« L’Anoci, un projet politique »
“Contes et mécomptes de l’Anoci” de l’illustre Abdoul Latif Coulibaly (extraits).
« L’Anoci, un projet politique »
« L’Anoci a été d’abord conçue pour faire prospérer un projet de succession monarchique. Le système de représentation politique privilégié depuis toujours dans notre pays a été singulièrement renforcé au cours de ces huit dernières années – et les modalités de légitimation qu’il induit ont créé un système de gouvernance et de conduite des affaires de l’Etat qui s’inscrivent en droite ligne dans la théorie globale proposé par Max Weber qui décrit l’Etat patrimonial ».
« Cet Etat patrimonial est le terreau* de toutes les corruptions politiques, de la prévarication* administrative et de la concussion*. Elles se sont aggravées avec la venue au pouvoir des libéraux. Après un examen attentif des actes de gestion posés à l’Anoci, à la lumière de ce qu’en révèlent les rapports d’audit et de contrôle de gestion de l’agence, on reste frappé par des pratiques de gestion douteuse, voire scandaleuse ».
« Celles-ci ont été naturellement favorisées par le fait que le premier responsable de l’Anoci n’est personne d’autre que le fils du chef de l’Etat. Personne d’autre que lui n’aurait osé prendre autant de libertés avec la garde des ressources de l’Etat. Le prétendu « Golden boy de la City » de Londres venu apporter ses « lumières » à la survenance de l’alternance à la tête de l’Etat du Sénégal, se sait protégé et couvert par l’amour d’un père qui lui certifiait, avant même qu’il n’entre en fonction, qu’il avait travaillé ».
« Pour qui ? Pas pour les Sénégalais, en tous les cas. Pour la famille ? Sûrement ! Les scandales politico financiers qui ponctuent la marche quotidienne de l’Etat n’émeuvent plus les citoyens qui semblent avoir décidé de les banaliser. Seuls quelques uns s’en indignent encore, pendant quelques jours, et après passent à autre chose. Chaque jour l’actualité braque ses projecteurs sur le phénomène avec de grosses manchettes de la presse et des émissions interactives diffusées sur les ondes des stations radiophoniques qui en font leurs choux gras ».
« Après les « gesticulations » indignées des journalistes, tout rentre de nouveau dans l’ordre établi, en attendant le prochain scoop qui alignera des milliards et s’étalera sur cinq colonnes à la Une dans les titres quotidiens dakarois. Ainsi va le Sénégal ! Qu’est-ce qui pourrait changer le cours de l’histoire ? »
« Tout semble indiquer que nous nous enfonçons davantage dans la spirale de la corruption, de concussion et de la prévarication de l’Etat. La gestion à l’Anoci que nous avons décrite tout au long de nos développements précédents vient de confirmer des pratiques observées avec une constance affligeante depuis que le chef de l’Etat s’est installé aux commandes du Sénégal ».
« Les élites au pouvoir aujourd’hui ne semblent guère prendre la mesure du fléau. Ni celle de son impact catastrophique sur le développement du pays. Certaines, parmi elles, se plaisent même à nier l’évidence qui crève pourtant les yeux. La position publiquement exprimée par le chef de l’Etat en avril 2002, lors de la cérémonie de présentation du rapport du Programme des nations unies sur l’ötat du développement humain au Sénégal en est une parfaite illustration ».
« Il tentera maladroitement de nier cette réalité affligeante. Cette posture participe de l’expression d’un malaise commun à une bonne partie de l’élite sénégalaise qui tente ainsi de soulager une conscience malmenée par un renoncement coupable face aux exigences que lui impose la lutte contre ce mal ».
« Un mal qui n’en finit pas d’annihiler tous les efforts de développement entrepris. Si tant est qu’on en déploie sincèrement pour construire les bases de développement harmonieux, et par conséquent, porteur de réels progrès sociaux et économiques ». Fin de citation.
Nous pensons que certains qui ont produit ces « êtres » qui ont, alors tour, produit de telles catastrophes, de telles HONTES, de telles misères dans notre pays, devraient plutôt garder le silence, et être résolument plus discrets, et cela au moins pour un siècle, si la dignité, le bon sens étaient au rendez-vous ! Selon toute vraisemblance, ce n’est absolument le cas de ces certains. Les faits sont là !
Les sources de ces catastrophes, les raisons de ces HONTES, le comment et le pourquoi de ces misères sont connues de tous les dignes Sénégalais. Ainsi que le monde civilisé, par le biais de leurs Chancelleries présentes sur notre pauvre terre, les organismes internationaux, comme la BM, le FMI, les divers Clubs des bailleurs de fonds.
Admettons que les wade & bandes de voyous & respectifs malheureux, seuls, ne sauraient jamais être dans les conditions de violer sans arrêt la Constitution, les lois, les règles, les règlements de la République laïque du Sénégal ; ni de saccager en permanence les deniers publics, de piller, de brader, de confisquer les terres, les biens, les ressources de notre pays pour de très si longues dix années. Ils ont pu bénéficier de la complicité et du soutien rétribué avec des sous volés de certains milieux bien connus également du monde entier.
Ces milieux ne sont rien d’autre que les confréries & dérivés & succursales & filiales & marabouts très racistes, mais aussi d’une certaine « élite » qui a opté de faire des pas non en rapport avec la dimension de leurs jambes. Le Sénégal, les dignes Sénégalais sont des otages tiraillés, à coups de rançons, entre les confréries & dérivés & succursales & filiales & marabouts très racistes et cette certaine « élite » qui représente leurs bras long et ambassadeurs auprès des wade & bandes de voyous.
Le Sénégal s’en sortira, la tête très haute, dans la dignité, si les dignes Sénégalais, toutes les classes sociales , tous les groupes socioculturels confondus s’y mettent résolument, honnêtement, sincèrement dans la cohésion et respect de toutes les diversités culturelles qui caractérisent notre très misérable pays.
Nous, les dignes Sénégalais - es, nous avons l’impératif devoir de sauver notre pays, de réinstaurer la justice juste partout, la démocratie, les libertés, la laïcité dans notre République, gage de dignité, de bon sens, de bonheur et de prospérité pour toutes les populations sénégalaises, sans aucune exception.
À défaut de cet engagement ferme et salutaire de tous les dignes Sénégalais, et si nous cédons aux oiseaux de très mauvaise augure, et si nous continuons lâchement de croire que la dignité et le bon sens pénétreraient l’âme de certains, préparons nous à des HONTES encore plus honteuses, déjà en vogue dans notre continent de tous les désespoirs.
« Contes et mécomptes de l’Anoci » de notre très digne Compatriote Abdoul Latif Coulibaly.
« L’achat de limousines »
« Un contrat de ces voitures a été signé entre l’Etat du Sénégal et la Sénégalaise de l’Automobile en date du 22 février 2008. C’est avec le ministère de l’Economie et des Finances que ce contrat a été paraphé. Il concerne l’achat de 50 Mecedes S 350, pour un montant global de 3, 930 milliards de FCfa ».
« Contrairement à ce qui a été fait au cours de la première conférence au sommet qui a eu lieu en 1991 au Sénégal et où les partenaires arabes avaient offert gratuitement une cinquante de Limousines à notre pays, le gouvernement a commandé ces véhicules en saignant le Trésor public.
« Plus d’une de ces véhicules sont garés quelque part dans un camp de l’armée nationale. Le chef de l’Etat en use comme il veut, distribue les clés en fonction de ses humeurs et de son désir de faire plaisir à des officiels, des marabouts, des proches ou des amis. Pourtant, en dépit du fait que les sommes prévues pour l’acquisition de ces véhicules ont été normalement décaissées, des sources de la Sénégalaise de l’Automobile indiquent que l’Etat leur doit encore beaucoup d’argent ».
« Pour le sommet de 1991, le gouvernement avait reçu en dons une cinquantaine de limousines offertes par l’Arabie Saoudite et par le Koweït. Ces voitures ont servi pour les hôtes du sommet et ont été toutes versées dans le parc automobile de l’Etat. Ce fut un modèle de gestion rationnelle et rigoureuse, sous ce chapitre précis d’acquisition de véhicules, disons-nous bien ».
« Pour un coût global de 104 millions de FCfa, l’Anoci a acquis cinq véhicules Station Wagon et huit autres Peugeot 406 pour 102 millions de FCfa et une Kia Sorento à 13 millions de FCfa. Par ailleurs, l’Anoci a acheté trois autres Peugeot 307 et une Peugeot 407 pour un montant global de 43 millions ».
« Au total, le parc automobile de l’Anoci, tel que cela a été répertorié dans le document d’audit du cabinet CICE a coûté la somme totale de 262 millions de FCfa. Nous sommes pas sûrs de répertorier l’ensemble des coûts relatifs à l’achat de véhicules liés à l’organisation du sommet de l’Oci ».
« Un demi-milliard pour faire bédouin à la présidence »
« Cette dépense nous parait énorme. Elle a été effectuée grâce à un entente directe passée entre le Secrétariat général de la présidence de la République et une société du nom de Publicis Live. S’élevant à un montant global de 502 625 239 de FCfa, on se demande encore quelles sortes de tentes ont pu coûter ces montants énormes, de quoi construire un immeuble ».
« Seulement, avec l’organisation de la Conférence islamique dans notre pays, on aura tout vu en matière de dépenses publiques. On n’a rien refusé au « prince » et à ses acolytes, pour organiser, comme on n’en aura vu nulle part ailleurs dans le monde. En veux-tu, en voilà ! »
« Ce fut presque le mot d’ordre qui a marqué les relations établies entre le Trésor public et l’Anoci. Par ailleurs, les tentes qui ont été installés sur le stand et la décoration de ce site ouvert à la Foire internationale, à l’occasion de la conférence islamique ont coûté la somme de 35 millions ». STOP !
Notre rallonge :
Certains devraient avoir HONTE d’un tel saccage des deniers publics. Ces certains devraient avoir HONTE d’avoir produit « l’être » source de tous ces saccages, pillages, bradages des deniers publics, des terres et des ressources de notre très pauvre pays. « L’être » , unique responsable de tous les malheurs, tous les déshonneurs, tous les horreurs dans notre pays. Naturellement avec l’appui de son clan, de son ethnie, et de ces certains traîtres-renégats.
La chose encore qui amplifie les HONTES, est que toutes ces sociétés chargées d’exécuter les travaux de leur caisse d’épargne-anoci, appartiennent aux wade & bandes de voyous & respectifs malheureux par l’intermédiaire de prêtes-noms, de sociétés fantoches, confectionnées à la hâte pour camoufler les saccages, les pillages, les bradages des deniers publics, des ressources, des terres et des bien du Sénégal squelettique.
Les limousines ? Allons voir qui sont ceux ou celles qui les utilisent ! Les tentes ? Allons voir où elles sont cachées et en faveur de qui!
Non ! Nous voulons, nous tenons à un Sénégal très propre, très en ordre, digne, respecté et respectable partout dans le monde, comme il a toujours été avant l’horrible arrivée des wade & bandes de voyous & respectifs malheureux (soutenus par les fameux milieux que nous tous !).
Nous combattrons avec une férocité inouïe toutes les tentatives, les ruses, les astuces, les combines, les complots, les tactiques indignes, les mensonges, les trahisons, les traîtrises, les falsifications, les déguisements, les haines, les racismes déguisés ; qui ne visent qu’à endormir encore plus les pauvres Sénégalais, afin que les wade & bandes de voyous & respectifs malheureux, soutenus à bras le corps par les incontournables milieux intégristes, connus pour leur soif insatiable de pouvoir et de sous surtout puants & nauséabonds, de leurs violences ataviques, atteignent leurs macabres desseins.
NON ! NON ! NON !