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SAMBA GUEYE, PRESIDENT DU CNCR, SUR LA SITUATION DANS LE MONDE RURAL 
« Moi je ne parle pas de famine, mais il y a la disette » 
vendredi 10 août 2007, par Nettali /  
NETTALI - Famine ou simple disette ? La situation dans le monde rural préoccupe en tout cas le président du Conseil national de concertation des ruraux qui tire la sonnette d’alarme. M. Samba Guèye invite les autorités à prendre les devants pour éviter une catastrophe prévisible, au vu de l’hivernage qui tarde à s’installer et des couacs constatés dans la mise en place des semences et des intrants agricoles. 
Selon le président du Cncr, invité matinal de la Rfm, on ne peut pas parler pour le moment de famine, mais la disette est présente dans plusieurs localités du pays. « Ce que nous pouvons dire, c’est que la situation est très difficile, parce que actuellement, nous sommes en situation de pénurie de vivres de soudure par rapport à la population et par rapport à notre bétail. Il y a des poches à l’intérieur du pays où il y a des difficultés et nous pensons que ça mériterait d’être souligné pour que les autorités puissent venir en aide à cette population-là et au bétail. Donc les prix augmentent de jour en jour et on éprouve des difficultés à avoir l’aliment de bétail et de la nourriture pour la population. Pour les semences aussi, il y a eu des subventions, mais la quantité n’était pas très suffisante. Et jusqu’à présent, il y a des zones où on n’a pas encore reçu l’engrais. Et puis, en matière de pluviométrie, ça ne couvre pas la totalité du pays, donc à ce niveau-là, ça pose beaucoup de problèmes pour les paysans », déclare M. Samba Guèye, président du Cncr. 
S’agissant des zones les plus touchées, le patron des ruraux cite le vieux Bassin arachidier, une partie de la région de Louga, dans les régions de Fatick, Kaolack, Diourbel, une partie de la région de Thiès. « Au nord, il y a des problèmes, parce qu’on n’a pas suffisamment d’engrais pour pouvoir continuer les façons culturales. Il y a aussi des difficultés dans la Vallée du fleuve Sénégal, parce qu’au niveau des sections villageoises, surtout la section de Dagana, nous avons constaté que le préfet a suspendu la section villageoise et l’union des producteurs de cette localité, alors que les gens avaient pris des mesures idoines pour pouvoir emblaver. Donc ils ont pris leurs bons et maintenant il y a des problèmes. Je pense que les autorités, surtout le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, doivent prendre des décisions afin de permettre à ces producteurs de cultiver, sinon il y aura des problèmes pour continuer à travailler et cela va avoir des conséquences pour l’avenir », ajoute-t-il. D’aucuns pensent que la famine guette le monde rural, mais le président du Cncr se veut prudent. « Moi je ne parle pas de famine, mais il y a la disette. Les gens trouvent difficilement la nourriture pour pouvoir respecter les trois repas quotidiens. C’est vrai qu’il y a une situation très pénible dans le monde rural. Les greniers sont vides et il n’y a pas assez d’argent pour pouvoir nourrir toute cette population. Donc les gens rencontrent énormément de difficultés à ce niveau-là. Je pense que c’est une période de disette, on ne peut pas encore parler de famine, mais il y a la faim qui guette tout le monde rural. Je pense que les autorités ont cette possibilité de faire des tournées pour constater la situation et prendre des mesures urgentes afin de permettre aux populations de passer cette période de disette », plaide Samba Guèye. L’hivernage tardant à s’installer en plus, il y a lieu de nourrir des craintes quant au bon niveau de la production agricole cette année. 
Mais à ce sujet, le président du Cncr se veut prudent : « Je ne peux pas confirmer à cette période où nous sommes parce que, pour ce qui concerne les régions du Centre, l’hivernage vient de s’installer et même les semis ne sont pas encore totalement terminés. Pour l’arachide, le maïs, le niébé, ça continue à travailler. Donc là, on ne peut pas dire en tout cas qu’on aura ou non un bon hivernage ; nous sommes au début du processus, on n’a pas encore totalement terminé, il faudra attendre. Nous sommes en tout cas en train de continuer de faire des tournées à l’intérieur du pays pour essayer de s’enquérir de la situation et donner à chaque instant des informations plausibles ». 
 
 
MASSENE NIANG DE FRONT SIGGIL SENEGAL :  
« Les assises nationales permettront de trouver des solutions aux ’problèmes de démocratie » 
Par APS | | vendredi 17 août 2007 | 
Le coordonnateur général du Mouvement pour le socialisme et l’unité (MSU), Massène Niang, a indiqué jeudi à Tambacounda que les assises nationales que le Front Siggil Sénégal veut organiser ‘’permettront de réunir tous les segments de la nation autour d’une table de conférence’’. ‘’Ce la permettra de faire un diagnostic sans complaisance de la situation nationale avec ou sans Abdoulaye Wade afin de trouver des solutions aux problèmes de démocratie, des institutions, de développement et tous les secteurs’’, a expliqué M. Sène. 
Il conduisait une délégation du Front Siggil Sénégal à Tambacounda pour remercier les militants locaux des partis membres de cette structure. Pour sa part, Ibrahima Sène du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) a souligné que le Front Siggil Sénégal ‘’se bat pour la tenue des assises nationales et pour la baisse des prix des denrées de première nécessité, entre autres urgences de survie’’. 
M. Sène a en outre déclaré que le Sénat est ‘’un système vicieux, truqué et il est nécessaire de favoriser un système de contrôle populaire et ne pas suivre le divertissement imposé par Me Wade pour détourner l’attention des Sénégalais sur l’essentiel’’. 
La visite a permis d’informer la base, a affirmé Massène Niang, des décisions prises dans le cadre des plans d’action mis en œuvre et de les militants remercier pour les ‘’résultats obtenus lors du boycott des élections législatives’’. 
‘’Le front Siggil Sénégal n’ira pas aux élections sénatoriales dont les membres seront élus par des personnes qui ne sont plus crédibles, pas légitimes car leur mandat était prolongé’’, a ajouté le coordonnateur du MSU. 
Aps 
 
RUFISQUE - Mbaye Jacques Diop sur la gestion de la ville, le choix du futur maire : Vérités de Maître 
Il est prêt à accompagner les fils de Rufisque soucieux de l’avenir de leur ville. Se prévalant de son statut dans la localité, Mbaye Jacques Diop précipite le départ de Ndiawar Touré et s’engage à user de tous les moyens pour que Rufisque ait l’homme qu’il lui faut.  
Le président du Conseil de la République tient à la ville de Rufisque. Il l’a démontré, hier, lors du déjeuner qu’il a offert aux élus locaux de sa sensibilité politique, anciens et notables du Pds pour les inciter à aller voter afin d’élire le candidat du département, Saliou Ndione, aux élections sénatoriales de dimanche. Seulement, Me Mbaye-Jacques Diop n’a pas porté de gants pour regretter l’installation de l’équipe municipale dirigée par Ndiawar Touré. Non sans sonner la fin de la récréation. Selon M. Diop, «il est temps que les fils de la ville prennent leurs responsabilités en arrachant les rênes pour le contrôle de la ville». Et jure-t-il : «Je vais accompagner tous ceux qui veulent œuvrer dans ce sens.» En effet, le président du Craes tient à préciser, compte tenu de son parcours dans la ville où il est conseiller municipal depuis 1964, qu’il aura «toujours (son) mot à dire dans le choix de l’homme qui devra être maire dans la localité».  
D’ailleurs, rappelle-t-il, le cas de l’actuel maire, «Ndiawar Touré, qui a été élu dans une petite salle des fêtes, sans qu’il ait battu campagne. Il était venu dans mon salon pour me supplier de l’aider à faire face à ses adversaires. C’est moi, accompagné de mes amis qui avons convaincu les conseillers à voter pour lui. Ce qui lui a permis de passer sur le fil avec une voix d’écart. Cette voix, je l’avais eue grâce aux actions que j’avais menées pour décrocher le conseiller de l’Urd, El Hadji Malick Ndiaye, qui est maintenant avec nous». Malgré ce combat, Me Diop ne digère pas la «trahison» dont il a été l’objet de la part de celui qu’il a soutenu, et de sa gestion de la ville. Ainsi, décrète-t-il, «le temps de penser à l’avenir de Rufisque qui doit nécessairement passer par le départ de Ndiawar Touré de la mairie». «Nous portons la responsabilité d’avoir élu Ndiawar Touré, mais nous sommes prêts à rectifier le tir, afin de nous faire excuser par les populations et au nom de la démocratie citoyenne.» Pour réussir ce préalable, le président du Craes jure d’user de «(ses) moyens, de (ses) hommes et de (son) entregent et de (ses) manœuvres». Un projet salutaire pour la ville car constate-t-il, amèrement, «rien n’a changé à Rufisque et rien n’y est fait».  
Ces mots sont bien appréciés par les élus locaux et les anciens du Pds eu égard aux signes d’approbation. D’ailleurs, ces derniers croient fermement que le déboulonnage de l’actuel maire ne se fera pas sans heurts, compte tenu de sa volonté de s’accrocher à son poste. A ce sujet, l’assurance de Mbaye-Jacques Diop tombe comme une menace : «Attention à Ndiawar Touré ! Qu’il sache que tout ce qui se construit peut se détruire ! Et personne ne peut m’effacer de Rufisque.» Tout en rappelant n’être «plus intéressé à quel que poste que ce soit, si ce n’est combattre pour le triomphe de Me Wade qui l’a honoré». D’où son appel pour un vote massif des grands électeurs en faveur du candidat qu’il a choisi pour le département.  
Toutefois, l’ancien maire de Rufisque, les notables libéraux et les élus locaux n’ont pas digéré leur mise à l’écart du comité électoral pour les élections sénatoriales. Une situation qui témoigne de l’ostracisme dont ont fait montre certains libéraux à leur endroit.  
Ndiaga NDIAYE  
 
 
 
SUCCESSION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE  
Siggil Sénégal met en garde Wade et son fils  
vendredi 17 août 2007, par Nettali /  
NETTALI - Si le président de la République veut faire courir des risques à son fils, il n’a qu’à l’installer à la tête de l’Etat du Sénégal. C’est l’avertissement lancé au président Wade par le front Siggil Sénégal, actuellement en tournée de sensibilisation dans la région de Tambacounda. 
C’est en effet une délégation conduite par Massène Niang du Mouvement pour le socialisme et l’unité (Msu) et Ibrahima Sène du Parti de l’indépendance et du travail (Pit) qui séjourne actuellement à Kédougou (Est du Sénégal) pour pousser les élus de l’opposition à boycotter les élections sénatoriales prévues ce dimanche. Et même s’ils sont en campagne pour le boycott des législatives, Ibrahima Sène et Massène Niang ont, dans leurs différentes interventions, accordées une place importante à ce qu’il est convenu d’appeler la bataille autour de la succession du président Abdoulaye Wade. Et quand Siggil Sénégal parle de cette guerre de succession, c’est principalement pour avertir Abdoulaye Wade de ne jamais tenter d’installer son fils sur le fauteuil de président de la République. Car, d’après Massène Niang, c’est la meilleure manière de faire courir à Karim Wade des risques énormes. "Abdoulaye Wade veut sacrifier son fils en tentant de l’installer à la tête du pays", a clairement indiqué le coordonnateur du Msu de Mamadou Dia. Qui met ainsi en garde contre toute volonté d’imposer Karim Wade aux Sénégalais qui, selon lui, sont des citoyens avertis et intelligents. D’ailleurs, Massène Niang ne peut manquer de se demander pourquoi le président Abdoulaye Wade cherche à précipiter sa succession. "Alors que, rappelle-t-il, nous sommes dans un Etat démocratique". Et pour convaincre des risques que Wade veut faire courir à son fils qui dirige l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), Massène Niang indique que rien que le fait d’avoir évoqué cette possibilité a fini de créer des problèmes au sein du Parti démocratique sénégalais (Pds, au pouvoir). Et même s’il est convaincu que Wade a fini de faire du Sénégal "un patrimoine familiale", le coordonnateur du Msu dit avoir du mal à croire que l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor puisse prendre le risque d’imposer aux Sénégalais son fils qui, d’après lui, ne comprend même pas la langue du pays. S’y ajoute, à en croire Massène Niang, que Karim Wade est moins instruit que les fils de Léopold Sédar Senghor ou Abdou Diouf qui n’ont jamais pensé à succéder leurs pères. 
PAR EL HADJ HAMIDOU KASSE JOURNALISTE ET ECRIVAIN  
Europe - Afrique : 7 chaussures de Mia Couto, 7 Enoncés de Sarkozy et 7 Urgences de l’Afrique  
dimanche 19 août 2007, par Nettali /  
La grande question de l’Afrique est celle d’un nouveau leadership, impératif et urgent, souverain et lucide, novateur et résolument moderne : nous sommes ainsi loin du culturalisme et des approches néo-ethnologiques, plutôt inopérants et naïfs lorsque l’enjeu est de penser l’Afrique à travers les tendances contradictoires qui rythment son vécu quotidien. 
Je propose une double métaphore pour m’introduire dans ce débat sur les relations Afrique-Europe. Le précieux écrivain mozambicain, Mia Couto, a écrit un texte remarquable intitulé « Les 7 chaussures sales », de l’Afrique, s’entend. La seconde métaphore, que je propose moi-même, résulte de la récente visite du Président français Nicolas Sarkozy, en juillet 2007, au Sénégal, mon pays, et que je nomme « l’abîme volontaire ». Je tirerai ensuite les conséquences de ce double mouvement de la réflexion, mais surtout je mettrai l’accent sur les 7 urgences de l’Afrique. 
Les 7 chaussures sales de Mia Couto 
La chaussure, on le sait, est destinée à la marche. La chaussure exprime le mouvement, l’action, l’élan, la tension vers. Elle atténue le contact avec la terre, les rigueurs de la terre. Elle protège des intempéries. Elle nous met en état de nous mouvoir dans l’espace, donc dans le temps. 
Le tout est de savoir si la chaussure qui nous supporte n’est pas si lourde que la marche s’en trouve finalement pénible, voire impossible. Mia Couto parle d’abord de l’Afrique, des sept chaussures de l’Afrique, des chaussures sales et lourdes de l’Afrique, sept chaussures donc qui empêchent toute marche victorieuse. Les voici, dans leur lourdeur et leur laideur. 
Chaussure 1 : l’idée que les coupables sont toujours les autres, et que nous sommes toujours des victimes. Chaussure 2 : l’idée selon laquelle le succès ne provient pas du travail Chaussure 3 : le préjugé selon lequel celui qui critique est un ennemi Chaussure 4 : l’idée selon laquelle changer les mots change les choses Chaussure 5 : la honte d’être pauvre et le culte des apparences Chaussure 6 : la passivité devant l’injustice Chaussure 7 : l’idée selon laquelle il faut copier ce que font les autres. 
La chaussure devient ainsi révélatrice et fondatrice d’une identité : le continent africain se fige dans des comportements qui défient tout mouvement. Il est le lieu d’un discours victimaire (C1), gémissant sur son sort tout en évacuant sa propre responsabilité. Parce que « auto-déresponsabilisée », l’Afrique serait le continent où le rythme de la vie est ponctué de hasard et la prise sur l’histoire ne s’effectuant jamais par le labeur quotidien qui transforme le,vécu pour le hisser à la hauteur d’une ambition préexistante (C2). Le règne de la fatalité est dès lors que nul n’est vraiment responsable du malheur du continent, par conséquent la critique ne peut se prévaloir d’aucune légitimité (C3). Nous tournons ainsi dans la répétitivité et le surplace, la seule illusion de changement venant des mots dans la fulgurance de leur invention en dehors de toute réalité (C4). Ainsi, parce que l’Afrique ne bouge pas, parce qu’elle a en miroir les « autres » dans l’opulence, elle ne peut que verser dans la honte et pour se trouver, malgré tout, des raisons d’exister, bascule dans l’apparence, dans l’illusion d’un être fictif (C5). Le règne de l’apparence et de l’illusion maintient forcément dans un imaginaire incapable d’enjamber le réel. Il n’est dès lors pas étonnant que la « passivité face à l’injustice » soit la règle, tant l’Africain considère ce qui est comme relevant de l’ordre normal des choses (C6). Que nous reste-t-il alors ? L’admiration béate de ce font les autres, la conviction que ce qu’ils font est forcément bon, et par conséquent, à notre incapacité, il faut substituer la copie, disons la pâle photocopie (C7). 
Comme en écho de cette métaphore de la marche freinée, mais sans aucun doute pour des motivations et des motifs différents, le Président français, Monsieur Nicolas Sarkozy, est venu à Dakar s’adresser aux Africains. La scène où s’est déployée sa prose est l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. C’est de ce lieu, où circulent les concepts et les méthodologies, où la seule autorité reconnue est celle de la raison, que le M. Sarkozy a « pensé » l’Afrique, l’Afrique telle qu’il se la représente. Disons-le immédiatement, loin de l’émotion (car le cadre de son propos n’admet, je le répète, que la raison) : il a enfermé l’Afrique dans 7 énoncés. Les voici : 
Enoncé 1 : Les Africains se battent entre eux et se haïssent. Enoncé 2 : L’Afrique a sa part de responsabilité dans le malheur qu’elle est en train de vivre et les descendants des négriers et des colons ne peuvent expier pour les fautes des ascendants. Enoncé 3 : La colonisation est une faute, mais elle a permis de construire des écoles, des hôpitaux, des ponts et des routes. Enoncé 4 : Le défi de l’Afrique est d’entrer dans l’histoire car elle n’y est vraiment pas. Enoncé 5 : La chance de l’Afrique, pour relever le défi de l’énoncé 4, est d’avoir été colonisée Enoncé 6 : La réalité de l’Afrique se résume à une démographie forte, à une croissance économique faible, à la pauvreté et à la misère, la rareté et à la violence, à une agriculture improductive, au manque de route, d’écoles et d’hôpitaux, au gaspillage des énergies, à son auto-enfermement dans les mythes Enoncé 7 : L’Afrique n’a pas besoin d’assistance, mais de partenariat avec la France et l’Europe en général. 
Quel est le lien entre ces deux métaphores, entre « les chaussures de Mia Couto » et « les énoncés de Monsieur Sarkozy » ? 
Je soutiens d’abord que les énoncés de Mia couto et ceux de M. Sarkozy s’inscrivent dans une configuration intellectuelle contemporaine, portée par des universitaires, des journalistes et des essayistes, français et comme africains. Le paradigme de cette configuration est articulé autour de la notion d’internalisation, elle-même inspirée par un fort relent de culturalisme. Tous les deux sont dans une procédure de jugement et de partage des responsabilités. Et finalement, tous les deux s’entendent sur le versant figé, sur le côté sombre du présent de l’Afrique, si sombre qu’elle ne recèle pas de lumières pour risquer le pas dans l’incertitude qui est le cœur de tout futur. 
En effet, après l’enthousiasme tiermondiste et au regard de l’actualité des conflits, des pandémies, du détournement de l’aide publique au développement et du profond malaise social qui ont marqué le contient depuis les années 80, l’Afrique est considérée comme à la limite comme une « malédiction », le signe manifeste d’une incapacité. Elle recèlerait en elle-même les facteurs de son « retard ». Il faut dès lors internaliser les causes et la rendre à sa propre responsabilité. Nous assistons dès lors, chez les tenants de cette approche, au retour du regard hégélien sur l’Afrique (absente de l’histoire de la conscience universelle) et du culturalisme (la culture africaine est inapte à soutenir la modernité dont le ressort est d’être dans le monde). 
Je voudrais opposer à cette compulsion tragi-dramatique une double objection. 
Première objection. Il est faux d’évacuer aussi facilement la grande responsabilité de l’Europe coloniale et esclavagiste dans ce qui empêche encore l’Afrique de se désencombrer de ses chaussures sales et lourdes. La colonisation ne fut pas une entreprise d’amour et de fraternité. Elle a obéi à une logique d’expansion du capitalisme et elle a effectivement pillé les ressources du contient sans souci aucun de son devenir. En stoppant brutalement son évolution interne, elle plongé les chaussures du continent africain dans la boue, pour longtemps, et cela se ressent aujourd’hui encore. L’Occident n’a pas seulement pillé les ressources du contient avant de le soumettre, à la faveur d’un rapport de force, à la domination la plus éhontée. Il a persisté dans le lien néocolonial avec ses bases militaires, son hégémonie dans tous les secteurs de l’économie, la proconsularisation des élites qu’il a parrainées et les stratégies de déstabilisation en fonction de ses intérêts du moment. 
Deuxième objection. L’Afrique n’a pas une réalité. Elle est aujourd’hui le champ de tendances contradictoires où de généreuses tentatives de création de chaussures neuves affrontent au quotidien les chaussures sales et lourdes de Mio Couto, où un discours d’audace lucide défie le préjugé sarkozien fondé sur un oubli volontaire d’une Afrique en dehors de l’histoire, car l’Afrique, à travers ses jeunes, est aujourd’hui dans une véritable entreprise de conquête du monde. 
A défaut de saisir l’Afrique et de la penser sous l’angle d’une diversité et d’une pluralité des postures et des initiatives, on perd de vue les dynamiques manifestes, les combats quotidiens contre le destin, les innovations politiques évidentes et les tentatives dans tous les domaines qui ne se limitent pas, comme le veulent les néo-ethnologues généralistes et finalement naïfs, aux « mythes » et autres relents folkloriques. Contre l’Afrique des leaderships archaïques, des Etats impuissants et mendiants, il y a l’Afrique de la renaissance, celle de l’émergence, décomplexée et debout pour imposer sa présence active dans le monde. 
Et ce que, soit dit en passant, nous objectons encore à Monsieur Sarkozy, c’est que cette volonté de conquête rencontre partout des barrières policières et un arsenal de lois répressives qui empêchent les personnes de se déplacer au même moment où on édicte des règles afin que les capitaux et les produits circulent librement ! Voilà d’ailleurs la plus grande contradiction de la mondialisation. Oui à la libre circulation des capitaux, non au libre mouvement des personnes. 
Quid de l’Afrique des conflits et des génocides, caricature persistante dans les formes de pensée des néo-africanistes ? On ne peut nier la grave responsabilité des élites archaïques et de leurs partenaires de la Françafrique notamment. Tout de même, on ne peut lui rendre responsable des deux boucheries mondiales (14-18 et 39-45) encore moins de la capitulation pétainiste ou encore des vanités désastreuses de Hitler et autres tristes figures des dictatures occidentales des années 30-40. L’histoire n’est pas divisée entre nations civilisées et nations barbares. Elle est faite de cycles et de séquences, de ruptures et de continuités, de victoires et de défaites, d’universalisme et de replis identitaires qui ne sont le propre d’aucune nation. 
Troisième objection. La grande question africaine, qui est une réponse au préjugé sarkozine, c’est justement la question du leadership politique. Loin du culturalisme, il faut pointer du doigt l’incapacité du vieux leadership politique à proposer une vision pertinente et mobilisatrice des forces vives, des stratégies de développement décidées souverainement assorties d’une capacité à rassembler toutes les énergies de la nation et à les mettre en branle dans des échéances temporelles nécessaires pour le développement, une démarche courageuse pour l’unité politique et l’intégration économique du continent. 
Je tire de ces considérations une quasi-certitude : si la situation actuelle de l’Afrique ne peut s’expliquer sans la longue nuit coloniale (et néocoloniale), si nous admettons que l’Europe a une grande part de responsabilité, alors nous devons exiger de l’Europe qu’elle assume cette responsabilité. De la même manière que le Plan Marshall, dans la période après guerre, appuyé sur un leadership politique volontariste, a permis à l’Europe, particulièrement la France, l’Allemagne et l’Angleterre, de sortir de la misère et de la pauvreté, de la même manière l’Afrique est en droit d’exiger un Plan d’envergure pour mettre à profit ses immenses ressources naturelles, ses compétences nouvelles et ses intelligences renouvelées. Car on ne peut parler de partenariat que lorsque le rapport de force trouve un point d’équilibre. Or, le rapport de force entre l’Europe et l’Afrique est hélas ce qu’il est. Tel me semble des grands défis de ce 21ème siècle. 
Dans la même perspective, il me semble que l’Afrique a besoin d’une nouvelle génération de révolutions politiques dont l’enjeu essentiel est d’inventer, ici et maintenant un leadership de type nouveau : libérateur, novateur, lucide, souverain et prospectif. Un nouveau leadership, c’est-à-dire de nouvelles chaussures capables d’affronter les pistes les plus difficiles du monde. Avec la confiance requise en notre intelligence et le courage politique indispensable à toute entreprise de ce genre. 
Et au cœur de ce leadership, impératif et urgent, il me semble qu’il y a sept urgences en termes de pensée et d’action. 
Urgence 1. Repenser l’Etat et le réhabiliter tout en renforçant le secteur privé. Urgence 2. Maîtriser l’énergie et asseoir les bases durables de l’industrialisation. Urgence 3. Réinscrire l’éducation, la formation et la santé au cœur d’un nouvel ordre de priorités. Urgence 4. Formuler et mettre en œuvre des politiques hardies de modernisation de l’agriculture dans une perspective d’autosuffisance alimentaire et de transformation. Urgence 5. Intensifier les infrastructures. Urgence 6. Promouvoir une véritable culture de la paix, de la sécurité et de la stabilité. Urgence 7. Bâtir l’unité de l’Afrique et accélérer son intégration économique. 
Après tout, l’Afrique possède les ressources naturelles et humaines nécessaires pour son vrai décollage économique et le bien-être de ses populations. Reste la question cruciale du leadership que des forces émergentes sont en train de construire avec la conviction admirable que la volonté est capable de forcer le destin. 
lire assekasset.com 
WADE-IDY 
Calculs de Maître 
mercredi 15 août 2007, par Nettali /  
NETTALI - Mercredi 25 juillet 2007. Me Abdoulaye Wade reçoit une délégation de Rewmi pour annoncer le retour d’Idrissa Seck au Parti démocratique sénégalais (Pds). Depuis cette date, une ambiance en a supplanté une autre. Les politiciens les plus virulents du Parti démocratique sénégalais (Pds) se sont réfugiés dans un profond silence, alors que la guerre des tranchées qui se mène aujourd’hui, semble avoir comme principal support la presse. Mais au-delà de la clameur et des souhaits des uns et des autres, Me Wade s’est résolument inscrit dans des calculs pour tracer la trajectoire politique du Sénégal dans les prochaines années. Et sans état d’âme. 
Le spectacle qui s’offre depuis l’annonce de retrouvailles entre Abdoulaye Wade et Idrissa Seck est-il une épisode supplémentaire du jeu politique auquel ils nous ont habitués depuis 2002 ? La question pourrait se comprendre du fait des retournements de situation spectaculaires auxquels Abdoulaye Wade et Idrissa Seck sont si experts. Combien de fois Me Wade n’a-t-il pas fait des sorties, souvent improvisées, rarement préparées pour charger son ex-numéro deux ? Des sorties qui ont puisé leurs arguments les plus puissants dans l’imaginaire des sénégalais. Ce, pour « descendre » proprement Idrissa Seck. Les effets politiques de ces attaques ont d’ailleurs eu plus d’impact négatif sur l’homme politique Idrissa Seck que les six mois, vingt trois jours passés en prison où il était plutôt dans une posture de victime. Et même lorsque la pression a semblé de desserrer autour de sa personne, surtout après la série d’audiences de la veille de la dernière présidentielle, c’est un Me Wade très offensif qui est revenu à la charge avec l’affaire du Protocole de Rebeuss jusqu’aux développements qu’on connaît avec la notaire d’Idrissa Seck, Me Nafissatou Diop. Très en verve et sans doute dopé les résultats de la présidentielle de février 2007, le Président Wade convoque en effet la presse le jeudi 1er mars 2007 et instruit un procès sans appel contre l’opposition qu’elle a accusée de traîner des casseroles. Idrissa Seck se taille la part du lion dans ses attaques. Me Abdoulaye Wade le disqualifie de la course à la succession : « en tout état de cause, ce n’est pas Idrissa Seck (...). Ce n’est pas lui, j’ai rompu définitivement avec lui et comme nous disons au Sénégal -nous sommes des musulmans-nous nous retrouverons devant Dieu », lançait-il sans prendre de gans. Un ton qui tranchait bien nettement avec celui qui a été le sien à la veille de l’élection présidentielle, remportée dès le premier tour par Me Abdoulaye Wade. A vrai dire, le caractère versatile de Me Wade et ses récurrentes métamorphoses déroutent le plus fin des analystes au point d’ailleurs que beaucoup hésitent à s’avancer sur le terrain des projections. Et pourtant les éléments objectifs qui se donnent à lire depuis quelques jours vont dans le sens de ces retrouvailles objectivement justifiées. 
Retour sur Chantiers… 
On voit mal, en l’absence d’éléments nouveaux sur le dossier judiciaire d’Idrissa Seck, comment ce dernier pourrait être inquiété sur les dossiers des Chantiers de Thiès et des fonds politiques. Il ressort en effet de l’arrêt rendu le 7 février 2006, par la Commission d’instruction de la haute cour de justice à laquelle ont siégé ses membres, à savoir, son président Cheikh Tidiane Diakhaté, Lamine Coulibaly, Doudou Ndiaye, Bara Niang et Henry Grégoire Diop qu’Idrissa Seck a bénéficié de la "mise en liberté d’office" mais que l’information suivait son cours en vue de rechercher des éléments nouveaux. En effet l’arrêt "ordonne, au bénéfice des contestations sérieuses, la mise en liberté d’office de l’accusé Idrissa Seck, s’il n’est détenu pour autre cause". Il prononce le non-lieu partiel sur les faits d’usurpation de titre et de détournements de deniers publics relatifs à la gestion des fonds politiques" ainsi que "la continuation de l’information sur les faits visés dans la résolution de mise en accusation". 
Pour en arriver à ces conclusions, la Commission d’instruction a admis qu’aussi bien sur les Chantiers de Thiès que sur les fonds politiques, aucune preuve de la culpabilité d’Idrissa Seck ne peut être assise sur la base des pièces et auditions faites. Dans le corps du texte de l’arrêt, il est en effet écrit, concernant les Chantiers de Thiès, qu’"en ce qui concerne les surfacturations visées dans l’acte d’accusation qui auraient permis à Idrissa Seck d’accomplir des actes de corruption et de concussion, il y a lieu d’observer que les premiers bénéficiaires de surfacturations ne peuvent être que les entrepreneurs". Et que "même si leur responsabilité "était établie", il resterait à prouver comment Idrissa Seck a pu bénéficier sciemment des produits des surfacturations". La Commission évoque aussi le fait que Bara Tall ne fait l’objet d’aucune inculpation dans le dossier d’instruction contre x. Les juges convoquent dans les justificatifs de l’arrêt, que "dans le rapport de l’Inspection générale d’Etat comme dans l’enquête de police, Bara Tall a soulevé des contestations" et donc "qu’en l’état, l’information contre Idrissa Seck ne peut pas évoluer en absence d’éléments compromettants de l’enquête en cours contre Bara Tall" (cette piste s’est révélée infructueuse). 
L’arrêt qui se fonde sur la loi 2002_10 du 22 février 2002 et les articles 128, 140, 171 et 176 du Code de procédure pénale, conclut sur les fonds politiques, qu’"aucune investigation ne saurait être envisagée sur le sort de ces crédits qui échappent aux règles de droit commun de la comptabilité publique au même titre que les dépenses effectuées en matières militaire, conformément à l’article 128 du décret N°454 du 10 février 2003...". Sur les comptes ouverts au nom du secrétariat général de la Présidence, la Commission d’instruction en est arrivée à la conclusion que "l’information a permis d’établir qu’Idrissa Seck, en sa qualité de ministre d’Etat, directeur de cabinet du Président de la République, avait sous sa responsabilité le secrétariat général de la Présidence et qu’il avait qualité d’ouvrir des comptes au nom de cette administration dans le cadre de la gestion des fonds politiques affectés au Président de la République". La Commission d’instruction, qui n’a pas identifié des problèmes au niveau des comptes de la Cbao et de la Sgbs dans les procédures de retrait, prend en acte les arguments d’Idrissa Seck qui a soutenu "fermement" avoir géré "avec l’assentiment du Président de la République les comptes hébergeant les fonds politiques". Elle estime dans le même sens "qu’aucune pièce de la précédure ne permet de le contredire". 
C’est dire que la Justice a abattu toutes ses cartes dans cette affaire. La seule brèche qui s’est réellement offerte à elle et qu’elle n’a pas eu le courage de prospecter, ce sont les déclarations du chef de l’Etat lui-même qui a brandi devant les sénégalais un document pour asseoir l’idée d’un deal entre lui et son ex-Premier ministre. Dans un pays où le pouvoir judiciaire se respecte, le chef de l’Etat se serait expliqué sur des affirmations aussi graves alors que l’instruction n’est pas éteinte. Et encore, même dans le cas où le Président Wade exprimerait la volonté de réactiver le dossier des Chantiers de Thiès, il lui faudrait non seulement un élément nouveau que les commissions rogatoires n’ont pas trouvé mais aussi prendre en compte le fait que l’actuel Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré devrait alors comparaître. Ministre du Budget au moment des faits incriminés, son ministre des Finances de l’époque, Abdoulaye Diop s’était largement déchargé sur lui. Dans tous les cas de figure, ce serait en même temps le procès de l’Etat sénégalais, dans un contexte où déjà, le pouvoir a du mal à gérer les nombreux scandales qui l’éclaboussent. Et où le Parti démocratique sénégalais (Pds) n’est pas dans les dispositions de soutenir une ultime crise comme celle que le pays a traversée avec l’incarcération d’Idrissa Seck. Aucune garantie de succès n’est en effet offerte à Me Wade qui est plutôt préoccupé par sa succession et qui répète à souhait être un homme pressé... 
« Qui pour me remplacer ? » 
Or, l’une des conséquences politiques de la faible participation des sénégalais aux Législatives, c’est la marginalisation en marche de Macky Sall. Ce dernier qui n’a certes pas dit son dernier mot, sait pertinemment que le scénario en marche est tout en sa défaveur. Même si depuis 2000, la constante reste que c’est Me Wade qui fixe les règles du jeu. Et même lorsqu’il pose la couronne sur la personne de son choix, cela rentre toujours dans le cadre d’un objectif ponctuel déterminé. En montant Macky Sall, Abdoulaye Wade voulait effacer Idrissa Seck. L’opération n’a pas en vérité connu de succès puisque si l’on se fonde sur les résultats de la dernière présidentielle où Idrissa Seck est arrivé deuxième sans réellement avoir battu campagne (Ne voulait-il pas trop gêner Wade ?) et malgré tous les scandales dans lesquels son nom a été cité. C’est que la machine de la répression déclenchée contre lui (Ige, Dic et Justice) n’a pas atteint tous ses objectifs...politiques. 
La carte Karim Wade suscitée ces derniers mois et prise très au sérieux après le limogeage de Macky Sall de la Primature, n’est pas non plus porteuse. Karim Wade, sauf miracle, ne terminera pas ses Chantiers avant le Sommet de l’Organisation de la Conférence islamique (Oci) prévu en mars 2008. Pire, le concept de « Génération du concret » lancé en grandes pompes n’accroche plus. Plus que le manque de transparence évoqué d’ailleurs dans la réalisation de ces grands travaux, les difficultés prévues au cas où il s’attellerait à contrôler le Pds, sont si énormes qu’il n’aurait point le temps matériel pour se positionner en successeur crédible de son père. Point n’est besoin alors d’évoquer le décalage culturel que ce dernier a tenté en vain de corriger, notamment en jetant un timide pont vers Touba. Karim Wade n’a sans doute pas jeté ses dernières armes dans la bataille. Et même si l’on sait que la politique est une arène ouverte où les surprises ne sont pas à écarter, il reste qu’on voit pas par quelle magie Karim pourrait réussir à faire tourner le vent de l’opinion de son côté au moment où les populations, sont en proie à de dures conditions vie de jour en jour plus dures. 
En calculateur avisé, le Président Wade a sans doute pris en compte tout cela. Et derrière l’apparence de désordre, il déroule bien son plan. L’objectif principal étant de ne pas se tromper de cheval. La question est de savoir : qui en face de celui que Wade va mettre en selle ? Et qui, vraisemblablement, sera Idrissa Seck. Etant entendu que ce sont les circonstances qui orientent toujours les décisions du Président Wade. Et elles peuvent changer. 
 
Enquête de moralité  
Quand l’Etat "viole" l’Etat 
lundi 25 juin 2007, par Nettali /  
Volonté d’éviter les fuites, empressement dans la nomination de l’équipe gouvernementale, laxisme ou ignorance de la culture administrative. Depuis 2000, les enquêtes de moralité sont bâclées ou simplement ignorées. Conséquences, beaucoup de ministres, directeurs de sociétés nationales etc, se retrouvent à des positions de pouvoir et fragilisent de par leur profil ou leur moralité souvent douteuse, l’Etat dans ses fondements et ses symboles. PAR NETTALI 
L’enquête de moralité fait partie de la tradition administrative du Sénégal. Sous les Présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf, les nominations ne se faisaient qu’après des enquêtes minutieuses effectuées par les services de Police assermentés. Mais aujourd’hui, il faut bien reconnaître que cette tradition est « tombée en désuétude ». Conséquence du style ultra libéral de Wade, depuis l’avènement de l’alternance en 2000, ils ont été très nombreux à avoir été nommés dans l’ignorance totale de leur passé. Dans l’euphorie des premiers moments de l’arrivée au pouvoir de Wade, beaucoup de libéraux qui n’en avaient pas les capacités se sont ainsi retrouvés avec des postes importants que ni leur cursus, ni leur compétence du point de vue de l’expérience professionnelle ou leur moralité ne leur permettait d’occuper. Mais ensuite, lorsqu’il a fallu s’étendre et que le Pds, par manque de cadres a jugé nécessaire de puiser dans le vivier socialiste, ce sont les cadres de l’ancien régime épinglés dans différentes affaires (Poste, Cices etc) qui ont été recrutés et positionnés à des places importants au niveau de l’Etat. Ce, de façon délibérée et dans le but à la fois de priver le Parti socialiste de certains de ses responsables politiques mais aussi et surtout de renforcer le camp de l’alternance, en déficit criard de cadres à la tête bien faite. Nul doute donc que le régime de Wade s’est servi des points de faiblesse de défunt régime pour mieux asseoir une nouvelle tradition qui, aujourd’hui, s’est bien installée. 
Pourtant cette formalité n’est pas en soi pesante. Et c’est généralement la Brigade nationale de la Sûreté de l’Etat (Bnse) qui la mène ; l’Agence nationale de la Sécurité (Ans) logée à la Présidence intervenant elle aussi de façon épisodique. La procédure se déroule comme suit : l’Autorité (le Président, le ministre etc) saisit le ministère de l’Intérieur d’une demande d’enquête de moralité avec précision de l’identité de la personne concernée. La lettre est imputée à la Bnse qui a assez de ressources humaines pour bien mener ces investigations. Généralement l’enquête commence par la Direction de la Police judicaire (Dpj) où tout précédent judiciaire est immédiatement identifié grâce aux empreintes digitales. Les tribunaux constituent aussi une source d’informations pour la Police du renseignement. De même que le voisinage (habitation, lieu de travail, de fréquentation etc). L’enquête porte également sur le curriculum vitae présenté pour vérifier la véracité des informations qui y sont contenues. La vie privée est passée au peigne fin par les enquêteurs qui vérifient entre autres si la personne concernée ne se drogue pas, s’il ne milite pas dans une secte, s’il n’est pas sous le contrôle de groupes subversifs ect. Les vérifications sont étendues jusqu’à la situation financière de la personne objet de l’enquête de moralité pour voir effectivement s’il a un patrimoine ; le cas échéant en établir l’éventail, preuves à l’appui. Bref, au terme de l’enquête qui, même en une semaine peut-être bien menée, l’autorité a toutes les informations à même d’éclairer sa prise de décision. 
Si ces formalités sont somme toutes simples, à la limite routinières pour les hommes qui sont commis à ces taches, le régime de l’alternance les néglige au point de fragiliser les fondements même de l’Etat. Il n’est en effet pas rare de constater, comme c’est le cas dans la formation du dernier gouvernement, que l’autorité saute l’étape de l’enquête de moralité. Cela ne manque pas d’avoir des conséquences fâcheuses, relativement à la crédibilisation des institutions incarnées par les personnes qui y sont nommées. Le déficit d’autorité est alors évident une fois que les agents qui sont sous ses ordres, se rendent compte le leader traîne de sérieuses lacunes en terme de compétences. Ou plus grave lorsque la qualité de sa vie privée influe négativement sur le fonctionnement du service concerné. Et quand la presse s’en empare, comme cela a été le cas avec l’actuel chef de cabinet du Président Pape Samba Mboup, ou plus récemment avec ces ministres qui sont membres du gouvernement mais qui sont poursuivis par un passé moralement compromettant, les effets sont simplement dévastateurs pour la République et ses symboles. Les « archives de la République » sont bien bavards qui citent le cas de ce jeune directeur nommé à la direction d’un service rattaché à l’Etat qui a déclaré dans son curriculum être titulaire d’un Dea alors qu’il n’en était rien. L’enquête policière ayant relevé la fraude, le Président Wade qui entretient de longues relations amicales, fera fi des résultats de l’enquête de moralité pour nommer ce jeune directeur. Dans la veine, il faut citer cette responsable libérale très influente dans l’appareil du Pds qui a été nommée ministre mais qui, non seulement ne maîtrise pas la langue française, avec laquelle l’administration travaille mais n’a pas non plus les capacités intellectuelles pour suivre les réunions des conseils des ministres. Le dernier cas en date, celui de Babacar Gaye nommé au poste de directeur de cabinet sans en avoir le profil marque le summum de la culture informelle de l’Etat. Le Président Wade qui en est le premier responsable s’est en effet vu rappeler par les services de la présidentielle qu’un décret fixe bien le profil du directeur de cabinet. Et qu’on ne peut pas être du cycle B de l’administration et occuper ce prestigieux poste. Le Président Wade va ainsi nommer un nouveau directeur de cabinet sans doute cette fois-ci en respectant les normes. Mais n’est-il été plus judicieux d’éviter de perdre de temps en mettant simplement à contribution les services assermentés de l’Etat pour mener l’enquête avant la prise de décision. Ce, pour éviter les frustrations inutiles et les humiliations blessantes… 
Me Wade, un étranger parmi nous, qui nous gouverne virtuellement 
Après 7 ans d’alternance et bientôt 8 ans, le Sénégal sous Me Wade ploie sous des difficultés réelles, qui ne nécessitent pas de dessin pour comprendre cela car, nous le vivons quotidiennement. Il n’est pas exagéré, pour le citoyen lambda qui vit de la sueur de son front, de dire que notre pays sombre vers l’abîme. En vérité, Me Wade gouverne virtuellement le Sénégal. Peut être c’est ce que veut traduire son fils et sa bande dans leur assertion : « Génération du Concret ». De ce point de vue, en admettant que concret ne veut point dire positif, il a raison sur son père. Me Wade est complètement en déphasage ou plutôt, il se détourne des préoccupations réelles et essentielles du peuple sénégalais, pour nous raconter des histoires à dormir debout, en fait des rêves enfantins. C’est pourquoi d’ailleurs, en connaissance de cause, il se refuse ou n’ose pas faire le bilan concret de la gestion de son septennat, car il sait pertinemment qu’il s’est soldé par un échec lamentable. Au demeurant, quels étaient les objectifs de son septennat ou plus exactement, les Grands travaux du Chef de l’Etat sous la conduite de l’Apix ? Qu’est-il advenu de tout cela, aujourd’hui que nous sommes arrivés au terme de son mandat et qu’un deuxième s’enchaîne? Aucun de ses objectifs n’est atteint, d’ailleurs ceux qui sont entamés sont inachevés, certains viennent à peine de commencer et d’autres n’ont même pas encore débuté. Pour rappel, il s’agissait de : - L’Autoroute à péage Dakar Diamniadio - L’Université du futur - L’Aéroport International Blaise Diagne de Diass - Le Port minéralier de Mbao lié à la Miferso - Le Chemin de fer à grand écartement - La Cité des affaires sur l’actuel site de l’aéroport L S S - La nouvelle Capitale dont l’endroit précis est encore inconnu des sénégalais - La paix en Casamance qui devait être trouvée en 100 jours Et j’en passe. Aucun sénégalais de bonne foi, ne peut attester aujourd’hui, que ces travaux ont été réalisés ou même en voie d’achèvement après 7 années, vraiment concrètes, comme dirait Karim le concret à l’opposé de son père. Au lieu de s’en tenir aux engagements faits devant la nation et le monde entier, Me Wade nous divertit par une substitution de travaux pour le prestige, qui n’ont rien à voir avec le développement économique et social de notre pays, c’est à dire l’ANOCI. Ce machin entre les mains de son fils, capte ou canalise tout ce qui est investissement ou financement en direction du Sénégal de Papa. Cette structure devenue passage obligé pour tout investisseur au Sénégal, est confondue avec la personne de Karim Wade au point qu’ils forment un tout ; et son objectif à court, moyen et long terme, est d’asseoir le prestige de la famille Wade pour la postérité. Cela va sans dire pour Me Wade, que dans notre pays personne en dehors de lui et son fils Karim, n’est doté de compétence et/ou de capacité suffisante pour gérer quoi que ce soit au Sénégal. C’est une véritable provocation qui frise le manque de respect total à tout un peuple. Avec le recul, c’est peut être l’explication de sa déclaration malheureuse selon laquelle « Il ne trouve aucun sénégalais capable de le remplacer à la tête du pays, ni dans son parti ni ailleurs et que le jour où il le trouvera, il partirait» Cette « perle rare » ne s’agit-il pas alors de Karim ? Il est désolant voire regrettable, qu’un peuple dont on attribue un passé glorieux de refus de courber l’échine devant l’injustice, en soit arrivé aujourd’hui en 2007, à devenir un simple objet entre les mains d’un homme, qui le manipule comme un jouet à la disposition d’un enfant capricieux. C’est effectivement à mon avis, une provocation pour ne pas dire un affront qui humilie tous les sénégalais sans exception aucune. La docilité des sénégalais ou tout au moins une bonne partie, à accepter tout ce que Me Wade leurs fait subir au cours ces 7 ans, sans aucune réaction à la mesure de la provocation, est une problématique qui nous est posée à nous tous citoyens libres. Face à une telle situation, c’est chaque citoyen sénégalais qui est interpellé, face à ses propres responsabilités. Connaissant peut être, le penchant et le manque de retenue de certains sénégalais envers l’argent, les honneurs, le bien être matériel etc.. Me Wade tente la provocation parce que, disposant d’un antidote infaillible, jusqu’à faire dans ce pays tout ce qui était inconcevable ou inadmissible, il n’y a guère longtemps. Pour cela, il vide nos institutions de toute leur substance démocratique, d’équité, d’égalité, de justice sociale, de citoyenneté etc., pour en faire un instrument passe partout et modifiable à volonté, grâce à une Assemblée nationale entièrement acquise à sa cause et à sa dévotion. Des promesses, Me Wade n’en tient jamais. Il est prompt à signer ou accepter des propositions de sortie de crise mais, généralement, il renie tout sans état d’âme, une fois la tempête passée. Par contre, le constat que l’on peut faire concrètement sans risque d’erreur et que toute personne, objective et de bonne foi peut noter durant le septennat, est l’incompétence, la mal gouvernance, l’abus de biens sociaux ainsi que la négligence coupable de Me Wade et son équipe dans la gestion des affaires publiques. Ce qui nous a valu beaucoup de catastrophes, de tragédies et de scandales de tout genre, qui auraient dû être évités avec un tant soit peu de prévoyance, de savoir faire et de vigilance nécessaire à tout gouvernement digne de ce nom. Je veux en citer quelques exemples: - La tragédie du bateau le Joola avec plus de 2000 victimes innocentes - Les inondations de 2005 avec toutes ses conséquences encore fraîches dans nos mémoires. Un prétexte tout trouvé pour le renvoi et jumelage des législatives avec la présidentielle et, imaginer le fameux plan Jaaxay au coût de 52 milliards, un autre échec justifié par les concernés. - La famine dans le monde rural que l’on tente de dissimuler gagne du terrain dans nos campagnes et pour une durée indéterminée. Le bétail subit aussi les contrecoups de la situation. - L’émigration clandestine, un drame pour une jeunesse désœuvrée, victime d’un chômage chronique et face à de sombres perspectives et sans débouché pour l’avenir ; elle tente au prix de leur vie, de braver la mer avec des embarcations de fortune, en direction de l’Europe dans l’espoir de trouver un mieux vivre que chez elle. Ce qui occasionne jusqu’à présent un nombre de victimes incalculable en son sein. - Le scandale de la réparation de l’avion présidentiel, les 7 milliards de Taïwan, les chantiers de Thiès, le Protocole de Rebeuss, sans parler du pillage des sociétés nationales etc. - L’insécurité sur l’ensemble du territoire inquiète les populations tant rurales qu’urbaines. Mêmes les préfets et Conseils régionaux ne sont pas épargnés, également des citoyens libres qui expriment leurs opinions le plus normalement du monde mais, contraires à celles du pouvoir, sont menacés dans leur intégrité physique, on trouve dans ce lot, des journalistes, des écrivains, des hommes politiques etc. Les quelques sociétés nationales considérées comme phares et poumons de l’économie sénégalaise que sont les ICS, la SAR, La SENELEC et la SONACOS ont été, les unes bradées et les autres dans un état piteux ou en faillite. Le cas des ICS où les Indiens, pour soi-disant sauver l’entreprise ont exigé 90% du Capital, est un désastre et un dénie de souveraineté nationale sur un outil aussi important que celui des ICS. Il faut noter au passage que la SENCHIM partie intégrante des ICS ne fait pas partie du règlement négocié. Par conséquent, elle risque d’être mise en liquidation. Ceci étant la conséquence logique d’une politique économique désastreuse faite de tâtonnement, de vanité, de gaspillage, de détournements et de folie des grandeurs. Une politique dirigée par un capitaine qui manque de vision prospective et d’orientation claire. En plus, il ne dispose pas de boussole dans une mer en pleine tempête et, de surcroît n’a aucune connaissance précise et réelle de l’environnement dans lequel il navigue. Il est dès lors évident, que ce bateau ira immanquablement à la dérive si, les occupants du bateau (les forces vives de la nation) conscients de la gravité n’entreprennent rien pour l’en empêcher. Le tableau qui précède est un aperçu sommaire du véritable bilan de Me Wade à la tête de notre pays, étant entendu que la réalité des faits est de loin plus grave. Il s’y ajoute, qu’ils (les libéraux) sont incapables d’appliquer la transparence et la bonne gouvernance dans la gestion des affaires publiques, le sens républicain étant remplacé par celui d’un parti pris manifeste. La création de l’Apix, une structure hybride transformable à volonté selon les besoins du maître des deux (Je) et (jeu) est une nécessité absolue pour contourner la transparence. Tantôt c’est Apix et tantôt c’est Apix – SA, allez savoir pourquoi ? En effet, elle est Apix (Ex Guichet Unique), démembrement de l’Etat comme toutes les agences donc incontournable au plan national et Apix – SA société privée pour satisfaire les exigences des investisseurs et bailleurs de fonds étrangers naïfs, partisans du bakchich et des dessous de table. Elle est prête comme une pâte à modeler, à épouser toutes les formes voulues par les circonstances du moment et Me Wade, pourvu que les gains soient captés. Ainsi, la Loi et les règlements sont foulés aux pieds. Au total, l’ANOCI et l’APIX (SA) sont aujourd’hui les deux mamelles par lesquelles tout investissement et financement dans notre pays passe obligatoirement. Et comme se demandait très justement, le journaliste Malick Ndao du Sud Quotidien du 9 Mai 2007 « l’Apix échappe-t-elle à tout contrôle ? » la réponse est oui. La preuve, l’Apix est au centre de toutes les controverses au sein des bailleurs et investisseurs dans notre pays, comme en atteste le problème de la plate forme de Diamniadio et la JAFZA, autrement dit, entre américains et arabes. L’Apix joue effectivement le rôle de paravent pour masquer la gestion nébuleuse de l’Etat, dans le domaine des investissements. La parole de sa Directrice générale n’y changera rien car, la loi n° 13-2007 du 6 Février 2007 fait quand même force, si nous sommes dans une république qui se respecte. En effet, A. Latif Coulibaly n’a laissé aucun point d’ombre dans son analyse « Comment et pourquoi » Au plan national, Me Wade et son équipe ont été incapables durant 7 ans, d’approvisionner correctement le pays en énergie électrique, en produits hydrocarbures, en gaz butane domestique malgré la hausse vertigineuse de leur prix. La vie est devenue insoutenable pour bon nombre de familles sénégalaises, due à une flambée des prix pour les produits de première nécessité dont l’Etat est incapable de la maîtriser. Notre pays n’a pas de gouvernance, c’est le laisser-aller total et rien ne le distingue de la jungle, si ce n’est les habitants. Là aussi, les signes d’incompétence sont évidents et l’usage d’une gouvernance virtuelle remplace tous les manquements. Le gouvernement ainsi que ses ministres sont incapables, chacun en ce qui le concerne, de faire le point de la situation exacte de son Département. Un gouvernement impuissant devant une flambée des prix, à quoi d’autre peut-il servir ? Dès-lors, comment peut-on accorder le moindre crédit à leurs déclarations, quand ils promettent de nous construire un aéroport de rang international et de la 3e génération avec une autoroute à péage, une nouvelle Capitale, un chemin de fer Dakar Tamba Ziguinchor. Non, comme d’habitude c’est du bluff auquel Me Wade nous a toujours habitués. Les biens immobiliers de l’Etat constituant un patrimoine national qui appartient à tout le peuple sénégalais, personne ne devrait en disposer, même le chef de l’Etat, qui n’est qu’un simple gardien, pour l’offrir gracieusement à des individus, fussent-ils des élus.- à moins de faire un abus de pouvoir et de biens sociaux – Il est vrai que nous ne sommes plus à une violation près de la Constitution par le régime de l’Alternance. Ces messieurs de l’alternance devraient jeter un regard du côté des anciens chefs d’Etat indésirables, qui cherchent à travers le monde refuge ou asile parce que rattrapés par la justice de leur pays. Par ailleurs il faut qu’ils se rendent à l’évidence, penser à l’après pouvoir un passage obligé et aussi, se convaincre que, l’impunité n’est jamais absolue. A bon entendeur salut. Certains des propos de Me Wade, au-là de leur caractère caméléon et contradictoire selon les circonstances, devraient l’amener à plus d’humilité, surtout comparés au résultat de son bilan minable par rapport aux promesses et qui n’est fait que d’échec à tous les niveaux. Toutes ses idées prétendument lumineuses tant au plan national que sur le continent, ont été toutes battues en brèches et se sont révélées du feu de paille ou comme disait l’autre des éléphants blancs. Le NEPAD et L’U A pour ne citer que ceux-là. A propos de l’avion présidentiel : «J’ai le droit d’acheter un avion. Si demain, j’ai envie de l’acheter…. Et je n’aurai demandé l’autorisation de personne….. » A propos du délestage : «Il n’y aura plus de délestages à partir du 15 octobre 2006. La situation va redevenir normale à cette date», « Nous n’avons pas encore atteint le pire », "Le Sénégal ne produit pas de pétrole. Mais, il sera bientôt le plus grand pays exportateur de pétrole". A propos des inondations : « Ainsi, pour l’opération « Jaxaay », nous pourrons disposer d’un budget mobilisable de 52 milliards. », A propos de la plateforme de Diamniadio « Et le président Wade d’ajouter : "on espère que ce déboursement se produira au mois de septembre (2006). C’est la position officielle des Etats-Unis. » Tous ces propos, n’ont été que des paroles en l’air. Devant une telle situation qui concerne toute la nation, parler de partis politiques ou de politiciens comme seuls responsables, est une façon commode d’esquiver le fond du problème. Ceci est une question de la république qui relève totalement de la citoyenneté de chacun de nous. Par conséquent, c’est nous tous qui devrions participer à la recherche d’une solution rapide, radicale et pérenne. Un médecin qui se déclare librement incapable de soulager ses patients, du mal qui les ronge, que lui reste-il à faire s’il jouit vraiment de toutes ses facultés ? Mandiaye GAYE BP 1600 Dakar gaye_mandiaye@hotmail.com  
 
 
REACTION - Abdou Latif Coulibaly lors de la cérémonie de dédicace de son ouvrage : «Le fait d’écrire me soigne et me libère» 
Abdou Latif Coulibaly a, cette fois, échappé au «vigilant cordon douanier» de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. En effet, après moult interdictions de publier ses brûlots sur, entre autres, la bonne gouvernance, le journaliste d’investigation a pu sortir, simultanément, son dernier ouvrage, La loterie nationale sénégalaise : Chronique d’un pillage organisé, à Dakar et à Paris. C’est ce que le présentateur de la cérémonie de dédicace, Mody Niang, a fait savoir.  
Devant un public composé de journalistes, d’hommes politiques -de l’opposition surtout-, de juristes et d’universitaires, l’auteur a abordé différentes questions relatives à la bonne gouvernance, qui est, selon, l’essayiste, Mody Niang, «sa (celle de Latif) raison de vivre». Ce choix de dénoncer la manière de conduire les affaires de l’Etat ne devrait concerner, en fait, que l’auteur. Lorsque le président français Nicolas Sarkozy a tenu son discours à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad), des plumes se sont réveillées pour déplorer certains de ses propos. «Ces auteurs de contributions dans la presse, estime M. Niang, doivent en faire autant pour les scandales de corruption et de la gouvernance meurtrie de l’Alternance.»  
Le non moins directeur de l’Institut supérieur des sciences de l’information et de la communication (Issic) entérine cet avis et poursuit son prêche aux intellectuels «silencieux», qui le revendiquent parce qu’ayant soutenu «(leur) thèse, doctorat ou étant reçu au Cames. Non ! Ils ne sont pas forcément des intellectuels. Et, malheureusement ceux qui écrivent parlent moins».  
A ceux qui soutiennent que le problème du Sénégal est d’ordre économique, M. Coulibaly réplique : «Ce n’est pas vrai. Nous n’avons pas de problème économique, mais, un problème de leader politique et de direction politique.»  
Pour Mody Niang, «Latif a beau essayé de se taire, mais, il ne peut pas». Les curieux de l’origine des sources du journaliste-écrivain peuvent déchanter, puisque, rapporte M. Niang, pour lui (Latif), «l’essentiel, c’est que ses informations soient crédibles et irréfutables». Si Abdou Latif Coulibaly dit être «profondément satisfait de ce livre, plus que les précédents», il reste que sur certaines réactions, il est touché. Sur un air dégoûté, comme quelqu’un qui est condamné à soigner sa douleur, il confie : «J’ai une soif. Je suis malade de sentir les chaînes autour de moi. Le fait d’écrire me soigne et me libère.» D’ailleurs, poursuit-il, «je ne suis pas sûr de survivre, si je n’écrivais pas». Et, quand un des intervenants s’interroge sur le but recherché par l’auteur à travers la Lonase, le concerné s’en étonne et répond : «Permettez-moi, au moins, de jouir de ma liberté de choisir et de mon droit. Le livre n’est qu’un moyen spectaculaire d’exprimer mon point de vue.»  
Sur l’opinion selon laquelle les journalistes se sont trompés dans leurs analyses de la dernière élection présidentielle, Latif Coulibaly s’en démarque et donne rendez vous : «Attendez le départ de l’Alternance pour dire que les journalistes et autres se sont trompés.» Hamath KANE 
POUR FAIRE DES ÉMIGRÉS DE VÉRITABLES PARTENAIRES AU DÉVELOPPEMENT : Aminata Lô annonce à Paris une série de réformes 
En provenance d’Italie, première étape de sa tournée européenne, le ministre des Sénégalais de l’extérieur, Aminata Lo, a rencontré la communauté  
Redaction Xalima, lundi 20 août 2007 
En provenance d’Italie, première étape de sa tournée européenne, le ministre des Sénégalais de l’extérieur, Aminata Lo, a rencontré la communauté sénégalaise de Paris, samedi dernier. 
 
Dans une salle du consulat trop petite pour accueillir les centaines d’émigrés venus poser leurs doléances, celle qui se définit comme une « sénégalaise de l’extérieur » a rencontré ses compatriotes. Le ministre des Sénégalais de l’extérieur a ainsi dévoilé les réformes institutionnelles qu’elle a entreprises, pour pouvoir atteindre ses objectifs. Son département est désormais doté de trois directions, à la place de l’unique qui existait jusque-là. Le but est de concrétiser un « réel » partenariat entre l’Etat et nos compatriotes vivants à l’étranger. Bref, faire d’eux de véritables partenaires au développement. 
 
« Un Sénégalais de l’ extérieur, un toit » 
La Direction de la Promotion de l’Habitat des Sénégalais de l’extérieur permettra le lancement d’un programme national intitulé « Un Sénégalais de l’extérieur, un toit ». Ce programme, selon Mme Lo, sera déroulé sur l’ensemble des 11 régions du pays « de sorte que chaque émigré dispose d’un logement décent, et à des conditions avantageuses, dans la région de choix ». La Direction de l’appui à l’investissement et aux projets est, elle, censée faciliter à nos expatriés l’investissement au Sénégal. « Cela permettra à l’Etat de maintenir les jeunes dans leurs régions et d’éradiquer le phénomène désastreux de l’immigration clandestine », a tenté de convaincre le ministre. L’idée est en effet d’aider les émigrés à  
nter des projets qui seront à même de contribuer à la réduction du taux de chômage chez les jeunes. 
 
Ouverture prochaine de bureaux d’appui aux Sénégalais d el’extérieur 
 
Un fonds d’appui à l’investissement des émigrés sera d’ailleurs créé dans ce sens. La troisième direction, celle des Affaires sociales, aura quant à elle comme principale mission d’assister les Sénégalais « en difficulté » à l‘étranger. Aussi, le ministre a annoncé l’ouverture prochaine de Bureaux d’Appui aux Sénégalais de l’extérieur (BASE) dans les missions diplomatiques et consulaires, pour une meilleure gestion de proximité des préoccupations des expatriés. Ces bureaux auront notamment à travailler pour une meilleure fluidité des dossiers de demande de passeport et autres pièces d’Etat civil. Bon nombre de Sénégalais se retrouvent, malgré eux, en clandestinité parce que n’ayant tout simplement pas pu recevoir leur passeport. Les délais peuvent parfois aller jusqu’à un an, selon les pays. C’est d’ailleurs, l’une des principales préoccupations des émigrés qui attendaient une réponse claire de leur ministre de tutelle. Aminata Lo leur a assuré que tout sera mis en œuvre pour remédier à cette « galère ». 
 
Doléances des émigrés 
 
Après la présentation de sa feuille de route, Aminata Lô a écouté les doléances de Sénégalais de Paris. Celles-ci tournent autour des voitures de plus de cinq ans, de la cherté des billets d’avion, de l’ utilisation des langues nationales à la RTS, de l’accord Sarkozy et l’accueil dans les services consulaires entre autres…Les émigrés ont fait état de tout ce qui les préoccupe. Mais ils ont aussi prodigué des conseils au ministre. Dans son périple européen, Amitata Lô est accompagné d’une délégation composée d’une dizaine de personnes. Parmi elles, le député des Sénégalais de l’extérieur Amadou Ciré Sall dont le ministre a sollicité son expertise. Selon ce dernier, le ministère doit notamment faire de sorte que les 365 milliards envoyés annuellement par les expatriés « puissent être réorientés vers des investissements » et « créer des emplois ». Après Paris, la délégation se rendra en Espagne, demain. L’étape belge (Anvers) ponctuera ce marathon de prise de contact qui durera en tout dix jours. 
 
Thierno Hamidou DIALLO (Correspondant à 
Source © : lematin 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 21.08.2007
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