeurs et 6 secrétaires ». Me Ndèye Fatou Touré de poursuivre : « Dans ledit projet, le président du Congrès, Pape Diop en l’occurrence, dispose de tous les pouvoirs. Article 5 : « Il est chargé de veiller à la sûreté intérieure et extérieure du Congrès et à cet effet, il fixe l’importance des forces militaires qu’il juge nécessaires. Elles sont placées sous ses ordres ». Article 8 : « Le président ouvre la séance, dirige les délibérations, fait observer le règlement et maintient l’ordre. Il peut à tout moment suspendre ou lever la séance ». Le règlement intérieur est ainsi composé de 22 articles. 
« Le président n’a aucun pouvoir ni aucun droit » 
Le prochain Bureau du Congrès qui réunit l’Assemblée nationale et le Sénat sera exclusivement composé de membres du Bureau du Sénat. Une décision qui irrite foncièrement le député du Mouvement Tekki. C’est à cet effet, qu’elle a envisagé de saisir le Conseil d’Etat pour excès de pouvoir. « Il faut une réaction globale de l’Assemblée nationale à laquelle j’appartiens. En ce qui me concerne, je déposerai un recours pour excès de pouvoir contre ce décret de la honte de mon président de la République, du président de la République du Sénégal, décret 419 portant convocation du Parlement qui n’a aucune base légale puisque dans la Constitution, ils ont délibérément rayée cette disposition française consistant à dire que le Parlement réuni en Congrès a pour Bureau le Bureau de l’Assemblée nationale », a-t-elle déclaré. Et de marteler : « le président n’a aucun pouvoir pour déterminer le Bureau du Congrès, la composition du Bureau et encore moins, il n’a aucun pouvoir pour nous soumettre un projet de Règlement intérieur du Congrès ». 
Me Ndèye Fatou Touré a ainsi fulminé : « c’est du n’importe quoi. On peut maintenant qualifier ce régime d’autocratie. Il ne s’agit même pas de monarchie, c’est quelqu’un qui veut faire ce qu’il veut sans aucune base légale pire, venant d’un avocat. C’est le décret de la honte dans un pays civilisé, un pays qui se dit Sénégal et qui est régi par des institutions et une Constitution ». 
Pour étayer ses propos, elle a signalé que « la preuve du manque de base légale de ce décret c’est qu’on invoque que les dispositions de l’article 103 de la Constitution. Or ces dispositions sont exclusivement relatives à la révision de la Constitution ». Et de s’interroger : « alors quelle est la base légale pour un président de la République aujourd’hui dans notre ordonnancement institutionnelle pour convoquer un Parlement en congrès ? ». 
L’avocate de démonter ainsi point par point l’acte ayant servi de convocation du Parlement. « Voilà un acte administratif qui vous fixe une date de réunion de ce congrès, qui ne se contente pas seulement de convoquer. Une date mise d’ailleurs avec un cachet, cela a été rajouté ». Pour elle, « c’est une honte parce que le président n’a aucun droit, ni titre pour convoquer en l’absence de dispositions constitutionnelles et en l’absence de lois portant règlement d’un congrès qui ne peut être voté par les parlementaires eux-mêmes ». 
Le député non-inscrit d’enfoncer le clou en indiquant que « ce qu’il y a encore de plus ahurissant et plus honteux dans ce pays, c’est que nous avons reçu en même temps que le décret reçu du président du Sénat un avis ». L’élu du Mouvement Tekki de se demander : « Que vaut un avis par lequel il est spécifié ceci en date de ce jour (lundi 21 juillet) « la séance du Parlement convoquée en congrès aura lieu le mercredi 23 juillet 2008 à 10h au palais des congrès du Méridien. La présence de tous est obligatoire » signé Pape Diop. Dans quel pays sommes nous ? » 
« L’Assemblée et le Sénat sur une balance » 
Me Ndèye Fatou Touré est ainsi impitoyable : « on dirait que ce sont des vernaculaires, des illettrés, des personnes qui ne sont imbus d’aucun esprit républicain qui ne veulent rien respecter et qui veulent faire ce qu’ils veulent ». Elle tente, en effet, une analyse comparative des deux institutions s’appuyant sur une base juridique, institutionnelle mais aussi sur l’ordonnancement républicain, les poids respectifs et surtout la légitimité de ces deux organes parlementaires. 
« Vous avez une Assemblée nationale élue au suffrage universel direct c’est-à-dire qui tire sa légitimité directement comme le président de la République du peuple Sénégalais à la suite d’un vote. Vous avez aussi une Assemblée nationale composée de 150 membres, du point de vue même de l’importance numérique, l’Assemblée nationale a un poids autrement plus important qu’un Sénat qui n’a que 100 membres », a expliqué la député non-inscrite. Avant de préciser dans la foulée : « il s’y ajoute que l’Assemblée nationale vote au terme de l’article 86 alinéa premier de la Constitution la question de confiance et corollairement la motion de censure ». Pour l’adoption définitive des lois, entre ces deux Assemblées, il n’y a, a-t-elle argumenté, pas de commune mesure quant à la prééminence relativement à l’adoption des lois. « Lorsqu’une loi est rejetée par exemple par le Sénat et qu’elle est adoptée par l’Assemblée nationale, le président de la République peut la promulguer après avoir respecté un délai où il peut choisir de présenter cette loi en seconde lecture. Pour ce cas, l’adoption définitive relève du Parlement, de l’Assemblée nationale. 
Le Sénat n’a pas cette prééminence et n’a pas cette prérogative », a argué l’avocate. Elle donne encore un autre exemple pour justifier son argumentaire « par ailleurs la suppression du délai de promulgation exceptionnellement par le jeu de l’article 75 de la Constitution devrait être une initiative propre à l’Assemblée nationale. La déclaration de guerre est aussi autorisée par l’Assemblée nationale et non par le Sénat. Les pouvoirs exceptionnels du chef de l’Etat lorsqu’ils sont conférés, on les présente à l’Assemblée nationale pour ratification. Il y a neuf points sur lesquels l’Assemblée nationale a une prééminence absolument certaine et il ne peut en être autrement ». 
Me Ndèye Fatou Touré finit par en déduire qu’au regard de ces dispositions, « je dis qu’il est particulièrement ridicule et inacceptable que le bureau du Parlement réuni en congrès soit dirigé le bureau de l’organe illégitime de ce congrès ». Elle a ainsi demandé à ses collègues députés de se mobiliser pour faire face à une telle décision. La député non-inscrite a commencé par boycotter la réunion du congrès d’aujourd’hui. L’élu du Mouvement Tekki a argumenté que « c’est pourquoi je demande à l’Assemblée nationale de prendre au moins une fois au début de cette législature ses responsabilités. 
C’est-à-dire de ne pas siéger dans cette mascarade de congrès, dans ce simulacre de congrès qui en fait n’est pas réglementé, n’est pas régulièrement convoqué et qui ne doit pas siéger dans les conditions que nous connaissons. La conséquence qu’il faut en tirer c’est que mes collègues députés ne puissent pas accepter de se rabaisser, de se laisser rabaisser à ce niveau là ». 
JOURNEE PRESSE MORTE : Défaillants, assumez vos responsabilités ! mercredi 23 juillet 2008. 
Au grand jour, sous la pluie, les masques de la manipulation sont tombés et les visages dépeints de l’ocre de la corruption… La journée presse morte, un des plans d’action du Cdpj contre l’impunité, 28 jours après l’agression policière contre Boubacar Kambel Dieng (RFM) et Kara Thioune (WARD), a été un acte béni par … Dieu. « Il y a certes dans les cieux et la terre des preuves pour les croyants (…) Et dans votre propre création, et dans ce qu’Il dissémine comme animaux, il y a des signes (la pluie…) pour des gens qui croient avec certitude », a dit Allah le Tout Miséricordieux dans son Livre saint, le Coran. 
Donc, à tous les égards, la journée presse morte du lundi 21 juillet 2008 a été une réussite. Un succès. Contre ceux qui n’ont pas d’égards pour le combat des journalistes. Contre les policiers qui agressent, les dictateurs qui envoient régulièrement d’honnêtes citoyens en geôle. Contre cette (in) justice. Contre un système qui corrompt, divise pour mieux régner. Contre les pseudo-donneurs de leçon… tous ceux qui tartinent leur pain quotidien au beurre du pouvoir, les langues de bois. 
Cette journée presse morte au Sénégal n’est pas donc un cautère sur une jambe de bois. Elle a été efficace. Elle n’étaye pas non plus la thèse bourdieusienne dont l’idée est que les journalistes sont des marionnettes sous l’emprise de la seule logique du marché. Des commerçants. Cette journée-là a été un tournant pour une presse quotidiennement exposée aux feux de l’histoire. Une presse accusée de tous les maux par toutes sortes de mots. Sauf, pour les grands groupes de presse qui ont voulu en profiter lâchement ou par stratégie, à l’heure du combat, pour faire des rentrées d’argent énormes. Mais, tous ces machins de propagande de la pensée du régime en place ont appris à leurs dépens que le peuple, meurtri par le traitement affligé à ceux qui l’informent juste et vrai, s’est aligné aux cotésdes journalistes. Aux côtés du Cdpj. Allez demander les recettes aux patrons de journaux qui ont paru ce lundi 21 juillet 2008 ! 
Ces racketteurs pris à la gorge par des corrupteurs, qui cooptent leurs amis, font valser leur ligne éditoriale au gré de leurs relations avec les « tortionnaires » de la presse, épousent de grands magnats financiers pour redresser leur entreprise en difficulté, doivent simplement la boucler devant une si retentissante victoire. Victoire, parce que la journée presse morte était un combat et les journalistes libres l’ont gagné. Haut la main ! N’en déplaisent aux autres. A tous ces « confrères » parce que, simplement, nos métiers ont le même nom. 
Ceux-là, d’ailleurs, doivent se remettre devant une glace pour revoir leur mise. L’éclaircie, qui a lézardé l’assombrissant ciel de la presse durant ce lundi pluvieux du 21 juillet 2008 , a montré les positions des professionnels des médias dans le si particulier microcosme de la presse sénégalaises. « De même dans l’alternance de la nuit et du jour, et dans ce qu’Allah fait descendre du ciel, comme subsistance [pluie] par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent », a ajouté le Très Miséricordieux, le Puissant, pour la gouverne des imposteurs, toujours dans la même sourate de Al-Jathya (l’Agenouillée). 
Donc, les « défaillants » qui ont préféré travailler pendant que les autres boycottent pour la liberté et la justice doivent assumer les conséquences de leur position. Bien ou mauvais, ce sera la rançon de leur décision. De leur position devant l’Histoire. Ils sont avertis. Si son métier consiste à exprimer une libre expression, par conséquent, est-ce vraiment logique d’accepter qu’on vous interdit la liberté de votre expression ? La thèse du « on a travaillé, mais on est solidaire » ne passera pas. La thèse du « on a voulu refuser le bras de fer avec notre patron » non plus. 
Demain fera nuit et le monstre happera de nouveau. Les journalistes « défaillants » seront encore surpris parce que, en toute logique, la riposte s’organisera selon le camp qui a été touché. Et, on sait où se trouvent les combattants. 
Félicitations aux membres du Comité pour la protection et la défense des journalistes (Cdpj). A tous les journalistes qui ont suivi le mot d’ordre. Au Synpics. Aux organisations de défense de la presse. Aux sympathisants, à tous les hommes épris de justice. Ensuite, un grand merci aux distributeurs, vendeurs et revendeurs de journaux pour leur engagement indéfectible auprès de la presse. 
• Pape Sambaré NDOUR  
• Journaliste  
• Sabrindo4@yahoo.fr 
Plus jamais ça ! ! ! 
La « Journée sans presse » est une bonne initiative pour barrer la route à la terreur que subit le peuple sénégalais. Personne n'exerce correctement son métier. Il y'a des M… tapis sous l'ombre pour mener torpiller la vie des bons citoyens. D'autant plus nous vivons déjà une situation de crise économique. 
Plus jamais d'agression mais aussi plus jamais de journée sans presse. Nous avons besoin de la presse mais non d'agresseurs !!!! 
Lamine DIEDHIOU 
Président des jeunes 
Union Nationale des 
Consommateurs du Sénégal 
(UNCS) 
Tél. : 774 404 826 
dielame@gmail.com 
LES CASES DES ONCLES TOM  
par , mercredi 23 juillet 2008  
Proust disait « La force qui fait le plus de fois le tour de la terre en une seconde, ce n’est pas l’électricité, c’est la douleur ». Le lot quotidien de l’Afrique Noire est la douleur. Et on lui reproche même sa souffrance dont il est dit-on, le principal artisan. 
J’ai préféré attendre la fin du sommet de l’Union Pour la Méditerranée pour chercher à prouver que tout ce qui se fait dans le monde en dehors de la présence de l’Afrique Noire, a de très fortes chances de se faire contre elle. Et c’est précisément ce qui se passe. 
Les pays d’Afrique Noire pour ne pas dire les « nègres » ou « hordes sauvages » venues du Sud du Sahara et, je confirme, ceux qui ont le nez épaté et de grosses lèvres, ces peuples qui ont été le bois d’ébène de l’accumulation primitive du capital qui a forgé l’opulence occidentale actuelle, ceux qui ont été utilisés comme chair à canon des guerres européennes, ceux qui ont creusé les égouts des villes européennes en leur balayant leurs trottoirs, à l’heure des grands ensembles, arrivent sur une scène mondiale, divisés et assommés par une quarantaine d’années de diverses ponctions de la BM, du FMI et de toutes les organisations internationales à la solde de l’impérialisme et de leurs valets locaux, nos chefs d’Etat tropicaux.. 
Si nos dirigeants, dans leur désir inavoué de conservation du pouvoir et de sa transmission familiale, ont toujours fait du sur place quand il s’agissait de placer des actes concrets pour la réalisation de l’Union Africaine, c’est donc à nous africains, de nous donner la main, de taire ce qui nous divise ^pour magnifier ce qui nous unit, afin d’atteindre cet objectif que chacun d’entre nous chérit au plus profond de son cœur. 
Les chemins sont longs et embués d’obstacles. Mais parlons en et continuons de parler de cette unité africaine jusqu’en perdre le souffle. Léguons à nos enfants, ce désir d’unité qui fera d’eux des partenaires de l’économie mondiale autrement que d’éternels assistés. 
Les luttes et revendications nationales doivent être à la mesure de la solidarité continentale que nous opposent nos chefs tropicaux. Quand un citoyen est malmené au Zimbabwe, que toute l’Afrique s’en offusque et le manifeste. Qu’aucun chef africain ne se croit autorisé d’emprisonner son peuple sans que les autres peuples d’Afrique ne réagissent. Notre indifférence à ce qui arrive à notre voisin, est notre second tord après celui d’être NOIRS. Que personne ne croit que je pleure sur notre sort. Loin de moi cette attitude. Non je me dénonce et j’affirme que je suis le seul et l’unique fautif de ce qui arrive à mon Afrique. Agenouillé sous une table, je crie « I’m Black and I’m Proud ». 
Ce que j’ai, « c’est bouche pour parler et bouche pour manger : je suis un énorme tube digestif à ciel ouvert ». 
Vive l’Afrique Unie 
• Professeur El Hadj Hamidou Diallo,  
• Secrétaire Général du BRDS.  
• partirds@yahoo.fr , Dakar-Sénégal. 
Critiques objectives des tac-tics agricoles de WADE : Les sénégalais retourneront à la pêche, à la chasse et à la cueillette.  
par | Mouth BANE , mercredi 23 juillet 2008  
Les conclusions de l’enquête faite sur la situation alimentaire mondiale plus particulièrement en Afrique, par l’Union Européenne, de l’Opep, les Usa, le Pam, la Fao et les Nations Unies, sont inquiétantes. Surtout pour les pays pauvres comme le Sénégal. D’abord, d’ici 2018, le prix du pétrole continuera de grimper. Il pourrait dépasser les 200 dollars. Le Ministre algérien de l’Energie et Secrétaire général de l’Opep, le très expérimenté, Chakib Khélil l’a confirmé sans complaisance. Aucune baisse du baril n’est prévue. Si la baisse des prix des denrées de grandes consommations ne reposait que sur les acrobaties vertigineuses du coût du liquide précieux, les Sénégalais peuvent s’attendre au pire. Déjà, on est à 147 dollars US. Les pays de l’Opep sont sur leurs gardes. Les Usa sécurisent leurs stocks énergétiques dans l’Etat du Texas et sucent « le jus » des pays arabes comme l’Irak. L’UE diversifie ses sources d’approvisionnement énergétique en s’orientant vers les biocarburants comme l’éthanol (énergies vertes), les énergies renouvelables, l’énergie nucléaire et solaire. Les Etats africains producteurs de pétrole tels que : l’Algérie, le Nigéria, la Lybie sont eux tenus par les accords signés au sein de leur groupe, l’Opep. Ainsi, l’or noir devient inaccessible pour les pays non producteurs. En plus, à chaque fois que le baril emprunte les ascenseurs, les denrées de grandes consommations le suivent et s’envolent. Ce qui fait qu’aujourd’hui, les pays non producteurs sombrent dans une crise aux conséquences menaçantes pour les régimes en place. 
Au Sénégal, les socialistes n’ont jamais prévu cette crise qui secoue le pays aujourd’hui. Et pourtant c’est cela le véritable travail d’un Ministère du Plan qui a la mission de prévoir des stratégiques en mettant en place une politique de planification conséquente et de faire des projections dans le temps. Si cette planification avait été faite, la situation actuelle serait maîtrisée dés le départ. Les Socialistes n’ont pas prévu cette situation avant 2000, les libéraux non plus à leur arrivée. Le travail d’un Etat s’articule sur la base de données présentes en vue de prévoir les turbulences économiques du futur. C’est cela la stratégie planifiée, différente du tac-tic qui est la recherche d’une solution immédiate à un problème ponctuel. Là se situe la faiblesse du régime en place. La planification et la prévision sont absentes de leur vocabulaire. Revenons sur les conclusions des pays développés et des Organismes internationaux sur la situation économique du Monde. Le constat est gravissime. Et à ce rythme, le Sénégal n’en sortira jamais. Nous serons obliger de reprendre les habitudes préhistoriques à savoir la pêche, la chasse et la cueillette. La « Goana » et « Reva » n’y pourront rien. Absolument. Jean-Marie Colombani, ancien Directeur du journal « Le Monde », dans son livre sur le Président français, Nicolas Sarkozy, intitulé :« Un Américain à Paris » est largement revenu sur les prévisions d’un éminent économiste du nom de Daniel Cohen qui a lui aussi publié un ouvrage intitulé : « Trois leçons sur la société pro industrielle ». 
« Sans nouvelle révolution verte, sans l’apport de nouvelles technologies, se demandera, Jean-Marie Colombani, comment faire face à la nécessité alimentaire ? ». Le journaliste parle de « nouvelle révolution verte » et de « nouvelles technologies », pas de déclaration d’intention, sous fonds de propagande dangereuse. 
Là, l’ancien patron du « Monde » relance la problématique sur la nécessité d’une bonne politique agricole pour faire face à ces crises qui menacent les populations démunies. Mais le constat de l’économiste Daniel Cohen, est plus inquiétant pour les pays sous développés comme le Sénégal qui n’ont aucune politique agricole. « Il y a en effet, aujourd’hui, 6 milliards d’habitants sur la planète. Parmi eux, 1 milliard de gens riches, 2 milliards qui aspirent à le devenir et 3 milliards de gens pauvres. En 2050, nous serons 9 milliards, peut-être 2 milliards de riches, 2 à 3 milliards qui aspirent à de le devenir, et 4 à 5 milliards qui resteront pauvres » révèle t-il. A cela, Jean-Marie Colombi ajoute que : « Le Monde de demain verra se multiplier les difficultés du présent ». D’ici 2050, beaucoup parmi nos dirigeants ne seront plus dans ce monde, cause pour laquelle, ils doivent mettre en place une bonne politique économique bien planifiée en vue de préparer l’avenir des générations ultérieures. 
Qu’est ce qui a été réellement fait depuis 2000 ? D’abord c’est l’enfouissement du système agricole huilé qu’appliquait l’ancien Ministre de l’Agriculture, Robert Sagna qui est à l’origine de tous les maux qu’ont connus les paysans depuis l’arrivée du régime en place. Wade a voulu innover, il a changé en créant son fameux « Carreau-usine » qui était un nouveau système d’écoulement des récoltes en période de campagne agricole. Ce système de « Carreau-usine » n’a jamais prospéré. Il est à l’origine des fameux « bons impayés » qui font perdre aux paysans toute leur lucidité. L’euphorie de la victoire aidant, Moustapha Niass le tout nouveau Premier Ministre laisse Wade plonger dans une piscine vide, appliquant son nouveau système (CU). 
Pape Diouf, néophyte, tout nouveau Ministre de l’Agriculture, ignorait totalement, les enjeux stratégiques de son département. Il suit Wade dans ses déclarations d’intentions jusqu’en 2004 date de son limogeage avec son mentor Idrissa Seck. La responsabilité de la crise alimentaire que traverse notre pays est partagée entre les deux régimes qui ont eu à diriger le Sénégal. Mais le malheur, c’est que Wade et ses différents Ministres de l’Agriculture n’avaient aucune politique agricole, ni des perspectives pour sortir le pays de cette situation qui s’aggravera d’hivernage en hivernage. Ils ignorent que la question de la sécurité alimentaire est une question de sécurité publique, nationale. 
Par ailleurs, de 2000 à 2008, le Président Wade a lancé d’un coup de tête, 10 programmes agricoles, sans études préalables. Wade a le génie d’inventer une solution à chaque situation de crise. Il a le « don d’invention ». Seulement, ses solutions ne sortent jamais du cadre idéal. C’est ainsi qu’il a extirpé de son calepin les programmes suivants : Programme Riz, Programme Sésame, Programme Maïs, Programme Niébé, Programme « Bissap » (lancé par Viviane Wade dans le village de Paoskoto à Nioro), Programme « Bawane » (avec la collaboration de certains pays de la sous région), Programme des matériels agricoles (avec la Libye détournés selon la presse), Programme « REVA », Programme « GOANA », Programme « tabanani » (On se rappelle l’image forte de Wade à Rts à Touba, montrant à Serigne Saliou Mbacké (RAS) une solution chimique extraite du « tabanani » pour le convaincre des bienfaits de cette plante). 
De tous ces Programmes agricoles précités, celui de « Bawane » est le plus coûteux. Pour provoquer les pluies artificielles, l’Etat loue des avions et des appareils appropriés pour ce genre d’exercice. D’ailleurs, nous avons eu vent d’un message e-mail que le fils du Président Karim Wade avait adressé au Ministre de l’Agriculture, Amath Sall pour la location de ces avions. Il faut qu’un bilan soit présenté aux Sénégalais sur le coût de la location de ces avions qui doivent coûter chers au contribuable. Transparence oblige. 
Chacun de ces 10 programmes a mobilisé un budget énorme avec une équipe et du matériel, mais les résultats sont décevants en amont comme en aval. Jusque là, aucun rapport d’audit, aucune évaluation, aucun bilan n’a été présenté au Président. Et là, c’est la Cours des Comptes et l’Inspection Générale d’Etat qui doivent s’autosaisir pour prendre le dossier en main et interroger les personnes concernées à savoir les Ministres Pape Diouf, Habib Sy, Farba Senghor et Amath Sall. Parlons maintenant du « Plan Reva ». Ce programme a été lancé par le Président Wade lorsque le phénomène de l’émigration clandestine a été à son paroxysme. Le Président, voulant convaincre les jeunes à rester au Sénégal, sort encore de son calepin le « Reva » et sollicite le financement de l’Espagne qui souffrait plus, de ces vagues d’émigrés clandestins qui entrent illégalement sur territoire. 90% de ces jeunes étaient des sénégalais. Un budget de 13 Milliards sera annoncé pour barrer la route aux jeunes. Au milieu de la campagne présidentielle, l’opposition accuse le candidat du Pds d’avoir détourné les financements espagnols (non encore versé dans les caisses de l’Etat) pour sa campagne. A Kayar, des jeunes rapatriés de l’Espagne, arrêteront le cortège du Président en campagne avec des brassards rouges pour exiger leur part des 13 milliards espagnols. Les leaders de l’opposition leur auraient fait croire qu’ils ont été vendus par Wade. Cette défiance de la jeunesse Kayaroise, plonge le candidat Wade dans un doute profond sur la possibilité de sa réélection. La presse s’empare de ce fait. Le même jour, vers 19 heures, Wade improvise un point de presse au Palais, pour tirer l’affaire des 13 milliards au clair. Il était déboussolé. Et peu rassurant. Les choses reviendront à la norme lorsque Farba Senghor se rendra à Kayar pour rencontrer ces mêmes jeunes et leur remettre du matériel de pêche et de l’argent. Ils écrivent une lettre à Wade et promettent de voter pour lui. Encore Farba ! 
Avant le départ du Chargé de la Propagande du Pds du Ministère de l’Agriculture suite à des informations explosives déposées sur la table de Wade par les Renseignements généraux, « Reva » sera transformé en une Agence gérée par un certain Monsieur Sarr avec siége prés de l’Immeuble Air Afrique Place de l’Indépendance. Mais ce que Wade n’a pas encore compris c’est que « Reva » est une grosse farce aussi triste que la mise en scène organisée à la ferme villageoise de Djilakh dans la Commune de Nguékhokh pour faire croire au Chef et au bailleur l’Espagne que Reva a pris son envole. Faux ! Dites la vérité au Président. Le Plan « Reva » est composé de 18 fermes agricoles dispersées dans les départements du Sénégal. Mais dans sa phase de mise en œuvre, de nombreuses failles ont été notées. Le Président Wade qui a lancé l’idée du « retour vers l’agriculture » ignore que les objectifs que les responsables de l’Agence « Reva » se sont fixés ne sont pas suffisants pour régler le problème de la crise alimentaire au Sénégal. Son objectif de départ a été manqué puisque les jeunes continuent de braver les vagues tumultueuses de l’Océan pour rejoindre les Côtes espagnoles. Dans la répartition des fermes agricoles, les régions de Saint-Louis et de Casamance, spécialisées dans la culture du riz, n’ont eu que deux fermes en tout et pour tout. Et pourtant, Casamance et Saint-Louis seules peuvent nourrir tout le Sénégal. Le Fleuve Sénégal, le Fleuve Casamance et la forte pluviométrie au Sud offrent toutes les possibilités agricoles. 
Les autres régions où il pleut moins de 50 millimètres/saison, se sont partagées les 16 autres fermes villageoises. Aucune vision, aucune approche scientifique ! 
Déjà, l’on se demande si des techniciens agronomes ont été impliqués dans le choix et la localisation de ces fermes. Le plus ahurissant demeure, le choix fait sur les produits à cultiver : le melon, la pastèque etc… Amath Sall et le Directeur du « Reva » ont-ils pensé un seul instant que le Sénégal peut atteindre l’autosuffisance alimentaire avec des cargaisons de melons et de pastèques. Peut-être l’autosuffisance au niveau de ces 18 villages. Un vrai Rêve. Tous les Ministres de l’Agriculture du régime libéral, de Pape Diouf à Amath Sall faisaient semblant de travailler. Et ils sont tous responsables de la situation actuelle. Pape Diouf a inauguré l’air des catastrophes dans ce secteur de 2000 à 2004, avec les pluies hors saisons, les « bons impayés », payés par la suite par Wade. Viens ensuite, Habib Sy. « Monsieur périls acridiens ». Lui et son successeur Farba Senghor ont mal géré les problèmes que leur avait légués Pape Diouf. Et ont déclenché un bras de fer contre les organisations paysannes que Farba soupçonnait d’être de connivence avec ses adversaires politiques dans le Pds. Le Sénégal n’a pas de politique agricole. Les autorités se cherchent. Ils improvisent. 
Ce n’est pas l’actuel Ministre de l’Agriculture, ancien Directeur général adjoint de l’Apix, Amath Sall qui nous offrira une autosuffisance alimentaire en 2015. 
Parlons maintenant de la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance « Goana ». Le Président Wade est fertile en idée. Son compte est inépuisable. A chaque situation, il apporte une solution ou un semblant de solution, disons une idée… abstraite. L’autre malheur, c’est que ses collaborateurs dans le secteur agricole souffrent d’incompétence. Franchement, si la « Goana » était réalisée comme la conçoit Wade, le Sénégal exporterait des tonnes de riz, de blé, de maïs et d’autres produits. Seulement, « Goana » est une condensée de mots vides qui ne fera qu’amplifier les espoirs et hypertrophier les déceptions dans le Monde Rural. 
La solution ne viendra pas de ces gens là. Qu’est ce qui prouve cela ? Aux moments où Wade annonçait la naissance de la « Goana », il ne disposait d’aucun franc pour son financement. Quelques jours après que le Ministre de l’Agriculture a avancé un chiffre de plus de 370 milliards de francs Cfa pour ce programme. A l’époque, il y a tout juste, deux mois, l’Etat du Sénégal avait une dette intérieure brute de 150 milliards qu’il devait aux entreprises privées qu’il a payées grâce à un emprunt obligatoire. D’où donc Amath Sall a-t-il puisé ses chiffres alors qu’aucun bailleur ne s’était manifesté pour appuyer la « Goana ». Wade même l’avait démenti par la suite par inadvertance lors de la Conférence du Fao à Rome, en révélant être à la recherche de financements pour sa « Goana ». 
Aucun des 10 programmes agricoles n’a été suivi ni évalué. Il n’existe aucun rapport d’audit, d’évaluation de ces programmes qui auraient mobilisé 700 milliards de 2000 à 2008 selon le Pr Iba Der Thiam. Où sont passés ces fonds ? Comment ont-ils été utilisés ? Quelle est la responsabilité de Pape Diouf, Habib Sy, Farba Senghor et Amath Sall dans la gestion de ces fonds ? Le Peuple veut savoir. Une bonne politique agricole passe nécessairement par une bonne formation des agriculteurs, une redynamisation des Ecoles spécialisées en agronomie, une sollicitation des expertises étrangères, une disponibilité des terres, une implication des femmes, des jeunes, des ruraux etc… 
Feu Serigne Saliou Mbacké avait indiqué le chemin avec l’exemple de Khelcom, mais nos gouvernants n’avaient pas pu décortiquer le message. Il est parti. 
La crise alimentaire mondiale va s’aiguiser et le Sénégal en souffrira davantage. Car les pays producteurs de riz retiennent leurs productions pour leurs consommations locales. Les terres cultivables se raréfient dans ces pays à cause de l’augmentation de leur population et la transformation des zones cultivables en zones d’habitations. Les cultures « bio » gagnent du terrain et envahissent une bonne partie des zones jadis exploitées pour le riz ou le blé. Les cultures « bio » ne se consomment pas mais contribuent à lutter contre tyrannie du pétrole dans le monde. Aux moments où les pays comme le Mali ont déjà atteint l’autosuffisance en riz, le Directeur sénégalais du Commerce intérieur lui, Monsieur Amadou Niang parle de « reconstitution du stock de riz à hauteur de 80.000 tonnes d’ici la fin de ce mois ». Le Ministre de l’Energie revient avec « ces bateaux de 16 à 19.000 tonnes de bonbonne de gaz du 19 au 23 juillet », oubliant la promesse faite par Wade en 2001 à propos de l’arrivée d’un bateau chargé d’électricité quittant les Usa en direction des côtes sénégalaises. Toutes les conditions sont maintenant réunies pour que les Sénégalais retrouvent les vieilles habitudes préhistoriques à savoir la chasse, la pêche et la cueillette. C’est peut-être un raccourci pour atteindre l’autosuffisance alimentaire dés cette année. Rire !!! 
- Mouth BANE  
Journaliste politique  
Mouthbane2002@yahoo.fr 
Indignation*  
par , mercredi 23 juillet 2008 
Le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal s’indigne des déclarations et autres explications données par Mme le Ministre de la Santé et de la Prévention au cours de l’émission télévisée« l’invité du journal » de la RTS animée par le journaliste Oumar Seck. Ces déclarations portaient essentiellement sur le prix du médicament, le marché illicite du médicament, le cas spécifique de Keur Serigne-bi, les médicaments génériques entre autres questions. 
Le syndicat tient à souligner très fortement sa désapprobation totale sur les déclarations et explications très approximatives du Dr Safiatou THIAM.  
Pour rappel Mme le Ministre était présente à la rencontre convoquée par le Ministre d’Etat, ministre de l’intérieur Cheikh Tidiane SY, en rapport au mot d’ordre de boycott( fermeture des officines de pharmacie pour une demi-journée) initié par le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal le 30 Avril dernier. Au cours de cette rencontre des explications claires et précises ont été porté à la connaissance des autorités présentes sur l’ampleur et le danger du marché illicite des médicaments comme sur l’accessibilité géographique et financière parmi tant d’autres points. Des décisions fermes avaient été préconisées et des engagements avancés séance tenante. A l’heure actuelle, il n’y a pas eu des exécutions dissuasives sur le terrain. 
Madame le ministre sait que l’importation, le stockage, la détention comme la distribution et la dispensation des médicaments répondent à des normes et règles précises établies par la loi. Par conséquent tout acte posé délibérément dans ce processus par un non professionnel (pharmacien) constitue un délit et doit être puni sévèrement sans discrimination et avec diligence. 
L’importation frauduleuse de médicaments est très fortement présente dans le circuit et la présence de médicaments contrefaits dans « les loumas », les gares routières... est avérée portant ainsi un coup dur à l’économie nationale et exposant dangereusement les populations sénégalaises. 
Dés lors on s’attendait à l’annonce de mesures hardies pour arrêter cette marche funeste de ces maux de la modernité et crever l’abcès. Mais avancer que « keur Serigne-bi » est un domaine privé donc inattaquable même si des pratiques délictuelles y sont quotidiennement entretenues, c’est donner à des vendeurs de la mort, des fossoyeurs de l’économie nationale là-bas comme partout ailleurs, la latitude et le ticket officiel qui leur permettent de défier l’Autorité de l’Etat et exposer la vie des honnêtes citoyens. 
Madame le Ministre, nous tenons à vous rappeler s’il en est besoin, que le prix de vente du médicament à la pharmacie privée est fixé par l’Etat à travers trois ministères que sont : la Santé, l’Economie et les finances et le ministère du Commerce ; et en à juger par les prix pratiqués dans la sous-région, l’officine au Sénégal possède de très loin des prix abordables. Il y a également à rappeler à l’Autorité comme à l’opinion nationale et internationale qu’au lendemain de la dévaluation du franc CFA de 1994, les pharmaciens avaient volontairement accepté de réduire leur marge de près de 5%. Ce acte hautement citoyen et mémorable avait été posé dans le seul souci d’appuyer les pouvoirs publics désemparés et de soulager les populations dont le pouvoir d’achat venait d’être brutalement entamé, j’allais dire affecté. 
Aujourd’hui, tous les secteurs d’activité et toutes les denrées ont vu leur marge ou le prix de vente augmenter considérablement ; celui du médicament est resté en l’état sinon même diminué et ce malgré les multiples charges fixes comme variables qui s’amoncèlent devant le pharmaciens : quatre augmentations de salaires dans le public comme le privé, augmentations du coût de l’électricité, du téléphone, de la fiscalité et j’en passe. 
Certes les médicaments dits génériques sont présents dans le secteur public mais également en pharmacie aux mêmes prix très abordables et fixés par l’Autorité. D’ailleurs ces prix fixés sont respectés scrupuleusement à l’officine, ce qui n’est pas toujours le cas dans les services publics : districts sanitaires, postes et cases de santé. Et aujourd’hui de le cadre de la convention de partenariat public/privé, plus de 69 molécules de la Pharmacie Nationale d’Approvisionnement(PNA) se retrouvent à l’officine par l’intermédiaire des grossistes répartiteurs de la place. Cependant, ce partenariat n’a pas connu comme convenu, une campagne nationale de promotion et d’information soutenue auprès des prescripteurs et des populations bénéficiaires. 
Les programmes de santé qu’évoque Madame le Ministre Dr Safiatou THIAM, ne sont pas à notre avis la panacée de la prise en charge efficiente efficace en tout cas pour les besoins en médicaments des populations. Nous militons plutôt pour la promotion d’une politique pharmaceutique bien élaborée, fondée sur le nouveau statut au plan mondial du médicament. Une politique du médicament avec une application concertée, est indispensable, entre l’organe central de réglementation et de régulation que constitue la Direction des Pharmacies et des Laboratoires(DPL) (qui sera renforcée dans ces composantes notamment en allocations, subventions, commission du visa, corps des inspecteurs, centre de contrôle et de pharmacovigilance…), un Ordre des pharmaciens fort et décentralisé,un service public rigoureux et contrôlé et enfin un secteur privé protégé promu et intégré. 
Madame le ministre sait pertinemment que tout médicament peut être dangereux, il ne reste médicament que s’il est bien conservé et bien utilisé. Nous disons encore une fois que la répression n’est pas une prérogative du pharmacien, mais de la puissance publique qui est l’Etat. Et c’est justement et surtout l’impunité d’une part et l’ignorance des populations d’autre part qui font le lit dans ce commerce illicite. 
Je ne saurais terminer sans rappeler aux autorités du pays que, par sa proximité renforcée avec les populations (200 pharmacies en 2000 contre 800 en 2008), le pharmacien d’officine est l’interlocuteur direct des clients/patients qui ne s’y rendent pas uniquement pour acheter des médicaments mais aussi pour recueillir des conseils, ce qui garantit une permanence dans les soins et les services pharmaceutiques. 
Tout acte thérapeutique doit revêtir un caractère éducatif qui le valorise, lui donne sa pleine portée humaine et renforce son efficience. Pr P. Delore dixit En somme le pharmacien d’officine apparaît comme un promoteur de la Santé Publique, par son action à la fois préventive et curative. 
Aujourd’hui nous en appelons à la sagesse, à l’engagement et au sens élevé de la responsabilité qui anime Son Excellence Me Abdoulaye WADE président de la République. Devant cette situation préoccupante sur l’économie nationale et la Santé Publique et vu la transversalité du circuit officiel et de la gestion du médicament, il constitue l’interlocuteur idéalement indiqué pour instruire les dispositions et mesures idoines aux différents niveaux de responsabilité dans les principaux ministères ou directions concernées (ministères de l’Economie et des finances, de l’Intérieur, du Commerce, des Forces armées, de l’Hygiène Publique, de la Santé et l’Information…) pour pallier ces pratiques malsaines, sécuriser et protéger le médicament et en fin promouvoir sa production locale pour le bonheur de tous. 
Dr Aboubakrine SARR :Président du Syndicat des Pharmaciens Privés du SENEGAL 
APRES LE CICES, LE STADE LSS ET LA ZONE DE CAPTAGE La boulimie foncière s’attaque aux parcelles de l’Asecna mercredi 23 juillet 2008, par Bacary Domingo MANE 
Le Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) s’interroge, dans un communiqué daté du 22 juillet, sur le domaine foncier que gère l’Asecna et qui aurait été morcelé. « Pourquoi donc a-t-on morcelé et distribué des parcelles à l’intérieur du mur de clôture ? Qui a ouvert une brèche sur le côté sud-ouest de ce mûr de clôture et que font les engins de génie civile dans cette zone ? Qui est derrière cette nouvelle forfaiture après tant d’autres, comme celles du CICES, de l’emprise du Stade Léopold Sédar Senghor et de la zone de captage ? », s’interrogent les camarades de Moustapha Niasse. 
Par ailleurs, revenu sur la volonté du Président Wade d’appliquer les conclusions des Assises nationales, le Bureau politique de l’Afp soutient qu’il ne peut en être autrement : « En tous les cas, les conclusions des Assises nationales seront naturellement et logiquement appliquées par un gouvernement de la République du Sénégal, car elles seront la résultante des réflexions approfondies d’un peuple debout, qui est décidé à prendre en main son destin, dans la foi et la liberté que Dieu lui a conférées, et que nul ne peut aliéner durablement », souligne le communiqué. 
Les « Progressistes » ont aussi évoqué la question du congrès qui se tient ce mercredi au Méridien Président. Pour les camarades de Moustapha Niasse, « à travers un décret présidentiel invraisemblable qui confère au bureau du Sénat la direction du Congrès, Congrès qui se révèle également celui du prince. Et ce décret décrié par des spécialistes du droit constitutionnel est déjà une violation flagrante de l’article 103 de la Constitution ». Et d’ajouter : « Pour toutes ces raisons, le Bureau politique souscrit totalement à la déclaration du Secrétaire général, M. Moustapha Niasse, selon laquelle Me Abdoulaye Wade sera jugé à travers la conformité de ses actes avec son nouveau discours à propos de la situation nationale, et rend hommage à Serigne Bara Mbacké, Khalife Général des mourides, pour ses initiatives en faveur de la paix des cœurs et des esprits ». 
L’impunité constitue, souligne le communiqué, une autre tare du régime des « pseudos libéraux, comme le rappelle la journée sans presse organisée avec succès, le lundi 21 juillet 2008, par le Comité pour la Défense et la Protection des Journalistes ». Face à ce combat qui serait hors de saison dans un véritable Etat de droit, renseigne le communiqué, le gouvernement de Me Wade devrait avoir la décence de se taire et de se terrer, au lieu de continuer à se livrer à un de ses sports favoris, la désinformation sans limites et tous azimuts. 
MISE EN ŒUVRE DE LA GOANA Wade met en garde contre la vente des terres à des investisseurs  
par APS , mercredi 23 juillet 2008 
Aps – Le président Abdoulaye Wade a mis en garde hier, mardi 22 juillet, à Dakar, les élus locaux contre la vente des terres à des investisseurs impliqués dans la mise en œuvre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). 
’Pour les investisseurs qui viennent investir au Sénégal, qu’ils travaillent en toute confiance avec les communautés rurales. Encore une fois, nous ne vendons pas les terres’’, a déclaré M. Wade lors de la cérémonie de lancement des ‘’Cahiers de l’investisseur Goana’’, un guide à l’intention des investisseurs, sénégalais et étrangers, du secteur agricole. 
‘’Les terres sont à la disposition des communautés rurales. Nous les avons confiées aux communautés rurales qui ne peuvent pas tout faire avec les investisseurs’’, a ajouté le président de la République. 
Il a appelé les gouverneurs des régions, présents à cette rencontre, à veiller au respect de l’utilisation du matériel mis à la disposition des producteurs par l’Etat. 
‘’Ils (les gouverneurs) auront à aider la réalisation des projets, d’abord à aider les investisseurs à trouver des terres comme cela est convenu, avec les communautés rurales. Et ensuite, veiller au respect des règles de l’utilisation du matériel que nous donnons au secteur agricole, les engrais, les semences…’’ ‘’J’exhorte, a-t-il dit, les grands investisseurs sénégalais et étrangers à appuyer les petits producteurs le long de la chaîne de production et à être des investisseurs citoyens.’’ 
‘’Les investisseurs Goana devront être des modèles et des pionniers de l’investissement socialement responsable qui mériterait, dans un contexte national et international difficile, d’être généralisé à tous les autres secteurs prioritaires d’investissement identifiés dans le cadre de la stratégie de croissance accélérée (Sca)’’. 
Plusieurs investisseurs privés --- l’homme d’affaires sénégalais Serigne Mboup, le patron de la Socas (industrie agroalimentaire locale), Donald Baron et un ressortissant chinois --- ont manifesté leur intérêt pour la Goana devant le président de la République et des membres du gouvernement. Engagée dans la mise en œuvre de ce projet, la Socas cultive du maïs sur 1.250 hectares dans la Vallée (nord), a annoncé M. Baron. 
Lancé le 18 avril dernier, le programme de la Goana vise à atteindre, à court et moyen termes, 500.000 T en production locale de riz. Ses autres objectifs sont : 2 millions de tonnes de maïs, 3 millions de tonnes de manioc, deux millions de tonnes pour les autres céréales tels que le mil, le sorgho, le fonio, une production de 400 millions de litres de lait et 43.500 tonnes. 
Les besoins financiers de la Goana sont évalués à 344 milliards de F.Cfa, selon le ministère de l’Agriculture. 
AHMADOU MAHTAR MBOW, PRESIDENT DES ASSISES NATIONALES : « Le financement est assuré par les Sénégalais »  
par El Hadji Gorgui Wade NDOYE , mercredi 23 juillet 2008  
(Genève)-Les assises sont financées par les Sénégalais. Ahmadou Mahtar Mbow qui a grandi sous les ailes de Blaise Diagne, est sorti de sa réserve pour mettre toute la lumière sur les ombres dédaigneuses des détracteurs des assises et de leurs initiateurs. Et « dans un souci de clarté et de transparence, un compte rendu détaillé sera publié à la fin des Assises sur les fonds reçus et la façon dont ils ont été utilisés ». 
Ancien ministre sous Senghor, l’un des premiers historiens du Sénégal et ancien directeur général de l’Unesco, est connu pour son Amour indéfectible pour notre pays et l’Afrique. Invité récemment à Paris par la Diaspora, Makhtar Mbow n’exclut pas de se rendre en Suisse et partout ailleurs où les Sénégalais le demanderont pour donner une valeur ajoutée aux assises. M. Mbow a par ailleurs minimisé dans cet entretien exclusif la démission fracassante de son vice-président : « c’est un non évènement » dit-il. 
M. Mbow, il semblerait que le talon d’Achille des assises est leur financement. Certains, ont cru y déceler une ingérence étrangère confortant l’esprit d’un « complot ». Est-ce-vrai que c’est Bolloré qui finance des assises au Sénégal ? « Le financement des Assisses est totalement assuré par les Sénégalais eux-mêmes sous deux formes ; une contribution de chacune des organisations participantes en fonction de ses moyens et des contributions volontaires venant des Sénégalais de l’intérieur et de l’extérieur. Nous n’avons recours et n’aurons recours à aucun financement occulte. Dans un souci de clarté et de transparence, un compte rendu détaillé sera publié à la fin des Assises sur les fonds reçus et la façon dont ils ont été utilisés ». 
M. Mbow, la situation du Sénégal est –elle si particulière pour justifier la tenue de ses assises nationales ? 
« Tous les pays africains connaissent des situations difficiles. Le Sénégal n’échappe pas à la règle. Ce qui est nouveau c’est l’ampleur que prend la pauvreté dans les campagnes comme dans les villes. Ceux qui vivent au contact du pays profond, savent la détresse des plus déshérités dont le nombre ne cesse de croître. Cette situation n’est pas liée seulement à la conjoncture internationale, même si celle-ci l’aggrave. Elle résulte de l’absence d’une vision à long terme du développement, un développement assumé en toute conscience par l’ensemble des forces vives du pays et qui tienne compte à la fois de nos réalités et des aspirations du plus grand nombre. 
Depuis l’indépendance, c’est l’élite intellectuelle formée en Occident qui assume les responsabilités du pouvoir sans toujours se demander si les politiques qu’elle mène sur les plans économiques correspondent réellement aux besoins des populations. On ne développe pas un pays, un pays ne se développe que par la volonté et le travail de ses habitants. Et pour ce faire le consentement des acteurs de la base est indispensable. C’est pourquoi les assises ont pour vocation de trouver le consensus le plus large entre les Sénégalais de tous les milieux sociaux sur la façon dont ils appréhendent la situation et sur les mesures à prendre et la façon de changer les choses. » 
Les assises ont connu un grand succès lors de leur lancement. Cependant quelques jours après, Babacar Ndiaye, Président d’honneur de la BAD, Premier Vice-Président des Assises Nationales, a décidé de se retirer. N’est-ce-pas un coup dur si on y ajoute la non-participation du pouvoir ? 
« Cette démission intervenue au lendemain du lancement des assises n’a et n’aura aucune incidence sur le déroulement de celles-ci. Pour tous ceux qui sont engagés dans les assises, c’est un non-évènement qui renforce, au contraire, la solidité de l’engagement des uns et des autres ». 
Dans le cadre de l’internationalisation des assises, disons de leur appropriation par l’ensemble des Sénégalais vous étiez, le 13 juin, à Paris. Peut-on s’attendre à vous voir en Suisse ? 
« C’est la Diaspora de Paris qui m’avait invité à la rencontrer. Je suis prêt à faire de même partout ailleurs y compris bien sûr en Suisse. Nous souhaitons une participation très active des Sénégalais de l’extérieur dont l’expérience sera d’une grande utilité aux travaux des assises ». 
Propos recueillis par El Hadji Gorgui Wade NDOYE, ContinentPremier.Com 
LE PRESIDENT WADE SUR LA RÉALISATION DE LA GOANA « Près de 80 % des moyens sont disponibles » mercredi 23 juillet 2008, par Bakary DABO. 
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade s’était engagé à réaliser en l’espace de six mois, à compter du mois d’octobre 2008, les objectifs fixés dans la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Trois mois après le lancement de ce programme dont la mise en œuvre a nécessité 344 milliards de F Cfa, Me Abdoulaye Wade affirme que déjà 80 % de ses moyens sont réunis. 
Le programme mis en place par le président de la République en guise de solution contre la crise alimentaire semble emprunter le bon tempo pour sa mise en œuvre. Trois mois après avoir lancé la Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance (Goana), Me Abdoulaye Wade a annoncé que l’essentiel des moyens est déjà mobilisé. Pour rappel, la mise en œuvre de ce programme nécessite près de 344 milliards de FCfa pour espérer réaliser en l’espace de six mois et à partir du mois d’octobre, une production de deux millions de tonnes de maïs, trois millions de tonnes de manioc, 500 000 tonnes de riz paddy et deux millions de tonnes pour les autres céréales (mil, sorgho, fonio). Pour l’élevage, les objectifs portent sur une production de 400 millions de litres de lait et 435 000 tonnes de viande. 
Ainsi, devant un parterre d’investisseurs, de partenaires financiers, de représentant du monde rural et de commerçants, d’autorités territoriales et autres acteurs, le président de la république a affirmé que : « actuellement, on n’est pas loin de 80 % des moyens pour la mise en œuvre de la Goana ». A l’en croire, les Sénégalais de l’intérieur comme de ceux l’extérieur ont beaucoup contribué à cette prouesse. Le président de la république estime que : « l’hivernage est bien installé sur la majorité du territoire national ». 
Avant de faire remarquer que : « nos producteurs agricoles ont pu bénéficier des semences, des engrais, des produits phytosanitaires et de matériel agricole à des prix subventionnés à hauteur de 50, 70 et même 80 % comme l’Etat s’y était engagé en lançant la Goana ». Le président Wade pense que, « l’Etat a aujourd’hui réuni toutes les conditions pour que les objectifs de production fixés en avril dernier que vous connaissez tous soient atteints au terme de la campagne hivernale et de sa contre-saison ». A l’en croire, des investissements structurants liés notamment à la réalisation d’aménagements hydro-agricoles, de forages, de routes et pistes rurales, sont également prévus pour préparer la prochaine campagne de contre-saison froide qui démarrera en décembre prochain. 
La « loi Goana » prochainement précisée 
Entre autres mesures, le Président de la République informe ainsi que le gouvernement a aussi adopté un projet de loi fixant le régime fiscal et douanier des activités effectuées dans le cadre de la Goana, avec des exonérations de Tva et de droits douaniers pour les acquisitions d’intrants et de matériels, des exonérations d’impôt sur les revenus générés par les nouvelles exploitations agricoles créées, etc. 
Et d’ajouter que les modalités d’application de ce qu’il convient d’appeler la loi Goana seront prochainement précisées. Enfin, l’Etat aurait pris des dispositions pour faciliter l’accès aux terres et mobilisé le personnel de toutes les structures techniques gouvernementales concernées et réparties sur l’étendue du territoire national. Sur ce problème du foncier, le chef de l’État a précisé que les terres et les équipements ne seront pas donnés gratuitement et les tracteurs seront disponibles à crédit et sans apport. « Nous ne vendons pas les terres parce que nous ne faisons pas comme certaines économies qui transforment les nationaux en ouvrier ». 
Le président Wade dit en outre constater que les producteurs et de nombreux investisseurs nationaux aient déjà répondu dans ce sens à son appel. D’après lui, depuis le lancement de la Goana, les exploitants agricoles ont emblavé davantage de surfaces pour la campagne hivernale et les investissements privés dans le secteur agricole ont connu une progression de 35 %. Sur le seul mois de juin, a-t-il ajouté, 15 projets d’investissement agricole pour un montant de 16 milliards de FCfa ont été agréés par l’Apix (Ndlr :Agence pour la promotion de l’investissement et des grands travaux). Il concède que « ce montant s’élève à plus de 22 milliards sur le deuxième trimestre de cette année ». 
COMMUNICATION AUTOUR DE LA GOANA Des « cahiers » pour guider les investisseurs  
par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN , mercredi 23 juillet 2008  
Les autorités ont renforcé la communication sur la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Pour mieux attirer l’investissement étranger sur ce programme, des « cahiers » en guise de guide viennent d’être initiés. 
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COMMUNICATION AUTOUR DE LA GOANA Des « cahiers » pour guider les investisseurs  
par Bakary DABO | SUD QUOTIDIEN , mercredi 23 juillet 2008 | 206 Lectures 
Les autorités ont renforcé la communication sur la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). Pour mieux attirer l’investissement étranger sur ce programme, des « cahiers » en guise de guide viennent d’être initiés. 
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Dossiers 
• GRANDE OFFENSIVE AGRICOLE POUR LA NOURRITURE ET L’ABONDANCE - GOANA  
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L’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix Sa) et le ministère de l’Agriculture ont procédé, ce mardi 22 juillet, au lancement des « Cahiers de l’investisseur ». Une série d’outils regroupant des informations jugées techniques et stratégiques pour la mise en œuvre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance (Goana). 
Le guide est composé de cinq cahiers dont un repère technique qui permet de cibler les zones prioritaires pour la culture, l’identification pour chaque filière des besoins d’investissement et les types d’investissement requis. Le ministre de l’Agriculture, Hamat Sall, pense que « ce sont des cahiers informateurs et didactiques permettant aux investisseurs, aux Petites et moyennes entreprises (Pme) et privés de s’informer ». 
La directrice générale de l’Apix Sa, Aminata Niane a d’emblée tenu à préciser que « la Goana ne se fera pas sans le secteur privé ». Selon elle, ces cahiers des investisseurs viennent compléter un travail déjà fait dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée (Sca). Elle pense que ce guide va orienter le gouverneur dans l’octroi des terres. Dans la réussite de la mise en œuvre de la Goana, le directeur général de l’Apix Sa juge « impérative » la maîtrise du fret sur l’axe maritime Dakar-Casamance. 
A son avis, ce guide informatif va permettre de fournir aux investisseurs un type de business plan. Aminata Niane a aussi suggéré que les prochains cahiers à développer soient destinés pour le secteur de l’Elevage. Elle avise qu’une quinzaine de projets sont en cours de réalisation pour des montants d’une dizaine de millions de FCfa. Sur cette lancée, le Président directeur général du groupe Ccbm, Serigne Mboup, a annoncé un autre projet qui sera, d’après lui, mis en place avec des partenaires coréens. 
Le directeur général de la Socas, spécialisée dans la transformation de tomate, Donald Barron, de son côté, a avancé que l’industrie qu’il dirige vient de se lancer sur des programmes complémentaires notamment un projet de 1200 hectares sur le maïs. Pour lui, « dans la mise en œuvre de la Goana, il faut prendre en compte la cherté du carburant qu’utilisent les producteurs avec leur matériel agricole ». 
Dans le cadre de la communication de ce programme, la société spécialisée dans la gestion à distance de la relation client : télé service, télémarketing, télétravail (Pcci) va contribuer de manière gratuite dans la réalisation de la Goana. Son Président directeur général, Abdalah Sarré, a annoncé que des équipes seront mises en place pour répondre aux appels des investisseurs en leur donnant les informations utiles à travers un numéro vert tandis que le directeur général de Tse, Cheikh Amar, de son côté, a annoncé que sa structure va octroyer 50 tracteurs à la Goana. 
70 MILLES TONNES DE SEMENCES D’ARRACHIDES ET 10 MILLIARDS DE SUBVENTION AUX « PETITS » PRODUCTEURS Combien aux producteurs de la Goana ?  
par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN 
L’Etat va-t-il aussi subventionner les « grands » producteurs de la Grande offensive pour l’agriculture, la nourriture et l’abondance (Goana) qui se disputent déjà les terres et/ou en réclament chaque jour d’avantage ? Si oui, à hauteur de combien ? Il a en tout cas financé 10 milliards, rien que sur la filière arachide, les 70 milles tonnes de semences prévues, renseigne-t-on du côté du ministère de l’Agriculture, étant destinées à l’ensemble des « petits » producteurs des 330 communautés rurales du pays. 
A la date d’hier, mardi 1er juillet, plus de 95% des 57 995 tonnes de semences d’arachide en objectifs, ont été mises en place par la Commission nationale de distribution qui voit les 97% de ce tonnage « achetés » par les ayant droits. Quel est cependant le tonnage de semences destiné aux grands producteurs et qui sont-ils ? 
150 FCfa sur chaque Kg de semence d’arachide. C’est-là la subvention que la pression bien paysanne a « encore ? » obtenu de l’Etat. Le Trésor public, rien que sur cette filière, sera donc amené à débourser pour les 70 milles tonnes de semences prévues, 10 milliards de FCfa de subvention. Combien versera-t-il pour les « grands » producteurs, sur cette filière ? Toujours est-il que, sans grands producteurs, point de Grande offensive pour l’agriculture, la nourriture et l’abondance (Goana). Qui sont-ils ? On ne sait, pour l’heure. 
L’hivernage, lui, s’installe progressivement. L’Agence nationale de la météorologie (Anm), le prédit excédentaire au plan pluviométrique. Avec une certaine précocité même, les pluies utiles auraient déjà intéressé la majeure partie du territoire national. La Commission nationale de distribution des semences et intrants, regroupant l’ensemble des acteurs du monde paysan, a achevé, selon son « pointage » d’hier, mardi 1er juillet, la mise en place de plus de 95% des graines et autres « gamètes », prévues pour les filières les plus importantes. Un million de tonnes de récoltes sont attendues de la filière arachide. 
Déjà, sur un objectif de fournir près de 60. 000 tonnes de semences d’arachides aux 330 communautés rurales du pays, à cette date, 55.801 tonnes ont été effectivement déposées auprès des points de cessions. Les commissions locales de cession en ont, elles, vendu les 97,77% aux ayant droits, soit les 54.554 ,990 tonnes, révèle notre confrère Aliou Barry, chargé de communication au ministère de l’Agriculture joint hier au téléphone. 
Faisant appel au bon sens paysan, le confrère d’indiquer que « tout va pour le mieux, d’autant plus qu’on n’entend nullement rouspéter les cultivateurs si prompts à râler. La commission de mise en place des semences qui regroupe aussi bien les services compétents du ministère, les plateformes du monde paysan, les opérateurs semenciers, les industriels, les unités professionnelles, travaille d’arrache-pied et veille également au grain ». 
Nous on veut bien, cependant, la Goana, dernière trouvaille du chef de l’Etat, ainsi que son précédent plan Reva, tout comme l’insuffisance des semences, seules 70.000 tonnes sur la filière arachide de prévues, n’augurent point de grandes récoltes. 
En effet, fait remarquer, Robert Sagna, l’édile de Ziguinchor, Secrétaire général du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie (Rsd) joint également au téléphone hier, « les commissions n’inventent pas les semences. Et si c’est pour constater qu’il n’y en a pas, je n’en vois pas vraiment l’utilité. Toujours est-il que les semences sont tirées et triées des récoltes et, de récoltes, on n’en a pas eu beaucoup depuis huit ans. A titre d’exemple : sur 100 à 120.000 tonnes d’arachide récoltées d’ordinaire en Casamance, seules 19.000 ont pu être collectées l’année dernière. L’usine Suneor a même fermé ici à Ziguinchor. Les intrants n’existent pas ». Alors, ne lui parlez pas du million de tonnes espérées cette année sur cette filière arachide. Il les range simplement dans les « rêveries libérales ». « Depuis trois jours, il pleut des cordes à Ziguinchor, nous avons même eu 192 mm en ce début de juillet. Si pour le riz, les populations comme d’habitude avaient leurs semences prêtes, pour les cultures de rente, notamment l’arachide, elles attendent encore ». 
Pour le candidat malheureux à la présidentielle 2007 et non moins agronome confirmé, « pendant huit ans, le régime libéral n’a rien fait dans le secteur agricole tout comme dans le secteur industriel, en vérité. De sorte que, surpris par la crise internationale, le Sénégal a été d’avantage frappé parce que non préparé. Le Mali voisin ressent moins que nous cette situation, parce que mieux préparé ». Selon Robert Sagna parlant de la Goana, « je comprends bien que le président de la République mette la barre très haut, c’est même le moins que l’on puisse faire dans de telles circonstances, mais il faut admettre que la situation agricole exige une solution qui n’est pas de court terme, mais pensée, organisée et planifiée dans le temps ». 
En attendant, les défaillances notées au niveau des opérateurs privés qui font que six parmi eux sont menacés de poursuites judiciaires, tempèrent l’optimisme de Aliou Barry. Le ministère de l’Agriculture va engager en effet, des poursuites contre six opérateurs privés qui ont été dans l’incapacité d’effectuer dans les délais le contrat qu’ils avaient souscrit dans le cadre de la campagne agricole 2008/2009, avait rapporté déjà la presse la semaine dernière, citant un communiqué dudit ministère. Ce que notre confrère a confirmé, hier au téléphone. Il s’empresse cependant de faire remarquer que « sur les 102 opérateurs semenciers arachide, engagés cette année dans le programme agricole, seuls 6 parmi eux n’ont pas respecté le contrat et ont été rapidement remplacés. Tous les autres s’acquittent jusqu’à présent correctement de leurs engagements ». Le département de Amath Sall ne renseigne pas cependant sur les grands producteurs et sur les tonnages à eux affectés ainsi que sur leurs coûts à l’Etat. 
WALF FADJRI : 
L’aéroport L. S. Senghor, source de honte et d'humiliation, est indigne du Sénégal !  
 
 
Monsieur l'Administrateur de l'aéroport L. S. Senghor, De par ma position dans la fonction publique (je suis un agent de l'Etat proche des plus hautes autorités de ce pays), et plus simplement de par ma modeste qualité de citoyen sénégalais, je crois de mon urgent devoir de vous saisir par voie de presse, pour m'assurer que vous, votre tutelle, vos agents et tous les Sénégalais prennent conscience du préjudice, du calvaire et des humiliations que cause l'organisation de ‘l'Arrivée’ de l'aéroport Léopold S. Senghor.  
Il y a quelques jours, mon épouse et moi-même sommes venus le soir accueillir un homologue étranger et deux de ses collaborateurs en provenance d'un pays d'Europe. Quelle a été notre surprise de constater que ce qui fait office d'‘Arrivée’ de votre aéroport se trouve en plein air, circonscrit par des barrières, sous le soleil, les étoiles, le vent ou la pluie, entre les blocs de béton de sécurité, le bâtiment de l'aéroport et la voie d'accès des autobus de Dakar dem dikk.  
Quel a été notre désarroi de voir l'accès à l'aéroport (‘Arrivée’) interdit par un gendarme et un vigile, incapables de vous renseigner sur quoi que ce soit. Nous sommes restés deux heures, debout, dehors, entre les vendeuses de cacahuètes et autres beignets, les mendiants, de jeunes drogués, les intermédiaires de taxis officiels ou clandestins, les pickpockets et les autres malheureux visiteurs, tout aussi désorientés que mon épouse et moi, venus accueillir, la nuit, des passagers dont ils ne savaient pas quand, ni d'où ils allaient sortir.  
Quel avion est arrivé ? A quand est prévu celui que nous attendons ? Où s'asseoir ? Se soulager ? Boire quelque chose ? Impossible : Ces questions ne doivent pas être posées, il faut subir, se taire, souffrir ou s'en aller ! Il n'y a ni panneau, ni circuit Tv, ni agent préposé aux renseignements !  
Tout d'un coup, une jeune femme sénégalaise, accompagnée d'un garçon de moins de 5 ans, et un groupe de jeunes touristes allemands et français sortent, chargés de bagages, l'air complètement perdus, du bâtiment et se dirigent vers l'‘Arrivée’ décrite ci-dessus. Catastrophe ! Des cris, des bousculades, des bagages que l'on arrache à leurs propriétaires désarmés, des chariots de bagages qui se renversent, une violente bagarre entre porteurs, des insultes qui fusent et des visiteurs respectables bousculés sans ménagement, voilà le triste spectacle qu'offre à tout instant votre ‘Arrivée’.  
Des Européens, des Libanais, des Sénégalais venus attendre leurs parents, amis ou partenaires sont les témoins consternés de cette ‘Arrivée’ humiliante et de cette pagaille indigne du pays de la Téranga et d'un aéroport qui se dit international. Que dire des arrivants ou leur dire, sénégalais ou étrangers, assaillis par une bande d'agresseurs et d'arnaqueurs mal éduqués, incultes et mesquins (oui, c'est bien les mots appropriés) qui proposent de force leurs services, quitte à vous blesser, à vous séparer de votre enfant ou à endommager vos bagages, sous l'œil indifférent du gendarme ou du vigile susvisés. C'est proprement honteux !  
Que dire de (ou à) ceux qui viennent pour la première fois au Sénégal, ou aux Sénégalais qui reviennent après un long séjour au pays, qui arrivent la nuit, ne sont pas attendus, ne savent pas où aller, ni comment se repérer et qui sont laissés à la merci des prédateurs ci-dessus et autres chauffeurs de taxis, qui s'empresseront de les arnaquer, de les voler, de leur fourguer de faux billets de banque ? Et si ces arrivants sont volés, dépouillés, battus ? Et s'il y a blessure, mort d'homme ?  
Qui donc est responsable ? Vous, d'abord, Monsieur l'Administrateur de l'Aéroport Léopold Senghor ! Votre ministre de tutelle ensuite ! Et même le président de la République !  
C'est triste et proprement indigne du Sénégal et d'un aéroport qui se dit international !  
Monsieur l'Administrateur, pour terminer, il est bon de vous rappeler ce qui suit :  
- Les Sénégalais et les étrangers qui viennent accueillir leurs proches ou relations d'affaires ne sont pas des animaux. Ils ont des droits, et le plus élémentaire parmi ces derniers, c'est le respect de la dignité humaine ; - Le Sénégal de 2008 n'est pas celui de 1920 pour que les passagers soient accueillis en plein air ;  
- Cet aéroport est la propriété des contribuables sénégalais : qu'ils partent ou qu'ils viennent, ils ont droit à ce qu'un édifice public, a fortiori un aéroport, soit agencé en fonction des besoins, de la sécurité et de la dignité du public ;  
- Dans quel monde sommes-nous pour qu'un aéroport moderne, fut-il celui d'un pays en voie de développement, ne soit pas doté d'un hall d'arrivée, où on peut s'asseoir, se soulager, manger, boire, attendre et accueillir avec joie ou dignité et sécurité ceux que nous sommes venus attendre !  
- En l'état, l'‘Arrivée’ de ‘votre’ aéroport ne présente aucune sécurité, ni pour les biens, ni pour les personnes, moins encore pour la réputation du Sénégal. Cette ‘Arrivée’ n'est pas celle de l'aéroport d'un pays émergent, mais plutôt celle d'un aéroport de brousse.  
A compter du jour de la publication de cet article, vous et votre ministre de tutelle serez tenus pour responsables, aux yeux des Sénégalais et des étrangers qui y vivent, de tout préjudice qui résulterait de la situation décrite ci-dessus, car vous ne pourrez plus dire : ‘Nous ne savions pas.’  
M. et Mme El Hadj D. Seck Haut Fonctionnaire Sacré Cœur III x Pyrotechnie Dakar Sénégal  
 
On ne s’amuse pas avec le pouvoir ! 
 
 
Depuis un certain temps, de grandes figures du Parti démocratique sénégalais (Pds), des personnalités appartenant à la mouvance présidentielle et certains de nos compatriotes qui se sont distingués par leur mauvaise foi, se signalent par des déclarations à l’emporte-pièces. C’est inquiétant et cela fait désordre ! A quoi assiste-t-on ? Des responsables du Pds qui se livrent, à travers la presse, à des guerres intestines, au nom d’intérêts personnels et égoïstes, sans s’imaginer qu’ils sont en train de scier les branches sur lesquelles est assis ce géant de l’histoire, qui a bien voulu partager son pouvoir, un pouvoir qu’il a acquis de haute lutte, aux prix d’humiliations, d’arrestations arbitraires, de menaces de mort et de tentatives d’assassinat. Ces combats plus que douteux, qui décrédibilisent Me Abdoulaye Wade font, objectivement, le jeu des adversaires du régime en place.  
Certains devraient lire le leader chinois Mao Tsé Toung, marxiste pur et dur, dans le jeu dialectique des contradictions de l’histoire et de la nature. D’emblée, au titre de la prudence épistémologique la plus élémentaire, nous prenons la précaution de rappeler que nous n’avons pas la prétention de donner des leçons de morale politique. Cependant, l’écrasante majorité des citoyens sénégalais qui ont élu et réélu le professeur Abdoulaye Wade sont en droit de poser des questions. De lancinantes questions.  
Il serait dangereux dans le camp présidentiel de perdre de vue, un seul instant, que les opposants et les ennemis du chef de l’Etat (cachés ou déclarés) sont aux aguets. Il est, dès lors, curieux que parmi ceux qui (objectivement) tentent de le déstabiliser, certains proviennent de son ‘camp’ dans le sens large. Tous les observateurs avertis auront constaté que, régulièrement, Me Abdoulaye Wade est souvent obligé de monter en première ligne pour rétablir la vérité des faits à la suite d’attaques perfides, de mensonges éhontés et d’amalgames indignes.  
Certaines postures et fracassantes déclarations de libéraux et d’’alliés’ du président de la République ne peuvent que faire penser au suicide collectif. Coupable et responsable, pour reprendre une célèbre formule, le régime socialiste, à sa fin définitive, avait été marqué par l’arrogance, d’interminables querelles intestines, de dénigrements. Ceux qui ambitionnent pour le Pds de garder le pouvoir aussi longtemps que l’ancien régime, doivent savoir tirer des leçons de l’histoire. A pérenniser l’action du président Wade, on lui rend la monnaie. Il le mérite. Contrairement à des spectacles qui portent atteinte à son autorité, et qui sont le fait de gens qui prétendent le soutenir. On abuse ainsi de sa générosité et de son esprit de pardon. Nous ne jugeons pas, nous nous limiterons simplement au constat.  
Pour illustrer notre propos par un cas d’exemple, nous parlerons des sorties malheureuses, sans verser dans le détail, d’un certain Mahmout Saleh qui, politiquement, ne représente rien. Ses anciens camarades trotskistes de la fumeuse IVe Internationale ne nous démentiront pas (…) En le limogeant, Me Abdoulaye Wade aura été bien inspiré (...) Nous pensons que d’autres énergumènes de cette nature ne tarderont pas à suivre. Il faudra nécessairement assainir.  
Nous ne cesserons de rappeler que le président Abdoulaye Wade n’a d’ambitions que la construction des Etats-Unis d’Afrique, l’indépendance alimentaire dont la Goana qui a déjà réuni toutes les conditions de réussite, la souveraineté monétaire, la dignité des peuples africains. Son souci immédiat, c’est le bien-être de ses compatriotes, voire le mieux-être de tous les Sénégalais.  
Il ne sert à rien de bomber la poitrine, de tirer des ficelles ou d’abuser de discours démagogiques, c’est peine perdue. Il n’y a qu’un seul Souverain : le peuple. Or, par deux fois, c’est un peuple majeur qui a choisi et plébiscité Abdoulaye Wade dans la liberté, la démocratie et la transparence des urnes.  
Fort de cette légitimité, le président Wade est seul à juger des bonnes conditions de renforcement de notre architecture institutionnelle et à décider de moyens statutaires et fonctionnels à mettre en place pour un Etat fort et respecté ; il dispose de la confiance du peuple.  
A ceux-là qui font encore référence à la France pour le fonctionnement de nos institutions républicaines, il faut rappeler que c’est le président du Sénat qui est la deuxième personnalité de l’Etat, qui remplace le président de la République en cas de vacance du pouvoir. Le reste est une simple interprétation qui ne met nullement en cause la légitimité du système retenu.  
El Hadj Sidy DIENG Sénateur de la République Secrétaire Elu du Sénat Coordonnateur national du Cosewa  
Eclaircie sur le transport aérien au Sénégal et en Afrique 
 
 
A l’heure où le prix du kérosène flambe au niveau des compagnies aériennes, dont beaucoup sont condamnées à se restructurer ou disparaître, le Sénégal démarre la construction d’un nouvel aéroport international de classe mondiale, avec des ambitions modestes : 3 000 000 de passagers annuels (départ - arrivée - transit), double piste d’envol de 4 200 mètres (normes Oaci - Iata), etc. La véritable question de l’heure est de voir plutôt la rentabilité du transport aérien conducteur de progrès pour l’économie sénégalaise et africaine. Et c’est pourquoi la question du retrait du Sénégal de l’Asecna pour avoir le contrôle de son espace aérien souverain, et la reprise d’Air Sénégal International par le capital sénégalais et africain, est une équation à résoudre très vite, pour en venir aux véritables solutions pour l’émergence d’un transport aérien sénégalais et africain performant.  
Certes, l’Asecna est un instrument de coopération africaine avec un accompagnateur, la France, pour une sécurité et sûreté dans l’espace des pays membres bénéfiques pour ces derniers dans plusieurs domaines (culturels, économiques, sociaux, politiques, etc.). Le Sénégal peut-il dès lors se retirer d’une telle institution supra nationale, sans le faire vis-à-vis d’autres institutions similaires (Boad, Banque africaine de développement, Bceao, Ataf, Cafac, etc.) ? Le Sénégal a-t-il des compétences suffisantes en qualité et en nombre avec une véritable politique de développement ? La réponse à cette question est la clef de voûte du malaise qui se déroule aujourd’hui dans l’industrie du transport aérien au Sénégal avec l’inachèvement des nouvelles infrastructures touristiques, l’échec de la paix en Casamance et l’inexistence de politique de renforcement des capacités de l’aéroport international Blaise Diagne.  
Pour notre part, le gain en quittant l’Asecna, tout en gardant des liens très étroits en matière de sécurité et sûreté aéronautique, est supérieur à celui qu’aurait le Sénégal en y demeurant. Une ressource humaine sénégalaise bien formée, suffisante en nombre et en qualité existe. Les objectifs de l’Aéroport international Blaise Diagne doivent être, dès lors, revus à la hausse et la reprise d’Air Sénégal International doit être le point de départ d’une nouvelle épopée. La création d’un centre industriel d’entretien des avions et autres moteurs est une réalisation capitale pour la compagnie nationale Air Sénégal International. Les opérations de handling doivent être entièrement dévolues à l’Aéroport du Sénégal (gestionnaire de l’aéroport). La formation avec l’appui du privé dans l’entretien d’un centre international de formation du personnel naviguant technique et commercial est une autre priorité.  
Le Sénégal est libre de reprendre certaines responsabilités souveraines confiées à l’Asecna comme la gestion des aéroports nationaux et secondaires, la formation du personnel au plan local, africain et mondial et le contrôle de l’espace aérien national (Fir continental et maritime). Les objectifs ainsi clairement définis, il ne reste qu’à évaluer la faisabilité et la réalisation. Alors, une rencontre entre l’Etat, les syndicats, les partenaires pour une vision commune est la voie de la réussite. La nouvelle vision de développement du transport aérien passe par la réorientation des stratégies.  
Dr Aboubakar TALL Professeur des universités Expert en Transport aérien  
Thierno Birahim Ndao ou la girouette personnifiée  
 
 
Le regretté président Lamine Guèye disait en ouolof ‘Ku wax feen’, ce qui signifie, grosso modo, ‘quiconque parle, dévoile au public, sa véritable personnalité’. C'est ce que nous venons de vérifier avec Thierno Birahim Ndao qui, dans un article paru dans le quotidien Wal Fadjri du 10 juillet 2008, à la page 10, qualifie ses anciens collègues de ‘protestataires’. L'article appelle de notre part les observations suivantes :  
1) - Sur la forme :  
On se croirait devant une édition spéciale de journal officiel publiant des extraits, à la fois, de la constitution, des lois portant successivement organisation administrative et territoriale du Sénégal et organisation judiciaire du Sénégal ainsi que les décrets y afférents. Ce rappel de textes disparates, de lectures très indigestes, n'a malheureusement aucun rapport avec le sujet que nous avions traité et qui est paru dans le même quotidien Wal Fadjri du samedi 5 et dimanche 6juillet 2008.  
2) - Sur le fond :  
a) - La démission de Thierno Birahim Ndao n'est pas une surprise pour nous. On savait qu'il n'attendait que le moindre et banal prétexte pour se démarquer de l'association, car il se trouve toujours à l'étroit dans une quelconque association à la tête de laquelle il n'est pas élu ‘Président’.  
b) - C'est une hérésie que de traiter de ‘protestataires’ d'anciens gouverneurs qui n'ont qu'un souci : apporter modestement leur contribution à la pérennité d'un Etat sur l'autel duquel ils ne sacrifieront jamais ni des mobiles fantaisistes ni des intérêts propres.  
c) - Déconcentration et décentralisation participent de la même technique d'organisation administrative : la déconcentration est un transfert de compétences du pouvoir central aux représentants de l'Etat, tandis que la décentralisation est un transfert de compétences du même pouvoir central aux élus locaux. Donc nous ne voyons pas l'intérêt qu'il y a à dissocier le pouvoir central et le pouvoir politique.  
d) - Nous mesurons parfaitement la responsabilité qui nous incombe au sein de notre société. C'est pourquoi, même en dehors de l'administration, les anciens gouverneurs ont un rôle de veille et d'alerte et ne sont soumis qu'à une seule et unique obligation : l'obligation de réserve qui nous tient au secret professionnel en tout temps et en tous lieux. Mais cela ne signifie pas que nous sommes privés de faire part de nos idées sur telle ou telle autre question lorsque l'intérêt supérieur de l'Etat l'exige.  
e) - Parler ‘d'omission de code’ n'est pas une mise en doute des décisions du Conseil d'Etat qui, du reste, n'en est ni le rédacteur, ni le législateur, et nous lui rappelons que le Conseil d'Etat dans le cas d'espèce n'a donné en amont qu'un avis consultatif.  
f) - Il est vrai que parler objectivement de l'Etat est toujours un pari difficile pour ceux qui, comme Thierno Birahim Ndao, ont plutôt la mentalité de servir les régimes et les époques et non l'Etat.  
g) - Le rôle des anciens gouverneurs, fidèles et loyaux vis-à-vis de l'Etat, est d’œuvrer, en permanence, pour sa grandeur et sa dignité et non pour son discrédit et l'affaiblissement de son autorité.  
L'Association des Anciens Gouverneurs 
Prééminence du Sénat sur l'assemblée nationale : Les députés libéraux disent niet à Wade 
N’entendant pas se faire hara kiri en laissant le Sénat trôner sur leur tête, les députés de la majorité ont signifié, hier, à Me Wade leur position hostile par rapport à son projet de règlement intérieur. Cela, avec toute une batterie d’arguments. 
 
Sale temps pour la cohésion de la majorité ! Reçus, hier, par le président de la République, les députés du groupe ‘libéral et démocratique’ ont, clairement, signifié à Me Wade leur opposition à la présidence du Congrès par le Sénat. Par la voix de leur président de groupe, Doudou Wade, ils ont adossé leur position de refus à un certain nombre d’arguments inspirés, pour la plupart, de la Constitution. En effet, les députés de la majorité ont dit n’être pas disposés à voter la prééminence du Sénat sur l’Assemblée nationale en partant du fait que, d’abord, seule cette dernière est habilitée à voter la déclaration de guerre alors que le Sénat n’en a pas la prérogative. Dans le même sillage, Doudou Wade, porte-parole de la majorité libérale à l’Assemblée nationale a rappelé au président de la République que la Déclaration de politique générale et l’initiative des lois sont du ressort exclusif de l’Assemblée nationale. Il en est de même de la motion de censure que ne peut exercer le Sénat contre le gouvernement.  
Les députés proches de la majorité ont, par ailleurs, invoqué des arguments tenant à la légitimité des députés et sénateurs pour justifier leur position de refus. En effet, selon les députés du groupe majoritaire à l’Assemblée nationale, le mode d’éligibilité des deux institutions milite en faveur de la prééminence de l’Assemblée nationale dans la direction du Congrès. Quand cette dernière peut se prévaloir de l’élection de ses membres au suffrage universel direct, le Sénat lui tient sa légitimité dérivée d’un vote de second collège. C’est-à-dire que ce sont les élus (locaux et nationaux) qui ont élu ses membres. Encore que ce mode indirect n’a concerné que 35 sur les 100 membres du Sénat. Les 65 étant nommés par décret du président de la République. Dans ce dernier lot, on constate la présence d’un certain… Pape Diop. Ce dernier qui assure actuellement la présidence du Sénat est pressenti dans le projet de textes pour diriger le Congrès. ‘Il ne le peut pas, parce qu’il a été coopté’, soulignent les députés de la majorité qui ont été reçus par le président de la République quelques heures avant le voyage de celui-ci. Me Wade s’est, en effet, rendu, hier dans la soirée, aux Etats-Unis où il doit répondre à l’invitation des journalistes noirs de ce pays.  
Depuis le 25 avril dernier, le président de la République a signé un décret dont l’article 1er dispose que ‘le Bureau du Congrès est celui du Sénat et se compose d’un président, 8 vice-présidents, 2 questeurs et 6 secrétaires’. Dans le même projet, le président du Congrès, Pape Diop en l’occurrence, dispose de tous les pouvoirs. En vertu de l’article 5, en effet, ‘il est chargé de veiller à la sûreté intérieure et extérieure du Congrès et à cet effet, il fixe l’importance des forces militaires qu’il juge nécessaires. Elles sont placées sous ses ordres’. L’article 8 du décret sus-cité mentionne, quant à lui, que ‘le président ouvre la séance, dirige les délibérations, fait observer le règlement et maintient l’ordre. Il peut à tout moment suspendre ou lever la séance’. C’est, donc, contre ce règlement que s’insurgent les députés de la majorité. Reste à savoir si le rapport de forces leur sera favorable.  
Ibrahima ANNE  
Subvention des denrées de première nécessité : Le chef de l'Etat propose des tickets à l’achat 
La politique de subvention, notamment du riz et du gaz, telle que pratiquée au Sénégal, ne semble pas efficace aux yeux du président de la République. Me Abdoulaye Wade estime ainsi qu’il faut explorer d’autres voies. 
 
L’Etat du Sénégal avait dégagé une enveloppe de 5 milliards 100 millions de francs Cfa pour subventionner le prix du riz à la consommation. De même, le gaz a été subventionné et un système de suspension des taxes sur le gaz butane a été mis en place. Tout ceci, dans l’optique de soutenir le pouvoir d’achat des Sénégalais. Mais, comme le dénonçait le ministre du Commerce, Mamadou Diop ‘Decroix’, les produits subventionnés sont réexportés vers les pays de la sous-région par des commerçants véreux. Alors que d’autres se font payer le montant de la subvention pour, ensuite, vendre à un prix non officiel.  
Auparavant, le gouvernement avait pris l’option d’appliquer une politique de subvention non ciblée. C’est-à-dire les citoyens de toutes les couches sociales bénéficient, au même titre, de la subvention. Or, il est indiqué par certains économistes qu’une telle pratique, à long terme, ne peut avoir un impact considérable chez les consommateurs. Car tous n’ont pas le même standing social.  
Le président de la République, Me Abdoulaye Wade, a estimé, hier, au cours de la présentation des Cahiers de l’investisseur Goana, qu’il faut repenser la politique de subvention telle qu’appliquée aujourd’hui. Puisque, ainsi qu’il l’a constaté pour s’en désoler, ‘la subvention n’arrive pas aux consommateurs’. Aussi le chef de l’Etat propose-t-il la confection de tickets de subvention à l’achat qui seront destinés aux populations les plus défavorisées, préalablement identifiées. Le projet est encore au stade d’idées, précise le président de la République. Schématiquement, explique-t-il, ‘si au lieu de mettre une forte somme dans la subvention du riz, on imprime des tickets pour, par exemple, une valeur de 13 milliards, le consommateur ne fait que présenter le ticket à l’achat pour avoir du riz à un prix réduit’. En outre, le chef de l’Etat souligne que si ces tickets doivent être confectionnés, cela s’accompagnera d’un maximum de garantie, en terme de sécurité. Les mesures idoines pour fiabiliser ces bons seront prises afin de parer au risque de voir des faussaires dupliquer les tickets.  
Khady BAKHOUM  
Lui répondant sur les assises : Abdoulaye Bathily dit douter de la sincérité de Wade 
Le leader de la Ld soupçonne Abdoulaye Wade de vouloir encore une fois ruser avec l’opposition en se déclarant disposé à recevoir les conclusions des assises nationales. En conférence de presse hier, il a affirmé être convaincu qu’Abdoulaye Wade ne comprend toujours pas le sens et la portée de ces assises. 
 
Le moins que l’on puisse dire c’est que Abdoulaye Bathily, le secrétaire général de la Ld/Mpt reste sceptique quant aux déclarations du chef de l’Etat affirmant qu’il est disposé à recevoir les conclusions des assises nationales. Mieux, le leader de la Ld qui ne croit pas un seul mot des déclarations du président de la République, soutient que c’est une ruse de plus venant de sa part. Cependant, prévient-il ‘Abdoulaye Wade ne peut tromper personne’. Car, poursuit-il, ‘il nous connaît et nous le connaissons’. En plus, Abdoulaye Bathily, au regard de cette déclaration faite samedi dernier, à l’occasion de la visite du khalife général des mourides, est convaincu qu’Abdoulaye Wade ne comprend toujours pas le sens et la portée des assises nationales. Pour le secrétaire général de la Ld/Mpt, ‘si Abdoulaye Wade affirme qu’il est disposé à recevoir les conclusions des assises nationales pour en prendre ce qui l’intéresse, c’est parce qu’il n’y comprend rien, si tant est qu’il veut comprendre’, a-t-il déclaré. ‘Si on n’y participe pas dès le début comment peut-on les (les assises, Ndlr) comprendre’, s’est-il exclamé devant ses militants de la région de Dakar venus en nombre au siège du parti.  
Abdoulaye Bathily qui parlait au nom de sa formation politique qui a pris part à ces assises et ‘non au nom du bureau national des assises’, souligne que ‘l’idée des assises nationales, ce n’est pas d’aller réfléchir pendant des mois pour lui (Wade) donner les conclusions et pour qu’il prenne ce qui l’intéresse’.  
Ainsi, il refuse que ces assises initiées par les partis membres du front Siggil Sénégal et visant à donner l’occasion à toute la population sénégalaise à réfléchir sur les maux qui assaillent le pays, deviennent une sorte d’officine du pouvoir. Car, pour le leader de la Ld/Mpt, les assises sont tout ‘sauf un cahier de doléances qu’on remet au chef de l’Etat et qu’il fasse ce qu’il en veut’. Les assises, explique-t-il, sont des actions interactives. Par ailleurs, revenant sur la vente des actions Sonatel de l’Ipres, révélée par la presse la semaine dernière, Bathily confie que ce sont les mêmes personnes qui se sont accaparées du marché de la confection des cartes d’identité numérisées.  
Cependant, avertit-il, ils rendront compte au peuple sénégalais, quel que soit le lieu où ils se trouvent. ‘ Même s’ils sont dans les entrailles de la terre ’, déclare-t-il. Car, selon lui, il est inadmissible que des gens ‘les nouveaux riches qui quémandaient des pièces de 50 francs pour compléter leur ticket de transport, se mettent à brader les biens des honnêtes travailleurs’. Mais, le leader de la Ld/Mpt constate que ‘ces nouveaux riches’ ne se sont pas limités à ‘voler’ les retraités, ils se sont aussi attaqués au patrimoine foncier en vendant toutes les terres disponibles de la région de Dakar, même la zone de sécurité de l’aéroport Léopold Sédar Senghor qui appartient à l’Asecna.  
C’est, compte tenu, de tous les ‘dérapages’, de cette situation actuelle ‘qui se passe de commentaires’ qu’Abdoulaye Bathily appelle ‘à mettre fin à ce régime qui ne peut plus durer’. C’est dans cette optique qu’il appelle tous les citoyens à ‘définir les tâches pour libérer ce pays’.  
Charles Gaiky DIENE  
Conclusions des assises : Elles ‘seront appliquées par un gouvernement du Sénégal’, selon l’Afp 
Après l’acceptation par Wade d’appliquer les conclusions des assises, Moustapha Niasse et ses camarades avertissent que ce sera au gouvernement du Sénégal de le faire. C’était à l’issue de la réunion, hier, de leur bureau politique 
 
Le bureau politique de l’Alliance des forces de progrès a souscrit hier à la déclaration de son leader qui a invité l’opinion à observer les actes que posera désormais le chef de l’Etat en direction des assises nationales. Mais dans tous les cas, Moustapha Niasse et ses camarades tiennent à avertir qui de droit que les conclusions des Assises nationales ‘seront naturellement et logiquement appliquées par un gouvernement de la République du Sénégal, car elles seront la résultante des réflexions approfondies d’un peuple debout, qui est décidé à prendre en main son destin, dans la foi et la liberté que Dieu lui a conférées, et que nul ne peut aliéner durablement’.  
Pour l’Afp, les positions ‘fluctuantes au gré des humeurs du Secrétaire général du parti-Etat’ ne sauraient infléchir la détermination de l’opposition ‘patriotique’ à poursuivre son combat ‘pour mettre fin à la régression démocratique en cours et à l’effondrement des fondamentaux de notre pays’. Ainsi, expliquent les progressistes, les péripéties qui avaient conduit au ‘hold up électoral de février 2007 demeurent donc dérisoires’, dans le contexte du mouvement global historique. Car, souligne l’Afp, à travers la refonte ‘supposée totale’ du fichier électoral, il s’est agi, en fait, ‘d’une vaste opération diabolique de confiscation du droit de vote de centaines de milliers de citoyens’. Les progressistes de marteler que ‘cet accident ne saurait constituer une norme au service d’un clan, encore moins d’une dynastie qui reposerait sur les ruines de la morale républicaine, de nouveau soumise à rude épreuve, à travers un décret présidentiel invraisemblable qui confère au bureau du Sénat la direction du Congrès, Congrès qui se révèle également celui du prince. Et ce décret décrié par des spécialistes du droit constitutionnel est déjà une violation flagrante de l’article 103 de la Constitution’. Pour toutes ces raisons, le Bureau politique souscrit totalement à la déclaration du Secrétaire général, M. Moustapha Niasse, selon laquelle Me Abdoulaye Wade sera jugé à travers la conformité de ses actes avec son nouveau discours à propos de la situation nationale, et rend hommage à Serigne Bara Mbacké, Khalife Général des mourides, pour ses initiatives en faveur de la paix des cœurs et des esprits. ‘Malgré tout, Me Wade est attendu, en ce qui concerne le train de vie de l’Etat, sous le rapport des nombreuses difficultés auxquelles les populations sont confrontées. D’autant plus que dans la sous-région, plusieurs de ses pairs ont déjà pris des initiatives hardies à cet égard, comme c’est le cas depuis hier en Côte d’Ivoire où les salaires des ministres ont été réduits de moitié et les déplacements à l’étranger réduits au minimum’, fait remarquer le parti de Moustapha Niasse.  
Les interrogations de l’Afp sur le domaine foncier de l’Asecna  
Le Bureau politique de l’Afp a examiné en profondeur la question des relations du gouvernement sénégalais avec l’Asecna. A cette occasion, le Moustapha Niasse a fait un exposé sur la Convention signée à Saint-Louis en 1959 et portant création de l’Asecna, Convention modifiée à Dakar en 1974. Mais les progressistes se sont surtout intéressés au foncier de l’Asecna. En effet le Bureau politique de l’Afp estime que le domaine foncier que gère l’Asecna dans les pays membres doit être traité avec esprit de responsabilité et conformément au droit des traités internationaux. Ainsi Niasse et ses camarades n’ont pas manqué de poser plusieurs questions : ‘ Pourquoi donc a-t-on morcelé et distribué des parcelles à l’intérieur du mur de clôture ? Qui a ouvert une brèche sur le côté sud-ouest de ce mûr de clôture et que font les engins de génie civil dans cette zone ? Qui est derrière cette nouvelle forfaiture après tant d’autres, comme celles du Cices, de l’emprise du Stade Léopold Sédar Senghor et de la zone de captage ? ’  
Par ailleurs, l’Afp est d’avis que ‘ l’Asecna constitue une expérience réussie d’intégration africaine dans un domaine précis, à haute technologie, celui de la navigation aérienne et de la sécurité du transport de passagers et de fret ’. Moustapha Niasse et ses camarades signalent que les problèmes qui peuvent prévaloir entre l’Asecna et un pays membre peuvent toujours trouver une solution négociée, par l’application intelligente des dispositions de la Convention de Saint-Louis amendée à Dakar en 1974. ‘Il reste que la question foncière concernant les domaines sous la responsabilité de l’Asecna et sur laquelle des actes en cours impliquent de multiples interrogations graves sans réponse, est source d’inquiétude ’, précise l’Afp.  
Georges Nesta DIOP  
Le Fss et la promesse présidentielle sur les conclusions des assises : ‘Nous ne sommes pas un bureau d’études pour Wade’ 
Si la promesse du président de la République d’utiliser les conclusions des Assises nationales est une tentative de diversion, c’est alors ‘raté’. Le Front Siggil Sénégal (Fss) soutient ne pas être la machine à penser de Wade. 
 
Le Front Sigil Sénégal (Fss) prend certes acte de la promesse du président de la République d’utiliser les conclusions des Assises nationales, mais il n’en fait pas plus. ‘Nous ne sommes pas un bureau d’études pour Abdoulaye Wade’, a dit le porte-parole du jour, Cheikh Sarr, selon qui Me Wade ‘nous a habitués à des déclarations’ sans lendemain. De l’avis du patron du Mouvement social démocratique/Niax jariñu (Msd/Nj), Mouvement pour l’alternance générationnelle, le président de la République a évolué dans ses positions. Il a, dans un premier temps, menacé ceux qui ont décidé de prendre part aux Assises nationales, avant de promettre d’utiliser les conclusions desdites Assises. A en croire le porte-parole du jour, ces dernières sont inclusives et la suite sera laissée à l’appréciation du bureau national.  
Quoi qu’il en soit, le Fss rappelle que ‘Wade ne peut pas perturber ce que nous faisons’. Pour son porte-parole du jour, ‘les travaux des Assises, c’est pour faire avancer le pays’ et le Front a un chronogramme qu’il s’efforce de respecter. Dans ce chronogramme, il y a la marche prévue à Louga le 28 juillet prochain, les consultations citoyennes ou encore la poursuite des visites dans les communes d’arrondissement.  
Par ailleurs, le Fss a décrié ce qu’il appelle la ‘patrimonialisation de certaines sociétés’. Cheikh Sarr en veut pour preuve les probables liens entre Karim Wade et Dubaï Ports Word d’une part et ceux entre ‘les fils de Cheikh Tidiane Sy et l’Ipres’ d’autre part. Il redoute une ‘partage’ progressif du pays entre Wade et ses alliés.  
Le Front a aussi mis en garde les autorités contre le nouveau découpage administratif à Sédhiou et Kédougou où il y a des ‘conflits en latence entre les populations’. ‘Ce qui est dangereux pour le pays’, reconnaît Cheikh Sarr. Toujours selon le porte-parole du jour, le Fss s’est aussi prononcé sur la subvention de l’Etat pour faire face aux pénuries. En effet, pour ce qui est de ces dernières, le Front estime que le gouvernement ne peut rien faire du moment qu’il tarde à actionner les leviers idoines. Il pense notamment à la réduction du train de vie de l’Etat et à la suppression du Sénat et des agences.  
Abordant la question de l’Asecna, le Front ‘déplore les positions de Farba Senghor qui risquent de causer beaucoup de torts au Sénégal’. Il estime que le domaine de l’aviation civile est tellement pointu que dès que l’actuel ministre des Transports en parle, on sent le profane. Pour le Fss, Farba ‘croit qu’il y a beaucoup d’argent à prendre’ en se retirant de l’Asecna. Il met sur l’autre plateau de la balance les centaines d’emplois qui sont menacés et la très probable délocalisation du siège de Dakar.  
Enfin, le Front a ‘marqué sa solidarité’ à la journée sans presse. Pour Cheikh Sarr, ‘c’est un combat citoyen’ et qu’il ‘ne doit pas y avoir une frange de la population qui se comporte en totale impunité’.  
Aly DIOUF  
Sortie du président WADE sur les assises : Amadou Makhtar Mbow : ‘Je m’en réjouis, je m’en félicite’ 
La sortie du président Wade sur les Assises nationales samedi dernier, à l’occasion de la visite du khalife général des mourides, Serigne Mouhamadou Bara Mbacké, continue à créer des réactions positives du côté de ses initiateurs et animateurs. Le président Amadou Makhtar Mbow qui s’exprimait sur les ondes de Radio France Internationale (Rfi) hier à 12 h, a salué l’évolution de la position présidentielle. 
 
‘Je m’en réjouis’, a en effet commenté M. Mbow interpellé sur la sortie du président Wade. Qui ajoute que la position exprimée par le président Wade ‘rejoint les intentions exprimées par les Assises nationales’. Car, ajoute-t-il, parmi les objectifs visés par les Assises nationales, il y a la prise en compte des conclusions de celles-ci par le pouvoir. Mbow révèle s’être entretenu avec le président Wade de la question, la semaine dernière et ajoute qu’il s’attendait quelque peu à cette sortie.  
Amadou Makhtar Mbow avait invité le 1er octobre dernier, dans son discours de lancement des travaux, le président Wade à prendre part aux Assises nationales. Il avait démenti toute volonté de comploter contre le régime en place et précisé qu’il s’agissait de réfléchir sur des orientations majeures du Sénégal devant la crise multiforme que traverse ce pays.  
Pour rappel, le président de la République, recevant samedi son guide religieux, le khalife général des mourides, Serigne Lamine Bara Mbacké, a littéralement changé de ton à propos des Assises nationales initiées par l’opposition réunie au sein du ‘Front Siggil Sénégal’. S’exprimant en wolof, Me Abdoulaye Wade a dit finalement être prêt à exploiter les recommandations issues de ces Assises. ‘Même ceux qui sont ailleurs, qui réfléchissent aux problèmes du pays, accomplissant leur part de responsabilité, je pense que quand ils auront fini, on me les apportera et je m’en servirais. Parce que je ne dis pas que je peux penser à tout, que je peux tout faire. Je fais ce que je peux et je n’attends personne pour le faire. Donc celui qui réfléchit et produit un document qu’il présente au monde entier, me montrant des idées nouvelles que je n’avais pas, je les mets en application’. Me Wade de se faire plus précis : ‘Si nous pouvons les réaliser ensemble, nous le ferons ensemble. Si tu ne veux pas aller avec moi, tu me donnes l’idée que je mettrais en œuvre au seul profit du pays’, a ajouté en substance le chef de l’Etat.  
(Nettali)  
L’exemple ivoirien  
Laurent Gbagbo montre la voie à Wade. Face à la crise qui secoue son pays, il a diminué drastiquement le salaire des ministres, en le coupant en deux. Mieux, il a baissé le prix du carburant, entraînant celui du transport. Les déplacements des ministres à l’étranger sont réduits. Toutes ces mesures ont été prises pour lutter contre la vie chère, et permettre à la population de vivre décemment. C’est tout le contraire de nos dirigeants de l’alternoce, qui pensent foncièrement qu’à eux la belle vie au peuple, la misère. Avec un Sénat inutile, gonflant un train de vie de l’Etat déjà insoutenable, le régime libéral croit s’en sortir en se blottissant dans le grand boubou des marabouts... Erreur ! La gestion d’un Etat est une affaire très sérieuse, qui requiert une certaine orthodoxie. Et non du populisme. Le réveil risque d’être brutal… 
( Mor Todjangué )  
L’OBSERVATEUR ; 
A 24 HEURES DE SON ARRIVEE A CHICAGO LES JOURNALISTES PROMETTENT UN ACCUEIL CHAUD À WADE 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
Paru le Mercredi 23 Jui 2008 
 
C’est demain à Chicago que le président Abdoulaye Wade doit faire une communication sur l’environnement. Invité par l’association des journalistes noirs du pays de l’Oncle Sam. Mais vu le contexte marqué par la radicalisation des journalistes sénégalais contre les dérives du pouvoir libéral, sa visite risque d’être fort mouvementée. Car, outre les professionnels des médias du Sénégal et de la diaspora qui réclament justice dans l’affaire Kambel et Kara, des hommes politiques comme Talla Sylla et Barthélémy Dias lui ont promis un « accueil particulier ».  
Le spectre de la visite que le président de la République avait effectuée en septembre 2007 à Washington DC hante à nouveau Me Wade et ses collaborateurs. Ce jour-là, le successeur de Diouf avait été copieusement hué lors de la réunion annuelle du « Black Caucus ». Des policiers américains étaient même intervenus pour évacuer de la salle ceux qui conspuaient Wade… Demain, quand il sera à l’honneur chez les journalistes noirs de Chicago, pour participer à une conférence sur l’environnement, le président de la République devra compter avec la détermination des journalistes sénégalais qui dénoncent avec virulence les atteintes contre la liberté d’expression au « pays de la téranga ». Dame Babou correspondant de Sud Com et en même temps coordonnateur de la lutte sur place se dit confiant, avec ses confrères sénégalais, africains et même américains et européens. Ils ont promis d’interpeller Wade directement, dans l’agression contre Kambel Dieng et Kara Thioune.  
La partition de Talla Sylla et Barthélémy Dias  
A côté des journalistes protestataires, certains hommes politiques connus pour leur combativité, ont décidé de « bousculer » Wade. Il s’agit de Talla Sylla et de Barthélémy Dias, deux pourfendeurs attitrés du régime de l’alternance… Quid des tenants du pouvoir ? Amadou Lamine Sall porte-parole du président de la République dédramatise. Il dit « accepter toutes les manifestations qui sont de tendance à renforcer l’esprit de notre démocratie ». Ne craignant guère d’éventuelles « perturbations » de la visite de Wade, Me Sall pense que tout au plus, quelques dizaines de journalistes vont se faire entendre. 
WADE AU LANCEMENT DES CAHIERS DE L’INVESTISSEUR GOANA «Même avec tout l’argent des banques de France ou des Usa, aucun lopin de terre ne sera vendu» 
 
Article Par JEAN-PIERRE MANE,  
Paru le Mercredi 23 Jui 2008 
 
Les terres mises en valeur dans le cadre de la Goana ne seront pas vendues. Les communautés rurales ne peuvent pas se permettre de tout faire avec les investisseurs. Le Président Wade met ainsi en garde contre toute vente de terres aux investisseurs. C’était hier, à l’occasion du lancement des cahiers de l’investisseur Goana. Pour le chef de l’État, même avec tout l’argent des banques de France et des Etats-unis, aucun lopin de terre ne sera vendu.  
L’État a pris des dispositions pour faciliter l’accès aux terres et a mobilisé le personnel de toutes les structures techniques gouvernementales concernées et réparties sur l’étendue du territoire, a indiqué le président de la République. Toutefois, les propriétaires terriens peuvent dormir paisiblement. Le chef de l’État rassure : «Nous sommes des libéraux et nous avons une économie ouverte. Nous restons ouverts aux investisseurs nationaux et étrangers. Cependant, même avec tout l’argent des banques de France et des Etats-unis, nous ne vendons pas de terres. Les communautés rurales ne peuvent pas se permettre de tout faire avec les investisseurs». Nous ne voulons pas d’une situation comme celle qu’on retrouve ailleurs en Afrique, a ajouté Me Wade. «Les terres sont mises à la disposition des communautés rurales qui passent des baux avec les investisseurs. Aucun lopin de terre ne sera vendu, nous louons les terres», insiste le Président Wade. Sur ce même registre, le président de la République souligne que les modalités d’application de ce qu’il convient d’appeler la loi Goana seront prochainement précisées. Me Wade a réitéré son appel au secteur privé qui, dit-il, a aussi un rôle important à jouer pour gagner le pari de l’autosuffisance alimentaire. Dans le même sillage, le chef de l’État dit encourager «la mobilisation massive et active de tous les producteurs, des organisations paysannes et de tous les acteurs du secteur privé à investir en amont et en aval des filières agricoles et à développer des partenariats : national/étranger, grande entreprise/petits producteurs». Wade s’est félicité de l’implication des investisseurs nationaux et étrangers depuis le lancement de son appel le 18 avril dernier à toutes les forces vives de la nation. «Depuis le lancement de la Goana, les exploitants agricoles ont emblavé davantage de surfaces pour la campagne hivernale et les investissements privés dans le secteur agricole ont connu une progression de 35%. Sur le seul mois de juin, 15 projets d’investissement agricole pour un montant de 16 milliards de Fcfa ont été agréés par l’Apix. Ce montant s’élève à plus de 22 milliards sur le deuxième trimestre de cette année», s’est-il réjoui. Pour sa part, la directrice de l’Agence pour l’exécution des grands travaux de l’État, Mme Aminata Niane, a procédé à la présentation des cahiers de l’investisseur Goana, une série d’outils pratiques regroupant des informations techniques et stratégiques pour la mise en œuvre de la Grande offensive agricole pour la nourriture et l’abondance.  
ABDOULAYE BATHILY SUR LA SITUATION NATIONALE «Ce qui survient dans ce pays se passe de commentaires» 
 
Article Par MAKHALY NDIACK NDOYE (STAGIAIRE),  
Paru le Mercredi 23 Jui 2008 
 
En prélude à une assemblée générale avec les militants des quatre fédérations de Dakar, Aboulaye Bathily, secrétaire général de la Ld/ Mpt, a fait face à la presse au siège de sa formation à Dieuppeul 2. Il est revenu sur les scandales (financiers et fonciers), le mal vivre des Sénégalais et le combat des journalistes. Sur toutes ces questions, il estime que c’est le Président de la République et son régime qui en sont les causes. Aussi, a-t-il appelé au combat pour arrêter ce régime.  
«À l’exception des nouveaux riches créés par l’alternance, les Sénégalais vivent très mal», fait savoir le professeur Abdoulaye Bathily. Et si le pays en est là aujourd’hui, c’est entièrement de la faute de Wade et de son régime «addù kalpé», renseigne le professeur. Toujours de l’avis de Bathily, le pays regorge de ressources financières «qui sont dilapidées» par le régime de Wade. «Au lendemain de l’alternance, le Président avait révélé que les caisses de l’État étaient pleines. Mais, actuellement, le trésor est en banqueroute et la signature de l’État du Sénégal ne vaut plus rien», fulmine le Jallarbiste en chef. La raison de cette situation est «simplement que les acteurs du régime n’en font qu’à leurs comptes». Si l’État n’a pu encaisser un emprunt obligataire de 100 milliards, c’est que «les bailleurs savent aujourd’hui que l’État est dans une situation qui se passe de commentaires : les dirigeants du régime ne cherchent qu’à s’enrichir». Pour ces motifs, les denrées de première nécessité sont hors de portée des citoyens sénégalais. Cette dilapidation ne se limite pas seulement au patrimoine financier. «Le foncier est aussi à l’agonie. Tous les espaces, même ceux du domaine public, sont confisqués et distribués à leurs militants. Le périmètre aéroportuaire n’est même pas épargné», martèle le secrétaire général de la Ld/Mpt. Bathily est également revenu sur le scandale qui secoue l’Institut de prévoyance retraite (Ipres). «L’État, par le biais d’un fils de ministre de la République, s’est emparé, comme d’un butin, de ce qui appartient aux retraités sénégalais», a notamment dit le Pr Bathily. Des parts de l’Ipres à la Sonatel sont vendues illégalement par ce fils de Chancelier. Sur les déclarations de Me Abdoulaye Wade, comme quoi il va s’approprier les conclusions des Assises nationales, le Pr Abdoulaye Bathily dira qu’«il faut d’abord participer aux travaux pour pouvoir comprendre et appliquer les recommandations qui en seront issues». Non sans réaffirmer son soutien au combat de la presse suite à l’agression policière sur Kambel Dieng et Kara Thioune. «Aujourd’hui il laisse impunie l’agression des journalistes, pourtant dans l’opposition, il demandait toujours de protéger les pisse-copies », affirme Bathily. 
LE MATIN : 
UNE 
 
PAPE DIOP CHOISI AU DÉTRIMENT DE MACKY SALL À LA PRÉSIDENCE DU CONGRÈS:Ndèye Fatou Touré attaque le décret en justice 
[ 23/07/2008 ] 
 
Le premier Congrès du Parlement aura lieu ce mercredi matin 23 juillet 2008 à partir de 10h au Palais des Congrès de l’Hôtel Méridien. Sénateurs et Députés se pencheront sur l’adoption des lois constitutionnelles entre autres points à l’ordre du jour. Mais déjà, une question plane relativement à la préséance entre les deux Institutions parlementaires, et par-delà, sur qui, de Macky Sall et de Pape Diop, sera à même de jouer l’intérimaire de Me Abdoulaye Wade en cas d’empêchement. 
 
 
 
La polémique actuelle est celle de la succession constitutionnelle du Président de la République. En réalité, avant la mise en place du Sénat, il n’y avait aucun doute qu’en cas d’empêchement grave – ce que notre esprit optimiste ne souhaite – c’est le Président de l’Assemblée Nationale qui assurait l’intérim, jusqu’à ce qu’il y ait une élection. Naturellement, M. Sall se retrouvait en pool position. Ainsi, l’actuel Président de l’Hémicycle, Macky Sall, ex-Premier Ministre, allait devenir Président de la République dès qu’une grosse indisposition ou une grande indisponibilité empêche le Chef d'État d’exercer le pouvoir qui lui a été dévolu par le suffrage universel.  
Mais, la loi fondamentale consacre le Président du Sénat comme le premier intérimaire du Chef de l'État en cas d’empêchement. De ce fait, l’actuel Président du Sénat, Pape Diop, ex-Président de l’Assemblée nationale, est placé en meilleure pose pour ce remplacement. Au cas où lui-même serait empêché, c’est le Président de l’Assemblée nationale qui assure l’intérim. En ce qui concerne la présidence du Congrès actuel, un décret présidentiel a consacré le Président du Sénat comme Président de la grande réunion. C’est une décision de l’Exécutif, décision qui marque une volonté politique du Président de la République, et qui a sacré le bureau du Sénat comme étant celui du présent Congrès, certainement pour raccourcir et accélérer les travaux, évitant ainsi de perdre du temps pour élire un bureau pour le Congrès.  
Mais, cela dépendra de la flexibilité et de la souplesse des Sénateurs désignés ipso facto, Pape Diop peut décider d’une refondation du bureau du Congrès en tenant compte des Députés qui ne seront plus spectateurs face aux Sénateurs. En somme, en matière de préséance, il n’est pas question de personne élue ou de personne cooptée, de personne choisie ou de personne nommée. Si après le Président de la République, on a le Président du Sénat, puis le Président de l’Assemblée, il faut retenir que le Premier Ministre (nommé) précède les Sénateurs et les Députés (élus) dans la préséance d’une grande cérémonie officielle. Mais, paradoxalement, le Gouverneur de Région précède le simple Sénateur ou Député dans une cérémonie dans sa localité juridictionnelle. La préséance, quand elle s’affirme, a sa logique.  
 
Patrick DJOSSOU  
ECONOMIE 
WADE SUR LA PÉNURIE DE RIZ:"L'Etat ne doit aucun franc à un commerçant" 
[ 22/07/2008 ]  
 
 
Le Président de la République, Me Abdoulaye Wade a profité de la cérémonie du lancement des cahiers de l’investisseur pour se décharger sur certains commerçants véreux qui continuent à faire des spéculations sur le riz. Me Wade précise que l’Etat ne doit aucun franc à un commerçant. La somme que l’Etat devait aux commerçants pour les subventions du riz a été versée. À cet effet, s’inquiète-t-il , «Je ne comprends pas pourquoi ils s’entêtent à maintenir les prix du riz à ce niveau». fertile en idée, Me Wade prévient ces détracteurs que la nouvelle qu’il veut donner aux populations n’a pas encore vu le jour. Il est juste en train de l’étudier pour voir sa faisabilité.  
À ce niveau, il s’agit de la mise sur pied de tickets qui seront distribués aux chefs de famille après recensement évidemment. Ces tickets seront à remettre aux boutiquiers au moment de faire des opérations d’achat de riz en plus de la somme fixée pour le sac. Ils remplaceront le montant de la subvention que l’Etat devrait verser aux commerçants. Ce qui fait qu’on pourra se retrouver avec moins de problèmes en attendant de développer la Goana. «On n’est pas encore là, mais je sais que mes cousins Samb vont essayer d’imprimer leur propre ticket pour manger moins cher», ironise Me Wade.  
 
Ousseynou Wade  
LE QUOTIDIEN : 
TEKKI - Incapables de faire face aux multiples pénuries : Le Président et la Coalition Sopi se réfugient derrière les marabouts. 
23-07-2008  
Par Marie BERNARD 
 
Manque d’eau, manque de riz, manque de sécurité, mais aussi de démocratie… Le Sénégal est en train de devenir le pays des manques, analyse le Mouvement Tekki dans un communiqué rendu public, hier. Pour ce mouvement, le gouvernement, qui s’est illustré par sa mauvaise gestion, et la coalition Sopi se réfugient aujourd’hui derrière les marabouts. 
Revenant en premier lieu sur les pénuries, le mouvement Tekki fait état d’une crise qui favorise l’insécurité du pays. Concernant le manque d’eau par exemple, non seulement la majorité des Sénégalais n’en disposent pas encore de potable, mais une agriculture dominée par le secteur informel ne saurait se développer sans la maîtrise de cette denrée précieuse. Sur cette question, «l’échec du gouvernement est patent», déclare le mouvement.  
Même son de cloche concernant le manque de gaz et le délestage de l’électricité qui sont les conséquences directes d’un gouvernement qui se montre «de plus en plus incapable de planifier l’approvisionnement régulier du pays». Sur la crise alimentaire, notamment le manque de riz, le mouvement déclare que «le comportement panique de l’Etat qui se traduit par les déclarations tonitruantes et la mauvaise politique de subvention sont à l’origine des spéculations sur le riz». En outre, l’inflation de 6% a fini de ronger le peu de revenus de la majorité des Sénégalais. «Les entreprises sont asphyxiées à cause de la dette intérieure de l’Etat. La pauvreté s’accroît de jour en jour», relève Tekki.  
A ces problèmes récurrents qui favorisent «une insécurité grandissante dans le pays», s’ajoute la multiplication des agressions contre les populations. «Les cas de Kambel et Karamokho sont illustratifs de cette volonté de répression du gouvernement de cultiver l’impunité comme par le passé, avec les agressions d’acteurs politiques.» Le manque de démocratie n’est pas en reste. Sur ce point, le mouvement Tekki déclare que «le tripatouillage de la Constitution et la volonté de modifier unitéralement la durée du mandat présidentiel approuvée par référendum, révèlent au grand jour le recul démocratique du Sénégal». Aussi la Coalition Sopi a-t-elle échoué idéologiquement, économiquement et socialement, poursuit le mouvement Tekki. «Son libéralisme sauvage fait de spéculations foncières est une catastrophe.» Voilà pourquoi elle se réfugie derrière les marabouts. Néanmoins, le mouvement est persuadé que ces marabouts prendront leurs responsabilités et resteront vigilants, mais aussi que les citoyens accentueront leur mobilisation dans tous les secteurs du pays pour lutter contre la fatalité des manques.  
Les foudres de l’Alternance. 
23-07-2008  
Après quarante ans de troubles climatiques, tout le monde espérait le beau temps et une bonne saison. Le ciel commençait à se dégager. Les nuages se dirigeaient peu à peu vers d’autres cieux. Et on pouvait apercevoir l’apparition timide de la lune et de quelques étoiles. Mais la joie et l’espoir ne sont que de courte durée. Le mauvais temps surprend à nouveau les gens, en pleine jubilation, célébrant la gloire et l’intronisation du nouveau roi. La tempête qui couvait depuis quatre décennies se fait de plus en plus menaçante. Le vent siffle fort et arrache, au passage, les arbres. La pluie, accompagnée de foudre fatale, finit par se déclencher et disperser la foule agroupée sur la place publique obscure, car la faible centrale électrique n’émet plus. Les vieilles machines n’ont pas résisté aux premiers éclairs de la foudre. On ne voit plus rien. L’obscurité est totale. Saisis de panique, les gens se bousculent en se ruant dans tous les sens, les pieds nus, lacérés par les écueils. 
C’est le sauve-qui-peut face aux éclairs fulminants qui criblent la terre. Les coups de tonnerres éclatent et redoublent d’intensité. Une pluie de foudre s’abat sur tout le pays. Les dégâts sont considérables. C’est la stupeur. Des cris perçants et des hurlements assourdissants s’élèvent de la mêlée, à chaque coup de tonnerre. Chacun se démène pour chercher refuge quelque part, au milieu des ténèbres à peine illuminées de manière sporadique par des éclairs fulgurants. Un peuple, désemparé, lutte vaille que vaille pour sa survie, malgré le ciel lourd, implacable. Et le roi, terré dans sa casemate bien approvisionnée, oublie ses sujets persécutés par le mauvais temps et la faim.  
Cependant, de la terre ferme on entend la clameur des vagues qui s’écrasent sur les falaises charriant des milliers de cadavres. Il s’agit des naufragés qui essayaient de rejoindre le rivage. La tempête a provoqué le naufrage d’un bateau de transport surchargé, mal géré et mal entretenu. Ce bateau a chaviré avant de couler, emprisonnant dans ses flancs une centaine de personnes. Les passagers (parmi lesquels des dizaines d’enfants) ont vu la mort les happer. Les furieuses vagues les ont malmenés avant de les engloutir et de les rejeter vers la plage, le ventre gonflé, les yeux crevés par les poissons. Un spectacle affligeant et une immense tristesse. La consternation est générale. Les corps libérés par la mer démontée sont boursouflés et non identifiables. Ils sont tous ensevelis dans une fosse commune. Arrivé sur les lieux du drame, notre roi fuit ses responsabilités et accable l’ancien régime, déjà oublié par le peuple épris d’alternance, de paix, de justice et de liberté. Un véritable scandale sous les yeux incrédules de l’opinion nationale et internationale. C’est la stupéfaction générale. 
Un peuple spolié. Des dirigeants bien lotis. Le monde est injuste. Le pouvoir est synonyme de richesse, de domination, voire de paradis terrestre. C’est le moyen le plus rapide pour accéder au sommet de la pyramide sociale. Si on est dans ce cercle «vicieux», on voyage comme on veut, on construit des villas extraordinaires, alors que le pauvre citoyen écrasé par sa misère ne peut même pas bouger et dort dans une maison meublée de paillasses envahies par les rats, les souris et les punaises. Quelle injustice ! Une partie du pays accapare les délices de Capoue, tandis que l’autre partie reste dans le carcan de la spoliation, de la misère, de la pauvreté, de la faim et de la solitude. 
Quarante années catastrophiques suivies d’une alternance macabre. Deux règnes et deux sensibilités politiques diamétralement opposées suffisent pour que le peuple se retrouve dans la misère, la famine, voire le dénuement total. Toujours des promesses non tenues.  
Depuis notre Indépendance, les politiciens ne cessent de gruger le peuple, aujourd’hui acculé par la faim. Résultat, des dirigeants dans le meilleur des mondes possibles, un peuple dans les ruines de «Sodome». Pourtant, gouverner, c’est en principe servir le peuple. Les politiciens sont, aujourd’hui, discrédités. A quel saint se vouer après tant d’années de bluff et de déni d’espoir ? Certes, ce tunnel obscur de l’exercice du pouvoir pourrait être éclairé par la lanterne de la bonne foi, de la gestion rigoureuse et équitable, sans esprit partisan. Celui qui défendait hier la cause du peuple devient, aujourd’hui, l’avocat de son propre parti. Le pouvoir n’est rien d’autre qu’une opportunité pour lui : il en a bien profité, à l’image de ses prédécesseurs. C’est le pouvoir qui lui a permis de hisser son fils sur l’échiquier national et international. De plus, notre roi sort le bazooka contre les journalistes et les intellectuels, afin de maintenir le peuple dans l’obscurantisme.  
Pourquoi a-t-il peur de l’opinion d’autrui s’il n’a rien à se reprocher ? Jugeons-le sur ses actes ! Il nous avait promis de casser les prix des denrées de première nécessité, de réduire le nombre de députés et de ministres en baissant leurs salaires, de dissoudre le Sénat (une Chambre de complaisance pour ses compères) et de réduire nos représentations diplomatiques. Bref, ses sermons étaient centrés sur la réduction du train de vie excessif de l’Etat et sur l’amélioration des conditions de vie du pauvre citoyen sous le joug de la cherté de la vie quotidienne. Une fois sur le trône, notre roi foule aux pieds les valeurs qu’il revendiquait avec véhémence. Toutefois, les maux dont souffre notre pays sont liés à la gloutonnerie et au gaspillage, sous la bannière fallacieuse du Socialisme et du Libéralisme. Deux règnes inexorables. 
Au cours d’une brève accalmie, on constate que les dégâts causés par la tempête de l’alternance sont énormes. Les impacts du mauvais temps sont visibles partout à travers le pays. Un petit pays facile à doter d’un grenier inépuisable est victime de la corruption et de la «mal gouvernance». La détérioration des conditions de vie du peuple exténué et la fuite massive de la jeunesse vers une Europe en crise, qui ferme aujourd’hui ses portes aux réfugiés économiques en sont une parfaite illustration. Malgré tout, nos dirigeants prennent de haut le peuple qui peine à assurer les trois repas quotidiens. Enfin, aucune famille n’est à l’abri du fléau des embarcations de fortune. La mienne pleure encore mon frère cadet qui caressait le rêve de la plupart de la jeunesse déshéritée, victime des foudres de l’alternance. 
 
Dame DIOP - Doctorant au laboratoire du Circles Section Cna Centre de narratologie appliquée),  
Spécialité «Etude Ibérique» niversité de Nice Sophia-Antipolis / diopdame@hotmail.com  
 
Monarchie despotique quand tu nous tiens ! 
23-07-2008  
La convocation de M. Madiambal Diagne devant la Bag rentre dans le cadre d’une manœuvre des autorités de notre pays dans le but d’intimider la presse privée dans un contexte de chasse aux journalistes. 
En effet, dans une démocratie vivante, on ne peut pas reprocher à des journalistes d’émettre une opinion ou de dénoncer les dérives d’un régime oligarchique. Notre roi oubli, sans doute, que la presse c’est la lumière dans la maison de la démocratie. 
La presse privée est dans le collimateur du pouvoir libéral parce que celui-ci considère que les journalistes constituent une entrave à la marche vers la monarchisation de la République. Par conséquent, le pouvoir mettra en place tout ce qui pourrait éteindre la voie ou briser la plume de ces vaillants citoyens dont le patriotisme n’est plus à démontrer et qui ne font que ce que la Constitution leur permet, et ce que le peuple sénégalais attend d’eux : penser libre et informer. 
Il faut tout simplement retenir que le Sénégal a quitté l’ère républicaine depuis que Wade a réussi à se débarrasser de tous ceux qui ont contribués très activement à son accession au pouvoir. 
Le dernier rempart du peuple face à cette oligarchie-despotico-monarchique reste les médias privés. C’est ce que notre cher roi et ses courtisans ont très bien compris, c’est ce qui justifie aujourd’hui leur acharnement et leur mépris à toutes voix discordantes. 
Si jamais Madiambal Diagne ou Latif Coulibaly venait à être mis au arrêt, il sera du devoir de tout citoyen épris de l’idéal de justice, d’aller symboliquement se constituer prisonnier auprès des autorités de ce pays. 
Le silence que nos autorités veulent imposer aux journalistes, a pour but de baliser la route pour le prince Meïssa Wade pour la succession du roi. Cette manœuvre a, également, pour objectif de permettre le pillage de notre pays sans tambour ni trompettes. 
Notre buur sait que l’opposition est trop républicaine pour lui barrer la route, par conséquent il est hanté par la ténacité de nos journalistes qui ne veulent pas être complice d’une passation monarchique du pouvoir. 
Pourtant il ya tellement de chat à fouetter au Sénégal, dans la mesure où face à la crise alimentaire et énergétique, notre gouvernement est incapable d’apporter des solutions pour soulager un peuple meurtri par la dureté de la vie. Les autorités devraient plus s’engager à extirper de notre police nationale les voyous qui se sont sauvagement défoulés sur Kambel Dieng et Kara Thioune. Mais je ne suis pas naïf, notre République est pris en otage par certains voyous. 
Tous les républicains doivent se mobiliser aux côtés de la presse, car sans la liberté de blâmer il n’y a point d’éloges flatteurs, alors sauvons ce qu’il y a de plus précieux dans une société civilisée et démocratique en l’occurrence la Liberté. 
 
Pape B. DIALLO - Etudiant en Droit et Sciences politiques Université P13  
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 23.07.2008
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